1
5^pte-courant avec la Poati
fRIX D'ABONNKMBNT PAR AN
îtaiïQ . , . . Fr. 3
Ktriuiger ... » 6
^llemagno, Autriche-HongHe,
Belgique^ Brésil, Danomark,
^gypte, Hollande, Suède,
puisse, etc., en s’abonnant
® la poste . , Fr. 3
On s'abonne ;
Au. bureau d'Administratioo;
MM. les Pasteurs ; et à
"inip. Alpina à Torre Pellice.
*■* abonnement part du 1. Janvier
et se paye d'avance.
ANNÉs XXI. N. 37.
12 Septembre 18it5.
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le tirage, 10 centimes chacnn
Annonce»; ÏO centiaies par ligné' *
pour une seule fois¡ — IA centimes dp 2 à 5 (ois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser poùrla BÉdactlOa'à M.
le ProtiH, Meillc,, i:orre Peilice, et pour l’Admlalstratlon
à M. Jean Jalla, prof.,, Torrà
Pellice.
Tout changement d'adresse est
_ Péyé 0.10 centimes._______
ÉCHO DES VALLEES VAUHOÏSES ,
Paraissant chaque Jeudi ' ,
^'JUS me aeiBi léraoias. ici-1,8. Suivant la vérité avpc la charité. Eph. TV, 15. Que ton régne vienne. Mattli. Yl, 10
Si O m m « I r e :
Les Responsabilités — Synode de 1895 —
Glaniires dans le cliarap de i’Rvangé'
lisàtion — Coi'respondanCB — Chronique Vaudbise — Nouvelles religieuses
— Revue Politique — Avis. .
LES KESPONSABILITÉS
Luc XÍÍ, 48.
1.0 pauvre qui au moyen d'un dur
L'avairréus.sit à peine à procurera
famille une nourriture groHsière
pqa toujours suffisatite, envie le
•'iche. Mais s’il connaissait la res“
Ponsabilité du riche; s’il savait que
*e riche, qu’il s’en doute ou qu’il
he s’en doute pa.s, qu’il le veuille
non, e.st un économe de; Dieu,
'lüe Dieu lui demandera compte de
trésors, qui ou bien restent ferhiésj sources stériles qui auraient
bu fertiliser tant de vies, ou bien
®ecouieiit rapidement en des plaiv
®ù‘s trop sou vent qinavouables, tandis qu’un mince filet à peine
comme par mégarde, dans
Quelque pré ou quelque champ brûlé
P®*' le .soleil de l’adversité; ié
pauvre savait cela il n’envierait pas;
^ riche. •
b’homme que sa position oblige;
à servir toute sa vie des maîtres
souvent injustes et PâcheuJt, qui ne
peut disposer llbreraentaii de ison
temps, tu de son; corps, nii de ses
facultés, qui tout en: étant déclaré
libre par la société,' est en réalité
un esclave, envie celui que sa naissance et sa fortune rendent indépendahf, qui dttîif je ns- feraiLrieta*
et il peut ne rierti ffeire,: qiuil dit:,
« je ferai ceci ou cela » et rien ne
s’oppose à ses projets, qui choisit
la carrière qui ednvient le mieux à;
ses goûts et à ses: aptitude.s et oetle
carrière s’ouvre d'elle-même devante
lui. Et pourtant s’il savait G®qju’un
temps perdit du mal!' employé,!! ce
que des occupations futiles,’ ce* que
des ordres injustes et durs, ce; que
toute violence exercée j surt. celui i
qui ne peut: résister, ce qu’une; li- • '
berté dont on abuse pour se complaire à soi-tEûême et tyranniser son;
prochaiiiv constituent de i terribles
. responsàbilitésj l'hémpe losclàve ceS- * '
serait d'énvier rhohime libre. /'''f : .
