1
Soixante-troisième année.
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L'ËiX« DGS
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II.
«J’ai acheté cinq paires de bœufs,
î' et je vais les essayer... ».
Luc XIV, 19.
Notre texte contient la deuxième ex
V;
¿ÿ-cuse avancée par un des invités de la
& parabole : nous disons excuse et qui dit
K'’excuse ne dit pas raison.
I Le langage de cet homme qui, pour
I se dérober à une invitation pressante,
j|‘i prétextait de devoir, ce soir même, aller
VrJ
essayer ses cinq paires de bœufs, est
grotesque ; mais, tout grotesque qu’il
soit, c’est encore aujourd’hui le langage
de bien des personnes dont les affaires,
les occupations journalières ou les préoccupations d’ordre matériel sont devenues
si obsédantes qu’elles occupent leur âme
à l’exclusion de toute pensée d’ordre
spirituel et religieux. La vie de ces personnes ressemble parfois à une mer en
tempête ou à un fleuve qui déborde tant
elle est agitée et remplie ; elle est si
agitée et si remplie qu’on ne sait plus
où trouver le temps pour la méditation
et le recueillement.
Après les occupations de nature professionnelle ou les travaux journaliers
au bureau, à l’usine, à l’école, au comp
‘ôTrj aù'x champs, vïèhnent 'les devoirs
privés, la famille, les exigences de la
vie, mille petites nécessités individuelles
ou sociales qui encombrent les journées;
il est difficile de ne pas se laisser absorber par cette infinité de devoirs quotidiens qui se présentent et qui, pris isolément, ne sont rien, mais qui, ajoutés
les uns aux autres, multipliés, deviennent
une puissance presque invincible, semk blable à ces immenses récifs, formés par
É* des miriades de petits polypes madréi poriens, contre lesquels vont se briser
les bateaux.
Ce qu’il y a de très dangereux surtout,
dans tout cela, c^est que ces occupations
¿ont des devoirs que l’on veut remplir
à tout prix, car on tient à bien mener
ses affaires. Aussi, dans ces conditions,
il ne parlait pas aisé de trouver encore
du temps pour la méditation ; et lorsque
Dieu réclame ses droits, non seulement
on oublie que les instants consacrés à
l’édification de l’âme pourraient constituer
une détente et représenter un gain précieux, mais on se dit souvent, même
si l’excuse ne monte pas toujours aux
' lèvres : «J’ai encore telle ou telle autre
occupation à laquelle je ne puis renoncer... ». «J’ai acheté cinq paires de bœufs
■ je vais les essayer...». Dieu est mis
ainsi de côté et l’on néglige, sans même
s’en rendre compte, le salut de son âme !
Les semaines, les mois, les années
s’écoulent de la même façon ; bientôt
< les cheveux commenceront à grisonner;
cette main qui naguère était si active
s’affaiblira de jour en jour ; cet œil,
autrefois rempli de tant d’éclat et dç
' vivacité, s’éteindra ; et l’homme, jadis si
, affairé, devra quitter la scène de ce monde.
U la quittera, oui, mais il la quittera,
i hélas ! le cœur vide et l’âme non satisM faite ! Et dang le silence de ce jour
(f solennel l’écho de l’Evangile setnblera
“retentir: «Que servira-t-il à un homme’
de gagner tout le \monde, s’il perdait
son âme?». •
* s #
Les invités au banquet céleste qui
s’excusent de n’avoir pas le temps de
s’occuper de choses spirituelles n’o'nt pas
compris ce que Dieu demande d’eux.
Dieu n’exige pas l’impossible ; il ne demande qu’un peu de ce temps que l’on
gaspille si souvent dans des conversations frivoles, dans des occupations inutiles ou que l’on perd par manque d’ordre
ou,, d’exactitude.
Il y a peu d’hommes qui ne perdent
un peu de temps chaque jour; même
dans la vie de l’homme d’affaires le plus
occupé ou de la ménagère la plus affairée, il y a des moments disponibles que
l’on doit pouvoir consacrer à Dieu : ne
fut-ce qu’un instant le matin en Se levant,
le soir en se couchant, et à l’occasion
de chaque repas : un soupir de l’âme
qui, comme celle du psalmiste, s’élève
à Dieu dès l’aurore, une vibration d’action
de grâces à l’égard des bienfaits de
l’Eternel, une prière d’intercession, le
soir, en se réfugiant à l’ombre protectrice
des ailes du Tout-Puissant; qui osera
prétendre qu’il manque de temps pour
cela? Il s’agit en outre de ne pas oublier
la loi divine de la sanctification du jour
du repos et ne pas ressembler à ces gens
qui ne trouvent jamais de temps pour
les devoirs les plus élémentaires envers
pieu, mais qui en trouvent toujours assez
pour le cabaret, le jeu, le cinéma et la
<lissipation.
ÿ Mais, plus que d’une question de temps,
il s’agit d’une question de sérieux et
d’orientation de la vie toute entière ; il
s’agit d’habituer l’âme à respirer l’atmosphère du ciel, chaque jour et à chaque
heure, en déplaçant le centre de notre
vie qui est le « moi » et en mettant Dieu
à la place de notre égoïsme. Il .faut que,
aux champs comme au foyer domestique, comme partout, notre esprit soit
' toujours pénétré de la préseijce du Dieu
qui voit tout, qui sait tout, qui entend
• tout. Savoir tirer en toute chose son
inspiration de l’Esprit, mêler Dieu à ses
affaires (si nous pouvons nous exprimer
ainsi), se laisser guider par Lui en toute
circonstance, voilà le secret pour arriver
à trouver du temps pour les choses
d’En-Haut: on en trouvera toujours davantage dans la mesure où l’on placera
toute sa vie sous le regard du Seigneur.
