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23 Novembre 1917
N. 47.
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L ËGHO DES VALLEES
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sommaire: Méditation — Notre devoir
d’aujourd’hui: tenir à tout prix —
Solidarité — Notre Eglise de Venise
— Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques.
MÉDITATION.
^ Mon règne n’est pas de ce
monde. Jean XVIII, 36.
Les royaumes de ce monde offrent aujoud’liui un spectacle navrant. Ils traversent une des crises les plus graves, et
on ne sait trop comment ils pourront la
surmonter. Partout nous voyons régner
le désordre, la confusion, et personne ne
pouvant s’imposer pour dominer les événements, on avance avec inquiétude, avec
l’angoisse au fond des cœurs. Au milieu
de ce cahos de ces inombrables armées
qui se précipitent les unes sur les autres,
au milieu de cette destruction générale
qui se propose comme but la. ruine des
peuples, des familles, des individus; en
présence d’un orgueil insensé qui a tout
aveuglé, on ne voit plus rien, on n’entend plus rien et on demeure insensibles
en face de la souffrance et de la longue
agonie. Les trônes sont dorés, mais nous
plaignons sincèrement ceux qui doivent
les occuper, qu’ils s’appellent présidents,
rois ou empereurs ! Quelle responsabilité ! quelle charge !
C’est alors qu’on est heureux d’entendre quelqu’un proclamer à haute voix
les paroles du Christ: Mon règne n’est
pas de ce monde. S’il n’en était pas ainsi,
il y aurait de quoi désespérer.
Le règne de Dieu, qui implique la souveraine domination sur toutes les choses,
sur la créature et sur la création, sur le
ciel et sur la terre nous tranquillise pleinement, car s’il en est ainsi, l’état des
choses actuel ne peut durer ; de ce
cahos doit sortir un autre monde dans lequel ne régnera plus la confusion, la violence, l’orgueil, la destruction. Comme
au plus fort de l’orage apparaît tout à
coup dans sa merveilleuse beauté l’arcen-ciel, signe évidant que la tempête va
finir, ainsi notre foi se retrempe et se
fortifie dans la certitude que Dieu a la
domination sur toutes choses et que sa
présence se fera bientôt sentir en nous
apportant la. délivrance.
Le règne de Dieu c’est la dispensation
de l’Evangile'ou le règne du Messie, un
règne au sein duquel est proclamée la
loi nouvelle, telle qu’elle est contenue
dans le sermon sur la montagne, proclamation sublime qui, partout où elle est
faite, ouvre les yeux sur les iniquités et
les péchés qui doivent disparaître. Partout cette proclamation a fait vibrer les
cœurs et renaître l’espérance, en ouvrant les yeux sur l’état réel des choses;
partout cette proclamation a apporté un
vrai soulagement, en créant un monde
nouveau. Lors même que nous ne possé
derions que les victoires remportées sur
le paganisme, cela serait suffisant.
Le règne de Dieu est cette famille qui
a été créée sur la terre par la puissance
de l’Esprit et qui se trouve partout, dans
tous les climats, dans toutes les régions
terrestres, famille composée par tous les
éléments sociaux, pauvres et riches, par
toutes les races, du jaune au noir, du
blanc au rouge. Les membres de cette
famille ne se connaissent pas personnellement, mais ils se comprennent, mais ils
se cherchent et se trouvent. Quelle consolation que de savoir que derrière telle
frontière il y a un frère ; derrière tel canon qui vomit sa mitraille et qui sème
la mort il y a un ami qui prie, qui pense
à moi; qu’au milieu de tous les royaumes
il y a.le règne de Dieu composé d’une famille indestructible, nombreuse et victorieuse.
Le règne de Dieu c’est le ciel, c’est le
bonheur éternel, c’est le séjour où les
puissants d’içi-bas ne peuvent plus exercer aucune influence, inaccessible au
mal, au prince des ténèbres, aux intrigues. ' *
Séjour de bonheur, de paix et de joie,
qui ne sera pas éphémère, mais éternel.
Ce règne de Dieu, qui n’a rien à faire
avec les royaumes de ce monde, a ses signes distinctifs bien précis. C’est un règne
d’amour parce qu’il a été créé par amour,
il est guidé par l’amour et il donne comme résultat définitif l’amour. Le trait
caractéristique des membres de la famille est encore Yamour, un esprit de
fraternité et de bonne entente, où les
sympathies et antipathies disparaissent,
où les intrigues sont exclues. N’est-ce pas
une grande force que de savoir qu’il
existe un tel règne et que nous pouvons
porter nos regards sur lui, en oubliant
toutes ces haines qui font rouler le sang
humain ? Oh ! quel repos pour les âmes
troublées ! quel oasis s’ouvre devant
elles !
Un autre signe distinctif de ce règne c’est
la paix, oui, une paix réelle telle qu’elle
a été préconisée par les anges dans leur
beau cantique : Paix sur la terre, bienveillance envers les hommes.
Le roi est un roi de paix, les sujets ne
soupirent qu’après la paix, et vivent en
paix en la possédant dans leurs cœurs;
ils sentent qu’avec la vie nouvelle la
guerre est à toujours bannie et ne pourra
plus les provoquer.
