1
f^gte-conraiit avec la Poste.
¡’■‘¡x d’ahonnement par an :
.... Vt. H
Ktcftiif-ar ... „ c
d’un ex. à 1,^ in6nie
, adi'esse, cliauiin Fr. 5
Allemagne, Auiriclie-IIoiigria.
S®‘Kique, Ri-6sil,Danem.aik,
Egypte, Ilollande, Suède,
®uisse, par ahon nement
fjistal s,.,1q„ y Arninl i!p
. . . Fr. 3
All 1, s’abonne
n. bureau irAdniini.sf.rat.ion ;
mm, les Pasteurs; et à
¿¿‘bp^B^sson à Turrc Pelliee
22 Novembre 1900
_Année XXXV. X. 47
se paye d'iwaiic.ii.
Anmnces: ÜO eeTîliînes jiar enpact
de lif>ne poiu- l fojw — T5 ceiitimes de 2 à n fois et tO ceutimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Réduction à. M.
N. Tourn, urof,, Torre et
pour VAdiiiiuist.ratioTi à. M. Jean
Jalla, pi'of., Torre J'cîUce.
Tout changement iradreese coûte
15 centimes, sauf ceux du coramencement de t’aniiiQ,
'^OUe
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Me serez tèiiioiiia. Aut. 1,3, .Suivant la vérité aveo la c.haritè. Rph, IV. 15. Que ton règne vienne. Matt. A’1,10.
Sommaire :
(lne,5tion du Cliri.3ti.anisme social ~ Oofiférenoe du V,al St. Martin — Asile pour
ks épileptiques — Correspondance —
Chronique — Ouvrages reçus — Kevue
Politique — Annonces.
LA QUESTION
hU CHRISTIANISME SOCIAL
; fin )
^ Ces ré.serves mie fois faites, l’orane marchande pas son admiraaux vaillants et pieux apôtres
«Nous ne pouvons ne pas être
®mplis d’une sainte jalousie en con®^plant le sérieux de leurs efforts,
la soif dé sacrifice et de dévouesnt qui les anime. C’est qu’il fauJait étudier de près l’œuvre des
et des Shddon en Amérique,
Pearce et des Prka IPugnes en
g^§^^®tcrre, des Nauniatm et des Gohre
Q Allemagne, des Monod et des
^^^nelle, en France, (et il aurait pu
-jj, ’^'ig'er la liste), cpii ne sont pas
1 ^^°vd souvent qfiiant à leurs idées
onomiques et sociales, mais qui
animés par un amour propour « ce peuple qui périt »
et par un besoin irrésistible de servir
leur Maître. On est enthousiasmé
quand on peut voir un peu de près
leur .sainte activité, leur optimisme
de bon aloi sain et puissant, leur
foi dans le triomphe du Christ-Roi
et Sauveur du monde- entier. Ce
sont de véritables chrétiens. Ils ne
pensent pas qu’on puisse être chrétien le Dimanche et indifférent le
reste, de la semaine, chrétien dans
l’église, et égoïste dans les affaires,
chrétien quant aux belles paroles,
et aux belles phrases, et païen quant
à la bourse et à la convoitise de
l’ai-gent, “ Vous ne pouvez servir
Dieu et Mammon „ Cette parole de
Jésus de\nent pour eux’de plus en
plus leur mot d’ordre et de ralliement»,
Ce qu’il admire ensuite chez eux
c’est leur manière pratique de combattre le mal :
«Dans nos sermons, dans nos
cimférences, nous parlon.s toujours
du ]>éché en général ; eux parient
des péchés et luttent corps à corps,
pour ainsi dire, contre les différents
vices dans lesquels s’incarne le péché.
11 ne faut pas, disent-ils avec iinc'
phrase pittoresque, il ne faut pas
que les pasteurs sc contentent de
faire de temps en, temps des’grimaces
au diable du haut de la chaire, et
bd
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K
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d
1
s
2
370 —
que les fidèles sc contentent de le
mettre à la porte une fois et une
heure par semaine. Non, cela ne
suffit pas, il faut attaquer l’ennemi
dans ses redoutes mêmes, et voilà
pourquoi, plutôt que de parler du
mal d’une manière vague et indéfinie, ils en veulent à l’alcoolisme,
à la débauche, à la pornographie,
à l’avarice; et ils luttent contre des
ennemis bien déterminés ; ils les étudient, ils en cherchent le point faible,
et ils dirigent leurs coups non pas
contre un mot, qui dit tout et ne
dit rien: «le péché», mais contre
des passions concrètes, si je puis
ainsi m’exprimer, qui ne cèdent que
devant des coups bien visés.»