— Cercle vicieux, me dira quelqu’un.
Et cependant, c’est par là qu’il faut
commencer. D. P.
LIEUX COMMUNS
REGRETS STÉRILES.
Leis vocabulaires donnent du mot regret
une définition conçuie à peu près en ces
termes : ¡Déplaisir, chagrin d’avoir pordu
un bien qu’on a possédé, ou de n’avoir pu
obtenir quelque cbœe qu’on avait vivement désiré. Un terrain stéfüe est celui
qui ne rapporte rien ou fort peu ; un hymen stérile est un mariage sans enfants ;
la compassion stérile est celle qui n’a pas
de résultat pour celui qui en est l’objet.
Par analogie donc les regrets stériles sont
des regrets vains, inutiles, parce qu’üs arrivent trop tard.
Nous n’allons pas vous entretenir des
regrets que tout le monde éprouve à un
certain âge, regrets qui ne sont pas accompagnés de remords, vu qu’;il s’agit de
biens que. nous avons perdu sans qu’il y
eût de notre faute : regret de voir nos
forces physiques et nos facultés faiblir peu
à peu ; regret d’avoir perdu le sommeil de
nos jeunes années, les douces illusions de
la jeunesse, le bel appétit de nos vingt
ans, la gaîté insouciante de l’écolier, la
fraîcheur et la vivacité de la pensée... et
tant d’autres biens précieux dont nous
avons joui à notre tour, qui’sont maintenant l’apanage des générations qui nous
suivront et que nous ne recouvrerons jamais plus. .
Mais si ces légitimes quoique vains regrets ne nous laissent pas d’amertume
dans l’ârae, il en est d’autres par contre
qui font saigner nos cœurs chaque fois
que nous remuons nos souvenirs pénibles.
Nous voyons clairement les conséquences
d’une faute irréparable; nous constatons
avec angoisse qu’il y a dans notre vie des
pages que nous voudrions effacer, et cela,
n’est pas possible. Impossible d’annuler
telle action indigne, tele lâcheté dont nous
nous sommes rendus^ coupables le sachant
et le voulant et que nous regrettons en
vain, comme on regrette en vain d’avoir
gâché parfois son existence lorsqu’il est
trop tard pour refaire sa vie.
'Trop tard ! Ce que ces deux petits mots
peuvent renfermer de torturant pour des
cœürs ravagés par le regret de l’impuissance à réparer l’irréparable! Voici des
parents qui, par uJi coupable aveuglement,
ou par ftégligence, qUi par Ijégéreté, où par
le mauvais exemple qu’üs ont constamment
donné dans leur famille, voient leurs enfants, devenus grands, totalement dévoyés
et marcher à leur perte. — Oh ! si c était
à recommencer, s’écrient-iüs avec désespoir
en mesurant toutes les douloureuses; conséquences de leur faute. Mais ü est trop
tard, désormais : le mal est fait ét le remède n’est plus en leur pouvoir. Voilà,
d’autre part, un fils qui, malgré les bons
exemples reçus dans le sein de sa famille,
malgré l’affection dont il fut constamment
entouré, s’est engagé dans la mauvaise
voie, s’enlise un peu plus chaque jour, et
devient un objçt de honte pour 1 auteur
de ses jours dont il mine et abrège l’existence. Quels cuisants regrets il éprouve
lorsqu’ü aperçoit les fatales conséquences
de son inconduite ! Mais il n’est pas en
son pouvoir de rendre la vie à celui qu’il
a poussé lui-même, inconsciemment, dans
le tombeau.
Et combien stérües sont les regrets de
la jeune filié légère qui a fauté, et qui
n’ouvre enfin les yeux que lorsque les suites de sa faute deviennent irréparables ;
les regrets du buveur invétéré, abruti par
l’alcddl, ruiné dans ses biens et dans sa
santé, qui ne tente même plus de remonter la pente. Trop tard:! Et les regrets de
celui qui est brouillé depuis des années
avec rm frère ou une sœur, pour une mb
sérable question d'héritage, rancunes qu’un
mot de pardon aurait suffi à apaiser, que
rorgueü a arrêté sur vos lèvres et que,
rentré en vous-même, vous seriez enfin disposé à dire...' lorsque votre partie adverse
n’est plus en état de les entendre ! Un cas
qui s’est souvent vérifié dans nos campagnes,. n’est-ce pas, ami lecteur? — Et les
regrets stérües, amers, cuisants de celui
ou celle qui: a contracté un mariage malheureux, en dépit des avertissements de
ses parents ou de ses amis qui lui avaient
prédit ce qui devait inffaiUibiement lui
arriver ! Et ses yeux ne s’ouvrent qu’au
moment où Ü n’a plus qu’à constater de
s’être rivé au pied une chaîne que rien
ne pourra briser. Et le regret de^’horame
adulte, voué à une existence plus qUe modeste, parce que, dans sa jeunesse,’ü n’a
^ ni su ni Voulu profiter des avantages qui
lui étaient offerts de s’instruire afin de
se préparer une cari-ièré:» honorable. C’est
désormais, qu’il s’écrie avec le
en vain,
poète : ' ,
«... que n’ai-je etudae
«du temps de ma jeunesse f(Me!...y>.
