1
Xmtei XVlll. N. i7
PRIX D'ARONNlíMEN'l'RAR AN
ílaliü . . . . ^ . . . I-.. 3
Vous lea pays de l’Unian
'Ju poslü..............» 15
Ainèi'ir|ijio du Smi , . . . « íí
On a’nljoriije;
All bureau cVAdmieiblraliuii;
Che?. -\1M. les Pasleurs;
Chea M Ernest Rabcrt (Pignorol)
ol à rimprimerio Alpina 4
Torre Pollice.
J/abonncmont part du !. Janvier
el so paie d’avance.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 conlimes chacun.
Annonces: iO centiiïios parliiinü
pour uné seule fois — lii codlinicis do 2 à 5 fois et 10 cenLltnca pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour lu UédActltm âM.
le Pasl.ff. Muillo, Torre l^eliice
et pour rAdmiuiHtratioii à M
Elisée Coslabel, Torrel’ellicc,
Tout chaHgemenl d’adresse osi
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serai lémolna. AcL J, 8 Suivant ia vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton régne viouno. Muttl». VI, 10
^ « III 111 a 1 V e :
Goramutücatioh ofTiciolle — Deux fruits de
la résprrection — Le mouvemont missionnaire parmi les étudiants amél'icains — Coménius — Les derniers
moments du D.r Gairns — Un remède
contre la mort — Clironiquo Vaudoise
— NüuV(3llos roli'gicnses — Variétés —
Revue Politique — Avis.
COmiVIUNICATION OFFICIELLE
Nousi rap|)eloiis aux Contiisloires
les articles 0® el 31® du dernier Synode, concerna lit la coilecle (¡ni doit
fournil' lu li'aitement du nouveau
professeur rlu Gol lèse de Golofda
Valdense cl’aider à la construction
du Tepaple qui va s’élever dans celte
dernière localilé.
Messieurs les Pa.sleurs des Vallées sont convoqués pour le ‘23 cour.,
ri 10 heures du matin, dans le temple Vaudois de Pignerol.
l/Adminisli-ation désire avoir un
entretien avec le.s Gond licteurs de
nos églises et: connaîli'e parliciiliéremenl leur avis au sujqt des ré
unions exlraordinuires qui ont eu
lieu, ju.squ’ici, de trois en trois ans.
. Torre Peîiice, le W Avril iS92.
Pour la Table;
■I. P. Pons, Modérateur.
Dm iTUits de le Résurrecti
(yeslpoiirquoi, dit TApôli'e comme
conclusion au Chapitre XV® de sa 1®
Epître aux Gorlnlhiens, soyez fermes
et inébranlables. Il a parié jusqu’ici
de la résurrection des corps comme
conséquence de la' résurrection de
Christ, et celle dernière doctrine, en
même temps que le centre du centre,
(comme l’appelle Strauss), eu même
temps que le cœur de son Evangile,
est pour Paul une source et un motif de fermeté spirituelle.
La fei’melé est souvent plus précieuse que l’élan dans les balailles
de la vie; elle l’e.st aussi dâns les
luttes de la foi. L’idéal du chrétien
n’est pas seulement d’être édifié mms
,d’êtreenracmédans sa très sainte foi.
Or, s'il y a lui terrain dans lequel
cette piaille [luisse mettre d’abondantes et' de profondes, racines, c&
> , H
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terrain est le tombeau ouvert de
Jésus Christ, a Si Clirisl n!est pus ressuscité, dit Pa.ul, votre foi est vaine;
vaine est aussi notre prédication et
nous sommes Irouvés de taux témoins»..,, des témoins, ajoute Pascal,
qui se sont laissés égoi'gci' [)onr cette
imposture] iMais maintenant, s’écrie
l’apôtre, Clu'ist est ressuscité des
morts!» Tout ce qu’llpi dit, enseigné,
soit directement, soit |uir la honche
de ses apôtres, est donc vrai, parl‘aileraent sûr. Aussi ,nc craignons
pas pour la doctrine du Glirist, et
quoique souvent, en considérant avec
(louleur quel évangile on prêche
de certaines chaires dites chré-r
‘tiennes, nous nous écriions avec Ma
rie de Magdala: « On a enlevé mon
.Seigneur et je ne sais où on l’a mis,»
disons-nous bien que nous ne sommes pas les fauteurs d’une idée
morte mais d’un Clief vivant. Ne
nous cqntentons pas de prendre à
l’égard des
vérités de nîvangile une
attitude défeiisive, Si nous croyons
à la victoire de notre Maître, prenons une attitude de vainquein's!
