1
Soixanterquatrième année - Anno VI".
9 Mars 1928
N" 10
O
■>
H
tu
8
H
I
8
DES VALLEES
PARAISSANT CHACjüE VENDREDI
PRIX D’ABONNCMBNTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an
L. 10,—
. 24,—
. 22,—
Poor 6 moia
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jear CoIssor, professeur.
Torre Püme — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud.
N* 31 - Torre Pefl/ce.
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«a. Le Nnméro: 25 centimes <«v
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
s
1
a
O
C3
ft)
2
H
>
<
ts
O
>
ft)
O
CO
H
W
MÉDITATION.
« Mon fils, si des pôchciir.s veulent
te séduire, ne te lais.se pas gagner».
Proverbes I, 10.
Les pécheurs qui cherchent de séduire
de toutes façons les âmes honnêtes, ne
sont-ils pas de vrais émissaires de Satan ?
11 y a des êtres qui, en glissant vers l’abî1 me, s’accrochent à d’autres êtres, non pas
(' pour s’y appuyer ou trouver une ancre
de salut, mais pour les entraîner avec eux.
Il y a des êtres qui passent comme un
fléau sur la terre, en semant la honte et
la misère morale la-plus sombre.
Ne vous est-il jamais arrivé de voir un
ouvrier qui en amenait un autre vers la
gargote ¡jour lui faire gaspüler sa paye,
tandis que chez lui sa femme et ses enenfants l’auraient attendu en vain ? Emissaire de Satan!-. Ne vous est-il jamais
arrivé, ô jeunes gens, de vous rencontrer
avec un compagnon, plus expert que vous
dans le mal, qui cherchait, à mots couverts, par des flatteries, des sourires ambigus, de vous induire en tentation ? Et
n’a^t-il pas salué, avec une joie maligne,
votre première défaite ? Emissaire de Satan!.., Et ne vous est-il jamais arrivé, à
vous qui vous efforcez, par vos gains honnêtes, d’améliorer les conditions de votre
iami'ile, de vous voir dresser des pièges
par des individus qui vous proposaient des
transactions avec votre conscience et faisaient briller à vos yeux l’espoir d’une
richesse acquise par des opérations louches, des fraudes, des larcins masqués sous
les apparences de la légalité ? Emissaires
de Satan !...
Lorsque ces émissaires cherchent de vous
séduire, ne les écoutez pas ; ne vous mettez pas en dæmin avec eux. Résistez à
leurs séductions ; et si vous sentez de ne
pouvoir leur résister, fuyez bien loin.
Si tant d’imprudents se sont acheminés
vers l’abîme, c’est simplement parce qu’ils
ont commencé à prêter l'oreifle à la voix
qui leur disait ; Viens, la route est facile
et fleurie. Il est vrai ; elle est facile et
flqurie ; il y a plus : elle est large et spacieuse. Mais, prenez garde, elle mène à
la perdition. Il y en a une autre — et
c’est le Seigneur qui vous l’indique — qui
est étroite ei petite ; mais qui mène à la
vie. Giov. Rostagno.
Montrons, dans le christianisme, le bonheur et l’amour réunis et d’accord, mais
c[ue notre exemple ne nuise pas à nos discours : qu’on sente que, même dans le deuil
extérieur et dans les larmes, ceux qui
parlent du bonheur que donne le christianisme l’ont réellement goûté ; qu’on sente
surtout que ce bonheur est religieux, qu’il
est spirituel, qu’ü est sans égoïsme, qu’il
• est tout pénétré d’amour ; qu’on sente
qu’un premier bonheur en a produit en
nous un second, que le bonheur de la délivrance a donné naissance à celui de la
charité, qu’ils se sont fonduis l’un dans
l’autre, en sorte qu’aujourd’hui l’on ne
saurait discerner si nous sommes heureux
d’avoir échappé à la colère à venir ou
d’être entrés en communion avec ce grand
Dieu, notre Père, qui est à la fois tout
bonheur et tout amour. Vinet.
La philosophie ne peut faire aucun bien
que la reL’gion ne le fasse encore mieux,
et la religion en fait beaucoup que la philosophie ne saurait faire. Rousseau.
Le drapean d’Arnand
et les descendents de Daniel Arnand.
Nous avons suivi Daniel Arnaud jusqu’au terme de sa carrière agitée. Passons au drapeau, qui vient d’être déposé
au Musée Vaudois avec son diplôme de
lieutenant-colonel. Il a toujours été appelé
le drapeau d’Arnaud, dans l’idée qu’il avait
été donnée à Henri Arnaud, le chef de la
Rentrée. Est-ce bien certain ?
C’est une superbe pièce de soie aux couleurs wurtembergeoises, portant les armoiries du duc de Wurtemberg, prince de
Teck et de Montbéliard et seigneur de
Groningue. Ce souverain l’aura-t-il donné
à Henri Arnaud, qui ne fut guère colonicl
que de nom, puisque de 1705 à 1707 il eut
la charge de pasteur de St-Jean, ou plutôt
à Daniel qui, dès le commencement de la
guerre, gûida effectivement en Piémont les
réfugiés du Wurtemberg ? Pour tâcher
d’édaircir la chose, suivons l’histoire du
drapeau.
