1
Çinqnanti^haitième années
24 Février 1922
w^mÈÊÊiÊÊmiKiÊmmm
N» 8
(I)
Spett. Biblioteca Valdese
^ torre PEELICE
\a
0 DES V4LLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Vallées Vaudoises ...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger.......................... .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ...............
Par an
Iv. 8,—
1 10,—i
• . 15,-^
» 14.—
I doll.
Pone é moia
5, — ,
6, —
8,—
Vi doll.
On s'abonne: à Torre Pellice, au bureau d'administration de VEcho (Via
Arnaud, 29), dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
S'adresser pour la Rédaction à M. Jban Bonnst, past., Ltiserne S. Jean etpout
l'Administration au Bureau du ioumal - Via Arnaud, N® 29 - Torre Pellice.
Four toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte yo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
v\/ Le Numéro: itO centimes vo
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phii. IV, 8).
il laii-lu de tei Dii
« Souviens-toi du jour du repos
pour le sanctifier ».
Exode XX, 8.
Un musicien allemand reçut, un Samedi
soir, la visite d’un serviteur d’une dame
de la plus haute société, qui lui demanda
de venir le jour suivant accorder le piano
de sa maîtresse. Tranquillement, le pianiste répondit; «Je viendrai Lundi! ». —
Lorsqu’il parut au domicile de celle qui
l’avait fait chercher, il la trouva très en
colère. — «Je suis habituée», dit la
dame, « à être servie sur le champ par
les personnes que je fais mander chez
moi. Pourquoi n’êtes-vous pas venu Dimanche?». — « Parce que j’étais, ce
jour-là, au service de quelqu’un d’un
rang infiniment plus élevé que le vôtre,
madame ». — « Ah ! et qui est-ce donc? ».
— «Il demeure bien loin et pourtant il
est tout près de nous ». — « Alors ? ».
— '< C’est le Seigneur, qui nous a commandé de sanctifier le jour du repos.
Chaque Dimanche, j’obéis à son ordre;
je l’ai fait hier comme d’habitude ».
La leçon, dit l’histoire, profita, et le
culte public eut, dès ce jour, une auditrice de plus.
Quel est, cher lecteur, le maître par
excellence que tu sers d’habitude ? Et
d'ans ce jour qui nous est donné pour la
glorification de Celui qui l’a fait, quel
est le but que tu poursuis? C’est le Dimanche surtout que nos sentiments intimes se trahissent et qu’il est possible de
voir ce que nous recherchons par dessus
tout.
I L’un des tyrans les plus puissants qui
^ soit capable d’assujettir à son pouvoir les
jeunes et les vieux est certainement 1’/«térêt. Celui qui volontairement se soumet
à son empire perd bientôt tout ce que le
jour du repos pouvait lui offrir de bienfaits. Il faut désormais que ce jour soit
^ consacré au travail, tantôt pour obéir
simplement au chef qui le désire, tantôt
pour ne pas perdre, comme ils disent, un
temps précieux ! Or, c’est un fait acquis
par une longue expérience, que la somme de travail accompli n’est pas plus
' considérable quand le Dimanche y a été
consacré, bien au contraire. D’autre part,
le niveau moral de ces travailleurs contre nature, baisse dans une grande mesure. C’est par là que beaucoup de jeunes gens ont été engrenés dans les rouages du monde. Le patron a demandé au
jeune homme, en lui promettant des privilèges, de venir à son bureau le Dimanche matin. L’intérêt a prédominé et le
pauvre jeune homme, après ce premier
, recul, est devenu une épave humaine.
l Us a,
L'amour du plaisir est peut-être un
autre maître aussi puissant que le premier. Les douces joies de la famille, les
émotions bienfaisantes que l’on goûte
dans la contemplation de la nature, ne
suffisent pas à tous. Il en est beaucoup
i pour qui la jouissance doit être quelque
chose de plus fort, de plus excitant. Et
I puisque les heures libres de la semaine
I n’ont pas suffi pour leur donner ce qu’ils
cherchaient, c’est au Dimanche qu’ils deI mandent une compensation. Que de fêtes
bruyantes, que de divertissements malsains qui débutent lorsque les cloches
sonnent pour appeler les fidèles à la Maison de Prière. Et combien d’amis qui paraissaient définitivement lancés dans la
bonne voie et que l’alcool et ses suites
funestes ont repris parce qu’ils n’ont pas
su résister à l’entraînement général !
*
* #
Le Maître qui commande le jour du
repos est aussi Celui auquel on obéit
pendant le reste de la semaine. Réponds
honnêtement, cher lecteur, à quoi sont-ils
consacrés tes Dimanches? Au repos, à la
prière, au culte public, à la promenade
avec tes bien-aimés ? Alors tu es de Dieu
et le Père Céleste est Celui qui te possède ; II pourvoira à tous tes besoins et
te conduira le long des eaux paisibles et
des sentiers unis pour l’amour de Son
Nom. Mais prends garde, si tu es debout,
de ne pas te laisser entraîner dans le
fatal engrenage ! Et si tu te demandes,
hésitant, quelle est la voie que tu suis,
réponds, pour le saVoir, à cette simple
question: « Que fais-tu de tes jours de
Dimanche? ». B. S.
COURRIER DE L'ÉÏINGÉLISIITION.
Abrnzzes.
J’ai joui immensément en lisant vos articles sur les églises des Abruzzes. Vos descriptions poétiques du pays, vos impressions sur l’état des églises donnent une
idée concrète de l’œuvre que nous accomplissons dans ces parages. Votre rapport
est palpitant d’actualité.
Le soir du 13 Janvier nous étions réunis autour de l’âtre de M.me Amicarelli,
et je leur traduisis votre article sur Sdriavi.
Ils étaient enchantés. En leur nom et au
nom de nos congrégations, je vous remercie vivement d’avoir fait revivre au milieu
des églises des Vallées l’œuvre de l’évangélisation.
Je vous pardonne volontiers les exagérations sur la valeur « podiste» de mes jambes, si seulement ce que vous avez dit à
mon égard pouvait décider quelque jeune
pasteur à se consacrer à l’œuvre' itinérante
des Abruzzes. Parmi les instructions et les
directions spirituelles d’un petit feuillet
rose que je conserve dans ma Bible, il y
a celle-ci; « Le serviteur de Dieu doit insister en temps et hors de temps, sachant
qu'il est l'envoyé du Seigneur. Telle est la
ligne de conduite que je m’efforce de tenir.
Se faire « tout à tous », suivant l’expression de Saint Paul: voilà ma devise.
Voici maintenant quelques nouvelles des
Abruzzes.
