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Soixante-septième année - Anno IX“
24 Juillet 1931
N“ 30
L ECHO DES VALLEES
T' Spett. VaEAISSANT CHAQtJE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,. 22,—
Pour 6 mois
6,
12,
, On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabbl - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 25 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tousles changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le nninéro: 20 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^^gnes de louanges, occupent .vos pensées (Phil. IV, 8).
COMMUNICITIONS OFFICIELLES.
L'adunamza del Corpo Pastorale è convocata per il giorno di iVEartedì 18 Ag-osto,
aUe ore 9, nella Casa Valdese in Torre
Penice, con U seguente Ordine del giorno :
1“ Nomirua, delle Commiisstioini esaminatrici ;
2" ikame di fede dei Candidati i-n Teologia ;
3“ Comunicazioni e proposte varie.
I membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desideratno prender parte alUi
nomina delle CommisBiotoi esaminatrici dovra&mo presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 10 Luglio 1931.
Pier la Tavola :
V, Alberto Costlìbel, moderatore.
« *
Les- paroisses de Villesèche et de Rodoret sont déclarées vacantes. La nomination
de l&nrr futur pasteur devra être faite à
teneur des articles 13. 14 et 25 des Règlements Organiques.
Torre Pellice, le 20 juillet 1931.
V. Alberto Costabel, modérateur.
tUiliE ViDOIS - PiOlilliE DES [OHMS.
I. - Bonrse Campbell Maior.
Bible : L'apôtre Pierre (en langue française).
Gie^aiïni Pasccdi. *
Latino: Virgilio, Eneide, lib. I, 1-440.
Greco: Omero, Iliade, canto XXIII, 1-299.
Matematica: Risoluzione dei sistemi di
equazioni di 1“ grado, a più incognite.
NB. Pour les élèves vaudois promus en
2® lycéale.
* *
II. - Bonrse Campbell Minor.
Bible : Les voyages de Saint-Paul (en langue française).
Histoire Vaudoise : Les Vaudois sous la
Restauration. Leur émancipation (18141848).
Latino : Curzio Rufo : Storia di Alessandro Magno, libro III, cap. 1-6.
Udiamo : La metrica italiana.
Matematica : Applicazioni metriche del
problema di Pitagora alle piramidi e ai
coni.
NB. Pour les élèves vaudois promus à
la 5® gymnasiale.
III. - Bourses Bargess-Kinnaird.
Bible : Saint-Pierre, sa vie, ses écrits, sa
légende (en langue française).
Histoire Vaudoise : L’exil et la glorieuse
rentrée.
Latinoi: Sallustio, La congiura di Catilina,
cap. 30-61.
Greco : fenofonte Anabasi, lib. II, cap. 1-3.
Mitologia Greca: Le dodici divinità
maggion.
NB. Ces Bourses sont destinées à des
étudiants appartenant à l’Eglise Vaudoise,
et décidés à se consacrer au ministère
évangélique ; inscrits au Collège depuis un
an au moins, et devant y passer trois
autres années.
^ IV. Bonrse Gillet-Brez.
® 'Bible : Le prophète Elisée (en langue
française).
: » Geografia : Le colonie italiane,
f Storùi: Roma sotto i re.
Latino: Cornelio Nepote, Vite di Epaminonda et Pelopida. Ua> del dativo,
r Matematica: Problemi di disegno geome
trico elementare, entro i limiti del corso
di 3® ginnasiale,
p * _ NB. Pour les élèves vaudois sans distincl^ wn de sexe, promus à la 4® dasse du
■ familles sont établies
i;j|T ^ Tour depuis cinq ans au moins.
Torre Pellice, le 23 jmllet 1931.
Le Modérateur ;
V. Alberto Costabel.
VACANCES.
Ainsi que par le passé, L'ECHO
prendra ses vacances la semaine prochaine; c'est à dire qne le prochain
nnmero paraîtra vendredi 7 août.
ftbo8tt(iit(iit$ et finances.
Cher lecteur.
Ne fronce pas les sourcils et ne saute
pas ce paragraphe.
Nous avants fait notre examen de conscience et naus avons trouvé que, malgré
toute notre bonne volo-nté, les choses n’ont
pas marché comme elles auraient dû ; nous
ne craignons point de l’avouer : i’Echo ne
répond pas à tous tes besoins, c’est vrai ;
mais U est aussi vrai que Z’Echo fait tout
ae qu’il peut, tout son devoir, comme ü
peut ■; et s’il ne fait pas tout..., cher lecteur, commence ton examen de conscience :
asi-tu payé ton abonnement ? Oh ! je sais
bien qu’il ne vaut patS lu peine de s’arrê■ ter à. de telles misères ; mais, enfin, je vis
de ces misères ! Et si tous m’envoyaient
ce qui m’est dû, je serais, non pas riche,
mais à même d’accomplir mon œuvre.
Cher ami, ne crois-tu pas qu’il serait
beau et juste, de ta part, de m’envoyer,
au plus tôt, ces quelques lires qui me permettraient de solder mes notes chez le typographe f Sayis compter que,, si l’attente
se prolongeait trop, je serais obligé de suspendre mes visites hebdomadaires, ce que
je regretterais, ...et toi aussi!
L’ECHO.
Le Rédacteur se pefmet d’ajouter, à
cette mélancolique lettre du vieil EIcho,
urne vive recommandation: Les personnes
qui font changer leur adresse, sont instamment priées d’unir à leur demande 50
centimes (sous la forme d’un timbre, par
exemple), car cas petites vétilles'finissent
par peser sur mtre budget. Réd.
POUR LI VIE INTERIEURE
« Vois-tu comme voit un liommc ?
Tes jours sont-ils comme les jours de
l’homme?». job X, 5.
Dimanche, une voix a dit : Voici le plus
long jour de faninée.
Il a été magnifique, u,in souffle léger
chargé d’aromes passait entre les feuitar
ges opulents. Les foins sont faits. Lœ roses
éclosent et puis s’effeuillent. Aux angles
de vieilles maisons, du chèvre-feuille met
une grâce souriante et sim^ple. Les enfants
regardent vers les cerisiers qui rougissent,
ou bien., groupés par dlaSses, on les voit
partir pour leurs courses anlnuieHes. Depuis
cinq heures, et tard le soir, les gens sont
assis devant leurs demeures. On voisine
davantage. On est heureux d’être bien
portant, on en sent mieux; le bienfait,
semble-t-ii, dans ce plus long jour de l’ainr
née, cette fleur et cette cime ensoleillées
de l’année.
Quelqu’un a répondu : « Alors les jours
vont diminuer », A quoi l’on a rétorqué,
comme avec une vague inquiétude': « Oh !
pas encore ! Juillet et août ont de longues
soirées ».