D’homme à l’esprit èorùé que'son
défaut! d;' intelligence !i empêche de
sortiif de l’obscurité<et de làipauvreté, |
¡s’il appartient kii .peuple, et 'obli^m, : >
s’il lait partie des classes supérieures,
à ©couper une place â l’écart, dans ■■
il’ombre, de: crainte que son ignoirance- ou ja ,pauvreté de ses ,idées..'!
2
- 298
ne l’exposent à la moquerie ou au
mépris, envie (oh! comme il l’envie)
celui auquel Dieu a donné une
prompte et forte intelligence, qui
écoute, qui lit et il a saisi, qui
creuse un peu le sol le plus aride,
et cela sans qu’il lui en coûte la'
moindre fatigue, et il en jaillit des
flots de vérité; qui met la main
aux entreprises les plus hasardées
et il en coule des torrents d’or, qui
règne en prince sur ses frères, les
charmant, les persuadant, les dominant tout entiers tellement qu’ils le
suivent partout où il va et font
tout ce qu’il leur conseille. Mais oh !
quelle responsabilité est celle de
ces hommes riches en esprit ! Qu’en
sera-t-il d’eux si par paresse ils
laissent inactives ces puissances qui
leur ont été confiées pour les faire
produire; ou bien s’ils jouent avec
la vertu qu’ils possèdent l’employant
à des œuvres futiles et vaines, vrais
châteaux de cartes aux brillantes
couleurs, aux images grotesques,
destinés à disparaître au' moindre
souffle du vent, ou bien s'ils se servent de leur talent pour s'enrichir,
pour s’élever, coûte que coûte, oui,
dussent-ils même se faire les plus
puissants apôtres du vice en lui
donnant, par leur talent séducteur,
diabolique, toutes les apparences
enchanteresses du bien.
11 n'y a aucun doute là de.ssus:
ceux qui ont reçu deux talents et
les font valoir sont infiniment plus
•' nombreux que ceux qui, en ayant
reçu cinq, travaillent en proportion
de ce qu’ils ont reçu. Presque toujours surabondance de dons correspond à paresse, orgueil et dissipation. C’est pourquoi, mon frère, toi
qui n’a reçu que deux talents, remarque combien ils sont précieux,
remercie Dieu de te les avoir confiés, travaille ferme et ne crains
rien! Dieu est Juste, Dieu est bon;
il rétribuera abondamment ton travail et il ne te demandera que selon
la mesure de ce qu’il t’aura donné.
Et toi qui as beaucoup plus reçu.
remercie Dieu de t’avoir ainsi, dans
sa grâce, élevé au dessus de tes
frères; mais tremble, humilie-toi;
car vois: ce que tu as fait produire
jusqu’ici à tes dons c’est quelque
chose de si petit, de si misérable I
Oh! si tu avais été plus loyal, plus
fidèle, la maison, ou plutôt la maison de ton Maître ne serait-elle pas
remplie de richesses, taudis que,
reconnais le, elle est à peu-prés vide; |
que dis-je, vide ! ce n’est pas même
une maison balayée, il s’y trouve
de la poussière et des impuretés.
C’est pourquoi lève-toi, ôte le mal
qui est au dedans de toi et travaille
dans l’hurailité, avec prière, profite,
oh t profite du peu de temps qui le
reste de crainte que lu ne sois
confus au jour où le Maître viendra
pour régler les comptes avec ses
Serviteurs!
Le Synode de 1895
Pour les quelques futurs investi-'
fateurs des vieilles collections du
’émoin, un récit du Synode fait
en suivant un ordre chronologique
absolu, c’est à dire, en rapportant
les discussions et les décisions de
rassemblée jour par jour, heure par
heure, aurait l’avantage d’être exact
et complet: mais celte méthode ofire
un inconvénient pour le lecteur
actuel qui veut savoir tout de suite
ce que l’on a décidé de plus important et c’est ce lecteur que nous
devons contenter avant tout. Nous
donnerons donc dans ce numéro les
délibérations qui nous ont paru le
plus dignes de marque réservant
pour la semaine prochaine celles
que nous classons en sous - ordre,
mais que nos lecteurs doivent éga-^’^
lement connaitre.
