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utes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...i dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
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Circulaire
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Les fêtes âu, prin
Sodétés Chorales et i'es Ecoles dm dimari'
che seront célébrées,
emps, les fêtes des
cette année ehcore,
mec solennité commé par le passé.
Nous adressons aii public mie invitation toute particulière à y participer, surs
qu’il en recevra des ir^presdons profondes
et bienfaisantes et qé’il donnera, avec sa
présence, une aitestaûon de sympathie à
tous MOS chanteurs, âf nos chers enfants
et à la jeunesse vaÿlcùnte et forte de nos
Eglises.
Sociétés Chorales.
•Les Sociétés Chorales du Val P élis et
du Val. Cluson célébreront ensemble, cette
anrèée, leur *fête dans une unique Fête
de Chant, qui amra lieu dams le temple de
La Tour,- le dimanche \6 mai, à 3 heures
de r aprèscmidi.
Le programmée est le suivant : Psaumes
et Cajntiques, N. 16, 31, 147, 158, 178;
Innario Cristiano, N. 153, 155. Entremêlés
aux chants d’ensemble, on chantera cmssi
les chœurs choisis et préparés par les différentes Sociétés Chorales.
La Fête dé Chant terminera par mn thé
cordial et familier offert par la Société
Chorale qui donne l’hospitalité.
En cas de pluie, la Fête de Chant sera
renvoyée au (Mmanche 13 mai.
Ecoles du dimanche.
La Fête de Chant des Ecoles du dimanche, pour le Val Clmon, aura lieu dans le
temple de Saint-Germain, le jeudi 26 avril,
à 10 heures. Pour le Val Pélis, la fête aura
lieu à La Tour, le jeudi 26 avril, à 10 heures, dans le temple.
Le programme des chants est le suivant : Psaumes et Cantiques, N. 179, 241,
299 ; Innatio Cristiano, N. 191, 287. Chaque Ecde est aussi invitée à chanter deux
cantiques de son choix.
Après l’exécution des chants, la deuy
æième partie de la fête se diéroulera en
plein air.
^ ^ ^
La. Commission du Chant Sacré adresse
mie pressante prière pour que la prépor
ration des chants, de tous les chants du
programme, soit particulièrement soignée. ;
et en faisant, dès maintenant, à toutes les
Sociétés Chorales et am Ecoles du dimanche les meilleurs souhaits pour un heureux succès, elle présente ses salutations
fraternelles.
La Commission d,u Chant Sacré.
< SETTIMANA DI RINUNZIA ».
VIP Lista:
Chiesa di Bobbio PeMice L. 700,—
» > Napoli » 850,—
» » Milano, Via E. De
Amicis » 1.000,—
» » Roma, Via IV Novembre (2° vers.) » 600,—
> » Rio Ma'rina (1“ id.) » 175,—
Stazione di Pescdanciano e
Diasipora » 100,—
» » Schiavi » - 50,—
Colonia Valdese di Parigi (2°
vCTsammtp) » 53,60
Società idi Cucito di Napoli,
in memoria di Gius. Fasub » 50,—
Prof. dott. Armando Fbrio e
Signora » 40,—
Stazione di Piedicavalb (2°
versamento) » 5,—
La journée de Jésus.
II.
LE DON MATINAL.
« Dès le point du jou'r, tout le
peuple venait à lui da,ns le temple
pour l’écouter ». Lvx: XXI, 38.
Nous avons vu comment Jésus préparait sa journée (numéro du 23 mars).
Avant l’aube, il se rendait dans un endroit à l’écart, et priait : avant d© commencer son CEuvne, il avait besoin d’entendre la voix de son Père, d’en recevoir
les ordres et les instructions. Après: ces
instants de reciueillement et de prière, il
était prêt à accomplir sa tâche, car il connaissait la votanité de Dieu et û avait reçu
les moyens de l’accomplir. Après avoir demandé, il allait donner ; après avoir parlé
au Créateur, il parlait à ses créatures.
Celui dont la vie entière fut un don,
commençait sa journée de travail en se
donnant liui-mêm©. Nous lisons souvémt
dans les Evangiles qu’« étant entré dans
la synagogue, il se mit à y enseigner ».
Jésus qui dit un jour à un scribe qui
prétendait vouloir le suivre partout où
il irait : « Les renards ont des tardères
et les oiseaux du del des nids, mais le Fils
de Thomme n’a pas où reposer, sa tête».,
ne possédait aucun bien qu’il pût distri■ buier à Sfes disciples et aux hommes en
général, mais il avait un grand cœur et
de ce cœur jaillissait, comme l’eau pure
jaillit d un rocher, un message d’amour
andent et vrai.
Aux hommes troublés, inquiete, fatigués, harassés, il apportait son doux message de calme intérieur.
Après s’êtne élevé jusqu’à Dieu, il savait descendre au niveau de toutes les
faibfessœ et de toutes les misères, ayant
pour chacun un© parole, un regard capar
blés de guérir bien des plaies. Toutes les
âmes malheureuses, mais sincères, trouvèrent toujours en Jésus leur appiui, leur
soutien, leur défenseur, leur Sauv&w.
Même lés gens difficiles devaient reconnaître en lui une personnalité supérieure
et dans son enseignement une force et
un sagesse inconnue « cOr il les enseignait
comme ayant autorité, et non pais comme
leurs scribes».
Qu’on l’aimât ou qu’on se défiât de lui,
il avait quelque chose qui attirait les foules et les captivait. Dès le poiht du jour,
ebes se pressaient idans le tempte pour
l’écouter, et elbs étaient « frappées de son
enseignement ».
