1
Cinquante-neuvième année.
?6 Janvier 1925
N» 4,
L DES V4UEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Poor 6 mois
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Vallées Vandoise. ... . . L. 8,-.^
Italie (en dehors l .vallées) et Colonies . « 10,—
Etranger . . i.............................., • 15,—
Plusieurs abonnements à la même adresse > 14,—
Etats-Unis d’Amérique ........................... i doll, ^ doll.
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’administration de l’Echo (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
^ L’abonnement >se paye d’avance.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoîSSON, professeur.
Torre Pellice • pour l'Administration, au Bureau du journal Via Arnaud
N" 29 - Torre Pellice. ,
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le Numéro I SO centimes <uv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles.,... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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La SOCIÉTÉ D’fflSTOIRE VAÜDOISE
a décidé de publier, cette année aussi,
deux brochures dites du 17 février ; l’une
en français pour les Vallées, l’autre en
italien pour les églises de la mission en
Italie. MM. les Pasteurs sont vivement
priés de s’inscrire avant le 5 février, auprès du soussigné, pour le nombre d’exemplaires qu’ils désirent.
Le Président : D. Jahier.
L’heure des jeunes.
Elle semble avoir sonné résolument au
cadran de l’histoire de notre pays l’heure
de la rescousse des jeunes. On avait l’air
de ne pas y croire, lorsque leurs phalanges alertes, et parfois 'même un peu trop
bruyantes et maladroites, se formaient,
s’organisaient et lançaient les premières
bombes pour réveiller les dormeurs et rappeler à l’énergie les lâches. Puis, même
les froids calculateurs et les teinporiseur,s
de métier ont dû s’en convaincre, lorsque
la vague puissante, trop longtemps contenue, a déferlé hardiment, balayant sur
son passage les vieilles idoles et les fétiches d’un passé qui se mourait d’asphyxie.
Nous reconnaissons tout ce qu’il ,y a de
beau, de grand et de fort dans l’audacieux
geste « fasciste » qui a délivré l’Italie d’un
état d’incertitude et de malaise angoissant. Nous admirons ces hommes nouveaux
qui ont la bonne volonté d’ouvrir une ère
nouvelle, sans abuser du grand pouvoir
qu’ils ont acquis. Le « second temps » —
comme l’appelle M. Mussolini — de cette
révolution pacifique qui continue à s’effectuer sous nos yeux, nous laisse bien espérer pour l’avenir ; et l’avenir — qui pourrait en douter ? — appartient aux jeunes !
Cependant, ne jetons pas aux ordures
tout un passé sans lequel il n’y aurait pas
de présent. Ce serait de l’ingratitude, et
peut-être aussi de la fdie... la ruade de
l’âne, enfin. Les exagérations sont inévitables dans des époques tumultueuses
comme la nôtre. On acclame volontiers
ceux qui prennent vigoureusement le timon, pour essayer de sauver la barque à
travers la mer houleuse et la conduire loin
des récifs dangereux. Les jeunes sont bien
qualifiés pour ces coups d’audace, qui demandent de l’énergie, de l’aplomb et une
décision rapide. Mais doit-on en conclure
que tout ce qui est vieux ne vaut rien ?
C’est ce qu’a l’air de soutenir M. Mario
Rossi dans un article paru dans Conscientia, le 18 Novembre dernier, et que nous
relisons en ce moment avec beaucoup de
plaisir, parce qu’il porte l’empreinte d’une
âme ardente et sincère. Toutefois, nous ne
pouvons pas suivre, sans réserve, M. Rossi,
dans son apologie de M. Mussolini et du
mouvement qu’il représente, surtout lorsqu’il s’agirait d’apprécier sa politique ecclésiastique. Mais glissons...
Après avoir brûlé un gros cierge devant
l’autel de la patrie, purifié du « veccMume» d’avant guerre par la belle audace
juvénile qui l’a pris d’assaut, M. liossi arrive à la conclusion que v^ici : « La vie-1
toire du « fascisme » ne fait que confir
mer une vérité fondée sur l’histoire : que
le monde est toujours allé de l’avant par
l’œuvre des jeunes, avec leurs institutions,
leur enthousiasme, leur esprit de consécration et de saèrifice... Les idées font du
chemin quand ce sont des jeunes qui les
portent ».
C’est tranché net ! Le monde appartient
aux jeunes. J] suffit d’être jeunes pour
posséder toutes les bonnes vertus qui déterminent la marche en avant, le progrès,
la prospérité, l’épanouissement ineryeilleux de la vie. D’autre part, il suffit d’êtré
vieux pour être des rétrogrades engourdis, des momies incapables de sentii- et de
comprendre la vie, et pis encore... des
, éteignoirs du feu sacré de l’enthousiasme
des jeunes. Mais les vieux d’à présent
n’ont-ils pas été jeunes une fois..., n’ontils pas été enthousiastes, hardis, novateurs ? N’ont-iiS pas, eux aussi, marché à
l’avant-garde, vers l’avenir ? Maintenant,
faut-il les mépriser comme des bons à
rien? Ne fûtrce que pour nous faire profiter de leurs expériences et modérer quelque peu l’action du feu des jeunes, ils auraient droit à tout notre respect... lueurs
erreurs ? !... Elles sont là pour nous rendre sages et no«s signaler les dangers à
éviter. D’ailleurs, à côté de leurs erreurs,
il y aussi le fruit de leur inteüigence, de
leur travail, de leurs vertus, de leurs luttes et de leurs souffrance^..., les échelons
sur lesquels montent les générations nouvelles pour se rapprocher du but suprême
de l’humanité.
Comme l’auteur du Livre de Job (XXXII,
8, ’9), nous croyons que, «dans l’homme,
c’est l’esprit; le souffle du Tout-Puissant,
qui donne l’intelligence. Ce n’est pas l’âge
qui procure la sagesse, ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger ». Mais
nous croyons aussi qu’il ne suffit pas d’être
jeune pour posséder toutes les qualités ^
merveilleuses d’un esprit supérieur. A cet
égard, l’âge compte pour peu : il y a des
vieux qui sont fort jeunes et des jeunes
qui sont fort vieux. On ne peut mesurer
l’âge et les qualités d’une âme d’après les
années et les rides du corps de chair où
eUe est renfermée pour quelque temps.
