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Cinqapite-;-haitìème année.
5 Mars 1922
N«9
^3
?î"0 DES Ï411EES
Spett. Biblioteca Valdese
TORRE PELLICE
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Vallées Vaudoises ...................
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. -wv Le Numéro; centimes -«v
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dig^nes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
MÉDITATION.
JÉSUS DÉLIVRE.
I.
Lorsqu’on lit les Evangiles avec suite,
on est frappé du nombre extraordinaire
des guérisons opérées' par Jésus : partout
où il a passsé, des malades ont été délivrés
de leurs infirmités. Quelle évocation de
pareilles délivrances dans la réponse' de
Jésus aux envoyés de Jean-Baptiste ! Mais
si précieuses qu’aient été ces œuvres
d’amour, nous sentons bien qu’ elles
n’étaient pas l’essentiel dans le ministère
du Christ. Il les présente lui-même comme
des signes de sa messianité, comme des
preuves qu’il est l’envoyé du Père; mais
il est venu pour une œuvre plus magnifique encore, pour guérir les âmes. Son
attitude et ses paroles l’ont démontré et
les délivrances physiques qu’il a accordées
sont pour nous, au travers même de leur
réalité, un symbole extraordinairement
parlant de son œuvre spirituelle.
Voyez le démoniaque de Gadara. Il
errait dans les solitudes, fuyant ses semblables; ses crises de fureur étaient terribles, décuplant ses forces ; il mettait en
danger sa vie propre et celle des autres.
Voyez-le après sa guérison! Est-il possible d’imaginer contraste plus absolu ?
11 est devenu une autre créature; toutes
choses ont été faites nouvelles ! Cette
guérison magnifique d’un fou furieux
n’est-elle pas une saisissante image de
la guérison de l’âme victime du péché?
Car le péché fait parfois de l’homme un
démoniaque. Emporté par la passion, le
colérique, le débauché, l’alcoolique n’est
plus maître de lui-même et devient très
semblable au malheureux Gadarénien.
Le péché fait aussi de l’homme un paralytique en face des œuvres de justice et
d’amour ou un aveugle qui a perdu le
sens des réalités invisibles, qui ne sait
plus pressentir ni Dieu, ni l’âme humaine.
Est-il exagéré de dire que le péché va
jusqu’à faire de l’homme un cadavre ?
Un être que rien n’émeut plus, incapable
de vibrer d’enthousiasme pour le bien ou
de sursauter au contact du mal! Or l’histoire du christianisme, les expériences des
hommes qui ont travaillé au sein des
œuvres de mission intérieure ou extérieure
proclament qu’au contact de Jésus de
pareils morts ont repris vie, de tels démoniaques ont été libérés, des paralytiques
de i’amour ont été déliés, des aveugles
spirituels ont vu clair. Voilà le salut
apporté par Jésus-Christ, tel qu’il se révèle à nos yeux émerveillés, non seuleiment dans les pages de l’Evangile, mais
tout au long des siècles, partout où des
âmes délivrées ont pu souscrire au mot
de l’apôtre: si quelqu’un est en Christ,
il est une nouvelle créature. Les choses
anciennes sont passées, voici toutes choses
sont faites nouvelles!
11.
Quel contraste entre ce chant de triomphe
et le langage découragé de nombreux
chrétiens 1 A les entendre, tout l’effort
pour transformer le monde ou les individus
est condamné à échouer. «Qui a bu,
boira», disent-ils et ils reprennent le terrible langage du prophète : « Un léopard
changera-t-il ses taches ou un Ethiopien
sa peau? Alors aussi pourrez-vous faire
le bien vous qui êtes habitués à faire le
mal.» On ajoutera qu’il n’y a rien à faire
contre les lois terribles de l’hérédité.
Certes, ces lois existent, puissantes; l’atavisme et la solidarité pèsent d’un poids
bien lourd sur la destinée humaine et
mettent les âmes en danger. Mais ici
intervient la foi chrétienne; là où les
hommes disent: Impossible, l’Evangile
répond : « Tout est possible à Dieu » ;
Jésus-Christ est la source d’une vie nouvelle plus forte que la nature, plus forte
que l’hérédité séculaire, plus forte que la
contagion de l’exemple, que le venin
inoculé à l’enfant par des parents perdus
de souillures et de honte.
Soyons donc des optimistes campés
sur le roc des expériences chrétiennes.
Croyons, pour les autres et pour nousmêmes, à la possibilité des délivrances,
du salut complet: pardon et libération.
Avoir été menteur et ne l’être plus, égoïste
et sentir l’amour bannir l’egoïsme, paresseux et devenir utile, impur et naître à
la pureté, incrédule et devenir croyant,
toutes ces possibilités seront demain des
réalités, si nous voulons seulement nous
soumettre à l’action du grand médecin
des âmes, nous laisser délivrer par le
Sauveur que Dieu, dans son amour insondable, a donné à l’humanité.
(Semeur Vaudois). A. DE H.
Les eriminels.
A l’aube des siècles, un homme tua un
autre homme: son frère. Caïn fut le premier des criminels. Bourrelé de remords,
harcelé par le souvenir de son crime, il
essaya d’échapper devant la face de Dieu,
mais sans y parvenir.
« Lorsqu’avec ses enfants, vêtus de peaux de bêtes,
échevelé, livide, au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah...*.
Victor-Hugo décrit, d’une manière frappante, la fuite du fratricide devant l’œil
de sa conscience, et nous avons frémi, à
la fin de cette description merveilleuse, car;
« ...l’œil était dans la tombe et regardait Caïn ».
David, le roi-poète, criminel à son tour,
répand ses plaintes, ses cris de désespoir,
dans des vers magnifiques:
« O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde;
selon la grandeur de tes compassions,
efface mes forfaits!...*.
Le même sentiment qui poussait Caïn à
fuir devant son crime, arrache à David ce
cri d’angoisse:
* Oh! qui me donnera les ailes de la colombe ?
Je m’envolerais ci je me reposerais;
oui, je m’enfuirais bien loin,
je me réfugierais dans le désert... ».
Les criminels voudraient s.e sauver audelà des mers, ils voudraient arracher de
leur poitrine cet œil impitoyable qui les
condamne, mais ils sont impuissants comme des forçats, traînant une lourde chaîne
à leur pied.