Il y a heureusement aussi des « regrets
salutaires » qui nous font faire un retour
sur nous-mêmes et nous poussent à réparer le passé. Je devrais dire qui vous pous- '
sent, puisque les regrets salutaires concernent presque exclusivement les jeunes,
encore en âge de donner à leur vie une
autre orientation. On a vu des jeunes hommes d’abord dévoyés, lesquels, en constà»
tant les conséquences effrayantes de la vie
dér^lée qu’ils ont menée jusqu’ici, les chagrins dont ils ont abreuvé leur famille, en
éprouvent un profond regret, et qui, par
un sursaut de volonté, avec l’aide de Dieu,
rompent avec tout un passe de honte et
de misères morales, fermement décidés àmarcher désormais dans la bonne voie. On
en a vu d’autres, de bons garçons parfois,
mais manquant totalement de volonté, indolents, veules, in|propres à tout, par leur
faute exclusivement, qui, un beau jour, se
ressaisissent et trouvent enfin leur voie.
On a vu des jeunes filles dont la vertu allait sombrer ■— grâce à la fréquentation
de compagnes corrompues et aux mauvaises lectures — regretter tout à coup
d’avoir méprisé les conseils de leurs parents et des personnes qui les avaient averties qu’elles marchaient à leur pertb, et
prendre la sainte résolution de demeurer
sages coûte que coûte.
Nous venons de voir que les rqgrets stériles sont donc des regrets amers,, impuissants à changer quoi que ce soit dans ce
qui a été et que nous voudriorts effacer,
ou dans ce qui n’a paè été et qui aurait
pu ou dû être. Il dépend presque toujours
de nous de nous les épargner; ü dépend
surtout 'de vous, jeunes gens et jeunes
filles qui êtes encore à même de profiter
des expériences de vos devanciers. j. c.
Sœur JENNY CUGNY.
■■V)
La fidèle, dévouée et infatigable Sœur
Jenny, directrice de l’Hôpital de La Toùr,
a succomibé ce matin au mal terrible, qui
a brusquement interrompu, il y a quelques
mois, son activité bienfaisante. Elle avait
59 ans, étant née en 1868 à Ferreyre, non
loin de Saint-Loup,, dans le Canton de Vaud.
EUe avait reçu la consécration depuis
quinze ans, quand elle vint aux Vallées en
1922. Elle a, depuis lors, dirigé notre Hôpital, où elle avait succédé à la regrettée
Sœur Marie Rebmann. Comme ele, elle
semblait avoir fait de nos Vallées sa seconde patrie ; elle restait en relations affectueuses avec les malades qu’elile avait
soigné, et qui revenaient volontiers la voir
et lui donner des preuves de leur reconnaissance.
Mais lorsque, en juillet dernier, elle fut
subitement terrassée par une maladie aiguë du foie, elle désira rentrer dans son
pays natal. Le, départ fut organisé
qu’elle fut en état de le supporter. Amenée
à Saint-Loup et entourée des soins assidus
des autres Sœurs, elle alla cependant toujours en empirànt, à travers de cruelles
souffrances, atténuées ces derniers temps^
par un état de somnolence. Aussi, bien
, qu’ele supportât le mal avec courage et
résignation, soupirait-elle après la <fâivrance. Aucune oraison funèbre ne peut
s’appliquer à elle mieux que ce qu’en disait ^aguère un homme de Bobi : EUe à
fait pour moi tout ce qu’eüe a pu.
Ses amis, en particulier les membres, de
la Commission Hospitalière, et les nombreux malades qu’elle a soignés,. déposent
sur sa tombe un souvenir ému et recon-,^
naissant J- Jalla, président.
Vedére in
4^ pagina il
della Libreria «CLAUDIANA».
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Examens de quartier.
La saison de s’examiner approche, mais
r, ^ cette pensée me porte à relever que nous
sommes bien conservateurs, puisque nous
~, conservons même ce qui n’existe plus !
C’est le cas de nos examens de quartier.
Il est vrai que dès le commencement
de novembre on annoncera, du haut de
la chaire, que dans tel quartier, le tel
jour, à la telle heure, aura lieu l’examen,
vmais pratiquement on sait qu’il se réduit
à une réunion semblable à toutes les autres.
Le pasteur demandera bien à son audi' toire s’il est des questions à étudier et
à discuter ensemble; mais, règle générale,
si je suis suffisamment informé, if se fait
un profond silence.* Au plus on abordera
quelque sujet d’ordre général que l’on
pourrait traiter dans tout autre quartier
et dans toute autre réunion; mais le quartier avec ses couleurs locales, ses défauts
et ses besoins particulier n’est pas examiné du tout.
Est-ce que cela est dû à l’indifférence,
à la crainte ou timidité, ou encore au
bon sens pratique?
Nous ne voulons pas nous prononcer
sur les causes, il nous suffit de constater
le fait que nos examens de quartier ne
sont plus ce qu’ils étaient.
Qu’étaient-ils par le passé ?