Ce règne est un règne de justice, basée
uniquement sur le juste, sur l’équitable,
chacun jouissant de ses droits qui ne
pourront plus être discutés, les plus faibles étant en sûreté aussi bien que les
forts, les moins doués aussi bien que les
plus intelligents. Une justice assurée et
permettant à tm^ .de se donner à tout
ce qui_.est bien et bon.
Ce règne est un règne de liberté, chacun
pouvant se mouvoir selon sa manière de
voir/'chacun ayant choisi spontanément, vent désormais que si l’ennemi foule en
librement, personne n’ayant été enrôlé cetfinstant notre sol, cela est du en
par force. Ils sont nombreux ceux qui, bonne partie au fait qu’une fraction de
aujourd’hui tâchent de se soustraire à nos troupes n’a pas su, n’a pas voulu
leur devoir, cachant leur nom, leur ori- faire tout son devoir. Et nous, 1 avions
gine, fuyant leur patrie, s’embusquant, nous fait tout notre devoir ? Avions-nous
parce qu’ils ne peuvent pas disposer li- jusqu’ici comme seul et unique souci, la
brement d’eux-mêmes. H n’en est pas Patrie, sa gloire, son avenir, le triomphe
ainsi dans le règne de Dieu. de la>oble cause qu’elle défendait ? Non,
A qui appartient ce règne idéal? Aux hélas !|aussi nous ne pouvons, en toute
pauvres en esprit, aux pauvres, à qui conscience, ipettre à couvert notre res
aime Dieu et fait sa volonté, à qui souffre
la persécution, à qui passe par les épreuves, mais ce règne exclut inéxorablement
les impies, les méchants, les rebelles, les
lâches, les tièdes. Ahl c’est ici que nous
pouvons pousser le grand cri: sursum
corda, sursum corda ! Ne nous laissons
pas abattre, ne perdons pas courage, même si tout paraît contre nous, même si
les illusions doivent tomber, car le règne
de Christ n’est pas de ce monde et nous
aussi, avec lui, nous appartenons au règne d’amour, de paix, de justice et de
liberté. Efforçons-nous de nous rendre
dignes de ce règne en l’honorant et en
travaillant pour son extension. Oui, 0
Dieu, que ton règne vienne I
C. A. Tron.
Notre devoir d’aujourd’ hui :
tenir à tout prix.
Ce titre impératif, placé en tête des
simples réflexions qui vont suivre, n’est
pas de moij II résume les adjurations du
Gouvernement, de la Presse, de toutes
les associations, de tous les Corps organisés de notre patrie, de tous les bons
citoyens que ces « heures grises » ne font
pas fléchir et dont la foi dans le triomphe
définitif de la justice demeure inébranlable.
Notre situation, au front et dans l’intérieur du pays, s’est sensiblement améliorée depuis huit jours. L’armée, un moment désemparée, s’est ressaisie: elle
multiplie les actes d’héroïsme, collectifs
et individuels, pour contenir les hordes
barbares des envahisseurs. Oh, nous savons ce qu’il nous en coûte ! et si la mort
fauche dans les rangs de nos ennemis, les
nôtres ne sont pas épargnés. D’autres
jeunes vies viennent d’être moissonnées,
de vieux soldats et de tout jeunes gens,
des enfants presque, qui se sont immolés
à la sainte cause et que nous pleurons
avec leurs parents. Et le Moloch de la
guerre nous réclamera d’autres victimes
encore que nous devrons donner, que
nous donnerons parce qu’il le faut, parce
que le salut de la patrie n’est qu’à ce prix.
Voilà ce que nous devons nous dire
tous tant que nous sommes : ceux qui ont
payé leur tribut et ceux à qui il sera réclamé plus tard. Mais, au nom du ciel,
ne cessons pas de nous répéter que notre
armée sera ce que nous l’aurons faite,
nous de l’arrière. Tous les Italiens sa
ponsabilité, et moins encore nous dire
que nous avons constamment agi, au
cours de ces trois années de guerre, au
mieux des intérêts de la collectivité, c’est
à direfde|la Patrie.
Sous Ip coup de l’adversité, les Italiens
et nousftous avec eux, viennent de ren
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trer'en'fèux-mêmes. Les liens sacrés de
i&. a>
la solidarité nationale sont en train de
se resserrer. On a compris partout que
la tâche des civils est aussi importante,
— quoique moins glorieuse — que celle
de nos/soldats qui se battent avec tant
de^courage. On a enfin compris que le
salut de^lafPatrie, la conservation de son
intégrité, de sa liberté, de son indépendance, de son avenir sont en jeu et qu’il
n’esLpas de sacrifices que nous ne soyons
prêts à|faire|pour l’amour d’elle. Nous
ne^voulons pas que notre jeunesse se soit
sacrifiée en|vain ; s’il est des gens, qui
vont demeurer encore calfeutrés dans
leur égoïsme, nous les livrons au mépris
de l’opinion publique, et nous ne voulons
absolument|pas leur ressembler; nous ne
voulons^pas que l’Italie soit vouée au
mépris, ni même à la compassion des
peuples,|nifqu’on puisse dire que nous
n’étions'pasïdignes de la liberté et de
l’indépendance dont nous jouissions depuis^urnde mi-siècle ; nous ne voulons pas
qu’on^porte atteinte au plus précieux de
tous les|biens, soit des peuples, soit des
individus :T’honneur, car il y va de notre
honneur,^ne l’oublions pas un seul instant. Mettons notre cœur d’aplomb,
ayons^confiance dans la justice absolue
de notre cause,^dans le secours du ToutPuissant, et soyons prêts à immoler notre égoïsme — il est là l’obstacle — sur
l’autel de la Patrie. j. c.
