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Soixante-neuvième année - Anno XI”
10 Mars 1933
N» 10
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PARAISSANT CBÜV.QIÏE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an :
L. 10,» 24,» 22,
Pour 6 mois
6
12,
On s'abonne; à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’£fAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micoi. - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigram, N« 2 - Torre Pellice. ^
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
■Q. Le miméro i 20 centimes O
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables!.., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil.
POüe Lü Vl[ INTÉRIEÜIIE.
« Nous' n’avons pas ici-bas de cité
permanente, mais nous cherchons
celle qui est à venir».
Hébreux XIII, 14.
Ne sommeis-nous pas un peuple foncière^
ment bourgeofe, de setis rassis, économes,
amis de l’orldre ? Nos pères nous ont doté
d’une Constitution de tomt repos qui nous
assure une vie paisible autant que faire
se peut dans un siècle trop« fiévreux. Notre
Banque Nationale et (notre épargne publique et privée (disposent d'un plafond imposant de réserves. Nos campagnes sont
exploitées avec intelligence et parsemées
de fermes cossues. Nos villes et nos: administrations se parent d’avenues et de palais si lu;xueux, si modernes, qu’ite donnent
aux entreprises les plus hardies (d’il y a
trente ans [l’aipparence de parents pauvres... Tout cela prouve que nous ne sommes pas trop mal établis èn œ monde, ni
à l’iabri des tentations de Thomme riche
de la parabole (Luc XII, 16-21), dont les
greniers: étaient trop pleins.
Sans doute — hâto(ns-nous (de l’aflouter
■— nous avons notre amipje part de sopcis.
La plupart d’entre nous doivent serrer les
cor(dlons de leur bourse plus qu’ils ne le
souhaiteiraient, ejär la; croiœance incessante
dies besoins nouveaux, 'souvent factices,
livre de rudes assauts à la simplicité traditionnelle (de notre traini de vie. La crise
économique se fait durement sentir aux
commerçants, aux industriels, aux agriculteurs, aux chômeurs, voire aux rentiers.
Mais, pour peu que chaCiUn y mette du
sien, on peut idire, grâce à Dieu, que personne ne manque de l’indispensable, ni
même d’un brin de superflu, si modeste
soit-il.
Nous rendons-nous bien compte de la
valeur de des privilèges en un temips OÙ
l’on peut dire, hélas ! sans exagérer, qu’un
bon tiers de l’humanité est réduit à là
plus sombre misère ? La promifecuité dans
des logements malsains, souvent de simples
taudis daïis un coiUi quelconque, la famine
et l’immoralité perpétuent les épidémies
à titre endémique. L’exploitation du. faible
par lei fort y rétablit l’esclavage le plus
abject. L’hygiène, la justice et la sécurité
semblent bannies sans la moindre perspective d’une amélioration prochaine, comme
si une implacable malédiction s’était appesantie sur ces peuples. La condition de
ces gens est peut-être pire que celle de
l’homme des cavernes ; qui donc oserait
se plaind-te chez nous en songeant à cette
réalité lugubre?
Je me demande cependant jiupqu’à quel
point notre situation matérielle privilégiée
risque de compromettre la qualité ap(ßrituelle (de notre christianisme. Non que je
croie en une vertu spéciale de la miisère
pour l’améliorer !
A un certailni degré la misère lui est
aussi nuisible que la possession égoïste de
nos biens terrestres. Mais ces derniers faussent notre sens (du réel en nous incitant
à mal placer notre confiance en des valeurs éphémères et ülusoïres.
Jusqu’à quel point nous rendons^nous
compte que la vie d’ici-bas est brève et
incertaine, à la merci d'un accident aussi
banal, hélas ! que tragique ? Il n’est pas
même nécessaire de faire appel aux guerres, aux cataclysmes ou aux révolutions.
Les quelques apnées accordéœ à notre gé
nération sont, à chaque seconde, jetées
comme une ipoussière sans valeur dans
les myrialdes de siècles qui composent
l’étennité.
Une seule chose est absolument certaine
ici-has : c’est qu’un jour nous mourrons.
Un jugement nous attend là, qui‘ déterminera notre position dans l’éternité, où
nulle autre considération n’aura de valeur
que notre attitude à l’égard de la seule
chose nécessaire ; la foi, cette « ferme assurance des choses qu’on espère ». Une
expérience mystérieuse et bénie la confère
aux humbles, aux sincères. Elle les prépare à la seule vexation qu’il vaille la peine
d’ambitioniner ici-bas : celle des enfants de
Dieu, auxquels le (pardon idlu Père' céleste
est acquis et qui ne connaissent qu’une
glciire : celle de gagner d’autres âmes à
la même (destination.
Voilà notre vraife situation. Tout le rœte
n’est qu’iHifôion, mirage et vanité. La richesse et la, puissance endurcisænt le
cœur de ceux qui les accumulent pour euxmêmes. Efles s’iacquièrent facilemelnt au
prix de quelques lâchetés intimes, mais
elles sènt mensongères comme le fard sur
un visagie, car les fleurs qu’elles nous procurent se fanent aussitôt cueillies quand
des remordis tardifs les effleurent. Elles
n’ont (de sens et de parfum, qu’au service
d’un idéal durable et vrai, qui dépasse le
cadre d’un égoïsme mesquin.
La science? Où (nous mène-t-elle, si ce
n’est aux frontières de l’ignorance, dans
la nuit d’un mystère impénétrable comme
le firmammt, si le soleil de la vérité ne
ranime (de sœ rayons pour nous montrer
en Dieu la, fin suprême de nos efforts ?
Même l’épreuve et la pauvreté nous sont
en malédiction. Elles nous imposent des
humiliations cruelles si nous ne les acceptons comme ides dons de Dieu nous procur
rant l’occasion de nous recueillir pour découvrir avec son aide « le trésor caché »
de la vie en Christ, cette « vie en dehors
du monde » où l’âme seule peut atteindre
et par laquelle l’espérance devient réalité !
Noin, décidément, nous n’avons point
ici-has de cité permanente. Tout est sujet
à déception. Pourquoi ¡tant de mortels
s’obstinent-ils à ne songer qu aux biens
qui passent ? Pour nous, préparons-nous à
l’avenir qui demeure. H. H.
■(ï
PRIÈRE.
Seigneur Dieu, créateur du monde, Père
des hommes, en qui) tout est sainteté, lU'mière, justice et amour, incline-toi, dans
ta! miséricorde, vers notre monde troublé.
Les hommes d’auj or d’hui Ghemiinent dans
l'omibre; sur eux planênt des nuéi^ d’orage;.
c’est auprès de toi qu’ils trouveront te
repos, la sécurité et te secret d’une vie
juste selon ta volonté, d’une vie d'amour
à l’exemple de notre Seigneur Jésus-Christ.