Ceux qui paraissent vieux aujourd’hui,
seront jeunes demain.
C’est le mystère divin de l’évolution des
êti-es. Mais M. Rossi ne croit plus à l’évolution, après le triomphe du « fascisme ».
« La doctrine évolutionniste du progrès a
été battue en brèche, dit-il. Quelques années de vie intense, provoquée par les
grands bouleversements sociaux consument rapidement jusqu’à la mort une civilisation, ou en découvrent une nouvelle,
qui est en gestation... Des vastes crises
sociales montent des affirmations impétueuses par l’œuEre des jeunes ».
Il n’y croit plus à l’évolution... mais elle
se glisse entre ses lignes. En effet, « découvrir une nouvelle civilisation qui est
en gestation », n’est-ce pas un des phénomènes caractéristiques 'qui marquent le
rythme d’une puissante évolution intérieure de 1 humanité. La Vie divine travaille, prépare lentement, patiemment les
éléments de ses nouvelles créations. Elle
paraît même quelquefois subir des arrêts ou des reculs, elle semble sommei|Jer
U
parfois, puis, quand l’heui-e est venue, elle
fait éclater l’enveloppe et manifeste ses
fruits précieux. Lorsque le fruit est mûr,
il tombe ; quand l’incubation laborieuse
est terminée, l’être nouveau voit la lumière à travers la crise finale. Il en est de
même pour les phénomènes sociaux qui
marquent les différentes époques de l’histoire, en portant l’humanité d’étape en
«tape vers sa glorieuse destinée.
M. Rossi devient mélancolique, en pensant que « non seulement l’Etat dans son
organisation bureaucratique, tenait éloignées et inutilisées comme une masse de
prisonniers dans un vaste camp de con. centration, les forces vives des jeunes,
mais que les églises aussi en font de même, avec leur peur chronique des idées et
de l’enthousiasme ». De quelles églises en*\end-ü parler?... Pour nous, nous n’avons
pas peur de l’enthousiasme innovateur des
jeunes, lorsqu’il tend à apporter plus de
îlumière, plus de chaleur et plus de vie
dans nos milieux ecclésiastiques, pour en
faire des foyers de foi, de justice, d’amour
et de pureté. Nous pensons même à le
«susciter et à le provoquer par tous les
moyens qui sont à notre portée : et nous
invoquons depuis longtemps la collaboration de notre jeunesse dans l’œuvre de*
renouvellement de la pensée et de la vie
religieuse. Et nous désirons ardemment
que, par la libre initiative des jeunes
« toutes choses deviennent nouvelles » dans
nos églises, qui ont tenu jusqu’ici et qui
ont encore une belle mission à accomplir
dans le monde. Sous le drapeau du Christ
il y a de la place pour tous les enthousiasmes et pour toutes les nobles et libres
initiatives. L’essentiel c’est que les jeunes
veuillent répondre à l’appel du plus grand
Leader de l’humanité ! F. Peyronkl.
LOUIS PASTEUR
1822-1895.
« Il est salutaire de rappeler aux cités
qui l’oublient qu’èlles ne vivent à travers
les âges que par le génie ou la vaillance
de quelques-uns de leurs enfants ».
Ce témoignage de reconnaissance de
Louis Pasteur à ses précurseurs et à ses
maîtres, c’est à lui-même que nous le rendons, en ce moment où la France et le
monde entier ont célébré le centenaire de
sa naissance.
Nous vivons tous du génie de Pasteur,
et peut-être plus que nous ne le pensons.
Dans les sciences les plus diverses, en chimiç et en minéralogie, en physique et en
botanique, en physiologie et en médecine.
Pasteur a été un initiateur prodigieux.
« Il éclaire tout ce qu’il touche s, remarquait son vieux maître J.-B. Biot. Et la
lumière qu’il faisait jaillir sur un point
éclairait aussitôt de proche en proche tous
les domaines voisins, tellement la vie est
une, dans sa diversité inouïe. « Votre vie
scientifique, lui disait Renan en le recevant à l’Académie française, est comme
une traînée lumineuse dans la grande nuit
des infiniment petits». L’industrie, l’agriculture, l’hygiène, la médecine, la chirurgie, ont été entièrement renouvelées, dans
ces cinquante dernières années, par les
découvertes de Pasteur sur les ferments
et les microbes. Qui dira le nombre d’êtres
humains que son œuvre a préservés de la
misère, de la contagion, de l’infection, de
l’agonie affreuse ? On n’admire jamais
assez le savant qui n’eut d’autre ambition
que la recherche désintéressée et rigoureuse de la vérité, et d’autre souci, que
l’application immédiate de ses mei-veille lises trouvailles au bien de ses semblables.
Mais ce que l’on ne relève peut-être pas
aussi généralement, c’est la beauté et
l’austère harmonie de son caractère.
Appartenant par ses racines les plus
^ lointaines à une famiHe de pauvres paysans du Doubs, né dans le Jura, à Dôlie,
le 27 décembre 1822, et élevé à Arbois,
dans la petite tannerie paternelle, Louis
Pasteur , eut une jeunesse laborieuse et
pure. Fils respectueux et tendre, il apprit
de ses parents l’amour du travail et le
culte du devoir. C’est à eux que plus tard,
arrivé au sommet de la gloire, il fait remonter avec émotion tout ce qu’il a été ;
« Oh ! mon père, et ma mère ! Oh ! mes
chers disparus, qui avez si modestement
vécu dans cette petite maison, c’est à vous
que je dois tout. Tes enthousiasmes, vaillante mère, tu les as fait passer en moi !...
Et toi, mon cher père, ^ont la vie fut aussi
rude que ton rude métier, tu m’as montré
ce que peut faire la patience dans les longs
efforts. C’est à toi que je dois la ténacité
dans le travail quotidien... Regarder en
haut, apprendi'e au -delà, chercher à s’éle-,
ver toujours, voiîà ce que tu m’as enseigné... Soyez bénis l’un et l’autre, mes chers
parents, pour ce que vous avez été... ».