Nous avons eu à Borrcllo, le 18 Décembre, le mariage de notre frère en la foi
Argenlino Palmieri. Notre salle de culte
était bondée d’auditeurs, mais trop petite,
hélas ! pour contenir tout le monde. L’auditoire reçut une salutaire impression de
la cérémonie nuptiale. Je me réjouis de ce
que ce jeune frère tienne bien haut la bannière de Christ. Il a donné une conférence
à la Société Ouvrière, et a été très applaudi.^
11 a été le seul à protester, le 28 Janvier,
au « Circolo Operaio », lorsqu’il s’agissait
d’aller assister, à l’église catholique, aux
funérailles du pape Benoît XV. Sa protestation a été claire et vibrante et ses adversaires n’ont su que répondre.
Nous avons aussi eu deux fois l’arbre
de Noël; à Noël et au Nouvel-An. Nos petits acteurs se sont fait honneur. Notre
salle était insuffisante à contenir le monde.
Un catholique est venu me prier de baptiser une petite fille le jour du Nouvel-An;
ce que j’ai fait volontiers après avoir mis
au courant de tout, père, parrain et marraine. Nous saisissons chaque occasion pour
faire entendre la parole du Christ; mais il
y a encore tant d’ignorance, de préjugés,
et tant d’adversaires, que nous ne pouvons
pas encore célébrer la victoire.
Veuillez me suivre maintenant dans une
course d’évangélisation que j’ai faite du
Il au 15 Janvier, à Monteferrante et
Schiavi d'Abrnzzo. Invité à me rendre
à Schiavi, je partis le ii Janvier et passais
par Monteferrante, où j’eus une bonne soirée avec projections lumineuses. Pauvre
Commune, qui a dû souffrir à la fois de la
fièvre espagnole, du typhus et de l’émigration ! La vie sur ces hauteurs est difficile,
les campagnes ne produisent pas assez et
plusieurs doivent émigrer aux Etats-Unis
ou dans la République Argentine. On trouve
cependant là-haut des âmes qui ont soif
de vérité. Dernièrement, un jeune houime
me disait: «Quand je suis parti du Brésil
pour venir ici, j’étais un blasphémateur, je
n’avais aucun principe religieux; maintenant je connais la Bible et le Sauveur, et
je pourrai répandre, en retournant là-bas,
la connaissance de l’Evangile ■>. Les frères
de Cranfort se sont constitués en église et
ils ont un pasteur de Monteferrante, M. Sulmonetti Francesco.
Me trouvant le jour suivant à Castiglione
Messer Marino, je rencontrai à l’hôtel
« .Stella d’Italia » un avocat de Schiavi, le
préteur et un autre monsieur. J’eus avec
eux un excellent entretien, à la suite duquel ils me demandèrent la Bible et le
Nouveau Testament. Vers quatre heures
j’arrivai à Schiavi, où je fus très bien reçu
par M.me Amicarelli et sa fille. Quelle
douce sensation de bien-être on éprouve
là-haut, à se voir ainsi entouré, choyé et
compris ! J’eus deux bons cultes dans la
chapelle et je fis quelques visites. La mère
de M.me Amicarelli, qui a quatre-vingttrois ans, était bien mal; j’appris depuis
qu’elle va mieux. On attendait M. Amicarclli, qui devait arriver des Etats-Unis, où
il est allé collecter pour doter Schiavi d’un
beau temple et d’une école technique. Puisse-t-il réussir dans ses beaux projets !
J’ai immensément joui de ces journées
splendides et de la vue superbe. Il me
semblait être dans les Alpes couvertes de
neige. J’arrivai à Monteferrante le soir,
après une demi-journée de marche, et j’eus
là une excellente réunion.
Le lendemain, Dimanche, je fis quelques
visites et rentrai ensuite à Borrello. Le
Seigneur m’avait béni dans cette tournée
d’évangélisation.
Pescolanciano.
J’avais visité Pescolanciano le jour après
Noël. M. Ferro Salvatore, qui a été longtemps colporteur-évangéliste au Caire d’Egypte, m’attendait pour le mettre au courant de l’œuvre. Je le trouvai dans notre
charmant logis, mais sentant bien le froid,
après treize années d’Egypte! J’ai fait le
discours d’installation et l’ai chaleureusement recommandé aux frères de l’église.
Nous avons fait plusieurs visites ensemble et la sympathie des familles lui a réchauffé le cœur. J’espère que cette congrégation, maintenant qu'elle a un évangéliste, fera des progrès. Que Dieu bénisse
les efforts de notre frère !
J’accompagnais ensuite M. Ferro à Castel di Sangro, où nous fîmes plusieurs
visites ensemble, et où je le présentai à la
congrégation. Nous nous sommes fait beaucoup de bien mutuellement et l’ai chaleureusement recommandé à nos frères.
C'est toujours avec plaisir que je monte
à Castel di Sangro, car on reçoit, chez le
frère M. Luigi Laposta, un accueil très fraternel. Son enthousiasme et son amour pour
l’évangélisation sont des plus touchants.
J e passai de là à Castel del Giudice.
Cette petite congrégation a besoin d’être
visitée souvent, car nous n’avons pas là
quelqu’un qui puisse remplacer le pasteur
absent. Ou plutôt nous ne l’avons plus,
car nous avons eu dans le passé plusieurs
frères qui le faisaient avec fidélité.
Oh, comme nous aurions besoin d’un
Institut biblique où des jeunes gens, s? ns
se destiner proprement au pastorat, puissent cependant avoir assez de culture spirituelle pour pouvoir parler en public. Une
école dans le genre de celle fondée par
M. le pasteur Saillens à Nogent-sur-Marne.
Le jeune frère qui est parti pour Boston
m’a écrit dernièrement en m’envoyant un
dollar accompagné de ces mots: « Pour
contribuer à l’avancement du Règne de
Dieu ». Cela m’a fait plaisir. Puissent tous
nos frères de Castel del Giudice qui sont
à Boston suivre ce bel exemple !
Nous avons à Castel del Giudice un lecteur assidu de la Bible. J’espère, s’il plaît à
Dieu, lui en faire cadeau d’une aujourd’hui.
Je remercie la Société Evangélique de
Genève qui m’a accordé un subside pour
fournir de Bibles et de Nouveaux Testaments ceux qui n’en ont point. Que de
personnes au sein du catholicisme, soupirent après la connaissance de la Parole de
Dieu, mais les prêtres romains cachent
cette Parole.
Veuillez excuser, cher Directeur, la longueur de cette correspondance. Mais comment s’arrêter quand on aborde le sujet
de l’évangélisation? Encore une fois merci
pour votre visite, merci d’avoir si bien
parlé de l’évangélisation. Et à vous tous,
chers frères des Vallées, mes bien cordiales
salutations. G. Bebt {Borrello).
AMÉRIQUE^U SUD
Une Paroisse vacante.
C’est la Paroisse de Taruriras, qui, sans
conducteur depuis quelques mois, vient de
s’adresser à la Table pour lui demander
un Pasteur.