Sois avec leis croyants persécutés et soutiens-les idans leur éipreuve; qu’ils goûtent la douceur de ta présence et obtiennent ton secours, mais fais-nous aussi comprendre notre devoir de sympathie et de
sofidarité. Bairdonne aux ennemis de la
croix Que TBsprit de Pentecôte souffle
sur les EjgflBes et gagne te cœur des adversaires de l’Eglise.
Que dans leur isolement et dans leur
œuvre magnifique les missionnaires se
sentent entourés des prières des fidèles,
qu'ils soient encouragés dans leur dévouement pjair la générosité d© tous. Q,ue les
œuvres, fondées en ton nom et pour ta
gloire, trouvent les secours financiers qui
leur sont inidispensables ; ouvre les cœurs,
afin que les bourses s’ouvrent aussi aux
appels de détresse de tant d’institutions
menacées par la crise.
No(us te . prions, enfin, pour les millions
die chômeuiTS et pour leurs fomiUes. Donnenous l’esprit d'amour et de sacrifice en fa>yeuir; de nos frères malheureux.
Seigneur, aie p:itîé du monide qui souffre, de l’humanité égarée, et fais de nous
des serviteurs et des seiVantes selon ta
volonté. Amen. (^Semeur Vrwidois').
|^>nnd^i^^naDnnnni:iaDnn
Les Vaudois
depuis le commencement de la Révolutlon française jusqu’à la proclamation du Gouvernement Provisoire en
: Piémont (1789-98).
Tfel est le titre d’une élégante publication, qui vient de paraitre. L'auteiur, M.fle
■Inès Chidotti, profe^eur, a puisé aux
^durees originales qu'elle a trouvées sur
tut à la Tour et aux Archives d-'Dtat de
nrihT"I!te,îfe elfe montre 4’être au courant
/’^de toute Thistofre des Vaudois, dans le chapitre qui sert d’introduction. Elle y exaimine leur situation juridique et économique dans les deux siècles qui ont précédé l’époque, qui forme l’objet de ses
recherches.
Elle ne craint pas de flétrir la législation oppressive, qui traitait les Vaudois
comme des (parias, et l’influence néfaste
du clergé et die la noblesse sur l’esprit du
souverain. Cette influence a surtout été
fatale sous les sucoesseUirs de Charles Emmanuel III, précisément à l’époque où les
classes non privilégi^ées, mais actives et
instruites, se préparaient à secouer une
oppressioiru sécuteina
Deux considérations, en particulier, suscitent la juste indignation dé l’Auteur.
L’une est le fait que la fidélité et la vaillance des Vaudois, dians les nombreuses
guerres de la Miaison de Saivoie, n’ont pas
empêché que, aussitôt la paix condue, te
souverain se tournât contre eux, obéissant aveuglément ou fanatisme dte son
entourage.
L’autre est la série d’édits légalisant
l’enlèvement des enfants vaudois, dans te
but de les élever dans la religion romaine,
mesure digne des temips et des iiays les
plus barbares.
D‘ans le chapitre suivant on voit les Vaudois, maligré leur grande pauvreté, se livrer au commerce-et à l’industrie partout
où cela leur est possible, et surtout rechercher et organiser Tinstruction élémentaire et sieconidaire. Les proïessilons libérales leur sont fermées, excepté celle de
notaire, dont le nombre est limité. Aussi
visent-ils surtout à devenir maîtres d’école
et, pour ceux qui peuvent se rendre aux
académies suisses et .hollandiaSses, à occuper les places de pasteurs des paroisses,
entourés de Testîme de toute la population.
Ces études leur sont facilitées par
secours diels Eglises sœurs, comme aussi
par la coaiinaissance du français, dont l’Au’ teur reconnaît la grande utilité pour la
pop(ulation des Vallées.
Entrant ensuite dans le cœur de son
sujet, elle montre comment la Cour de
Turin a cru pouvoir étouffer l’esprit révolutionnaîre en fermentation, en appliquajut toujours plus rigoureusement les
édits d’exception, en favorisant l’avancement non des plus capables, mais da ceux
que la misère avait poussés à abj'prer, en
concédant aux catholiques des Vallées de
nouvelles exemptions d’impôts, en soumettant au préavife de l'évêque les réponses
à faire aux demia(ndes des Vaudois, même
les (plus inoffensives, telles que l’érection
d’un clocher ou le transfert d’un cimetière. ^
L’Auteur donne d’intériessants détails
inédits sur la prop|agation des idées révolutionnaires, faite en Piémont piar des
protestants français.
Bien que tes libertés, iwnclalmées par la
Révolutiolni de 1789, aUaasent au devant
des aspirations séculaires des Vialudois, la
plupart ne se laissèrent pas ébranler, espérant, contre toute espérance, d'obtenir
de leur souverain les droits de l’homme
et du citoyen.
Cette fidélité parut tellement surhumaine aux autorités, qu’elles n’en considérèrent pas moins les Vaudois comme suspects, ce qui amena quelques-uns dies plus
résolus à ipp*ofesser presque ouvertement
les idées nouvéll;es.
L’ou'vrage (résume ensuite les.principaux
faits d’aîmeB, qui eurent lieu aux Vallées,
de 1792 à 1798, en y intercalant deux cartes, qui marquent les emplacements des
postes ides milices vaudoises. La campagne
de 1794, avec la prise de Mirabouc par
les Français, constitue Tépisodê principal
de toute la guerre.
Après Toccupation de la Lombardie pair
les Français, Charles Emmanuel IV fait
aux Vaudois quelques maigres concessions
dictées par la peur ; encohe les révoquet-il “dès qu’il apprelnd que Bonaparte est
parti pour l’Egypte.
A ce moment, son inspirateur est le père
augustin De Lewis.
Un groupe dia Piémontais réfugiés à
Abriès, parmi lesquels un seul Vaudois,
le colonel Marauda, ne peuvent effectuer
le passage projeté dies cols de la Croix et
,dies Trajversettes. Mlais le mécontentement
est si général en Piémont que le roi, ineiJte
instrument du clergé, se voit réduit à abdiquer, te 9 décembre 1798. Le Gouvernement provisoire, qui le remplace, proclame aussitôt la liberté de conscience et
l’égalité d® tous les citoyens devant la loi.
Cette intéressante publication se clôt
par une énumération minutieuse des source consultées. Elle occupe une soixantaine
de ipoges en 8“ grand, imprimées sur papier glacé, par la Tipografia Moctemo, Riminî, 1933. J- J
Notre artîde de la série «Pour la vérité : « La participation bri salut {deimième partie), est remxyyé au numéro de la
semaine prochaine.
La parole de Dieu n'est peint pour noua
cupprerlidre à babiller, pouir nous rendre
éloquents et subtils, mais pour réformer
notre vie. Jbax Calvin.
Si la vérité que nous croyons ne tramforme pas nos vies, elle sera cm dernier
jour notre condamnation.
Eugène Bîersier.
2
«A
Une Reine calYiiÉte.