A 18 ans, préparant l’Ecole Normale supérieure au collège de Besançon, il écrit
à ses sœurs : « Travaillez, aimez-vous. Une
fois que l’on est fait au travail, on ne peut
plus vivre sans lui ». Il rêve à « une religion éloignée de toute polémique et de
toute intolérance, une religion d’amour, de
paix, de dévouement ». Il lit avec enthousiasme le livre : Mes prisons, de Silvio Pellico, et il trouve à « cet ouvrage intéressant un parfum religieux qui élève et ennoblit l’âme ». Arrivé dans le grand Paris,
dont les tentations inquiètent un peu ses
parents, il répond fièrement à ceux-ci :
« Quand on a du sang sous les ongles, on
y reste le cœur simple et droit comme en
un endroit tout autre. Y change celui qui
n’a pas de volonté ». Elève de l’Ecole Normale au moment de la République de 1848,
il s’arrête un jour devant 'l’Autel de la patrie et apprend qu’on peut y déposer son
offrande ; il retourne à l’Ecole, cherche
au fond de son tiroir, et vient offrir cent
cinquante francs !... Toutes ses économies !
Professeur de sciences à Strasbourg, il
choisit la digne compagne de sa vie dans
une famille universitaire simple et laborieuse qui lui rappelle la sienne, et de
suite il s’écrie : « Je crois que je serai très
heureux... toutes les qualités que je pouvais désirer pour une femme, je les trouve
en eUe ». Revenu à l’Ecole Normale comme
administrateur, il répète sans cesse ;
« Travaillons ! », et à côté de ses recherches de laboratoire, il s’occupe de tout, même du régime alimentaire des élèves, même du sable de la cour ! Et quand plus
tard, il fait des prélèvements de sang
pour étudier le choléra, et qu’on le met en
2
garde contre le danger qu’il court: «Et
le devoir ? », répond tranquillement Pasteur. Travail et devoir, c’est le mot d’ordre de toute son existence.
Une fois engagé dans la voie du succès,
Pasteur rencontre inévitablement sur son
passage les critiques et les envieux : il se
relève alors aussi modeste que bon, mêmfe
dans ses indignations légitimes. Il efface
volontiers sa personnalité, mais il demeure
d’autant plus ferme dans son ardente
cijnviction...
Et à propos des médecins qui lui contestent le droit de s’aventurei’ dans leur domaine, il écrit à un ami : « Recueillez toujours des critiques pour me les redire. Je
les préfère aux étoges, qui sont stériles :i
moins qu’on ait besoin d’être encouragé.
Ce n’est pas mon cas : j’ai la foi et le feu
sacré pour longtemps».
Le cœur du savant est d’une tendresse
extrême ; il est ouvert à toutes les grandes amoui’s. Son attachement à ses enfants
est touchant ; son chagrin devant la mort
successive de trois de ses filles est poignant : « Si vous entrez un jour au cimetière d’Arbois, dit son biographe, ditesvous, en foulant l’herbe où sont ses tombes le long du mur, à quelques pas de la
porte d’entrée, que Pasteur a connu là le
fond de la douleur». Il aime sa patrie
comme un ft!,s. aime sa mère ; et lui qui
travaille tant pour le bien de l’humanité,
pai’ce que « la science n’a pas de patrie »,
il sent bien que le savant en a une. Il aime
surtout les petits et les humbes ; quand
on lui amène le jeune Meister ou le jeune
Jupille atteints de la rage, il en perd le
sommeil jusqu’à ce qu’il ait l’assurance de
la guérison ; et quand une petite fille, qui
lui a été amenée trop tard, est sur le point
d’expirer entre deux spasmes, la mère entend le grand savant murmurer : « J’aurais tant voulu sauver votre pauvre petite ! ». Et dans l’escaSier, il éclate en
sanglots.
Mais ce qui semble particulièrement digne d’attention, à notre époque où certains demi-savants nient Dieu, c’est l’attitude de Pasteur vis-à-vis des réalités invisibles. Lui qui a sondé le monde des infiniment petits avec une patience inlassable, il n’a pas voulu fermer la porte du
côté de l’infiniment Grand : il l’a laissée
ouverte, toute grande ouverte, persuadé
qu’il agissait ainsi en vrai savant, et il a
souvent élevé son âme à Dieu : « Je prie,
disait-il, quand je suis seul dans mon laboratoire ». C’est vers Dieu qu’il exhale
sa douleur à l’heure de l’épreuve ; c’est
vers le revoir de ses chers disparus que
s’élance son cœur. Et sa ^conviction n’est
pas une distraction de savant absorbé ;
elle est raisonnée et mûrie : « Celui qui
proclame l’existence de l’Infini, déclare-t-il
courageusement en face du sceptique Renan et des autres membres de l’Académie
française, et personne ne peut y échapper, accumule dans cette affirmation plus
de surnaturel qu’il n’y en a dans tous les
miracles de toutes les religions ;'^car la notion de l’infini a ce double caractère de
s’imposer et d’être incompréhensible.
Quand cette notion s’empare de l’entendement, il n’y a qu’à se prosterner ». Sa
foi chrétienne est positive ; «Jésus-Christ,
dit-il, est le Fils de Dieu. Ses paroles sont
divines, sa vie est divine, et l’on a dit
avec raison qu’il y a des équations morales comme il y a des équations algébriques.
Mon besoin d’adorer trouve en lui sa complète satisfaction ».
Pasteur fut un grand savant ; il fut
aussi une belle âme. Il semble répondre
parfaitement, par l’unité de sa vie féconde, à la définition du grand homme,
selon Emerson. Nous nous le représentons,
à la fois courbé dans ses recherches et immensément élevé dans la sûreté des convictions acquises, et nous nous écrions
avec admiration : vraiment, « le grand
homme occupe tout l’espace entre Dieu et
le peuple ». C. M.
(De L'Ami Chrétien).
Jamais de personoalités.
n mus revient que certaines personnes
de notre connaismme se sont cru visées
par mtre ar$Me de l’avant-dernier numéro, inUtulé : « Rapports fraternels ».