De tous les actes de la Commission d’Evangélisation celui sur lequel *'■'
on attendait avec le plus d’impatience le jugement de la Commission
3
- 2Ö9 —
d’examen était « l’admission au nombre des églises de notre mission
des congrégations libres de Milan,
de Bari et de Mottola ». La Commission d’examen (qui soit dit en passant
nous donna sur tous les points de
la gestion du Comité d’Ev. un rapport remarquable par la clarté et
l’élévation des idées) eut tout lé
loisir d’examiner a fond cette quesHoî), se servant pour cela des lettres
et des circulaires du Président et
en tenant compte aussi des publications du bord opposé, malgré leur
ton haineux et les outrages qu’elles
contiennent à l’adresse des évangélistes néo-vaudois Borgia, Mariani,
Zuliani et de notre Administration.
Il prononça un jugement que l’on
sentait fondé sur des bases solides,
jugement qu’il maintint jusqu'au
bout et que le Comité d’Ev. accepta.
Ajoutons que les explications données
par le Président contribuèrent pour
beaucoup à éclaircir certains doutes
et à dissiper certaines appréhensions
qui s’étaient accumulées dans l’esprit
de beaucoup parmi les membres
de l’Assemblée.
Voici l’ordre du jour de la Commission d’examen:
« 11 Sinodo accoglie con sentimenti
di cordiale amor fraterno le chiese
evangeliche italiane di Milano, di
Bari e di Mottola che hanno domandato di unirsi alla chiesa Valde.se —
e mentre esprime il suo rincrescimento che qualche mezzo atto ad
evitare Tavvenuta esplosione di violenti recriminazioni non sia stato
adoprato, ed in ispecie che la questione del locale della Ch. Ev. It. di
Milano non aia stata, sin dal principio, studiata a forido e risoluta
amichevolmente dalle parti interessate 0 per via d'arbitrato, — riconosce che, nelle circostanze in cui
Vennero inoltrate le domande delle
chiese anzi dette, il Comitato di Ev.
aveva il dovere di accoglierle, come
fece“ favorevolmente.
Qu’il nous soit'permis maintenant
tle communiquer à nos lecteurs quel
qiies uns des considerahdi qui ont
engagé la Commission d’examen â
conseiller aü Synode l’admissiou de
ces églises :
« t’aito qüeste riSerVe (celles cotltetmes en tête de l’ordre du joür
ci-dessus) sul modo di procedere,
la nostra Commissione è convinta
che se il tiostro Gomitato avesse
respinte le domande di Milano, Bali
e Mottola, avrebbe mancato al sUo
dovere. Quando quelle domande fossero state provocate unicamente da
attriti di natura personale sarebbe
stato generoso l’aspettare che il risentimento fosse sbollito; ina qui
si trattava di operai provetti e di
chiese in cui era venuto meno la
fiducia neH’avvenire della denominazione a cui si riannodavano, e '
che in essa non vedevano se non
Io sfacelo a breve scadenza. Si
trattava di operai e di chiese che
aderivano alle nostre dottrine e alla
nostra costituzione democratica e
che avevano lottato per l’italianità
dell’opera evangelica nei nostro
paese.
Ora è bensì vero che nel Ì886
noi abbiamo ricusato di assumere
lo splendido nome di Chiesa Evangelica d’Italia, perché parve troppo
grande per la nostra attuale piccolezza; ma non è men vero che
abbiamo sempre inteso il carattere
nazionale della nostra chiesa e che,
d’altronde, non è in poter di alcuno
di cancellare dalla storia sette secoli
di propaganda, di lotta e di martirii
sostenuti dalla Chiesa Valdese nella
patria italiana. Respingere la domanda di tre chiese evangeliche
italiane, spihgendole, per tal modo,
a chiedere asilo ai melodisti episcopali, sarebbe stato un disprezzare
le affinità create dal comune presbiterianismo e, quel che più monta,
di rinnegare, in certa guisa, la missione ad un tempo evangelica e
nazionale che Dio ha manifestamente
voluto affidai'e alla Chiesa Valdese.