Judas, le grand criminel, celui qui livra
Jésus au pouvoir de la foule, eut un sentiment si complet de son impuissance à
fuir son crime, qu’il préféra la mott à une
vie de tourments.
Nous avons tremblé devant le désespoir
de Judas.
Les criminels sont nombreux même dans
notre siècle. Nous en sommes nous-mêmes,
peut-être !
Nous n’avons pas tué le corps, mais
nous avons tué l’âme de tel ou tel d’entre
nos frères, par nos paroles, par nos actions.
Une étincelle brillait, nous l’avons éteinte,
involontairement, sans doute, mais bien
réellement, hélas ! Qui pourra dépeindre
ne^ cuisants regrets? Nous voudrions nous
sauver à tout prix devant notre crime, et
nous nous écrions comme l’apôtre Paul :
« Misérable que je suis ! Qui me délivrera
de ce corps de mort? ». Mais, grâces soient
rendues à notre Père, dont la miséricorde
infinie dure éternellement: il y a une échappée lumineuse dans le ciel noir de tout criminel: c’est la Croix du Sauveur vers laquelle tendent, comme les brisants vers la
falaise, nos regrets et nos repentirs !
Jésus, victime du crime, pardonne au
criminel.
Son pardon est complet, c’est une véritable réhabilitation, c’est le point de départ
d’une vie nouvelle, loin de la haine, près de
l’amour! Estheb Fasanaki-Celli,
Monsienr HENRI SELLI
Pasteur émérite.
Après plusieurs mois de maladie, qui
toutefois ne laissaient pas prévoir une mort
si subite, M. Selli s’est endormi dans le
Seigneur Vendredi matin, 24 courant. Il a
conservé jusqu’à la fin toutes ses facultés
infellectueUes et a édifié ceux qui le visitaient, par son esprit de soumission et de
confiance.
M. Henri Selli, né à Saluzzo il y a 75
ans, avait reçu son éducation et fait ses
études classiques à La Tour. Toujours le
premier de sa classe, il était beaucoup
aimé par ses condisciples, grâce à son caractère ouvert, à ses réponses promptes et
spirituelles. M. Selli fit ses études théologiques à Genève d’où il nous revint pour
devenir, pendant quelques années, professeur au Collège.
Plus tard, il fut appelé à diriger l’église
de langue française à Vienne, qu’il desservit pendant plus de trente ans, et qu’il
continua à desservir même pendant les
années tragiques de la guerre. Ce fut alors
surtout qu’il montra combien son âme de
pasteur savait souffrir avec ceux qui souffrent. Les nombreuses personnes qui ont
profité de son ministère pastoral, l’ont
beaucoup aimé et apprécié; il était pasteur dans l’âme, prédicateur éloquent et
délicat, ami souriant et sincère.
Pendant ces dernières années il s’était
retiré à La Tour et dernièrement il était
venu habiter, avec sa fille Adelina, la cure
des Coppiers. C’est là que le Seigneur l’a
invité à monter plus haut.
Nous déposons la fleur de notre vive
reconnaissance sur la tombe de ce fidèle
ministre de l’Evangile, de cet homme bon
et généreux, de ce père si tendrement
aimé par sa famille.
CHRONIQUE VAUDOISE.
GENÈVE. L’émancipation fut fêtée à
Genève par la Colonie Vaudoise, premièrement par un banquet qui eut lieu le Samedi soir; une cinquantaine de Vaudois
étaient présents. Parmi les orateurs, citons
M. Benech, président de la Société de Secours, qui dit en quelques mots l’importance de la date du 17 Février. Il communique aux nombreux assistants un télégramme des Vallées, ainsi conçu: » Sangiovannini
festeggiami emancipazione inviano saluto au
gurale Società Valdese ùinevra ». La lecture
de ce message fut saluée par de vigoureyx
applaudissements qui démontrèrent combien les Vaudois de Genève appréciaient la
délicate attention de leurs frères des Vallées. Ensuite, M. Balmas se dit heureux de
se trouver au milieu de ses compatriotes f
il porta son toast aux dames qui étaient
très nombreuses et les convia à venir à la
fête du lendemain.
Plusieurs chants et productions prolongèrent agréablement la soirée.
Le Dimanche, à trois heures, dans la
salle de l’Union Chrétienne, une nombreuse
assistance composées de la plupart des familles vaudoises, étaient accourues pour
entendre une intéressante conférence de
M. Balmas, qui compara l’état des Vaudois de 1848 et après 74 ans de liberté.
Il démontra les progrès accomplis dans
tous les^ domaines, et indiqua les progrès à
effectuer.
On eut ensuite le plaisir d’entendre le
pasteur Rostagno de Brescia, qui avait
aimablement arrangé sa tournée de manière à assister à notre fête. Il parla de
l’œuvre d’Evangélisation de l’Eglise et raconta plusieurs épisodes qui intéressèrent
vivement l’auditoire.
La Chorale Vaudoise, sous l’intelligente
direction de M. Sautter, avait préparé ses
plus beaux chœurs; le dernier surtout, le
Chœur patriotique de Bost, fut magistralement exécuté. Pour démontrer la reconnaissance de la Colonie Vaudoise au distingué directeur, un modeste cadeau fut
remis à M. Sautter. On entendit également
des jolis chants de M.mes Wald-Chauvie et
Nazare Avondet.
M. Correvon, l’inlassable ami des Vaudois, en une charmante causerie, invita les
Vaudois à conserver leur individualité et
rappela quelques souvenirs des Vallées qu’il
connaît si bien. Il parla du vénérable docteur Monnet de Pignerol, qui s’était vu
refuser l’autorisation de pratiquer la médecine par Charles-Albert, malgré les recommajidations de Guizot.
Pour terminer, M. Benech se fit l’interprète de l’assemblée pour remercier M. Balmas qui fut l’âme de la fête, et surtout
M. Rostagno qui représentait l’Eglise mère,
à laquelle tous le Vaudois doivent rester
attachés.
La brochure de Jean Jalla fut distribuée
à toutes les familles en souvenir de la fête.