Je pense que le lecteur* va croire qüe
je suis en train d’exalter le passé; pas
'du ,tout, car je n’aime que le présent, le
seul qui nous appartienne.
J’ai une lointaine souvenance des examens de quartier de jadis et je dois avouer
que l’impression qu’il m’en reste n’est
pas édifiante du tout. On y parlait, oh!
si on y parlait, et souvent l’éloquence
devenait si chaude, si entraînante qu’on
renonçait même au français qui formait
une espèce d’entrave au courant voluptueux
de la pensée et du sentiment, pour recourir au patois, plus docile et obéissant
parce que manié tous les jours.
Je ne veux pas nier que cette éloquence
devînt chaude sur des sujets sérieux et
de valeur spirituelle et morale; mais assez
souvent elle s’échauffait au foyer des
peccadilles d’autrui en visant le pasteur,
l’ancien, le diacre, monsieur X, madame Y.
On y entendait; J’accuse; rarement; Je
m’accuse. l
Avouons donc que malgré tout il y a
plus de dignité et de bons sens pratique
dans notre silence d’aujourd’hui.
Faut-il alors en conclure que les examens de quartier n’ont pas raison d’être ?
Je ne voudrais pas aller si loin, tout
en reconnaisant que leur but n’est pas
atteint ni par le vieux ni par le nouveau
système, s’il en n’est un.
Y a-t-il des remèdes? Si quelque lecteur
voudra bien en suggérer, le moment
serait propice.
Ppur mon compte, je pense qu’une
réunion d’humiliation et de prière serait
' un digne commencement à l’activité ecclésiastique d’hiver et remplacerait peut-être
l’examen de quartier, attirant l’attention
sur le besoin de se repentir et de mieux
faire. L. M.
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rintestinòy ma lo regola,
li nsù all h uitii ù Un 3 ulte Fannadi
1'' NoYembre 1927
1® §&
(Nous avons le culte bu le souvenir de
nos morts bien-aimés et non pas le culte >
ni les prières pour les morts. RÉD.)
Aü moment où la nature se prépare
au repos, voici venir le «jour des Morts»,
où les vivants oublient un moment la
fièvre de l’existence et viennent se recueillir auprès des tombes, pour revivre
un instant dans la compagnie des morts
qu’ils ont aimés.
Cette pieuse coutume est une des plus
anciennestraditions de l’humanité. Lorsque
les nomades des premiers âges, fatigués
d’errer sans cesse à travers les campagnes inoccupées, fixèrent leur tribu dans
quelque endroit propice et fondèrent des
cités, le souvenir des-générations passées
devint aussitôt pour eux quelque chose
de précis et de vivant. L’homme se sentit
entouré par ses ancêtres, qui avaient vécu
dans les mêmes sites, qui avaient lutté,
aimé, souffert, là même où à son tour il
allait lutter, aimer, souffrir comme eux,
et qui, après avoir vécu sur ce même coin
de terre, s’étaient couchés dans son sein
et y dormaient, comme s’ils étaient toujours là.
Alors l’homme communia plus directement avec le passé et puisa dans cette
communion un sentiment nouveau ; la
durée de sa race, la certitude que le temps
lui appartient et qu’il peut entreprendre
avec confiance des travaux durables, ‘
parce que les générations sont là pour
se succéder dans leur accomplissement.
Appuyé sur le passé, il regardait l’avenir
sans crainte. '
* ^ î»
C’est bien ce qui donne une si grande
valeur, à cette vieille tradition du « jour
des Morts Le passé, dans lequel nous
avons besoin de nous retremper, ne saurait .
être mieux évoqué que sous l’image de
nos chers disparus. En leur personne,
l’humanité d’autrefois nous apparaît plus '
réelle, plus intime, plus douce à' aimer.
En pensant à eux, c’est toute une partie
de notre propre existence que nouS'
revivons.
Voici les lumineux souvenirs d’enfance,
première révélation d’un monde aux horizons toujours plus vastes, et que domine
la figure rassurante des parents aimés,
dans la- ciaude intimité du foyer.
Voici les souvenirs de jeunesse, ennoblis
par la joie troublante de la liberté, assombris aussi, hélas, par la découverte du
mal qui est dans le monde et par la douleur des défaillances, mais malgré tout
rayonnants d’enthousiasme, d’espérance
et de bonheur entrevu.
Voici ensuite les devoirs de l’âge mûr,
l’épanouissement de notre être au milieu
des luttes de la vie, avec des responsabilités plus lourdes exigeant des forces
plus expérimentées.
Et pour quelques-uns enfin, voici le
temps mélanconique de la vieillesse, qui
se sent parfois dépaysée dans le-présent
et qui trouve sa consolation à se plongei'
dans le passé, comme on retourne de
préférence aux paysages familiers.
A tous ces souvenirs — dépôt précieux
que l’existence en se retirant a laissé
dans nos cœurs — se mêlent des figures
évanouies. Et sous cette forme encore
vivante pour ainsi dire, le passé est infiniment cher et émouvant à évoquer!
îp ^ îî:
Parlez, souvenirs! Aujourd’hui c’est
vous que nous voulons entendre. Ditesnous que si les voix s’éteignent, si les
visages aimés disparaissent, les âmes,
du moins, demeurent vivantes et que nos
morts sont là, quoique invisibles, pour
prendre part à tout ce qui fait le prix
de la vie qu’ils nous ont léguée. Parlez,
souvenirs ! Vous êtes l’ame vivante du
passé, »iche en expériences et en leçons.