Altri, più liberi di noi nel scegliere il loro campo di‘lavoro, pos-
4
300 —
sono, in date circastanze, considerare
finita la loro, missione in questa
penisola e parlare, senza offesa per
la loro coscienza, di graduale liquidazione; la Chiesa Valdese, di fronte
ai bisogni -religiosi dellitalia, avrà
sempre sospesa sul capo la terribile
parola: « Guai a me se non evan. gelizzo ! » I/avvenire può serbare a
.,noÌ ed ai nostri.¡ discendenti delle
grandi difficoltà, il cielo può ritornare
oscuro e minaccioso, possiamo restar
, soli,j nella lotta come fummo per
molti secoli,lima finché rimarrà, in
Italia od anche sulla terra straniera
iun nucleo dii credenti che siano i
(figli spirituali degli eroi del 1689,
essi non potranno, ffisfarsi della missione italiana loro affidata.
♦ Ora, respingere delle chiese evangeliche italiane, che , accettano la
¡nostra costituzione fi le nostre dottrine e ct^e domandano liberamente
di,, unirsi a noi perchè hanno riconosciuto che (f)io vuol servirsi della
.Gffiesa Valdese, por é.vangelizzare
J’italia,i sarebbe stato un agire contro
allá coscienza che noi stessi alvhiamo
della nostra miss,ione; un abbando,ugge, il posto djonore qve,, Djo ci„ ha
coilocali per.ri;trarci yergognosamenjle alla retroguardia. Sare,libe stato
uri, agire dei pari contro, la convinzioné sì largamente sparsa e divisa
dalXpmitato, ohe cipè il numero
delle denominazioni alfopera in Italia, é eccessivo e nuoce alla, causa
del Vangelo. Dopo sfumala runione
del 1886, elle il Gavazzi salutava
con si nobile entusiasmo, può egli
riguardarsi come colpa, fa ver veduto
negli eventi di Febbraio ,e Marzo
uu^ inlerveiilo ¡provvidenziale che
avrebbe ¡poluto, per altra via, mon
cercata,, avvicinarci alio' ste.sso fino?
NoijHon lo crediamo. ;.
Lpjpbilé de laffibérà'tion de Rome
np pouvait pas ne pas préoccuper
l'assemblée et ,personne, ne pensait
cjue l’élise Vaüdôise .dCit,,so, tenir
à l’écart et, s’abstenir de toute manifestalipn apte à témoigner de la
joie que lui^: fait .^éprouver l’anni
versaire de ce grand et heureux
événement. Plusieurs ordres du .jour
furent présentés: les uns plus guerriers, d’aulres plus me.surés. On
s’arrêta enfin à celui que nous transcrivons ici: ,i
« Il Sinodo Valdese si associa al
tripudio della patria, in questo 25°
anniversario del 20 Setiembre 1870,
giorno in cui essa vide assiqurate
per sempre la sua unità e le sue
libertà fra cui, prima, la liberfà di
coscienza e di .culto. . ■
Il Sinodo Valdese incarica la sua
Presidenza d’accordo colle sue Amministrazioni, (li render noli questi
se.niim.enti coi mezzi che stimeranno
.degni della chiesa che rappresentano
e del popolo cui dovranno offrirli ».
Quelques moLs, en terminali!, sur
les. élections des Administratmns:.
A la Table, point (le eh an genie n,t
À la Commmion d'Ev.,ìàÌA. Paul
Long, Comba et L. Coppola ont
pris la place de MM. G. A. Tron,
îosué Tron, et Alinari qui avaient
manifestéile désir.de,.seifelicer,.
