1
Npte-couratit avec la Poete
M D’A.BONNKMKNT PAR AN
. . . Pr. 3
PJfÎinger . . ; . » 6
l^itemagne, Autriche-Hongrie,
|elgi<|ue; BrésiJj Danemarli,
|gypte, Hollande, Suède,
«lisse, etc.^ si on prend nn
r 8î^onrtume«ii postal, Fr,. 3
Û*i s'abonne;
«U bureau d’Administration;
^*«esi MM. les Pasteurs ; et à '
Vimpi Alpina à Torre PeUice.
l'^îhonnement part du. 1. Janvier
)ij ' et sé pavé d’avaiiipè!
Année XXll. N. 36.
.Numéros séparés demandés avaoi
le tirage, tO ceutimeâ chacun
Annonces: ^0 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 cenlimes de 2 à 5 fois et 10 cenlimes pour 6 fois et au dessus
¡S'adresser pour (a Bédactlon et
pour r Âdniluistratlou-à M.
Jean Jalla, prof.i Torre Peííice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du coTnmrtriçement do l’annéo.
‘ÉOIIO ÜE8 VALLEES .VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi '
''OUB II^« Beret lémoiua. iot. 1,8. Suivant l'a vérité avec la charité. Eph. iV, 16- Que ton réjens viouue. Balth. Vl, 10
• 'I : l> -il ;. ■
jü O m 'mn.i r « s
Les Eè'li.ses *èt le Sÿriode — Conservons et
pt‘o^rè.8S6iis Conférence pédagogiq'iie
du Pomaret — Eyangélisation — 'Correspondanee j— CJironique Y;audoise^—
Con.8Ôcration 'missioirinaire v- Société
d’histoire vaddoisé'— S'ociété d’utilité
publique— Revue Politique — Avis.
les ÎEglises et le Synede
.\'.i J'
La; masseï de nos églises reste indiilérente: à l’égainj du Synode. Qu’il
soi t con V oq üé, I el I e n e î ! s’è n, I é me U t
pa-s; qu'il soit,I dissousy ¡elle ne se
préoecupe pas dei ce qui y a é,lé dé-i
iibéré.qPouf,da gfande maj.orité, le
Synode ; s’uuvi'e et se , ferme sans
même qu’on s’en aperçoive. , r
Signe certain de: la léthargie spi-:
ri tiielle; q Ui règne- dans nos trou peaux.
Mais marque certairiiei/aussi d'üni
défaut existant i dans, s If.instruction
'qué 1 aéns donnnna à,uds. .xatéchu:
mène», Notis: sommes trop dhénlH.*,'
ciéns:'éu mieux trop idéaiistes dan«
cetMienseignement.; Nous sommes
préoccupés ; d’émener les, âmes , de
nos enfanLs ;à(Ghrist et de leur as'r
surer'une place dans le iCiel. C’est
bien ; mais : pourqTioii c .négligeoiiSnous- del'ie.uc parler de l’église iqueff
Dieu .R: destinéeà iêtrei sur la.' terre j
leur éome, leur maison, leur forleresse, et ne noua leur: apprenonsr
nous . pas à l’aimer ;:de tout leur
cœui', tout en nejleur cachant nuL
lement jès rides et les taches qui en dépip’ent la heaüléYHGerteíí, .s’il y
a une i église que Oieu rait re.eonnii.
comraei sienne, en mettant sur elle le,
sceau 'dte ses-,'délivi'ances,...et.;de .ses
châtimei|ita • s’il y. a. une' t%lis,e au.
sujet de iaiiuelle l-expérience a
montré qu'elle était adiuirablement
outillée, soit pour garder la vérité, ,
soit pour ' la répandre: au .dehorsi.
c’est l'Eglise- des-cVallées , VaudoisesB
Pourquoi, <|és|.lors; n’en .jamais pai-v.
1er; pourquoi né pas en parler-avee
affection, avec admiratioUi avec,en-.,
thouaiasme à nos enfants,? Les catholiques qui ' nous entourent .entendent trop peu parler de Christ,
beaucoup trop de. leur église, et nous
ne voudrions pas échangeri.rieur
extrême avec .le, nôtre jrraaiSj en
altendant, voyez , commei ijs .sonb
âttacb#.'à :5îeUe,,.:église,j. ;quel ..corps .
solide,^ oompact ilsjtformenLi-malgré'v
leur; ignorance des élémenfei mâmes
de l’Evangile, quel maigre: contins,
gent ',ils; .donnent à fâ‘ dissidence;
tandis que,! chez.inousil suffit
,qu’ un propltète d’une- nouvelle
doctrine (Ou d’une.! nouvelle pratique arrive pour i^uelde.nombreüx
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282
groupes d’adhérents se réunissent
autour de lui, lorsque, d’autre part,
non assemblées d’église, nos conférences de district, nos Synodes n’attirent l’attention que du très petit
nombre.