SOLIDARITÉ.
Nous tournons en vain nos regards
anxieux vers le ciel en quête de quelques
signes précurseurs de la paix. Le ciel
reste plus sombre et plus menaçant que
jamais. La guerre, terrible en toutes ses
phases, devient plus terrible que jamais,
surtout pour nous Italiens qui avons la
douleur atroce de voir le sol sacré de la
patrie piétiné par l’ennemi. Qui parlerait de paix dans les circonstances présentes serait un traître. Nous devons nous
rappeler que nous avons à lutter avec
un ennemi qui ne .respecte aucun autre
argument que la solidité des poings de
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fer,' Un appel sugrôçie iuncé aîiiji soldats pour qu’ils lu^fènt av^ plus df!^ourage que iamais.|iim appèiÿuprême est
lancé à toute la9naMon^i^ii|i?ue ^e^la sofl
lidarité.
Chers frères et sœurs des Vallées, permettez-nous de vous exhorter au calme
et à la sérénité. Si la terreur panique est
quelquefois compréhensible au front, elle
<• ne l’est pas au sein du pays. Cette terreur
brise tous les liens les plus sacrés de la
solidarité humaine et est la source de
cruautés et de souffrances inouïes. Or il
n’y a rien dans l’étàt actuel des choses
qui puisse donner l’ombre d’un encouragement à cette terreur-là. Méfiez-vous
des nouvelles catastrophiques recueillies
de ci et de là, mais dont personne ne veut
se rendre garant; tenez-vous en uniquement aux communiqués officiels, qui
pourront être tristes au gais, mais toujours véridiques; gardez-vous calmes et
sereins et confiez-vous en Dieu qui écoutera et exaucera vos prières. Nos soldats,
au frorit, doivent être libres de toute
préoccupation à l’égard de leurs familles,
afin de lutter avec plus de sang-froid et
de courage contre l’ennemi envahisseur.
Ils doivent être sûrs que leurs vieux parents, leurs femmes, leurs enfants, ne
sont pas abandonnés; que leurs champs
ne sont pas laissés en friche; en un mot
que leurs bien-aimés n’auront pas trop à
souffrir. C’est donc un appel suprême à
la solidarité qu’ils lancent des bords ensanglantés du Piavé, à ceux qui sont
restés au pays. Malheur à qui n’écouterait pas cet appel suprême et ne s’y conformerait pas ! C’est maintenant que la
voix du sang doit parler. Y a-t-il eu des
différences, de l’hostilité même, entre
familles apparentées, proches ou éloignées, à cause d’un héritage, de certaines
bornes, de poules qui ont été picoter au
delà de la borne ? C’est possible, les biens
à diviser étant si maigres, les bornes
étant si rapprochées... Tout cela doit disparaître, doit s’évanouir dans la nuit des
temps, comme un mauvais cauchemar,
pour laisser parler la voix du sang, pour
faire place à la solidarité de famille.
Mais il y a davantage. Etes-vous chrétiens ? Non des chrétiens de baudruche,
mais des chrétiens véritables, s’efforçant
de vivre une vie inspirée par le Christ,
une vie toute pénétrée d’amour et de
sacrifice ? Oh, alors, quelle responsabilité
pour vous, mais aussi quelle belle occasion de vivre vraiment votre christianisme !
Après avoir pris une vision claire de
votre devoir dans le temps présent dans
l’intimité du Christ, sortez, sortez au dehors et organisez. Organisez des crèches,
pour que les femmes puissent consacrer
leur liberté au travail; organisez le système de travail, afin que de cette organisation, tous puissent en retirer du sesours, surtout les faibles. Formez des
comités jusque dans les villages reculés
des montagnes afin qu’ils puissent signaler à des comités plus riches, les besoins
des plus pauvres; que l’égoïsme soit aboli,
pour autant que cela est possible, et
qu’une solidarité bien entendue triomphe. Oh alors, soyez-en certains, des
chants de Joie s’élèveront dans nos rangs,
au front, et l’ennemi sentira ce que peuvent faire des hommes ayant au cœur
l’amour de la patrie et l’assurance que
leurs bien-aimés n’auront pas à souffrir,
11-11-1917. Le front.