Lorsque nous voulons regarder 1,’avenir,
nous âvons besoin de nous assurer- que
nos racines plongent en vous et vont ^
chercher dans votre sein la sève qui. fait
la force de notre vie. Parlez, souvenirs !
Non pour nous amollir en vains regrets,
mais pour nous réconforter de vos richesses.
Non pour nous faire sentir la fragilité
des choses qui passent, mais pour nous
proUiVer, au contraire, par votre seule
présence en nous, que le passé n’est jamais
détruit tout entier — et que l’âme humaine
a le pouvoir merveilleux de s’élever audèssus du temps, pour communier à la
fois avec le passé et ses trésors d’expériences, et avec l’avenir et ses promesses
inépuisables! E. D.
(Evangile et Liberté).
ASSEMBLÉE DES UNIONS CHRETIENNES.
VAssemblée Annuelle (Convegno) des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens des
Vallées aura lieu, mardi l.er novembre,
à la Maison Vaudoise de Saint-Jean.
En voici le programme ; 9 heures Culte d’inauguration - Emile Tron, pasteur — 9 h. 30 - Rapport moral et financier du Groupe - prof. Attilio falla et
Ernest Ayassot — 10 h. 30 - Exposition
des expériences faites par les U. C. de J. G.
dans l’exécution du programme d’aetton
pendant l’année dernière. (Un représentant de chaque Union est prié de présenter au Convegno ce court rapport
pratique, dans le but d’apporter son
utile contribution à l’activité unioniste).
— 12 heures - Dîner social (à l’«Albergo
Italia» des Ayrals - prix 7 lires, sans vin)
— 14 h. 30 - Le programme d’action
pour l’année prochaine. Une courte exposition, suivie de discussion, sera faite
sur chaque point de programme, tel que
le Congrès National de septembre dernier
l’a établi. — 18 heures - Souper (prix
lires 6,50) — 20 heures - Réunion de
méditation et de préparation en vue de
trouver, sous le regard de Dieu, les
moyens les. plus efficaces pour rendre
toujours plus intenses la vie et l’activité chrétienne dans nos Unions.
Le « Convegno » est public. Tous les
amis des Unions y sont cordialement
invités.
Que Dieu veuille bénir cette importante Assemblée de notre jeunesse chrétienne, afin qu’elle devienne le moyen
d’une consécration toujours plus profonde
de nos Jeunes Gens à l’œuvre de Dieu.
a. J.
CHRONIQUE VftUDOISE
Mutations d’ouvriers.
Il n’y a plus indiscrétion, je suppose, à
donner la -liste des mutations d’ouvriers
décidées dans la séance de septembre de la
Table. Voici ceis mutations et nominations ;
Rodoret : Le candidat M. Laurent Rivorrà remplace le candidat M. Elio Eynaxd.
Massel : M. Giovanni Miegge, consacré
au dernier Synode, fut élu à Îunanimité
pasteur de cette paroisse.
Aoste : Le candidat M. Ermanno Genre
remplace provisoirement, avant de se rendre à Vittoria, le pasteur M. Eugène Revel qui remplace, à son tour, *M. David
Rodo à Turin.
Rio Marhia: Le pasteur M. Robert Jo.liier est appelé à la direction de cette église,
en remplacement de M. Enrico Corsani.
Orsara est confiée à la direction du candidat M. Elio Eynard.
Pise : M. Rinaldo Malan, qui sera surintendant du Ill.me District, va remplacer
M. J. D. Buffa, passé dans la catégorie des
« émérites ». ^
Paierme : M. Emile Cor sani est transféré
de Messine à Paierme.
Mesdne ; M. Seiffredo Colucci est transféré de Pachino à Me; sine.
Pachino : Le candidat M. Gustave Bertin
est nommé conducteur de l’église de Pachino et Diaspora.
LE XX SEPTEMBRE
dans nos Colonies de TUragnay.
I^e XX septembre 1927 a été une .journée
inoubliable pour nos Vaudois de l’Uruguay.
C’est la première fois, en effet, *que nos
colons se réunissent pour commémorer
tous ensemble ,lè « Dia de Italia » qui figure
cependant comme fête nationale dans notre
calendrier. De bonne heure nous nous mettons en route pour nous rendre à Estanzuela, où doit avoir lieu la fête, dans un
grand bois d’eucalyptus de la propriété de
M. Michel Lausarot, de Bobi. Les chemins
— d’ordinaire presque impraticables en
hiver — sont bons et secs à cause d’une
grande sécheresse qui dure depuis deux
mois et demi et qui préoccupe sérieusement nos agricullteurs.
En arrivant à Tarariras, nous voyons
pointer des autos de tous côt^ ; de Colonia
Valdense, de Ombues de Lavalle, de Miiguelete ; plus loin nous nous joignons à
ceux qui viennent de Artileros, de CosmtA
polita, du Puerto del Sauce, et enfin nous
voilà arrivés à Estanzuela, au lieu de la
fête, où nous attendent déjà nos frères
de San Pedro, Riachuelo et Estanzuela
même.