Le Sauveur, revenu de l’école de son
Père, enseignait : c’était là son don matinal. H ne pensait pas à lui-même d’abond;
se rendre Utile, faire du bien, éclairer, diriger, sauver les hommes était sa grande,
constante préoccupation!, b but même de
sa vie ici-bas. Aussi ne tarde-t-il pas à
venir en contact avec ses frères ; après
la retraite solitaire il entre ^dans 1^ synagogues ou dans fe temple (de Jérusar
lem) et il annonce la bonne nouvelle du
salut.
Il y a devant lui l’orphelin et la veuve
qui attendent une parole de consolation
et d’espéranc©' : ils sont entrés les larmes
aux yeux et l’angoisse da|ns lé cœur, maiB
ils s’en vont fortifiés et consolés, car
Christ bs a vus, son doux regard s’est
posé sur eux comme un rayon de lumière;”..
Le pauvre en haiUons s'est faufilé parmi
la foule, cette foule qu’il maudit, car elle
semble insensibfe à la misère qui le tourroente : il sort avec les mêmes haillons,
idais avec un cœur nouveau^ qui ne maudit plus, qui œpère, qui jouit du bonheur
éfternel.
ILes persécutés, les souifreidouleur de la
JF|miUe ou de la société, les: malades qui
peuvent encore se traîner, sont venus: à
lui et tous sont rentrés chez eux avec de
aouivelles dispositions, avec plus de force,
|3us de courage, plus de patience, plus
de confiance.
Les pécheurs, confus dans le sentiment
de leur faiblesse, relèvent la tête, comme
les fleurs se relèvent grâce à la roséei, car
ilfe ont entendu que Dieu est un Père et
qii’il ne veiut point la mort du pécheur,
&is qu’il se repente et qu’il vive.
Les âmes endurcies, qui commettent le
péché contre le SainteE^prit, sont là aussi,
éé Jésus lutte .avec elles ; il voudrait les
^peigner, lés saisir par force, les sauvier : -ses yeux ont des éclairs, sa voix
tremble, son cœur saigne. C’est bien le cas
dù il doit sentir qu'une force est sortie
^ lui.
■’.-Le tableau n’est pas complet, mais Î1
|tffit à nous convaincre que dès le matin,
liés le point du jour, Jésus se dorme à tous
iiilidistinctement, car ipqur lui surtout enjfegner c’est se donner.
K
Jésus commençait sa journée en pensant aux autres, en se doUnant ; de quelle
manière commen^ns-nous notre propre
journée ?
Nous appartenons à cette humanité qui
court après les plaisirs, vaines chimères,
après l’argent, mirage enchanteur et
trompeur.
Concentrés en nous-mêmels, nous avons
coupé les veines du bonheur, car il n’y a
pas de bonheur quand ou ne pense qu’à soi.
L’exemple de Christ nous donne une
autre idée de la vie et' nous impose d’autres devoirs : puissions-nous le suivre !
1*1*1
w
Je crois que ce titre convient au dernier ouvrage du grand écrivain Charles
Dickens, un© Vie âu Christ, écrite pour
les enfante, qu’on vient de vendre aux
éditeurs à raison de quinze dollars par mot
(presque deux cents lires!).
C’est un jouirnal anglais, le Daily Mail,
qui publie l’ouvrage, et la presse anglaise
appelle cette publication un événement
littéraire de notrè temps.
Il s’,agit d’une Vie de Jésius que le célèbre romancier a écrite expressément pour
ses enfante. Lé manuscrit consiste d’un
bon nombre die feuillets d’un simple cahier d’exercices.
L’auteur y démontre une grande foi
dans l’hitetoire évangélique, et comme on
peut le voir par une lettre à son fils, cette
foi il s’efforçait de la communiquer aux
siens. « Je voudrais, avec la plus grande
force et avec* la plus grande affection,
vous coUvaincre de lia valéiÿ" sans pareille
du Nouveau Testament, dont l’étude est
le seul guide infaillible de la vie». ,
L’histoire court avec une merveilleuse
simplicité et est tout empreinte d’une
profonde foi qui conquiert et fait du bien.
La cassette contenant ce précieux trésor avait été déposée alu «British Muséum», et selon la volonté de l’auteur,
elle ne devait être ouverte que cinquante
ans après sa mort.
^ Eln 1920, son fils. Sir Henry Dickens,
s’opposa à Touveirture de la cassette : lui
étant mort dernièrement, le « British Mu^um » a été libéré de l’engagement, et
l’ouvrage paraît, comme nous bavons dit,
dans le Daüy Maü.
Le
dans l'Eglise orthedoiie d'Ohenl.
Tous ceux qui s’intéressent quelque peu
à la vie de l’Eglise d’Orient savent que la
fête la plus grande y est celle de Pâques.
« Rencontrer la fête de Pâques », selon
l’expression pittoresque ide la langue
russe, cela signifie, pour les chrétiens or^thoidoxes, non seulement commémorer la
résurrection du Christ, mais la revivre, y
participer ipersonnelement comme à une
réalité toujours actuelle, à laquelle tout
chrétien est appelé à prendre part en
cette vie. De là vient l’atmosphère, si unique, de joie et de légèreté spirituelle, qui
imprègne le culte orthodoxe pendant le
temps pascal. De' là aussi vient le sérieux
avec lequel beaucoup d’orthodoxes se préparent à célébrer « la grande, la lumineuse fête».