E. Bertalot, aumônier.
PAGE DES SOLDATS,
Nous recevons de bonnes nouvelles des
soldats Philippe Robert, de St-Germain,
du caporal Tron Benjamin, die Long Vito
¿^t de Gigfdan (^vann^i. ^ Ces amis 4e--t
;is4ander^le jo^|tial, ma&^à notre gr|ih(i§
regret, |ela no^s *st im|ióssible, vu rój^j
dre paii^fe généraclpsime. — E%é-*
rons qùe cettè défense he va pas durér
longtemps.
Nous recevons dà Còmité de Tarin:'
Il sérgepte Garnier del Villar (battaglione « Monte Granerò »), dopo essere
stato per qualche tempo negli ospedali'
per una ferita alla mano, è ora quasi guarito e pronto a rientrare alsuo battaglione.
— Dal 20 ottobre al 10 novembre furono visitati dal pastore Jahier i seguenti
militari: Tenente Ermanno Vinay, di
Torre Pellice; soldato Pasquet Amilcare,
di Torre Pellice, partito per una breve
licenza; tenente Yinay Guido, di Torre
Pellice, ferito al braccio sinistro, ha un
mese di licenza; caporale Bounous Carato, di Torino, gamba fratturata, migliora; soldato Rivoir Giovanni, di Rorà
reumatismi, quasi guarito; soldato Gelso
Giovanni, di Rorà, s’è lasciato prendere
un piede sotto al tram, migliora lentamente; soldato Jalla Guglielmo, di Bordighera, ferito alla spalla destra, molto
meglio; caporale Bardi Ugo, di Firenze,
ferito braccio destro; soldato Jahier Edvico, di S. Germano, guarito; soldato
Barai Edoardo, di Inverso Pinasca, in
convalescenza di tre mesi; soldato Ayassot Gio. Davide, di Torre Pellice, deperimento organico.
— Zona di guerra, 7-11-917.
...Ora dopo tanta strada percorsa, pur
troppo in senso inverso alle aspirazioni
di tutti, ci troviamo in una posizione
direi quasi di riposo. Il tempo si mantiene magnifico, e contemplando la campagna che si estende bella e riposante
davanti a noi, dimentichiamo l’odissea
di questi giorni attraverso ad infinite e
pericolose peripezie.
Il ritardo di qualche or a, durante il
nostro faticoso viaggio, voleva dire perdere la vita o cadere prigionieri.
Ma Dio nella sua bontà ci ha aiutati.
Siamo riusciti a salvare tutti i nostri
pezzi, ma abbiamo abbandonato tutto
il nostro corredo, dovendo spingete a
forza di braccia carri e cannoni per lunghi
tratti...
L’amicizia fra colleghi è più forte che
mai dopo tante avventure passate in comune, e ci aiutiamo reciprocamente. Se
avete notizie di amici sparsi sul fronte,
così duramente provato, mi saranno
preziose.
Sono^tranquillo, fermamente deciso a
fare il mio dovere da forte e buon soldato, fiducioso, anzi sicuro della nostra
vittoria finale. — Con questa certezza
saluto parenti, amici, ed il tanto benemerito Comitato di Torino...
{Brano di una lettera del sottòienente di
artiglieria Ermanno Long).
— 8 novembre 1917.
Egregio Signor Tron,
Sento il dovere di ringraziarla sentitamente di cuore per il suo interessante
giornale che mi giunge regolar ménte,
portandomi notizie dei parenti ed amici,
ciò che mi fa grande piacere,' essendo da
molto tempo che non ho il piacere di abbracciarli; godo nel sentirli in ottime
condizioni fisiche e parimenti posso assicurarle di me.
Nel mandare a tutti i miei cari saluti
auguro che giunga, prima di quanto osiamo sperare, la pace vittoriosa e duratura
affinchè ognuno di noi possa ritornare
sotto il tetto amato.
Gradisca, egregio sig. Tron, distinti
saluti ed ossequi dal dev.mo
Enrico Bounous, vice-brig. RR. CC.
— Zona di guerra A. M., lì 9-11-17.
Ill.mo Sig. Tron,
Mi sento doveroso di porgere i più vivi
r^^iamen^g.alla S. V. Ill^ma per l’invio %1 snp ^^egiato Ec^i |l quàìfe '|pi
p(^à seni|re-3^ belle par|| Iqncofìig^rhéiptp e Conforto che.mi sono,‘ia^o
necessarie, le notizie dei parenti e’ariiici
al fronte e del paese nativo.
' Favorisca, per liiézzb del giornale, salutare i cari compagni al fronte. Pure di
vìyo cuore porgo un saluto ai parenti ì
tutti ed ai parrocchiani della Chiesa di
Villasecca, assicurandpli dell’ottima mia
salute, grazie a Dio. — Ringrazio infinitamente tutte le persone che s’interessano a noi. Vigiielmo Filippo.
ARMAND-BOSC CARLO
di Torre Pellice (Tagliaretto), di anni 20,
Carabiniere, caduto da prode il 21 Agosto
1917, colpito da palla nemica.
NOTRE EGLISE DE VENISE.
Nous sommes informés que M.r A.