J’aperçois là-bas, dans le grand pré qui
entoure le bois («monte»), M. le pasteur
Guido Rivoir qui s’agite et se trémousse
à discipliner l’afTluence et la circulation
des véhicules de tout genre (on se croirait
au Grand Prix de Monza ; on a compté de
220 à 250 autos et une grande quantité de
camions, voitures, « charrets » (birouccin),
etc. ; en tout de 1^0 à 2000 personnes).
Dans le beau bois on a dressé une tribune au sommet de laquelle flottent, côte
à côte, le drapeau de l’Uruguay et notre
beau « tricolore ».
A 9 heures, M.' Beux ouvre la fête par
la lecture d’une portion de la parole de
Dieu et, après le chant de quelques chœurs
enlevés avec entrain et puissance ijar
toute l’aSiSemblée — nos Vaudois sont tous
rourencs pour ce qui concerne la force des
poumons — donne la parole à l’orateur
officiel, M. le pasteur David Bosio, qui nous
régale d’un excellent discours en langue
italienne. Tout d’abord l’orateur remercie
pour l’accueil fraternel, enthousiaste et
chaleureux qu’on lui a fait et nous dit que
cet accueil, ces visages anlis, ce. ciel bleu.
ces cocardes, ces drapeaux tricolores qui
flottent bien haut, tout cela lui donne l’impression de se trouver à une commémoration du XX septembre dans sa patrie même et non pas dans un pays étranger. Quel
contraste — nous dit-il — avec les brouillards froids du Massachussets !...
Par cet accueil les Vaudois de la Région
Rioplatense ont voulu témoigner à la Vén.
Table leur reconnaissance pour l’envoi d’un
délégué (et aussi pour son heureux choix)
en même temps que la force de leur attachement à l’Eglise mère.
Ensuite M. Bosio nous parle des circonstances et des hommes qui ont préparé la
date mémorable du XX septembre 1870.
En troisième lieu de la répercussion que
cet événement a eue au sein de l’Eglise
Vaudoise d’Italie qui a, dès lors, initié son
œuvre- d’évangélisation qu’eUe. poursuit
brillamment ap jour d’hui dans toute la Péninsule. Il termine en souhaitant que nos
Vaudois soient le levain spirituel au sein
de notre jeune Réi>ublique. De très vifs
applaudissem.ents démontrent à l’orateur
combien son discours a été apprécié.
Pendant,que la « Banda » de Colonia Valdense fait retentir les note® de Ylnno di
Garibaldi, un vétéran des « patrie battaglie » monte à la tribune ; c’est M. Marchisio, un vrai lombard, qui,-sur la Brescia di Porta Pia, s’est gagné la médaille
d’argent — qu’il porte avec fierté sur la
ixâtrine — et qui, à la bonne franquette,
nous raconte comment se déroula l’occupation de Rome. Toute l’assemblée lui témoigne son respect et son affection par beaucoup d’applaudissement® et de bonnes poignées de main.
Dans l’après-midi nous avons le plaisir
d’entendre MM. Ernesto Tron^ Guido Rivoir, Santiago Pontet et encore M Bosio
qui, en bon espagnol cette fois, s’adresse
tout spécialement à la jeunesèe qu’il
exhorte à lutter sans relâche, en s’appuyant sur la parole de Diea
Nous écoutons avec transport les notes
de l’Inno di Man/Mi, des Bersaglieri, et de
maints autres chœurs patriotiques italiens.
is
'èàp.
■■'•G, •
3
;,/ ’
W-'.
'^près le chant du Serment de Sibaud —
Sja Marseillaise des Vaudois, comme quel•qp'un l'a défini — M. Beux clôture la fête
«t cest avec regret que nous nous sépaitons. mais non pas sans nous donner ren-dez-vous pour le XX septembre 1928, si
^ce n est avant, puisque nous .souhaitons de
tout cœur que nos autorités organisent
aussi (et avec le même, zèle) deux autres
^grandes fêtés, mieux, les deux plus grandes
■et caractéristiques fêtes patriotiques vau[dcdses: celles du 17 février et du 15 août,
¡'.(qui ont été laissées jusqu’ici presque compdetement dans l’oubli,
fi' Mais je m’aperçois — un peu tard, il
est 'Vrai — d’avoir abusé de la bonté de
notre cher Directeur, et je termine en le
I priant de bien vouloir me pardonner.
1 ■ Ermajstno Costabel.
AINGROGNE. Dimanche 24 courant, au
’’culte principal, a eu lieu, devant une belle
assemblée, l’installation des nouveaux anciens et diacres, élus dernièrement par l’assemblée d’église ; MM. Barthélemy Chau; fie, ancien des Odin-Bertot ; Etienne Be^ech, ancien de Cacet-Rivoire, et Adolphe
onstantin, diacre de Saint-Laurent. Nous
'.demandons à Dieu qu’il bénisse abondamr
ment l’activité de nos frères pour le bien
.'|de la paroisse.
— Jeudi, 20 courant, a eu lieu la réunion
^habituelle annuele des maîtres et des mai
l’-tresses de Bible et de français, au prèsbytère, en vue d’une entente relative à l’enseignement religieux dans nos écoles et au
programme de langue française à y développer pendant l’année scolaire.
— Dimanche prochain la chaire de Saint
pir Laurent sera occupée, D. V., par le pasteur
l'.émérite M. Adolphe Comba. D. P.
