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QuAraate-h-uitième année.
26 AtiìI 1912
N. 17.
L
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. /F, 8).
\î
SOMMAIRE:
La mort du géant de la mer — Les Français
à Rome — Itnpressions d’Ecosse — Courrier d’Angleterre — Second camp d’études
et de vacances pour Unionistes — Chronique vaudoise — Avis — Feuilleton: Le
trésor de grand prix — Nouvelles politiques.
LA MORT OU GEANT DE LA MER
-----^,4:.----
Le paquebot Titanic était, avec son
frère l’Olympic, le plus grand^bateau
sdiu monde: Il avait 269 mètres de long,
28 de large, déplaçait 66.000 tonneaux,
avait une machine de 50.000 chev^aux
qui lui imprimait une Vitesse de 21
nœuds soit 39 kilomètres à'l’heure.
Son équipage était de 800 hommes ;
il pouvait prendre 2500 passagers; la
.hauteur.de ses cheminées, au-dessus
de la quille, est de 53 m. 40. Le Titanic et rOlympic appartienuent à la
Compagnie White star line. A bord se
trouvaient des. bains turcs, une piscine,
des salles de jeu, des salons luxueux,
et jusqu’à des appartements réservés.
Pour 22.000 francs, prix de ces appartements, on pouvait ainsi s’offrir le
, luxe d’un voyage sur l’océan, avec toutes les commodités qu’on trouve à bord
d’un yacht privé.
* Voici une liste de ce qui fut embarqué à bord du Titanic le 10 avril:
38.000 kilos de viande fraîche; 35.000
œufs frais; 12.000 kilos de volaille;
40.000 kilos de pommes de terre ; 7000
litres de lait; 1200 litres de crème;
5000 kilos de sucre; 250 barils de farine; 10.000 kilos de légumes; 12.000
bouteilles d’eau minérale; 15.000 bouteilles de bière; 10.000 bouteilles de
vin; 7000 verres; 15,000 pièces d’argenterie; 5000 couteaux; 6000 plats,
assiettes, etc.
Sur les 2200 personnes qui se trouvaient à bord du Titanic, 550 .seulement ont été sauvées.
Le capitaine Smith qui commandait
le splendide paquebot est depuis plus
de 35 ans au service de la compagnie;
ayant atteint Tâge de 60 ans, on avait
voulu lui confier la responsabilité du
premier voyage de ce géant, comme
à un homme sûr de son fait, et après
cela il aurait dû passer à la retraite.
En homme d’honneur, il est mort au
poste, après avoir fait tout son possible pour sauver les femmes et les
enfants.
Le Standard signale que parmi les
passagers, il y avait les personnalités
suivantes dont il indique les magnifiques fortunes: Colonel J. J. Astor,
750 millions de francs; F. Straus, 250
millions de francs; W. Roebling, 125
millions de francs. Soit un milliard
huit cent soixante quinze millions répartis eqtre cinç^ passagers.
On calcule que les voyageurs étaient
assurés pour une somme d’un milliard
et en tenant compte des valeurs, des
effets de voyage, des bagages, y compris un diamant de la valeur d’un
million et demi, c’est au delà de trois
milliards qui sont ou engloutis ou ont
cessé d’aA'pir une valeur pour les possesseurs.
Parmi les passagers de marque engloutis par les vagues signalons William Thomas Stead, l’un des publicistes les plus connus de l’Angleterre
et des Etats-Unis. Il dirigea la célèbre
reyue Review of reviews, qu’il avait
fondée en 1890 de même qu’il fonda
en 1892 V American Revieto of reviews.
C’est un esprit audacieux et avancé.
Il publia eu 1885 un pamphlet violent
intitulé: Maiden Tribute of Modem
Babylon qui lui valut trois mois de
prison. Après sa visite au tsar, en Î898,
il prêcha la croisade pour la paix et
publia en 1899 un ouvrage sur des études sur le mouvement ouvrier, telles
que : La guerre du travail aux EtatsUnis (1894). M. Stead avait fréquemment collaboré, ces dernières années,
à quelques journaux radicaux de Londres, notamment le Daily Chronicle.
Il s’était lancé dans de curieuses expériences de spiritisme: ce fut à lui
que l’on dut, il y a un an et demi,
une interview de l’esprit de Gladstone
qui fit en Angleterre un certain bruit.
M. Stead est âgé de 63 ans, et personne ne pourra soupçonner sa sincérité quand il défendait une cause.
C’était un volcan du midi égaré dans
le nord. Il a combattu avec sa plume
contre la guerre des Boërs. Il avait
une place de marque dans le journalisme et dans la lutte des questions sociales. Nous ne parlerons pas des personnes éminentes disparues; elles se
sont confondues avec la grande masse
au moment solennel de la mort.
Ce qui nous impressionne dans cette
grande catastrophe, qui a fait 1650 victimes, c’est de voir et constater une
fois de plus, que l’homme ne peut rien
contre la mort qui l’attend partout.