Ce qu’il admire encore chez eux,
c’est leur manière de retirer les filets
après les avoir jetés au large, et
d’encourager et de soutenir les âmes
disposées à la repentance.
“ Ce qu’ils pratiquent largement,
c’est le principe de l’engagement
personnel et écrit. Il n’y a pas de
plus puissant auxiliaire, humainement
parlant, pour une volonté affaiblie
que cette promesse solennelle écrite,
faite à Dieu ou à sa propre conscience
quand on ne croit pas encore en Dieu,
de s’abstenir pendant un temps plus
ou moins long de ce qui est mal,
ou de ce qui peut être une occasion
de chute. C’est ainsi qu’ils honorent
les sociétés d’abstinence totale (croix
bleue); d’abstinence partielle (étoile
bleue); de pureté pour les jeunes
gens (étoile blanche). Ceux qui signent ces engagements se sentent
soutenus par ceux qui ont signé avec
eux; ils n’ont pas le pénible sentiment
de l’isolement moral ; ils s’encouragent les uns les autres, et deviennent
eux-mêmes des soldats agressifs au
service de la cause qu’ils ont embrassée. »
Enfin, ce que l’orateur admire dans
les représentants du christianisme
social, c’est la largeur d’esprit qui
préside à leur œuvre.
«Leurs locaux d’évangélisation ne
sont plus de simples chapelles où
l’on va de temps en temps entendre
un discours religieux. Même les salies
de la mission Mac-All à Paris commencent à subir une transformation
à cet égard.
Il vient de se fonder récemmeti
en France, à l’instar de ce qm
fait en Amérique et en Angleterre,
des œuvres spéciales auxquelles on
donne le nom de « soUdarilés »• -*■,
s’agit de bâtiments qui tendent^®
devenir de véritables maisons du
peuple, foyers agréables et sympatD
ques de vie morale et spirituelleIl y a dans ces bâtiments dc.s locau^
^ -.étés
pour les séances des diverses socu
de relèvement dont nous avons parle
il y a des restaurants de tempérance
où l’artisan peut se nourrir à bon
compte sans obligation de s’empp'"
sonner d’alcool, il y a une biblu^'
thèque populaire, un bureau de ren;
seignements gratuits, etc., etc., ma^
y a surtout la salle plus spécialement
consacrée à la prédication de IL'
vangile. — « Car, dit l’un d’entre eux,
{W. Monod), nous avons la conviction que toute notre œuvre de moralisation sociale croulera, si nous
ne donnons pas satisfaction aux besoins religieux des âmes. Et vot
pourquoi nous avons la franchise c
la sagesse de présenter l’Evangd
authentique à la foule ignorante c
superstitieuse; l’Evangile arme toute
ses gloires, tous ses firmaments.
I.’orateur conclut en se demandan
pprendre d
SI nous n avons rien a ar
ces pionniers du christianisme soci'
al
La réponse chaque lecteur de c ^
lignes peut la faire pour son compt® ’
Tel est, cher rédacteur, le résumÇ>
plus que cela ; le contenu reprd'
dilit
-elletite
presque irAégralement de l’exceldissertation donnée par MonS- ^
pasteur Giampiccoli au
Nous sommes certains qu’elle m
époque dans Phistoire de nos cpd^
férences du Val Pérouse, et fid
-------- .
aurait été mille dommage de la pd^"’^g
sous silence dans les colonnes .
notre journal vaudois.