Si, toutefois, la majorité de notre
peuple se montre si apathique, il est
un petit cercle que la convocation
d’un nouveau Synode ne laisse pas
indilîérervt. Seulement, est-ce de l’intérêt véritable, sérieux ou est-ce de
la curiosité? Quel sera le prédicateur
au culte d’ouverture? dépassera-t-il
son niveau habituel ou renverra-t-il
son monde déçu? Quels seront les
jeunes gens consacrés? Autrefois
on demandait: Qui sera élu à la
présidence? Question oiseuse désormais; mais voici ce dont on s’enquiert encore: Y a-t-il des questions
difficiles à résoudre par l’assemblée;
y a-t-il surtout des questions susceptibles de passionner les esprits et de
susciter quelque scandale ? Qui sait,
par ex., comment sera vidé le litige
entre l’administration et tel de ses
subordonnés, entre deux collègues
dans le ministère, entre ce pasteur
et ce régent, entre ce pasteur et
son Kroupeau qui ne veut plus de
lui ? Et puis: Cette administration
sera-1-elle balayée ou se maintiendra-t-elle debout? Beslera-t-elle la
môme ou y aura-t-il quelque Wmp<xsto 9 Dans ce cas quels seront les
nouveaux élus elles victimes? Et des
évangélistes, qui restera à son poste,
et qui sera transféré ailleurs? N’est-il
pas vrai que ce sont de pareils sujets'qui défraient les conversations de
la plupart parmi ceux qui veulent
bien s^oeeuper du Synode? Il doit y
en avoir, toutefois, qui s’en oocupeut autrement, de la seule manière
véritablement bonne, c’est-à-dire en
se demandant avec anxiété et avec
prière et) quoi notre Synode actuel
concourra à l’avancement du règne
de Dieu dans notre patrie et au
loin. Mais cenx-ià conïbien sont ils?
Nous aurions tort, cependant, d’attribuer l’état de choses si anormal,
si triste que nous signalons, unique-'
ment à la mort spirituelle qui règwe"
parmi nous, à l’éducation ecclésiastique très imparfaite que nous avoit«
donnée aux membres de nos églises
et à un certain esprit de légéreté se
manifestant même dans les cercles
que l’oti a l’habitude de considérer
comme les plus sérieux Les défauts
de nos Synodes, n'en sont-ils pas
eux aussi la cause? Loin de nous de
vouloir nous montrer envers eux injustement sévères. Nous démentirions
par là l’avis prononcé par des frères
étrangers que les églises les plus vivantes de la Chrétienté nous ont
envoyés. Us nous ont dit, plus d’une
fois, combien ils avaient été intéressés et édifiés par des discussions nourries, allant jusqu’au fond des choses,
conduites avec une grande franchise,
et par le sérieux se trouvant au fond
de tous les débats et s'épanchant
parfois à la surface da)is ces moments où l’assemblée ne semble plus
former qu’un cœur et q n'iine âme, en
la présence du Seigneur. Nous avoi)s
recueilli tout cela et nous pensons
que c’est Vrai.
Cependant, si les tentations de
susciter 1 ’ hilarité du Synode se
bornaient à un strict minimum;
si tfelle réplique faisait pte toi’'
d’un cœur humble et pienx'et moins
d’un esprit aigri et froissé;
si certaines sympathies et antipathies disparaissaient et que chaonn
pût être ainsi à même déjuger d’une
manière parfaitement objective, des
raisons mises en avant; si les intérêts personnels, même les intérêts
collectifs d’administrations et d'églises
cédaient la place à l’intérêt suprême;
bâtir la maison de Dieu; sii la nécessité de fcéquente.s pi’iére.s édai'rant les débats, scellant les d-éllbérartions, se faisait sentir ; en un mot
si notre Synode était, tandis qu’il
siège, une puissante manifestation de
vie spiritucHe, il n’iesi pas vrai de dire
qu'il continuerait à exercer une si petite force'd’attraction sur nétté peu“
pie. On accourrait vers lui comme
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- 2B3
'ïftra un phare brillant et vers un
foyer de douce et vivifiante chaleur.