On vante les progrès modernes et à
raison; on se glorifie de la conquête
de l’air, du télégraphe sans fil, on s’appuie sur les immenses richesses accumulées par l’intelligence et la persévérance, on croit être à l’abri de
tout, avoir tout et dire avec l’homme
insensé : Mon âme tu as beaucoup de
biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois et te
réjouis. Mais Dieu lui dit: Insensé!
cette nuit même ton âme te sera redemandée. L insensé oublie que la mort
est à la porte.
Que dire de tous ces milliardaires,
de eet Astor qui eo épousant une fem
me lui a légué 50 millions, ou de cette
autre femme, qui en apprenant la nouvelle de la catastrophe offre des millions pour aller sauver son mari qui
était à'bord du Titanic? Vos millions,
lui fut-il répondu, vos millions ne peuvent rien!
Cette catastrophe est une leçon de
plus que Dieu, dans sa providencè,
place devant l’humanité : Luxe, richesse, confort, projets, progrès, assurances, tout cela s’effondera au moment
où Ton s’y attend le moins.
Combien nous voudrions persuader
nos frères que le bonheur, le vrai bonheur, ne consiste pas dans tous les
aises de la vie, mais dans le travail,
dans le pain quotidien, dans la tranquillité de Tâme, dans le contentement
d’esprit, mais surtout, surtoutdansTaSsurance dé notre salut qui ne peut
faire'haufc'age. ' 0. A. SDrqn.
é -Î-* - « '
|ES FRANÇAIS A ROME
La semaine dernière on aurait pu
voir à Rome une quantité d’étrangers,
venus en pèlerinage à la ville sainte.
Une fois le jubilé passé, les pèlerinages ont repris de plus belle, à la grande
satisfaction de tout le monde. Rome,
ne l’oublions pas, vit en grande partie
SUE le pain apporté par les étrangers,
et on se ferait une grande illusion si
on croyait que les Romains seraient
prêts à sacrifier leur intérêt à leur
patriotisme. — On est anticlérical, monarchique, libéral, athée, tout ce que
vous voulez, mais avec le pape au Vatican, qui est une grande source de
revenus. Hélas! l’argent joue un grand
rôle, même et surtout à Rome. Il faut
vivre et tout renchérit, aussi les pèlerinages sont vus avec plaisir et salués
comme un privilège de la ville sainte.
— Parmi ces pèlerins si nombreux,
parlant les langues les plus diverses,
on pouvait facilement distinguer les
Français qui étaient au nombre de
1500etjusquelà, rien d’extraordinaire.
Mais, parmi ces 1500, 400 étaient des
enfants de 8 à 16 ans. Voir ces petits
Français s’agiter, courir, aller entendre la messe à l’Eglise de St-Louis des
Français, s’approcher de la table de
la communion, le jour après envahir
le Vatican et contempler Pie X, qui
a écouté le discours prononcé au nom
de la France et répondu lui-même en
français, tout cela a produit un petit
événement dans la capitale italienne.
En voyant les groupes se diriger du
côté des Eglises, du Vatican, des auberges, on aurait cru se trouver en
France. Les Romains ne s’émeuvent
pas pour si peu, mais ils sont pratiques, gentils, rendent les services réclamés, et ils fout très bien, Ce qu’il
v-ï v..„ A „î
y a de caractéristique dans ce pèlerinage ce sont les enfants accourus, à
Rome pour consoler le pape, qui avait
décrété de donner la communion dès
Tâge de sept ans.
La France a tenu à répondre la'première en conduisant ces petits aux
pieds du pape et en lui donnant une
preuve de son attachement. D’un autre côté, ce pèlerinage ne peut que
laisser de profondes impressions sur
ces jeunes cœurs qui n’Oublieront pas
de sitôt. Ce sera un lien de plus qui
les unira à l’Eglise et à Rome. Elever
les enfants dans la religion, les entourer, veiller sur eux, c’est le grand secret du succès de Tavenir, et, encore
en ceci, l’Eglise de Rome montre son
habileté, que nous ne pouvons certes
pas blâmer. ■ x. ■
IMPRESSIONS D’ÉCOSSE
II.
... Mais voilà que pendant mon soliloque, le rév. D"" Black est entré. C’est
un magnifique représentant de la forte
race britannique. Il est de haute taille,
droit comme un if malgré ses 84 ans,
d’un aspect sévère et vénérable. Lorsqu’il sut que j’étais le député de TEglise Vaudoise, un sourire très aimable, très accueillant se répandit sur
tous ses traits. Il mé prit par la main,
me conduisit dans son studio, où il
m’installa dans un fauteuil près de lui.
Pendant un certain temps je répondis
à ses demandes, puis ayant enfilé le
courant de ses souvenirs, je me bornai à l’écouter.
— « Il y a une quarantaine d’années déjà, que j’ai été faire üne visite
aux Vallées, en compagnie du prof.