3
— 371
Nous croyons, comme nous le disions au début de notre article, que
los chrétiens sincères doivent s’oc'Ciiper sérieusement des remèdes destinés à porter quelques soulagements,
à guérir les maux dont est minée
lO’ société humaine. C’est hélas souvent la paresse et l’indifFérence, pour
Ho pas dire le manque d’amour en
■ yors nos frères, qui nous poussent
^ négliger une question si importante. Sociétés pour relever les pécheurs et prévenir le vice, solidarités
et oeuvres sociales, tout cela est
■ excellent et nous semble dicté par
l’osprit de Dieu. Aussi à Dieu ne
plaise que nous l^e donnions pas
la plus grande importance à tous
Ces moyens. Cependant, et ici nous
Sommes intimément d’accord avec
le conférencier, ils ne suffisent pas.
Il faut qu’à la base de tout cela il
y ait la prédication de l’Evangile.
Lo cœur de l’homme est désespéréyient malin. Voyez Adam dans le •
¡ Jardin d’Eden: il n’y avait là ni
! pabarets, ni lieux de débauche, ni
", ■ Inégalité de classes sociales ni pau
■ Vreté; et cependant il s’est révolté
! Contre Dieu son créateur, et c’est
la cause de son malheur. Si nous
• admettons qu’il soit possible de créer
Hn milieu favorable au relèvement,
'le l’homme, de purifier l’atmosphère
Hiorale qu’il respire, sera-t-il pour
Cela plus fort qu’Adam? Ah non!
ïl faut donc avant tout que l’esprit
yle Dieu souffle pour changer les
■ cceurs. Nous voudrions avec les frères
Partisans du christianisme social secourir les classes malheureuses, donner du pain aux pauvres, du travail
désoccupés, de l’instruction à
; Ceux qui en manquent, de la joie
de la paix à tous les malheureux,
commencer à recevoir pour nons' Hiemes ces dons précieux. Et bien,
Commençons à demander avec eux
’ Seigneur son bon esprit qui nous
[ dirigera, et remplira la terre de la
r ponnaissance de l’Eternel. Croyons
' ^_Ja précieuse promesse du Seigneur
; Luc II, 13): «Si, tout mauvais
que vous êtes, vous savez donner
de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père, qui donne du
ciel, donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux
qui le lui demandent 1 »
Oulx le 28 Septembre 1900.
D. Peyrot.
Nous remercions vivement Mons.
Peyrot de ce compte-rendu si complet. Nos lecteurs sont ainsi amplement dédommagés de n’avoir pas eu
en temps et lieu un compte-rendu
de la Conférence du Pomaret. Pour
qu’ils le soient tout-à-fait, voici l’ordre
du jour qui a été adopté à cette
Conférence et que M. le pasteur
Weitzecker, qui l’a présidée, a bien
voulu nous transmettre. Béd.
La Conférence, ouï l’excellent rapport de
M. Giainpiccoli sur le Christianisme Social,
persuadée qu’il est du devoir de l’Eglise
d’exercer sa bienfaisante influence, non seulement sur les individus mais aussi sur les
masses, recommande à ses membres d’unir
leurs efforts pratiques pour créer, au sein
de la population vaudoise de sa circonscription,
un mouvement de réforme eii faveur de l’observation du dimanche, de la pureté des mœurs,
de la tempérance et de la libéralité chrétienne,
et elle invite les Conférences du Val S.t Martin
et du Val Pélis à la seconder dans cette
campagne de Socialisme chrétien bien compris.
iulii lal S.t iartiii
La 46.® Conférence des églises du
Val S.t Martin s’est réunie le Mardi
6 Novembre à Salse, fraction importante de la paroisse de Massel.
J’ai été, pour ma part, très heureux
de revoir ce petit Vallon, avec ses
beaux bois de sapins ; et je remercie
le pasteur de Massel de m’en avoir
fourni la bonne occasion. M. Tron
m’a tout à fait convaincu de l’avantage qu’il y a à ne pas trop s’immobiliser, partout où le changement
est faisable.
J’ai compté dans la jolie école,
4
372
placée tout au haut du hameau du
Jdidié, au carrefour des deux chemins,
celui du Chanforan à droite et celui
des Coups à gauche, outre les 15
membres effectifs de la conférence
une 30.0 de personnes, représentant
à peu près toutes les familles vaudoises des deux petits quartiers de
Salse.