De même que dans l’Eglis© catholique,
fêtes de Pâques sont précédées, dans
l’Eglise d’Orient, d’un carême de six semaines. Il serait faux de voir dans le
carême orthodoxe une tentative inspirée
par l’orgueil humain pour se purifier soimême, pour §e rendre par site propres
, forces digne de la grâce pascale et pour
la mériter en quelque sorte. Le grand
carême est en réalité, pour le chrétien orthodoxe, avant tout un temps d’hum,iliation et de repentir. Il ne ^ croit même
pjas capablè par lui-même d’un repentir
sincère et il demande à Dieu de le lui
accorder :’« Seigneur, ouvre-nous les portes de la pénitence » ; c’est par ces paroles
chantées aux vêpres diu premier dimanche
du carême, que l’Eglise orthodoxe introduit ses fidèles dans le temps de préparation pascale.
Ce même dimanche est appelé aussi le
« dimanche du pardon ». En effet, en ce
jour le prêtre et Tévêque exhortent les
membres de l’Eglise à s© demander pardon et à se !p(alrdonner les uns aux autres,
et eux-mêmes s’agenouillent devant chacun des fidèlte présents eUi prononçant ces
mots ; « Pardonne-moi, mon frère ».
C’est du même esprit d’humilité que
s’inspire l’antique prière de saint Ephrem
le Syrien, qui tel un fil rouge, traverse
tout le carême, étant redite trois fois
à la fin de tous les services de carême.
Tous les fidèles et le prêtre s’agenouillent
en disant ; « Seigneiur et Maître de ma vie,
ne me donne, pas un esprit de paresse, de
tristesse, d’orgueil, de vain bavardage.
Mais qu’un esprit de sagesse, d’humilité,
de patience, me soit accordé par Ta
Grâce. Oh ! Seigneur-Roi, donne-moi de
voir mes propres péchés et de ne pas
juger mon frère, car tu es béni dans les
siècles des siècle ».
Le pbint culminant du carême orthodoxe; eu dehors ide la Semaine Sainte,
c’est sans doute le dimanche de «bAdoration de la Croix». En ce troisième dimanche (de carême, le prêtre et tous les
fidèles viennent tour à tour s’agenouiller
et se prosternetr jusqu’à terre devant une
croix dressée Ou mifiieu de l'église. Ce
n’est point là ime vaine cérémouile. Mais
mieux que' des paroles et des théories, ce
geste d'adoration exprime le saisissement
qu’éprouve toute âme chrétienne devant
1© mystère de la Croix rédemptrice. Le
pirosternement devant la croix, telle est
l’expérience de ceux qui y participent de
2
0
M
toute léüu/r âme, les aide à déveair plus
humbles, pliis patients dajœ l’acceptation
de leurs souifnances piersaninetlles.
L’esprit diu' carême orthodoxe traaspar
raît claiiremeint dans l’hymiie chanté précisément en ce tmfeiême dimanche de
carême i « Nous nous, pnosteroons devant
Ta croix, Seigïieur, est nous glbrifions Ta
sainte résurrection ». Eîn effet, si l'image
de la Croix domine ce temps dfe pénitence,
elle se profite cependant sur un horizon
spiirituel éclairé par l’aube de la Résurr
nection. Toujours à nouveant dans
chants et ses prières, l’Efe'llise d’Orieut
rappelle à ses fidèles quë te chemin du
Carême, le chemin de la Cnoix, aboutit
au my^ère régénérateur de Pâques.
Aussi, une grandië attente, ,une grande
espérance s’emp^Jienit-eltes, malgré une
conscience aiguë de leur indignité, de beaucoup de chrétiens orthodoxes, pendant tes
dernières semaines du carême. Les portes
de la pénitence se sont ouvertes : ils se
sentent écrasés par le sentiment de leur
péché et néanmoins ou à caluse de cela
même, ils eapêirent recevoir une gr,ande
révélation qui purifiera tout leur être intérieur et elxtérieur.
Au seuil même de la Semaine de la Passion, dusage s’est introduit dans quelques
Eglises de donner aux fidètes l’occasiofi de
recevoir un sacrement dont la signification profonde est dtetire te sceau du don
Saint-Esprit par la grâce duquel leur
• âme; et parfois leur corps, sont guéris dé
leurs maladies et tous leurs membres marqués du signe de la résuirrectioni future.
Ce sacrement, c’est « Fonction des mala^
dœ». Se fondant sur l’exhortation de
Fépître de saint Jacques (V, 14, 15),
1 Eglise orthodoxe, lœ malades, mais aussi
ceux qui, tout en étant sains de corps, se
sentent souiUés et affaiblis intérieurement par le péché, - recevront des mains
du prêtre la sainte Onction. Après la Liturgie, tous ceux qui désirent recevoir ce
Ecrément s’agenouillent ensemble devant
Fautel pour recevoir l’absolution. Ils restent à genoux petidtot toute la lecture
d’un psaume de pénitence. Puis le prêtre
les bénit avec le livre des Evangiles Ils
s’apprœhent ensuite de lui, un à un, pour
recevoir Fonction sur la bouche, tes oreilles, le nez, les paupières, la poitrine et
les paumes des mains. Là aussi, comme
pour l’adoration de la Croix, Ü ne s’agit
pas d’une cérémonie purement extérieure
w d’une pratique magique. L’huile de
1 onction n’est sanctifiante que par la
prière de FEglise, du prêtre et d^ fidèles,
^i invoquent sur elle la descente du
Saint-Espnt et demandent à Dieu, de leur
S^cSS ^ guérison de l’âme et
C’est porté ^ cette foi en sa guérison
^rtuelte que te croyant orthodoxe entre
tos la Sei^ne Sainte, au cou^ de 1^
Q e ITlgliae lui aide à revivre tes événoments do la Passion. Le soir dTje^
nlS’ ^ ^ ^ douze
passages des Evangiles se rapportant au
dernier repas, au procès et au supplice
^ Christ. Le Vendredi saint un tombeau
^ dr^ au milieu du sanctuaire, auprès
chantés d’antitnca
rappetent les plaintes des
^inÿs femm^ myrrhophores. Mais à pari'^tmosphère de FE
Cette joie ^ Pâques, eUe éclate pleinement ,au sennce de mhiuit du samedi saint,
^ngtemps d avance, les fidètes arrivent,
^nt des cierges non allumés, pour prier
da^ la pénombre du sanctuaire que
n éclaire que la lumière des cierges brûlant sur l’autel et devant les icônes. D’une
VOIX moT^ne, un laïc ou un diacre lisent
dans te livre des Actes. Maih un peu avant
minuit un siktnce Se fait Quelqu’un va
aUumer son cierge auprès des icônes et
^ main én. rmin on se passe la lumière.