’ Or ce changement, que nous n'hésitons pas à qualifier de nécessaire,
Ost entre nos mains. Il nous faut
l'obtenir. Pour cela nous, qui ferons
partie de l’Assemblée Synodale, nous
voulons nous y préparer avec humiliation, avec prière; nous voulons
nous rendre compte que nous allons
entreprendre une œuvre importante
entre toutes, d’où sortira la malédiction ou la bénédiction, l’affaiblissement ou le raffermissement de notre
chère Sîon, et nous voulons dire à
nos frères répandus dans nos Vallées, en Italie, et dans le monde entier; Ne nous jugez pas sévèrement,
et ne traitez pas à la légère l’œuvre à laquelle nous allons mettre
la main ; frères, priez pour nous !
H. M.
Conserver et progresser, c’est le
secret de l’Evangile et de l’œuvre
qu’il doit accomplir au sein de l’huraanjté ; ces deux mots, nous voudrions les appliquer à notre Eglise.
Eu Synode dernier a cru bon
d’adopter l’examen du nouveau projet de Gonstilutiony qui n’a pas été
agréé par la majorité des Paroisses
en ce qui a trait aux grandes innovations proposées, mais qui, certes,
renferme une quantité d’articles
qu’il faut conserver, et un bon nombre aussi qu’il faut modifier. Les
Eglises ne se sont plus préoccupées
de icette question, et le Synode prochain devra néanmoins l’aborder;
aussi il me paraît opportun d’attirer
sur elle l’attention des membres qui
composeront cette vénérable assemblée.
Quant à moi, il me semble que
nous devons nous en tenir à ce qui
est pratique, actuel et urgent, sans
trop nous préoccuper du travail de
nos petits enfants; à chacun sa tâche
et sa responsabilité.
l") Il est reconnu que le Synode
actuel ne suffit plus pour examiner
les différentes œuvres de l’Eglise à
fond, et puisque l’accord est à peu
près unanime, pourquoi ne pas proclamer d’emblée les trois Conférences des Vallées comme officielles, en les
mettant au niveau de celles de l’Evangélisation? Les Synodes régionaux viendront plus tard, quand il y
auraun corps d'armée et non pas simplement un général avec son état ma*
jor: alors nous les saluerons avec joie.
2®) ïi est reconnu, quasi unaniménient aussi, que le %node actuel renferme un trop grand nombre
de pasteurs; dans ce cas, pourquoi
ne pas accorder aux Conférences de
district le droit de nommer leurs
représentants, proportionnellement
au nombre des membres d’Egli.ses,
un pour 400 et un pasteur pour
deux délégués?
3") On réclame un lien entre
les différentes administrations de
l’Eglise, et alors pourquoi ne pas
adopter la Commission Synodale,
que nous appellerions l'able, composée d’un Modérateur et des présidents des autres administrations,
ayant pour mandat de représenter
l’Eglise à l’intérieur et à l’étranger
et d’intervenir si jamais il s’agissait
de rétablir la bonne entente entre
ces différentes administfations ?
4®) La Théologie et les écoles
secondaires réclament aussi leurs
droits, et jusqu’ici je les vois figurer
comme un appendice; pourquoi ne
formeraient-elles pas une administration distincte, présidée par le
doyen des professeurs?
5®) Le Corps des Pasteurs qui
ne figure que lorsqu’il est convoqué
par le Modérateur, ne pourrait-il
pas être présidé par le doyen des
pasteurs ayant pour mandat la surveillance de la doctrine et se réunir
plus souvent pour étudier les questions à l’ordre du jour et former un
corps qui se meut?
4
— 5284
5 >•! 6“) ! Il est notoire que ia libre
nomination a eu ses grands avantages'ainsi {[lie ses inconvénienis ;
dans l’intérêt de l’Eglise et des ouvriers,i pourquoi ne pas revenir àl’asage de nos' aneêtres et de l’E-'
glise prim'iliwei en . accordani à la
Table! de changer les ouvriers, en ne
lôrman't plus (pi’un corpsj envoyant
les Evangélistes aux Vallées' et les
pasteurs dans l’Ei'angélisation, ■ s-’ili
le faut, et eu laissant aux paroiisses
et aux Eglises,.de la Mission: qui
fourniraient la moitié de l’honoraire,:
lé i droit d’ acceptation, avant la
sanction du. Synode?' d
7“) Enfin, npua voudriong aussi
une-Commission des financeSi sous
la présidence du président ! du Comité d'Evangélisalioh, maisr fournie
d’éléments, aptes à celle oeuvre. si
difficile; ©’est à examiner^' i
Voilà ce qui me paraît urgent et
praliijue actuellement'; n’attendons
lias trop d’une Constitution; la vie
■doit se manifester par d’autres
moyens,' cependant ne dédaignons
pas d’expérimenter oo: qui peut tacilitertnotre lâoheufe’.i vî'