Soyons fei'rpes, inébranlû!)!es ; point
(le compromis, de concessions, de
moyens termes, et que . pour nous,
du sein des vagues rnenaçanles du
doute, la résurrection de Christ resie
toujours le rodier, sur lequel s’élève
le phare dont la lumière doit éclairer les nations, jusqu’à ce qu’elle se
cotiioude avec l’aurore de réternilé.,
C’est pourquoi, ajoute l’apôtre, et
c’ est là le second fruit de la résurrecLion de ,j. C,, travaillez de
mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur. Ou l'a bien dit: la victoire
de Christ .sur la tombe, i|u’e.sL-elle,
sinon lu victoire du Lieu sur le mal,
et l'arrhe de la viptoire déiinilive
promise au Sauveut' stii' le monde
qui doit lui être assujelti? Que d’âmes faibles et même fortes ti’onl-elles pas été' troublées en voyant le
. mal Iriompber, s’étaler au grand
„.jour, «tantôt brillanl, tantôt sinistre»
'’^pendant que « les élus crient nuit
et jour », dem.andanl, à être
vengés!
troublés ‘
mvsiére
Courage, 'ô vous qui ôtes
t)ar rernfdi'B croissant du
d’iniquité ! Comme la résul-reclion
de Christ a été la réparation de sa
vie. de sonlfrance, elle est aussi la
réparation des injustices, te gage
cl les |)rémices-d’mi monde nouveau dont I’ inllueuce se fait sentir cbaque jour davantage. 11 ne iant
donc point se lasser en faisant le
i)ien, sachant (|ue notre travail, loin
(l’être vain, contribue à cette œuvre
de régénération et de vêsurroction
sptritu(dle.
Abondants de plus en plus dans
l’œuvre du Seigneur, hî'ux de coiiccurir de mieux en mieux au triomphe
de notre Chef ressuscité, et dans h(
ferme al tente que « nos œuvres nous
suivent ». Il nous, faut cela pour la
lâche immense qu’il nous resie à
remplir. Que le labonrniir dans le
champ de Dieu relève son front couvert de suéur et de larmes: il ne
sêino jms j)oiir le temps, mais pour,
l’éternité, et l’étfmité lui révélera
cette moisson glorieuse duiit il pourra
(lépascr les gerbes aux ¡(ieds du
trône de l’Agnean.
W. M.
LE lïlOUVEIVlENT IVIISSIONNAIRE
parmi les étudiants américaiii.'^
La cause des mi.ssion.s e.st (Tune
si grande bniiO! lance, et les p,ortes
i.|Ui semblent s’ou/vrii' sont si nombreuses que je n’ai pas à m’exc;ii.sei'
si je donne un bref compte-rendu
de l’origine du mouvement mis.siojinaire parmi lesôludiants américains,
de si)M but, de l’esprit qni l’anime
(jL de ses ré.sultaLs..