A neuf heures et demie le président M. J. J. Tron a ouvert la
séance par la prière et la lecture
du chapitre II de 2 Pierre qui avait
été désigné ce printemps à Rodoret
pour sujet d’entretien de cette der
nière conférence. Dans sa bonne
méditation sur la i.‘'® partie du chapitre, M. Tron nous a parlé des
sérieux avertissements que nous
donne l’apôtre au sujet des faux
prophètes et des faux docteurs. Il
y en avait déjà chez les enfants
d’Israël depuis les temps de Moïse
(Deut. XIII). Jésus-Christ a dit à
ses disciples : « Prenez garde que
personne ne vous séduise... car il
s’éJévera de faux prophète.s qui en
-séduiront plusieurs» (Matth. XXIV).
Et l’histoire de l’église chrétienne
à travers les siècles n’a que trop
bien conhrmé la fidélité de la Parole
de Jésus et celle,de ses apôtres.
Encore aujourd’hui que de faux docteurs qui sont les ennemis de la
croix de Christ. Que de gens qui
arrivent avec des doctrines nouvelles
et qui travaillent à diviser. Ce qu’il
importe c’est d’avoir des convictions
fermes, c’est d’être vraiment uni à
Christ.
Dans rentretien qui a suivi sur
le même sujet, on a fait ressortir
la différence qu'il y a entre l’idée
de séparation, qui est dans certaines
circonstances, ainsi que le prouve
l’expérience de beaucoup d’églises,
non seulement légitime mais iinjjmpérieux de,voir, et les sectes proprement dite-s, contre lesquelles la
Parole do Dieu rccommandeMe) nous
tenir en garde.
'y' Au .sujet des moyens, on a surtout
insisté sur le devoir que nous avons,
pasteurs, anciens, membres fideles.
de travailler de manière à pouvoir .
satisfaire aux besoins des âmes qüi
nous sont confiées. Le bon berger
a soin de nourrir ses brebis. Il
porte en outre que la I^arole de DieUi
qui ouvre les yeux et qui produit;
les conviction.Sj retrouve sa plac®,
partout dans les familles de notre ^
église.
Après avoir profité de la présence •
et de l’expérience chrétienne de nu? ■
frères, M. Tron de S.t Germain 6*'
M. Davit de Bobi, la conférence ^
été heureuse de recevoir par
euX,
les salutations chrétiennes des deuX
conférences sœurs du Val Pérous®
et du Val Luserne. MM’, les pasteurs
Weitzecker du Pomaret et Gardiol
de Bobi nous ont fait parvenir, aveU
leurs salutations, ieur.s regrets d®
ne pas pouvoir se trouver avec nous.
On a fixé le lieu de la prochain®
conférence du printemps à VillesècheEt pour sujet à traiter : Notre égli®®
et son œuvre d’évangélisation. _ ^
La séance fut close à midi cj
demi par la prière et le chant
Tedeum.
M.
Asile pour les épileptiques
Quelques .amis chrétiens se soU^
réunis jeudi dernier à 3 h. au Pian<i
près le Refuge Charles Albert •
invoquer le nom de Dieu sur 1
verture d’une Section destinée uu
épileptiques que Dieu a mis au
de notre cher collègue M. 'WiHi®'.
Meille de fonder comme suceufsa
du Refuge des incurables.
La réunion a été touchante
simple à la fois, et le ministère
de, •
la prière à eu sa large place ^
du ministère de la parole, car n, v
a eu plus de prières que de discoU .
M. Meille lut dans I Rois VlH l
partie de la prière de Salomon, ^
tamment ces paroles: «O EtefO
5
373
; Dieu ! aie égard à la prière de
serviteur et à sa supplication.,,,
que tes yeux soient ouverts
ip'll' et nuit
Û;
yeux
sur cette maison »
S’ils son allocution notre frère mit
accent sur ces paroles du psaume
*15 dont il lut une partie. «Non
Ppint à nous Seigneur appartient la
gloire. Kon point à nous Eternel,
point à nous mais donne gloire
^ ton nom pour l’amour de ta bonté,
pour l’amour de ta vérité ». Dans les
Pfieres qui furent présentées ensuite
P^i" MM. les pasteurs W. Meille,
Gay, H. Tron et E. Bonnet, le
du vSeigneur fut invoqué sur
lei
maison que l'on va
personnes qui y recevront des
*°ins et sur celles qui les donneront,
("■f les amis chrétiens qui ont aidé'
’ fondation de cette section du
Jtefuge, sur ceux qui se souviendront
1ses besoins pour en assurer la
' ®tine marche et sur notre frère qui
^ Pris l'initiative de cetto œuvre en
J Uiptant avant tout sur Celui dont
, ^fidélité no s’est jamais démentie,
^ous visitâmes ensuite l’établis®ment, en remarquant la parfaite
^opreté, r-adaptation pratique, 1’ ai ®ublement à la fois simple et con
Îo,
'riable, la position splendide et le
^ t&T* • . -1
: qui se prête à 1’ agrandisse
[. lorsque les moyens en seront
„ puvés. Les malades qui vont y être
j^r'gtiés y recevront certainement du
en leur corps et surtout en leur
me, grâce aux bons soins dont ils
^^ont les objets.