C. A. Tbon.
versets de la Bible et; la
Vient ensuite la lecture du
verbal, fait par M, A. Berlalot, t
, crétaire, de la dernière coplérpîice^
:Sur la proposition; de . M. le proÀI
J. J. Malan,, président de Iq Société,'
M. le prot, Rivoir est nommé,
acelamation, président; de la poirfé-y
, pence, et il s’adjoint: comme .¡secilé',
taire M/ T., Mativ,ieu. i
M. le prof, J. Ij.;: Procbet,, ,cha,rgé
de préparer le rapport, de ce^lé
çonférence, nous, lit un cxcelleel
Iravail sur .« rinsegnamènto délits
lingpa francese nelle nostr.e scuole
diyisé en ..deux parties principales:
Opportunité et avantages.deTpp‘
seignement du français,, chez■; hop?!
2® Moyens dé cpnser;ver,et, si,,,pos-.
sible, de perfectionner cet enseigne*?
ment. H .termine en manifestàrit la
crainte que dans quelques années
nos rnaîtres d’école qui doivent né» '
. '' : ' If, 1 :. ■,. ;.11'f: '■ ‘: ,
1 Un grand nomljre de membres de la
Société pédagogique et quantité .d'autres .personnes, acco.UFues des quatre
■coins des! Vallées, se pressaie(.il jeudi
dernier dans la grande i^alle de l’Ecole Eutine, où les. amis de l’instruction primaire s’.étaient donné
rendez-vous pour Ja conférence i annuelle. C’est dire que nos* maîtres
let maîtresses d’école .étaient presque
au complet; et; que plpsieurs. pasleurs,, dont 3 membres, de la. .Table,
et quelques! professeurs »n’ont pas
cru déroger en se joignant à nous,
ce don t nous s leur., sommes on' ne
peut plus reconnaissants. »» '.
i La séance est ouverte â 9 . h.î,par
le chant, la lecture, de .quelques
5plus’à mém©!d'ohSeignèr lètfrahçîife.
7’out te monde est d’accord avec
le rapporleür sur les avantages et
■ la co'nservattôif^cêûte qué' coûté ’ du^^
français dans nos écoles. La discus-y
sion roule donc plutôt sur le'sécond
point, où il' se manifeste d’abord
quelques-divergenceB. Il en est qui
s’exagèrent peuùêlre les. difficultés
etlesdangers et qui .craignent de voir
arriver bientôt le jour,;où les 'autorités .scolairesi. »&;, toléreront.-,plus
cet enseignement supplémentaire.
D'a U 1res, ,m oin s p ess im istes ; ne. voi e ti t
pas ce danger ou du moins croient
qu’avec un ■ peu d’entente/il, sepa
assez facile de:flei conjurer lorsqu’il
existera réeliement. Mais le pîtls
grand nombre va- plusnloin' et : se
demande si iomme pourrait pas, vu
les oondilionst histonq.ues .et géographiques .particulières de. notre petit
peuple,demander au Gouvernement
de reconnaître officiellement renseignement! du français- dans nos .écoles et d’accorder, comme on i l’a fait
pour la, vallée d’Aoste, un sub.side
aux maîtres qui se suFcbargent d’un
5
285
^l’avail extra règlementaire. M.M.
Wëilzecker, J P. Pons, J. J. Malan,
Ç: A. Tron, H. Meille, J. Forneron,
'^'Goïsson, F. Ghigo, D. Ricca, J* P.
"®icol, .Ti Long, Ribetti, Monaslier etc.
ont pris une part active à la discussion
la conférence a terminée' 'en
Volant les ordres du jour suivants,
Pi’oposés par M. le prof. tMalan :
,40 ¡,a Conférence exprime sa
''ive reconnaissance à M. Procliet
pour son excellente relation.
r 2“ La Conférence pédagogique
waugélique’, persuadée de l’impor®ece de la conservation de l’ensei'
ifOenrient du français dans nos écoles,
lait. deS'vœux pour que les autorités
'Compétentes fassent des démarches
^Opt'ès du Gouvernement, afin que
o®b‘enseignement soit inscrit dans
j'P-'programme officiel dé<nos écoles.
* Sur :]a proposition de M, JiJ. MqPo, la Conférence ■ s’occupependarit
quelques instants de lâ question des
Oft^iguants de la Mission " en 1 Italie
loi ne peuvent jusqu’ici, faute d'en!®ote et d’initiative de leur part,
'onéficier du « Monte pension! ».
-■O conférence vote à ce sujet l'ordre
,0 jour suivant, présenté par -M.