Ce mouvement (jui, eu février
dernier, ¡¡ré.sentait un rôle de 6000
éludiauts, jeunes gens, et jeune.s (ille.s,' dèckiés, si Dieu leur en fournissait les moyens, à .se vouer au
sorvicp de la mi-ssion j]ai mi le.s payens, 'ne cuminciKja qu’on
•' ‘ri.-’, 4^'? " Viî^ jiè,. . ■■
3
1886. I-n racine vivanle de ce rnoiiyemenl, Uautel'ois, remonte de h'ois
cents ans en arriéi'e, alors que cinq
étudiants de. Princeton organisèrent
une société de ini.s.sions dont les
memlires devaient, être prêts à signer l'engameid: suivantNou.s,
les soussign'és, déclarons que nous
voulons et '(lue nous désirons, si
Dieu le permet, nous rendre dans
les parties du monde où l’évangile
n’a pa.s encore été annoncé. » Ceux
qui ont entendu Iq fondateur de cette
société en' raepniei* les origines, il
y a f|ueli|ue.s semaines,à Edimboufgh
et à Glasgow, n’oiiblieivnt pas de
sitôt la j)rofondo impression qu’ils
ont reçue. Gos premières armées
obscures ont été d'es années d’inces.satites. prières. A la (in, une invitation airiva à' Princeton de la
paid. de fa «Convention » .de M.
Moody et: l’heure de l'exaucement
sembla approclier. An moment où
M. ^Wilder partait pour Northiield
et Mont Hermon, sa sœur lui dit:
« Je [trierai en vuei d’un grand réveil missionnrdre parmi les étudiants
auprès desquels tu te rends ». Ce
n’était pas là' une parole Vaine et
irréfléchie. Pour bien des mois, elle,
avait prié tous les' soifs avec son
frère pour qu’un vaste mouvement
rnis.sionnaire se produisît. En . arrivant à Northiield, M. Wilder se
trouva a,u milieti de 250 étudiants
apparlehant à 89 collèges différents
et réunis pour étudier la Bible ensemble pendant quatre semaines.
Son cœur était tout plein et il lui
semblait entendre résonner.à son orel.lle l'écho des paroles de sa sœur.
Aussi ne tarda-t-il pas à convoquer
ceux parmi les étudiants qui étaient
préoccupés des missions ■ parmi les
payons. Vingt-un répondirent à son
appel ët ils se l'éiinifeiit pour piier
alin qu’un eftprit missionnaire s’emparât de la Conférence tout entière,
i^e "17 juillet le D'' Piersqn' souleva
la première vague. Une' semaine,
tout, juste après, une réunion entendit les 'représentants de dix na
tionalilés dill'érenles. Elle n’était pas
close qu’un merveilleux esprit de
prièi'e se répandit sur l’assemblée.
L’on comptait alors 21 volontaires
pour les rùission.s, mais huit jours
après, avant que la coiil'érence se
séparât, ce nombre atteignait la cerilaine.
Qui pouvait douter qu’un (.wreil
mouvement, ne vînt de Dieu. L’année suivante M. Wilder et son ami
M. Speer Visitèrent 167 in,slilut.s,non
pas tard, pour prononcer des .allocutions missionnaires que pour, interpeller les chi'étiens, hommes et femmes et leur présenter la demande:
« Avez-vous été exempté du'service
parmi lesjreuples de l’étrqnger? »
lœ l'ésultat de cette croisade fait
pensera la Peiitocôte, car 2200 hornme.s et femmes se dévouèrent à la
cause mi.ssionnaire. L’année sujvanle
600 s’ajouîèrent et les deux aimées
d’aprê.s, 1800. Maintenant le nombre de ceux qui attendent pour parlir est de 6200. . '
John Smiïh ^ i
(MiBsiiinftary ïleconi de l'Kglise U, P,.).
COMENIUS
m
On a célébré récemment, avec
éclat, le centenaire d’Amos Comer
nius, l’inilia-teur de réformes pédagogiijues tellement radicales,, qu’on
commence à peine de nos jours h
en comprendre la portée.. Cet homme a eu l'existence la plus'mouvementée'et l’aalivité la plus variée.
Né en Moravie, e.n 1592, il devint
par la suite évêque de l’Eglise . des
l'réres morave.s, fondée eil 1457. Eu
1628, 30, 000 familles proleslantps.
durent quitter la Bohême sur l’of-.
dre de l’empéreur; alors Corn e.n îas •.
se montra à. la hauteur de ses devoirs en prodiguant à son peuple -G
les consolations et les exhortations
évangéliques. Ses écrits comptent
parroi'Oes purs chefs-d’œuvre de la
langue bohème.