A la üommisftion,de.bienfaisance,
les mêmes sauf M. Weiizecker qui
est enlré,à la place de M. Rivoir.
(A iSuivre.)
GLANURFS
'‘;'tìai!Sde- ctai) (iMlvaiisélisatiiiii
-J-«-««.-—
A Conzze quelque.s jeunes filles
évang.éUques ayant demaudé du lia'
vail à une -iilalure furent mi.ses
dans cette .alternative: ou i.quiUer
ile temple ou point de, travail. Da
réponse ne; se fit pas attendre:
N(ptus vous abaiulonnerons plutôt vous
que .le temple. ,, >
A Champ-de Praz, M. Rivoire.,^
partagé le travail de,l’école du.soi'’
avec un monsieur du; pays, .SO; i“é'
servant la liberté pleine et entière
de parier de religion, De prêtre
tout son possible pour .chasser d®
cotte école le .proïesiani;,; mais -fiftus
y arriver et des' 36 élèves il rié
5
301
réussit qua en éloigner un spul.
A Turin, une demoiselle de botine
ramille, maîtresse dans un faubourg
de In ville, entendit, la vérité et la
reçut incontinent dans son cœur.
Il y a deux ans quelle résiste aux
attaques de son curé, .soutenant ferniement ses convictions bien qu’il
n’y ail aucun autre évangélique dans
le pays. Oeux missionnaires [»apistes
.s’y rendirent dans le but exprès de
la convaincre, mais elle les renvoya
confus. Sa mère tpai est veuve, qui
n’a que celte enfant qu’elle aime
passionnément, a eu recours à tous
les moyens, à tous les stratagèmes,
à toutes les pre.ssions pour la détourner de sa résolulion Elleirne.
lui a pas caché que son cœur se
briserait si elle la. voyait changer
de. religion. TOÜÍ fut inulile. Elle
l'épond'it qu’elle aurait été nne hypocrite, si elle avait permis à n’importe quelle considération terrestre,
de se placer en travers du devoir
qu’elle avait de confesser Christ son
unique Sauveur; Elle vint à 'rurin
pour être reçue dans notro: église,
à la Peiilecéle.
A Nice (branche franpai.se) l’école
du dimanche va de bien en mieux.
Ea sedioli inféi'ieure. compte 67
élèves, la iSnpérieure' 116. Il y a
des .jeunes filles qui la fréquentent
jusqu’à l’âge de 18 ans; Un bon
nombre sont catholiques ou au moins
baptisés calholiqnes.
A S. Remo, une mère qu'un
monsieur influent blâmaitjparcequ'elle
envoyait un de .ses fils à nos ècole.s,
lui dit: « Je suis çalliolique et je
mourrai calbolique, mais . je suis
beurease que mes enfants aj)prennent à connaître Dieu un peu plus
que je ne le connais et à le mieux
aimer que je ne l'aime, et puisque
les prêtres ne ipensent pas à inculquer cette connaissance, cet amour, j’enverrai toujoiu's mes., fils
chez les. proieslanls.
'A Florence (Via Manzoni),rM.
Geymonat, le Dimanche mis,.à part
pour prêcher sur la sanctification '
de ce jour, raconta que le sermon
de l’aimée précédente avait produit
au moins un fruit puisqu’un vieil
ouvrier s’élait décidé à faire tout
son travail te samedi et le lundi
et à se reposer complètement le
Dimanche. Descendu de chaire, le
pasteur voit un jeune garçon qui
dit quelque chose à l’oreille de .sa
mère, et un .sourire qui écl.iire la
figure de celle-ci. Que dis-tu à ta
mère? demande-l-il. 11 me dit, répond en son lieu la mèrè, que
désormais.il fera ses leçons le samedi soir et le lundi matin.
De VoUerra M. Luzzi a reçu une
pétition signée de 27 personnes qui
désirent qu’une œuvre évangélique
soit établie d’une manière régulière
dans cette ville.