- La revue «L« » de ffévrjefl* si
publié un très intâlnœs^t articfe, Ottorino Cerquiglini, intituié {Uegine iri Éuropa, L’fltrtide est illustré par de belles
íjfiotograph'ies en couleur. Il parle successivement de huit Reines, qui sont açtuelJemerçt’Siur le trône en Europe : 1« reine^
Hélène tfitalie, la reine Giovêuina de Bulgarie, la reine Marie id^Angleterne^' la ireine
Elfeabeth de Belgiqiie, la reMie Miaud de
Norvège, la reine Wilhelmina die Hollande,
la, reine lAlexiandra de Daneinark et la
reine Marie de Jouiroslavie.
De ces huit reines, quatre sont protestantes, c’est-à-(dire les reines d!’Angleterre,
de Hollan.de, de Norvège et d,u Danemark.
Le portrait que l’A. nous trace dé tou
tes èes reines ne saurait être plus
S5'm.pathîque.
Nous Ue pouvons que nous associer de
tout notre cœur â ce que l’A. écrit de notre Reine, « vrai modèle de Reine, (d’épouse
« et de mère ; exemple de charité et d’ab« négation dans la grande guerre, accou« rant auprès ides blessés qui lui étaient
«signalés dans les hôpitaux».
' Et, à tout ce que dit TA. de l’article,
nous pourrions ajouter maints faits, que
tout le monde nè connaît pas, mais que
nous, Vaiudois, nous connaissons bien et
^ nous font doublement aimer S. M. notre Reine.
Mais je désire attirer l’attention des lec
teurs de l’Echo sur ce que l’A. de l’article
en question écrit des Reines protestantes.
sans dire, naturellement, qu’eUes sopt protestantes ! Oh non, il tie le dit pas, ce seralit un manque à touche de nos jours,
pensez-^ peu ! ! C’est fort dommage que
l’A. de l’article de « La Lettura » ne dise
pas que ces quatre reines sont, protestantes’, â la tête de nations en grande majorité protestalutes, puisque aujourd’hui,
dans notre pal3?s, en dit tout le mal possible des protestants, les calomniant de la
façon la plus outrageuse, tandis que « ^
Letimm» noœ présente ces reines, protestantes, comme des modèles de vertu,
comme reines, comme .épouses et comme
mères, et aussi comme chrétiennes profondément religieuses.
De la reine Marie d’Angleterre il dit
que, «ir»us, italiens, nous nous rappelons
«avec plaisir qu’à l’âge de 18 ans elle
« vint habiter Florence pendant quelque
« temps, et en profita pour apprendre à
« connaître profondément notre pays, et
« ses richesses artistiques ».
« Montée sur le trône, elle a manifesté
«en elle un type idéal d’épouse, de mère
«et de souveraine. Elle n’a rien négligé
« quant à l’éducation de ses enfants : ha« bdlements, jeux, travail, études... ».
Mais c’est surtout sur le portrait que
l’A. nous fait de la reine des Pays-Bas,
que je désire lalttirer votre attention. La
Reine (de Hollande est l’unique souveraine
qui suive la forme de religion chrétienne,
dite .calviniste — c’est-à-dire la forme de
religion qui est aussi la nôtre et que nous
partageons avec les protestants de la Hollande, de la France, de la Suisse et les
presbytériens d’Ecosse, d’Angleterre et
des Etats-Unis. Il y a d’antres souverains
protestants, à la tête de nations protes^
tantes, avec lesquels nous sommes en communion de foi eU de sentiments ; mais il
y a une seule souveraine qui Suive la forme presbytériéruie idu protestantisme, et
c’est la reime Wühelmina des Pays-Bas.
C’est do dette reine, qui est sur le trône
depuis 42 ans, comme le vrai chef de l’Etat,
d’après la loi hoUandaise, que M. Cerquiglini nous dit le plus grand bien.
«|f/éducation de la reine Wilhelmina a
« été faite, on peut dire, exclusivement
« par la Reine Mère, type de femme supé« rieure, très aimée par son peuple. Les
« qualités caractéristiques de la Reine,
« fruit (d’une telle éducation, sont une pro« fonde foi religieuse, le sentiment du de« voir à toute épreuve, un courage viril,
« une simplicité extrême de msNières et
« de sentiments. Qn peut dire que dans le
« sentiment du devoir se résume toute sa
« yie ide,Souveraine et privée. -Reine çons« titationnelle correcte et scrupuleuse, elle
« consulte fréquemment des ^rsoninalités
«de toutes les classes sociales. Adorée par
« am peuple,^"clle h’à pourtant jamais cher« ché la popularité, s’efiforçiaint d'être plus
« estimée que populaire ».
A ce beau tableau nous pouvons ajouter
queiqué chose qui nous regardé pétsonnel**leinent‘'comme %lise. Depuis un grand
.nomibre d’années la Reine des Pays-Bas
’'’“s’intéresse à notre Œuvre d'évangélisation, laiinsi que sa vénérée toutes
IfiSj années elles fOrit parvenir au représentant |de l’Eglise Vajudotee, en Hollande,
leurs généreux dons.
Une fois S. M m’a fait remercier par
son .secrétaire particulier du Rapport de
notre ŒUvre, que je lui avais envoyé, en
disant « qu’elle l’avaSt lu avec beaucoup
d’intérêt ».
Les Vaudois d’Italie lui ^nt profondément reconnaissants ! G. D. B.
.«(TV
-JjL
tiîiXÂ
Mt. ‘i e d,■'
^ Cette fuscqptibilité dl^üM® _ partie ‘te
Ecossais montré, en tout cas, que. leé ta^ditions prctestanites sont jalousement conærvêeâ au pays de John Knox et qu’il
niost p-îs précMment en train de dévenir
catholique. Merci à ÎMgr. M’Gettigan de
nous l’avoir confessé si courageusement et
si nettement. Louis de Saint-André.
£ (Le Christianisnfe au XX^ mde).
‘X:- »
.^SEMAINE DE RENONCEMENT.
V 48 Liste.
'Chiesa di Genova L.
» » San Remo »
» .Verona »
» Roma (Via 4 Nov.) »
» Cerignola »
» Bari »
» Caltanissetta
» Vittoria
» Coazze
»> Biella
» ' Piedicavallo
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Lusema S. Giovanni
» Pisa
» Lucca
Le Catholieisme en Ecosse.