S’il avait appartenu à Henri, il semblerait naturel qu’il l’eût rapporté en Wurtemberg comme un témoignage de la faveur de son souverain, ou bien qu’il l’eût
laissé chez son fils Jean Vincent, resté
pasteur aux VaUées, où il compte encore
de nombreux descendants.
Le fait est que cette bannière nous est
parvenue par le canal des descendants de
Daniel Arnaud, mort en 1707.
A la fin de la guerre, en 1713, se faisant des illusions sur les intentions dei la
Cour de France à l’égard des réformés,
Marguerite de Vulson, veuve Arnaud, munie d’une procuration de ses fiUes, se rendit en Dauphiné pour tâcher de ravoir ses
biens et ceux de son mari ; mais ce fut
en vain.
Elle passa ses dernières années à la
Tour, ayant souvent auprès d’elle sa petite-fille, Marie Appia. Le 31 janvier 1725,
elle dicta son testament et mourut la
même année. Elle ne fait aucune allusion
au drapeau et ne mentionne, en fait d’objets précieux, que tre cuciari d’argento,
qu’elle lègue, avec ses meubles et son linge,
à sa fille Marie, en considération des soins
qu’elle lui avait toujours prodigués, particulièrement dans sa dernière maladie.
Son autre fille, Marguerite, veuve du
S.r Pierre Richard, vivait à Lausanne avec
sa fille Marguerite.
Marie, femme, en 1706, de Jacques Tomr
blan, capitaine du régiment de réfugiés,
avait épousé, en secondes noces, en 1708,
peu de mois après la mort de son pèrei,
le pasteur Paul Appia, a qui elle donna
six enfants, deux desquels furent aussi
pasteurs.
Paul et Marie Appia occupèrent, pendant cinquante ans, les presbytères de Rocheplate, Villar et Bobi, où elle mourut.
L’épitaphe de la fille d’Arnaud gît sur un
mur dans la cour de cette dernière cure.
Leur fils Paul fut l’arrière-grand-père de
Georges Appia. Un autre Paul, grandonde de Georges, homme instruit, intelligent et énergique, fut ce juge de paix de
la Tour, qui, au temps de la réaction qui
précéda la bataille de Marengo, sauva la
vallée du massacre que les déricaiix et les
cosaques avaient préparé. La part qu’il
prit dans la politique locale, l’amena plus
tard à passer en Suisse, où il éipousa Marguerite Duvoisin, de Bonvillar. Comme aîné
,de la famille, c’est lui qui possédait le fa’ meux drapeau et le brevet dei colonel.
' R les transmit à sa fille Rose, mariée
Percy, dont la fille Elisa entra, par son
mariage, dans la famille Gonin-Bridel,
d’Eclépens, dont les ancêtres émigrèrent
d’Angrogne au 16.me siècle.
C’est elle qui légua le drapeau au docteur
Lotus Appia, de Genève, à la mort duquel
il passa à son frère Georges, dont la famille a accédé au désir, exprimé par plusieurs, de le céder au Musée.
Conservé et transmis par les descendants
de Daniel Arnaud, ce drapeau semble donc
lui avoir appartenu,, n’était que la donatrice écrivait en 1870 au docteur Appia :
« Un des souvenirs de ma jeunesse est
d’avoir entendu mon grand-père dire que
le drapeau qu’il possédait lui avait été
donné par sa cousine Arnaud ».
La question reste donc ouverte, sinon
qu’on peut, sans se tromper, l’appeler le
drapeau d’Arnaud, sans déterminer auquel
des deux frères il avait été donné.
Jean Jalla.
Une ombre des anciens jours.
Au sein d’une nuit sombre,
Qmnd soufflait l’aquilon,
J’ai vu sortir une ombre
Du fond d’un noir vallon.
Sur la route pierreuse
Je la vis un moment.
Seule et silencieuse
S’avancer lentement.
Un lugubre silence
Régnait au fond des bois.
Quand, dans la nuit immense,
Retentit une voix :
«Oh mes chères Vallées,
Oh, cité de La Tour,
Oh, tribus désolées,
Tempora mutantur !
« J’ai passé sur la route
Qui franchit les grands monts.
Et sous l’immense voûte
Observé bien des fronts.
Là, j’ai pu reconnaître
Le costume vaudois;
J’ai vu les agneaux paître
Comme aux jourè d’autrefois.
« J’ai revu vos rivières.
Le Cluson, le Pélis,
Et les champs où vos pères.
Dorment ensevelis ;
Ces somynets grandioses,
Ces pics, ces rochers nus.
Et ces buissons de roses
Je les ai reconnus.
«Oui, les forêts de chênes.
Et les bois de sapins,
Les sommets et les plaines
Les lacs et les ravins ;
Oui, toute la nature
Est comme aux anciens jours ;
La source est toujours pure.
Le glacier luit toujours.
« Mais les mœurs primitives
Qui régnaient en ces lieux,
iVe .sont plus si naïves
Comme aux jours des aïetix !
Mais les faits héroïques
De ce peuple martyr.
Mais les vertus antiques
Sont un vietix souvenir.
«Autrefois les chaumières
Du pays des Vaudois
Etaient des sanctuaires
Sacrés au Roi des rois;
Mais maints palais splendides
Qu’on y voit aujourd’hui
Semt des cavernes vides
D’où l’Evangile a fui.