A l’issue de cette belle manifestation,
une collecte fut faite en faveur de l’œuvre
d’Evangélisation et remise à M. Rostagno.
LA TOUR. Dimanche après-midi
ont eu lieu les obsèques de notre frère
M. Henri Selli, pasteur émérite. Le service
religieux a été célébré dans le temple des
Coppiers et y ont pris part les pasteurs
MM. D. Bosio, B. Gardiol et Josué Tron,
qui ont rappelé les beaux dons dont Dieu
avait enrichi M. Selli et le bon usage qu’il
a su en faire. Après quoi, un long cortège
d’amis en a accompagné à sa dernière demeure la dépouille mortelle. Il y avait un
fort groupe de pasteurs et de professeurs
vaudôis de La Tour et de Pignerol.
— Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
M.lle Adèle Tron, professeur à l’Ecole Normale, a parlé d’une manière très intéressante de Proebel, le grand éducateur des
petits, et nous a expliqué les principes essentiels de sa méthode.
MANEILLE. C’est avec une pro
fonde douleur que nous avons appris la
2
Âi -'V ■ *' '■
Sí
nouvelle du départ pour le ciel de notre
ami, M. Jean Pierre Giure, décédé à Maneille, le 29 Janvier écoulé. *
J. P. Genre était très estimé à Rodoret,
sa Paroisse d’origine, et ensuite à Maneille,
où il était venu s’établir il y ^ environ
neuf ans. Il avait été assesseur de la Commune de Praly et, si nous sommes bien informés, de la Commune de Maneille.
Nous exprimons notre sympathie fraternelle à sa veuve, M.me Lydie née Pons
(sœur de feu le pasteur Benjamin A. Pons,
de Tarariras, Uruguay), à ses enfants et
aux nombreux parents de Rodoret, dé
Praly et de Maneille, et nous implorons
sur eux les consolations du Seigneur.
La Tour, ce mars 1922. phg.
MIRADOLO. La Colonie Vaudoise de
Miradolo, agrandie en ces derniers temps,
a commémoré le 17 Février avec une agape
fraternelle, à laquelle prirent part 40 convives et où régna la plus grande cordialité.
Après quelques brefs disoours, une collecte fut faite en faveur du Refuge Roi
Charles-Albert, qui a donné L. 55,20. L’on
envoya aussi une dépêche de souhaits à
S. M. le Roi, qui fit répondre en ces termes aimables: « Sua Maestà cordialmente
ringrazia della gentile graditissima dimostrazione ».
La veille, un immense falò fut allumé
sur les hauteurs, tout à côté du Château
du Loup, qui fut jadis la résidence des
Princes d’Acaia. Fobnebon.
NEW-YORK. Les fêtes de Noël et du
premier jour de l’an se sont bien passées
chez nous aussi. Pour Noël les enfants de
l’école du Dimanche, par leurs jolies récitations et beau chant d’occasion, "ont fait
renaître dans nos cœurs les souvenirs de
jadis !
Les Vaudois, qui assistèrent en grand
nombre à la fête, tout en faisant honneur
à nos enfants, ont témoigné par leur présence la reconnaissance que nous devons
avoir pour nos hôtes. Ceux-ci nous ont
permis de nous réunir les premiers autour
de l’arbre qu’ils avaient préparé pour eux
dans leur grand temple. Quelle joie et quel
bonheur que celui de fêter la naissance de
Christ de telle manière !
Nous avons ainsi bien terminé l’année
1921. Et nous avons très bien commencé
la nouvelle année, puisque, avant les cultes à l’église, nous avons été appelés à
bénir le mariage d’un autre de nos vaillants « reduci »: Ernest Pascal, fils du vénérable syndic de Chiabrano, avec M.lle
Agnese Battistino, de Centallo (Cuneo).
Le 9 Janvier, nous avons eu le baptême
de Edmond Peyrot, fils de Jean Etienne
et de Louise Pons, La cérémonie a eu lieu
chez les parents de l’enfant, parce que
celui-ci était fort malade. Grâce à Dieu, il
est bien mieux maintenant.
Babth- Teon.
NICE. On y fêta aussi le 17 Février ! Il
y eut une réunion de caractère intime,
dans la chapelle attenante au temple vaudois, et présidée par le pasteur H. Rivoir.
M. Malan de la Mission Populaire, M. Malan de l’église de Menton, et M. Valle, nous
parlèrent de cette belle fête et de nos glorieux ancêtres. M. le pasteur Malan, de
Menton, nous communiqua le précieux acte
de notre émancipation. Son allocution fut
fort goûtée et d’un coup de baguette magique nous fûmes transportés dans ces belles Vallées, auprès de nos frères qui, dans
un transport de joie divine, allument des
falàs en signe de reconnaissance pour notre
liberté chérie.
Ah I qu’ils se renouvellent tous les ans
ces feux de joie; que cette tradition, si
locale, si unique, ne s’oublie pas; qu’ils
s’allument chaque année, à cette date, sur
toutes les cimes de nos montagnes et que
leur fumée monte en volutes légères comme
un encens vers les deux ! N’est-ce pas là
un peu l’emblème de notre religion? Lux
lucet in tenebris / Qu’ils soient un hommage
glorieux de ce jour mémorable qu’est pour
chaque Vaudois le 17 Février!
Une (( hirondelle » de St-Germain.
Milan, 30 — Lucie Grill, New-York, 50 —
Un ami, Id., 50. — Total liste, L. 13^
—• Total des 5 listes. L. 1513,50.
î L’harmonium est ainsi totalement payé.
Ceux qui auraient voulu envoyer leur contribution et ne l’ont pas encore fait, peuvent destiner leurs dons à la pharmacie
paroissiale. Toute offrande sera acceptée
avec reconnaissance.
Guido Comba, pasteur. '
PRAMOL. La Paroisse, pendant plusieurs jours, a été inquiète au sujet de la
santé de son Pasteur, qui, devant partir
pour collecter en Angleterre, a été retenu
au lit par une influenza persistante, lui,
sa dame et ses deux enfants. Il a dû,
malgré lui, retarder de quelques jours son
départ. Dieu merci, ils sont tous mieux, et
M. Emile Tron est en voyage. Nous l’accompagnons de nos vœux sincères et de
nos prières. Quand viendra-t-il ce moment
que la V. Table n’aura plus à envoyer des
collecteurs à l’étranger? Id en Italie —
hélas ! — on préfère donner l’argent aux
banques qui font faillite, ou pour être introduit <' au ciel », plutôt que de faire annoncer l’Evangile dans la patrie.