LA TOUR. A propos de cloche. Toujours
i,|b même sonneur, mais un autre son. Main■■tes personnes ont dû regretter, comme
'nous, que la cérémonie de dimanche 16
Icourant ait été incomplète. Nous étions
Ijconvoqués aussi pour « l’inauguration de
cloche », et non seulement il n’y eut pas
fH’inauguration proprement dite,' mais aui-jftin signe visible, aucune inscription ne
va rappeler l’évènement aux générations
'futures.
— Mais alors, votre chronique de la derjiièrc semaine, qui parle de « l’inauguration
jj'de la cloche », le troisième numéro du
^programme ?
pr — C’était un artifice littéraire, peutÆêtre un peu nai'f, où nous avons dit, en
S,„,quelques mots, ce qui n’a pas été, mais
f qui aurait dû être. Pour ne pas gâter l’im■ pression de la .cérémonie du 16 courant, si
^.austère et si belle dans son ensemble, nous
avons renvoyé nos remarques et l’expres
sion de notre déception à la chronique d’aujourd’hui. Nous savons d’interpréter le
désir de maintes personnes en demandant
humblement une modeste inscription, à
placer où on le jugera le plus convenable,
qui rappelle, à côté du nom des principaux
d,onateuns, la date de l’inauguration de la
cloche.
Voici maintenant le texte authentique
de l’inscription gravée sur la plaque de
marbre murée sur la paroi intérieure (et
non inférieure comme nous fait écrire le
prote) du couchant :
17 Giugno 1852
a realizzare Vinestimabile beneficio
della libertà di coscienza e di culto
questo tempio
■si consacrava all’adorazione dell’Eterno.
i V., Dopo 75 anni
' il popdo valdese di Torre Pellice
celebrando l’anniversario
1 rinnova nell’adorazione la promessa
b di rimanere fedele a Dio
1927.
Vous voyez qu’il n’y a pas trace de clof- che Là-dedans.
I'? Une jdie_ petite brochure, richement illustrée, écrite par M. Jean Jalla et retraçant l’histoire du temple, neuf, a été publiée à l’occasion du 75.me anniversaire.
^ Bile est fort intéressante, ne coûte que 6
mi'sérables sous, et toutes les familles de
paroisse devraient se la procurer.
.01^' ■— Dimanche dernier, sous les auspices
L de la Croix-Rouge, eut lieu à l’Aula M^na
- X conférence, du docteur Laura — un spécialiste en la matière — sur la « manière
de prévenir et de soigner les maladies des
'
enfants ». Il nous parla successivement de
Tenfant sain, de. l’enfant malade, des maladies particulières de l’enfant, des moyens
de les soigner ou de les prévenir, des nombreuses institutions s’occupant des soins
à donner aux enfants pauvres atteints de
quelque grave infirmité ou simplement à
prendre soin des enfants d’ouvriers dont
les mères sont occupées (garderies, nids,
gouttes de lait, etc.). Le tout clairement
débité par quelqu’un qui sent toute la poésie de l’enfance et documenté par force
données statistiques d’une éloquence saisissante. L’orateur, qui parla pendant plus
d’une heure, fut vivement applaudi.
Le prof. Attilio Jalla, président du Comité de la Croix-Roug-e, adresse ensuite la
parole aux élèves inscrites ou à inscrire
BU « cours pour Infirmières » qui va être
repris le 25 courant. A la fin du cours de
deux .ans, toutes celles qui auront subi
l’examen final avec succès chtiendront le
diplôme d’infirmières du Comité Central
de Rome.
RORA’. Voici, après plusieurs mois de
silence, quelques mots de chronique
paroissiale.
Nous avons eu le plaisir d’entendre, au
cours de Tété passé, soit au culte principal
soit dans des réunions particulières, quelques orateurs du dehors. Ce sont MM. les
pasteurs Ed. et J. JaUa, Ph. Grill, R. Malan et J. D. Armand-Hugon, d’Amérique.
Ce dernier nous a entretenus d’une façon
très intéressante, dans une réunion en
plein air, de. son voyage en Palestine. Au
nom de la paroisse nous remercions nos
frères pour leur bonne visite et les appels
qu’ils nous ont adressés.
— Nous avons eu, au cours de ces derniers mois, de.ux décès particulièrement
douloureux. C’est d’abord Henri Mourglia
(PrÆaeà), décédé à l’Hôpital de La Tour
après une courte maladie, à l’âge de 52
ans. Il laisse après lui 6 enifants, dont quelques-uns encore en bas âge, que nous
recommandons au Père des orphelins. —
Et ensuite Mélanie Monnet née Mornet,
femme de notre frère Jean Monnet, décédée aussi à l’âge de 52 ans, à Rorà. Que
Dieu soutienne M. Jean Monnet dans sa
grande doUleur.
— Et enfin un évènement joyeux, c’est
à dire le mariage de M,lle LiUia Mourglia
avec M. Humbert Tourn, récemment et,
nous espérons, définitivement retourné de
Paris. La bénédiction du mariage, prononcée par le Pasteur local; a été rehaussée
par le chant d’un cantique, approprié à la
circonstance, chanté par quelques membres
de l’Union Chrétienne. Que Dieu bénisse
ce nouvea.u foyer qui vient de se fonder.
Nouvelîes de la semaine.