«Dans les siècles sinistres
De nos persécuteurs
Nous avions des ministres.
De fidèles pasteurs;
Eux, prêchant sous les chaumes
De ce peuple croyant.
N’avaient pas les diplômes
Qu’on exige à présent.
« Les tribus exilées
N’avaierît pas de salon;
Les saintes assemblées
Se tenaient au vallon.
Au fond d’une carrière
Ou sur quelque hauteur.
Un roc servait de chaire
.Pour le prédicateur.
« Au temps jadis, la Table
S'assemblait en secret
Dans la plus sûre étable
Du Vaudois plus discret ;
Aujourd’hui le Synode
Se rassemble au grand jour
Dans un local commode
Aux portes de La Tour.
« Mais, hélas !, les affaires
De ce peivple vaudois
Sont-elles plus prospères
Qu’en nos jours d’autrefois ?
C’est bien un peuple libre
En un libre pays.
Mais au cœur plus ne vibre
La piété de jadis !
« Car j’ai vu l’héritage
De maisons et de champs.
Descendus d’âge en âge
Des pères aux enfants.
Voilant leur origine
Sous des noms mensongers,
Pa.sser à la sourdine
Aux mains des étrangers.
« -J’ai vu dans maint village
Les filles de Sion
S’unir en mariage
Aux fils de Gabaon;
Et, sur la même gamme.
Des garçom endurcis
A leur tour chercher femme
Chez les incirconcis.
« Leurs autels et leur langue
Menacent de périr
Etouffés sous la gangue
Qui vient les envahir.
Oh Dieu, de sa folie
Sauve ton Israël!
Suscite un autre Elie,
Sur un nouveau Carmel!
«Oh, mes douces Vallées,
Si pures autrefois.
Maintenant si changées,
Est<e vous que je vois ?
Pourquoi, dans un autre âge
Fos robustes aïeux
Ont-ils, par leur courage.
Pu rentrer dans ces lieux!
2
« Héros couverts de gloire
Au retour des Vaudois,
A vos cris de victoire
J’ai pu joindre ma voix;
Mais qu’aujourd’hui vos ombres
Puissent dormir en paix,
Et dans ces lieux si sombres
Ne revenir jamais !
« De peur que la tristesse
Qui m’assaüle en ce jour
Aussi ne vous oppresse
En revoyant La Tour!
Au pays de la Bible
Je pensais revenir.
Mais un vent invincible
Me pousse à repartir ! ».
...La jdcdnte était finie.
Au milieu de la nuit;
Vers la voûte infime
Soudain l’ombre s’enfuit.
Mais une voix lointaine
A retenti là-haut.
Et l’écho de la plaine
Dit : « C’est l’ombre d’Arnaud ! ».
Un Vaudois de la vieille roche.
Nos amis s’en vont.
Nous apprenons par les journaux le départ d’un bon nombre d’amis, qui se sont
directement intéressés à notre œuvre
d’évangélisation.
Nous donnons la première place au rév.
docteur Cornélius Woofkin, pasteur baptiste de l’église de Park Avenue, à NewYork. Ce frère, quoique très occupé par
son immense cor^régation, n’a pas hésité
un instant à accepter la présidence de
1’« A. W. A. S. », donnant par là un exemple admirable de largeur chrétienne. Nous
avons eu l’occasion de serrer la main à cet
ami de notre œuvre en Italie, qu’ü aimait,
et nous regrettons qu’il n’ait pas eu la possibilité de visiter nos Vallées, à l’époque
du Synode, ayant été rappelé en Amérique
d’urgence, lors d’une visite en Italie. Il occupa la charge de président penâant quatre ans, et, obligé de démisionner pour
cause de santé, il continua à être un ami
fidèle et zélé. C’est le 6 janvier que Dieu a
appelé ce serviteur fidèle à monter plus
haut.
Le 19 février c’est M. Amalric Buscarlet,
p. D., qui expira, à Pau, dans sa. 91.me
année. Consacré à Edimbourg en 1869, il
débuta comme pasteur à Livourne, en qualité d’aide du docteur Stewart. C’est là
qu’il apprit à connaître et à aimer les Vaudois, ayant comme maître d’italien le pasteur Jean Ribetti. De Livourne il fut appelé à Naples, où il devint l’ami du pasteur
Jean Pons. Après 12 ans de ministère dans
cette ville, il fut appelé à Lausanne, où il
exerça une grande influence auprès des
Anglais de passage dans cette ville. Il écrivit deux beaux ouvrages sur les us et coutumes de Naples, et fut jusqu’à ses derniers jours le soutien du colportage biblique, comme un des grands moyens pour
battre en brèche le paganisme de Rome et
conduire les âmes à Christ.
Dans sa 89.me année est décédée, à Florence, M.me J. B. Mac Dougall, la compagne du pasteur bien connu John Mac Dougall, qui fut d’abord un grand ami de notre Eglise, et qui, ensuite, fut le fondateur
de l’Eiglise Libre d’Italie, aujourd’hui ensevelie dans le passé.
Dans la même ville de Florence est décédée, le 23 février, M.me Eugénie André,
la compagne du pasteur de l'Eglise Réformée Fraftçaise de Florence, Nephtali André. Nous gardons d’elle, depuis notre séjour à Florence, un excellent souvenir.