>lan même: ' * ! :
' ’8° La iconférence fait des «vœux
Pour, que la Table Vaudoise fasse,
succès, les démarches ! néoesJ. . touchant l’admission ides en‘.oiKnants de la Mission'*au bénéfice
0^'« Monte Pensioni ». f> '
Commission du « choix id’un
de lecture », nommée par la
^jOtiférence de S.t Jean, fait son
apport sur le travail accompli et re,j\0amande surtout les livres de
otitana et de Santiüi-Amidei,: en
pilvant son choix ’^par ¡plusieurs
ts®u5i q,jg nous ne pouvons i ré"’'•ner ich
M
conférence se termine pat; le
efctla prière àil h. de rpprés
êL^Oelques instants plus tard une
f^ÎOantaine de membreB' de Ip Gonse réunirent* autour tl'une
e table sur la magnifique’ ter
rasse de la maison J. Coucourde, où
il leur fut servi un succulent petit
dîne'rjàun prix très mPdique. Cetle
seconde réunion a- menacé de dnPer
aussi longlernpsi que là première.
Oh a porté des toasts, des toa,shs et
encore des’ toasts.'Il y en a euî’de
solennels, de 'très solennels, (j’àflais
dire'de trop solennels) et d’enjouèS.
iOn a hui à la santé dés vétérans (-)de
tout ordre, despastems, de la labié,
du pasteur de l’endroit, du Roi,‘du
ministret de l’instructidu 'publique,
du beau sexe, largement'représenté,
de la famille J. Coucourdé) du plogt'ès de l’inklruction etc.i Québjue
chose d’inouï. Enfin il y a eu dé la
gloire pour tou.“i, le. seul moyen pour
ne pas faire de jaloux. '1
È V A Ñ G Ê LIS À’xi 0,ît
' 'Faisons' une' f-àpide, tôürhêé à
travers là" boite, lié nous arrêtant
que là où nous avons quelque chose
à'reiparquer. f ' !* [[ '
Nous cotùmenço‘ns;!par
\à yFratellâhz^^èr'istiâna V,a ''dé* l'avant avec son noble progrâŸnmé ^hi
consiste à Ÿéuhïr toùs' léi? chrëtièns
qui babjtent cette ville, sans distiriétièp de . dénpmfnaiion, dans le'büt
'dé' concourir à l’évangéllááUóá .dès
concitoyens 'tùaihaie.' Et cela 'par
lé. moyen dé botiféréndes publipués,
d’instrùctidnâ morales ét' i‘elfgi^8és
qüx militairès, aux jè'unés gënsjjaü'x
enfants, .etc,:,Nos freirés ont ‘ óúyert
trois fois "par semaine , ün local Ù la
prédicaition de l’Evanjjilé' qui a , 'elé
j’entendüe par de np'mbrèüx auditeurs.
Celtè; * jbiéri faisan te associafion ‘;s'iinpôse lè's lijé's ea^es règles \quT' sùi,'
vent' ; H est défëndu' aux femine!s*(lé
‘jlléfi'dre là parole ëri public'(1 Cor.
XlY. 34),’ aux'/associas dé ptéhdi‘e (fautrè 'nom qiié çeliii dè chreUén et aux'ôrateurs, comme .à toiijs
les membres dé l’associaljou'* d’ili
--'U ' ■ U
' t‘) de l’ehBeîgtieiîi©nt,“bi©n entendu. í
6
288 _
isiter • ipersoane à Eféqueaber une
ég-Msa; plutôtI qu’une autre;
i conslruetion d<w temple de
■Reÿere■. ajvau««. au point qn’on.espère,
fairer 1© 20 septembre couraiit ;PinauifwatîeB, de ce nouvel édifice
iousrerl; à -la prédication de i’Evangilé: de paix; M. le curé se porte;
bien^i 'il 1 a payéi i les lirais de Wi banal,
-mpis ili;n’aband!onn.e pas la partiei
asieci M.'Gellii II vientid’anheter une
maison pour y ouvrir en :Qc!lobit!e
une i école J dirigée par le» nonnes et
rivale ideiriflstitut ide M.me >GelU;
G’eat éirerque qui aiüa >plu8 de
:fil Ifarar plus oe toile. Le journal la
i,Pt>0imèeia dirMati^iovch, daps ua ariliele¡'.plain! é’éleges pourd’înptiilutiqn
vaudoise, souhaite que .le boa , sens
de» populations sache échapper aux
.pjfi^a. tendus, par« eaux .qui,, .vuu(Jraipyt.noqs ramener qux tenaps de
d’îikpilsrtion, . ' i ;