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ÍK
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?'>„4,
SM.
biM;
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'.■'jfel'-*:
132
Nous ne pouvons racouLer ici les
pérégrinaüons de Gomenius en Pologne, en Angleterre, en Suède, en
Hollande. De bonne heure sa réputation do réformateur pédagogique
s’étendit sur toute l’Europe. Quand,
après les horréur.s de la guen:e de
Trente ans, l’on se remit a respirer,
les. plus nobles esprils ,se pi'éoecupèrent du problème de l’éducation
de la jeunesse.
[jGS efforts de Goraeniüs .se portèrent sur, plusieurs points. Essayons
d’en donner une idée générale.
l” Il faut', disait-il, enseigner
avant tout la langue maternelle. Go
principe, devenu banal, était alors
une nouveauté paradoxale.
2“ 11 faut commencer l’étude du
latin, non'par les règles de grammaire, mais par l’usage pratique de
,1a langue. Ge principe n’a pas encore été appliqué de nos jour.s, mais
il viendra un temps où il triomphera
de la routine, et où il sembleia tout
naturel de ne soumoltrc à une analyse grammaticale que les langues
qu’on a préalablement apprises.
1 3o Tous les eufauts, .sans exception, doivent commencer à fréquenter l’école primaire qui a pour
base la langue, maternelle, et qui,
à côté de l'onseignement des matières usuelles* (écrire, lire, calculer),
se propose d’inculquer aux élèves
la connaissance des cho.ses réelles,
des aiis et métiers, d’un peu de
cosmographie, etc. 11 va sans dire
que Gomenius recommande aus.5i
le chant des cantiques, le catéchisme et la Bible, etc.
'Ceux d’enlre les enfants qui doivent continuer leurs études ne fréquentent l’école latine qu’après avoii’ parcouru toutes tes clas.ses de l’école élémentaire.
. 4» Gomenius a le premier créé
l'enseignement par l’aspect, en pu-,
bliant son Orbis piclus, sorte d’encyclopédie univer.selle en gravures,
répré);eritant à peu près tonie la
série des connaissances
poqiie.
de son
les deux deiniers
c’est pouvoir.
modes, savoir,
trop vive, qu’il apprenne la patience.
A la pai-esse, de l’élève doit suppléer le zèle du maître.
L’homme, dit-il, a une triple patrie; le sein de .sa mère, la terre et
le ciel. Par la naissance il entre dans
la seconde pairie, jiar la rnoi'l et la
résuri'ection dan.s la troisième qui
est éleruelle. De même que l’enfant
est préparé dans le .s.ein, de sa tpére
h la vie terrestre, ainsi se forme
Tàmo avec l’aide du corps dans la
vie len'esli’c, pour rélernilé., Heureux celui qui apporte des organe.s
bien conslilués on venant au monde!
Mille fois plu.s heureux celui qui
dans la mort emporte une âme bien
formée!
( Le Té/noif/nnffe.)
Les derniers nioiiieiits du Docteur Cairos
Le départ pour le ciel fut très
prompt, l'a maladie. n’a.vait fait que
empirer depuis le Vendredi soir,
mais jus()u’à minuit et même alors,
on ne croyait pa.s que tout espoii'
fût perdu. Dans les premières heures, du matin, on iie Vit que trop
disUnclemenl les ombres de la mort
se répandre sur son visage. « Vous
êtes tré.s mal, John », lui dit son
frère David. K.Oh! non, répomlibil,
«je ne me sens pas du tout malade, »
e
Les nomln'eux écrits de Gomeniussont des mines iné|jiùsahles on observations profondes et en conseils
précieux sur l'éducation. Nos lecteurs nous sauront gré d’en citer
quelques-une.s:
Savoir, c’est façonner l’image de
quelque chose, soit par i’espiit. soit
par la main, soit par la langue. Dans
Si le maître est d’une intelligence
5
— « Voua êtes en de Ijoimos mains.»