Avec un nombre d’ouvriers de plus en
plus insuffisant pour notre œuvre en Italie,
nous doutons fort que nos Autorités ecclésiastiques puissent pourvoir immédiatement
aux besoins de nos frères Américains. Ceux-ci
connaissent bien les difficultés dans lesquelles nous nous débattons, dues à la pénurie de pasteurs. Ils n'ignorent pas non
plus que si la Table ne donne, pas toujours
immédiatement suite à leurs requêtes, c’est
parce que, dans les conditions actuelles,
elle ne le peut pas. Plus d’une fois ils ont
dû attendre assez longtemps avant de voir
arriver enfin l’ouvrier si désiré. Néanmoins,
ils s’adressent toujours à l’église mère : belle
marque d’attachement et de confiance, et
peut-être aussi parce qu’ils sentent que le
jour où leurs conducteurs ne seraient plus
des leurs, ils perdraient rapidement le cachet — bien beau et auquel on tient en-
2
core — de Vaudois, qui, hélas ! va s’eff^>çant déjà chez les jeunes. , Î*
La Paroisse de Tarariçis est ti;we des'^'
églises plus importantes de., nos,^ Colonies.
Une des moins étendues, elle s’est placée
ces dernières années à la tête de toutes
pour ce qui a égard aux collectes. Elle
compte un noyau de fidèles dévoués qui
éont de précieux collaborateurs du Pasteur,
même pour la prédication. Le Pasteur
aime-t-il à travailler pour l’enfance et la
jeunesse? U y trouve trois nombreuses
écoles du Dimanche, une jeunesse en général assidue aux cultes et aux réunions de
chant; quatre Unions Chrétiennes, trois de
jeunes gens et une de jeunes filles, qui enrôlent grand nombre de nos jeunes et exercent une bonne influence sur toute la Paroisse. Encore: un Pasteur qui saura sortir en temps et lieu de sa chapelle et vivre
dans le monde et en conquérir la sympathie et la confiance, sera bientôt appelé à
s’occuper directement de la « chose publique ». C’est un autre champ qui s’ouvrira
à lui et dans lequel, sans bruit, sans polérnique, il pourra exercer, avec d’heureux
résultats, l’apostolat chrétien évangélique.
Dans la dernière assemblée d’église de
Tarariras, quelqu’un disait que la présence
d’un conducteur est non seulement nécessaire mais urgente, que l’œuvre en souffrirait si le secours tarde. C’est la raison
pour laquelle, dans sa demande à la Table, l’église dit qu’elle serait heureuse et
reconnaissante de l’envoi de quelconque
Pasteur. Elle veut dire par là que lors
même que ce Pasteur ne serait pas un
Vaudois de naissance, elle le recevrait avec
joie. Nous sommes de l’avis qu’un Pasteur,
Vaudois de naissance, est préférable pour
des Vaudois; mais nous ne croyons pas
qu’on doive en conclure qu’être Vaudois
de naissance est un titre indispensable pour
l’envoi d’un ouvrier dans nos Colonies
américaines.
La langue? Mais c’est l’espagnol qu’on
parle déjà presque exclusivement — du
moins que tout le monde comprend — et
qui demain sera la seule parlée et comprise.
N’y aurait-il personne, parmi les Pasteurs au service de notre Eglise, qui désire
connaître nos églises sud-américaines? Tous
ceux qui y ont été temporairement ou qui
y ont passé leur vie, s’y sont fait beaucoup de bien à tous égards, et s’il en est
qui sont partis avec regret, ce sentiment
n’a pas tardé à disparaître aussitôt après
leur arrivée en Amérique.
Bien que la moisson soit grande en Italie, et trop peu nombreux les ouvriers,
nous croyons que si un volontaire pour
l’Amérique du Sud s’offrait pour s’y rendre, la Table serait quand même disposée
à l’y laisser aller, heureuse de pouvoir donner quelque secours à nos frères, qui le lui
demandent avec tant d’insistance.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. La fête du 17 Février, grâce
au temps idéal et à la bonne santé de notre petit monde, a été célébrée cette année avec un grand enthousiasme. Dès le
lever du soleil, le roulement du tambour,
résonnant dans le lointain, appelait nos
élèves des différentes écoles, excepté ceux
du Pradutour, qui ont leur fête dans leur
village; et tous se réunissaient bien vite
pour former deux cortèges, partant l’un
du Serre, l’autre de Saint-Laurent. La rencontre a lieu près du Vengie, au cri des
puissants Evviva poussés par nos 250 enfants, qui, bannières déployées, précédés
par notre brave tambour, le vieux « barba
Pin », font leur entrée triomphale sur la
place de Saint-Laurent, où les attendait un
public, qui aurait été certainement beaucoup plus nombreux si on avait transporté
à un autre jour le marché de La Tour
Après quelques évolutions sur la place, lesenfants, avec notre corps enseignant vaudois et les membres de la Chorale, se groupent sous la halle pour entonner le chant
patriotique II Tricolore, et se diriger ensuite en bon ordre vers le temple, où a
lieu la fête proprement dite.
A 10 h., petits et grands prennent place
dans le teille, et,, après le chant d’un
can^ue et^ prière, le Pas^ur lit quelques .passag
de làj'Bible, a4l^ssant à l’au- ’’
ditoj^e ui^e jàilocufîon sur tfms leçons qùe
nous donne le mot « Liberté ». Après quoi,
se déroule le riche programme, comprenant
32 récitations, 3 cantiques exécutés par les
élèves, 2 choeurs d’occasion chantés par la
Chorale et un chant patriotique enlevé par
les enfants et les membres de la -Chorale
réunis. Le public, attentif jusqu’à la fin, a
souligné chaque numéro par de vifs applaudissements. La fête termine par la lecture de la belle lettre de l’hon. député
Facta, chaleureusement applaudie, des remerciements à l’adresse de tous ceux qui
ont concouru au bon résultat dé'la cérémonie et la collecte en faveur de la Société
d’Histoire Vaudoise, qui a produit la somme de L. 42.
Il est près de midi lorsque les enfants
se dirigent vers le presbytère, où a lieu la
distribution des pains et oranges, et où l’on
se sépare, heureux de cette belle journée,
dont nous garderons le meilleur des souvenirs ! E. R.
GÊNES. 4-4- Un nouveau deuil vient
de frapper l’église de Gênes déjà bien durement éprouvée ces derniers temps, car
voilà quatre fois, depuis le i®» Janvier, que
nous avons dû nous rendre à Staglieno...
Dimanche matin, 12 courant, un long
cortège d’amis et de parents accompagnait
à sa dernière demeure M.me Noêmi Bauer,
décédée après peu de jours de maladie.
Elle a suivi de bien près son cher mari,
dont la perte avait été pour elle un coup
terrible et inattendu. Elle laisse dans le
deuil et le chagrin ses deux chères filles et
trois sœurs, auxquelles nous envoyons encore une fois l’expression de notre affectueuse sympathie.