Balmas, notre pasteur à Venise, ’après
être venu aux V’allées et avoir remis
à la Table les papiers et valeurs appartenant à son église, est retourné sans
tarder à son poste, où nous lui envoyons
l’expression de notre vive sympathie et
nos meilleurs souhaits.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Les mères de îâmille de Bobi
ne pouvant, comme èlles le désireraient,
éci'ire individuellement à chacun des
soldats de cette paroisse, vous demandent de pouvoir se servir de VEcho qui
est entre les mains de chacun d’eux,
pour leur dire qu’elles les suivent tous
par la pensée et par la prière dans les
moments difficiles qu’ils traversent. Leur
plus ardent désir est qu’ils se comportent vaillamment, tenant ferme jusqu’au
bout, les jreux fixés vers Celui qui veut
les mener à la victoire, mais qui attend
pour cela que chacun fasse son devoir.
Et elles résument leur pensée dans cette
parole du prophète : Ne crains point, car
je suis avec toi; ne t’effraie pas, car je
suis ton Dieu ! Je t’affermis, et je viens
à ton aide ; je te soutiens de ma droite
vengeresse. (Esa’ie xli, 10).
CORATO. M. le prof. Attilio Jalla a été
à Cerato pour y réorganiser le Comité
de la Croix Rouge et a donné une conférence le 20 du mois.
FLORENCE. M. le pasteur E. Jalla
publiera cette année encore la Strenna
pei fanciulli, seulement, à cause de la
cherté du papier, le prix est porté à
fr. 0,50. A qui prendra 50 exemplaires,
il y aura un escompte du 20 .%. On est
prié de faire les commandes le plus tôt
possible, pour être au clair sur la possibilité de la publication.
LA TOUR. Voici la réponse à la dépêche du Modérateur, adressée à S. M. :
Sono interprete del grato animo di S. M.
il Re per cortese omaggio e pei voti coi
quali le Chiese Valdesi hanno ancora una
volta riaffermato il loro affetto e la loro
fede alla Patria. Orlando.
— Nous apprenons que Jean Beux, des
Coppiers, gendre de notre frère Bertinat,
re|(5Sùr aiix Vallées, mgis, surpris sur la
Jlhalite montagne pqr tourmente, fl y
perdit la vie. Le pauvre Jean Beux avait
sa femme dans une maison de santé, et
laisse après lui deux enfants en bas âge.
— Notre jeune soldat Emile Armând‘•Rugon, de la Vigna, qui se trouvait dans
la grande défection de la 2.me armée, a
pu se sauver après plusieurs heures d’une
couise pénible, — Stallé Etiennç, des Cesans, en a fait de même. — Le lieutenant
Adolphe Rivoir est sain et sauf, mais il
est lè seul des officiers qui ait pu avoir
ce bonheur, tous ceux de sa compagnie
étant morts ou prisonniers.
— En souvenir de M.lle Marie Meille
(5ime Liste); In memoriam C. F. R.,
L. 7,60 —■ M.me M. Griot, 4 — M.me
Pastre, 1 — M.me L. Ferrero-Bonnet, 10
— M.me L. Mathieu, 1 — M.lle A. Travers, 1 — M.me L. Ricca-Coïsson, 2 —
M. lle Pauline Bonnet, 2 — M.lle Marguerite Geymonat, 2 —■ M.lle Lydie Lantaret, diaconesse, 5 — M.lle Adeline Lantaret, 5 — M.me Giârdino-Lantaret, 5
— M-me Vigne, 2,50 — M.me Marie
Rollier, 2,50. ..... L. 50,60
Listes précédentes » 356,70
Total L. 407,30
— Un express de M. Allio nous annonce
la pénible nouvelle de la mort du jeune
officier François Caisson, des Appiots, fils
du missionnaire. Il venait de sortir récenament de l’Ecole de Parme. Elève
de notre Collège, il s’est toujours montré
docile et studieux, s’efforçant de bien
faire, 11 a été l’aîné;, ces derniers temps,
de la « Pra-del-Torno ». Que Dieu soutienne la famille si durement éprouvée.
— La gloriosa morte dell’ aspirante ufficiale Francesco Caisson. Un giovane
eroe: oriundo delle forti Valli Valdesi
dove i sensi altamente deniocraticì, dove
il sentimento del dovere e della patria
sono ancora profondamente impressi,
l’aspirante ufficiale Francesco Coisson,
della classe giovane del 99, faceva parte
del 3° reggimento alpini, che già tanto
si coperse di gloria.
Sotto un aspetto giovane, nascondeva
un’anima grandemente delicata e compresa di un senso altissimo del dovere. —
Egli partì nello scorso aprile pieno d’entusiasmo per la Scuola Militare di Parma,
da dove uscì tra i primi, 5 mesi dopo, per
votazione aspirante: e pieno d’entusiasmo e fidente per i destini dell Italia nostra se n’andò verso il fuoco. Carattere
serio, leale, vero studioso, modestissimo,
il giovane Coïsson adorava i suoi, amava
i compagni. Non è senza dolore che noi
rileggiamo gli ultimi scritti inviati ai
conoscenti, agli amici. E non è ora certamente che un mesto stupore ci attanaglia l’animo, che noi potremmo degnamente scrivere di lui, del nostro compagno estinto. Lo conobbimo sui banchi
della scuola e tutti quanti imparammo
ad amarlo, ad ammirare lo studente cosciente del suo dovere, nonché i saldi
suoi principi religiosi.