Nous adressons à toutes ces familles visitées par le deuil l’expression de notre
sincère s.vmpathie chrétienne.
C. A. Tron.
COMUNE DI TORRE PELLICE
OFFICIO STATO CIVILE - TABELLA STATISTICA
Mesi Naarlte Decessi Matrimoni
Febbraio 7 6 1
Gennaio 6 10 3
Differenza + 1 i — 2
ALLIANCE MONDIALE
|lirr<IMITiniiT»IATIIilUEPIR lEHGLISE^.
A MM. les Pasteurs
des Eglises Evangéliques d’Italie.
Le Comité Directeur de la Section ItaUenne de l’Alliance Mondiale — formé des
représentants des Eglises : Baptistes, Méthodistes et Vaudodses — vous propose de
consacrer un des cultes du dimanche 18
mars à la cause de la paix entre les
peuples...
...Vous êtes nouvellement priés, chers
frères, de préparer le culte public du 18
mars, de façon que la lecture de la Parole
de Dieu, la prédication, les prières, les
hymnes aient principalement pour objet
le devoir et les responsabilités des Eglises
chrétiennes pour la fraternisation des peuples. Et nous vous invitons à mentionner
à cette occasion, et à recommander à vos
auditeurs, ce mouvement spirituel qui
unit en un faisceau des représentants de
toutes les Eglises Evangéliques et Orthodoxes du monde, c’est à dire la majorité
de la chrétienté...
Pour le Comité Directeur :
Ern. Comu.v,- président.
Quoique n’ayant pas reçu directement
la circulaire ci-dessus, nous ne croyons pas
commettre une indiscr'étion si nous en reproduisons les parties essentielles dans notre feuille. Réd.
CHRONIQUE VAUDOISE
COMMUNIQUÉ.
Se trouvant à Rome, à l’occasion des examens de notre Faculté de Théologie, le
Vice-Modérateur obtint une audience de
S. E. le Ministre de la Justice et des Cultes.
Au cours de l’entretien, avec une courtoisie
exquise, le Ministre confirma les normes
déjà exposées au modérateur Léger, dans
un colloque précédent, à l’égard de la tutelle de l’Etat des cultes admis dans le
Statut.
Nous exprimons notre vive satisfaction
pour les déclarations et les assurances de
ce membre influent du Gouvernement
national.
» » »
LA TOUR. La conférence-causerie du
docteur Th. Malan que nous annoncions
dans notre dernier numéro, a eu lieu dimanche dernier, à SaintenMarguerite, et
malgré l’état déplorable de nos routes, le
public y est accouru plus nombreux qu’on
ne s’y attendait.
M. Malan nous a donc entretenus de
l’Amérique en général et des Etats-iUnis
en particulier, et c’est inouï ce qu’il a pu
nous dire de choses sur une foule de sujets
tous très intéressants, sujets qu’il n’a pu,
nécessairement, qu’effleurer : géographie,
histoire, mœurs, immigration, races, produits, puissance économique, etc., etc. Le
sujet capital de la conférence : situation
relig-'..-se et religions, abordé vers la fin,
n’a pu, vu l’heure déjà avancée, être développé dans toutes ses parties.
Les Etats-Unis ont, à l’heure actuelle,
100 millions de protestants et 30 de catholiques. Les plus puissantes églises protestantes sont le|s Méthodistes et les Baptistes. L’Amérique est le pays où les sectes
pullulent, conune chacun sait, et le conférencier nous dit, à ce sujet, des choses...
très amusantes. Il ajoute cependant que,
malgré tout, les Américains en général
sont foncièrement religieux et fort attachés à leur Bible. Un pays où l’on trouve
de grands criminels et de grands chrétiens, comme de grands philanthropes ;
beaucoup de mal à côté de beaucoup de
bien.
PARIS. La « fête du 17 février » a été
célébrée, à Paris, le dimanche 19, dans la
saUe attenant à l’église de Saint-Marcel.
Un groupe de petits Vaudois en herbe,
trottant joyeusement dans l’auditoire, portait celui-ci (avec quelques visiteurs), à
près de 80 personnes.
Le programme s’est déroulé comme de
coutume ; Culte bref de M. le pasteur Louis
Appia, rappelant aux Vaudois qu’ils sont
le peuple de la Bible, chants en italien et
en français, récitations goûtés ; entrée
dans la saUe d’une coiffe vigoureusement
applaudie, distribution de la brochure du
17, sans oublier l’offrande destinée à une
des œuvras de la petite patrie, dont on
vient de se rapprocher, malgré la distance.
Le souvenir de M.lle Charlotte Beckwith
ayant été évoquée avec gratitude, on a décidé de partager, cette année, cette collecte
de 165 francs entre l’œuvre qu’elle a fondée, la Société des Demoiselles pour la protection dé l’enfance pauvre —- devenue Société Charlotte Beckwith — et la Société
d’Histoire Vaudoise.
Le cher Modérateur, souffrant, n’a point
été oublié dans la prière,
— Quinze jours auparavant un groupe
d’une quinzaine de Vaudois, réunis pour
préparer la fête, avaient la surprise et la
joie de saluer et d’entendre M. Em. Tron,
pasteur à Saint-Jean, arrivé à l’instant des
Vallées, en route pour l’Angleterre. 11 a
promis de s’arrêter à son retour et la petite Colonie est invitée à venir alors en
grand nombre l’écouter et lui faire accueil.
c. a.