— Nous désirons relever deux cas
bien douloureux.
Les derniers jours de Janvier nous avons
accompagné au champ du repos la dépouille
mortelle de Peyronel Catherine, âgée de 75
ans. Six jours après, son mari, Barthélemy
Jahier, âgé de 7g ans, l’a suivie. Ces deux
vieillards ont laissé après eux une jeune
fille de 32 ans, paralysée depuis 7 ans, soignée par deux de ses frères. Mais, grâce
à la bonté de la Commission des Institutions Hospitalières, cette infortunée a été
retirée au Refuge Roi Charles-Albert, de
Saint-Jean.
Le 8 Février nous avons accompagné au
champ du repos, à Peumian, un jeune mari
et père de 5 enfants, dont l’aîné a 8 ans:
Henri Long, âgé de 37 ans; il avait souffert beaucoup déjà sur les champs de bataille. Que Dieu console la veuve et soit le
soutien des orphelins.
A la sépulture ont pris part la Société
Ouvrière et celle des « Combattent! », avec
leurs drapeaux.
— Grâce à la générosité de M. Barthélemy Long, originaire de Pramol, actuellement ancien d’une église de New-York,
nous avons pu donner une plaque de chocolat à nos 151 enfants, à la fête du 17
Février, et leur payer la moitié de la brochure. Merci, cher Monsieur.
Après le culte, nous avons eu 37 récitations, intercalées par cinq beaux cantiques. Tout a concouru à la bonne réussite
de la fête: la santé des enfants, le temps
superbe, un grand concours de monde,
VInno di Garibaldi joué par la bande musicale de Peumian, le dîner en commun de
63 couverts, dans l’école, servi par M. Sapé,
ex-syndic, et la soirée sous les auspices
des deux Unions de jeunes gens et de jeunes filles.
En terminant, nous croyons notre devoir
de remercier M. Barthélemy Jahier, exrégent, de la bonté qu’il a eue d’enseigner
les chants aux enfants et aux unionistes,
ainsi que nos unionistes qui ont si bien
travaillé. La recette des deux soirées a été
de frs. 230, qui serviront pour mettre une
balustrade autour de la pierre où sont inscrits les 28 noms de nos héros qui sont
tombés pour la défense de notre patrie.
D. Gaydou.
FRALI. Cinquième liste de souscriptions
en faveur de l'harmonium: Grill Jean Et.,
Pommiers, L. 5 — M.me Caroline Boër,
PRARUSTIN. La fête de l’Emancipation a été célébrée, dans notre Paroisse,
avec beaucoup d’animation.
Le Dimanche 12, l’après-midi, dans le
temple de Rocheplate, culte spécial suivi
de nombreuses récitations fort bien exécutées par les élèves de nos écoles.
Le soir du 16, bon nombre de joyeux
falàs et mortareüi, donnant l’idée d’un vrai
bombardement. Le matin du 17, culte solermel dans le temple de Saint-Barthélemy,
auquel a participé une belle assemblée; le
soir, conférence. A ces deux dernières réunions, notre Chorale s’est fait honneur.
— M. le missionnaire A. Lageard vient
de passer quelques jours chez nous. Après
nous avoir parlé à l’école du Dimanche et
au temple, il nous a grandement intéressés
par des conférences avec projections lumineuses, pendant trois soirée? consécutives :
au îîoc, à Rocheplate et à Saint-Barthélemy. Nous remercions notre cher frère pour
le grand bien qu’il nous a fait, et nos
meilleurs vœux l’accompagnent.
G. Bertinatti.
RODORET. Notre fête du 17 Février a
marqué cette année de sensibles progrès
dans l’activité féconde de nos paroissiens.
Nous en sommes particulièrement reconnaissants à nos chanteurs et aux unionistes. C’est à eux surtout que nous devons
le beau succès de la fête. Nous n’oublierons
cependant pas nos enfants, qui tous indistinctement ont débité avec beaucoup de
verve. Plusieurs chœurs avaient été préparés pour la circonstance; entre autres le
Retour de l'exil et le Rimpatrio, rencontrèrent beaucoup de faveur, ainsi que la comédie La conversion de Valdo, représentée
par nos unionistes. Les cadeaux étaient
abondants cette année, grâce à la générosité des parents et des membres de l’Union
Chrétienne. Chaque enfant reçut une miche de pain frais, une plaque de chocolat,
une orange, un verre de thé et la brochure
d’occasion. La collecte en faveur de la Société d’Histoire Vaudoise donna L. 17,65.
Nous aimons croire que ce renouveau
d’intérêt et d’activité chrétienne parmi notre jeunesse encourageront les uns à la persévérance, les autres à renoncer à leur timidité ou tiédeur pour s’unir définitivement à nous. A, F.
ROME. Encore sur le 17 Février. Alors
que dans Saint-Pierre, tumultueuse et comble, un néo-pontife descendait pour y être
— comme tous les rois de la terre — couronné en grande pompe, une cérémonie
plus humble se déroulait dans un autre cadre, moins prétentieux aussi. Certes, il n’y
avait pas dans le temple austère de Piazza
Cavour, cette foule extraordinaire qu’attirent dans la basilique vaticane les fêtes
fastueuses et la célébration de rites séculaires, où la Choreographie joue un rôle de
premier plan. Mais, à défaut de curiosité,
il y avait assurément beaucoup de sincérité dans l’élan des fidèles assemblés en ce
lieu, où l’on adore avec simplicité et recueillement: les Vaudois consacraient leur
culte dominical à la commémoration de leur
émancipation. Ils l’ont fait dans un sentiment intime de profonde gratitude envers
Dieu et les paroles bienfaisante de M. Sommani, qui parla sur « le chandelier aux
sept étoiles», resteront pour tous comme
un hymne de reconnaissance et d’encouragement.