Egli non era carattere da subire finzioni poiché la natura sua era leale, nè
la fine e bugiarda ipocrisia potevano trovare in lui una facile concessione. Retto
nel suo sentire, sapeva dare ai meno diligenti esempi di perseveranza nello studio e di obbedienza verso gl’insegnanti.
Non era amante delle vane chiacchiere,
anzi, egli le sfuggiva, ma lo spirito , suo
quieto era ardente di alto e nobile patriottismo.
La memoria di Francesco Coïsson generosamente caduto per la patria vivrà imperitura in tutti quanti Ip conobbero, massime nei compagni suoi.
3
Ai geiÿjtoïiv lontani, ai, parenti tutt
vada il ifostro profondo cordoglio la
nostra più yiva simpatia, inentre sulla
tomba del giovinetto-eroe noi deponiamo
il nostro immenso rimpianto.
Una compagna di classe.
MARSEILLE. Nous regrettons' vivement de devoir annoncer à nos lecteurs
le départ d’ici-bas de M. Emile Houter,
pasteur honoraire de Marseille et président de la Mission intérieure, rédacteur
de la feuille mensuelle Le Réveil. C’est un
héros de la foi qui quitte la terre pour
le ciel.
PALERMÉ. Les journaux nous apportent la triste nouvelle du départ pour
l’éternité du jeune aspirant officier Daniele, fils de Annibaie, membre zélé de
l’église de Turin. Il s’était voué à l’agriculture et avait devant lui un bel avenir,
mais la patrie demandait son sacrifice et
il l’a offert en se donnant. — Encore ici,
que Dieu bénisse la famille affligée dans
sa grande épreuve.
PIGNEROL. Samedi dernier ont eu
lieu les obsèques de M. Henri Rostan, né
à St-Germain en 1848, et décédé à Pignerol le 15 novembre. Comme il fallait^,
s’y attendre, à cause de la nombreuse
parenté et des connaissances, une véritable foule est accourue pour rendre les
derniers honneurs à celui qui, pendant
sa vie s’est efforcé de faire le bien.
MM. Henri Tron, Henri Bosio ét F.
Balmas parlèrent à la maison du défunt;
Mm. Louis Marauda, R. Léger et C. A,
Tron prirent part aü culte qui eut lieu
dans la chapelle et M. le pasteur Pascal
clôtura le service au cimetière en lisant
quelques versets et en adressant à Dieu
une prière.
Henri Rostan n’ayant point eu d’enfants, se consacra, à sa nombreùsé parenté, à son pays et à son Eglise. Il fut
ancien des églises de Turin et dé Pignerol,
conseiller communal de St-Germain,
membre laïc de la V. Table,
Dans ses dernières volontés il exprima
toute sa reconnaissance à sa fidèle compagne, à ses neveux et à ses pasteurs^qui
lui ont toujours annoncé le pur évangile
de la grâce; il prit congé de tous avec
la certitude de son salut. Il voulut que
ses obsèques fussent une occasion pour
adresser un appel spécial au salut què
• nous obtenons d’une manière gratuite
par la grâce, par la foi. Les vœux de notre frère furent exaucés. Que son départ
dise à tous que le don de Dieu c’est la
vie éternelle.
Nous exprimons à M.me Léontine
Rostan née Monnet, sa veuve, à tous les
parents, notre vive sympathie dans leur
deuil. ; „ ,.
' PISE. Nous relevons du .Rapport, dnnuel:
Cari Fratelli, Sorelle ed Amici,
Siamo ora in grado di darvi ufficialmente una notizia che molti di voi, in.
via privata, già conoscevano, la quale
costituisce per la nostra Fratellanza di
Pisa un grande avvenimento. — Da
molti anni la questione di un nuovo locale di culto, più rispondente alle nostre
esigenze, si dibatteva senza che si fosse
mai trovato una soluzione. L’attuale
Cappèlla che era stata donata dalla benemerita Signora Maria Jouny, donazione autorizzata, con R. Decreto del
luglio 1868 — quantunque, nel corso di
circa mezzo secolo, abbia reso grandi servizi alla nostra Chiesa, è situata così
fuori mano che un locale più centrale,
più estetico altresì, era una necessità imperiosa. Questo problema è stato risolto
in modo veramente felice.
Il nostro Pastore, dopo varie ricerche,
fissò la sua attenzione sullo stabile situato sul Lung’Arno Mediceo, all’angolo
delja Piazza Cairoli, e, sin dall’Ottobre
1916, fece là proposta, ài sig. E. Giampiccóli, moderatore della Chiesa Valdese, di
coinperare quello stabile che il proprietario, per fortunata coincidenza, era disposto a vendere. La Tavola, che è la
suprema Amministrazione della Chiesa
Valdese, poco tempo dopo, approvava
la proposta. Onde, quando le circostanze
permetteranno, sorgerà in una delle più
centrali e belle località della città, una
nuova Chiesa che, anche artisticamente
parlando, sarà un bell’ornamento pel
Lung’Arno Mediceo.