M.me Bauer était très connue aux Vallées, où elle passait tous les étés, et la nouvelle de son départ laissera un grand regret parmi ses amis.
LA TOUR. La fête du 17 Février a été
dignement célébrée par la population Vaudoise de La Tour.
Déjà Dimanche 12 Février notre Pasteur nous avait montré dans les pages de
l’histoire vaudoise les « malédictions humaines » devenant des « bénédictions » sous
l’action de Dieu; et le soir, à Sainte-Marguerite, M. le prof. D. Jahier nous avait
présenté d’une manière très complète et
intéressante le récit de l’Emancipation de
1848.
A la fête des enfants, à 10 h., nous
avions tous nos chers petits, qui nous donnèrent un bon nombre de belles récitations
et de cantiques. M. D. Bosio et M. le prof.
J. Jalla leur adressèrent la parole. Les enfants reçurent l’opuscule du 17 Février et
quelques gâteries, dont nous sommes en
partie redevables à la Ditta Michèle Talmone de Turin, que nous tenons à i;emercier vivement.
A midi et demi, 70 convives se groupèrent autour des tables dans la grande salle
de l’Hôtel de l’Ours. A la fin du dîner prirent successivement la parole MM. le prof.
A. Jalla, le pasteur D. Bosio, le syndic
E. Eynard, les prof. Falchi, Jahier et J.
Jalla, et Alexandre Pasquet qui lut une
belle poésie d’occasion. Plusieurs notes et
toutes très opportunes furent touchées dans
ces discours; le devoir des Vaudois d’intensifier la lutte pour maintenir les conquêtes de la liberté de conscience, les souvenirs du passé, la reconnaissance pour
les bénédictions dont notre peuple a été
comblé.
Le soir, la jeunesse unioniste donna,
dans Ÿaula magna du Collège, une soirée
qui fut très goûtée par le nombreux public qui manifesta chaleureusement son approbation.
— Dimanche 19 courant, M. le prof. A.
Jalla a parlé, dans la salle de Sainte-Marguerite, de son récent voyage dans la
Suisse, pour y visiter les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. M. Jalla a rendu un
témoignage vibrant à l’activité de ces
Unions, à l’esprit foncièrement chrétien qui
les anime et à la sympathie qu’elles démontrent pour nos Unions italiennes. Nous
spu^mes heureux de ce nouveau lien si précie^f qui, grâce à l’act^ité de M. le.^rof.'
|àll^, s’e»L formé entré; 1^ Unions jie la
^uis^e et J íes- nôtres. '■ , ?
M. le pasteur, émérite B. Gardiol a
présidé le culte. Dimanche matin. Nos sincères remerciements.
— 4^ Décès; Betlion Louis Ermanno,
décédé à Tâge de 18 ans. Ses compagnons
de l’Union Chrétienne et tous ses amis le
'regrettent infiniment. — Marie Plavan,
mariée à Henri Rivoire, des Fusines de Rorà,
décédée à l’âge de 34 ans, à l’Hôpital.
Notre vive sympathie aux familles affligées. 4^
— Mariage; /. B. Combe et Emma Goss
(19 Février). Nos meilleurs vœux.
^— Trasporto gratuito delle salme dei
militari caduti in guerra. Le famiglie interessate che intendono valersi di tale concessione, sono invitate a sollecitamente
farsi prenotare presso il Municipio, dovendo
questi richiere alla Sotto-Prefettura il numero strettamente necessario dei prescritti
moduli.
MARSEILLE. 44 ^ suite d’un accident de travail survenu le 29 Septembre
1921, sur les chantiers de l’entreprise
Chaynaud, à Marignane, est décédé le 30
du dit mois, à l’Hôpital de la Conception,
de Marseille, Emile f^eyran de Jean, du
Bessé, (Perrier-Maneille), âgé de 24 ans.
Notre profonde sympathie aux parents
aux Vallées, si durement éprouvés.
Ce Jeudi i6 Février, à 4 heures de
l’après-midi, notre Colonie Vaudoise se réunissait pour rendre le dernier témoignage
d’affection à M. Jean Pierre Grill, des Gilli,
du P omar et.
Parmi les nombreuses couronnes qui ornaient le cercueil tout en fleurs, mérite
d’être signalée celle de notre Union Vaudoise, dont le cher défunt faisait partie en
qualité de trésorier.
M. le pasteur Ghirbal, de l’Eglise Evangélique Réformée, présida le service; au
champ du repos (Saint-Pierre), M. Jean Barai, président de l’Union, rendit le meilleur
témoignage d’affection à l’activité de ce
brave Trésorier, et exprima au nom de
l’Union et de la Colonie les condoléances
fraternelles à la famille et aux parents affligés. 44 P. H. Bouchard.
MASSEL. Notre fête du 17 a été favorisée par une journée printanière et a été
célébrée avec l’enthousiasme habituel.
Au temple: allocution du Pasteur et programme riché et varié de poésies, dialogues, chœurs et chants; lecture du message
affectueux de S. E. Facta; distribution du
pain, du chocolat et de l’orange traditionnels; collecte en faveur de la Société d’Histoire Vaudoise.
A 4 heures de l’après-midi, dans la grande
école du Robers, thé offert gentiment par
l’Union des mères à celle des jeunes gens
et jeunes filles. Là aussi on a chanté, récité, joué, applaudi. Allocutions de MM.
P. Chauvie, J. J. R. Tron, H. Balme et
de M.me Fanny Tron.
PRALI. Un beau soleil, une température
douce ont permis, même aux plus âgés de
notre Paroisse, de prendre part à la belle
fête du 17 Février.
A 10 heures, une foule d’enfants et de
parents occupaient tous les bancs du temple et des deux galeries. Après une prière
d’action de grâce et le chant du chœur;
Gloire au Dieu d''Israël, et après l’allocution du Pasteur, les récitations se déroulèrent; dialogues, poésies, rondes et petits
chœurs, au nombre de 22. D’une façon
générale nos enfants se sont fait honneur,
en nous intéressant et en nous amusant
pendant une bonne heure. Les Unions réunies chantèrent encore deux chœurs: Le
Serment de Sibaud et L'Inno alla notte de
B ee tiro ven.
Après quoi le Pasteur remercia au nom
de l’Eglise ceux qui se sont occupés de la
bonne réussite de la fête; il remercia ceux
qui ont aidé la Paroisse à acquérir le bel
harmonium qui vient d’être inauguré, et
pour lequel toutes les familles de la Paroisse ont contribué dans la mesure de leurs
moyens. (J’ajoute qu’il ne nous reste à
payer qu’une toute petite somme, une cen
taipe de francs, pqur l’harmonium, et nous
l’attendons de ÛH générosité de quelque
frère Pralin à l’étranger). Le Pasteur remerciâ encore |I. poisson, régent paroissial,
pour son enseignement fidèle pendant’dé
si longues années, enseignement qui explique comment toute la jeunesse connaît et
aime la musique.