J’ai réfléchi à ces mots parvenus jusqu'à
moi, parmi d’autres qui se sont envcdés des
lèvres et des âmes au cours des heures de
ce dimanche radieux. Oe besMn instinctif
et spontané des êtres que ce qui est parfaitement beau demeure, n’est-iÜ pas la noblesse profonde de notre nature humaine
tra,nspapaiiæant à travers nos petiteBses
et nos misères ? Proclamer que ce qui est
Ât:
rayonnemqnt, verdure, fleurs, parfums,
mélodies des rameaux plus chantants que
jpnais, devrait s’éterniser, ne devrait pas
finir ; s’attrister presque d’avoir atteint le
i^mmet parce que désormais il faudra redescendre, n’eSt-ce pas une parole de Dieu,
nnfc' révélation qui -unit inséparablement
.clfans notre pensée l’idée de beauté, de bon.heur et de durée ?
^ Le plus long jour d© l’année !
N’y a-t-il pas eu dans ta vie, lecteur,
Îpeut-être en hiver, quand le Soleil est si
j|ite couché, des journées qui t’ont paru
|interminables, des heures qui t’ont semblé
siècles ? Moments de souffrance phy
tie ou d’angoisse moríale, d’incertitude
d’anxiété, de lutte intérieure ou d’eni
r ''
fei? Alors la durée t’a paru Uine cruauté
du moins un mystère irritant, La vie
" I|)(tiireuse et vivante ne dépend pas d’une
^iestioin de tempsi Et il faut placer ail’“'&rs sa mesure et son critère.
* 4,|lotre manière de mesurer la vie est
ftérmele et spécieuse, factioe en un mot. Il
fàût Ha voir autrement et redire ce que
M disait à Dieu : « Vois-tu comme voit un
hlinniie ? Tes jours sont-ils comme les jours
à^j’homme ? ». Et au lieu d’enfermer la
i^ture, les choses, lès êtres et moi-même
«ifo mes interprétations, formules et
mes lois, nestnil pas infiniment préférable
que je tâche de laisiser la révélation directe
de Dieu et sa parole étemieille m’instruire,
me conduire, m’éclairer et me soumettre ?
Ce plus long jour de l’année, qui a pror
voqué autour de moi le soupir et l’aSpiration que j’ai notés plus haut, que m’ai-t-il
dit ?
Ceci : ce qui œt beau et bon, qui fait
éclore des fleurs, flotter des parfums, s’envoler des chants dans des bruits d’ailes,
et sourire les lèvres en ouvrant largement
au souffle de Dieu l’esprit et le cœur, c’eSt
cela qui doit durer.
C’est oda qui dure : quand je reviens
aux hommes lumineux et vivants du passé,
pour écouter leurs paroles jamais fatigantes et jamais fatiguées qui, généra,tioin
après génération, éclairent, élèvent et
font vivre ceux qui passent ’à leur tour
sur la tenre, qu’est-ce g|ue cela prouve ?
Cela prouve que ce qui valait la peiîne
d’être dit et d’être fait, demeure. C’est
ce que Jésus savait et nous révèle- quand
il dit : « Les cieux et la terre » — toute une
poussière — «pas^ront, mais mes paroles ne passeront poilnt:!». J’écoute toujours Moïse, les prophètes et Job, Saint
Paul et Pascal et Luther; et les témoins,
dans-tous lès ordres de Faction, de la sainteté et de la splendeur de Dieu, les vivants
de l’eSprft qui, « quoique morte, parient
encore » et parieront toujours. Ils sont
devenu quelque chose du jour plus long
que tous les plus longs jours de tous les
siècles ajoutés ensemble, quelque chose du
jour de Dieu, c’esLà-dire de l’Eternité.
Non, tes jours ne sont pas comme les jours
de l’homme!
Et puisque nous soupirons après la permanence de tout ce qui est radieux et
bienfaisant, pensons davantage à maintenir, à faille durer et à approfondir ce qui
dans nos vies est d’ordre divin. Amitiés,
affections, reconnaissance, toutes les réalités qui nous élèvent et mettent une
splendeur en nous, ne les laissons s’éteindre* ni dans n<» âmes, ni au dehors et
pour les autres, par notre négligence ou
notre égoïsme. La pensée de Dieu, la communion avec le Christ, n'en faisons pas
des minutes fugitives dans les années que
la grâce d’en-haut nous accorde. N’abré-geons pas par notre manque de vigilance
les harmonies multiples qui, chaque jour,
s’annoncent de toutes parts : prolongeonsles. Prolongeons, continuons tant de paroles que Dieu commence à dire en nous.
Alors, même au solstice d’hiver, il y aura
des journées qui nous paraîtront aussi belles que nous a paru ce plus long jour
de l’année et qui, en outre,'' auront cette
vertu qui nous semble la plus désirable
pour les jours heureux, la vertu de durer
et de ne pas finir.
.C’est ainsi que, dimanche dernier, à travers le plus long jour die l’année et le plus
beau, qui déclinait déjà, j’ai entendu une
voix me dire : « Saisis la vie éternelle ! ».
Ch. Geneqüatîd.
{Semaine Religieuse).
Sans issue.
L’Italie se trouve de nouveau dans une
impasse saœ issue.
Entendotos-nous : on sort'd’une impasse,
en rebroussant diemin oiu en enfonçant le .
cul-de-sac dans lequel' Oln s’est imprudiMn*.ment engagé. D’après toutes les apparencels, le Gouvernement et son Chef n'ont
pas de velléités die faire un volte face,
autei il' ne reste qu’à foncier la situation.
Quele est donc cet-te situation ?
Celle qu’ont créée les accords du Régime avec le Vatican et leur présente
’ interprétation.
Considérons, un instant les intentions
qui animèrent les deux parties contractantes :
Du côté du Régime, et notamment de
son Chef, il y a eu le sincère désir et la
loyale intention de se servir du facteur
religieux pour consolider l’unité de l|a par
trie et lui assurer un développement progressif dans l’ordre et la discipline. Se
trouvant devant le fait que 'la grande ma^
jorité des Italiens professent la religion
catholique, c’est cette confession religieuse
qui a été favorisée de toute façon : exemption des membres du dergé du service
militaire, amélioration dOf leur traitement,
restitution de plusieurs édifices autrefois
affectés au culte ou à des communautés
religieuses et sequestrfe au profit du domaine de l’Etat, le droit de posséder en
propre aux dites congrégations, rétablissement des chapelains militairies — (lès
« Balill'a » eux-mêmes n’en comptent pas
moins de 2.000), — introduction de l’enseignement et des symboles religieux dans
toutes les écoles du royaume, intervention
du dergé dans toutes lès cérémonies ôfficidiles de l’Etat, privilèges spéciaux au
pontife et aux princes de l’EîgliBe, te oomouplet abandon d’une loi sur te divorce,
l’anéantissement de la bête noire de la papauté, à savoir la maçonnerie.«, et nous
n’énumérons pas ici tou'tes les concessions
faites à l’Eglise, dams le pacte concordar
taire du 11 février 1929.