Traversons les Appennins et arrêlops-pqqs un k prn.pier
\d-^4<T^0 qp poiis,sop|jaitoiis la bien
venue,: aux, 16 nquyeawt,- membre»
qui ont éfé‘ajouté- ^
SS à I êglisè, pendant
[es dqu^e ,derniers mois, Ndue y
»érruiis aussi '[a main Û Jipire vaiJIlant
, ,<1 py.W. f id. dé pasieur TurinQ. et,à sa
d!fnn,',vbdqa’pàgne, ftnxque)» l’église
iqn|d uo , bdp .témqiguage., ydici ce
^1* HdltelMvLp
U« ipèipdrç,. d.é 1*^^ Piér
d'Arenà ; Vïdè'i l’cauvre avance plus
ddP.ÿiér él l’on doU.rqodrq
, témpigriage au.. ,p,a«!^ur turjqo dni em.p,ldie une rneihqdé aussi
jpérsuasiye que les éloquents
sèrriions) IL vi.dte les familles et pe
éqrt^ pas dé leurs jde|neuï;es sans y
avoir ji)rDUpn:éé une priél-e qui, édifie
n\émé, jeà çalboliques rqnaains,; fi
apaise/, lès,,diiïpi’epus qui /surgissent
èiiiréd.és mélfibres deTfiiglise,,si q
qu’dfiest défilé fiesoin ill dpunéjlu
sien ppur I'dlder ét,cela saii» fuiye
reiéptir la,troifipètté, Dans [’église
il/ ne Îaii aucune distinction entre
lé i'ibhe et 'le paq vre ». /
M.mé Tùrino continue de s’occuper avec, zèle et amour des person
mes de service qui ont tout à
en suivant ses conseils maternels**
affectueux..
Nous notons aussi avec plaiM
l'œuvre bienfaisante de M.lle Lydi®
Rostan qui dirige l’Ecole élénaeO'
taire rattachée à léglise. .
En, tdix minutes nous voilà à i?*"
nés où Iteuvre est aussi en progié®
SOUS: la direetioii de M. le pasteur
Pons. I^es auditoires y sont non*"
breux, .vingt-quatre nouveaux mein'
hres ont été admis dans légltse, 1®®
collectes ont donné 500 fr. de pi**?
que païf le passé, 1400 fr. ont i'ét*
versé» à .la? Gai®ie< ©entrale et à i®.
seule communioii' de Pâques
peiisonnes ont pris part à la
Gêne.
Noo.s voici à Ptse où
avance malgré-les obstacles q«’opJ
posent Tindifférence, l’incrédulité
il’impiété de bien des adversaires de
lEvanglle. La Parole de Dieu a*®®
benne place dans ; les écoles, et
demanicions à Gekii qui l’a inspiré*
ïte 'la graver! aussi dans les oeed;^.'
La'fête des promotions a coûté df
travail mais ¡ elle a été uni vrai s®®'
, cès. -Neus en félicLtoas le: Directoé»»
M le pasteur Et. ReveL et toê*“*
'les instHutrices. M, le ehev. Gl**^’
, inspecteur de» EePles; de la .Brovi»^
était 1 présent ¡ aussi avec
autees>notables.. Sur une 40.nè
ièVis desf divei’ses-institutiGifâ.idé
ville qui se préaenléienilj aux
1 meris.di’admiission à l'eeote fceobn)tl|j
10 seulement furent: admis, et ps^^ :
ices 6, trois étaient .sortis dè3 *C
écoles. Le premier en rang d’eçC
les admis avait suivi les leçons ®®^
¡nous, iGe b.eaùrésultat est dû:àJ^/
d'irislitulrice ;M.'.
Eu ). traversai! t I a m ontagne ;
mi i Pisan veder Lucca non ^
nous arrivons dans une ville ddlg.jii
-la. réputation d’être (fort attaché^'d^tj
papisme. Gela n’empêche pas
M. le pasteur B. Lisaolo n’aitiVM'j| /
exemple! de tolérance chrétie*nîil^|.;
vient d’êtoe appelé auprès d’ueê
Doeslique évangélique au)
7
— 287
, 'lïie famttfe calholique. Et ce sont
niaîU'es callioliques qui ont fait
le pasteur pour qu’il Vînt
Wifer leur domestique'qui était de'®eite malade et à laquelle ils ren.meilleur ténrtoignage pour sa
et pour sa piélé; Que les per*.
I ffnes de service se'disent bien que
ftar pjiéié est appréciée et petit être
les mains de Dieu unipoissanl '
?®yen d’évangélisation. Nos vaui
.sont rechercliées de préféí
i’'ce; que cliacuiie d’elies' justifie ce
pm- une eonduilé léujoars ejf*
®>ÿlaire!