Colderwood et depuis lors je m’en suis
toujours souvenu avec plaisir et reconnaissance ; depuis lors aussi'mon Eglise
de Wellington a toujours envoyé une
somme plus ou moins ronde à l’Eglise
Vaudoise, année après année. Je me
rappelle avoir été à St-Jean, assisté au
culte et immensément joui. Sauf la langue, tout était parfaitement semblable
à ce qui se passait dans ma chère
Ecosse. Je remarquai que les femmes
portaient leur Bible entourée d’un mouchoir, avec un brin de menthe dedans,
tout juste comme les femmes des Highlandes. A cause de la chaleur étouffante, je dus sortir de l’Eglise et une
femme vînt gentiment m’offrir un cordial.
Pendant la semaine nous allâmes
visiter la Vallée d’Angrogne, et je me
rappelle très bien le Pradutour et la
« Ghieisa die tane». Le pasteur nous
accompagna dans notre tour et nous
fit aussi visiter l’Eglise jie St. Laurent,
Ja plus vieille l^glise des Vallées, U
2
nous conduisit jusque dans la cluiire
et Je me rappelle très bien qu’il fut
étonné de trouver son livre de sermons
imprimés opert dans la chaire et qu’il
l’enleva vivement. — Ici un malicieux
sourir^, illumina sa figure.
En revenant au pays, nous traversâmes la Vallée d’Aoste et ayant su
qu’il y avait un pasteur vaudois dans
la ville d’Aoste, nous allâmes lui faire
visite. Au cours de la conversation,
nous apprîmes qu’il avait l’intention
d’arranger une chapelle, mais qu’il nV
vait pas les moyens. — Combien vous
faut-il? — Trois ou quatre mille francs,
nous répondit-il. — Edifiez votre chapelle, et nous vous enverrons la somme requise, à peine de retour en Ecosse. Ce que nous fîmes. — L’Eglise
Vaudoise a toujours été chère à nos
coeurs et niérite l’appui de toutes les
Eglises évangéliques qui ont à cœur
l’avancement du règne de Dieu en Italie. — C’est entendu, je vous attendrai dimanche à 11 h. moins le quart
dans le vestibule de Wellington church.
Je prendrai la première partie du service ; puis vous laisserai seul en chaire.
Vous saurez bien vous débrouiller. —
Adieu.
A l’heure fixée, comme vous pouvez
bien vous l’imaginer, j’étais exact au
rendez-vous. Si je vous disais que lorsque je me trouvai en chaire, en face
d’une imposante assemblée, mon cœur
était parfaitement calme, je ne vous
dirais pas la vérité. Il était même tremblotant. Mais lorsque je réalisai l’importance de ma mission, la nécessité
absolue de faire comprendre à tout ce
monde que la mission de l’Eglise Vaudoise est Voulue de Dieu, et qu’elle
est absolument digne de toute leur sympathie et de tout leur support, je vous
assure que tout sentiment de timidité
s’envola comme par enchantement de
mon cœur.
Et la musique était si belle et les
chants si puissamment enlevés et si
parfaitement exécutés! Ce fut pour
moi une vraie puissance. Qu’encore,
ma pensée s’envola, presque malgré
moi, vers mes chères Vallées et me
disais à moi-même, tout bas : Ah si nos
chers Vaudois voulaient seulement
comprendre l’importance du chant et
se donner de la peine, un peu de peine
à cet égard, quel changement nous
verrions bientôt! Espérons... l’espérance fait tant de bien...
E. Bertalot.
COURRIER D'ANGLETERRE
Le Vendredi Saint, qui jusqu’ici, n’était célébré que par les anglicans, gagne chaque année du terrain, parmi
les non conformistes. Il est regrettable
toutefois, que dans certaines églises
anglicanes, il y ait une tendance à
matérialiser le jour qui rappelle la
mort du Sauveur. Cette imitation du
romanisme ne peut que nuire à la sainteté dq la cause.
O Sir E. Clarke s’est mis à la tête d’un
mouvement, qui croit chaque jour en
importance, pour obliger les évêques
anglicans à faire respecter les lois de
l’Eglise, surtout la forme du culte. Que
des évêques doivent être rappelés à
l’ordre, c’est humiliant! Dieu demandera compte à ces bergers peu fidèles
d’avoir trahi la cause de la vérité.
O En Ecosse, l’Eglise établie, a présenté à l’Eglise libre unie, un nonveau
projet d’union. Lord Burleigh qui est
le président de l’Eglise établie, dans
W09 soblç uttçe, Je d’ar
river à une entente avec l’Eglise sœur.
Voilà trois ans que l’idée d’union a
été mise en avant, et cette idée marche, puisque 1150 personnes des plus
influentes et des deux Eglises, l’appuie
fortement. La question va êti’e examinée dans les assemblées annuelles. Nous
faisons des vœux sincères pour que
cette union puisse s’effectuer.
9 Au parlement le Home rule pour
l’Irlande a été présenté et soumis à la
discussion; le projet a été approuvé en
première lecture par 95 voix de majorité. En attendant, en Irlande, il y
a des démonstrations pour et contre.