, Gruppo di Barga
Chiesa di Roma (P. Oavour) »
Ceux qui ont gardé de l’Ecosse l’image
ancienne d’im piays presque totalement
protestant — les soute régions catholiques étaint te îles et la côte ouest, du
reste peu peuplées ett retardataires —
ont été quelquefois inquiets en voyant :
les progrès aosomplis par te Romains à
Glasgow et à Edimbourg. Les statistiques
sont, à ce(t égard, très nettes. Y a-t-il doncun danger catholique en Ecosse 2
Au grand Congrès eucharistique, tenu
à Dublin, USD' prélat, Monseigneur M’Get
tigan, œt venu lui-même mettre les
choses au point. Il vaut la peine de signaler cette opinion si hautement autorisée ;
« Après ipjus de trois siècles de séparation avec Rome, l’Ecosse ne montre aucun
signe de retour. L’apostolat de l’Eglise, à
qui rien n’a manqué hi en sérieux ni en
esprit de sacrifice, n’a fait aucune impression sur le peuple écossaib. L’acorœæe;
ment des catholiques est uniquement dû
à l’arrivée d’immigraints irlandais et à
leur multiplication normale depuis plu-j
sieu'rB générations. Par etux, l’Eglise a solidement pris pied dans nos trois principales cités et dans notre comté le plus,
peuplé, mais iseulement parmi te masses
ouvrières, dont ijl’aivenir est si précaire^
qju’elte pourraient idisparaître par la sim-^
pie fermeture de deux ou trois industries
ou la suppression des assurances contre le
chômage. Dans les comtés qui constituent.
l’Ecosse de sentiment et de race, le oatho-,
lidmie n’existe pas. Et par une curieiuBe
dispensation, dans les districts où s’est
le mieux manifesté sa gloire, celui des cathédrales et (des abbayes, il est totalemfâtit
absent ».
Mais voici qui est plus grave encore :
«Même s’il'y avait plus de contact entre le catholicisme et la mdsse, cela ne fer
rait aucune différence : car là où ce ccmtact existe, et-où il est même très intime,
ïiotre Eglise ne fait aucun prosélyte... Il
se peut que l’on soit plus aimable pour te
catholiques et que l’on ait pour eux pbis
de considération individuelle, mais pour le
catholicisme on n’en a aucune. Le paj^,
les prêtre et la masse sont aussi inacceptables pour ce peuple qu’ils l’ont jamais
été ».
Ajoutons à ce propos qu’un Comité de
neuf personnes a été nommé par l’Assemblée générale de l’Elglise d’Ecosse (qui est
une Eglise réformée comme la nôtre) pour
étudier, d’accord avec neuf délégués de
l'Eglise anglicane, te points qui séparent
les deux Eglises. Un certain nombre
d’Ecosaais s’en sont alarmés et ont formé,
ou vont former, un organisme destiné à
veiller sur la continuation des traditions
réformées da/ns leur %lise. Pour te rassiurer, leur modérateur, le professeur'Mackintosh, a déclaré qu’il ne s’agissait pas
de négociations relatives à une fusdon,
mais à cette question essentielle et ur*
gente : L’établissement de l’intercommunion entre les, deux Eglises d'Angleterre
et d’Ecosse.
»
»
»
< ' ■
» Brescia
Bart. Balmas, Torre Pedice
Eugenio Manzo, Toronto
Chiesa di Forano »
Isidoro e Onorina Cidin, Napoli »
Alcuni Valdesi ed Amici di.
Bergamo »
N. N. (miranbro della Chiesa
■Vaildese), Cons. 5 % » 100.000,
2.063,—
1.200,—
425,—
2.242,—
350,—
250,—
140,—
180,—
150,—
270,—
65,—
2.543,—
435,—
255,—
115,—
3.704,40
520,—
30,—
15,—
130,—
100,—
240,—
CHRONIQUE VAUDOISE
Le$ defniBf? éDhod da X'IU IéVììbì
C’est avec un sentiment de joie et de
reconnaissance que nous avons constaté
une fois (de plus qne le XVII février reste
la grande fête du peuple vaudois. La solennité a été rappelée dans nos Vallées,
-dans nos églises du champ de l’évangélisation et dans les groupes de Vaud(ois, un
peu partout (dans le mondei Nous tenons
à remercier tous te amis qui ont bien
voulu nous envoyer un compte-rendu pour
le journal; nous chérissons ces preuves
d’attachement et de fidélité. Même dans
le Würteimberg on a rappelé cette date
mémorable, et ces frères lointains peuvent
être assurés de notre sym]i>athie.
* ^ mi
ANGBOGNE. La fête du XVII février
a bien réussi. Culte public avec discours
de circonstance et des chœurs appropriés.
Agape fraternelle sous la direction de
rUnio'n Chrétienne avec un bon nombre
de convives.
— Le lunidi 27 février eut lieu l’enterrement de Catherine Benech née Gonin,
décédée à l’âge de 79 ans.
Notre symipathie va à la famille affligée.
BRINDISI. Une marmaille mal élevée et
probablement mial conseillée se donnait
renidez-'vous dans ¡les environs de notre
temple, rflans le but évident de déranger
le culte par ses clameurs et ses huées.
Gn a dû recourir au Préfet en lui signal ,at la chose par écrit, et nous sommes
1 ( ureux de savoir qu’il « a donné ordre
que ces incanivénients ne ae répètent pas
et qu’une plus stricte discipline soit observée surtout aJux abords de l’Eglise Evangéliqîue ». Nous signalons volontiers les
faits qui démontrent que te fonctionnaires de l’Etat savent que si tous te citoyens ont les mêmes devoirs, ils doivent
jouir des mêmes droits, y compris de ne
pas être dérangés (pendant le culte par des
mal intentionnés.
LA TOUR. A râulx! de dimanche dfernier, M.me Maddeme Oonmt née Pellegrin, des Ramels, a été rappelée par le
Maître. Depuis quelque temps déjà, elle
sentait ses forces diminuer et elle avait
l’impression que son départ était proche.
Au cours de sa longue existence, bien des
épreuves l’ont visitée, mais elle les a sui)IK)rtées avec courage et avec foi.
A M.lle Gönnet et à tous les parents,
nous tenons à renouveler Fexpression de
notre vivante sympathie chrétienne.
’ Conférence Bimmuti. Le prof, Èf- ^
nesto E^naiuti a visité La Tour dimanche après-midi
i La soir, présenté par le prof. Falchi, il
a donné, à FAula Magna dlu Collège, une
cartférence sur l’apôtre Paul, ën examinant l’évolution de sa pensée à travers
les lettres que nous possédons.
Il n’est pas aisé de résumer son discoure, où doctrine et sentiment harmonisent d’une manière parfaite.
Tout d’aboridl l’eschattologie, ^octrine des
choses à venir, telle qu’elle nous est présentée par les epîtres aux 'Ihessalonicieas.
En deuxième lieu, rnniversalité du message chrétien (épître aux Galates).
En troisième lieu, la contraste entre le
premier Adam et le second Adam^ c’est à
dire la doctrine du péché et de la rédemption en Christ. C'œt là surtout que SaintPaul se révèle comme l’apiôtre de l’espérance (épître aux Romains).
Enfin, Saint-Paul l’apôtre de l’amouri
(1 Con XIII).
Le conférencier termine en remarquant
que les temps sont tristes, mais que te,
besoins du cœur humain ne changent pas^
et que la foi seulement peut lui donner
la paix.
Le public qui remiplissait la grande sahe^
suivit l'orateur avec la plus profonde syr
pathie, et avec un intérêt eroiæant.