PERRIER. M. Jacques Barra] nous annonce la mort du patriarche Philippe Baral, décédé le 14 février, à l’âge de 95 ans.
« Un fervent et vénérable chrétien, qui fut
régent de quartier dans sa jeunesse et ensuite, pendant de longues années, maître
chantre à l’église et ancien », et rendit
toujours un bon témoignage de sa foi. Sur
son lit de mort, il ne cessa de prier qu’au
moment de rendre, son âme à Dieu.
VILLAR. Ce n’est certes pas la Commission financière qu’il faudra inculper si
notre collecte ordinaire n’accusera pas,
cette année, ■ une augmentation très sensible. La forte délégation qui nous a visités dimanche dernier, composée de son
infatigable président M, le prof. A. Jalla,
de MM. l’avocat Rostan, de Turin, James
Gay, de Saint-Jean, et de l’instituteur
Long, s’est acquitée de son mandat avec
zèle et fidélité.
Dans un entretien avec les membres
du Consistoire, au culte principal et dans
trois réunions, nos frères ont plaidé avec
chaleur la cause qui devrait nous être
chère à tous. Puisse leur pressant appel
avoir rencontré des consciences assez sensibles peur l’accueillir et capables de le
mettre en pratique ! S.
Ecole d’agriculture. Le prof, comin.
G. Chiej-Gamacchio, directeur de la Cattedra Ambulante d’agriculture de la province et vice-commissaire de la Chambre
de Commerce de Turin, a voulu venir luimême, le l.er courant, visiter les quelques
jeunes gens — pas trop nombreux, à vrai
dire — qui ont fréquenté le motleste cours
d’agriculture qui a été tenu pendant l’hiver dans cette Commune, et se rendre
compte peVsonnelllement de ce qu’ils y
avaient appris.
Il a voulu les interroger lui-même, aussi
longuement que le temps disponible le lui
permettait, et en se déclarant « pleinement
satisfait » de leurs réponses, même parfois un pe,u mal exprimées, il s’est félicité
avec eux du résultat obtenu, avec leurs
familles d’avoir su s’imposer le petit saci ifice de leur permettre d’être assidus aux
leçons, et les a efficacement encouragés à
se perfectionner toujours plus dans cette
profession, sans contredit une des plus difficiles à bien exercer et par trop de monde
trop peu considérée. R.
VILLESECIIL edi, 20 février, a
eu lieu l’enterji de M.me Catherine
Peyroncl ni" i ' îo, décédée au Trussan, .à ! ans. Une foule de per
sonnet ■ oigner, par sa présence
aux funéraiu' -, loute la sympathie dont
était entourée notre chère sœur, ainsi que
sa famille.
— Ijc jour suivant a été béni le mariage de Tron Lévy, de Villcsèche Supérieure, avec Peyronel Albertine, du Trussan. Nos meilleurs souhaits aux jeunes
époux ! G.
IVoayelles de la semaine.
La plus importante, comme la plus
triste, est ceUe de la mort du Maréduü
Diuz, décédé à Rome le 29 février, à la;
suite d’uner attaque d’influenza amenant
une pneumonie violente qui devait emporter le patient après une maladie de quelques
jours seulement. Cette nrort soudaine, qui
a jeté l’Italie entière dans la consternation, prive notre patrie d’un symbole glorieux, du principal artisan de la victoire
de nos armées dans la grande guerre.
Armand Diaz, descendant d’une famille
noble espagnole qui vint s’établir à Naples sous le règne de Charles III (vers le
milieu du XVlII.me siècle), était né à Naples le 5 décembre 1861. Après d’excellentes études au Collège militaire de Naples et à l’Académie militaire de Turin,
il rqçoit, en 1881, les épaulettes de lieutenant d’artillerie et commence une brillante carrière qui devait aboutir au bâton de « maréchal d’Italie ». Officier exceptionnellement doué et instruit, après avoir
achevé ses cours à l’Ecole de Guerre, il
entre dans l’état-major, auquel il devait
appartenir l’espace de 17 ans consécutifs.
Nous trouvons le colonel Armand Diaz à
la tête d’un régiment dans la guerre italoturque ; il se couvrit de gloire à la bataille de Zanzur (juin 1912), où il fut
grièvement blessé à l’épaule gauche.
La grande guerre le trouve attaché au
Commandement suprême, avec le grade de
général-brigadier, en qualité de chef du
« Bureau d’Opérations ». Promu lieutenant-général en 1916, il prend le commandement d’une division de la Ill.me armée,
et, vers le milieu de la même année,
le voilà commandant du 23.me corps d’armée qui faisait toujours partie de la glorieuse lll.me armée. Passons rapidement
et arrivons au 6 novembre 1917 - - tôt
après Caporetto de triste mémoire — où
le général Diaz est nommé Chef d’EtatMajor en remplacement du général Cadorna. Ce qu’ü a fait pour achever d’endiguer la poussée des envahisseurs, pour
réorganiser l’armée et surtout pour relever le moral abattu de nos troui^es. est
dans toutes las mémoires. Il eut le suprême
honneur de rédiger le dernier «bulletin de.
la victoire », ç[ue tout bon italien sait désormais par cœur.