— « Oui dans les meilleure.s des
mains. » Puis à travers le vague et
la faiblesse d’une vie ciui s’en va,
on entendit à de fréquents intervalles, de courtes phrases semblables aux molios d'unè âme qui cependant, lorsqu’on s'adressait directement à elle, montrait bien qu’elle
avait conservé toute sa lucidité.
« Il y a une grande bataille à comballre, mais la victoire est certaine.
Dieu eu Christ.,, Les hommes tous
‘doivejit s’unir et s’identifier avec la
cause ». — « Quelle cause?, « demanda son frère. — « La cause de
Dieu. S’ils font ainsi, la victoire est
cerlalne. Autrement, c’est une confusion. — J’ai déclaré la chose; je
vous la laisse; marchez le pi'ernier,
je vous suivrai ».
Puis, comme feow frère priait à ses
cALés, à l'aube, le guerrier de Christ
s’endormit.
Nous te saluons, homme de Dieu!
G. R.
(Missionary Record de l’Eg. U.P.)
till remède contre la mort
Il y a peu de temps, dans un des
plus gratids liôtels de la ville de B...,
se trouvait une darne atteinte d’une
maladie mortelle'. Entourée de tout
le lu.xe et de tout le confort que la
richesse peut donner, elle avait eu
l'ecours successivement à tous les
médecins les plus célèbres, et, un
soir, dans son angoisse, elle en avait
fait appeler un dernier qu’elle n’avait
]rns encore vu. '
l.a pensée de la mort lui était
iulolérable; elle se cramponnait à
tout ce qui pouvait lui donner quelque espoir (i’échapper,, et, dans ce
but, elle suggérait au médecin, l’un
après d’autre, les diirél'enls enrlroils
où les malades vorrt chercher la guérison ou un adoucissement à leurs
maux, »'Elle interrogeait le vjsage du
docteur pour y .trouver quelque indication qui lui permît d'espérer une
prolongation à sa vie.
Mais il lui avait déjà assuré qu’aucun remède humain ne pouvait la
guérir; toutefois il l’écoiilait avec
patience. Le temps s’écoulait et le
docteur se leva pour partir.
— Madame, lui dit-il alors gravement, il y a uu seul remède contre la mort, et je le connais.
Elle le regarda, frappée d’étonneui contiaua:
Le Seigneur Jésus-Christ, a ilit;
« Je suis la résurrection et la vie;
celui qui croit en moi vivra, quand
même il serait mort. Et quiconque
vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Ev. de S. Jean, XI, 22-20.),
(D’après le « Salut de Dieu. »)
ment, mais
Appel en faveur du dimanehe
, L’Association monlhéliardaise pour
l’observation du dimanche a publié
l’appel suivant, qui peut être médité en tout pays:
Agriculteursl — Ne travaillez pas
le dimanche! On n’a jamais entendu
parler de personne qui ait ôté ruiné
par l’observation du dimanche.
Ouvriets\ — Si vous n’ob-servez
pas le dimanche, vous compromettez vos intérêts tes plus sacrés; la
santé de votre corps et celle de votre ârne, la prospérité et les joies de
la famille 13’ailleurs, combien en
son.1 venus à fèLer le lundi pour avoir*
commencé par profaner le dimanche !
Industriels, patrons] — Respectez scrupuleusement le repas de vos
employés et de vos ouvriers. Ce repos que vous voulez pour vous, sachez le vouloir pour eux. Eh Angleterre, les réparations de machines
ne se font pas le dimanche, et cependant comme l’industrie anglaise
est prospère! .
Négociantsl— Entendez-vous avec
vos confrères en vue de la ferrae
Ri,
6
' î '. *■
_,•' ^r^.- r :
S'-ti'’?’-'’''
7%K
lui’e des magasins le dimaiiclie. Votre chaîne ëst. trop lo\irdé; Travailler
tons les jours de tons les mois de
tontes les années, c’est l'esclavage au
sein d’une société libre!