Le projet finira par être définitivement
approuvé si le gouvernement actuel
reste au pouvoir.
S Nous sommes heureux d’apprendre que l’Université de Glasgow a conféré le titre de D. D. à notre ami M.
William Watson de Berkenhead, qui
avait été élu modérateur du synode
presbytérien d'Angleterre, charge qu’il
dut refuser à cause de sa santé trop
ébranlée.
S Les autorités du British Museun
viennent d’acheter un manuscrit copte
contenant le Deutéronome, Jonas et
les Actes des Apôtres. Ce manuscrit
remonte au 4“® siècle, preuve certaine
que les chrétiens d’Egypte possédaient
des exemplaires de l’Ecriture Sainte
à cette époque.
Ô Le 23 avril le gouvernement présentera le bill pour la séparation de
l’Eglise et de l’état dans la principauté
de Galles. On est à peu près sûr d’avoir la majorité pour l’acceptation du
projet.
SECOND CAMP D’ÉTUDES ET DE VACANCES
pour Unionist««
Le succès du premier Camp d’Itudes
et de vacances, qui l’an dernier a réuni pendant 15 jours une soixantaine
de participants de Suisse, de France,
de Belgique, d’Italie et d’Espagne,
élèves et professeurs, a décidé le Comité Universel, répondant en cela à
un vœu unanime, à en organiser cette
année un second, qui aura lieu comme
le précédent, au Sentier dans la vallée
du lae de Joux du 15 au 25 juillet, et
qui sera suivi d’une campagne d’évangélisation de 4 à 5 jours, dans
quelques villages d’une région avoisinante.
Rappelons que ce Camp destiné à
la fois au repos dans un site pittoresque au milieu d’une riche nature
et à l’étude de questions se rapportant
à la vie morale et religieuse de la
jeunesse, comme aux programmes et
aux méthodes des Unions Chrétiennes,
s’adressent à ceux qui agents des
Unions, présidents, secrétaires, membres actifs, ont plus particulièrement
la charge et la direction d’Unions
Chrétiennes. Il aura, comme la première fois, un caractère international.
Tous y seront les bienvenus, pourvu
qu’ils parlent ou tout au moins comprennent le français.
Les matinées seront consacrées à
l’étude. Il y aura chaque jour deux
leçons et le temps sera mesuré de telle
manière, que l’exposition du sujet
puisse être suivi d’entretiens et de
discussions. Les soirées seront réservées soit à des sujets se rapportant à
la vie intérieure, soit à des applications pratiques (causeries-débat, étude
biblique modèle, soirée familière type,
etc.).
Les après-midi seront exclusivement
réservés aux promeoades et sports
divers et comprendront notamment des
entretiens en vue de la formation de
chefs éclaireurs unionistes (Boys scouting).
Le programme détaillé du cours sera
prochainement publié. Dès à présent
le concours de plusieurs des professeurs de l’an dernier et d’autres avec
eux est assuré. Le droit d’inscription
a été fixé à fr. 5 et les frais de pension, logement, nourriture, seront de
fr. 4 par jour.
Il ne sera accepté d’inscription que
pour la durée totale du Camp (dix
jours). Les inscriptions devront parvenir avant le l®" juillet, dernier délai, au Comité Universel, 3, Rue Général Dufour, Genève.
CHRONIQUE VAUDOISE
tirode. La Luce s’étonne de certains actes d’intolérance, comme celui
de faire baptiser un enfant contre la
volonté de la mère. C’est regrettable,
sans doute, mais si dans le mariage
les conditions ne sont pas claires, il
faut s'attendre à ces désagréments qui
se vérifient assez souvent même ici
aux Vallées. Ah ! les mariages mixtes!
Nous aurions beaucoup à dire à ce
propos.
La Tour. Dimanche dernier nous
avons eu le plaisir d’entendre M. le
missionnaire Coïsson, qui a occupé la
chaire de la Tour. Il a vaillamment
plaidé la cause des missions, en s’appuyant sur l’ordre du Maître. Une
preuve qu’il a été compris et goûté,
nous l’avons dans le fait que la collecte, à l’issue du service, au bénéfice
de cette grande œuvre, a produit 39
francs et 15 centimes.
M. et Mme Co'isson vont nous quitter, pour retourner en Afrique, le 5
mai. Nous remercions notre frère et
collègue d’avoir accordé à la Tour, sa
paroisse d’origine, ce dimanche qui a
été béni.
6 Le 13 avril a été béni dans le
Temple de la Tour, le mariage de M.
Paul Pilon avec Mlle Madeleine Chanforan. Que Dieu veuille accorder à
ces époux une vie heureuse et consacrée à son service.
S II nous revient qu’on est étonné,
après la lettre de M. le pasteur J.