Le 12 courant, à Paierme, avec la participation du Roi, des représentants des
deux branches du Parlement, des grandes
villes du royaume, de ,l’armée, de la flotte,
de la magistrature et d’une immense foule,
s’est déroulée toute une série de manifestations en .l’honneur de Francesco Crispi,
le grand homme d’Etat qui joua un rôle
de premier ordre dans Thistoire du « Risorgimento », notamment dans la fameuse
expédition des « Mille » ; qui fut ministre
d’Etat à maintes reprises dans la suite et
dont la politique eût constamment pour
but de relever le prestige de son pays aux
yeux des autres nations ; un homme qui
jouit un temps d’une immense popularité
et qui passa les dernières années de sa
vie dans un oubli à peu près complet, et
surtout injuste.
Pour honorer sa mémoire il y eut, entre
autres, une cérémonie religieuse et civile
• au Panthéon sicilien où repose son corps
embaumé ; un cortège de 50 mille personnes, précédé des drapeaux des grandes
villes d’Italie, se rendant au monument de
Crispi au pied duquel on entendit les discours du secrétaire provincial fasciste et
du ministre Fedele ; la consignation du
pavillon de combat au chasse-torpilleur
Crispi; enfin le grand discours du prince
Di Scalea au « Teatro Massimo ».
Le même jour, le grand statisticien a
été, d’ordre du Ministère, commémoré dans
toutes les écoles du royaume, où l’on a mis
en relief les services éminents qu’il a rendus à son pays, et l’énergie avec laquelle
il ■ s’est appliqué à le faire respecter à
l'étranger. On n’a probablement pas songé
à ajouter qu’il fut conséquent à ses principes jusqu’à son de»nier soupir et qu’il
fut, sa vie durant, un anti^érical convaincu et intransigeant qui voulait, comme
Cavour, « TEfelise libre dans l’Etat libre ».
— La dérision du Président du Conseil
de renvoyer la célébration de la marche
sri,r Rome au dimanche 30 courant et la
copvmémoratûm de la Victoire au dimanche
sifccessif, 6 novembre, dans le but d’éviter
de trqp loi^ues interruptions dans l’activité de la nation, est à approuver sans
réserves et à applaudir. Il faut applaudir
également à la décision analogue de défendre, jusqu'à nouvel ordre, toutes célébrations, cérémonies (politiques), inauguratÿ)ns, anniversaires de ceci ou de cela, centenaires, etc., ainsi que les discours relatifs. « Les autorités, affirme M. Mussolini,
ne doivent plus être distraites de leurs devrirs, et Ton doit faire économie même du
Parmi les décisions prises au dernier
Conseil des Ministres, il nous faut encore
relever : U celle qui a trait à l’assurance
obligatoire cemtre la tuberculose dont les
ravages sont toujours plus effrayants.
Moyennant une légère contribution de la
part des « assurés », complétée , par celle
des patrons, l’Etat sera en mesure de pourvoir au traitement et ài la cure de tous les
tuberculeux pauvres, et même d’entreprendre les cures préventives ; 2° l’institution
ékla € Conmlta » dans chaque Commune,
une espèce de Junte administrative, élue
par les corporations seulement et qui
li’aura que voix consultative... ce qui signifierait que, dans la pratique, les Podestats ne seront pas trop gênés dans leurs
mouvements.
.Lundi, 24 courant, eut lieu, à Rome, au
palais du Capitôle, l’inauguration du 4.me
Congrès international de navigation aérienne, auquel 40 nations sont représentées.* Après une allocution de bienvenue
aux délégués, du Gouverneur ^ de Rome,
M. Mlussolini a prononcé un discours en
français, où il constate l’immense développement, à tous les points de vue, de l’aéronautique mondiale. •
A propos de la questicm romaine, noUs
tenons' à souligner l’interpellation que le
sénateur Vitellî (libéral) vient de présenter au Président du Conseil : « Ai Capo
del Governo, Primo Ministro, e al Ministro
ddla Giàstizia e Culti per avere assicurazioni che nulla sarà innovato nella legisla^me riguardante i rapporti dello Stato
ìtoliano coìi la Santa Sede ».
Le mariage du duc des Pouilles avec la
princesse Anne de France sera célébré à
Naples le 5 novembre : la cérémonie civile
au palais royal, la religieuse dans l’Eglise
Palatine de Saint-François de Paule, face
au palais royal. Assisteront au mariage :
le Roi, le Prince héritier, les Princes de
Savoie, le Roi d’Espagne et autres Princes
étrangers.
— La réduction des effectifs de l’occupation rhénane a commencé le 24 courant
par le départ de 6 bataillons de mitrailleurs français.
— En ALle'inqgW; la grève des mineurs
(mines de lignite) mentionnée dans la dernière chronique, a pris fin et lundi, 24
courant, le travail a repris partout. Malgré l’opposition des patrons, les ouvriers
ont eu gain de cause et leur salaire a été
augmenté du 11 et demi pour cent.
— Le prince Carol de Romnanie, qui
compte un bon nombre de partisans, malgré ses fredaines, et qui avait été, comme
( vous savez, écarté du trône, fait beaucoup
parier de lui ces jours-ci. Il semblerait qu’il
prépare ou qu’il se. prépare quelque chose
en Roumanie pour son prochain retour.
D’après certains documents, saisis par le
Gouvernement, Carol aurait l’intention d’en
appeler au peuple, par un plébiscite ; mais
le Gouvernement est décidé'à procéder avec
la plus grande énergie contre les carolistes
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