Maîtres et maîtresses de maisonl
— Simplifiez votre repas le dimanche. Evitez, ce jour-là, tout ce qui
peut compliquer te travail de vos
domestiques. ' '
Hommes de tant âge\ —■ Rappelez-vous (]ue le dimanche est le jour
de la famille. Ce .jour surtout vous
voies devez à votre fefnme, à vos
enfants, à vos pareiils, et non au
cafetier ou à l’aubergiote.
Jeunes gens, jeunes llllesl — Ne
profanez pas le dimanche, si vous
■avez le souci de votre moi'alité et
de votre bonheur, he dimanche sans
Dieu, c’est la vie sans dignité.
Qui que vous soyez, ne renvoyez
jamais au dimanche ce que vous
fiouvez faire dans la semaine.
N’achetez rien le dimanche, afin
lie permettre à vos fournisseurs de
.se reposer un jour sur sept.
Par votrq parole et par votre exemple, luttez pour la cause de l'observation dii dimanclie, car nue .semaine .sans dimanche sanctifié conduit Id.entôt à un monde sans Dieu.
€lllï01\l(iljlî VAllDOISE
1,;A Tour. — Fête anniversaire de
l’Union Chrétienne des Chabriols.
Jamais la grange de notre ami- le
cons. .Jacques Poët n’avait été aussi
parée que le soir du 'Ko cour. Toute,
trace de foin et de paille en avait
disparu,; des lianes improvisés . eri
occupâienl toute la iargeui’ et la
longueur; le lonj* de.s poutres serpeiitaiènt des guirlandes de verdui'e;
toute une , décoi'atiofi de feuillage,
de ilcurs artificiellés, de transparents ganus.^ait la iiai’ôi du fond;
accrocliés au mur dt. ‘pierres liruLcs
on voyait les portraits du général
BeckWilh et de nos reaii d’Italia.
Mais pourquoi, diront no.s'^ leclenrs j
se réfugier dans une grange si l)ien_ ,;
ornée fût-elle? cai' enfin, le 16 au d
sdii', il fai.sait uii temps- pluvieux et 1
froiii. C’est vrai, et le^ personnes ■■
tpii y otd, été ont trouvé que l’aéra- '
lion ne laissait rien à désirer. Mais
(in n’y peinsait guère, satisfait quVni
était d'être là igarceqiiil n’y a.uraif ,
eu absolument pas de place dans
t’ccole pour le très nombreux amlitoire.
Api’ôs un culle pi'csidé par M. fl
Meille on entendit un nombre cou-'
sirlérnlde dè travaux par écrit, de
récitations, de dialogues, de choeurs.
Mais tout était si liien choisi, si
court, si lestement énieve, que [lersonne ne s’ennuya, tout au contraire. À '10 li2 le chroniqueur battait en retraite, mai,s, nous supposons
ipie cliaqune des Unions représenlées
lit entendre des paroles fraternelles à sa soeur des-Chaliriols qui
semille véritablement vivre d’une
vie, saine et vigoureuse, et que ie
font se termina par une modeste
mais coi'diale agape. Que nos frères
qui se souf donné tant de’ peine:
pour nous faire passer une soirée
torf agréahîe, reçoivent nos rerner,ciérnents et nos encouragements. f£xcelsior!
Turin. -A ArtigianelU Valdesi. —
Jtdazionë annuaper ieserdzio J80Í.
À cau.se de certaine.s di.spositions de;,
là loi sur les Opère Pie, MM. A. de
Piailla et A. de Fernex qui ne sont
pas citoyens italiens n’ont pu continuer à être membres .du Comité.
Ils ont été rernp!,acés par MM. H.
Lcescher et Paul Meille. M. de Planta,
a bien' voulu remplacer ce dernier
comme caissier." f^e président iM.