Du côté du Vatican et du Pontife, te dit'
pacte devait signifier la fin de la question
romaine, la loyale reconnaissance de l’unité
italienne, rme amicale coopération en vue
de la prospérité et de la grandeur de l’Italie. Le Pape ayant sa cour, ses gens d'ar-
2
mes, aa police, ses tribtmaiix, pouvait régner sur les cinq cents sujets de la Cité
du Vaticain et sur son territoire ; mais audelà de son enoeiinitei, il n’avalit le droit
de s’ingérer dans les affaire et dans la politique de ritaflie.
C’est ici le point décisif sur lequel se
heurtèrent les deux différentes conceptions, en antagoînisme, des rapports de l’Etat et de l’Eglise.
Une fois de pltis, dans le cours des siècles, la vieille lutte a éclaté et c’était
inévitable.
11 n’est pas question de l'homme, appartenant à la famille Ratti de Desio, qui
porte le nom de Pie Xff, pas plus qu’il
n’auriait été question du citoyen Plecci ou
du citoyen Mastai-^Perretti, sous les .noms
de Léon XIII et de Pie IX. C’est l'a Papauté dans sa nature, dans sa cdnStitu.tion, dans ses exigmoes. A chaque nouvelle élection d’un pape, le bon public se
pâme d’une enfantine satisfaction et procleime que cette fois on aura un pape non
seulement italien de naissanioe, mais de
sentiments, un vrai patriote !
Rien de plus absurde pour le plus haut
fonctionnaire d'une “institution qui n’a
pas de patrie véritable mais veut avoir à
dire dans les affaires intérieures de toutes les patries.
Dans chaque pontife on peut retrouver
une série de ses prédécesseuns ; on peut
retrouver dans ceux de nos jours, la mentalité de cette quarantaine de papes qui ont
appelé les hordes étranigères au secours
de leur politique ambitieuse et avide, tel
d’entre eux s’alliant même avec 1e turc,
ne se souciant point de voir Pltalie démembrée, pillée, assujettie, rdugie du .sang
de ses enfalnts.
L’erreur fondamentale de tous les gouvernements qui ont fait des concordats ou
qui en signeront encore avec le Pontife,
c’est d’accepter la fausse prémisse qu’étant
Vice-Dieu sur la terre, le Vicaire de
JésusXlhrist, il est le véritable interprète
de la volonté divine, que personne ne i>eut
connaître, sans passer par lui.
On a beau, après cela, établir des di->
stingm et prétendre que le pape doit se
restreindre au domaine spirituel et ne
pas se mêler des choses temporelles et surtout politiques, il vous répondra : Dieu
s’occupe aussi bien des âmes que des corps.
Dieu régit le monde entier et le gouverne ; comme vicaire, je dois faire de
même, rien n’échappe à ma surveillance
et à mon contrôle.
Non seulement au ,nom du Vicariat divin, mais, aussi en vertu d’uin titre abusif
qu’on lui accorde: de «chef de la chré->
tienté », il prétend avoir à dire dans tous
les pays chrétiens. Titre abusif, disionsnous, car si dans le monde il y a 300 millions de catholiques, il y en a 250 die protestants et 150 d’orthbdoxies, ce qui ne
donne pas même une majorité au catholicisme. (Tiest pourquoi le Pape n’est en
aucune manière et à auouln titre : « chef
de la chrétienté », mais simplement le
chef du catholicisme romiaJin.
Néanimoins les gouvernements qui lui
nient le droit de se mêler de leur politique, l'ui reconnaissent ces titries, les lui
donnent et le traitent à l’avenant !
N’ont-ils pas des ambassadeurs, des ministres, charges de pouvoir, à sa cour, et
ne reçoivemt-ils pas, chez eiux, des nonces
et des délégués apostoliques, 'auxquels ils
accordent la préséainoe suri tous les autres
envoyés diplomatiques ?
Ce sont autant de contradictions patentes.
Le pape ne doit pas s’occuper de politique, disent-ils, et c’est vrai, c’^t juste ;
mais alors, pourquoi encouragent-ils une
activité diplomatique auprès de lui, chaque gouvernement cherchant de tirer
l’eau a son moulin, c’est à dire de se servir du prestige du clergé romain et, de la
reiigiqn papale pouf faire accepter des
lois, consolider son pouvoir, et, dans bien
des cas, légitimer sa domination sur des
populations conquises ?
Ce^ un cercle vicieux, à moins de se
raviser, et il en Serait temps, e(n ne donnant pas d’autre importance au Pontife
et à la religion qu’il repr^nte que celle
Regardez les oiseaui de l'air.
due à toutes les autres confessions religieuses et à leurs autorités.
L’histoire séculaire de la Papauté démontre qu’un accord in’a jamais été possible, aussi bngtemps qu’dn donne de l’importance aux arbitraires et fausses prétentions d’un vicariat divin.
Les chefs d’Etat et les gouvernements
objectant qu’ils ne veulent pas discuter
des dogmes, qu’ils acceptent un état de
fait. Soit, s’il s’agissait purement de religion, mais dans ce cas, il s’agit de politique et de diplomatie. Or, avant d’accepter un ambassadeur accrédité auprès d’une
puissance de la terre, On n’examiine pas
seulement ses titres personnels, mais on
veut savoir si celui qui le delègue est un
souverain légitime, un chef d’Etat légalement établi dans sa charge. Pourquoi ne
pas faire de même pour le Souverain
Pontife ?
Du jour où l’on se psiBuadera que Dieu
n’a pas de substitut sur la terre, que
Christ règne toujours et 'n’a pas élu un
vicaire, que S. Pierre .n’a jamais songé à
fonder une dynastie élective de successeurs à un pontificat, que lui-même n’a
jamais exercé, alors la solution du problème séculaire des deux pouvoirs sera
atteinte.
Jusque là les peuples catholiques devront faire la douloureuse expérience, que
la parole du Christ inous décrit : « Nul ne
peut servir deux Maîtres, car, ou il haïra
l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera
à l’un et méprisera l’autre... » (Matth.
VI, 24).
Avant le concordat on prétendait que
la conscience catholique était partagée entre liamour pour la religion et celui pour
la patrie, mais que depuis lors cette dissension avait pris fin. Le violent conflit au
sqjet de 1’« Azione Cattolim » nous prouve
le contraire. Qu’oin relise la dernière encychque de Pie XI et l’on trouvera que toutes ses plaintes et toutes ses revendications sont fondées sur les prétendus droits ]
de l’Eglise, qui, dit-il, est J'œu&-Christ lui- |
même, et de son chef, qui en est le vicaire j
attitré.
Le conflit suscité par ce document n’est ,
qu’un incident d’aujourd’hui. Et demain ?
Ce sera toujours à recommencer jusqu’à i
ce que .les prétentions du pontife romain
ne soient pas dénoncées comme arbitraires, abusives et sans fondement chrétien
par toutes les nations, qui eurent à souffrir et souffrent onicore de ses ingérences
ouvertes ou dandestinieS. Jusque là l’im- ;
paisse demeure sans issue. .