Après les grands services, les grands
honneurs : Diaz est nommé par le Roi
Duca délia Vittoria ; un peu plus tard « maréchal d’Italie », un grand titre encore,
plus qu’un'grade. En 1923, M. Mussolini
le fait nommer ministre de la Guerre de
son premier ministère. Sa position exceptionnelle dans l’armée ne l'empêchait pas
de continuer à déployer en faveur de celle-ci une activité des plus utiles, et il aurait pu lui rendre encore de précieux services, si la mort ne nous l’eût enlevé avant
le temps.
L’espace nous manque pour mentionner
toutes les manifestations qui ont eu heu
en Italie et à l’étranger à l’honneur de
notre maréchal ; les commémorations officielles du Parlement, du Gouvernement et
de toutes les écoles du royaume ; les funérailles grandioses qui lui furent faites
à Rome, le 3 courant, aux frais de l’Etat ;
las témoignages d’admiration et de regret
parvenus à la famille et au Gouvernement
de tous les Gouvernements d’Euroire et
d’Amérique. La France se fit représenter
au funérailles par le général Pétain.
— Au cours de la séance de la Chambre,
de samedi dernier, M. Mussolini a répondu
« da par suo » aux provocations autrichiennes au sujet du Haut Adige. Et il a dit
et bien dit ce qu’il fallait dire. Le nationalisme ne nous aveugle pas et notre patriotisme veut être équitable ; mais les
doléances de l’Autriche à l’endroit des populations de langue allemande du Tyrol
méridional, nous indignent ni plus ni
moins, parce que nous n’avons pas encore
oublié les persécutionis, les vexations sans
nombre auxquelles les Italiens de Trieste
et du Trentin ont été en butte pendant
plus d'un siècle sous la domination autrichienne. Nos amis de France, d’Allemagne,
d’Angleterre et d’ailleurs font semblant de.
I avoir oublié et font mine de se scandaliser de ce que l’Italie veut aujourd’hui
gouverner la province de Bolzano, en majorité de langue allemande, comme toutes
les autres du royaume ! Or M. Mu.ssolini
a eu beau jeu et il n’a pas mâché les mots.
II a pu démontrer que les provocations
autrichiennes ne sont pas justifiées : après
la guerre, oubliant le passé, nous avons
aidé l’Autriche à se relever; V' par des
œuvres sociales et humanitaires ; 2" par
notre concours financier ; 3“ par notre appui politique et diplomatique, absolument
désintéressé. Il n’y a pas de question internationale pour la minorité allemande
du Haut Adige ; 200 mille allemands sur
41 millions d’italiens, alors que dos millions d’allemands sont passés ailleur.s .sons,
la domination d’Etats qui ne sont iias al
1
3
^lemands. La meilleure preuve que le Gouf^Vernement italien ne combat pas à ouf trance l’usage de l'allemand, nous l’avons
'^ dans les 15 journaux de langue allemande,
publiés actuellement dans la province de
Bolzano. Une autre preuve que les populations du Haut Adige ne sont ni maltraitées
ni entravées dans leurs libertés, nous
'l’avons dans la protestation adressée à la
‘ presse de Vienne par la majorité des hô! teliers de la même province. Et M. Mussolini cite d’autres faits non moins probants et conclut : « Il est temps de dire
<jue toute manifestation « d’oltre Breni nero» est inutile et préjudiciable... : les
«discours insolents, les insinuations haineuses, les injures vulgaires... ne feront
.qu'ouvrir un abîme entre peuples voisins...
Nous ne voulons pas que la sûreté de 42
millions d’Italiens soit jamais mise en
■.question... ».
Le Prbice héréditaire poursuit son voyage
«d’après le programme qu’il s’est fixé : vi:siter, entre autres, nos différentes Colo^
nies. Il vient de faire un séjour plutôt
prolongé en Somalie, où il fut accueilli avec
un enthousiasme délirant et des cérémonies fantasmagoriques par les populations
»de l’intérieur, accourues en foule à Mogadiscio pour l’acclamer, lui rendre hommage
et lui offrir des dons de grande valeur. 11
a pareillement assisté à l’inauguration de
la cathédrale érigée par les missionnaires
de la « Consolata », avec le concours du
(gouvernement. Jon.
NoQYelles religieoses et faits divers.
A propos de la prière des enfants. Un
•étrange débat occupe actuellement la
presse religieuse de Scandinavie. En
voici le sujet. Un professeur de philosophie de Copenhague a, dans une assemblée d’instituteurs, attaqué au point de
vue scientifique la prière du soir des enfants. Il a exhorté les maîtres non pas à
interdire purement et simplement ce magisme religieux, provenant d’une période
de culture primitive — une telle défense
^rait encore prématurée — mai® à metI tue au rancart, en créant un mouvement
I parmi les parents et dans les cercles de
i l’enseignement, et en se livrant à un sérieux travail éducatif dans l’école même,
•ce résidu ridicule qui ne convient plus à
notre époque éclairée. Le professeur veut
bien la tolérer encore, parce qu’il est
•obligé de compter avec la bêtise des homtrœs ; mais il espère qu’un moment viendra où cet « appendice » sera mûr pour
l’opération.
le résultat de cette conférence a été
_une tempête de protestations indignées
■qui s’est déchaînée dans presque tous
les milieux. Non seulement las pasteurs
et jusqu’à l'archevêque Sôderblom sont
•entrés dans la lice, mais dc's pères et des
mères, des industriels, des militaires, en
un mot tout le peuple qui n’entend pas
qu’on profane les plus sacrés de ses souvemrs d’enfance et qui veut que cette
bénédiction dejneure pour les générations
futures. Les propos du professeur de philosophie ont, il y a tout liqu de le croire,
produit auprès des hautes autorités scolaires un effet directement opposé à celui qu’il attendait.