Rochat, à propos d’une annonce en
4™ page, de voir la susdite annonce
paraître régulièrement. Nour tenons
à déclarer que la direction du journal
n’a rien à voir dans cette affaire,
puisque la 4"'“ page a été cédée et que
celui qui a acquis ce droit est engagé
jusqu’à la fin de juin. Il nous semble
qu’ une quantité de. ces annonces sont
de la même espèce que celle qui est
visée, du reste très inoffensive, et que
on a autre chose à faire, de plus important, que de s’arrêter à ces peccadilles.
I*errier. Le Consorzio a nommé
comme docteur, à la place du regretté
A. Rostan, M. Besson, mais celui-ci,
qui se trouve près d’Alexandrie, ayant
décliné l’offre, c’est M. le docteur
Charles Cardon qui était jusqu’ici à
Saint-Germain, qui a été élu. Nous
espérons qu’il acceptera et qu’il pourra
faire beaucoup de bien dans la vallée
de St-Martin.
Dimanche dernier, M. Alfred Barrai
des Hautes Alpes, a occupé la chaire
du Perrier.
Toiuaret. Les belles solennités de
Pâques, au cours desquelles l’Evangile
a pu être annoncé à des assemblées
plus nombreuses que d’habitude - ont
été suivies, le 14 courant, d’une nouvelle visite missionnaire, celle de M.
et de Mme Coïsson.
M. Coïsson a parlé de la mission du
Zambèze à l’Ecole du Dimanche, et
après nous avoir donné une bonne
méditation au culte principal, il a bien
voulu nous entretenir encore de l’œuvre qui est celle de sa vie, l’après-midi
dans le temple où les nombreux auditeurs - et auditrices surtout - qui s’y
étaient rendus, prouvaient à l’évidence
combien ces nouvelles touchant l’extension du règne de Dieu sont toujours
intéressantes.
En renouvelant à M. et à Madame
Coïsson nos chaleureux remerciements
pour le bien qu’ils nous ont fait, nous
leur renouvelons aussi l’expression de
la sympathie et des vœux sincères
avec lesquels nous les accompagnons
dans leur retour au Zambèze.
Porto SÜan tàiorg^iu. Le 11 avril
M. le docteur G. Grilli a eu le plaisir
de bénir le mariage de M. Louis Herminjard pasteur à St. Gall avec Mlle
Laurie San Salvadore, fille du comte
San Salvadore. Nous félicitons bien
sincèrement ce couple en l’accompagnant de nos meilleurs vœux.
Praly. Décès. «La mort n’est qu’un
doux sommeil ». Vendredi dernier a eu
lieu r ensevelissement de François
Grill de Praly (Malzat). Après une
courte maladie, il s’endormit paisiblement dans les bras de son Sauveur ;
un long cortège funèbre, accompagnait,
pour la dernière fois, ses dépouilles
mortelles au Champ du Repos. Le Doct.
H. Pons, pasteur à Rodoret, prononça
à cette occasion, un discours qui fut
fort goûté par les présents.
Presque en même temps, nous lûmes
dans le Progrès de Lyon, n““ 15 et 16
avril, la triste et touchante nouvelle,
qu’unde nos frèresVaudoisvient d’être
écrasé par une locomotive du chemin
de fer P. L. M., le dimanche 14 avril,
à Voreppe, petit pays à 14 km. de Grenoble sur la ligne de Lyon.
La malheureuse victime est, d’après
les identifications données, Peyrot Jacques feu Jacques de la Ribbe de Praly.
Maintenant nous demandons aux familles affligées: Pourquoi pleurezvous ?... C’est la volonté de Dieu, tarissez donc vos pleurs et soyez sûrs
d’une chose, c’est que Dieu les a pris
à Lui et qu’ils jouissent maintenant
d’un héritage incorruptible, qui ne peut
se corrompre ni se flétrir, ils prennent déjà part au banquet de l’Agneau,
et contemplent la gloire de Dieu.
Nous qui croyons qué Jésus est mort,
et qu’il est ressuscité, de même aussi,
croyons que Dieu ramènera avec Lui,,
ceux qui dorment en Christ.
Ils ne sont pas perdus, ils nous ont
devancés; ils sont entrés en paix et
ils se reposent dans leurs tombeaux,
et là ils dorment leur dernier sommeil
en attendant que Dieu les réveille, au
son de la trompette de l’Archange.
Consolez-vous, familles frappées, en
pensant que Dieu ne manquera pas
de vous visiter aussi et qu’ Il vous
transportera vers ceux que vous pleurez maintenant. Etienne Menusan.
Pramol, te 4 avril 1912.
Commission exécutive du District
des Vallées.