Aethur Muston,
Deux hirondielies ont fait leur nid sous
l’ava!nt-toit ; .elles ont examiné soigneusement les poutres, pour s’assurer de leur solidité : après de longues discussions (je
les entends gazouiller, chuchoter, je les
vois voler, allier et venir) elles oint trouvé
un endroit bien réparé, uin)e pièce de bois
bien équarrie.
Quelques jours sont passés, et l’on peut
admirer le nid ; solidement incrusté, ne
dirait-on pas que les maçons eux-mêmeis
l’ont fixé au mur ? Et les hirondelles, affairées, ne connaissent pas de repos : le
nid fait, il faut le duvet, le confort pour
les petits qui doivent venir ; ce sont encore die longues journées de travail silencieux avant que trois petits becs apparaissent au bord du nid. Désormais c’est én
gazouillant que rhirondeffe accomplit sa
tâche : mouches, moucherons, insectes, à
chaque instant ale est sous le toit, iiïlasËiable ; tout le jour die vole, elle chasse,
elle travaifle pour nourrir ses oisiUlons ; si
die s’arrête, c’est pour dire sa joie devant
son nid, son bonheur après le travaü.
(Mais les jours s’écoulent et j’aperçois,
maintenant, trois paires d’yeux, qui guettent le retour d,es voyageus'es : avec quel
soin, avec quel zèle, l’un après 1’auj.re, les
trois becs ouverts snnt fermés ! Dorénavant les forces sont augmentées, les ailes
ont poussé : les oiselets pourront bientôt
se risquer dans l’air libre. Mais ici encore
que de prudence, que d’eSsais, avant de
prendre le vol, pour toujours : les ailes
ont d’abord été tendues dans le nid; ils
se sont ensuite essayés, timides, sous le
regard materipel, juSqu'à une corde tendue dans la cour ; enfin, d’arbre en arbre,
ils se sOnt envolés, mais, pendant quelques soirs, mes hironddfles retourneront
se reposer dans leur nid, leurs ailes étant
encore trop faibles pour résister au vent.
Un garçonnet, intéressé par tout ce
travail, troublé par toutes ces alées et venues, se disait un jour, quand le nid fut
vide : « Après tout, les hirondelles n’auraient pas besoin d’un nid si beau et si
bien fait, pour le temps qu’eilœ vivent
et pour ce qu’elles font ! ».
La vie d’un oiseau! : peu de temps,
beaucoup de chants, des' vols... et c’est tout.
Voilà pourquoi l’homme, après une dure
journée de travail, se dit quehiuefois,
tout comme un enf anlt : « Après tout, les
hirondelles n’auraient pas besoin d’un nid
si beau, eles ne font que chanter ». Lui,
le maître de la terre, fabrique son nid à
la sueur de son front, au prix de sacrifices,
de labeur exténuant; il élève un édifice
qui Semble défier le tempss et quand il
s’assied iK)ur l’admirer, il s’aperçoit que
le :nid est froid, que la maison est sombre ; il voudrait chanter, mais il ne saurait le faire : sa jeunesse est passée ; ses
intérêts ont rempli tous ses jours d’une
véritable obsession; il s’est tourmenté en
pensant à l’avenir, afin d’éloigner tout imprévu ; il a calculé, compté ; il a essayé
ses forces avant de se lancer, de crainte
de sombrer dans l’océan qui l’entoure ; il
a choisi son idéal : et sa maison s'est élevée, lentement mais sûrement, semblerait-il ; il s’est fixé un but à atteindre : il
est à ,l’abri de la disette. Et pourtant lui,
l’homme sage, a dû sl’aeheter un sépulcre et se demande le soir, irrité, pourquoi
l’oiseau disparaît mystérieusement, après
avoir chanté, sans connaître la mort des
sépulcres. Il oublie trop souvent que, même le-simple chant de l’hirondelle, est une
œuvre, à la gloire de Dieu.
Encore les oiseaux'! : cachés dans ks
branchi^ d’un sapin, il y a quatre nids ;
des étourneaux, cette fois ; durant toute
la journée c’est un bruissement d’ailes
continuel : ^ns hésitation, sans doutes, les
oiseaux partent, retournent à leurs nids :
avec confiance, les petits attendent la becquée ; les hommes n’ont-ils pas semé, bêché, sardé, pour eux ? La moisson est abonidante ; il y a bien quelque horrible fantôme, pendu à un arbre, mais le ciel est
si pur ! Non, les étourneaux ne mourront
pas de faim !
Dans sa joie, l’étourneau chante : « Dieu. <
a fait germer. Dieu a fait édore les fleurs;
Difiiu a béni le travail... Il pourvoira». |
Encore : pourquoi oublier toujours œs,
paroles de vie : « Deux passereaux ne se
vendeîit-üs pas wm pâte ? et néanmoins,
ü n’en tombera pas un seul à terre, sans
la permission, de votre Père...
«Ne craignez donc rien: vous valez
mieux que beaucoup de passereaux».
Les oiseaux de l’air ! quelle leçon :
« ...üs ne sèment, ni ne moissonmnt, ni
n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit ». g. c.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Problèmes d’édocation
2,me Série.
Garçons et filles.
« Titi est un petit moineau, qui n’a
point de plumage, toutefois,.. » ; oes paroles du poète, qui me paraissaient bien
étranges dans leur simplicité, sont si profondes, à cet instant !
Bien loin de moi, sur te routes ensoleillées de France : un groupe d’homm^ qui
luttent contre le vent, te adversaires ;
courbés sur leurs bicyclettes, brisés par la
fatigxie, l’effort a cointraicté leurs traits,
d’une façon presque hideuse ; véritables
automates, ils avancent toujours, car s’écrie
dans la souffrance l’un d'eux : « ...te enfants attendent, à la maison ».
Et cela nous semble tout à fait naturel ; pour que te petits puissent avoir leur
nourriture, il faut que te parente luttent,
sans trêve, qu’ils ailent au loin, sous
d’autres cieux, au-delà des monte, des
océans. Et pourtant le faible Oiselet devient un étourneau vorace !
L’homme, être prudent, n’aime pas
l’étourneau, créature insouciante, qui récolte où te autres ont semé : il lui faut
une guerre acharnée. Qu’importe ? l’étourneau vit et rappelle par son existence
même qu’il y a Quelqu’un, au-dessus des
créatures humaines, qui fait germer te
semences, fleurir te arbres, mûrir te
fruits.
Dans son orgueil, l’homme dit : « J’ai
semé, j’ai planté, j’ai bêché, j’ai sarclé...
je recueillerai ! ».
Il y aurait de quoi écrire plusieurs longs
articles sur ce sujet, mais comme nous
ne voulons pas continuer cette série à
l’infini, nous concentrerons notre matière
en un seul, nous bornant à traiter d’une
manière spéciale la question du respect
qui devrait régner entre te deux sexes.