La prière clôtura notre belle fête. ’
Pour terminer la belle journée, une foule
, nombreuse s’assemblait le soir dans le temple pour écouter une conférence donnée par
le Pasteur, sur le Japon, conférence illustrée par une centaine de projections lumineuses.
— Notre pharmacie paroissiale va commencer, s’il plaît à Dieu, dans le courant
du mois, son activité bienfaisante. Ce dont
nous remercions Dieu et pos généreux amis,
tels que la Lega Femminile Vàldese de Milan, Miss Cox, et, lusl but nol least, M. Amato
Jalla, qui, comme tout le monde sait, accorde son appui à toute bonne initiative
pour le bien de ses frères Vaudois.
G. C.
ROME. La fête du 17 Février a été rappelée ici par une jolie soirée organisée par
M. et M.me Simeoni et M. Sommani.
A 9 heures, la grande salle annexe au
temple de Piazza Cavour était bondée, et
M. Simeoni inaugurait la soirée en rappelant le modérateur Giampiccoli qui était là
pour présider la fête du 17 Février l’an
dernier et qui maintenant n’est plus parmi
nous, et en donnant le salut de bienvenue
à son successeur, M. Léger, qui est à Rome
depuis quelques jours.
Un beau programme de musique, auquel
contribuèrent les demoiselles Giocoli, Di
Pillo, Lauri, Johnsien, les notes joyeuses
d’un groupe de membres du Concerto Mandolinistico « R orna » de l’Union Chrétienne
de Jeunes Gens, et M. Di Ponio avec ses
morceaux exquis pour guitare, anima la
soirée. On apprécia beaucoup quelques
compositions de M. Sommani, et, entre
autre, la Fête du Travail, exécutée avec
grâce par une douzaine de jeunes filles en
costume de paysannes de plusieurs de nos
provinces, parmi lesquelles on remarquait
les jolies coiffes vaudoises.
M. Aldo Di Lea récita une de ses poésies, riche d’harmonies imitatives, et M. B.
Léger, en remerciant pour l’accueil qui lui
était fait, évoqua le vrai sens de la fête
du 17 Février, qui doit être poqr tout
Vaudois une exhortation à la fidélité.
La soirée se termina par un thé délicieux, servi avec entrain par les demoiselles, sous la direction de l’av. Piacentini
et du chev. Th. Vaucher, et fort apprécié
par tous les présents, qui conservent un
charmant souvenir de la fête et tiennent
à exprimer leur reconnaissance aux organisateurs.
SAINT-JE.AN. Bien remplie, bien réussie, tout le monde content: voilà, en peu
de mots, ce qu’a été notre journée du 17
Février. La fête des enfants de nos écoles,
dans le temple, auxquels s’unirent beaucoup de grands, a été une fête animée où,
après le culte proprement dit, se développa
un très joli programme de récitations, rondes et chants, alternés par les chœurs de
la Chorale. Le tout a été très applaudi et
avec raison, sans en excepter la distribution de l’opuscule commémoratif, d’une
plaque de chocolat (généreux don de l’Administration de la Société Talmone) et d’une
brioche croquante pour nos chers enfants
des écoles.
Nos meilleurs remercîments à M.lles les
institutrices qui concoururent si efficacément au succès de la fête, et en particulier
à M. Ad. Coïsson, qui a si bien préparé
et conduit les chants de l’enfance et de
la jeunesse.
L’agape traditionnelle et sympathique
réunit ensuite à la salle Albarin 60 convives. Discours nombreux et grande cordialité: trois heures de fraternité vaudoise
tout-à-fait délicieuse. Une collecte pour la
Société d’Histoire Vaudoise, dont le docteur M. Turin a pris l’initiative, a donné,
séance tenante, L. 72. Notre ami, qui est
le docteur du Refuge Roi Charles-Albert,
en a lancé une autre: pas une collecte en
3
argent, mais une collecte... de foules, de
jeunes pondeuses, pour peupler le poulaiUer
tout neuf, inauguré au Refuge, et dont nos
63 malades attendent les œufs avec im"
patience. Nous avons su depuis que l’appel n’a pas été vain. Mais le succès en est
jusqu’ici trop modeste; et sœur Alice, notre vaillante directrice, s’attend à ce que
l’exemple soit suivi par les autres Paroisses, et elle espère que tout' au moins les
parents et les amis de nos malades n’iront
pas marchander une modeste petite poule
à nos chers recouvrés. Nous le souhaitons
avec elle de tout notre cœur, et nous lançons l’appel par-dessus les frontières de
Saint-Jean.
Le soir, à la Maison Vaudoise, salle comble, plus que comble, pour entendre nos
artistes de l’Union Chrétienne des Jeunes
Gens et leurs aides précieuses qui se produisirent avec beaucoup de succès dans
deux comédies joyeuses, après un discours
d’introduction très adapté dans son cachet
vaudois et sa tournure distinguée, que prononça le président de l’Union, M. Eugène
Long. Le clou de la soirée, comme toujours,
la récitation de M. Martinelli, vétéran de
la scène et directeur du spectacle; et, autour de lui et bien dignes de lui, M.lles
Lidia et Emilia Gay, L. Ayassot, Gaydou,
Malanot, MM. Ernest Benech, James Gay,
plus un bon nombre de jeunes espérances.
Le produit de la soirée, tout consacré à la
bienfaisance, a atteint la belle somme de
L. 1340. Félicitations sincères. La soirée
sera répétée ce Samedi soir 35 courant.
S. E. Thon. L. Facta et l’hon. député
au Parlement M. Olivetti, nous ont fait
parvenir leur message affectueux à l’occasion de notre 17 Février.
La famille Roman, des Brunets,
qui habite vers les limites de la Paroisse,
sur les hauteurs de la Chapelle des Mûriers,
vient de passer, en ces derniers quinze jours,
par le creuset de l’épreuve. A la distance
d’une semaine, la petite Elvina d’Emmanuel et de Stéphanie Roiy^-u, a été rappelée au ciel à l’âge de 6 mois, et la grand’mère ensuite, Suzanne Roman née Martinat, a dû succomber à la suite d’une grippe
pulmonaire. Elle n’avait que 52 ans, et le
départ de cette épouse dévouée, de cette
mère si bonne, toute piété et douceur, a
laissé dans le cœur des siens un vide bien
douloureux.
Le service funèbre, qui a eu lieu Samedi
dernier, a atteint le caractère d’une manifestation de sympathie extrêmement touchante, ainsi que d’une imposante affirmation de solidarité vaudoise en ces milieux
entièrement catholiques.