A MM- les Pasteurs des Vallées,
Chers Frères,
Le premier sentiment qui traverse
notre pensée en rédigeant cette circulaire est celui de notre vive reconnaissauce envers le Seigneur^ cj^ui a çoa
..J
3
servé en vie et en bonne santé tous
les ouvriers en activité de service, et
qui a fortifié notre frère, M. le docteur
Théophile Gay, qui avait dû interrompre son ministère dans la paroisse
de St-Jean; et qui, à ce qu’on nous
annonce, va reprendre sa place et ses
occupations régulières. Nous nous réjouissons de le »voir revenir au milieu
de nous, nous prions Dieu de lui accorder encore de nombreuses années
d’activité bénie et lui exprimons aussi
notre profonde sympathie chrétienne
pour l’épreuve, par laquelle il a plu
à Dieu de le faire passer, en lui enlevant sa compagne.^
Pour réchange de chaire habituel
qui pourra avoir lieu dans le courant
des mois d'avril et de mai, nous vous
soumettons la liste suivante:
MM. Jean Bonnet à Praly - Louis
Marauda à Prarustin — Henri Grarrou
à Angrogne - Eugène Revel au Perrier
— Théophile Gay à Villesèche - Bart.
Soulier à St-Jean — Bart. Léger à
Pramol - Ph. Grill au Pomaret — J.
Bart. Bosio à St.-Germain - Arn. Comba
à Rorà — Henri Pascal à la Tour G. A. Tron à Pignerol — Aug. Jahier
a Turin - Ern, Giampiccoli au Villar
— Henri Pons à Bobi - Fr. Peyronel
à Rodoret - Bart. Gardiol à Massel.
La/X*”® Conférence de district aura
lieu, D. V., à Villar Pellice les 29 et
30 mai prochain. Le culte d’ouverture
sera présidé par M. le pasteur Albert
Prochet de de Turin, et commencèra
à 10 h. 30 du matin. , y
L’ordre du jour de la Conférence
sera :
1. - Résumé des Rapports des Consistoires.
2. - Rapport de la Commission Exécutive.
3. - RapportdelaCommissioiiduCh’antsaci'é.
4. - Commission ad referendum sur renseignement religieux dans nos écoles.
5. - Commission ad referendum sur la fiêquentation du culte principal.
Les rapports des Consistoires devront être envoyés avant le 14 Mai au
Secrétaire de la Commission Exéôutive, M. J. Bonnet, à Prarustin.
Agréez, chers frères et collègues,
l'expression de notre affection fraternelle.
Vos dévoués dans le Seigneur:
La Commission Exécutive :
Philippe Grill, Président,
Louis Rosïagno, V--Président,
Jean Bonnet, Secrétaire.
Rio de la t*la(a. Là grande Estancia S. Pedro près de Colonia, Uruguay
a été mise en vente au prix de 3 millions environ. Elle avait été préalablement divisée en lots de 30 à 100
hectares. Nos colons en ont pris pour
un million trois cents mille francs.
Cette opération colossale, a été conclue
avec une rapidité vraiment américaine ; dans moins de deux heures.
Parmi les acheteurs nous trouvons les
noms de M. L. Jourdan, auquel en
grande partie est due la bonne réussite de cette opération, celui de Elisée
et Paul Negrin, Jean Barolin, Philippe
Gardiol, Jacques Rieca, J. D. Rivoir,
David Davyt, les frères Gönnet, Jules
Ernest Griot, Etienne Barolin, Alexandre Tourn, Henri Charbonnier et Philippe Avondet, de * El Estanciero ».
Rome. Dans l’après-midi de lundi
15 avril, M. Ernesto Giampiccoli, devant un bon nombre de personnes fort
distinguées que M“° Bertha Turin et
M. le chev. Turin avaient réunies dans
le salon de leur belle villa, en Via dei
Villini di Villa Patrigi, plaidait la cause
de la * maison des diaconesses > de
(Turin, qui végète depuis quinze ans,
et n’a pas donné les résultats auxquels
on était en droit de s’aftendre. Un auditeur eut une idée qui semble assez
bonne, digne en tous cas d’être considérée comme contribuant à la solution du problème que cherche à résoudre la maison de Turin, c’est à dire
de donner des infirmières protestantes
qui se consacrent au soin des malades
parce qu’elles ont dans le cœur l’amour
de Dieu. Il disait: Au lieu d’avoir une
maison spéciale pourquoi l’Eglise Vaudoise n’encouragerait-elle pas les jeunes filles à entrer dans cet institut
fondé il y a peu d’années, qu’on nomme la « Scuola Convitto Regina Elena
per Infermiere ». C’est un institut merveilleusement organisé sous le patronage direct de S. M. la Reine, et confié
à la direction du docteur Bastianelli.
Ces indications seules déjà font voir
le sérieux de l’institution. Les jeunes
filles y reçoivent une instruction de
tout premier ordre, en sorte qu’en obtenant au bout de 3 ans leur diplôme,
elles font preuve d’avoir une connaissance parfaite de leur profession, et
inspirent par là la confiance. — Elles
répondraient ainsi fort bien à la première nécessité que l’on sent d’avoir
des infirmières protestantes. Et si parmi elles il y avait des jeunes filles
spécialement pieuses, désireuses de se
consacrer au bien spirituel aussi, on
pourrait organiser pour elles, comme
complément de leurs études, un cours
spécial de religion qui les rende Capables d’aider le pasteur dans la cure
d’âme. Ce serait semblerait-il, pour
bien des gens, beaucoup de soucis de
moins, et, pour T’Eglïse, une dépense
assez considérable qui serait évitée!