Les appilaudissements lui ont dit cc
bien son disoolurs fut apprécié, et nous es-Î
pérons que cette visite ne sera pas lag
seule quie le prof. Buonaiuti nous fera.
RÉD..:î
MESSINE. La fête vaudoise a été solennellement célébrée par un culte .approprié,
le dimanche 19 février. Le Pasteur a prêché sur le texte : « C’est pour la liberté
que Christ nous a affranchis ; demeurez
donc fermes, et ne vous remettez pas
nouvea.u sous le joug de la servitude » (Gar
lates V, 1). C’est à la fin du culte commé
moratif que les membres de l’église di
Messine déposent sur la table de la Comí
munion les enveloppes de la semaine
renoncement : les 'dons démontrent que 1
nouveaux Vaudois ont compris l’esprit d
leurs ancêtres spirituels.
Le sermon de circonstance a été repn
duit par le supplément de la circulair^
du mois de février, afin que ceux qui n’onj
pas pu assister au culte solennel ne soien
pa.s privés de tout : ils pourront au moini
lire le discours.
— Pendant le mois de février le paS'
tour M. Colucci a été reçu par S. E.
Préfet, qui s’est cordialement entreten,!
avec lui en s’intformant de la vie religieUi
de kl communauté.
ki
k
NEW-YORK. Voici quelques owuvelli
de l’Eglise Vaudoise de New'-York (5
Ave. - llth and 12 th Streets).
Notre Cradle Roll s’est augmenté de tro;
nouveaux membres depuis la reprise d
nos cultes en septembre dernier : 1“ Pau.
Henri Rostan de Philippe et Catherine^
2° Yvette Long de César et Hnni iet
S" François Grill de Jean Etienne et Adè'
Ce dernier a été consacré au Seigneur
dinTiainche soir, 22 janvier. Cet acte, de
part de M. et M.me Grill, a été l’occasi
d’une double cérémonie : l’anniversaire
de l’heureux papa et le baptême du bél
C’est chez l’ancien Emile Pons que
Peyrot et Marguerite Meytre présentèn
le i](etit François à l’Eglise, dans le sy:
bok du baptême.
A l’iacte religieux a suivi une agape fn
tonnelle qui a réuini une cinquantaine d’i
vités représentant différentes religions
races.
Nous connaissons tous l’hospitalité
l’aimable famille .Jean Etienne Grill.
L'Observai
(?)
Jeaï
PRAMOL. C’est avec beaucoup d’ent
sterne et de joie que nous avons celé
la fête de la lülierté ; le temiœ n’aurait
pu être plus favorable et a sans
contribué à la bonne réussite de cette 1
mémoration si chère à tout cœur vai
Un nombreux public a écouté le mat
clans le temple, te jolies récitations
les enfants de nos écoles ont bte
ift . ' _
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nous idoinnGr j Is- Chorslc s dlo a^ussi con*"
tribué à rendre plus solennelle la, fête par
le chant de deux chœurs d’occasion.
Ensuite, pendant que les enfants retournaient à leur maison, un groupe, que
nous aurions voulu voir plus nonrbreux,
de gTiandes ipiersonines, s’est réuni dans un
local des écoles, pour l’agape fraternelle.
Le soir, les jeuries gens de l’Union nous
ont offert l’ooci^don de passer ensemble
quelques heures de saine et vraie gaîté.
A tous ceux qui se sont aidés à préparer la fête, nous disons sincèrement :
merci,
— Lundi, 13 février, un long cortège a
accompiagné au cimietière la .dépouille morteUia de notre sœur Long Henriette née
Eihet, des Clôt, décédée après une très
longue et douloureuse maladie.
Le 20 févriér, un de nos vieiUlards, IHbet
Frédéric, des Bouchard nous a quittés
pour la patrie céleste. Dans l’absence du ^
pasteur, [M. H. Tron, pasteur à Saint-Germain, a présidé les funéreiUes.
A tous ceux qui, ici et au loin, ont été
particulièrement affligés par ces deuils,
nous témoignons notre sympathie chrétienne ; dans un esprit de soumission et
d’obéissance à la volonté de Dieu, ils obtiendront la force pour sup,porter l’épreuve.
— Dimanche, 26 février, le culte du matin a été présidé par l’évangéliste M. Gustave Bert ; l’après-midi, aux Clôt, il a
pjarlé de l’œuvre d’évangélisation dans le
Piémont.
Nous le. remercions beaucoup pour son
messa,ge vibrant et plein de foi.
ROME. Dans cette ville, le XVII février
a été célébré d’uine manière spéciale par
une conférence du pasteur Paolo Bosio :
C'è [xjsto in Italich per i Valdesi ?
SâINT-GERMAIN. Dimanche dernier,
un immense cortè^ a accompagné à sa
dernière demeure la dépouille mortelle de
notre sœur M.me {Marie Balmcos, décédée
après un© courte m,aladie, le 3 courant,
aux Roncs supérieurs.
A la fiarotle si durement éprouvée nous
renouvelons l’expression de notre plus
profonde sympathie.
TABANTO. Urn libelle catholique contre
les protestants croyait, paraît-il, de marquer la fin de l’Evangélisme dans cette
ville. Le Pasteur a répondui avec fermeté
et di'gnité par Une série de conférences,
exposant quel sont nos principes. Le bcal
de culte était toujours bondé et plusieurs
catholiques, fatigués de cette campia-gne à
base de mensonges et d’insultes, ont déni a udé (le se faire recevoir dans notre
église.
On me pourrait désirer mieux que cet
aeharnemieint contre nous, vu qu’il donne
de si beaux fruits!
Partout beaucoup de difficultés, mais
partout dès résultats que les temps de plus
graln/d calme n’ont peut-être jamais donnés.
TRIESTE, Dernièrement, M. 1© pasteur
G. Del Pesco a été repu, avec beaucoup
d’affabilité, par le nouveau préfet de
Trieste, S. E. C. Tiengo. Celui-ci, après
s’être informé dœ deux communautés qu’il'
dirige (la communauté vaudbise et la communauté helvétique), l'invita à s’aidresser
librement à lui toutes les fois qu'il eto
aurait besoin.
Camp Interaational des U. C.J. G. ea Algérie;
Pâgoes 1833.
D’accord avec les groujîements de jeunesæ du Nord de l’Afrique, le Comité universel des Unions Chrétie'nnes dé Jeunes
Gens a décidé d’organiser un Camp inter-,
national de jeunesse pour Pâques 1933.
Ce Camp aura lieu du luinidi 17 avril au
dimanche 23 avril. Tous les jeunes gens
appartenant à groupements die jeunesise. Unions Chrétiennes de Jeunes Gens,
Eckireiurs, Unionistes, Associations Chrétiennes, d’Etudiants ou autres, pourront y
prendre peirt, à condition de s’inscrire
avant le 10 mars 1933, soit auprès du Comité National Italien des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, soit auprès du
Comité universel des Unions Chrétiennes
de Jeunes'Gens - Case Postale Eaux-Vives,
46 - Genève.