. Qu’ il pi aise à Dieu de mettre au
ji'uur de ceux auxquels il a prêté
et l’or, ou même le cuivre,
fournir à cct établissement, dont
ç^Ucun reconnaît la grande utilité,
dont il a besoin pour exister et
faire du bien à un nombre
5^^'jours croissant de frères et de
-Urs gravements atteints dans leur
é!
E. BONKET,
Lusenie S.t Jean, le 20 Novembre 1900.
Monsieur le Itédacteur de /’Echo,
Permettez-moi de profiter encore
une fois de la bonne hospitalité des
colonnes de VILcho^ pour adresser
non plus une invitation, mais un
appel direct et une vocation spéciale
aux personnes désireuses de servir
le Seigneur en soulageant de véritables misères. Nous avons inauguré
jeudi dernier, par la prière, une nouvelle section du Refuge destinée
aux épileptiques, à ces malades avec
lesquels le Sauveur s’est trouvé en
contact si fréquent pendant son ministère ici bas. Nous avons la maison,
routillag'c, deux malades... il nous
manque la personne dévouée qui
veuille être plus que leur infirmière,
leur mère. N’y aurait-il pas, dans
toutes nos Vallées, une femme chrétienne, préférablement veuve, sans
attaches ou devoirs de famille, d’une
santé robuste, dont le système nerveux n’ait aucunement à souffrir
des crises plus ou moins fréquentes
de ces malades et qui — indépendamment dos avantages inhérents à
la position — voulût faire de ce
travail une œuvre pour le Maître ?
J’attends la réponse, qui ne tardera
pas, je l’espère, surtout quand on saura
que, pour le moment, les femmes
et les enfants sont seuls admis dans
cette section,
Qu’il me soit permis de profiter
de l’occasion pour prier Mess, les
pasteurs qui auraient épuisé leur
stock de la brochure « Umberto I ed
i Valdesi » de vouloir hâter leurs
commandes pour d’éventuels envois
ultérieurs, afin qu’elles ne risquent
pas d'ai'river à édition épuisée.
Agréez etc.
W. ÎIEILLE.
6
374
Cher ami,
Jo trouve dans le Livre des Familles, publié par M. Pierre Bert au
commencement du siècle, le cantique
suivant qui porte le numéro g, mais
qui ne pourra pas être admis dans
le nouveau recueil.
Il pourra cependant intéresser vos
lecteurs, aussi je serais reconnaissant
si vous vouliez bien le publier dans
votre prochain numéro.
Cantique IX; — LES POMMES DE TERRE.
Sur le chant des commandements.
S’il est uu fmit reconimandable
Par son immense utilité
Comme par son goût agréable
Et sa grande simplicité,
C’est surtout la pomme de terre
Jadis inconmie en ces lieux,
Et qui nous vient de l’Angleterre,
D’un voyageur judicieux.
Ce voyageur, eu Amérique,
Trouva ce fruit dans un sillon ;
Et dans un but patriotique
Il en prit un échantillon.
Dès lors ehez nous prenant racine,
Ce fruit qui peut servir de pain
A préservé do la famine
Le peuple qui manquait de grain.
Hommage à I homme charitable,
A qui nous devons ce trésor,
Certainement plus estimable
Que la plus riche mine d'or.
Mais hommage et reconnaissance
Surtout à l’Auteur de tout bien,
A celui dont la providence
Sera toujours notre soutien.