Quest’ultimo anno è stato per la nostra Chiesa di Pisa un anno benedetto
sotto vari aspetti.
I culti furono meglio frequentati, come
dimostrano le collette domenicali superiori a quelle dell’anno precedente. Anzi
notevole il culto della Solennità di Pentecoste, in cui vennero ammessi alla
Chiesa alcuni giovani catecumeni. Altri
nuovi membri vi si aggiunsero nel corso
dell’anno. — La Signora Meynier e la
Signorina Steiger, suonando l’armonium,
hanno contribuito al buon andamento
dei culti.
La Fratellanza perdette in Giugno
1916, la sorella Maria Bellomini, che,
dopo molte sofferenze, lasciò questa vita
per una patria migliore. Esercitò pure
l’insegnamento per lunghi anni, nelle nostre scuole di questa città, e molti di voi
la ricordano tuttora come cristiana educatrice dei fanciulli affidati alle sue cure.
La Scuola Domenicale ebbe 101 iscritti,
dei quali 80 cattolici e i rimanenti evangelici. La parte evangelica fu più regolare nella frequentazione. La scuola ebbe
il suo, tradizionale Albero di Natale, per
la quale festa furono collettate oltre 200
lire.
Lo Specchietto finanziario che segue vi
dièe ie nostre condizioni di cassa. Le enr
trate sono state nel complesso superiori •
a quelle dell’anno precedente, mai bisogni
sono sempre grandi. Riguardo alle contribuzioni,,si potrebbe certo fare di più.
La Società delle Signore ha ancora quest’anno lavorato unicamente per i soldati valdesi, e pacchi di indumenti di
lana furono inviati alla fronte. Oltre a
questo lavoro, le Signore confezionarono
pure centinaia di pantofole per. i soldati
feriti degli ospedali locali.
Dei nostri giovani fratelli combattenti,
Zocchi Armido, in una recente azione sull’Hermada si disperse. Di lui speriamo
ricevere migliori notizie. Vasco ed Oliviero
Bellatalla, figli dell’anziano, sono sempre
in prima linea. A questi cari fratelli vada
il nostro augurale saluto.
« Pace ai fratelli, e carità con fede, da
Dio Padre, e dal Signor Gesù Cristo ».
Pisa, li 7 Ottobre 1917Il Consiglio di Chiesa: Enrico Meynier, pastore, presidente; G. G. Steiger,
anziano e cassiere; Primo Bellatalla,
anziano; Enrico Bazzell, diacono.
PRAMOL. Décès. Barthélemy Travers
de Paul est décédé lundi, 5 novembre, à
l’hôpital du Pomaret, à la suite d’une
violente pneumonie contractée sur le
travail au Malanage. Etant né en 1877,
il était un de ceux qui devaient se présenter. le 10 au Conseil de révision, et
aurait très probablement été appelé à
servir, lui aussi, la patrie sous les drapeaux. — Nous exprimons nos sincères
condoléances à son vieux père, à son
frère, ancien du quartier des Beux, et à
tous les autres parents.
— Nos soldats: Sont ici en convalescence; pour 45 jours le caporal d’artillerie Jean Bounous, arrivé de l’hôpital
de Sienne; l’artilleur Adolphe Sappé
(Ruà), pour 3 mois ; et le bersailler Long
Barthélemy (Ribet), pour 20 jours.
^ L’alpin Long Jean feu François.est à
l’hôpital à Carrara, atteint de sciatique.
Nous leur Exprimons à tous nos bons
vœux de guérison. x.
RODORET. Notre frère Jacques Barrai, de Serveil, nous prie d’insérer les lignes suivantes, ce que nous faisons très
volontiers, persuadés qu’elles expriment
la pensée de nos frères de la paroisse de
Rodoret ;
In nome dell’adunanza di Chiesa, porgo
al nostro simpatico pastore sig. Tron Emilio, nonché alla sua simpaticissima Signora, i nostri siticeri rincrescimenti per
la loro partenza \dalla nostra parrocchia.
In si breve tempo che condussero la nostra Congregazione, seppero acquistarsi
tutta la nostra simpatia e la nostra riconoscenza. Perciò auguriamo loro una lunga
e gloriosa permanenza nella loro nuova
residenza, nella loro Chiesa di Roma capitale.
Li 4 novembre 1917
Per la Chiesa di Rodoretto:
Firmato : Barral Giacomo.
ROME. Vanti-Balestra, ou réponse au
jésuite Balestra, qui a donné un certain
nombre de conférences dans l’église du
Gesù, à Rome, attaquant les Protestants
jésuitiquement et avec violence. Cet opuscule est bien fait et on lit tout d’un trait
ces 90 pages, qui sont une réponse en
règle à l’énergumène. Les Protestants
feraient bien de se procurer ce petit volume qui se vend au prix de 0,60 - Via Firenze - Roma.
SAINT-JEAN. Nous recevons au dernier moment un compte-rendu sur la
Séance de l’Amie de la Jeune Fille, qui
faute d’espace, paraîtra dans le prochain
numéro.