Le prix du voyage de Marseille à Marseille, bataaiu, autobus, et tous les frais
de séjour au camp compris, se monterait
à frs. 550 en troisième classe, à frs. 500
pour ceux: qui accepteraient de voyager
sur le pont.
Il a été prévu, à l’occasio/i de ce Camp,
une excursion. Les personne désirant
faire cette excursion', partiraient de Marseille le mercredi 12 aivril ; elles voyageraient dans les mêmes conditions que précédemment indiqué et vfeiteraient Alger,
la plaine (ie la MStidja, Bou-Saajdla, les
Monts du Ouled Nail, situés axix confins
du désert, la Ville de Sétif, les célèbres
gorges de Kerrata, la comiche de Djidjelli, la viUe de Bougie, et arriveraient au
Camp le lundi 17 avril. Cette excursion
entraînerait un suppiément de dépenses
d’environ frs. 450 à 500 (français).
Un programme détaillé du Camp ot tous
les renseignements icomplémentaires seront envoyés à toute personne qui en fera,
la dem;aude, soit à M. Cesare Gay - îlorence - soit au Comité universel.
A A A AAAAAAAAAAAAAAA
Faits et Nouvelles.
iRUJiiffi. Le futur modérateur de l’Eglise
Presbytérienne d’Irlande, rév. WiUiam' Cor]^0y _ Wind^r Church - Belfast, est un
des sept fils ide feu le docteur Corkey, pasteur lui ,aussi, qui tous Ont embrialssé la
carrière pastorale.
Nous mentionnions récemment le cas du
docteur Campbell Mbrgan, de Londres, qui
a quatre fils 'pasteurs ; nous sommes en
présence d’un record bien plus considérable.
* * *
Etats-Unis. h’Umon Theological Seminary de New-York ne pourra ipas attribuer
de .bourse à un étudiant suisse, comme ces
années passées ; la situation financière
oblige à ides r^rictions. L^ joiurnaux religieux aroéricaîns ont diminué leur formât ou réduit leur texte.
{Semeur Vandois, 2'5-2-1933).
— Par contre, nous lisons dans une lettre ide New-York, publiée par la Semaine
Religieuse, de Genève, qu’on « inaugure la
nouvelle cité de lai Radio avec ses deux
luxueux théâtres die 3600 et 6000 places,
pleins à craquer chaque soir. Les journaux
affirment que le nouvel an fut un des
plus « humides » depuis la prohibition ».
Quelle ironie et quelle contradiction !
Décidément notre civilisation traverse une
crise, mais de quelle nature est-elle ?
* * *
Angleterre. Au cours d’une vente de
manusicrits précieux et de livres rares,
un exemplaire des 95 thèses de Luther a
été particulièrement remarqué. Cet exemplaire de l’édition originale a atteint le
pirix |de 330 livres. Le Times sighale à cette
occasion que les thèses de Luther sont un
des « (plus importants traités qui aient jamais été publiés ».
— Il est question de célébrer, cette année, en Angleterre, le centième anniversaire ide l’abrogation de l’esclavage, dans
toute l’étenldue de rempire britannique.
On célébrerait, par la même occasion, le
centième anlniiversaire de la mort de Wilberforce (29 juillet 1833), qui fut le graj^
champion de cette réforme. On estime qu'à
l’heure présente il y a encore, dans le
monide, de quatre à six millions d’esclaves,
sans tenir compte des formes déguisées
d’esclavage qui subsistent sous le nom de
corvées dans les colonies de plus d’un
peuple. {Eglise Wallonm).
***
Pologne. Un combat ^rituel décisif aux
portes de l’U,^ R. S. S. Le peuple ukrainien,
comptant plus de 40 mUlions d’âmes, dh
visé ipolitiquement en 'Russes, Potonais,
Roumains et Tchécolovajques, est actuellement en pleine réforme religieuse. Au début, c’était pair centaines que se comptaient les conversions ; maintenant, c’est
par miUierB. Et là où l’Evangile triomphe,
le mouvement des Sans-Dieu a perdu sa
PluissBince. C’est de très loin, de nuit, et
par le froid que les hommes se rendent
aux services ¡divins. Le mouvement s’accroît sains cesse. Des com,muna;utés eintières, naguère catholiques-orthodoxeB, se
convertisBSent à la foi protestante : ainsi le
'-Village de Hanusiwci, qui compte 3.000
âmes. Dans la' petite ville de Ntyzniw,
3.200 personnes sont entrées dans l’I^Use
protestante, y compps le prêtre jde l’eh
dneât De grandes choses se passent là, à
la^ôointière dlu bokhevismei.
jeunes communautés ukrainienne®
sejaont rattachées avant tout à l’Efelise de
li^Diaspora à Stanislau, quii est sous la direction die D, ZoC'kler. Une grosse responss^iilité repose sur la chrétienté p(rotestonte': fl faut qu’elle soit a|u courant des
grands événements qui se passent là-has,
e^ qu’elle en profite. Si uU peuple de 40
rafllions d’hommes, sur, la frontière du
moQ'de asiaiMne. s® tourne avec un Imûlanit amour vers l’Evangile, oda cons'titue
la! plus forte protection possible contre le
b^éhevisme, et c’est une offensive décis^e |àe la foi contre la doctrine des SansE^u, _ R. S. Z.
{Semaine Religiem&).
«H! *
Sltsse. Lai Commission d’évangéli^tion
de l’Bfelise évangélique réformée nationale
df Canton die Vaud a eu ,ime heureuse initiftiive. Sle a obtenu d’un journal dU matin très répandu et très bien informé, La
Tribtme de Lausa/nMe, la publioation, c^que idpnianohe et en première page, d’un
ceprt article d’inspiration religieuse. Ce
Message dominical est anonyme ; il est
simplement signé ide oes mots ; Eglise nationglc ^cm/doise. Ses auteurs sont des pasteurs de cette Eglise. Ce Message âomirdevâ a paru, pour la première fois, le 6 novembre 1932.
{La Renm protestante belge).
^ a * * H:
Rü^e. Quoique, idepuis 1929, les protestaUits tomibent aussi eous le coup des^ pers^utiohs religieuses, le mouvement évangélique en Russie va en augmentant. Grâce
à son organisation souple, le protestantisnie sait se défendre. Ainsi la cure d’âme
eGt ¿souvent exercée ipar ides la’iqlues, des
Piàyisans et des ouvriers qui, sans qu’on
lïûtisse bien les empêcher, réussissent à
s’psfiltrer dans les usines et les campagnes
cx^èctivisées. Même la déportation dans
1^-feàmps de travaux forcés est suivie —
c<^ééquence nom' prévue par les persécut^Sfrtr d’un fort mouvement évangêHque.
{Semmr Va/udois).
Les Livres
raeiété Centrale Eyangélique
Rue de Clichy, 47 - Paris (9).