6 h de bateau à vapeur nous
_utvons à Bio Misiri*Ha où’ nous as*>
^%nsivolontiers à la belle'fêle dés
{>, Relions!par Iesquelles nous avons
r Nuitudé dé ofore'l’année scolBire.
|*''tenipie est garni* de îdrapéUuSi ét
^Uflé dîauditeurs' eyïnpKtb'iqnes. 'Et <
'nombreux publi'c u’a pas dé.se'(n*-f
fwudant les 3 heures qu’ortt
w ® les discours, fes léoitalions et
‘ auxquels ont pris part eti
; ®on, 200 élèves. !
,iy¿^P'’és'la distribution 'des jifrix deavoii- lieu Une preftiietiade qui'
ÿi'^uipôchée par le' vent vio'fent qui
cowtretemp.s n’emsflfav'* point cependant lelbonigôiûter
iq.''fût servi dans les écoles et au®!' ious (irefit 'hoiíneur. Dans l’uné
^®**^ailesle public s^rrêtadongtempst
';^(^‘nirer la belle expo.sition de trfe-*
ilô ^ l'afgû'fllo préparés- «par nm-*
' sous la (ti re-ctioin' de ItS^me
l“Í6 PiomboüÎarlClIi institutrice,
le pasleiir Qualtrini, membre
4 '*'^u>rn ité d’Evangél i sa tion, vnle rvint r
. ®l'fe fêle de binslruolion. ■ u
E. B.
^RRËSPONDANCE '
; oe titre : Î7?î acte cCîmpdliUsse,
Recevons de M. D. G. nlfe
léltre relative à un încident
tes ® ûûe réunion saiülisie.cGer-'
lej^P®r®ûone ne peut approuver la
û'*’éspeclueuse de M. M.,. d.’at.
qu’en dit M. G., mais no*
Ire feiiMe esP | tçdp ipcHteJ pour
faire une place à de semblables
détails. ■ î
GHRONÎQHÊ VAÜDplsÈ
TO’RRE lm(.lGE. —Le'Sÿiioil«
s’ouvriru D. V,, feutidi le TicmiHi à«
2 hq (Mr un calle ipi'ésiilé! {tar Idw
Josüé Tréii' et par la cotisécrrifibn ^
au S.t MÈwisléife de M; l*liilip{>eGlïigio;!
Udàii
CONSÉCRATION' NRSStONlWfRÉ. ' ^
Ba consécration de M. Afiguste
Coïsson ;auïa lieu, D.- v.. ifeudi» suirv
lO Septembrle, à 8 'dieures.i (il&Ue.
cérémonie . sera présidée ii tar M. Gu
Appia avée ta pariieipalii0in> deuMi.
Coillairdi , ... i vtd'lîii. •; -Ví«
■HM't"
SOCIÉTÉ; O'HjSTOIfiE VfiüOôlSE. ‘
i' X i;n" ■ ,*
B’assefnblée annuelle de, ia,, i^ôciété d’bisloire vaudoise auravlieit,,
I), V..„ Lundi soir, ,7 Septembre,pà
8 beures, dans'la Salle du ; $y.no(le^,
(!let ayia .sert rie convoçatjpn. pqqr
les , membres, et qiour. les . ,a,Mires,
personnes rfui s'intéressent aux tfavaux de: celle Société. . ,j. ,
Outre le rapport du iB,ui;eau, et fe
discussian .de quiupositions . jtWPQifla II tes, il, y auia,un,lravairiin,porlRÙt
de M. G, Appia avec des docuptenjs
inédits sut; la Bentiée, j , t,,,,
Societi'Yauiloise d"
1/ASsetftbIée générale dé' là 86cidté fattdoise a’utijîte^
est ' coMvbqaéc'peli[îr nnardP8 sêPtéiii I ’
brè à 8' héüreé du soir'dMfis la'^lîlfe'
du Synode (Maison VÉrtiüdi.sél!' ’'*'; ‘
' ' Orifc du joitf'i ' Oi)«;
iV Rapport dü^'Gomité:'"' *
2. Exartiéfi 'da 'prd.jet riA'éfal'ul;
3 Ekafnefi dd''proieldé;(-égTétiÆfVt, i
4, NdmiiiatioiiiVin BttHéau'-'i '
'5. Propositiotis.
La fàur le 2â août' ÎS9IB. ' ” * ■ - ' ' ’ '
" ; r.e p résid e rit ■ d fi l'Gdini'l ê
".'N.'ToüMi.