Cest alors, lorsque Fl^lise toute entière
et lumineuse, que le choeur entonne te
chant de victoire : « Christ est ressuscité
des morts, par Sa mort î( a vaincu la
mort et donné la vie à ceux qui sonit dans
les tombeaux ». — « Christ est ressuscité ».
Avec œ cri de joie, le prêtre salue le peuple orthodoxe. Et comme te profond ipurmure d'une mer houleuse, la voix du peuple répond : « Il est vraiment reœuscité ! ».
E. DE Behr-Siuel. .
(La Quinzaine Protestante).
,îf=
La Relue Mère de Hollande.
ün
Nous renmviom 'dvement M. N. Messemamk&rs v. 4- Graaff, qiw a eu la bonté
de nom envoyer les Ugnes qui suivent.
Nous avons regretté de ne pas pouvoir
les publier dans le numéro de la semaine
passée ; rmm la lettre est arrivée lorsque
le journal venait de sortir de presse.
« A la mémoire de S. M. la Reine Mère
de Hohafilde, Emma de Waldeck Pyrmont.
2 août 1858-20 mars l'934.
« La Hollande tout entière en deuü '
pleure sa chère, bonne Reine Mère. Epouse,
mère, reine exemplaire.
«4'w milieu de vous comme celui qui
sert ». C’est avec ce verset (Luc XII, 27)
en tête à un- article, que la commémore
te principal! journal de Holande, le Rotterdamsche Nieuwe Courant.
« Un don du Bon Dieu» la nomme et
la considère te peuple holandaiis qui, sans
acception de cuit® ni de classes, unanime
lia proclame : « Mère de la Pairie ». Mère
elle te fut en effet, surtout des délaissés.
Preuve en soit te grand Sanatorium pour
tuberculeux « Or an je Nassau» qu’elle
fonda à ses frais. BUé dédia à cette œuvre natioDiate l’énorme somme que le peuple recueillit et lui offrit en 1898, lorsqu’elle laissa te trône à sa fille Wilhelm ine.
« La 'Bible fut sa règle de conduites
« Dans la Bible elle puisa cet équilibre
parfait de sentiment et de sagesse qui la.
caractérisèrent toujours.
« Bonne et sage, elle fut un exemple
de vie chrétienne au service du Sauveur
et du prochain ».
La Reine Mère a toujours démontré de
l intérêt et de la sympathie pour notre
Eglise, aussi la rappdom-nom avec reconnaissamoe en nom associant au. deuil
de tous ceux qui la pleurent.
la Joaradc dc$ dtax Croix!
Par disposition du Gouvernement, . M >
dimanche 15 avril aura lieu la Journée des :
deux Croix, dans laquelle ont été réunies.
Une remise anonyme.
La Banca Commerciale Italiana, agence
de Gênes, nous a remis la somme de L. 92,
envoyée par le moyen de la Mid City Nattondl Bank de Chicago, mais sans te nom
de l’expéditeur et sans indiquer l’œuvre
à laquelle eUe doit être aJJouéeL
Nous en accusons réception avec reconnaissance, dans l’attente d’informations
plus précises.
i,r
Facoltà di Teologia.
les deux journées de la Croix Rouge et
de la Double Croix, en vue de développer.^
la propagande et la récolte des oblations
pour les deux grandes institutions nationales. Dans chaque Commune, un Comité
spécial, formé par le Podestat, te Secrétaire du Fascio, le représentant de la Croix
Rouge et d’autres personnalités, organisera la « Journée », qui coneisterâ en di&cours de propagande dans les écoles, pour
te public en général, et dans la vente de
différents objets, dans le but d© recueillir
un fond qui sera partagé entre la Croix
Rouge et le « Consorzio » ¡Antituberoulaira
Dans les Vallées, les deux «Journées»
ont été soigneusement organisées danjif le
passé, et te public les a généralement accueillies avec une généreuse faveur. Ainsi
cette année la Journée deux Croix
aura certainement te succès attendu, qpi
est tout à fait nécessaire pour le bien des
grandes œuvres en qu^tibn. Une bonne
partie des sommes recueillies sera consacrée à l'œuvre d^ Colonies d'été, à la montagne et à la mer, où te Comité de la Croix
P/>uge de Torr© Pefiice accueille depuis
de nombreuses années les enfants les pjlius
pauvres et les plus faibles, leur donnant
la santé et la joie de la vie. C’est ce noble
but qui doit encourager la population
des Vallées à répondra généreusement à
l'appel. * A. J.