Ce soir — marqué d’un caillou blanc sur
tous les calendriers vaudois — les visages,
près de 300 visages, sont dépourvus de gravité. Les membres de l’Eglise Vaudoise de
Rome, leurs familles et leurs très proches
amis, ont envahi la vaste salle de Piazza
Cavour. Pour célébrer cette date victorieuse, ce 17 Février 1848 qui sonna la
récompense de ceux qui, sans hésitation,
sacrifièrent beaucoup à la cause du Christ,
la joie est de mise; je dirai même qu’elle
s’impose. Et, de toutes parts, elle rayonne
dans ce « rendez- vous paroissial » que des
mains expertes et... généreuses ont transformé en un délicieux oasis de verdure, où
deux très amples étendards tricolores ajoutent une note sympathique de patriotisme.
Alerte et diligente, une coiffe blanche —
c’est, on peut bien le constater, la maîtresse de la maison; je n’ose dire... la mère
de famille — court l’accueillante salle, piquant ici et là une dernière fleur, ajoutant
une cocarde ou pinçant un rideau. Et, derrière ce rideau, que de trésors cachés. L’interview n’est pas admise; j’en déduis cependant que la guerre est finie et que, pour
une fois, les œufs et la farine n’ont pas été
introuvables. Mais, trêve d’indiscrétions:
déjà le flot des... fidèles afflue, et la solennelle redingote — qui fait pendant à la
coiffe blanche — est fort affairée à installer
chacun autour des trente tables fleuries.
Si joyeuse que s’annonce la soirée, un
souvenir assombrit ceux qui, l’an dernier,
à la même date, se réjouirent de voir au
milieu d’eux M. Emesto Giampiccoli, et,
dans son allocution d’ouverture, M. Simeoni
tient à rappeler avec émotion combien notre regretté Modérateur savait toujours apporter la note opportune, dans les occasions diflficiles comme dans les parties de
récréation, semblables à celle qui nous réunit. Puis c’est un très chaleureux, très affectueux souhait de bienvenue que notre
Pasteur exprime, au nom de l’Eglise de
Rome, à M. Barthélemy Léger, qu’il nous
est agréable de compter pour la première
fois parmi nous.
Les chants, la musique se succèdent ensuite avec im remarquable brio et un suc- .j
cês croissant. L’Eglise Vaudoise de la capitale compte, en vérité, parmi ses membres et ses meilleurs amis, une pléiade de
jeunes artistes, dont elle peut être fière à
juste titre. Leur bonne grâce à se produire
mérite un grand éloge et je crois deviner
qu’elle a éveillé bien des espérances au sein
du Conseil de notre Paroisse. Est-ce une
nouvelle indiscrétion ? En tout cas, le nouveau Modérateur, a paru enchanté de la
bonne volonté que chacun avait apportée
pour la réussite de cette réunion familiale
et qui est itne excellente preuve de la vitalité de la congrégation. En répondant à
son salut de bienvenue et après avoir dit
la joie qu’il avait lui aussi à prendre con- ¡ |
tact d’une manière si cordiale avec ses
frères de Rome, M. Léger, tient à féliciter
et remercier d’une manière toute spéciale
notre Pasteur et M.me Ida Simeoni, qui se
sont donnés avec tant de dévouement et
de savoir-faire à l’organisation de cette
belle soirée.
Il est dix heures et demie. Les mandolines se sont tues. Mais voici tout-à-coup
des voix lointaines, très douces, qui peu à
peu se rapprochent. C’est un hymne au
travail, chanté par une douzaine de faneuses, et, comme si la coiffe blanche de M.me
Simeoni s’était multipliée par miracle, on
les voit apparaître, à la file indienne, en
costume de paysannes vaudoises, le râteau
ou la fourche sur l’épaule. Elles chantent 1
à ravir, puis « travaillent » — au grand
rire des spectateurs — le foin qui a l’air
tout étonné de se trouver en pareil lieu...,
comme d’ailleurs plus d’une faneuse qui ne
réussit qu’avec peine à conserver le sérieux
de son rôle. Est-il besoin de dire que le
succès fut énorme, retentissant? L’on bisse,
vainement, car déjà les gentilles paysannes it
ont pris la fuite, revenant presque aussi- '
tôt, sans fourches ni râteaux, mais chargées ] *
d’abondants et délicieux gâteaux. C’est
l’heure du thé, elle aussi appréciée de tous,
mais qui, malheureusement, sonne la clôture. Encore un instant d’entretien intime,
de conversations amicales et l’on se sépare.
Mais il me reste à m’acquitter d’un devoir, en vérité très agréable: c’est d’exprimer à M. Sommani, qui non seulement dirigea avec sa maestria ordinaire un % solo,
un duo et le chœur des faneuses, mais qui
encore en est l’auteur, la sincère reconnaissance de tous, ainsi que notre très vive
admiration. X.
RORÂ. Favorisée par un temps exceptionnellement beau, notre fête vaudoise du
17 Février a été célébrée par un culte de
circonstance, qui aurait pu être plus solennel, si les personnes qui y ont pris part
avaient tenu compte de l’heure indiquée.
Ponctualité! Ce mot devrait devenir.un
peu plus vaudois qu’il ne l’est habituellement. Après le service religieux, nos 134
enfants ont eu leur belle part dans la fête.
Nous avons écouté avec plaisir les chants
et les récitations si soigneusement préparés
sous la direction de M.lles Ida Mathieu et
Ilda Rivoir, et les enfants ont reçu avec
non moins de satisfaction la brochure d’occasion et quelques bonnes choses pour leur
. appétit
Le soir, nos jeunes gens des deux Unions
—■ qui semblent bien acheminés sur la voie
de la collaboration fraternelle — nous ont-Loffert une belle soirée récréative, qui a
rempli le nombreux auditoire d’une franche
gaîté. La soirée a été répétée le 19, devant
une foule encore plus nombreuse, parmi laquelle figurait un bon groupe des Unions
de Saint-Jenn. Nous voulons consacrer une
pensée de sincère reconnaissance à notre
brave jeunesse, qui a démontré de l’entrain
et de la bonne volonté pour conduire à
3
bien cette œuvre de bienfaisance. Aux
noms de nos jeunes acteurs improvisés —
M.lles Ida Mathieu, Fleurine Morel, Attilia
Morel, Isoline Durand, Gabrielle Monnet,
et MM. C. Durand, Corrado Morel, Robert
Tourn, Jean Morel, Robert Mourglia —
nous unissons celui de M, Martinelli, de
Saint-Jean, qui de spectateur s’est volontiers transformé en acteur, en nous récitant avec feu un monologue piémontais.