8
- 288
R<vviic Poli tique
Le mariage du Priuce de Na|des
avec la-priucesse Hélène du MonlenegifQ «dra célébré, à ceiqu’ou dit,
vers Id fin d’oclobre ou tout au plus
dam la pretniére iquliizaine de . novembre. Lé prince V. Emmanuel est
touioursià Gettinje où des centaines
de télégrammes de téliGitations lui;
arrivent journeltemenl. Le pape s’est
naturellement borné .à télieiter le
priticei;W^eqlaa,, fUjtur beaui père _ d®
notre pnoce; mais il ne dîssimùle
pas sai'joie pour- la? prochaine conversion de ' ta princesse Hélène à
la iroligion ealbolique. Il considère;
cotte conversion forcée comme une
viétoire éclatante i de i l’Eglise, destinée à faire oublier l’abjuration non
moins "forcée du petit-prince Bmisi
Le iMiùbièipé de TRpttjfi pri^ptire
de grandes fêtes au Prince de Naples ;
il 0i’voté à* cet etfet une sotbme de
100.000 fr., malgré: les sages Conseils
du Roi’-qüi'avait‘mànifesté le désirqu'on fit les choses très simplemeùt.
Lé géhéral Viganô s’embarquera
pro'cfiaïnemerit pbür MassaOuah,' où
il Vâ reinplacer Latnberli en qualité
de vice-gouverrteür de la colonie. '
La visite du Cza'r et de la Czaritie
à lâ 'dôtir de Viéimé n'a' pas'laissé,'
setrïblé'l-il, lâ’^'rééilleure des _im‘
pressioilii. On â ci*n rémarquér une
certaine raideur chez l’empéreut' de'
Rtrssîe'xjûl- voit fort bien qtre- tout
lOiipîOnde lui :fait sa cour et qui ne
veut jiàs trdji se compromëlti’e. Peùtêtre,,réserve-t,-,iJi ;tput sou,,éntî;a^n et
toppep, grâqeH ips
Français, qui,,‘|pntj.;des ,,préRawi«
splendides pour lejreceyoïr prpcbai-,
nernent; à .l’àfis.. ; ¡, ¡/, . . ¿.i
Dans le but d’attirer raüentiou
des puissances sur ,leur malheureux
pays, quelques Arméniens opt provoqué;,4e graves troubles a. Gonstaritinople, D’un, coup de main habile, ils fie sont emparés de la .Dunque
Ottomane où ilsvse sont bai ricadés
et d’où .ils ont lancé des bombes
sur la foule qui les assiégeait en
semant autour d’eux répouvanle:«^!
la mort. La réaction des Musulman^fv
fanatiques, qui avaient enfin trouvCi;'
un prétexte pour sévir cou!re. l'o-"*,'
Glirétiens, a été terrible. De grands.;
massacres ont eu lieu et ou affirme!^'
que des milliers de morts joncbaientl)
le pavé. Une vraie S.t Barthélemy»-'
apparemment justifiée parla conduite
insensée de ce groupe d’Arménieris»'.?
qui n’ont réussi qu’à aliéner la s,ym-f|
pathie de l’Europe pour la noble cause ?
de leur peuplé., .
Un usurpateur ; s’étant emparé, d'^-'
sultanat de Zanzibar dont les An*;
glais .ont le protectorat, ces derniers
ont bombardé la ville et ont -m'^’
sur ;le trône ,le sultan Hamand cour
sin-du prince défunt. 200 personnes-',|
ont été, victimes du bombardemeùh'
Au. Brésil- les Italiens continus“^ ;
à être persécutés, malgré les remorit'''
traoees de notre Gouvernemetd;'n*''-'
l’engagementi préî par les autoriw*|l
brésiliennes de les protéger et d® '
faire ),jiustice.¡A,¡leurs.:-réclamation*';fè
En altenaaiit, l'émigraiion au Brésd'
a été/défendue et; des rnilliers i«^
colons italiens, habitant: ce pays,
préparent à quitter ce sol linbosp'^:
talier» pour .s’établir dans une aulf“
rép.ubfli-que de: l’Amérique:, du
Lobanow; ministre ruSsedes allaif®**
étrangères, vient de imourir .subiW^
___ . _L il,... 1____________.
ment peUddut le voyageienlre Viend^.^
et iKiew. : ,i : •'
UHIOHE CBISTUtH DELU GIOVENÎti
l'jai Direzione avverte che le sU
Sale (site a pian terreno del vecclh*
_ *■ .Il
Pensionato) Sono aperte al pubbli®
Valdese ■ durante
Sinodo.
la settimana
TEMPLË DU CIÀBAS, ,v
1 ■ V I , 1 . ■ 1, 'I A h,
, Dimanche le 6 Septembre, à o y
culte avec, prédication. Sujeti;
Synode 4e\ Jérusalem. Actes
Torre Pellicei
J. P. Malan, Gérant .
Imprimerie Aipfd