Una deliberazione della Tavola Valdese,
comjunicata a tutti gli Operai della Chiesa
con circolare ,^1 Moderatore, in data Ottobre 193^ destinava alla-^Facoltà di Teologia la eoUlettia al culto-principale della
Domenica 25 Marzo. I signori Mibiistri
sono pregati d’inviare o comunicare, con
cortese sollecitudine, al Cassiere della Tavola - Via IV Novembre, 107 - Roma (101),
1 ammontare di tale colletta. Iniziamo
oggi la pubblicazione dei primi risultati
conosciuti.
V. Alberto Costiabel, moderatore,
P Lista:
Chiesa di Roma, Via IV Novembre L. 230,50
» » Roma, Piazza Cavour » 200,__
» » Trteste » 50 _
Stazione di Biella » 10__
Dott. Giovanni Geymet, Torino » 100,—
Chiesa di Milano, San Giovanni in Conca » '210,_
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 26 Marzo al 1° Aprile 1934-XII
Nascite N° 1 — Decessi N° 1
DONS REÇUS
M. David Gaydou, évangélibte : Pour
Hôp,itaux, L. 10 - Orphelinat, 10 - Refuge,
10 - Asile d’etafance, La Tour, 10 - Asile
des Vieillards, Saint-Germain, 10 - Asile
des Vieillards, Saint-Jean, 10 - Maison des
Diaconesses, 10 - Société Biblique Britan“
nique et Etrangère, 10.
^ ^ «
ANGROGNE. Le 25 mars le Seigneur
a rappelé à Lui, à S. Antonèio di Susa,
M.me Marguerite Buffa née Gaydou. Elle
était originaire d'Angrogne et avait épousé
M. Jean Paul Buffa, qui fut au service
de 1 Eglise Vàudoise comme évangéliste.
Ses obsèques ont eu lieu à S. Antonino
di Susa, et la population a témoigné sa
respectueuse sympathie en y participant.
Nous exprimons à son mari et à ses
enfants, dont Fun est pasteur baptiste à
S. Antonino et un autre idirecteur de F« Albergo del Popolo » à Rome, notre symipiafthie chrétienne. Rêd.
GÊNES. La Lettre-Circulaire die cette
église nous donne la douloureuse nouvelle
de lia mort de Ouglielmet Delphine, décédée te l®-- mars, à l’âge de 30 ans.
Mie avait laisse le Perrier pour gagner
son pain comme domestiique, mate sa santé
ne tarda pas à être ébranlée et sa vie a
été bien douloureuse pendant plusieurs
années. Après avoir subi trois graves opérations en- moins de deux ans, elle a dû
succomber.
A l'Hôpital S. Martino, où eUe était
recouvrée pendant sa dernière maladie,
elle n a jamais caché sa foi et les docteurs
l’appelaient la « Valdesina ».
EUe aimait son église, et quoique pauvre elle a voulu, avant de mourir, verser
son offrande pour la « semaine de renoncement »..
Nous exprimons à son frère et à ses
sœurs notre profonde sympathie.
GENÈVE. La Semaine Réligieme, journal hebdomadaire de cette vile (numéro
du 31 mars), consacre un entrefilet au
Refuge Roi Charles-Albert, de Saint-Jean.
Ce n’est pas la première fois que cette
feuille signale notre Refuge, en mettant
en relief ses besoins et donnant l'adresse
des colecteurs de Genève.
Nous lui exprimons donc notre vive et
profonde reconnaissapce, surtout à un moment où les conditions financières de toutes nos institutions de bienfaisance s<»it
si mauvaises.
LA TOUR. « La grande semaine» que
nous venons de vivre a été des plus hienfaisanbels. Les réunions de préparation
faites dans te quartiers ont donné leurs
fruits. Les fidèles ont senti, dans une
bonne proportioîn, le besoin de se rafesembllier dans lai maison de Dieu pour adorer.
Nous irerniercions le Seigneur en revoyant
par la pejnsée te nombreuses assemblées
du jeudi saint, pour Je culte du souvenir,
émouvant, de la dernière soirée du Seigneur ; d!u vendredi saint, pour la confirmation des jeunes recrues qui se sont enrôlées au service du Maitre ; de Pâques,
où notre vaste temple était bondé.
Que Dieu veulle bénir le message de
Sa parole et qu'eEe soit pour tous te auditeurs une puilssiance de vie nouvel©.
Le culte de Pâques a été l’heureux couronnement idles assemblées de la semaine
sainte et aulssi de la campagne religieuse
dfe la saison d’hiver . A l’édification de cette
dernière solennité, a contribué efficacement • l’exécution d’un chœur de circonstance de notre Chorale, que le public a
bien goûté.
La Sainte-Cène a attiré autour de la
Table de la Communion quelques centaines de fidèles, parmi tequels beaucoup^ de
jeunes, surtout 1© soir du jeiudî saint Ceci
aussi est un fait réjouissant.
La coiiecte de Pâques, pour notre œuvre d’évangélisation, a été bonne : la plus
forte de l’ânnée.
— Deux mariages ont été célébrés par
te Pasteur, samedi dernier : M. Jean Caf
lissaho a épousé M.llie Letizia CJiauvie ;
M. Loiés Serre à épousé M.]le Giulia Rei^.
Nous demandons à Dieu de bénir les
nouv^ux foyers qui viennent de se fonder.
— M. Charles Vernier, missioninaire à
Tahiti, de retour en France, écrit à son
coUègu© M. Coïsson :
« Ce n’est pas sans une émotion bifen
grande que je revis ces semaines caractéristiqu-œ passées idtíns les « Vallées ».