Le total de l’encaisse s'est élevé à la
jolie somme de L. 378.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Nous accusons réception des dons suivants
qui nous ont été remis par M. Louis Jourdan, de Colonia Vaidense (Uruguay), en faveur de l’Asile des Vieillards de Saint-Germain et qui ont été versés aussitôt à la
Directrice de cet Asile: Jean Pierre Long,
L. 32 — David Combe, 64 — Jean Pierre
Maurin, 40 —■ Alphonse Griot, 80 — Henri
Travers, 16 — Henri Plavan, 64 — Louis
Jourdan, 80. — Total L. 376. J. B.
SAINT-JEAN. Asile des Vieillards. Nous
remercions vivement M. Amato Jalla, le
fidèle ami et bienfaiteur de notre Asile,
qui nous a encore remis, vers la fin de Décembre dernier, un titre de lires mille. A
la même époque M. Ottavio Cappio, industriel, nous faisait parvenir un titre de lires
cinq-cents, en souvenir de sa vénérée mère.
En renouvelant à M. Cappio l’expression
de notre sympathie pour le deuil qui l’a
frappé, nous lui adressons nos meilleurs remercîments pour sa délicate et généreuse
attention.
Voici la liste des dons reçus depuis le 15
Décembre 1921: Madeleine Hugon-Muris,
La Tour, L. 10 — Giulio Comba, Turin,
25 — A. Coïsson, missionnaire, 10 — Nina
Jalla, Turin, 10 — Henri Ribet et M.me,
Id., 150 — Giorgio Pons, Spezia, 10 —
Chev. F. Margaría, La Tour, 25 -r Antoine Beux, St-Jean, lo — Marie Teliini,
Cannes, 10 — Marie Costabel, Locamo, io
— A. B., St-Jean, 5 — Marie Ribet, NewYork, 30 — César Peyronel, Id., ii —
Chev. Pietro Fontana-Roux, Bergamo, 100
— Fanny Peyrot-Zürcher, St-Jean, 50 —
Marie Costabel, Valentin, 5 — Elisée Davit, St-Jean, 20 — François Gay, Id., io
— Constantin Louise, Id., 5 — Louis Jourdan, Colonia Vaidense (Uruguay), 40 —
Susanne et Pauline Robert, St-Jean, 10 —
G. P., Turin, 100 — Ing. Barth. Goss, Id.,
50 — Bellion Matthieu et famille, St-Jean,
10 — Pittavino-Ayassot famille. Id., 2 —
Revel Carlo, Id., 15 — Commune de SaintJean, 50 — Giulio Revel, Id., 30. — Total
L. 2313.
lîn disant à ces chers et fidèles amis
toute notre reconnaissance, nous rappelons
que les dons à l’Asile des Vieillards peuvent être adressés au pasteur M. Jean
Bonnet, ou bien au trésorier M. Ernest
Benech, à Luserna San Giovanni.
— La soirée récréative donnée par notre
jeunesse le 17 Février en vue de la bienfaisance, a été répétée avec succès Samedi
dernier, devant un nombreux public, dont
faisait partie l’Orphelinat de La Tour, à
titre d’invités. La musique locale, dirigée
par M. Albino Mondon, qui, de l’extérieur,
jouait un rôle dans la comédie, réjouit le
public, à la sortie, par ses notes joyeuses.
M. Martinelli enrichit le programme par
un monologue fort goûté. Et il est justice
de mentionner à côté de lui et de ses collaborateurs déjà rappelés, M. Frédéric Caffarel, impayable d’originale comicità, M.
Eugène I.ong, souffleur idéal, et après eux
M.lles B. Ayassot, J. Jalla, MM. L. Martinat, J. Ri voir, F. Giacobino, M. Turin,
qui récitèrent avec beaucoup d’entrain et
d’application, et qui reçurent leur bonne
part d’applaudissements. Nous devons savoir gré à tout ce jeune monde pour la
peine considérable qu’il s’est donnée et
pour le profit très appréciable qu’ils auront apporté à nos Institutions locales avec
le produit de leur travail.
Pendant les entr’actes, M.me Marie Turin et M. Riccardo Turin ont donné de la
bonne musique, très appréciée, pour violoncelle et piano.
— Dans l’espace de cinq jours à
peine nous avons accompagné au champ
du repos trois de nos frères: le Jeudi 23
courant, M. Jean Mûris, des Ricoun, âgé
de 77 ans; M. Daniel Bonnet, de la Pounsa,
décédé subitement, sans avoir été malade,
à l’âge de 70 ans; ce Lundi dernier, M.
Etienne Gay, du Pont des Gay, l’une de
nos vieilles et bonnes figures qui disparaît,
qui s’est éteint dans sa 84“® année.
Nous renouvelons à ces chères familles
en deuil, l’expression de notre sympathie
chrétienne.
— Visite d’Eglise. Dimanche prochain,
5 courant, aura lieu la visite d’Eglise, présidée par M. le pasteur de Turin Albert
Prochet, délégué de la Commission exécutive. La visite sera précédée par une série
de réunions de quartier où nous aurons le
privilège d’entendre le message de notre
frère de Turin et de trois autres Pasteurs
des Vallées. Une réunion centrale sera tenue
Samedi soir, à 8 h., à la Maison Vaudoise.
SIENNE. {F. R.). Télégramme: La fête
du 17 Février a été célébrée le 19 avec
entrain. Bel auditoire dans le temple pour
la conférence sur les premières années de
l’évangélisation en Toscane. A 9 heures du
soir, réunion familiale dans une salle du
presbytère. Les enfants récitèrent avec entrain des poésies et des dialogues. Le gramophone entre en jeu et nous fait entendre du Caruso et du Bonci. Un jeune Suisse
entonne une chanson bernoise. Les jeunes
et ceux qui l’ont été s’amusent. On offre
des biscuits et un verre d'aleatico. Nous
collectons L. 23,50 pour la Société d’Histoire Vaudoise et L. 73,50 pour les Institutions Hospitalières. J’abrège, sinon avec
les tarifs actuels, je dois me saigner à blanc
pour payer... le télégramme.