Or mus déclarons, une fois pour toutes,
que dons nos études de mœurs vaudoises
ou ayant trait à certains travers, à certains défauts qu’on remontre chez nous
comme partout ailleurs, nous n’avons jamais en vue la telle ou telle autre personne. Nous n’avons jamais fait et jamais
nom ne ferons de personnalités; et si,
dans mtre dernière étude, nous avons
■mentionné les noms de Jacques et Etienne,
c’est uniquement parce qu’ils sont fort
communs aux Vallées; mois nous aurims
tout aussi bien pu baptiser ms « frères
ennemis», Jean et Pierre, ou Daniel et
Barthélemy, si nom avions seulement
soupçonné de faire de la peine à un Jacques et à un Etienne qui semblent s’être
trouvés dans une situation amlogzie à celle
que nous avons essayé de décrire. Qu’on
se le dise... U y aurait quand même une
petite morale à tirer de là, mais ce sera
pour phis tard. j. c.
A propos de Souscriptions.
Chers lecteurs des Vallées, je voudrais
vous dire une clwso, mais je crains de
vous fâcher : je suis même à peu près certain que je fâcherai tel et td d’entre
vous. Je pi-ends, cejiendant, mon courage
à deux mains et j’en viens au fait.
Vous savez, aussi bien que moi, qu’il y
a souscription et souscription, comme
« n
y d'fagot et fagot ». L’Echo des Vallées a
ie devoir d’ouvrir ses colonnes à toutes les
souscriptions qui intéressent l’Eglise dans
son ensemble, y compris à celles qui se
font en faveur de nos différentes institutions de bienfaisance. Mais il nous faudrait nous arrêter là, vu l’espace considérable que leséites souscriptions nous
prennent déjà, semaine après semaine.
Or, les lecteurs attentifs de notre feuille
n’auront jms manqué de remarquer que,
petit à petit, nous avons dû offrir l’hospitalité à maintes autres souscriptions
ayant un caractère purement local et in
^ à
teressant uniquement telle ou telle pcp
roisse, je dis mieux, telle ou telle commune : des collectes pour pierres commémoratives, balustrades, monuments, réparations d’immeubles, phartmcies communales, et que sais-je encore. Je n’ai pas
beaucoup de p&ine à deviner les raisons
— ayant un certain poids, évidemment —pour lesquelles on a recours à la publicité
de /.’Echo, totalement gratuite ; mais h
question n’est pas là: nous devons mus
demander s’il est juste que 1800 lecteurs
de' /’Echo se voient frustrés d’une demicotonne, voire même d’une colonne de
texte, au -profit exclusif de 30 ou 40 lecteurs d’une paroisse seulement, les seuls
qui goûteront le plaisir de lire les noms
de teUe liste de souscription.
J’ai l’avantage de parcourir chaque semaine plus d’une douzaine de journaux
religieux — italiens, suisses, français,
américains — et je puis vous certifier
qu’il ne m’est jamais arrivé d’y trouver
des colonnes de noms et de chiffres comme
nous sommes condamnés à en insérer dans
/’Echo. Si nous ¡t’y mettons bon ordre,\mtre feuille va devenir peu à peu un simple
« bulletin de souscription », ce que 'vous
ne voulez pas ni nous non plus...
Mettez-vous une main sur la conscience,
chers amis, et dites-vous que j’ai cent fois
raison. Nous sommes en présence d’une
'question d’équité et de justice distributive en ce domaine aussi vous devez faire
aux autres ce que mus voudriez qu’on
mus fît, soit, en langage encore plus clair,
mus mettre à la place de la grande majorité des lecteurs... si vous votdez, qu’en
retour, on ait tes mêmes égards pour mus,
le cas échéant.
Il nous reste, en réserve, un certain
nombre de listes du genre de ceUes dont
nom venons de parler, et .nous comptons
les publier aussitôt que Ut chose nous sera
ptossible. Mais, a l’avenir, nous supplions
nos Correspondants de tenir compte des
inconvénients que nous venons de signaler,
ce qui va être relativement facile. Su-pposez qu on fasse demain une collecte pour
une œuvre locale de la paroisse de B., ou
même pour l’œuvre en général ; la presque totalité des- membres de chaque quartier de ladite paroisse verse sa petite contribution. Il nous semble que, pour la décharge du Pasteur, il suffirait de résumer
dans l Echo le résultat de la collecte, quartier par quartier, avec le total général au
fond ; et miki, de ce chef, une bonne colonne du journal, parfois davantage, de
gagnée,PPU7’ la masse des lecteurs.
Si la petite réforme que nous projetons
offrait des difficultés et des inconvénients
qui nous échappent, nous pi-ions nos Correspondants de nous- les signaler.
I
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises, nouvellement convaincue
qu’elle ne peut faire face aux besoins des
trois œuvres. Hôpitaux, Refuge Roi Charles-Albert, Orphelinat, avec le produit des
sousci'iptions — malgré les indices réels
et encourageants d’un plus efficace concours des Paroisses, grâce à l’activité intelligente et zélée de nos Pasteurs — a
décidé d avoir recours à une vente de
bienfaisance, qui se tiendra à La Tour,
pendant la semaine du prochain Synode.
La somme qu’il s’agit d’obtenir est telle
que la Commission croit devoir faire appel à toutes les forces vaudoises et amies,
âux Vallées, en Italie et à l’étranger.
Un Comité Centrai Exécutif, pour recevoir les dons, préparer et organiser la
vente, sera nommé dans la réunion expressément convoquée Vendredi 2 Février
prochain, a 2 heures et lj2 de l’après-midi,
à Lft Tour, dans les locaux de l’Ecole
Norrnale.
A cette réunion sont chaleureusement
invitées, outre les Pasteurs et Professeurs
avec leurs dames, toutes les personnes de
La four et des Paroisses Vaudoises, qui
peuvent et qui veulent prêter leur concours dans cette œuvre charitable. Nous
n’envoyons aucune invitation particulière.
Dans les centres où se trouvent de forts
groupes Vaudois, des Sous-Comités pourront se constituer, qui transmettront, en
son temps, les dons et les ouvrages au Comité Central. Les offrandes individuelles
devront être envoyées à La Tour, au prof.
Jean Ribet ; a Turin, à M. le comm. Léopold Boimous - Corso Re Umberto, 42.
Amis Vaudois, nous vous en supplions,
faites-vous un devoir de venir en aide à
ms œuvres de bienfaisance afin qu’elles
puissent surmonter la crise et continuer
à prêter aux pauvres les services pour lesquels elles ont été instituées et qui se démontrent plus urgents que jamais.