Qu’en pense t-on aux Vallées?
ISt-liermain. Nous avons reçu et
remercions sincèrement les amis qui
ont envoyé les dons suivants a VAsile
des Vieillards :
Union chrétienne des Jeunes Filles, Rio Marina, fr. 10 - Mme Louise Avondet, Monett.
M’, 5 - Mme Travers, Mûris, La Tour, 2 Mlle Mansi Angela, Pietra Marassi, 5 - En
souvenir de Mme Marie Go.ss, Pasquet, 30 En souvenir Susette Bastian, 70 - J. J. Jourdan,
inst.. La Tour, 5.
XX On nous prie d’annoncer qu’aux
C'habrands, Envers Fortes, paroisse
de St-Germain, il y a un petit appartement à louer pour l’été. Position
très agréable. Pour les informations
s’adresser à M. A. Comba, pasteur St-Germain.
^ian Remo. Ve Pensiero de' San
Remo nous arrive avec un article sur
le sermon de Pâques, prononcé par
M. le pasteur Ugo Janni. Nous regrettons que l’espace nous manque pour
reproduire le discours qui mériterait
d’être lu. Le sujet était : « H problema
della gioia umana ». Le chroniste termine ainsi: « Nella perorazione, l’oratore apostrofa con parola esortatrice
il magnifico uditorio di cui l’aula del
Tempio Valdese è riboccante, ed in
ispecial modo il gruppo di giovani che
siedono in prima fila per fare la loro
confermazione. Nessuno — esclama
egli — santificherà degnamente questa festa se non la consacra con qualche nuovo decisivo passo verso la sommità della vita. Nella catena del nostro sviluppo spirituale, debbono entrare ogni giorno nuovipriucipii! Solo
con questa continua e crescente risurrezione celebreremo la nostra natura
e tenderemo alla finalità suprema. Tale
è il significato della Pasqua. Tale è
la sorgente della gioia ».
AVIS.
Dimanche prochain, 28 cour., à 3
h. de l’après-midi, dans la salle du Synode à La Tour, aura lieu, D. V. une
Fête musicale, à laquelle prendront
part les chorales des paroisses du Val
Pélis, Outre les cantiques proposés par
la Commission et chantés par toutes
les chorales réunies, on y entendra des
chœurs exécutés séparément par chacune d’elles. — Le prix d’enti-ée pour
le public sera de 25 centimes.
*
* *
La Fêle de chant des Ecoles du Dimanche du Val Pélis aura lieu au Villar, D. V., jeudi 2 mai, avec le programme suivant: A 10 h. Ii2 dans le
temple, exécution des cantiques préparés et allocutions ; à midi, dîner en
plein air; après-midi, jeux et chants.
Chaque enfant doit penser à ses provisions.
S’il pleut le jeudi matin, la fête sera
renvoyée.
Pour la Gommission du Chant Saeré:
Eugène Revel, 'président.
(80) , LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Sais-tu, Eisa, dit enfin Marguerite, que
le mois prochain j’aurai seize ans? On commence à me dire qu’il faut allonger mes robes,
relever mes cheveux; je m’attends aussi à ce
qu’on me dise qu’une demoiselle ne doit plus
se livrer à des occupations aussi peu intellectuelles que de creuser la terre à la recherche
de trésors hypothétiques.
Là seule réponse d’Eisa fut un petit cri aussitôt réprimé. Les yeux grands ouverts, tes
joues animées, elle regardait avec stupéfaction
un objet qui se trouvait sous sa pioche. Marguerite n’eut qu’à jeter un Coup d’œil pour se
rendre compte que c’était bien « une trouvaille »
qu’elle avait faite ; mais ne voulant pas attirer
l’attention des travailleurs, elle rejeta un peu
de terre sur le bloc de marbre, puis elle s’assit
et fit signe à sa cousine de faire comme elle.
— Eisa, dit-elle très bas, je suis sûre que
tu as eu la main heureuse ; et quoique je n’aie
pas pu distinguer ce qui en est, il ne faut pas
qu’on puisse soupçonner la découverte que
nous avons faite. Nous ne sommes sûres d’aucun ûe ces ouvriers au point de vue de l’honnêteté, et même papa les soupçonne d’avoir
fait disparaître bien des choses. Nous prierons
Henri de les éloigner d’ici, pendant que nous
retirerons notre trouvaille de sa cachette.
Grand fut l’étonnement de Baldi quand, vers
midi, il retrouva les deux jeunes filles qui se
grillaient sous un soleil torride.
— Autant vaudrait partir pour le Sahara!
s’écria-t-il.
— J’ai pressé ma cousine de se mettre à
l’ombre sous les arbres, dit Marguerite, car je
la crois moins propre à séjourner dans un poêle
à frire qu’une Brindini. Votre comparaison du
Sahara n’est pas exacte, Henri; car si nous
avons la chaleur et le sable du désert, nous
n’en avons pas la solitude bénie. Ne pourriezvous pas nous débarrasser de cette escouade
de jardiniers ? (A suivre).