Que de foyers se sont ouverts à nous, des
salons autant que dœ^salite à manger, des
âmfes et ides Cœurs ! J’ai partout Îentrune^
sympathie compréhensive, et un puissant |
intérêt pour te Missions.
« Veuillez redire à tous nos amis communs, aux Pasteurs, aux Professeurs et
aux laïques, ma profonde reconnaissance.
Je me suis fait du bien à leur contact.
« Je raconte tout le jour des souvenirs
et épisodes, à ma famille, ...et tous ont
une rude envie d’aller voir cela».
PERRIER-MANEILLE. Après de longues et dures souffrances, notre frère
Jean Bertalot, du Crouzet, est entré dans 1
le repos éternel à Fâge die 75 ans. Que |
Dieu veuille consoler tes affligés.
— Quatre catéchumènes ont pris l’eur ^
gagement solennel de vouloir consacrer
leur vie au Seigneur. Que le Tout-Puissant te aide à mamtenit fidèlement leurs
promessets !
— Tant au culte du Vendredi Saint qu’à
ceux de Pâques, la Chorale, dirigée par
M. Auguste Pascal, a chanté un chœur, 1
de circonstance.
SAINT'JE AN. Le soir du samedi 21
avril, à 8 h. 30, aura lieu, dans la Salle
Albarin, une soirée de bienfaisance, organisé© par FUnion Chrétienne de Jeunes
Geins. Une belle ipièce y sera jouée par nos
jeunes Unionistes, vaülammeinit secondés,:
par quelques gentiles demoiselles. De]
beaux chœurs seront exécutés par la So- I
ciété Chorale.
Au prochain numéro te programme]
détaillé. gh.
VILLAR. Bcuptêmes. Nous avons, dans l
ces dernilères semaines, imploré la béné- J
diction du Père céleste sur trois chers::
petits, auxquels nous avons administré lej
saint baptême : AHo et David Berton de j
Daniel et Susette Charbonnier, te 20 marSi|
à Buffa ; Anita Davit de Albert et Mariel
Catalin, te 27 mars, au Bessé.
Que Dfeu daigne écouter nos prières et |
qu’ü dirige lui-même et soutienne les pa*
rente, parrains et marraines, dans l'^7
compltesemept d© leur haute tâche.
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— Nommu foyer. Le 17 mars a été cé>lébré, dans notre temiiile, le miairiage d’une
de nos braves Unionistes du Teynaiud^
M.lle Louise Charbonnier de David, avec
M. Michel Chafties Frache, fîJfe de l'ancien
•Charles Frache, die La Tour.
Nous souhaitons à ces chers époux uhe
vie heureuse du seul vrai bonheur : celui
•dont la source est dans T âme et non dans
les circonsltanceS.
— Départs. L’ange de la mort a de nouveau frappé à la porte de plusieurs de
nos foyers, dans cette dernière ç(uinzaine,
pair le départ de nos frères et sœurs :
Snmnne Davit née Mha/réa, décédée aux
Meynets, le 20 mars, à Tâge de 79 ans,
après des années de souffrances dont sa
foi a’ toujours su triompher. Joseph Perrachon feu Jean, diœ Garins, qui s’est paisiblement endormi le 24 mars, à l’âge de
72 ans ; et Catherine Bouïssa née Rom,
du Ciarmis, la fidèle compagne de notre
ancien du Teynaud et vieenprésident du
Consistoire, M. Etienne Bouïssa, retournée
toute confiante à son Père céleste, après
une longue maladie, le 27 mars, à l’âge
de 56 ans.
Les funérailles ont dit aux familles en
deuil la sympathie dont elles sont entouirées et le souvenir que laissent derrière
eux ceux qui nous ont quittés. Nous demandons à Dieu de consoler et fortifier
les foyers visités par l’épreuve.
— Nos assemblées de la Semaine Sainte^
au temple comme dans les quartiers, ont
été magnifiquement fréquentées et bénies.
Partout les locaux Ont eu de la peine à
•contenir tout le monde qui s’y pressait.
!Aiu culte du vendredi saint, treize chers
catéchumènes ont prêté leur serment de
fidélité au Chef suprême de l’Eglise, et,
au culte de Pâques, ils sei sont approchés,
entourés par un très grand: nombre de
frères et de sœurs, à la Table sainte. ^
Que Dieu veuille soutenir ces jeunes
recrues dans le saint et ardu combat auquel il les appelle et qu’il bénisse et dirige le promettant renouveau de vie qui
s© manifeste au milifeu de nous 1 j.
PERSONALIA.
Le 28 mars, à Milan, se sont unis en
mariage le docteur Emmanuel Quattrini,
fils du docteur Alfred Quattrini, de Torre
Pellice, et M.Ue Eline Toüum, fille de feu
le prof. Naïf Tourn.
Aux jeunœ ép,oux, qui s’établissent au
Perrier, nous présentons les meilleurs
vœux de bonheur.
« S! s
Le 4 avril, dans le temple de Türin, le
pasteur M. A. Simeoni a célébré le mariage de sa fille. Mille Evelina Beatrice,
avec le docteur Mamfredo Long, fijg de
M le comm. M. Long.
Nous nous réjouissons avec nœ amis,
et ^uhaitons au nouveau couple une vie
conjugale heureuse.
Les Livres.
7 Culti ammessi nello Stato Italiano, par
Mano Piacentini. — Ulrico Hœpli, editore
“ Milano. — Prezzo : L. 45.