{Das evangelische DeutscJdand).
m Ki
Lu jeunesse au cinéma. « En France,
le film autorisé par la censure peut être
Vu par quiconque. Et c’est mal. Ce-tains
objecteront peut-être qu’il est fort difficile de réglementer le cinéma. Voyons
donc ce qui a déjà pu être réalisé dans
-quellques pays ;
« En Allemagne, jusqu’à 18 ans, les
jeunes gens ne peuvent aller libre7nent
au cinéma et les enfants au-dessous de
fi ans ne sont pas admis dans les salles.
« En Autriche, jusqu’à 16 ans, les enfants ne peuvent assister qu’à des spectacles appropriés et qui doivent finir au
plus tard à 20 heures (les spectacles comJnencent plus tôt qu’en France et se terminent, en général, même lorsqu’il sont
donnés pour les adultes, vers les 22
heures).
« En Grèce, les salles de cinéma sont
prohibées aux mineurs de moins de
14 ans. Par contre sont données de® représentations spéciales pour la jeunesse.
« En Hongrie, les jeunes gens, jusquà
18 ans, ne peuvent voir que certaines
films.
« En Italie, distinction serait faite entre les spectacles pour adultes et pour
mineurs de moins de 16 ans.
« En Norvège, depuis 1920, une loi interdit la présence des mineurs de moins
de 16 ans à la projection de certains
films.
« En Hollande, certaines communes ont
dne censure .spéciale pour les adolescents;
'd’autres n’admettent pas les enfants au
dessoius de 16 à 18 ans dans les salles de
cinéma.
« En Pologne, réserve est faite de certains spectacles, jusqu’à l’âge de 16 ans.
« En Suède, les enfants ne peuvent assister à toutes les représentations de films
avant 15 ans». {Minerva). •
***
AsrE. Odyssée d’un Chinois converti. Un
jeune chinois, M. Wang, s’était converti
après avoir suivi les études bibliques de
l’Union Chrétienne de Canton. Employé
dans le bureau d’un revendeur d’objets
restés en douane, il devint ensuite membre
de l’Eglise Méthodiste indépendante de
l’endroit et essaya immédiatement, mais
sans succès, de détourner ses camarades
de bureau de la mauvaise voie qu'ils suivaient. Après avoir enduré des mois de
persécution, ce moderne pèlerin chinois,
malgré les instances de son chef de bureau,
qui désirait retenir ce jeune homme honnête travaiUeur, résolut de se rendre à
Pékin. En chemin, il se vit un jour soudainement entouré de bandits armés qui
exigèrent une forte rançon pour le remettre en liberté. Wang écrivit alors à
son ex-patron, le suppliant de venir à son
secours. Finalement il reçut la réjxïnse
qu’on payerait une rançon de 200 dollars
pour le libérer, à la condition qu’il signât
un contrat d’un an de travail dans son
ancien bureau, avec défense d’aller à l’église
et de parler de la « doctrine de Jésus ».
Notre homme n’étant pas un héros de
roman, mais un simple mortel qui absorbait avec plaisir son bol de riz et sa tasse
de thé fumant, décida de ne pas lai^r
échapper sa seule chance de vie. Quelques
jours plus tard, il se trouvait de nouveau
humble et plein de reconnaissance en compagnie de ses anciens persécuteurs.
Durant six mois, il ne se montra pas à
l’Union Chrétienne. Puis, un dimanche soir,
il fit son apparition à l’étude biblique, accompagné de son patron qu’il présenta au
secrétaire, M. Tracy K. Jones, qui raconte
la chose. Il avait pu décider son patron
à venir entendre le BiUy Sunday de Canton, un pasteur chinois qui prêchait avec
grande éloquence sur un sujet vital. Ce
■soir-ilà, le pasteur Chow fit à un auditoire
de mille hommes une ardente prédication
sur le jugement dernier et un appel à la
repentance.
Ce message alla droit à la conscience du
patron. Peu après, se sentant tourmenté, il
fit venir Wong dans son bureau et lui fit
une étrange confession. Dans la crainte de
perdre son fidèle employé, il avait, déclarat-il, payé des bandits qui devaient s’emparer de lui et le retenir jusqu’à ce qu’il
fût prêt à signer le contrat mentionné
plus haut. Tout avait fort bien marclié
jusqu’au moment où le message du prédicateur avait absolument renversé tous ses
iJans. (Semaine Religieuse).
OUVRAGES REÇUS.
L^na Tedaldi : Sotto la neve, Pane ! (Scena
valdese), 7 pages.
Personnages ; la grand’maman et une
jeune fille de 17 ans. Epoque actuelle. Mise
en scène des moins compliquées.