Ce respect existe-t-il ? J’observe que,
depuis l’âge où l’on va à l’école, les
garçons se plaisent à avoir de mauvaises manières, démontrant ainsi de
la grossièreté, souvent même de la vulgarité. Est-ce une faute de leur nature
ou de l’éducation imparfaite qu’ils reçoivent ? Nous ne saurions nous prononcer,
mais le fait reste : les garçons manquent
de respect envers leurs compagnes et celles-ci, de leur côté, ne sont pas irrépro- ' ^
chables, car elles provoquent, par leurs
paroles, leurs gestes, leur attitude. La
faute, donc, n’est pais toute du même côté,
et l’éducation des parents et de l’école doit f
viser à obtenir des garçons bien élevés et
des filles réservées et modestes.
Ce manque de respect qui commence à. i
se manifester depuis l’âge de l’école, prend
plus tard des formes plus graves : l’impureté n’est-elle pas une de ces formes |
et ne trahît-elle pas une vulgarité et un ,
instinct de brute ? L’amour consisterait-il
donc à déshonorer la personne qu’on aime
et à lui faire du mal ? Cette idée nous
répugne, et'cependant nous ne nouvons
fermer te yeux devant les faits.
Comme nous le remarquions dans un'
précédent article, les parents ne se soucient pas d’éclairer leurs enfants sur le
danger du problème sexuel, ils les laissent
faire leur école dans un monde corrompu
qui rit 'des choses les plus sérieuses. En !;
attendant qu’ils obtiennent un peu plus ‘I
de sagesse, il faut que les jeunes se dirigent par eux-mêmes; nous voudrions'les 3
aider à le flaire, le mieux possible ; aussi î"
nous permettons-nous de leur donner des g
conseils.
Quoique l’on dise qu’il est difficile de
régler le sentiment, ne soyez pas pressés '
de penser à l’amour ; pensez au travail, r
à l’étude, faites-vous une position, mettez- vous dans les conditions nécessaires pour. ,
maintenir une famille, faites du sport 11
Vous éviterez ainsi plusieurs dangers :
tput d’abord, à un -certain âge, on n’a
pas les -connaissances voulues pour faire ^
un choix qui puisse être stable, d’où des
ruptures qui laissent derrière elles des ,
ombres, des malentendus, des regrets; ■'
d’où encore l’habitude, néfaste pour le ca-^j
ractère, de passer d’une fleur à l’autre w
sans jamais s’arrêter, infidélité relativement innocente, mais qui peut devenir
la préparation indirecte de plus graves
infidélités, vraies infractions à la morale..*'!;
Ne soyez donc pas pressés de faire les '
romanesques ; le temps pour cela viendra
et vos sentiments y gagneront en force ^
l’idéal de la vie à deux ne subira pas
a
d’éclipses prématurées et ne sera pasm
terni par des om-bres et de petits déboires.
Notre conseil est motivé par une raison %
plus profonde et plus gra'ye : l’amour qui 'is
n’est pas tenu en bride par un esprit
formé et par une forte volonté, est dan- ^
gereux ; il mène souvent à l’impureté, et ¡:
l’impureté est la négation complète di|'^
respect réciproque qui devrait régner ete J
tre les deux sexes. Les jeunes gens
séduisent des jeunes filles foulent auï_
pieds ce respect sans se rendre compte ,
que, s’ils visent au mariage, c’est üne at- fl
teinte à leur propre honneur, et que s’flS *
ne pensent qu'à s’amuser ce sont des la* j
ches inqualifiables. Une affection digne de^
ce nom, profonde et sincère, ne peut se
concevoir sans le respect réciproque.
certaines mésaventures, ont fait retombei ..
tout le tort sur l’homme ; mais si l’on veut
être juste, il faut reconnaître que te fîUf®-,:
ne sont pas sans reproches : par leur air«’^
par leur manière de s’habiller, par leuï -|
3
attitude, elles provoquent les passions
■ !" iniailsaines et finissent souvent par 'en por-ter les tristes conséquences. A ch^un
4onc sa part de faute, de responsabilité,
diaoun le devoir de rester en g'arde pour
conserver son intégrité et sa pureté; et
•de plus, qiue les parents aient les yeux oùvers et ne donnent pas trop de liberté,
surtout le soir et la nuit, et qu’on aboUsse
la plus dangereuse dœ institutions de
.chez nous, c’est-)à-*dire la veillée amoureiuse, qui a fait tant de mal et créé tant
xle haines ! (A suivre).
UNIONS CHRÉTIENNES.
Nous rappelons aux Unionistes le Coni J vegno de Prarustin, surtout son inaugu' ration le dimanche 26 courant, avec culte
^ d’inauguration à 10 h. 30, présidé par le
i pasteur P. Toureille, et grande réunion à
" ■ 16 h. 30, à laquelle prendront part plu- sieurs orateurs. Chaque jour de la semaine, le Convegno aura l’horaire suir vant : 8 h. 30, culte ; 9 h. 30-dl, siwrts ;
Il heures, étude d’un sujet ; 16 h. 30, dis
cussion. Les sujets sont d’une grande im
portance et intérêt.
Le dimanche 2 août, réunion de conclusion, lavec le même programme du dimanche précédent (orateurs MM. Miegge et
Marauda).
■00000& OOOOOOOO-OOOO oooo
CAMPO-CONGRESSO DEL« F.G.V.
La Federoizione Giovanile Valâese nous
prie d’annoncer que le premier « Camp »
■de la jeunesse vaudoise qui se rallie sous
la bannière de la Fédération, aura lieu,
D. V,, à Saint-Germain (Vallées Vaudoiises), du 3 au 7 septembre.
Le Comité du « Camp » a préparé un
programme dans lequel la saine récréation, la préoccupation de la vie spirituelle
-et l’activité « pour les autres » se fondent
admirablement.
Les soirées seront consacrées à des réunions d’appel, organisées par la jeunesse
au sein de quelques-unes de nos paroisses.
■On y entendra le message de plusieurs
parmi les meilleurs orateurs de l’Eglise
"Vaudoise.
Outre les membres des Unions fédérées,
•délégués au Congrès, pourront participer
au Camp (et au Congrès comme auditeims) tous les jeunes gens et jeunes filles 'à ctuelqufi égiia® évang-éliqùe qu’ils appartiennent. Un accueil cordial <^t fraternel leur est réservé dans les Vallées Vaudoises : Tunité spirituelle des chrétiens
«vangêliques d’Italie y sera à nouveau
«t pratiquement affirmée.
Un Comité de Dames organisera la réception, etc., de la jeunesse féminine, qui
"■s’annonce nombreuse et enthousiaste.
Vu l’importance de ce « Camp », qui a
3SOUS maints rapports les caractéristiques
des « conventions spirituelles » de l’Angle"teiTe, de la France et de la Suisse, nous
en reparlerons dans ce journal.
En lattendant, tous ceux qui désirent
recevoir le programme détaillé du Camp■Congrès, sont prife de s’adresser â ; M. E.