La Tour, le 28 Janvier 1923.
Pour la Commission : J. RiiiUT.
M*!»»?»
4'‘ ListM di Sottoscrizioni.
Paroisse de Bobi : Bouchard Paul (Ospedali), L. 10 — M.me Pauline Villa-Gonnet
(Orfanotrofio), 15 —/ Geymonat David,
Boussoulea (Rifugio), 10 — Bertinat Susette, Toulon (Orfanotrofio), 5 — Geymonat Paul feu Paul (Rifugio), 2 — Grand
Daniel feu David, Lautaret (Id.), 5 —
Pontet Etienne, boucher (Orfanotrofio),
10 — Constance Melli (Id.), 5 — Negrin
Etienne, ex-maréchal (Ospedali), 10 —
M.me veuve Long et famiìle (Id.), 10 —
Geymonat Jean Daniel, Courtil (Orfanotrofio), 5 — Grand David, Lautaret (Rifugio), 5 — I.jausarot J. Jacques feu Samuel (Id.), 5 — Baridon David feu Daniel, Arbaud (Orfanotrofio), 3 — Gras
Etienne feu David, Gras (Ospedali), 5 —
Michelin Paul feu Davfd, I^us (Rifugio),
2 — Collecte après projections lumineuses,
Bobi (Rifugio), 21 — Collecte id. id., Caïrus (Orfanotrofio), 7R5 — Enrico Tron,
pasteur (Rifugio), 10 — Sig.na Susetta
Mondon : (Ospedali), 30 - (Orfanotrofio),
10 - (Rifugio), 10 — Sig.ra Geymonat
Anna fu Paolo (Rifugio), 10 — Sig. Davit
Paolo fu Stefano (per le tre opere), 15 —
Sig.na Maria Gönnet (Ospedali), 10.
L. 230,15
Liste precedenti » 4951,55
TOTALE L. 5181,70
CHRONIQUE VAUOOISE.
LA TOUR. La conférence de SainteMarguerite a etc donnée. Dimanche passé,
pai M. le prof. A. Sibille, qui nous a parlé
dé: la poésie de Alexandre Manzoni, en
traitant particulièrement de ses cori et
des- Inni Sacri. La conférence, très claire
et précise, fut vivement goûtée par le
nombreux public.
Décès : Charles Pellegrin d’Etienne,
décéctó à 1 âge de 2 ans, à la suite (i’un
accident, le panvre petit étant tombé
dans le feu. Jean Mondon, originaire de
Bobi, décédé à 1 âge de 44 ans, après de
longites années de maladie.
Nous avons vivement goûté la « cau'^serie » çjue M.me Noélie Malan a donnée
dimanche dernier à la Maison Vaudoise, au
profit des Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles. Ces impressions de myage à travers
l’Autriche, la Hongrie et la Roumanie, rédigées en un français impeccable et abondamment illustrées de jolies projections
lumineuses, ont captivé l’attention de l’auditoire, aussi nombreux que choisi, durant
une heure et demie. La conférencière, présentée au public par le prof. Attilio Jalla,
est ensuite remerciée par les plus chaleureux applaudissements.
— Dimanche soir 28 courant, à 19 h. 1|2,
M. l’avocat J. E. Melile tiendra, à la Maison Vaudoise, une conférence avec projections sur 1 iconographie du Christ, conférence qui ^ été vivement goûtée et admirée à « l’associâtion pro culture populaire
de Còme ». Il s’agit d’une étude soignée et
profonde des plus célèbres « représentations » artistiques du Verbe fait homme,
reproduites par la peinture et la sculpture
à travers les dix-neuf siècles de notre ère,
à l’exclusion des « enfants Jésus » qui seraient trop nombreux.
Nous jugeons inutile de recommander
M. Melile, dont l’éloquence nous est bien
connue, et nous nous préparons à jouir
aux points de vue artistique, intellectuel
et spirituel de la conférence à laquelle le
public de La Tour et des environs est
convié.
— Ecoles secondaires. A l’occasion du
premier centenaire de la mort d’Antonio
Canova (décédé en 1822), toutes -les écoles secondaires d’Italie furent invitées par
le Ministre de l’I. P. à commémorer le célèbre sculpteur. Les élèves de nos deux
établissements furent donc convoqués
lundi dernier à la Maison Vaudoise où le
« preside » du Collège, M. le prof. Jahier,
npus parla de la vie et des œuvres de ce
grand artiste. Ce discours d’un compétent,
riche de pensée et soigné dans la forme,
est suivi ensuite d’une belle série, de projections — illustrées au fur et à mesure
par les explications du conférencier — où
nous voyons défiler les œuvres les plus célèbres d’Antonio Canova. Inutile d’ajouter
que la belle conférence fut vivement
goûtée.
PRAMOL. Mardi 9 courant a eu ’ lieu
l’ensevelissement de Barthélemy Balmas,
de Peumian, âgé de 84 ans. Notre frère
résidait à Costabeila, sur la paroisse de
Saint-Germain, mais il appartenait à notre paroisse. Aussi l’ensevelissement, auquel a participé beaucoup de monde, a-t-il
été présidé par les Pasteurs des deux paroisses. — Nous renouvelons nos condoléances à la veuve, aux enfants et à tous
les parents.
Mercredi 10 courant, nous reprenions
le chemin du cimetière pour y accompagner la dépouille mortelle de Long André
Joseph, des Clots, âgé de 85 ans, beaupère de l’ancien des Clots M. Lévi Jahier.
Après le culte à la maison du défunt, le
nombreux cortège de parents et d'amis
s’est dirigé au champ du repos où le Pasteur a terminé le service funèbre. — Notre sympathie chrétienne est assurée aux
affligés auxquels nous’ répétons : « Heureux les morts qui meui-ent au Seigneur,
^ car ils se reposent de leurs travaux et
leurs œuvres les suivent ». D. P.
%
S
*
'0â
3
SAINT-JEAN. Asüe des Vieülards :
Boulard Jean Barth., L. 5 — Giulio Revel, 10 — Robert Revel, Paris, 300 — M.