Williàm Meille a quitté Turin le
'1,” juillet .dernier. « La rècounaissance de tant de jeunes garçons pour
lesquels il a été un père aifè'Clueiix
l’estime et la sympalbie de ses excollégiies flans l’Administration ie
suivent dans son repos forcé. »
7
Des 30. élèves présenls fui cominenccmenl de l’exeruco, 7 soiii.
Us, (ioiil i ;\ynnt achevé leui' appi'('iiliss:i”e , 2 pai'c.e que, suivaiil.
t'cxinessiou en usage aux Vallées, «ils
laiiguissaienl. », el, '1 ¡lour sa mauvaise
çniidiiiLe. 7 nouveaux sonl, enl.cés.
I.e lolal des joui'tiées de ¡u'éseuce
'a été lie 10795- La dépense pour
chafj.ue enl'anl, a été de Îr. .'1,20 par
jour.
Un bon témoignage est reiulii au
direcleur M. Ghigo el à la directrice
M.lle Goucounle. la-i dé|)arl de celleci esl vivenienl regrellé. .
¡.es entrées ont été de (ivl4,247,59;
les dépenses, de 13.085,‘iO. Résidu en
caisse, fr. 1,162,19.
Nouvelles Religieuses
mais npn.pas saïus tlilfienllé, ce (pii
ii’élomici'a pél sonne, (piand un saiii'a
ipu; le mHnl.>re actuel des pensionnnires de i.al'oi'ce est de 515, dont
l(S5 l'ocpis graluilemeid. Lu dépense
intégi'ale puni' chaipie [jeiisiumiaire
(JHl du 1 li'. 22 c., ce qui l'ail par
jour - G28 fr. 30 c. Respon.subiiilé
d'autant ¡dus grande ipie U; cliiüi'e
des- recettes -ne, croît pas dims la'
même proporticni. ijim celui d(ìs Ijétes (pui l’on expédie à ljurorce de
Ions les points de ha France, , , ,
Asiles Jühn .Kost, — La Section
genevoise de'la Société Adoljdie,
(pu s’iutcress(i aux .Asiles John Rosi
■et recueille de l'argent poui' ces
étaiiiissemenls, vient de recevoir la
nouvelle de l’aclièvement du Nouveau Bclhcsda. On sait que cet asile,
ouvert aux jeuiie.s filles infirmes,
aveugles et idiotes, était logo, depuis
l’urigine, dans une vieille maison
mal adaptée à sa destination et (pii
(‘Il était arrivée à menacer ruine.
I.a constriiclion rjn’on vient d'éi'igei'
est modeste, mais grande, solide cl
cüid'orme aux règles, de l’iiygiéne
açiuelle. Elle sera inauguiée pendant la lêle annuelle, le 23 juin,
sonS; la pré.sideuce. de iM. Timothée
Rosi, de Glasgow; le prédicateur
sera le ptcsteiir Edouard Monod, de
Marseille. Le coût s’élève à 200,000
Ir., (lord. 150,000 oui déjà été Coui'nis |)a.r de nomhreipx sonscriplenrs,
soucieux de l’aveuir de celte œuvre
si utile.
Quant aux liuit auli;es asiles, (pu
dimanche 10 avi'il s’est réunie
à Nîmes la ccnrércnce régionale des
Unions ohrétieniuis. Le matin a en
lien à rOialoire une prédication
spéciale de .VL le pas,leur Fnirre. A
midi, hampiet. Ge (pi’il y a eu d’ahsolurncnt nouveau dans cette conférence, c’est que, à la demande de
l’Union (le Nîmes, le consistoire a
accordé l’usage du lemide de l’Oj'utoire [ioiir la soirée^ en vue d’une
l'é-unroii d’êvangélisatiori. Celte réunion s’est tenne .sous la présidence
de M. Dai'dier, le , Dienveillant et
savant président du con.sisloire, qui
après (p,ielques mots d’explication a
donjié la parole auxdivei's oraienrs;
MM.. Nick,' pasteur; lliau, évangé
li.st.-; Eug. iJaumet, de S, Jean, MM.