SCHIAVI D’ABRUZZO. M.me Leo
poldina Amicarelli, femme vaillante par
son énergie et s- foi, vient de partir pour
les Etats Unis, où elle se propose de collecter des fonds pour assurer l’existence
d’une école élémentaire ou autre institut
qu’elle croit indispensable pour le succès
de l’œuvre dans son pays de naissance.
Nous l’accompagnons avec nos meilleurs
vœux.
TURIN, 17 Novembre 1917.
Cher M.r Tron,
Nous recevons en cet instant finalement une lettre de Pascal, qui est sain
et sauf. Dieu merci. Il nous dit que le
bataillon « Pinerolo » « ha combattuto
valorosamente; che ha notizie già di alcuni soldati di esso » (ma sono di Villar,
Bobbio, Angrogna). — È in grado di
dare buone notizie dei battaglioni « Val
Pellice », « Monte Granerò », « Pallanza »,
« Courmayeur », « Moncénisio », « Assietta ».
Je vous écris vite cés nouvelles qui
pourront peut-être tranquilliser bien des
cœurs.
Avec une vraie douleur nous avons
appris que François Coîsson était tombé
sur le champ d’honneur; oh que de tristesses !
Veuillez recevoir cher’M.r Tron, ainsi
que M.me Tron, mes bien cordialès salutations. Marguerite Turin.
—; Nous avons lu avec intérêt le rapport annuel sur les Artigianelli de Turin.
Les choses paraissent marcher bien soit
au point de vue moral, soit au point de
vue matériel ; la discipline et l’instruction
■ ont été un objet spécial d’étude de la
part des membres du Comil^é. Les élèves
ne sont pas très nombreux, 19 pendant
l’année; mais un certain nombre a quitté
l’établissement pour diverses raisons.
Les finances sont prospères, et les amis
de l’œuvre sont nombreux.
Les Artigianelli Valdesi ont déjà rendu
de grands services à notre population et
en rendra encore, avec l’aide de Dieu;
cette œuvre a droit à toute notre sympathie.
Nouyelks polUiqaes.
Les nouvelles de notre front sont devenues beaucoup meilleures. Nos troupes
résistent avec,succès sur la ligne du
Piave et sur le front montagneux où
l’ennemi a aussi intensifié son action.
Sur le plateau d’Asiago les troupes qui
occupaient le mont Longara ont été retirées sur une nouvelle ligne de résistance
après avoir repoussé une quatrième attaque plus formidable. La nouvelle ligne
de Monte Sisemol-Monte Castelgomberto
a résisté aux plus violentes attaques.
Entre le Brenta et le Piave l’ennemi occupe la ligne Tezze-Feltré ; c’est là que
l’ennemi exerce la pression la plus forte.
Nos troupes ont résisté sur presque tous
les points. Lorsque elles ont dû replier
elles l’ont fait après une résistance acharnée et de brillantes contre-attaques.
Dans la plaine quelques groupes ennemis ont pu passer le Piave à Follina et
à Fagare. Ils ont été repoussé avec de
fortes pertes, laissant dans nos mains
1212 hommes de troupe, 51 officiers et
27 mitrailleuses. Les groupes qui avaient
passé le fleuve auparavant sont encerclés
de plus en plus étroitement dans la boucle de Zenson.
Une attaque sur la basse Vojussa (Albaifie) a été repoussée par nos troupes
après un vif combat. Nous avons capturé
un officier et quelques soldats.
La bataille a été des plus acharnées
sur le Monte Tomba et le Monte Monfenera, où nos troupes ont montré une vaillance supérieure à tout éloge.
— En France une nouvelle crise ministérielle a conduit à la formation d’un
cabinet Clémenceau. Le cabinet Painlevé
est tombé après deux mois de gouvernement, à propos d’une question de pure
politique intérieure et de procédure. Il
venait d’avoir obtenu un' vote de confiance sur sa politique extérieure.
Le nouveau ministère a été constitué
très rapidement. Le portefeuille des affaires étrangères est confié à M.r Pichón,
un ami dévoué de l’Italie, comme l’est
aussi M.r Clémenceau lui-même. Les deux
Chambres ont fait un accueil enthousiaste
aux déclarations du Président, exposant
son programme d’action; conduite énergique de là guerre, punition sévère de
toute lâcheté ou trahison, appel à toute
la force de l’âme française. Toute la nation est l’armée.
— La situation en Russie est toujours
plus confuse et incertaine. De véritables
batailles ont eu lieu à Pétrograd, à Moscou et ailleurs. Kerenski a remporté quel•ques succès avec l’aide de Korniloff.
Battu ensuite par les maximalistes, il
a entamé des pourparlers pour une suspension d’armes, en vue d’un accord définitif. Mais tout reste en suspens. Les
léninistes semblent avoir le dessus à
Pétrograd, les partisans de Kerenski à
Moscou; dans le sud de la Russie c’est
le général Kaledine, hetmán des cosaques, qui a assumé la dictature pour
combattre la" propagande maximaliste.
E. L.
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1918: V.ve Mad. Grill, Marseille (fr. 6)
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