Credo », la nouvelle édition, revue et
t'augmentée,^du livre si apprécié du re<; gretté ALBERT Cadier, vient die paraître.
1: Ceci est im livre de chevet, à l'imprei^
' sion et à la présentation soignées'. Au milieu du bouleversement général, nous avons
tous besoin d’affirmatians réconfortantes.
C est un trésor d’expériences chrétiennes
' réuni autour de l’affirmation victorieuse
- J e crois ».
C est l’expression d’une âme consumée
pai la flamme de l’apostolat.
Prix du volume : frs. 7 (franco 7,50) sEtranger, frs. 8,20. — S’adresser Société
^entrale Evangélique - Rue die Clichy, 47
Paris (9). Compte de chèques postaux :
■ 140.66.
ÍP iris
7
« *
HospitaltirM VwDidoiMS.
Hôpitaux :
Mems m soammdr de M.ifus ‘M. G(nmet<
IM. et M.me prof. Théophile Bons, L. 20.
*** 'A
Dons l’eçu® peadajit le mois de février 1933.
REFüàE.
M.nie Elisa Revél-Goss, St-Jean,. en souvenir
de ' son mari,, L. 200 - sœurs Bevel, Turin,
e*'souvenir de leur frère, 35 - PamÜles Lame
beiti, Taran'to, en souvenir 4u rag, PedeElco
Ettorre, 20 - M.me Caroline l^keT'-Boringhieri, Turin, eoi souvenir de sa'chère mère
Anna Boringhieri, 2.000 - M.me Emilia Souttea'-Talmone, Genève, 50 - louis Gamba, La
Tour, en souvenir de son frère, 20 - Les frères
et sœurs, en souvenir de leur bien-aimé Arthur Revel, S'aint-Jean, 150 - Charbonnier Jean
et Augustine^ La Tour, 20,
HOPITAUX.
Cardon CardUne,, Prarustin, L. 5 - Rivoir
Laurent,, Saint-Barthélemy, Id.,, 5 - Forneron
Marguerite, Id., 4 - Bleynat Louis', Id.,, 3 Charbonnier Jean et Augustine, La Tour, 20
- Arthur Balma, en souvenir de son cousin Albert Pons, 15 - Juliette Balma, id^ 15 - Mme
Ida Pons-Balma, La Tour, Id.,, 15 - Adoube
Comba, pasteur émérite, I(L, 50 - Thérèse Genlooud, Saint-Germain, 50..
ORPHELINAT.
Charbonnier Jean et Augustine, La Tour,
L. 20 -1. et Tli. Pons, Id., en souvenir de leurs
parente,, 100 - Union des Mères,, Saint-Jean, 50
- Marguerite Revel, Id., en souvenir de Marguerite Revel, des Albarins d’Angrogne, et de
Henri Costabel, des Maguitt, 20.
Valori eterni, par Ugo della Seta. —
i Libreria di cultura, Gilandi e Noto - Piazza
-Ncli'l Duomo - Milano.
solimi iioiicii iimu e fonmiii.
Le offerte idi Gennaio e Febbraio furono
complessivamente di L- 10.411,05. In Febbraio .abbiamo ricevuto 239 vaglia non _su.Lieriori a lire venti!, 30 bon superiori a
i lire cento, 7 non superiori a lire seicento.
;Siaimo molto grati ai donatori e li ringrai' ziamo anche per le loro parole di incoraggiamento e di augurio. Dall’Affrica uno di
essi ci scrive : « Ho ricevuto il Seminando
in Italia la Paróla. L’ho letto d’un fiato.
Mi congratulo per il buon lavoro fatto e
mando lire 50 pierchè mandi detta reW
zione alle autorità politiche di P. S. e mi, litari di cui le accludo fl nome e iiyiinzzo »•
’ Una signora di Roma ci manda lire cento,
ad aggiunge : « Ve le mando ihvece delle
; legnate di cui siete stati minacciati (te una
rivista ispirata e scritta dai sacerdoti, perchè sempre più venga diffuso l’aureo libro
che istruisce, porta consiglio e dà sempre
maggior forza a sopportare le traversìe
della vita. Siamo tutti j^egrini su questa
miseria terra». Da Posillipo una professoressa manda te sua offerta con queste parole : « Vorrei che il Seminando giungesse
ovunque è Un Italiano».
Aderendo aU’invito di molti e colle somme offerte per questo, abbiamo mandato
te relazione del 1932 anche a 62 Prefetti
ed a 62 Questori, colla speranza òhe la lettura non sia del tutto inutile. E. P.
MadenunseUe AMÉim Gönnet esoprîme
sa plus vive recO{rmaissamce à toutes les
personnes qui, à l'occasion du départ pour
la Patrie Céleste de sa bien-aimée mère
lui ont démontré de quelque façon leur
sympathie. " .
Torr©Pellice (Les Ramels), 6 mars 1933.
Abonnements payés et Dons.
(Le «don»^est entre parenthèses).- ^
1933 ; Sappé Alexis, S. Germano Chisane,
1932 (5) - Muyri-Troi! .Elisa, Gqplei, Bergalno,
et 1932 - Zwilling Lorenz Besson, Fianldurt,
Main - Jahier Gia*X)mo, Pinerelo (2) - Ritet
G Davide, S. Germano Chisone - M. L. SubiBila, Liiserna S. G. - Ra.stan Angèle, Milano Rodio Caterina, Id. - Gandi.ni Gaspare, Milano,
et 1932 - 'Carola Jean, VUlar Pellice - LongRicbard, Béx, Vaud (2) - Michelin-Salomon
Paul, Villar Pellice - Michelin-Salomon Paul,
fEs, Id. - ViUielm Geoi-ges, Ulster iPai k, U. S. A.,
et 1932 (28) - Emile Viglielrao, Id. (14) - Madeleine Micol, Valdese, N. C. (.4.50) - .
T/)ng Id. - (4,50) - Daniel Ti'on, Id. (4,50) Jean S. Tron, Id. (.4,50) - Bleynat Paoliim, San
Secondo - Lidia Mìe Pa.scbetto, Id. - Pontet
Stefano, Bobbio PeUice - Revel. Lidia, Pomaretto - Peyronel Margheaita, Id. (,2) - Penou'il
Maddalena, Torino - Pasquet Louise, £iAbot
Crota, San Secondo - Pa-sebetto Giovanpi, 1(1., la.
- Gardiol Lidia, vedova, Saretto, Prarostmo Pastiuet Sofia, Brusis, San Secondo Maria
Pasquet, Serre, Prarostino - Paul Rii et, Laravaiera, Td. - Susanna Forneron, Costalungia,
Id - Lina Roman, Ciabot Crota, San Secondo Costantino Giovanni, Massera, Prai’osüno - Forncron Loi'enzo', Roccaÿ>ia.tta - DaniMe Pa-stre,
Huata Corne'i'a, Prarostino - Benreii M.me,
Paris (2) - Griot Giovanni, Milano (19) - Rogetto trementina, Torino. , (A suivie).