Des centaines de coreligionnaires étaient
accourus des Communes éloignées de Prarustin, Rocheplate et Saint-Jean, auxquels
s’ajoutaient un bon nombre d’amis non
vaudois; et presque tous accompagnèrent
le cercueil jusqu’au champ du repos, à Briquéras, pendant une heure et demie de
marche. ,
A la maison mortuaire, le pasteur de la
Paroisse, M. Bonnet, et le pasteur de Prarustin, M. Bertinat, adressèrent à cette foule
leur message chrétien au sein du plus grand
recueillement. Et ainsi au cimetière, où
bien du monde de l’endroit était encore
accouru, le Pasteur de Saint-Jean eut
l’occasion de présenter les consolations divines et la vérité qui sauve à toutes les
âmes bien disposées.
Nous renouvelons à cette chère famille,
tant éprouvée dans ses affections, l’expression de notre sympathie toute fraternelle,
en invoquant sur elle les bienfaits précieux
de la miséricorde divine.
VI LL A R. Fête du 17 Février. Nous
n’avons garde d’oublier la recommandation
de notre cher Directeur. Voici donc, en
style presque télégraphique, ce qui s’est
passé.
A 10 h. précises, fête pour les enfants
et le public dans le temple, avec le programme habituel: culte, récitations, cantiques, lecture du message de S. E. Facta,
accueilli, comme toujours, par des applaudissements. Nos félicitations au corps enseignant pour les 35 récitations, toutes très
bien choisies et presque toutes très bien
dites. Un merci spécial pour les cinq can
tiques chantés par cœur et avec précision
par les 250 enfants présents. Au h, î4.
distribution à ces derniers du goûter traditionnel: pain, chocolat, orange, auxquels
fut ajouté, cette année, un bonbon.
A midi et demi, le repas en commun,
avec une cinquantaine de convives, parmi
lesquels le sexe féminin était largement
représenté. Le fait que cette année la fête
coïncida avec un Vendredi (jour de marché), nous priva de la présence d’un certain nombre d’adultes, soit au temple, soit
à l’agape fraternelle. Ce qui pourtant ne
nuisit en rien à la solennité de la commémoration.
Enfin, le soir, la jeunesse donna une soirée récréative avec un plem succès. Tous
les acteurs improvisés furent à la hauteur
de leur tâche. Particulièrement goûtés les
cinq magnifiques choeurs et cantiques, entre
autres Le Serment de Sibaud. Inutile d’ajouter que la grande école — notre aula
magna — était archibondée et que les deux
cents spectateurs ont témoigné par des
applaudissements sans cesse renouvelés leur
pleine satisfaction. B. S.
NB. L es autres correspondances sur le 17
Février trouveront place dans le prochain
1^'
Chronique politique.
Nous disions donc, il y a huit jours,
que M. Bonomi s’était représenté au
Parlement, avec son ministère au complet, jeudi 16 courant, et que, selon toute
probabilité, le Cabinet aurait été définitivement renversé. Le métier de prophète
était facile en la circonstance. A la séance
de jeudi 16 courant, le Président du Conseil explique son retour au pouvoir et
expose, dans ses détails, son programme
rétrospectif en s’efforçant de justifier la
ligne de conduite qu’il a tenue durant ces
derniers mois. Le discours, qui ne manquait ni d’à propos ni de relief, fut accueilli avec froideur d’abord et attaqué
ensuite de différents côtés, surtout par
les démocrates, les socialistes et les nationalistes. La séance du vendredi, où
l’opposition se manifeste avec plus de
vivacité encore, aboutit à la singulière
votation d’un ordre du jour sur le futur
programme du Gouvernement, ordre du
jour accepté par M. Bonomi et que l’Assemblée vote à une énorme majorité.
Mais cet ordre du jour a une queue ou,
si vous voulez, un amendement, proposé
par les démocrates, par lequel on nie la
confiance au ministère « qui ne donne
pas des garanties suffisantes pour l’effectuation du programme » sus-mentionné/
amendement qui est voté par 295 voix
contre les 107 des fidèles « populaires »
et des « réformistes ».
Le ministère Bonomi n’avait donc
qu’à se démettre, et c’est ce qu’il a fait,
sans tarder. Et nous voilà encore et plus
que jamais en pleine crise; voilà les consultations des hommes politiques en vue,
au Quirinal; nous voilà à la recherche
d’un successeur, courageux et de bonne
volonté. Quoique la discussion qui suivit
le discours Bonomi, n’ait pas, à proprement parler, désigné le futur Président,
on y voit déjà un peu plus clair qu’il y
a huit jours. On comprend que le futur
Cabinet doit avoir sa base à gauche, qu’il
doit être présidé par un des hommes les
plus en vue de la gauche ; De Nicola,
Orlando, Giolitti ; d’aucuns ajoutent même Bonomi... au pis aller. M. Giolitti
serait accueilli avec la plus vive sympathie à l’étranger où il inspire beaucoup
de confiance, et j’en connais, à l’intérieur,
qui seraient heureux de le voir reprendre
d’une main ferme et sûre les rênes de
l’Etat. Les socialistes jouissent, et ne s’en
cachent pas, des difficultés où nous nous
débattons et vont encore refuser leur collaboration. Quant aux populaires, on prétend qu’ils ont mis un peu d’eau dans
leur vin, et qu’ils vont être moins exigeants quant au nombre des leurs qu’ils
désirent voir‘entrer dans la future combinaison. Il ne nous reste qu’à souhaiter
de voir les groupes un peu moins férus
de leurs prétendus droits et de l’influence
que chacun voudrait exercer, et un peu
plus préoccupés des vrais intérêts du
pays ; de voir bientôt un ministère solide,
fortement appuyé, qui puisse et veuille
travailler à la reconstruction de l’Itùlie!
La crise italienne, si elle n’est résolue
à temps, pourrait bien retarder la convocation de la Confèrence de Gênes, ainsi
qu’on l’espère en France et qu’on le redoute eh Angleterre. Elle était, comme
vous le savez, convoquée pour le 8
mars et tout aurait été prêt pour l’inauguration; mais on comprend qu’il faudrait nécessairement l’ajourner si, d’ici à
quelques jours, nous n’avons, un Gouvernement pouvant assumer toutes les
grandes responsabilités qui lui incombent
de ce chef.
L'Allemagne a fait, ces jours-ci, le
4“*® versement de 31 millions de marks
or à la Commission des réparations. Cela
fait donc déjà 124 millions. C’est quelque chose, mais quelle distance à parcourir pour dépasser les 120 milliards
fixés par le traité de Versailles!
Nos quotidiens annoncent que l’Italie
a été mise en demeure de prêter de l’argent à l’Autriche tout comme la France
et l’Angleterre. 11 s’agit de 100 millions
de lires, ni plus ni moins! Voyez-vous
l’Italie, engouffrée dans les dettes et avec
si peu de ressources, prêtant de l’argent,
probablement à fonds perdus, à une nation qui, hier encore, aurait voulu nous
anéantir ? Que verrons-nous encore après
cela?