Et maintenant, permettez-moi d’ajouter trois petites strophes sur la
même mélodie pour conclure :
Mais voulez-vous avec bonté
Vous souvenir des apprentis
Demeurant Hue Berthollet
Institut Artigianelli,
Euvoyez-lenr, mes bous amis,
Des pomm’ de terre en abondance.
Ils sauront vous dire merci
Pour toute votre bienfaisance.
De châtaignes et d’antres fruits
Les sacs vous pourrez bien combler,
Et. les pasteurs, toujours gentils
Sont prêts à tout nous envoyer !
Turin, 34 Via Bertholl^et, U li Nov. ISOO
D. PEYHOT.
ClîîîOJslIQlfii
Uluî coiiclu.siou iiiatteiidùe.
terminant, dimanche soir,
de son voyage en Ecosse, H<
Modérateur a montré combien
Eglise doit de la reconnaissance aü
nombreux amis qui l’ont secouru
et protégée dans les mauvais .
et à ceux, plus nombreux encore, Q“
continuent à l’aider et à la souten
dans la gi'ande œuvre de l’évang^
lisation de Tltalie. Mais, a-t-il ajout®’
la
si nous pouvons compter sur
nérosité de nos amis pour nous aid
dans cette grande tâche, à laqu
eli®
nous ne pourrions suffire à nous soU ^
il n’est pas permis de s’ adresser
eux po.ur des besoins particuliers
locaux, auxquels nous devons P®
voir nous-mêmes. Combien de »a
dois qui demandent des secours
un arbre de Noël..... Nous ne
d®'
non, aux lecteurs de l’A’cAo, ®t
passe à qui de droit.. avec r®
mandation. ^
N- d’
;
r étranger pour le moindre
une petite réparation à une batis
UU ai uj Xi ut; iNuei. inuus -, •
vons rien collecter à l’étranger P®
des œuvres particulières. C’est O®
qui devons pourvoir à nos pauvr ^
à nos malades, à nos vieillards,
tous nos besoins locaux. Et insist
fortement là-dessus, il reeonimaO
d’en prendre bonne note...... à M
professeur Tourn. ,
Un rapide examen de ®onsci®
ayant suffi pour me persuader
la recommandation n’était pas P .g
moi personnellement, j ’ ai coiuP ^
qu’ elle s’adressait au rédacteu*'”jg^
7
— 375
Société (!’ Utilité publiqmc. La
section de la Tour a eu lundi soir
: SS' première séance. Elle a nommé
i- eoiuine membres du bureau MM. L.
I ■'°'^fdan, P. Monnet et B. Goss, et
! ^omme représentants MM. J. Jalla,
• Monnet et J. Geymet. Elle a
entendu un rapport du Bureau de
^enseignements pour villas et ap~
Ps^rtements à louer, d’où il résulte
lue l’institution a bien fonctionné,
rendu de réels services. Elle a
a l’étude diverses questions imPprtantes, parmi lesquelles celle de
institution d’ une école de travaux
®niinin.s, celle de la protection des
Ciseaux etc. En somme bonne séance
"Hi fait espérer une féconde campasele d’hiver.
Inscriptions électorales. Dans
vinlques jours auront lieu les exapour l’inscription dans les listes
^iitorales. Nous recommandon.s vi•• ®Uient à tous ceux qui ne sont pas
Ucore inscrits de ne pas laisser
Passer le temps favorable. Il n’est
Pas
permis de se mettre, par sa
négligence, dans 1’ impos.nuité de remplir ses devoirs de
Cito
lUß'
yen. Que tous ceux qui sont en
®léi
,^ure de soutenir cet examen bien
élémentaire, ne manquent pas de
^ présenter.
OUVRAGES REÇUS
j^I-Ucien Gautier: VoCiltioilS de
’^npliètes. Lausanne, Georges Bri.. et C.ie éditeurs, igoo. Prix :
^ Iranc.
j^Qui était Vinet? Portrait popupar Henri Secretan, pasteur,
à l’occasion de l’inauguration
monument Vinet à Lausanne,
P 9 novembre igoo. Lausanne,
é®tges Bridel et C.ie éditeurs. Prix :
eent.
L’Ami de la Jeunesse
et <les familles.