A Pise les écoles sont toujours
pro.spéres. 130 dés 140 éièvés sont
til.s de catholiques, d’athées, de libr^es
penseurs, d’indilTérents, de HOciâlî.stes
et même d’atiafcbisles. La dii'ection
(le la Maison Royale a doîjné à ces
éçqles 20 quiùtaux de bois de cbauffâge.'éîtcelIéhtV
A Livourne . un homniC.i qui . a
li’Quyé auprès de nous la paix dont
ib avait soif,, est persécuté par sa
femme qui lui dit un jour; Je préférerais te voir sortir d’une maison
,de rnaiivalsé yié que de.cettp hiaisoii
d'enfer.
> . 'î: • . , ■
Rio Marina. Malgré les niala<iies
qui nous obligèrent à tenir i nos
écoles iernaées à plusieurs repii.ses,
les résultats des.: examens; furent
excellents,; M, NolarliaidQlp fut. honoré d’une visite du Ihéfet (|B(, Eivourne, du Sous.-lh'éfet de ,, Po.i;loferraio et d’autres personnages importants qui exprimèteht, le désir
de V isi le r,, I es lécol es, et q ui ,e ur.ent
pour eHe.s.de,s paroles d’éloge et d’encouragement. Disons la même chose
de,l’Inspecteur scolaire.
(Rapport tiU Comité iTEv. pour 1895).
.... ' ’ f.',., i:. ,(Jl Snim),
6
- soâ _
CORRESPONDANCE
La conÎérence péfJagogique se tint
celte année à St. Jean. Plusieurs
Pasteurs entre autres MM. J. P. Pons
Mod. et n. Meille directeur du Collège y intervinrent avec un certain
nombre d’amis de l’instruction et
plusieurs instituteurs et institutrices.
Nous ne pouvons cacher notre regret de n’y avoir vu aucun professeur (1). Nul doute que quelques
uns en aient été empêchés par des
circonstances indépendantes de leur
bon vouloir mais pour les autres
ça ne peut avoir été qu’un oubli
et nous ne pouvons pas croire, comme
certain malicieux, que c’est parce
que les modestes bancs étaient trop
lias pour qui est habitué à la chaire
doctoi'ale. Il s’agit du progrès de
notre population, de la prospérité
et de l’avenir du collège; aussi il
nous semblerait bien à sa place
que ceux qui seront appelés à être
les continuateurs dans l’enseignement fissent] part de leurs lumières
à ceux qui en doivent poser la base,
afin que cela soit fait aussi convenablement que possible. Quelques
années passées VAwisalpre se faisant
le porte-voix de quelqu’un un peu
pessimiste disait: le français s’en va
et l’italien ne vient point; seul il
ne vient pas certainement, mais
pourquoi ne pas réunir l’expérience
de tous pour étudier les meilleurs
moyens d’obvier à pareil inconvénient? Les instituteurs chargés d’instruire cherchent avant tout à être
bien instruits eux»mêmes, aussi nous
espérons que pour l’avenir MM. les
professeurs seront avec nous pour
l’étude des dilïérentes branches de
notre enseignement, ce qui fera faire
un grand pas à l’instruction parmi
nous.
D. RICCA.
(l) Nous savons que plusieurs professeurs n’auraient pu venir, l’eusseiit-ils
voulu, mais l'absence de tous nous a certainement étonné. Eéâ.
CHRONIQUE VAÜDOISE
4^ ig
4=
PariicipaiioYi de notre église auct!
fêles de Rome. Des représentants
du bureau du Synode et des différentes administrations se sontréunis,
Lundi matin, à la Maison Vaudoise
et ont décidé :
V que la Table et la Commission adresseraient chacune de son
côté une circulaire aux pasteurs et
évangélistes pour les inviter à tenir, ;
le 20 Sept, un service d'actions de
grâce.