Franco, Nice, 50 — Consistoire de La
Tour, 100 — Oscar Codino (viti americane), Pignerol, 30 — Edouard Jalüa, Florence, en souvenir de M. J. D. Cougn, 25
— Prof. Attilio Jalla, La Tour, id., 15 —
M. et M.me Henri Ribet, id., 50 — Les
mêmes (don ordinaire), 150 — M. EyîiaM, Cleveland, 50 — M.me Onorine OdinGay, en souvenir de M'. Cougn, 30 — Famille Peyrot, 20 — M.me Fanny PeyrotZiircher, 50 — M.me Noélie Malan, 75 —
J. B., 10 — M.üe Lisette Luscher, 10 —
N. N., 20 — Società Esercenti (festeggiamenti XX Settembre), 50 — M.me veuve
Madeleine BeUion, en' souvenir' de son
mari, 20 — M. Frédéric Maraujja, en sbuvenir du mariage de sa sœur Juliette, 50
— M. Pietro Fontana-Roux, Milan, 100 —
Miettes de la fête d’adieux à M. et M.me
Bonnet (22 octobre 1922), 43,20 — M. Albert Benech, 10 — M.Me Madeleine Bertin, Norfoili, 10 — Union des mères de
La Tour, 30 — M. Pierre Guigou, Issy-lesMoulinaux, 5 — « Invece di fiori in memoria del padre dell’ing. Gustavo Cougn »,
per mezzo del sig. Enrico Peyrot : Colonneilo Maffiria, dott. TrosareUo, geom. cav.
Antoniotti, cav. ing. Buffinone, ing. Quattrino, cav. uff. Charbonnet Carlo, sig. Tommaso Borsa, rnagg. Usseglio, sig. Enrico
Benetin, sig. Bùttero Mario, sig. Enrico
Tron, comm. aw. Armandis, cav. Achille
Rolando, sig. Felice Ròssignoli, sig. Enrico
Peyrot, ing. Monnet, sig. Burello, sig. Tonelli, sig. Michele Amico, 190 — M.me Lydie Bertin-Revel, 5 — M.Ue Louisette Girardon, Rome, 20 — Mille Clémentine Bonnet, 5 — M. Jules Bonnet, à l’occasion de
son mariage, 10 — M. Barthélemy Bouiard, 5 — M.e Anita Chauvie, 5 — M.
Henri Tron, Turin, 25 — Sig. Enrico Peyrot, invece di fiori in memoria degli amici
Alberto RoUier e Michele Peyrot, 100 —
In memoria di Michele Peyrot, la Vedova
€ le F'iglie, 100 — M. Georges Pons, Spezia, 10 — M. Jean Bonnet, Y^isr Pellice,
à l’occasion de son mariage, 10.
Nous rappelons que les dons seront reçus avec reconnai.ssance par M. le pasteur
B. Gardiol, par M. le docteur D, Turin et
par le trésorier E. Benech.
VILLAR. Dimanche dernier notre Eglise
a eu le plaisir de recevoir la visite de la
Commission du Chant Sacré. Son zélé président, M. le pasteur Eugène Revel, après
avoii- parlé du chant aux élèves de l’école
du dimanche, nous donna au culte principe.! une excellente prédication sur le
même sujet. Le soir enfin, le vice-président, M. F. Monney de Turin, nous fit
goûter une très intéressante et édifiante
conférence sur « le chant en rapport avec
la vie religieuse ». Grâce au temps favorable et la bonne volonté du public, nos deux
chers frères ont pu s’adresser à des assemblées imposantes soit dans le temple
soit dans la, grande école. Notre Chorale
donna, en cette circonstance, des preuves
évidentes que le chant sacré est cultivé
avec amour par un bon nombre de fidèles.
Puissent les autres avoir ent|ndu les pressants appels qui leur furent adressés au
nom de Dieu !
Somme toute, journée bénie. Nous garderons longtemps le doux souvenir que
nous a laissé notre premier Dimanche du
Chant. B. S.
POUR «PÉROUSE».
ia souscription pour Pérouse est ctose,
dans le num^o précédent. U
nous faut cependant y ajouter ces derniers
nous sont encore parvenus ■ vers '
^ de la semaine dernière :
Jean 'Î'ron, Champ-la-Salse, L. 10— César BaraJ, 5 — M. D. Aillaud (2.me
doin le premier était,de L. 5), 5 — Baud
^ Rostan Jean, Ghigo, 2
— Grill Antoine, Ribba, 2. — Total L. 25.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Les nouvelles mesures adoptées par le
Gouvernement à l’égard des loyers ont
donné lieu à toute une série de pourparlers très mouvementée entre les maîtres
de maisons et les locataires. Bien que l’accord ait pu être réalisé dans la plupart
des grandes villes, une certaine agitation
persiste, tellement que M. ¡Mussolini a cru
bon de défendre, entre autres, un congrès
des représentants des locataires qui devait
avoir lieu à Rome. Tout en ne discutant
pas sur l’opportunité de cette ordonnance,
il convient de relever les termes très peu
académiques dans lesquels elle a été rédigée, termes qui révèlent un tempérament impulsif qui ne sied guère à un chef
d’Etat.
La Chambre des députés s’ouvrira probablement le 6 Février ; elle est appelée
à ratifier le Traité de Rapallo et différentes conventions économiques.
— Se conformant aux dispositions ministérielles touchant l’abolition de tous les
corps armés, les « Sempre pronti » nationalistes cessent d’exister comme organisme militaire. Une Commission mixte de
nationalistes et de fascistes a été nommée
pour fixer les modalités d’un accord définitif entre ces deux partis qui ont les
mêmes visées politiques.
— La lutte entre la France et l’Allemagne se poursuit de plus en plus acharnée et crée en Europe une situation très
inquiétante. Suivant les instructions de
leur Gouvernement, les industriels de la
Ruhr ont accentué leur attitude d’opposition absolue aux ordres des franco-belges!’