Sommaire du numéro 2 de la 76.e année
(17 Novembre 1900).
Fleurs ignorées, (suite), Mime. Biard. —
Souvenirs d’Algérie, Robert Houdiii, M.me
Delauney du Dézen . — Panier de Bébés
(poésie), Ahel Letcdle. — La .sciure de bois. —
De bravos gens (suite) Hoffmann, trad. par
M.Ue Borustedt (illustré). — L'Abyssinie (fin)
M.lk L. Vineens-Pelet (illustré)
L’iiboimement, pour la nouvelle année,
part du mois de Novembre.
Ilevue Politique
M. Saraeco a présenté au Roi un rapport
détaillé sur Faetiou de son ministère, depuis
son avènement jnsç[n’à ce jour, rapport qui
retrace, eu même temps le programme futur
du Gouveriiemeut. M. Saracco constate à juste
titre que l’assassinat d i roi Humbert a coutribué a prouver la solidité de nos institutions
reouarclilques, l’ordre n’ayant été aucunement
ti’oublé à F avènement du nouveau Roi. Le
programme est plus optimiste qu’on ne l’aurait attendu d’un, octogénaire et il a été vivement discuté, la partie financière surtout,
par la presse. Suivant tonte vraisemblance il
va être aussi sérieusement examiné dans la
période législative qui va s’ouvrir, et occuper
plusieurs séances. Les questions de politique
étrangère et intérieure, de politique coloniale
et financière mentionnées dans la rapport vont
être traitées à fond avant l’examen desbudgets:
y aura-t-il un vote politique au cours de la
discussion, et le ministère sera-t-il bientôt désarçonné par Giolitti et ses amis qni s’agitent
plus qu’il ne faudrait pour arriver an pouvoir ? L’avenir nous le dira.
Le trop fameux Palizzolo, sérieusement
soupçonné d’avoir été l’instigateur de l’assassinat du Comm. Notarbartolo, a été renvoyé
par ordonnance du tribunal de Païenne devant
les Assises, ainsi qu’il l’avait été déjà à propos de l'assassinat de Miceli dont on l’accuse
pareillement. La ma,gistrature veut donc prouver qu’elle ne subit plus les hautes influences,
qu’elle ne regarde persouue eu face^ et que
même les grands amis de M, Crispi, qu’ ils
s’appellent Palizzolo ou Casale, sont ou seront
jugés comme de simples mortels.
Les nationalistes français eu veulent à mort
an cabinet présidé par M. Waldeck-Rousseau.
’Fout dernièrement ils ont, eu pleine Chambre,
accusé les ministres des Colonies et du Commerce d’avoir vendu à prix d’argent des dé-
8
— 376
ooratîona. Après 1ns défeuaes des intéressés,
Decrais et Milleriind, M. W-liousseau a flétri
par un discours fort appiandi les luenécs de
cos ennemis de la patrie et par une votation
à grande majorité la Gliambre à confirmé sa
confiance an Gouvernement.
On trouve beaucoup trop rigoureuses, en
Amérique, les conditions que les puissances
voudraient imposer à la Chine; on trouve
partieuliérement cruelle celle qui enjoint au
gouvernement impérial de punir tous le.s princes
qui Ont trempé dans le complot des Iloxers.
En attendant le manque d'entente et les incertitudes iiejfont que compliquer la situation
et faire gagner du temps aux Chinois qui
commeueeraient il^s’en’prévaloir, si c’est vrai
qn’en pleines négociations 23.000 soldats chinois marchent contre les alliés ainsi qu’on
mande de Shanghai. Une^uouvelle expédition
de troupes européennes sera peut-être nécessaire aujprintemps^’prochain.
A l’approche de l’été c’est à dire eu décembre
les Boers vont reprendre en masse les hostilités à ce qu'il paraît, et le général Botha a
organisé un nouveau gouvernement à Roosenkal. Décidément ils ont la vie dure ces pauvres
Boers et l’annexion forcée ne leur fait pas
perdre courage. C’est ce que M. Kruger va
probablement dire à ses ministres et aux amis
qui l’attendent à Harseüle où le gouvernement
français lai prépare un brillant accueil, hi.stoire de dépiter un peu l’Angleterre. De
Marseille, l’ex-présideut se rendra directement
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