Genre, pasteur, Pramol (S. Germano Chisone - Torino) ou bien à : M.me S. Tron,
Germano Chisone (Torino), qui le leur
feront parvenir avant le 15 août.
■ooooooooooo-o-o-ooooo
IN MEMORIAM
Fleurs en souvenir de M. Emile Eynard,
îiour l’Orphelinat : M. et M.me Claha Gardiol, L 25.
Fleurs en souvenir de M.we Adèle Ja■hier veuve Frache : Les tfamilles Frache
•et Gardiol, pour l’Orphelinat, L. lÔO ; pour
l’Hôpital de La Tour, 100 - C. S., Torre
PeUice, pour l’Orphelinat, 10.
CHRONIQUE VAUDOISE
le XV août an Val Pérouse.
La réunion du XV août pour le Val PéTOUse se tiendra, D. V., à La Baïssasso
(Bô Ciabrand) de Pramol, à 10 h. 30 du
matin.
***
COLLÈGE.
Cinq die nos étudiants ont été déclarés
à l’examen de maturità classica, à
*^rin ; ce sont ; Briante Giuseppe, Comba
«oberi», Pellim Maddalena, Tamietti Re*vato. Naso Liborio. Quelques autres le se' l'ont cet automne, nous l’espérons.
* « *
COLONIA VALDENSE. 25 juin 1931.
L® pasteur J. Tron, dâêgué de la Table,
-O pas^ unie quinzaine de jours au sein
de la paroisse ; il a visité toutes les familles, accompagné par utfi membre du
Consistoire.’ Nous avons un hiver froid et
sec, oe qui lui a de beaucoup facilité la
tâche ; les routes sont magnifiques en hiver, quand il ne pleut pas. H a connu à
nouveau ce que sont les blamches gelées et
même les noires: celles-ci sont bien plus
froides que les blanches. On les appelle
mnsi quand, après la gelée, le ciel se couvre et reste tout le jour nuageux ; alors
le froid, surtout s’il y a du vent, est vraiment terrible ; heureusement, avec les autos on va vite et l’on est assez abrité.
M. Tron nous a déUvré d’exœiltents messages du haut de la chaire, pendant deux
dimanches, et ils nous ont fait du bien :
il nous a fait sentir nols responsabilités envers les fouiœ affamées. Gomme les disciples, liélas ! nops sommes trop souvent disposés à dire ; « Renvoie-les ».
— La Société des Mères a offert un thé
à M.me Tron; l’Union Chrétienne mixte
a invité à un lunch M. et M.me Tron et
les a chargés d’apporter nos salutations
aux Unions sœurs des Vallées.
Un des 'ba,beaux de la Compagnie ayant
suspendu le départ du mois d’août, M. et
M.me Tron s’embarqueront à la fin de
juillet.
Comme M. Tron a visité tous les groupes et toutes les églises, il pourra vous
donner beaucoup de nouvelles, soit à la
fête diu 15 août, soit au Synode.
M. Tron nous a dit qu’il a été bien reçu
partout et qu’il emportera avec lui d’excellents souvenirs de son voyage ; nous remercions la Table qui nous l’a envoyé, et
^ notus espérons que cette visite aura fait
du bien à nos églises.
— Nous 'sommes vraiment privilégiés
à Cdonia Valdeme. Nous 'avons aussi eu
la visite de deux jeunes chrétiens, de
Buenos-Aireis, un étudiant en. théologie,
M. Franco, et l’autre, M. O. Shanahan,
missioninaire au Paraguay, au service dè
la « Union Misionera SÛd-Americarm del
Interior », Cette Société a 72 ouvriers, au
centre de l’Amérique : c’est une œuvre de
foi et de prière qui nie demande rieni à
personne ; par la prière Dieu lui accorde
oe dont elle a besoin. Pour évangéliser, ils
suivent la méthode apostcffique : l’ouvrier
s’établit dans un endroit, généralement
une i>etita ville, ou une tribu ; quand il a
pu obtenir de constituer une église de
convertis, il charge quelqu'’uin des membres de la direction et s’en va dans un
autre endroit pour faire la même chose ;
ainsi l’œuvre fait de griands progrès.
M. O. Shalnahan nous a cité le cas de
la petite ville de Iquitos (Pérou), où ils
ont une église de 300 loonvertis, laquelle
à son tour a envoyé déjà deux de ses
membres comme missionniaires aux tribus
voismes.
Ces deux, jeunes gens se sont adressés
surtout aux jeunes, avec des messages
pleins de vie et de feu ; les exhortations
pressantes et les appels à se donner à
Clirist n’ont pas manqué. A la gloire de
Dieu, plusieurs Ont répondu.
— Le cher frère J. J. Rostagnol a été
s’établir à Tarariras : c’est une perte pour
nous, car ü exhortait, visitait les malades, et dirigeait même les cultes. On lui a
offert un petit souvenir comme preuve
d’affection.
— Le doct. Samuel Berton a été nommé préfet du Département de Colonia;
M. Emüe Roland est membre du Conseil
Provincial. A la Chambrie des Députés
nous avons aussi un Vaudois : M. Oscar
Griot. Ces personnes en vue* peuvent rendre des services au peuple d'où ils sont
sortis et le faire honorer.
— Nos départs : David Dalmas, de 76
ans, du Villar, à Tarariras. — Thomas
Rostan, des Cerisiers (Pomaret), de 84
anis, à Colonia Valdense. Il avait choisi
lui-même le cantique qu’oin devait chanter : « Gloire à toi. Père Eternel, qui nous
préparas au ciel, un trône au-dessus des
anges... ». Que c’est beau ! et c’est vrai !
— Jean Daniel Bonjour, de Malpertus
(Bobi), de 82 ans, à La Paz, Il a pu parler à chacun de ses enfants et a. rendu
un bon témoignage de sa foi au Seigneur,
julsqu’à ses derniers moments. — Suzanne
Favat, de Bobi, de 59 ans, à Colonia Miguelete, fille de Jean Favat. — J. E. Barolin, du Villar, de 77 ans, à San Gustavo.
Ce cher ami, qui nous a précédé dans les
demeures célestes, était un chrétien humble et sincère. Il a pratiqué largement
l’hospitalité pour tous ceux qui ont visité
ce groupe, du vivant de sa femme. Sa maison était un vrai Béthanie. « La mémoire
du juste est en bénédiction ».
L. Jourdan,
LA TOUR. Dimanche passé, le culte aiu
temple a été présidé par M. le prof. D.
Bosio, de notre Faculté de Théologie de
Rome. Nous le remercions pour son puisant sermon, dont nous avons beaucoup
joui, et qui a été en édification pour beaucoup d’âmes.
Dimanche prochain, le cuite sera présidé, D V., par M. Ernest Tron., pasteur
de la grande Eglise de Colonia Valdense.