Roy de S. .tean el Gonnelle il’Aiais
mamjuaLciit à ra['pol. Un immense,
andiloirc a entendu ks exliorlations
incisives el les [iressunts ap,|ieis à
la conversion de ces‘jeunes , Iréres,
ainsi (|ue le diant du canti(,]ue Rn
vieiis, par M, l’eyre. Très belle soi-;
i‘ée d’iiiie liello journée.
Eglise Lilu-ü.,
VARIÉTÉS
aLp'itent et soulagent des idiots, des
épi leplii prés, des te mines âgées et
sans l'atniüe, ils continuenl-à vivre.
L’Empire Britannique, sons le
scefitre de la Reine Vlclorin, s’est
accru avec une rapi(.lilé dont on ne
se, ['ait généralernent pas une idée
correcte. Des parties habitahl(3.s du
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globe, l’Angleterre possède un loi
supérieur à celui d’aucune autre nation, tandis que la ¡mpulalion qui lui
est soumise atteint un cbirtVe étioi'me,
qui
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mente plus que jamais. D’a
)n és le recensement de 1891,le nombre des sujets de la Reine était de
350 millions, sans compter les dernières dix aiHiées(de 1881 à 1891) qui
ont ajouté à la population de ces
grandes dépendances 33 millions
d’âmes. G'est dire qu’un quart de
l’humanité est régi par le sceptre
britannique;et tout fait prévoir qu’au
commencement du XX® siècle, ce
nombre s’élèvera à 400 raillions.
Déjà aujourd’hui le nombre des sujets britanniques dép.isse celui de
toutes les nations Européennes et
des Etals Unis d’Amérique.
Ileviic Poli tique
Le ministre de la guerre
k»lie
Pelloux ayant demandé une forte
augmentation de son budjet et le
ministre des liriances, Colombo s’étant refusé à toute concession, le
ministère a donné sa démission.. De
Hudini a beaucoup de peine à former une nouvelle Administration.
— Le 21, s’est ouvert à Rome le
Congrès international de la Croce
Rossa.
— Parmi les congrès qui auront
lieu à Gênes à l’occasion des fêtes
«Colombiane»,il y en aura un astronomique et un autre pédagogique.
— Le traité de commerce avec
l’Italie a été signé le 19, à Zurich;
il entrera en vigueur le 1’' juillet
prochain et, durera jusqu’au 31 décembre 1003. ‘ '
~ L’iialie et les autres états d’Europe premiont les mesures de police b s [dus graves en
Mai.
vue
du r
POUK lilîS ÂMllÉS DE LA RUSSIE
------c-0-C*i.JS^
/I. reporter Fi'. 858,—
Collecte faite à la tète do
rUnioii des Cbabi'iols « 4,5U
Total Fr. 862,51)
Pour la nouvelle bâtisse de S, Loup
À. reporter Frs . 100,- ,1 1
M. Fei rrero-Revel , » 10,™ 1
M. IL Trou (Villar) . » 5,~ ■
M. Ga y, past. (S. Jean) » 5,-
M. II. Rosio, (Florence) » 10,^
Total » 130,-.- i 1
AV I S
La session du printemps de la
conférence du Val Pélis s’ouvrira,
Dieu voulant, au Villar le mercredi
27 Avril à 9 h. du matin. Le sujet
dos entretiens sera celui de la Sainte
Cène.
Des réunions préparatoires auront
lieu le mardi soir.
Le Président de La Conférence.
Puisse cette réunion continuer
œuvre du Réveil et [lour cela que
y vienne de tout côté et tiorn
on
b peux 1
Réd.
AVIS
La place de Gouvernante de l'iiisütut « ArligianelU Valdmi », devant
être vacante le l.‘'aofitde cette année, on clierclie une personne sérieüse, capable de remplir envers
nos jeunes élèves ie.s devoirs d’une
bonne mère de famille,
S’adresser an Président M. David
Peyrot, 15 Via Pio Qui n to, 'rurin.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — imprimerie Alpina