2“ que le bureau du Synode
serait représenté à ces fêtes par
MM. Weitzecker et Giampiccoli, la
Table par M. H, Meille, la Cornmis.sion d’Ev. par MM. E. Comba
et Jean Pons (M. Longo suppléant)
et la Commission des hôpitaux par
MM. Maergiore et Gardiol.
3“ que la Commission d’Ev. serait chargée de faire préparer
a] une couronne en feuilles
de métal doré et portant l’inscription ; I Taldési.
b) un oriflamme en velours
de soie bleue, avec revers en satin
blanc. L’inscription sera la suivante:
En haut: A Borna Capitale d’Italia,
ï Yaldesi. Au centre .• le chandelier
aux sept étoiles. En bas: Libertà*
— Giustizia« — Pace. — 18701895.
TORRE PELLICE — Nupiialia.
Aujourd'hui a lieu le mariage de
M. Jean Coïsson prof, au Collège
avec M.lle I.jina Fraclie.
Que les époux veuillent bien recevoir nos félicitations et nos meilleurs vœux de bonheur!
S. JEAN. — M. et M.me A. Peyrot
remercient vivement toutes les personnes qui, par leurs dons et leurs
achats à la vente du 30 Août dernier, les ont aidés dans l'œuvre qu’ils
avaient entreprise. Le résultat de
la vente a dépassé notablement leur
attente* n
7
- 303
N
Nouvelles Religieuses
Consécration au S. Ministère d’un
ex-prêtre. Il s’agit de M. Meillon
ancien aumônier au petit Lycée de
Marseille et en dernier Heu étudiant
de la faculté de MonlauHau. Cette
solennité a eu lieu le 6 Août, dans le
grand temple de la rue Grignan à
Marseille et a été présidée par le
pasteur Houter. M. Meillon, après
avoir répondu aux questions du formulaire, a fait part avec émotion
des motifs de sa rupture avec l’Eglise romaine. Saluer son adversaire avant de l’attaquer, dénoncer
avec tact l'insuffisance et les erreurs
de la doctrine catl)0iique, donner
les raisons qui ont décidé de son
entrée dans le protestantisme et dans
le ministère; telles ont été les idées
successives que le candidat a tenu
à présenter à ceux qui avaient été
les témoins de sa vie.
Brésil. — Dans la province de
‘ Rio Grande du Sud, la première
église protestante a été organisée à
I Natal, le chef-lieu, au mois de mars
f dernier. Ses membres sont encore
' peu nombreux: ils comprennent 40
communiants et 20 enfants baptisés;
: ils n'en ont pas moins entrepris de
' se bâtir un lieu de culte, pour le' quel l’un d’eux a fourni le tei rain.
Un des missionnaires écrit que la
province tout entière est ouverte à
l’Évangile; qu'à Natal le gouverneur
: accorde aux protestants l’usage d’une
: des écoles publiques, où se rassernHlent de 200 à 300 auditeurs. Les
perspectives sont des plus encoura-^
géantes.
Amérique. — Le Christlicher
^olksfreund rapporte qu’un jeune
étudiant du nom de Diaz, originaire
nie de Cuba, avait dû fuir sa
patrie sous l’accusation de sédition
était venu s'établir, bien à contrecoeur, dans la grande ville de New
York. Là il entra dans la communauté baptiste, mais put rentrer
plus tard à Cuba où il se consacra
à l’évangélisation de ses compatriotes. Il subit courageusement la
persécution et les injures pour la
défense de .sa foi. Actuellement,
grâce à son zèle et à son intelligente activité, il existe à Cuba 27
stations évangéliques avec 23 pasteurs et 26 écoles du dimanche.
L’église qu’il des.sert lui-même à
la Havane, un ancien théâtre, e.st
remplie chaque dimanche d’auditeurs désireux d’entendre la bonne
nouvelle.
Chili. — Les sociétés .suisses en
faveur des protestants disséminés
ont recueilli, depuis six ans, la belle
somme de 63,281 francs pour l’évangélisation des colons suisses au
delà des Andes.