Notre co%borateur, M. A. Muston, a
déjà [donné de ce grand ouvrage un
compte-rendu. Nous venons de l’examiner
aiuæi et nous pouvons assurer les lecteurs
qu ils y trouveront une source inépuisable
d ihformations utiles et nécessaires.
Ceux qui s’adre^nt directement à l’auteur, avocat Mario Piacentini - Piazza
Amerigo Capponi, 13 - Roma (113), peuv^t avoir l’ouvrage à un prix réduit :
céfcte f^jité ne dure que jusqu'au 10
avrl. n n’y a donc pas de temps à perdre ; que tous les Pasteurs et les Consistoires surtout y pensent avant qu’il soit
trop tard.
SOYONS MODESTES I
Une bonne! recette, donnée par un prédicateur plein d’humour, pouf rendre les
gens modestes :
« ¡Mettez votre doigt a|u milieu d’un bol
rempli d'eau, sortez-le, puis regarda le
trou quii a fait!... Telle est votre importance ».
Voilà un prédicateur qui n© devrait pas
être populaire! {Cris de guerre).
Deüi( ordfE? dE miraolEd.
Dans les pays catholiques les crucifix
saignent (lire les journaux qui consacrent plusieurs colonnes au iwodige qui
se serait produit detmièremient dans une
église de la vile d’^Aisti); 1© visage d’ime
statue d© la Sainte-Vierge ne se couvre
Pias de poussière; le sang de Saint-Jainvier (mort en' 306} conservé dans une fiole
redevient liquide, etc... J© crois qu’il servait aisé d’écrire une liste de plusieurs
pages, si nous voulions retiwîer tous les
miracles dont on nous parlei
Et le monde protestant ne connaît-il
plus le miracle ? Il n’a pas de reliques,
donc... H se produit pourtant quelque
ohoæ aussi qui mérite d’être relevé.
La Stampa (numéro du 10 mars) consacre un entrefilet aju « Groupe d’Oxford »
et constate de réjouissants résultats au
Canada, où, à la suite d’une intense campagne religieux du Groupe, la population a adopté les principes de l’honnêteté
la plus absolue dans le payement des impôts. Un jeune canadifen, dont la conscience
a été réveifiée, a rendu la somme de 2400
livres (environ 140.000 liresi) qu’il devait
en payement des droits ide douane s(ur
des marchandises qu’il .avait introduites
au Canada, de contrebande.
Je crois iqu’on peut bien appeler cela
un miracle, et d’rme nature supérieure
aux autres.
Si dans le monde moderne, âpre au gain,
achetant et vendant tout pour de l’argent, vous n’appelez pas miracle ce qui
christianise la boui^ je ne sais vraiment
pas ce qui serait digne d’être appelé
miracle.
Le protestajntisme, qu’un bulletin pairoissial catholique (qui dévrait être mieux
informé !) accuse' encore de ne donner
aucune .valeur aux œuvres et de se contenter d’une foi aride, produit encore de
ces miraclels moraux, les vrais miracles;.
D^ deux ordres, lequel iptréférez-vous ?
Des crucifix qui saignent, et choses par
refiles, on dles gens qui, transformés par
la grâce, voient leurs vies renouvelées et...
payent même leurs impôts? Le choix
n’est pas difficile.
M
POUR RIRE
La victime.
Au cours d’histoire sainte, le professeur
reprend la légende de l’enfant prodigue
et demande :
■ — Voyons, dîtes-moi un peu qui fut
triste lorsque l’enfant prodigue revint à
la maison pateruelte?
La voix d’'un tout petit s’élève^ au dernier banc, et l’on: entend cette réponse :
— Le veau gras, monsieur.
(L’Européen).
* * *
Missionnaire : Si j’empêchais un garçon
de battre son âne, quelle vertu cela pourrait-il ilustrer ?
Etwlianti L’amour fraternel.
(L’Amore),
Pensées.
Dieu ne veut point être servi, ni adoré,
à notre gmse ; il vent que nous cheminions
sdon sa parole, sans y ajouter ni diminuer.
Calvin.
« «
Aimer spiHtiiellemient, c’est aimer comme Dieu aime et comme Dieu veut être
aime. Tout ce qui, dans l’amour, ni est que
nature, instinct, goût, complaisance pour
soùmême, tout ce qui, dans l’amour, est
fait à l’image du monde et du temps, disparaît ou se subordonne. L’amour épuré
et divinisé, s’élève et s’attache à ce qui
est invisible et immortel ; û devient à la
fois pkis tendre et plus saint, plus intime
et plus respectueux ; il aime Dieu en toute
âme, û aime toute âme en Dieu; le fidèle
qui voit toutes choses avec l’œil même de
Dieu, aime, si l’on ose s’exprimer ainsi,
avec le cœur môme de Dieu. Vnwr.
COIN DES ENFANTS
L’enfanl et son roi.
Nous reproduisons du ChMdreris Newspaper Tépisode suivant pour sa haute signification moTaJe;
r Uétait pendiapt le mois de novembre,
en temps de guerre; la nuit enveloppait
d© ses ombres noîrœ les ruines* d’un village sis tout près de TYser.
La setoltinélie de service guettait les
deux enfants qui chaque soir sortaient de
leur refuge et s’approchaitent du Calvaire,
là to^t près, pour dire tours prièrea '
I MarceUie, âgée de 10 ains, s’agenouillait
et entraînait le petit Jacques, et pasiæint
son bras autour du cou de son frère^ éfie
priait. Au moment de dire « Notre Père »,
to petit Jacques unissait sa voix à celle
de sa sœur .
i-Maîs un soir, lorsqu'il s’agit de dire
« Pardonnesnous nos offenses, comme nous
pairdlpnnons à ceux qui! nous ont offensés »,
P^t Jacques s’obstina et ne voulut point
répéter cette requête
0-- Je ne peux pas le dire, ce soir.