— Lundi, 20 courant, a. eu lieu l’ensevelissement de M.me Adèle JaMer veuve
Frache, des Copiers, que Dieu a rappelée
à Lui, dans sa 73° année. Elle laisse l’exemple d’une vie active et d’une foi ferme
qui l’a soutenue dans toutes ses épreuves.
Le jour suivant, nous avons accompagné au champ du repos les dépouilles mor-~
telles de Barthélemy Poët, des Chabriols,
âgé de 89 an®. Il laisse dans tous ceux
qui l’ont connu le meilleur des souvenirs
et Sa mémoire sera en bénédiction. Souffrant depuis plusieurs années, il soupirait
après la délivrance et il était prêt à la rencontre de son Sauveur.
Que Dieu console les familles en deuil.
LONDRES. Un petit ^oupe de Vaudois,
réunis dans l’Eglise Suisse de Londres, a
ou le plaisir d’assister à la bénédiction du
mariage de M.Ue Marguerite Ricca, de
Torre Pellice (Mol'ara), avec M. Arthur
J. Lee, de Norwich (Norfolk). Aux jeunes
époux nous renouvelons nos meilleurs
vœux de bonheur.
FBALI. Les membres de notre Union
veulent être actifs aussi pendant les mois
de fiévreux et lourds travaux agricoles,
que l’on appelle chez nous « les trois mois
aenfer » ! 'Accompagné par le vice-président Louis Peyrot, un groupe joyeux de
jeunes gens escalada, dimanche dernier,
la cime majestueuse du Cournour (3.000
mètres), but de la promenade. Là-haut,
dans le magnifique panorama, les cœurs
et les estomaics réclamèrent leur part de
jouissance, les voix vibrèrent à l’unisson
en de mélodieux et virils chants montagnards, mais les âmes montèrent plus haut
encore vers Dieu, le Créateur sublime des
beautés parfaites. L’arrière-garde unioniste, très nombreuse, attendait nos héros
à l’alpage des Selles pour la grande réunion de l’après-midi. Ce fut une belle
journée pour tous ; cependant on y lisait
sur plus d’un visage l’expression du regret... le regret de la paresse ! Oui, sans
doute, la jeunesse praline a de belles réserves de vitalité ; ...que l’exemple de nos
braves excursionnistes nous apprerme donc
à les utiliser toujours davantage pour
tout ce qui est honorable, juste, pur, digne de louanges... L’Alpin.
PRAMOL. Le prof. Henri Bosic, D. D.,
malgré son âge et sa santé très ébranlée,
a voulu, cette année, encore, remonter
pour quelques semaines à son Pramol.
Avec la plus cordiale bienvenue nous
le prions d’accepter aussi nos bons vœux
pour sa santé.
— Dimanche dernier, 12 courant, un
bon gfbupe de la jeunesse de nos Unions,
accompagnée par son Pasteur, a visité la
jeunesse de l’église de Massel.
Nous exprimons encore à ces chers frères notre reconnaissance pour l’accueil
cordial, fraternel qu’üs ont bien voulu
nous donner.
— Nos remercîments aussi à M. Albert
Ribet, candidat en théologie, qui a bien
voulu occuper la chaire en l’absence du
Pasteur. Rep.
SAINT-JEAN. Le culte de dimanche
prochain, au Chabas, sera présidé par
M. le pasteur Ernest Tron, de Colonia Valdense (Uruguay). Ce culte commencera,
exceptionnellement, à 15 heures, et le public y est chaleureusement invité,
— Jeudi, 16 courant, parents et amis
accompagniaiient au champ du repos les
dépouilles mortelles de notre frère Emüe
Fontana, originaire d’Angrogne, décédé
au Refuge, à l’âge de 46 ans.
Mardi, 21 courant, ont eu lieu les obs^ues de notre sœur Rachel Eivoire, originaire de La Tour, décédée au Refuge,
à l’âge de 40 ans.
Que Dieu console les cœurs affligés de
ceux qui se confient en Lui.
— Dons en faveur de VAsüe des Vieülards: Les familles Fraielie et Gardiol, en
somenir de leur mère M.me Adèle Jahier
veuve Frache, L. 100,
— Bienfaisance. En continuant la sympathique tradition qu'elle a inaugurée depuis plus de 30 ans, la Caisise d’Epargne
de Turin vient de distribuer les dons suivants aux Œuvres de bienfaisance de la
Commune : Asile du Sacré Cœur, L. 150 Asile des Vieillards, 150 ■ « Casa-Famiglia
S. Giacomo », 150 - Œîu'vre Nationale Ba-f
lilla, 200 - Œuvre Nationale M. et J., 200
- Congrégation de Charité, 250 - « Cucine
gratuite», 100 - Patronato Scolastico, 300
- Refuge Roi Charles-Albert, 800. - Ce
sont donc, en tout, L. 2.300, dont vont bénéficier les Œuvres pies de l’endroit, et
que nos épargneurs pourront faire augmenter avec peu de peine, seulement en
apportant à la locale succursale une plus
grande partie de leurs dépôts. Nous informons, à ce propos, que, à partir du 1°*^
août, le bureau de Rue Gianavello sera
ouvert aussi le jeudi de chaque semaine i
et restera donc seulement plus fermé le
lundi.
Une jeune fille réveillée compose qa
chant pour réveiller les autres.
C’était en 1834. Unie jeune fillè, Char»lotte Ellioitt, enitièrement absorbée par des
préocoupatioUB mandainieB, fit l’achat d'une
robe qu’elle deviaat revêtir pour prendre
part à un bai. Son pasteur, préoccupé de
l’aUure de plus ein plus frivole que prenait cette jeune fiie, lui adressa de sérieux avertisBlemeints et la pressa de se
convertir. Réplique sèche et insolente de
Charlotte, qui ne veut pas qu’oin se mêle
de ce qui ne regarde qu’elle ! Puis elle se
rehdit au bal. La soirée terminée, la jeune
fiihe rentre chez elle lasse et mélancolique.
Les paroles de l’ami importun lui revinrent en mémoire. Reprise dans sa conscience au Souvenir de sa conduite, e'Ue
finit par aller, dès le lendemain, chez le
pasteur, pour lui présenter ses excuses.
Puis, lîne crise intime et profonde s’accentuant, elle renouvela la question du geôlier de Hiilippes ; « Que faiu!t-il que je
fasiae pour être Sauvé ? ». L’Evangile lui
fut présenté dans sa simphcité; elle rentra chez elle ; après de longues réflexions,
elle pria et dédara se donner à Dieu telle
qu’elle était.
C’est après cela que, toute vibrante encore de la crise salutaire, ele composa le
cantique, qu’avec elle des milliers ont
chanté.
Tel que je suis, pécheur rebelle.
Au nom du sang versé pour moi.
Au rtom de ta voix qui m’appelle,
Jésus, je viens à toi!
Tel que je suis, dans ma souûhire.
Ne cherchant nul remède en moi.
Ton. sang lave mon âme impure :
Jésus, je viens à toi!