Ils ne reconnaissent, affirment-ils, que le
Reieh et n’obéissent qu’a lui. Les Français, voulant briser leur résistance, ont arrêté cinq des principaux d’entre eux poulies déférer à un tribunal de guerre. Ils
ont aussi procédé à l’arrestation de plusieurs hauts fonctionnaires,- dirigé vers la
France et la Belgique les trains de charbon destinés à l’Allemagne du nord et défendu l’exportation du charbon de la Sarre
vers la rive droite du Rhin. La Commissi(ÿi interalliée a ordonné à son tour la
saisie des mines fiscales, de l’impôt sur le
charbon, des douanes et des forêts domaniales de la région occupée. Naturellement, la France a dû augmenter son contingent militaire qui s’élèle à 100.000 soldats. Tout cela n’a fait qu’accroître les
difficultés et raffermir la décision de l’Allemagne de continuer jusqu’au bout sa résistance passive. Tandis que le Gouvernement inonde le monde entier de ses protestations réitérées, où il pose en victime
innocente, les employés de l’Etat et les
paï'ticuliers sont tous d’accord pour arrêter les rouages de la Ruhr. Les cheminots
ont proclamé, des grèves partielles de protestation, ainsi que les mineurs, qui ont
décidé d’emblée de ne travailler que
là où les garnisons françaises ont été retirées. Pour finir, la production du charbon a diminué de la moitié ; la France, qui
est loin de recevoir celui qu’elle avait
avant l’occupation, doit suffire à elle seule
à tous les nouveaux frais et rAllemagne
marche tout droit à la catastrophe financière : le mai-k a perdu à l’étranger toute
valeur -- il en faut 100.000 pour acheter
une livre ! — et le franc n’a jamais été
si déprécié.
Justement alarmée ‘de cette situation,
l’Italie a fait des démarches officieuses,
sinon officielles, à Paris et à Berlin, dans
le but d’apaiser les esprits excités, et à
Londres pour engager les Anglais à sortir
de 1 isolement actuel. Mais l’Angleterre est
fermement décidée à n’intervenir que lorsque les F'rançais se seront convaincus
d eux-mêmes de s’être mis dans une mauvaise impasse et n’a nullement l’intention
de tirer les marrons du feu.
— En Orient non plus la situation n’est
pas gaie. Tous les Etats balkaniques sont
en armes et on appréhende une guerre
prochaine. Des bandes armées bulgares
auraient incendié un- village yougo-slave
et emporté des otages, provoquant un ultimatum des Serbes à Sophie.
— A Memel les insurgés sont maîtres de
la ville et ont encerclé la garnison française. Le Gouvernement lithuanien leur
donne son appui et ne lâche pas prise,
voulant mettre les Alliés en présence du
fait accompli. A. S.
IHSTITOTIOMS HOSPITAUÈRES YAÜDOISK
Fleurs en souvenir du regretté
M. Charles Decker:
Sig. Gay cav. Giovanni L. 50,—
Sig. Davit Giov., Torre Pellice » 10,-—
^ L. 60,—
* Liste precedènti » 1.855,-
Totale L. 1.915,—
Terza lista di oblazioni {invece di
fiori) a favore del Convitto prò. Orfani di
guerra di Torre Pellice, pervenute al
sig. Luigi Ferrerò, Torino:
Sig. André Turtach e Signora,
Torino L. 25,—
Liste precedenti » 685,—
Totale L. 710,—
Versate al prof. G. Ribet, per il mede
simo scopo, pure a favore del Convitto di
Torre Pellice :
Sig. Paolo Margiunti L. 50,—
Liste precedenti » 250,—
Totale L. 300,—
BIBLIOGRAPHIE.
Prof. Enrico Bosio, Th. D. : Le Epistole
Cattoliche : Giacomoi Pietro, Giuda e
Giovanni - Traduzkme e commenta. —■
^ Firenze, Claudiana, 1923, 238 p. in 4“.
—Prix : 15 lires.
Grâce aux travaux exégétiques de MM.
Ste'wart, Bosio et Luzzi, la littérature
évangélique italienne possédait déjà des
commentaires sur presque tout le Nouveau Testament. Le volume qui vient de
paraître comble la lacune qui subsistait.
H reste, il est vrai, l’Apocalypse mais
l’interprétation en est si incertaine et se
prête à des déductions si disparates, que
l’on comprend cette abstention. Encore
avonà-nous les études d’Albert Revel sur
les sept églises, les sept sceaux et les
trompettes.
Le nouveau volume fait honneur à l’Imprimerie Claudienne pour le travail d’impression, clair et soigné, en quatre caractères différents.
On retrouve dans ce commentaire les
mêmes qualités par lesquelles le Professeur honoraire de notre Faculté de Théologie s’était déjà fait connaître dans ses
publications précédentes: information sûre
et précise; impartialité scrupuleuse dans
l’examen des objections, clarté dans l’exposition, esprit pratique dans l’application.
Tandis que le texte ordinaire de la traduction de Diodati est maintenu au haut
de la page, M. Bosio offre un texte révisé,
dû à l’examen du texte grec et des variantes, ainsi qu’au souci d’adapter le langage biblique aux lecteurs du vingtième
siècle.
Les introductions historiques concernant les différentes épîtres et leurs auteui’S sont pleines d’intérêt. Elles sont à
la hauteur des études historiques et théologiques, et tiennent compte de tout ce
qui a été écrit, sur ce sujet, par les Pères
de l’Eglise, qui se sonf occupés de la canonicité et de l’authenticité des livres de
ia Bible, tels que le Canon de Muratori,
Clément d’Alexandrie et son disciple Origène, Eusèbe, etc.
Parmi les modernes, M. Bosio se range
avec ceux qui maintiennent l’intégrité du
canon biblique contre la critique à outrance de l’école négative de l’Allemagne
d’avant la guerre. La deuxième épître de
Pierre et celle de Jude ont particulièrement été l’objet d’attaques serrées de critiques qui voyaient dans l’une l’œuvre,
bien intentionnée d’ailleurs, d’un faussaire, et dans l’autre une dérivation maladroite de la précédente. M. Bosio examine à fond la question, recherche les plus
anciennes mentions, citations et allusions
qu’on en trouve dans les auteurs des premier siècles du christianisme. A ces preuves extérieures d’authenticité, il ajoute
les preuves internes : la conformité de la
doctrine, et surtout des exhortations, avec
ce que l’on sait du caractère de l’auteur
et des circonstances,dans lesquelles il a
vécu. La différence de style entre les deux
épîtres de Fierre, que l’on remarquait
déjà au temps d’Eu^be, s’explique par le
fait que cèt apôtre, ignorant le grec, a ett
recours à différents interprètes, tels que
Marc et Sylvain. Si la deuxième épître de
Pierre a probablement été écrite de Rome,
peu avant la fin de sa carrière, M. Bosio
a raison, selon nous, de maintenir Babylone corne le lieu d’où il a lancé la
première.