‘Nouvelles politi
La guerre avec la Turquie est entrée dans une phase nouvelle. L’action
navale dans l’Archipel a commencé et
les forts à l’entrée des Dardanelles ont
fait connaissance avec les boulets de
nos canons qui semblaient ne devoir
jamais risquer leurs coups dans ces
parages de la Turquie européenne. Ce
n’était pas une véritable action contre
les Dardanellles que la flotte devait
exécuter, mais plutôt une démonstration navale et un défi à la flotte turque pour une bataille navale. Mais les
navires ennemis n’ont pas osé sortir
des détroits pour aller à la rencontre
d’une destruction certaine.
Le 17 courant les forces navales,
commandées par l’amiral 'Viale, composées de deux divisions battaient les
eaux entre l’île de Lemnos et les Dardanelles, coupaient les cables télégraphiques reliant ces îles au continent,
pendant que la deuxième escadre, commandée par l’amiral Amero avait fait
route plus au sud,
Pendant que la première escadre
défilait devant les fortifications extérieures des Dardanelles, les forts de
Sidd-ul-Bahr et dé Koum-Kalessi commencèrent à tirer contre la division
de l’amiral Presbitero, mais les projectiles tombèrent à l’eau sans atteindre aucun navire italien. Un destroyer
turc arriva à l’entrée des Dardanelles,
toujours sous la protection des forts,
mais il se retira bien vite pour éviter
le feu de deux croiseurs italiens. Trois
divisions de la flotte italienne commencèrent à tirer contre les forts ennemis et après deux heures les réduisirent au silence, après les avoir endommagés. Ayant accompli sa mission
l’escadre se retira. La première division est revenue en Italie, à Tarente
et le commandant en chef, l’amiral
"Viale, est venu passer deux jours à
Rome pour conférer avec le gouvernement et repartir aussitôt pour l’Archipel qui va être le théâtre d’événements décisifs.
En attendant la division navale de
l’amiral Presbitero a occupé Î’île de
Stampalia ou Astypalacea, dans la Mer
Egée méridionale entre Kos et Amorgos
et y a établi une base d’opérations pour
la flotte. L’île a au nord et au sud des
mouillages très sûrs pour les navires,
et l’occupation permettra une répression plus efficace de la contrebande
de guerre.
Le Parlement turc a été ouvert jeudi.
Dans le discours du trône le sultan
déclare formellement : « La seule paix
qui puisse mettre fin à la guerre est
celle qui maintiendra intacts nos droits
de souveraineté». Mais le jour même
la flotte italienne démàiitelait les forts
de l’entrée des Dardanelles. Alors les
Turcs ont décidé de fermer les Dardanelles et lancé des mines flottantes
dans le détroit pour rendre impossible
le passage de quelconque navire. Cette
démarche, très grave pour le commerce
international, a provoqué des protestations de toutes parts. On dit que la
Russie a réclamé officiellement. En
effet des centaines de navires de commerce se trouvent bloqués à Constantinople et dans la mer Novie. La Porte
a dû s’engager à repêcher ses mines
et à rouvrir le passage dans le plus
bref délai possible.
Les troupes débarquées à Makabesch
ont eu à repousser une violente attaque de l’ennemi qui était bien pourvu
d’artillerie. La dépêche officielle parle
de 7 morts et de 70 blessés des nôtres.
A Derna et Tobruk il y a eu cette semaine encore des escarmouches et des
attaques pour empêcher la construction des nouvelles redoutes. De Mariut
près d’Alexandrie d’Egypte on annonce
la mort de Enver-bey, commandant
en chef des troupes turco-arabes en
Cirénaïque, qui a succombé à la suite
des blessures reçues probablemant .dans
le grand combat de Derna.
A Venise le ministre de l’instruction
publique a inauguré officiellement la
dixième exposition internationale de
beaux arts, laquelle aura certainement
un succès aussi vif que les expositions
précédentes. Grandes fêtes et réjouissances, à Venise aussi, pour l’inauguration du Campanile', reconstruit sur
le modèle exact de l’autre Campanile
écroulé le 14 juillet 1902. E. L.
Ab. payés et non quittancés. >
1911-12: Th. Rostan, Rosario Tala.
1912 : Jacob Pasquet, Campana - L. Avondet,
Monett - B. Monnet, syndic. Envers Portes J. Vinçon, St-Germain - J. Long, ex anc., Id.
C.-A. Tron, Directewr-^'esponsahlc.
Monsieur Moïse Briquet; Monsieur
Jean Long et famille, de Genève, ainsi
que les nombreux parents des Vallées
ont la douleur d’annoncer qu’il a plu
au Seigneur de rappeler à Lui
illaiM eu BiüET LONG
leur bien-aimée femme, soeur, tante
et cousine.
Genève, le 24 avril 1912. .
4
VOkETE LA SALUTE??..
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