VILLESÈCHE. Notre fête du 17 Février, favorisée par un temps magnifique,
a été célébrée, comme d’habitude, avec
entrain, Dès la veille, elle s’annonçait par
de nombreux feux de joie qiîi éclairaient
nos coteaux, pendant que leurs échos étaient
réveillés par les pétards qui retentissaient
au bas du vallon. Le matin du 17, les enfants de toutes nos écoles se réunissent sur
la place du temple des Clos, d’où ils défilent avec ordre, drapeaux en tête, pour se
rendre dans le vieux temple de Villesèche,
comme cela se fait chaque année au 17
Février. Ce local vénérable semble contribuer à éveiller les souvenirs du passé et à
rehausser l’importance de l’édit d’émancipation.
De 10 h. à midi, le nombreux public
présent, avec une attention soutenue, prend
d’abord part au culte, puis s’intéresse aux
nombreuses récitations ou dialogues de nos
enfants, alternés par des chants choisis et
bien préparés, et accueille avec de vifs
applaudissements l’affectueux message de
S. E. Facta, qui ne nous oublie jamais
dans cette circonstance.
Avant de se rendre au dîner traditionnel, plusieurs amis du régent M. Jacques
Massel, qui a dû donner sa démission
pour raison de santé, se réunissent dans la
grande école pour lui offrir, au nom de la
Paroisse, un souvenir, comme signe de reconnaissance pour tout le travail qu’il a
accompli comme lecteur et chantre et comme maître d’école.
La soirée du 17 a été occupée par une
séance publique donnée par la jeunesse.
— Les deux Unions (celle des mères et
celle des jeunes filles) continuent à se réunir régulièrement. Elles ont eu le plaisir
d’avoir la visite de M me Lisette Tron,
membre du Comité national, laquelle a insisté sur le devoir de combattre l’immoralité. On ne peut qu’applaudir à sa courageuse initiative.
Chronique polüiqiie.
Nos lecteurs vaudois à l’étranger vont
se réjouir avec nous en apprenant que
le meilleur de nos représentants directs
au Parlement, S. E. Luigi Pacta, vient
d’être élevé aux suprêmes fonctions de
président du Conseil des Ministres.
Cette bonne nouvelle, qui date du 25 février, nous a vivement réjouis, disionsnous, mais ne nous a pas surpris outre
mesure. La solution de la longue et pénible crise ministérielle devait nécessairement aboutir au choix d’un président
du groupe de la démocratie ; or, après le
piteux échec de MM. De Nicola et Orlando ; après l’incroyable veto opposé par
les Populaires à un gouvernement Qioliiti, M. Facta se trouvait être l’homme
le mieux indiqué pour constituer et présider un Gouvernement. Mais il y a plus :
M. Facta aP bientôt trente ans de députation ; il est rompu à la vie et aux luttes parlementaires; il a été ministre, à
maintes reprises, de différents dicastères,
et toujours avec distinction; d’une courtoisie exemplaire et d’une bonté inépuisable, on ne lui connaît que des amis,
même parmi ses adversaires politiques.
Enfin, ce que nous apprécions plus que
toute autre chose, M. Facta est un homme équilibré, de sens rassis, d’une honnêteté et d’une droiture parfaites ; un homme qui consacrera tous ses talents, toutes ses forces, toute son admirable activité
à l’accomplissement de la tâche écrasante
qui l’attend. Que Dieu l’inspire et le soutienne !
Le nouveau Cabinet, qui a prêté serment Dimanche dernier, est ainsi constitué :
MM. Luigi Facta, Présidence et Intérieur.
Sénat. Carlo Schanzer, Affaires Etrangères.
Député Giovanni Amendola, Colonies.
» Luigi Rossi, Justice et Cultes.
» G. Battista Bertone, Finances.
» Cantillo Peano, Trésor.
» 'Pietro Lanza di Scalea, Guerre.
» Roberto de Vito, Marine.
» Antonio Añile, Instruction.
» Vincenzo Riccio, Travaux publics.
» Giovanni Bêrtini, Agriculture.
* Arnaldo dello Sbarba, Travail.
» Giov. Colonna di Cesará, Postes.
Sénateur Teofilo Rossi, Industrie et Commerce.
Le ministère Facta est donc un ministère de concentration, représentant tous
les groupes, à l’exception des socialistes,
des communistes et des républicains. Il
comprend; deux sénateurs, trois populaires, un réformiste, un représentant de
la Droite, un agraire, quatre représentants de la Gauche démocratique, etc. II
aura donc une base assez large pour s'asseoir à son aise et travailler... oh ! surtout travailler.
A la date du 23 février, c’est-à-dire
avant la solution de notre crise ministérielle, un communiqué officiel du Gouvernement italien ajonmait la Conférence
de Gênes, qui, comme chacun sait, devait s’ouvrir le 8 mars, et qui ne se réunira probablement pas avant la seconde
quinzaine d’avril. Elle aura d’ailleurs
perdu de son importance, maintenant que
la France a réussi à écarter de son programme la question brûlante des « réparations ». Vous n’avez pas oublié que la
France s’était, dès l’abord, fermement opposée à ce que les clauses du Traité de
Versailles concernant les «réparations»,
fussent remises en discussion à Gênes ;
tandis que l'Angleterre et l’Italie soutenaient qu’il fallait «»partir de là pour approfondir le grand sujet de la reconstruction. Cette victoire diplomatique de M.
Poincaré est un des résultats de l’cntrcVHc Lloyd Georgcs-Poîncaré, qui eut
lieu dernièrement à Boulogne-sur-Mer,
où l’ordre du jour de la Conférence de
Gênes doit avoir été arrêté... d’après les
vues de la France. Il semble, en outre,
qu’on aurait resserré à Boulogne des liens
qui s’étaient quelque peu relâchés depuis
Washington. Tant mieux, pourvu que les
vrais intérêts de l’Italie soient sauvegardés, à travers ces effusions de sympathie
dont nous n’avons qu’à nous réjouir.