De la salle du Trocadéro à Paris, Nansen vient de lancer, devant une assemblée de quelques milliers de personnes,
un nouvel appel en faveur des affamés
de Rassie. Il affirme que les secours envoyés jusqu’ici sont parvenus à destination, quoi qu’on ait pu dire contre le Gouvernement des Soviets. Mais il faut multiplier ces secours et envoyer au moins
5 millions de livres sterling, surtout en
vue de fournir aux habitants de la région
du Volga des semences et des instruments aratoires pour l’ensemencement
de ces vastes contrées qui seraient menacées, sans cela, d’un dépeuplement complet. « De 10 à 12 millions de personnes
périront, ajoute-t-il, si les secours tardent
encore, et 3 millions au moins mourront
certainement de faim ou de maladie, quoi
qu’il arrive ! ». j. c.
AUX OUBLIEUX.
Nous recevons de Turin un mandat de
L. 8 (N° 37, expédié le 31 Janvier), sans
indications ni signature! Pourrait-on demander à ce gracieux correspondant de
vouloir se faire connaître et nous dire
l’objet de son envoi ? L’Administration.
FÉrazione Stiidenti per la Culta Religiosa.
«Casa Studenti» di Roma.
Col IO Febbraio è stata aperta in Roma,
ad iniziativa della Federazione Studenti per
la Cultura Religiosa, una «Casa Studenti»
che ha il pregio di accogliere una quindicina di studenti e offrire loro un ambiente
sano, pulito, allegro, famigliare e fraterno,
a prezzi che non temono concorrenza.
Uno speciale regolamento e Comitato ne
reggono l’andamento, e la gestione è affidata
ad un direttore nominato dal Comitato
Nazionale della Federazione.
La « Casa Studenti » è a Via Cancellieri
angolo Alberico II, in un appartamento
signorile, al primo piano : camere belle, posizione incantevole, ritrovo impareggiabile
degli studenti che cercano nelle città popolose una località tranquilla e che per
cordialità, ricordi loro la casa lontana : sala
di lettura con riviste e libri, sala da bagno,
ecc. sono a disposizione degli studenti che
vi abitano.
Le domande di ammissione devono essere
presentate per iscritto alla direzione.
Per informazioni rivolgersi alsig. G. Micol
• Via Cancellieri angolo Alberico II, tutti
i giorni dalle 9 alle 12 e dalle 15 alle 18.
— Tram: 32-33-20-16-14-6 e 7.
Il Comitato.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
' i 5* Lista di Sottoscrizioni.
Alla memoria della loro cara mamma,
Anna Susanna Comba, Ospedale L. 4000,—
Sig. Roberto Revel, in memoria
della cara madre, Id.
Sig.ra Cléanthe Cocito, Rifugio
Sig. Alberto Long, Ospedali
Sig. Coissoii, missionario, Opere
Sig. Carlo Decker, Orfanotrofio »
Lo stesso. Ospedali »
Sig.na P. Peyrot, Id. »
La stessa. Orfanotrofio »
La stessa. Rifugio »
Sig.ra Davico, Ospedali »
Sig. Q. Richardon, Monte-Carlo,
Orfanotrofio »
Sig. D. P. Eynard, Cleveland, Rifugio »
Lo stesso. Orfanotrofio »
Sig. Bounous, maresciallo,
Alagna, Id. »
Lo stesso. Ospedali »
Cav. Pietro Fontaiia-Roux,
Orfanotrofio
Sig. Durand-Caminotti, Cordoba, Argentina, Id. »
Chiesa di Verona, Id. »
La stessa. Rifugio »
Mrs. E. J. Richardson, Orfanotrofio »
Sig.ra Pierina Bertin-Chauvie,
Ospedali »
La stessa, Orfanotrofio »
Unione delle Giovani, San
Germano, Id. »
La stessa. Rifugio »
Sig.ra Paolina Balmas-Turin, Id. »
Sig.na Margherita Balmas, Id. »
Sig. Guido Balmas, Id. »
Sig.na Elisa Theiler, Id. »
Sig.ra Caterina Bert, Id. »
Sig.ra Emma Bounous, Id. »
Sig.ra Cesarina Durand, Id. »
Sig.ra Olimpia Meynier, Id. »
Sig.ra Enrichetta Bleynat, Id. »
Unione delle Madri, San
Germano, Id. »
Sig.na Clotilde Revel, Id. »
Sig.na Ilda Revel, Id, »
Sig.na Olga Revel Id. »
Sig. cav. avv. Armissoglio, Id. »
Miss Dods, Orfanotrofio »
Sig. Luigi Vinçon (in supplemento), Id. >
Sig.na Annetta Travers, Id. »
La stessa. Rifugio »
Sig. Bartolomeo Chauvie, Id. »
Sig. Eliseo Davit, Id. »
Lo stesso, ÿrfanotrofio »
Sig. Alberto Gay, anziano, Rifugio »
Famiglia sig.ra Pons-Karrer, Id. »
Renza, Renato e Coi-rado, in
memoria della loro cara
nonna sig.ra Morè, Ospedali »
1000,25,20,60.—
300,200,8,
9, 8,
10, —
5,25,—
. 25,
» 5,
» 5,—
» 100,
30,
30,—
30,
2,
5,—
5,-"
100,-
50,
25,
20,
10,
10,
10,
5,—
5,
5,—
5,—
20,
10,
10,—
5,—
200,
25,—
10,—
5,
5,—
10,—
20,—
15,
10,
10,
50,
Totale L. 6557,—
Liste precedenti » 11120,35
TOTALE L. 17677,35
DONI E COLLETTE delle Chiese
Valdesi per la Società Biblica Britannica e Forestiera — Anno 1921 —
(Ritardata): Abbazia, L. 15— Angrogna, 30 —
Aosta, 44— Bari, 10 — Bobbio Pellice, 22 —
Brindisi, 25 — Brescia, 30 — Carema, 10 —
Caltanissetta, 10 — Cerignola, 24 — Chieti, 30
— Coazze, 15 — Como, 20 — Corato, 25 —
Felonica Po, 10 — Firenze, Via Serragli, 75 Via Manzoni, 80— Fiume, 41 — Forano Sabina,
36 — Genova, 71 — Grotte, 8 — Ivrea, 50 —
La Maddalena, 20 — La Salle, 36 — Livorno,
100 ^ Mantova, 10 — Massello, 25 — Messina,
50 — Milano U, 300 - 2°, 100 — Napoli, 40
— Pachino, 35 — Palermo, 57,50 — Perrero,
27,60 — Pinerolo, 45 — Pisa, 40 — Pomaretto,
50— Prali, 15— Pramollo, 25 — Prarostino,
50 — Riesi, 50 — Rio Marina, 35,76 — Rodoretto, 15 — Roma, 150 — Rorà, 38 — San Già*
corno, 10 — Sampierdarena, 20 — San Giovanni, 80 — Savona, 10 — Siena, 66 — Siracusa, 8,15 — Susa, 10—Taranto, 25 — Torino,
244,15 — Torre Pellice, 146,55 — Trieste, 100
— Venezia, 53 — Villasecca, 19,45 — Verona,
.35 — Villar Pellice, 50 — Vallecrosia, 45,60 —
Biella, 20 — Piedicavallo, 10 — Alcune altre
Chiese Valdesi a conto 1920-21, 102. —■ Totale
L. 3051,75.
Rama, 24 Dicembre 1921. Enrico Pons.