LE SOIR DE SEDAN
—O—
Qhand la huit fut venue, un
silence étrange succéda au bruit de
tonnerre et au tumulte de la journée.
La fumée de celte longue cannonade
planait encore très bas sur les hauteurs de Floing et d’Illy et autour
des sombres fortifications ide Sedan.
L’horizon tout entier s'enflammait
de la réverbération des incendies.
Tout le long de la vallée de la Meusè
s’étendaient les bivouacs de l’armée
allemande. Deux cent mille soldats
teutons formaient un cercle immense
autour de leurs ennemis battus et
dispersés. Sur les hauteurs et dans
la vallée, on .voyait monter dans la
nuit les flammes des villages incendiés qui se reflétaient dans les eaux
tranquilles de la Meuse. Que faisaient
lés allemands pendant cette nuit qui
suivait I la consommation de leur
triomphe? Cé|ébraient-ils leur victoire par des festins et des orgies?
Non. Il s’élevait de .chaque camp
un chœur immense, mais ce n’était
pas le chant de la débauche. Ce
8
304
chant qui remplisisait [’air de la nuil,
c’était l’hymne de Imlhei', le glorieux
Eî7ï fesle btD'ff isl tinser Goll. Ecouter
ce faraud oi'cliestre martial, chantant
cet hymne majestueux sur le champ
de bataille, c’était comprendre dans
une cei'laine mesure sous quelle
inspiration la victoire avait été remportée.
Revue PolUiqiie
ITALIE. — Le nombre des communes qui ont refusé de participer
aux fêtes du ‘20 Septembre est minime comparé au nombre de celles
qui le célèbrei’Ont avec enthousiasme. — Entre autres congrès, à
Rome, il y aura celui des maîtres
d’école, qui s’ouvi'ira à l’Eldorado
Samedi, ‘21 cour. On compte sur
la présence de 4000 instituteurs.
Le Général Cadortia4iiii commandait les troupes italiennes qui entrèrent à Rome en 70 ne pour ra aller à Romo à cause de son âge et de
ses, infirmités. r i.
Le comte de Tim'u est parti pour
Steltin. Il assistera aves les empereurs d’Autriche eU d’Allemagne
aux gr andes manoeuvres allemandes.
ALI..EMAGNE. ^hiLe chancelier
de l’empire, prince de Hohenlohe,
est en visite à S. Létersbourg.
FRANGE. — Le président Faure
assiste aux grandes manœuvres df»r
Vosges. 11 comble d'égards l’envoyé
r usse Dragomiroff' auquel, du reste,
la foule fait des ovations paidout
ofi ili.se piésente;
\
Gli'esami di riparazione avranno
luogo, Di V., dall’8 al 15 Oltobr;e.
IVesume di ammiseione alla 'Lma
classe gitmasiaie si farà il 40 0lt.
L’ésame dif ammissione consta
(.Ielle seguenti prove; o) Un com
ponimento italiano; b) una prova
scritta ed una prova orale di aritmetica (quattro operazioni e sistema
metrico); c) una prova orale di
lettura e di noziotri di grammatica
italiana. — (Regolamento: ért. 63).
Gli esami scritto ed orale di francese sono facoltativi.
Le domande per l’ammissione devono essere inoltrale al direttore
entro il 30 Settembre; devono essere
fatte su carta bollata di L. 0,60, ed'
essere accompagnate dall’alto di nascita parimente su carta bollata e
debitamente legalizzato e dairatto di
vaccinazione .su carta libera. La lassa
di esame è da L. 40; quella d'immatricolazione di L. 40 e quella annuale di L. 30.
Gli alunni che hanno fallila qualche prova nell’esame di ammissione
in Luglio, dovranno presentarsi il
40 Ottobre, hi detto giorno avrà
pur luogo Tesarne nella scuola superiore femminile.
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