AVIS IMPORTANT.
La Titulaire de ce Bureau de Postes et
Télégraipjhes, soussignée, informe le public
q/uie les bufletins pour les versements en
compte courainit doivent ê^e présentés au
BuTeaiu, sans date, ou au moins avec te
date du jour de la présentaltion au gu^
chet ; pa“" conséquent, tous les buUetins
qui seront présentés avec une date antécédente ne seront pas acceptés, et le public devra pourvoir à en faire un duplicata.
Ainsi, pour évitter toute* perte de temps,
on prie le tpublic die bien vouloir s’unifor-.
mer à te prescriptioii.
La Titulaire : Bariletta.
II grande colosso cinematografico
BEN-HUR
verrà proiettato Sabato 11 Marzo, ore 20,
e Domenica 12, ore 14.30 e ore 20, al
CINEMA TRENTO - Torre Pellice.
Tutti devono vedere questo immenso capolavoro tolto dal libro di Lew Wallace. L’unica
ricostruzione Storico-Biblica che va dalla
nascita alla morte di Oesù,^ sotto l'impero
e la dominazione romana.
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ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEEOLO-TORINO
Torre Penice p.
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8,55 15,25 19,25 Via Fourca » 7,20 11,30
9,02 15,32 19,32 Villar Pellice • 7,26 11,36
9,09 15,39 19,39 Chabriois > 7,33 11,43
9,14 15,44 19,44 S. Margherita » 7,40 11,50
9,20 15,50 19,50 Torre Pellice a. 7,50 >2,•) Al Venerdì (mercato a Torre Pellice) e nei giorni festivi.
16,
16,05
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ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
(1) (2)
■ Pinerolo 6,19 7,52 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 20,10
ì Ponte Lemina ffac.) » 6,27 7,59 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18
\ Abbadia » 6,30 8,02 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21
'i Riaelietto-Fiugera(/ac)» 6,35 8,05 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25
</ S. Martino » 6,41 8,08 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27
j Porte > 6,44 8,11 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30
i Malanaggio (fac.) » — 8,16 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33
} S. Germano » 6,52 8,19 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36
Villar Perosa > 7,02 8,26 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43
!| Dubbione > 7,09 8,33 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50
Pinasca » 7,12 8,36 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53
j S. Sebastiano » — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58
1 Perosa Argentina a. 7,22 8,45 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01
(1) Sabato (mercato a Pinerolo) — 2) Festivo. ili
Ì! ^ Perosa Argentina P- 6,01 7,40 11,52 13,40 16,20 17,50 19,30
S. Sebastiano » 6,04 — 11,55 13,44 16,23 — 19,33
i Pinasca » 6,09 7,48 12,- 13,50 16,28 18,- 19,39
S Dubbione » 6,12 7,51 12,03 13,53 16,31 18,03 19,42
1' Villar Perosa > 6,18 7,57 12,10 14,- 16,45 18,10 19,49
l! S. Germano » 6,25 8,04 12,17 14,07 16,53 18,18 19,57
Malanaggio (fac.) » 6,27 8,06 12,20 14,15 16,56 — 20,1 Porte » 6,30 8,10 12,26 14,20 17,— 18,25 20,04
S. Martino » 6,33 8,13 12,29 14,23 17,03 18,28 20,07
Riaglietto*Fiugera(/ffc)» 6,36 — 12,32 14,26 17,06 18,31 20,10
1 Abbadia » 6,39 8,19 12,35 14,29 17,10 18,34 20,13
a Ponte Lemina (fac.) » 6,42 8,22 12,38 14,32 17,13 18,37 20,17
1 Pinerolo a. 6,48 8,29 12,44 14,40 17,20 18,44 20,25
(1) Festivo.
OBABIO AUTOMOBILE PBBOSA-PEBBEBO
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
9
9,08
9,23
9,27
9,30
13,25
13,33
13,48
13,52
13,55
19,35
19,43
19,58
20,02
20,05
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
5,20
5,23
5,27
5,42
5,50
7,
7,03
7,07
7,22
7,30
11,10
11,13
11,17
11,32
11,40
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Taldesl In Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore ; Roberto Nisbet
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Ti’on, S.
LUSERN A S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore : Oreste Peyi onel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PR.4LI - Cand. Teol. Lainy Coisson.
PRAMOLLO - Cand. Teol. Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore ; Guido Rivoir.
RICLARETTO - Pa-store : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore ; Giovanni Troin.
ROR-V’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roterto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista ; C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto aUe ore
16 - Cand. Teol. Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Clriesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiocina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecroeia
- Pastore : Davide Pons. ,
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivolre, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CAbALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo Mellana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica,
CATANIA - Cliiesa ; Via Naumachia, 22 - Pastore Eugenio Revel, ivi - Coadiutore :
Cand. Teol. Umberto Bert.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio, Via
Tortora, 13.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Pastore emerito : B. Celli.
OO.MO - Cliiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
CORATO - Cliiesa Valdese - Via Garibaldi Pastore Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Cliiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore V. Sommaiii, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli. 6. Culto alle
oro IO - Ca,nd. Teol. Valdo Vinay, Via Pascoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coi.sson.
GENOVA - Cliiesa: Via Assarotti - Pastore;
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Baccliio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
i.sol. 122.
MILANO - CMesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missorì, 3 - Pastore ; Luigi Rostagiio. Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Giuseppe Castiglione. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyroiiel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Mariano Moreschini.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastoré :
Alberto Proeliet, ivi.
DRSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Rlbet
PACHINO - Cliiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chie-sa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Misda, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Teodoro
Balraa.
RIO JIARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. r— Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alicore 17.30) Pastore ; Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMBIERDxlRENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Eva,ngelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi. ^
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi. '
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Viale S. Domenico, 5.
SIRACUSA - Chiesa ; Via Cavour (Culto il Martedì alle ore 18) - Pastore : Elio Eyuard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro .Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Cliiesa; Corso Vittorio Emanuele II
(a.ugolo Via Principe Tonmjaso) - Pastore :
Simpnnl Via P1o Òuinto. 15
Ale.ssandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15
Coadiutoi e ; Cand. Teol. Achille Deodato.
— Per la Diaspora : Pastore emerito Bartolomeo Soulier.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore emerito Enrico Rivoire,
Via Valerio Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo Mlngardi.
Il evito principale si, celebra in tutte In
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (101),
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (126) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meyuiei-, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVIITO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Diretto! e : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via Berthollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via BerthoUet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastoie Ernesto Tron.
COLONIA COS.MOPOLI'l’A-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Rounous.
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia).
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
.SAN SALVADOR (Dep.to de Soria.ne).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandil)
- Vi.sitée périodiquement.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pa.store Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastoie Lévy Tron, Estación Wildermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé).
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Ka (presso Tempio Valdese) t
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TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
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ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
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