Mais vous devez le dire.
Je ne peux pas.
' Et de chaudes larmes coulaient des yeux
de ienfant
En ce moment, la sentinellé observa un
grand soldat, qui, ærtant des mêmes
numes, s’approcha, se tenant à une cerWne distance, mais assez près pour entendire. Ayant noté le refus répété de Jacques à finir sa prîèrei, il s’avança et, s’agenouillant à côté de l’enfant, il lui dit :
- Je finirai votre prière pour vous :
Pardonne-nous nos offenses, comme nous
purdonnom à ceux qui nom ont offensés.
jtSe relevant, il s’en alla comme il était
vèîiiu, mais pas sans que la sentinelle ne
se fût apetrçue que c’était le roi des Beito roi Albert, décédé récemment
(^ine manière inattendue et tragiquei.
l’anecdote est donnée sur l’autorité
vicaire qui l’a envoyée aù Times die
Londresi ■ ,
Celui qui enseignait afosi humblément,
simplement à pardonner les offenses, était
le roi qui avait vu tout son, royaume envahi, bouleversé par les ennemis.
Si 1e fait est vrai, il méritait d’être
relevé : ij est du reste dans Fesprit du
Christ.
c^e
iti’a
Abonnements payés et Dons.
{Le don est entre parenthèses).
1934 ; Ritaet Paul, Baravaiera, Prarostino (1)
. - Ribet Virginia, Boston, Mass., U. S. A. Enrico Vittorio Penouü, Torino, 2« seni 1933 e
1931 - B:uiïa Lydie, Paris, dal 1-4-34 al 1-12-34
- Berton Maria, Roma, 1933 - Tron Aline, Id...
- UiOT-anni Rostagno, Id., e 1933 - Geymonat
Pani feu Etienne, Bobbio PeUlice - Navache
Paul, Pidqn, Id. - Geymonat Anne, Costa, Id.
- Susette Volle, Id. - Da/vlt Daniel feu Joseph,
Id. - Mondon David feu Etienne, Id. - Michelin Elisée, Bruxelles, 2'> sem. 1934 e l» sem.
1935 - Geymonat Marguerite, Bobbio PeUice Walter Seddon, Johannesburg - M. Salomon
J. Daniel, Bobbio Pellice - Bonjour Daniel,
ancien, Id. - Geymonat Paul feu Paul, Id. Bertalot Luigi, Inverso Porte - Beux Pauline,
Id. - Gallian Bartolomeo, Id. - Avondet Umberto, Id. - Avqndet Alessandro^ Id. - Avondet
Le\y, Id. - Bleynat Emile, S. Germano Chlsone - Soulier Alberto, Id., e 1933 - Baret J.
Jacques, Id. - Rostan Susanne, Prali - Constantin Emanuel, Prarostino (2). {A suivre).
Institntions Hospitalières Vaadolses.
Dons reçus pendant le mois de mars 1934.
REFUGE.
N, Nl, Turin, à là mémoire du pasteur Erman,no Genre, le 2e anniversaire de son départ, L. 50 - En souvenir de M.me Pauline
VoUa née Rivoir, ses enfants, 75.
ORPHELINAT.
N. N., Turin, à la mémoire du pasteur Ermanno Genre, le 2« anniversaire de son départ, L. 50 - Marie Aime-Cougn, fleurs en. souvenir de M.me Giulia Gay-D’Agostino, 25 Louis Farina, La Tour, 50 - Famille Cambd.lotti-Bounous, fleurs en souvenir de Patii Jouve,
•25 - 'Attilio et Marie Bounous, id. idt, 25.
VARIÉTÉ
La petite Marie montre à son petit
frère qui a trois ans Jto, valeur de différentes pjièoes de monnaie: «C'est une
pièce de quarante sous : avec ça on peut
acheter beaucoup die sucreries. Ça c’est
vingt sous : ou peut acheter avec ça une
glace.. Ça c’est -ûin sou : c’est bon pour
Técole du dimanche ». ‘
{Le Lien, |de Belfort).
La Famiglia PONS, profondamente addolorata per la pprcdta delia cara
MAMMA
riconoscente ringrazia tutte le persone che
gentilmente vollero prendere parte al loro
vivo dolore, ed in particolar modo ü pastore sig. Troiì, il doti. Cardon, i vicini
di casa e i parenti che, dmunte U córso
della malattia, furono di conforto e di
aiuto.
S. Germano Chisone (Azari), 20 marzo 1934.
Les Familles BOUÏSSA, GEYMET et
FONTANA, profondément touchées des
marques de sympathie reçues en la douh
loureuse circonstcmce du départ de leur
chère ép>ouse, mère et sœur
Gatberine Bouïssa née Roux
remercient, reconnaissantes, tous ceux qui
ont pris part à leur douleur.
f
VifiarPeiice (Ciarmis), 27 mars 1934.
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MISTURA LANPUGNANI
(RIC0ST1TUE14TE DIGESTIVA)
QuMto vecchio preparato a base di estratti di erbe aromàtiche
amare pon dose piccolissima di ferro, è da quasi
mezzo secolo il
preferito, per la sua pronta e reahs efficacia* In tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, ccc.
Ottimo per le persone anziane, che se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere che rende meno pesante gli inconvenienti tutti, dell'età, matura.
Trovasi in tatto le farmacie a L. 13. al flacone (prezzo ribassato).
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