L’Allemagne vient de faire son 5“®
versement de 31 millions de marks or.
II résulte en outre que le Gouvernement
de Berlin est en train de préparer un
projet financier par lequel l’Allemagne se'
proposerait de remplacer les payements
en or par des marchandises manufacturées... ce qui ne fera certainement pas
l’affaire des industriels de l’Entente.
L’ex-czar Ferdinand de Bulgarie aurait failli être victime d’un attentat à la
sortie de l’Opéra de Munich. On dit qu’un
étudiant bulgare lui aurait tiré deux coups
de révolver, sans atteindre cependant
celui qu’il considère comme l’un des plus
grands coupables de la grande guerre.
Pour la bonne bouche: le change sur
l’Italie s’est sensiblement amélioré ces
derniers jours: L. 176 sur Paris, 84 sur
Londres, 19 sur New-York et 373 sur la
Suisse. C’est encore quelque chose, mais
si Je mieux qui vient de se manifester
allait continuer, on pourrait déjà s'estimer contents. j. c.
BIBLIOGRAPHIE.
L'Emancipazione dei Valdesi, par M. le
prof. D. Jahier.
Tandis que l’opuscule de M. le prof. Jean
Jalla: Les Vallées Vaudoises sous le tigne
de Victor Amédée I, écrit en français, vient
d’être largement répandu dans nos familles
des Vallées, qui l’auront beaucoup apprécié, une autre brochure, du même format,
due à la plume de M. le président de la
Société d’Histoire Vaudoise, cOmm. prof.
David Jahier, et écrite en langue italienne,
à l’usage de nos frères de l’Evangélisation,
a été publiée et distribuée en cette même
occasion du 17 Février.
Elle porte le titre suggestif de : L'Emancipazione dei Valdesi - Commemorazione, et
constitue une étude achevée, dans sa brièveté, et d’une lecture des plus captivantes, sur l’état de nos pères avant l’Emancipation, sur les personnages qui concoururent à leur émancipation, sur le roi
Charles-Albert, sur le document, reproduit
dans son texte original, de l’Emancipation
même, et qui conclut par un tableau, saisissant de vérité et de vie, de la joie reconnaissante des Vaudois enfin libres, et
par une éloquente revue des progrès et des
pacifiques conquêtes réalisées depuis lors
par notre peuple.
Il reste une centaine d’exemplaires de cette
vraiment belle commémoration, que l’on peut
se procurer chez les libraires Hugon et
Travers, de Torre PeUice, au prix modique
de L. 0,60 l’exemplaire.
Abonnements payés.
1922: Long Ernesto, Migliarina a Monte
Beux J. Jacques, Sappiat, Pramollo —
Long Barthélemy, Toumim, Id. — Long
Henri feu Jacques, Piene, Id. — Long J.
Jacques, Id., Id. — Pastre Caroline, Ruata
Cornera, Prarostino — Forneron Julie, Molère. Id. — Forneron Marie, Barbé, Id. —
Gaudin David. Roc des Gay, Id. — Martinat Louise, Sainte-Foy les Lyon — Roman Marguerite, Paris — Longo Jacques,
Firenze — Varvelli G., Torino — Vitale
C., Genova — Buffa G. D., Pisa — Griot
M., Pomaretto — Sappé Jean, Ailiers, Pramollo — Balmas Jean, Peumian, Id. —
Long S, veuve Bounous, Id., Id. — Long
Albert, Ruà, Id. — Long A., Nice — Pascal E., Torino — Rostan A., Id. — Aguet
J., Roma — Buffa J. P., S. Antonino —
Corsani E., Milano (e 1921).^— Peyrot Philippe, Pomaretto — Lageard J., Inverso
Pinasca— Bounous-Vinçon E., S. Germano
Chisone — Balme Marguerite, Traverse —
Long Louis, Ruà, Pramollo — Giordano
L., Venezia — Appia G., Paris — LongGaydou M.me, Torre Pellice — Jahier L.,
S. Germano Chisone — Parise C., Valdese
— Grill M., Paris — Turin M., Torino.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine^_
La Veuve de
remercie vivement tes parents, amis et
connaissances, qui lui ont témoigné leur
sympathie à l’occasion du départ pour le
ciel de son époux bien-aimé.
Liiserne St-Jean {aux Ricoun), 23 février 1922.
Les familles Sclli, Messina et Molnàr,
profondément touchées des nombreux témoignages d'affection et de dévouement
reçus pendant la maladie et au moment
du départ de leur cher père
Monsieur HENRI SELLI
Pasteur émérite
remercient très cordialement leurs amis et
leurs excellents voisins de tout ce qu’ils
ont fait pour elles. Leur reconnaissance va
de façon particulière à MM. les Pasteurs
D. Bosio, B. Gardiol et J. Tron pour leurs
chaudes paroles d’affection et d'espérance
chrétiennes et à M. le Professeur E. Longo
pour l’hommage ému rendu à la méinoire
de leur Bien-Aimé.
Torre Pellice, ce 28 février 1922.
4
INDIRIZZI
itile pdDiipaii [blese ed Opere Valdesi in Italia
VALLI VALDESI.
Angrogna - Pastore; Eugenio Revel.
BobbioPellice - Pastoie: E. Bertalot.
Loaerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Massello Pastore: Pietro Chauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Lnigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore; G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmann.
Rorà • Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Cfalsone - Pastore : EnricoTron, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella •• Chiesa; Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore: Davide For
j neron.
Catania - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Rasulo, ivi.
Caitanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micol, i^i
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini^
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Polonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Piarne - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tas.si, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore;
G. D. Buffa.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pa.store:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano Chiesa di S Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
* Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, g - PaI store: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore : Attilio Arias, ' ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Bilioni,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore; Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Sasa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Burattini.
Taranto - Chiesa; Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15. Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
MariaFormosa) - Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (pressoil Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria ■ Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UiEcio dì Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Pasi.Bariotomeo Léger, Moderatore Sig. Fasi. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia: Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pabblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice Direttore ; Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore: Prof.
D. Jahier. '
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnouìet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione :
Via BertlioI et, 36 - Torino. — Direttme
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle..
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore ii circa della Domenica.
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