Bref, nous ne pouvons que remercier
M. Bosio de l’heureux résultat des labeurs
de sa retraite; et souhaiter que de nombreux ^lecteurs y trouvent instruction et
édification. J. J
Abonnements payés.
1923 : Poët/ J, Paul, Cloutes, Faetto — Fei i-lei Benjamin, Poumarat, Id. — Poët PhiliIjei-b, Grangettes, Id. — Ferriei' Pi-ançois feu
Barth., Id., Id. — Pons Juies, Bourg, Perrero
— Martiiiat Henri, Baïs.sa, Maniglia — M.me
Peyi'ot veuve Pans, Id., Id. — Poët Altert,
Grangettes, Faetto — Peyrot J. Henri, Crouzet, Piali — Perriei- François feu Antoine,
Grangettes, Faetto — Pons Pierre Phiiippe,
Baissa, Maniglia’ — Micol Jean, Chabrans —
Pascal Henri, .-jyindic, Id. — Pons Adrien,
Baissa, Maniglia — Pons François, Id., Id.
— Genre Lydie, Grangettes, Faetto — Ribet
Suzanne, Fa'ureng, Ciiabran-s — R'ibet Philippe, Chabrans — Peyrot Philippe, i’iancio.
Maniglia — Clot Jean, Poumeifré, Prati - Pons Théopliile, Bessé — Menusan Alexandre,
Perrei-o — Tron Jean, Faureng, Chabi’ans —
Pascal J. Abraham, Ribet, Id. —, Micol Anne,
Baissa, Maniglia -- Poët Jules, Grangettes,
Faetto — Genre Abraham, Salengo — Pascal
François, Laurent, Maniglia — Pascal Auguste, régent, Id. - - Pons Pierre tcu Philippe, Bessé, Perrero — Pons Eugène, Id., Id.
— Feri'ier Jenny, Id., Id. — Barai Edouard,
Laurent, Maniglia — Peyran E., syndic. Id.
— Micol Louis, pasteur, Perrero — Micol Alexandre, Brou,-la-Comtae, Massello — Guigou
Suzanne, Perrero — Ferrier François, Saiet,
I(j, — Clot Henri, Ibrea, Traverse — Ferrerò
Giov. Enrico di Giov. Pietro, Poumarat, Faetto
— Bounous J. D., Crouzet, Pr-ali Baret J.
Daniel, Paure, Pomaretto — Ritet Louis, RoIxirs, Invei’so Rinasca — Pastre Auguste, Perosa Argentina — Ribet Jeanne, Clot Boulai’ds, Pomaretto — Pons Darius, Inverso Piuasca — GriU Charles, Pons, Pomaretto Bertalot Jean de Pierre, Id., Id. — Coucourde
César, Vivian, Inverso Rinasca — Coïsson
Laurent, régent, ^id. — Pons Pauline, Pons,
Pomaretto — Peyronel Jeanne, Id. — Durand
Jacqueline, Vivian, Inverso Pinasca — Prey
Elise, Perosa Argentina — Jahier Pierre, Payole, Inverso Pinasca — Poet M. veuve Restali, Id. — Lantaret Jeanne, Patlanza — Riliet Eveline, Bouchard.s, Pomaretto (1922) —
Gardiol Suzanne, Clot, Inverso Pinasca —
Balmas Jean, Perosa Argentina — Ribet
Henri, Massels, Pomaretto — Bieynat Louise,
Lausa, Id. — Jahier Rita, Perosa Argentina
— Rodion Daniel, Vivian, Inverso Pinasca —
Giaiero Enrico, Perosa Argentina -- Tiwi
Jules, pasteur, Pomaretto — Collet Jean, Combçville, Invciso Pinasca — Balnie Alexandi-e,
Gilles, Pomaretto — Beux Auguste, New-York
— Rostan C., Id. — Beux Henri feu Paul,
Pramol — Porneron Marthe, Prarostino Porneron Suzanne, S. Bartolomeo — Bracco
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Aagrogna - Pastore: Bugenio Reve).
Bobbio Pellicc - Pastore: Enfico Tron, S.
Loacrna S. Giovanni •Pastore: Emilio Tron.
Monello - Sig. D. Gaydou.
Perrero - Pastore: Luigi Micol.
PIncroIo - Pastore: Luigi M'aranda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron. '
Proli - Pastore Guido Comba.
Promollo - Pastore: Davide Pous. ,
Proroatino • Pastore: Augusto Jabìer.
RIclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto « Pastore: Alberto Fuhrmann.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
S.Gcrmano Cfaisone - Pastore : Enrico Tron, J,
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
Vlllar Pallide - Pastore: Bart. Soulier.
Aoata - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pa•tore: Pieteo Chauvie, ivi.
Bori - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella ' Chiesa: ,Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrelio - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rpstagno, ivi.
Brindisi • Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Gir
convallazìone.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Foruerou.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, za - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa:, Via Maida, 15
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Córato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben,
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore.
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 2 ig.
Forano - .Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesti: Via Assarolti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica : Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Locca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,3o - PastoreG. D. Bufia.
Lugano - Sij. Paolo Calvino - Pastore Evangelico. Castarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - PastoreBenv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovantti iti Conca Pastore: V. Alberto Costahel - 22, Via
Telesio. —^ Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa : Piazza S. Marco •
Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mìngardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Giu.s. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo. 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore;
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, ^5 - Sig Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pa■stori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. AndreaVittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ani. Rostan, Segretario~Cas •
siere, 107, Via Tre Novembre,’Roma {i}.
Facoltà di Teologia; Roma (26) -ViaPietr®
Cossa, 42 : Prof. G. Lutti,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni.: Torre Pellice, Vt%
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata : TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore: Prof
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore.
Past. F. Grill.
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trice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio:Torre Pellice - Direttrice:Sig.na.
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— Direttore: Pagt. V. Sommani.
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Via Berthollet, 36 - Torme. — Direttore
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chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Safle.
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