(Le Nord Protestant).'
Lejamiglie FRACHE e GARDIOL, profondamente commosse per la grande manifestazione di cordoglio tributata alla
loro adorata mamma
JAHIER ADELE VÉva FRACHE
rivolgono sentitissimi • ringraziamenti a
tutte le gentili persone che con l’assistenza, telegrammi, scritti, parole di conforto ed intervento ai funerali si- vollero
unire al loro immenso dolore.
In modo speciale poi ringraziano la Nobile Famiglia Mazzonis per tutto qumito
fece per la cara Estinta, i due giovani pastori sigg. Tron e Rivoira, le famiglie di
Pralafera. e Jalla, i aoinquUini e tutte le
altre persone che vollero inviare corone e
fiori.
Torre Pellice, 20 Luglio 1931.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATO. L’Opera Nazionale per*
gli Orfani di Guerra ha aperto un Concorso per rassegnazione di borse di studio, dia conferire ad orfani di guerra di
ambo i Sessi, regolarmente censiti presso
il Comitato provinciale di Torino ed iscritti
presso Scuole medie od Istituto di istruzione superiore.
Le domande dovranno pervenire al Comitato umicamente per il tramite delle rispettive Commissioni Comunali di Vigilanza per gli Orfani di Guerra, non più
tardi del 15 Agosto 1931.
Quelle che perverranno dopo tale data
non verranno prese in considerazione.
I documenti da prodursi, tutti in carta
libera, sono i seguenti :
a) Domanda dèi legale rappresentante
dell’orfano, con indicazione del cognome,
nome, paternità e domicilio del rappresentante stesso e le generalità dell’orfano
concorrente ;
b) Stato di famiglia rilasciato dall’Autorità Municipale ;
c) Attestazione dèi capo dell’Istituto
frequentato nell’anno scolastico 1930-31 e
dove l’orfano sostenne l’ultimo esame, dalia
quale risultino le votazioni in ogni singda
materia nel profitto e nieilla condotta del
concorrente, con la dichiarazione esplicita
che l’orfajno merita di fruire di una borsa
di studio :
d) Dichiarazione, regolarmente vidimata, del tutore o rappresentante legale
dell’orfano, dalla quale risidti che questi
non goda di altre borse, sovvenzioni, o posti gratuiti in istituti o collegi, per il proseguimento degli studi.
II tutore dovrà anche dichiarare se abbia presentato ad altro Ente, e quale, domanda per godimento di oonsimile beneficio.
Pèr le semplici domande di conferma
di borse di studio, già fruite nell'anno
1930-31, è sufficiente ia dimostrazione
m
4
della consegxiita promozidnie alla classe
superiore.
SaraitMio esclusi dal betneflcio coloro che
già fruiscono di borse di studio concesse
da altri Enti o di posto gnaituito nei Collegi militari od in Convitti nazionali o
civici, nonché coloro per i quali già vengono dal Comitato Provinciale o da altri
Enti, sostenute spese per rette di ricovero,
nonichè, tnanme casi eccezionali, coloro che
già hanno fratelli che fruiscono di bolrse
di studio.
Si avverte infine che l’Opera Centrale si
riisierva facoltà di giudizio sulle proposte
e dì eventuali provvedimenti a mezzo della
sua, Giunta Ifeecutiva, sentito il Presidente del Còmitato Provinciale, sui ricorsi
òhe venissero presentati dagli interessati
contro le decisioni prese nei loro riguardi
in materia di concessione di borse di studio da parte di questo Comitato.
Torre Pellice, li 17 Luglio lOSl-IX”.
JulM Traa,- dinetmiMMpaBnld«
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Vient.de paraître:
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BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tion, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
■MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore : Luigi Mìcci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genie.
PRAROSTlNO - Pastore : Augusto Jaliier.
RTOLARETTO - Pastore : Guido Mieg^.
RODORETTO - Pastore : Alberto Fuhrmann.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GEBM, CHISONE - Pastore : EnricoTron, J.
TORRE PELLICE - Fastope : Glidìo Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Rotórto JaJüer.
PRADELTORNO - E.vangelista : C. A. Arnoulet.
FIRENZE - Cttiiesa di Via de’ Serragli, 51 ■*
Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6, Culto alle
ore 10 - Pastore ; Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO -< Chiesa Evangelica,
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore;
Via Curtatone, 2.
Evangelica - Cand. Teol.
abbazia - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore c Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
GaribaJdii, 63
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Clilesa ; Piani di Vallecrosia
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BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congre'gazione, Casa
Zacoaro - Pastore : Gustavo Bertin.
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CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica,
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COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO ' Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA iPO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
Emilio Corsani,
GROTTE - Chiesa
Valdo Vinay,
IVREA - Chiesa : dorso (Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arml
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Oomba, ivi,
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucch Via Risorgimento^
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca;
Piazza MisSori, 3 - Pastore: Luigi Rostagno. Via Stradivari, L — Chiesa di Vìa
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peiyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Ta^avia, 25 Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore.: Enrico Oorsanl, ivi,
NIZZA - Chiesa; Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand, Teol. Giuseppe
Castiglione,
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard. *
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLA'NCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derno, 17.
REGGIO CALAIBRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore :- Antonio Miscia, Casa
di Nava,. Via Demetrio Tripli.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA = Chiesa Evangelica - Pastore ;
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via, Quattro Novembre, 1('7
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi, — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Jamji, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa: Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore ; Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Dì Palma, 13 - Pastore,: Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Vìa Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Sinieonl - Coadiutore : Oand,
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sì'g. Carlo Lupo, Coa’so Vinzaglio, 73,
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5,
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardl.
CONVITTO MASCHILE - Poinai'etto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Dm ide Pims..
ORFANOTROFIO FEMMINILE
Toire Pel-J|£
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-oassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poinaretto - Direttore ;
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron,
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Go„ld>
- Via Serragli,, 51, Firenze - Direttore
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po- j
maretto,, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma;'
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLD,,r.^
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Si Germano Chisone.^;^
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nell»";
Valli Valdesi : Careina, Dovadola, Grotte,
Pacilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, San-i
remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico*
Beux — Pastor« emerito Pietro Bounous-,,
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De-’'
partamento de Colonia) - Pastore
Rivoàr, Estación Tarariras.
OMBUES DE LA VALLE-COLO NIA MIGUE'
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato il» :
teologìa Callo Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Do*Knia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangelistsGiovanni Pietiro Gönnet. jü
SAN SALVADOR (Dop.to de Soimne) - Fa-A store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée pèriodiquement. -'-r-
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù> _
- Visitée pérlodiquement. s®
Argentina.
CXDLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sh'J
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C, S.'
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant»,.
Fè) - Pastore Lévy Tron, Estación WUder* i
muth, F. C. C. A. ^
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de.¿..s
Santa Fé) - Evangelista E. H. Ganz, 'Estar
cion Villa Ocampo, F. R S, F., B0Pf
Argentina.