Abonnements payés.
1923; Combe Henri, Martinat, Inverso
Porte ■— Bleynat Marie, Baracca, Id. —
Corabe Michel, Ogden — Justet Celine,
Pian, Inverso Pinasca — Griset Henriette,
Id. —' Avondet Humbert, Provençal, Inverso Porte — Vinçon Etienne, S. Germano Chisone — Beux Charles, Id. —
Combe John A., Ogden — Bouchard Henriette, Ferrier-Costabella, Pramollo — Maurin Catherine, Pian, Inverso Pinasca —
Bertalot Emma, Milano — Coucourde Ardoine, Inverso Pinasca — Bertalot Adèle,
Marseille — Bouvier Jean de Jean, Costabella, Pramollo (Février-Juillet).
J. Bonnet, Rédacteur-Resfonsable.
Torre J^Uiçe - Imprimerie Alpine.
SIGNORINA o governante superiore,
cercasi da famiglia tedesca, in Fiume, per
tre bambini. Ottime referenze ; buona conoscenza italiano e francese. Rivolgersi
Pastore Comba, Via Trieste, 219 - Fiume.
4
i¿ , INDIRIZZI
lidt principali tiitesn «I Spere faldesi in Italia
VALLI VALDESI.
Aacrogna - Pastoie: Eugenio Revel.
Bobbio Pollice - Pastore: E. Beitalot.
Lnaerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Manello - Pastore : Pietro Chauvie.
Parvero - Pastoie: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Matauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Proli • Pastore Guido Comba.
Promollo- Pastore: Em. Tron,
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riciaretto: • Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastore: F. Peyronel.
S.GermanoCfaisone-Pastore: EnricoTron, J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier,
Aosta - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17,
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino,
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert,
Brescia - Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Piazza GiarDavide Fot»
Pa
Casale Monferrato - Chiesa
diai Pubblici - Pastore
neron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22
store: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa; Via Maida, 15 - Pastore: Luigi M.ÌC0I, ivi.
Cbiati - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore; R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore;
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
Dòvadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa; Via Manzoni, 13 - Pastore:
, E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Coisani.
Genova Chie.sa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore; Luigi
Micol.
Ivrea - Chie.sa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D, Maurin - 3. Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi. 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore;
G. D. Bufia.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore;
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena. 120 - Pastore; Giuseppe Messina, ivi.
Milano Chiesa di S Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel - 22, Vía
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9' - Fa; store: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia ' Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore; Davide Pons.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore; F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Ming^rdi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chie.sa: 16, Via G. Carducci I- Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Còrso Crisi. Colombo, 13 Pastore; G. Petrai,
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Susa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132-,Sig.
• Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Pa<*lo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pa,store:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via ScorcoUa.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
MariaFormosa) - Past. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo)
' - Pastóre: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Fresidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past.BarMomeo Léger, Moderatore Sig. Past. Ani. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Ronia.
Facoltà di Teologia : Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Luzzi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore ; Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pora'AKtto - Direttore : Prof.
D. Jahier.
Convitto Maschile ; Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellioe Direttrice; Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N: ArHoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili : l,u.seriia S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Lnserua S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e. Direzione :
Via Berthollet, 36 - Tonno. — Direttore
A. Cómba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annc.sse alle Chiese): Carema, Dovadoìa, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore i r. circa della Domenica.
PUBBLICAZIONI DELLA LIBRERIA “LA LUCE» - TORRE PELLICE (Torino) - SCONTO. 2 5 lo AI RIVENDITORI
U. JANNI — IL CULTO CRISTIANO
rivendicato contro alla degenerazione romana.
Prezzo: Italia, L. i — Estero, L. 1,30
— Più L, 0,20 ogni volume per la spedizione —
— G. LUZZI —
La no^tia FaGoItà di Teologia ed il ^uo eompito
Prezzo: Italia, L. 0,50 — Estero, L. 0,65
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione —
IL CATECHISMO EVANGELICO
Edizione popolare
{27 lezioni in circa 70 pagine), tanto in lingua italiana
quanto in lingua francese.
Prezzo: Italia, L. 1 — Estero, L. 2
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione. —
— E. RIVOIRE —
PERCHÈ SIAMO CRISTIANI?
— B. CELLI —
SCIENZA E FEDE
— U. JANNI e ERN. COMBA —
La Guerra eh Protestantesiwo
— E. MEYNIER —
LA RIFORWA PROTESTANTE (esaürito)
Prezzo di ciascuno di questi 3 Opuscoli: Italia, Cent. 50 — Esteio, L. 1,—
Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione
RACCONTI PET FANCIULLI
IL MIO NIDO, di E. FASANARI-CELLI.
Italia, Lire 5,— — Estero, L. 4,—. — Più L. 0,50 per spedizione
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA, di NELLY BUFFA
Italia, Lire 2,50 — Estero, L, 5,—. ~ Più L. 0,40 per spedizione
TRE MESI IN_ CAMPAGNA,, di SELMA BONGO
Italia, Lire 1,50 — Estero, L. 2,—. — Più L. 0,20 per spedizione
LA RELIGIONE CRISTIANA
MANUALE D’ISTRUZIONE RELIGIOSA.
Volume di 220 pagine, di elegante formato.
Italia, Lire 4 — Estero, L. 6,00.
— Più L- 0,60 ogni volume per la spedizione —
I Signori Pastori e Abbonati de « La Luce » lo
possono ottenere per sè e per i propri Catecumeni
in ragione di Lire 3 la copia.
L'ESISTENZA DI DIO, di TEOD. BONGO
Italia, L. t - Estero, L. 1,50 - Più L- 0,20 per spediz
L'IDEA CRISTIANA DI DIO, Id.
Italia, L, 1,80 — Estero, L. 2,60 — (franco di porto)
Dna inserzione . . L. 0,50 la linea
Da 2 a 4 inserzioni . . ■ 0,30 • •
Da 5 in più . . 1 0,25 » I
Annunzi mortuari (in 3*pagina) • 0,60 » »
PUBBLICITÀ A PAGAMENTO
Inserzioni di grande formato ed a contratto
di abbonamento annuale (con diritto a 4 variazioni all’anno). Prezzi da convenirsi. — Ogni
ulteriore variazione a carico dell’abbonato.
SPAZIO DISPONIBILE