S'adresser à M.lle Lina Tedaldi - 'Via Pio
Quinto, 15 - Torino.
^ 4: «
Gioventù cristiana - Rivista mensile della
Federazione Italiana delle Associazioni
Cristiane dei Giovani.
Il s’agit des deux premiers fascicules,
réunis en un seul, du nouvel organe des
Associations Chr-ri. i "'nes de Jeunes Gens.
Une vraie « Revue ,, avec de puissants articles sur des sujets fort variés, intéressant tout particulièrement les jeunes. « La
Revue, est-il dit dans la préface, ne doit
pas être uniquement un organe d’information et d'union, mais un champ d’éducation
et de formation spirituelle ». Voilà un magnifique programme que nous souhaitons
à notre jeune confrère de pouvoir réaliser
dans son entier, pour le bien de notre
jeunesse.
Le Comité de rédaction de la Revue comprend : MM. les prof. Albert Sibille (rédacteur en chef), Silvio Pons, T. R. Castiglione, Attilio Jalla ; auxquels s’ajoutent
plusieurs correspondants qualifiés, de toutes les régions d’Italie.
La Revue paraîtra le 15 de chaque mois
et ne coûte que 10 lires par an.
DA VENDERE, sulla collina di Torre
Pellice, casa in mezzo ai castagni, trasformabile con la massima facilità in villeggiatura, posizione ottima e vista splendida. Annesse tre giornate di terreno
(castagneto, frutteto e vigna).
Rivolgersi al Geometra ROSTAGNO Via Roma - Torre Pellice.
On cherche CUISINIÈRE pour l’Orphelinat de Vallecrosia. — S’adresser à
M.me M. COMBA - Istituto Valdese Vallecrosia (imperia).
Pubblicità a Pagamento
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,*5 pet
parola per una volta - L. 0,®0 per due
. L. 0,15 per tre. - Mìnimo L. 9.
Tana (overnatìva in pili.
Pagamento anticipato.
Les enfants et les parents de madame
HNNEnE JAHIEB
ont la douleur d’annoncer à leurs amis et
connaissanees le départ de leur hienuairnée,
gue Dieu a rappelée à Lui ce matin, à
9 Iveures, après une courte maladie, à l’âge
de 87 ans.
Tonre Pellice, 7 mars 1928.
L’ensevelissement aura lieu vendredi,
9 courant, à 2 heures de l’après-midi, en
partant de l’habitation de la défunte, aux
Giourdanots.
On est prié de ne pas emoyer rie fleuis.
n Notilo Doit. CARLO PELLISSONE
riceve in Torre Pellice
il VENERDÌ di ogni settimana
nello Studio Notarile FORNERON
■Via Arnaud, 31.
VENDEREBBESl VILLA in Luserna
S. Giovanni, indipendente, posizione non
isolata ma quieta, a breve distanza dalla
stazione. Tratta geometra ROSTAGNO Torre Pellice.
ALLOGGIO di tre magnifiche camere
— ben soleggiato, nel concetrico — con
luce elettrica, gas e acqua potabile, affitterebhesi subito. — Rivolgersi Tipografia Alpina.
Jean €a*tsan, directeur-respooisable
Tarr« Pellica - lm|»rimeria Alpina»
GEOMETRft PAOLO ROSTAGNO
TORRE PELLICE
VIA BOUA - CASA DELLA SOCIETÀ OENBSALB
OPEBAIA, PIANO SECONDO, LOCALI GIÀ OCCUPATI dall’ufficio Di attivazione del
NUOVO CATASTO
TUTTI I LAVORI TECNICI
della professione.
CONSULENZE E RICORSI
UT MATERIA AMMINISTR. K IMPOSTE,
RECAPITI, PARERI E MEDIAZIONI
PER COMPRA-VENDITA
TERRENI E FABBRICATI.
Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdì.
FOlHPI-niTBI
per Acqua, Acati, Vini, Liquori, Sciroppi,
Olii, Medicinali, Profumi, Collo.
IMPIANTI PER CANTINE
per Vini Spumanti, per Acque Oassoso
e Soltz - Catalogo gratis.
BELLAVITA
MILANO
Piazzale Perini, 3
L’AiYOcato STEFANO PEY80T
con studio
In Tor i no - Via Sagllano Micca 1, Angolo Corso Oporto
(Toler. 45878)
In Pinerolo - Via Siiilo Pellico, 4 (Teief. 95)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore
CfOnilDl
HfttUA
Pl~
^IVA
italiana
UBEMl
E
»0
tpmrro
Dotta imiBERTO BYNÜRD
REGIO NOTAIO
LUSERNA S. GIOVANNI - AlRALl
Via Gioanè Gianavello, N. z
ORARIO D’UFFICIO;
Lunedi e Mercoledì
ed al mattino di Venerdì e Domenica
RECAPITO IN TORRE PELLICE
Vicolo Centrale, N. 7 - Casa propria
(di fianco al Municipio).
EUCHBflNA
la pio dolca
la pia alficacp
la più «conomlca
PASTIGLIA PURGATIVA
moneto
agisce dolcemente, regola in pochi
giorni le funsloni dal corpo
Oisinfettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente ai purganti violenti l’BUCHESSINA, non Irrita
l’Intestino, ma io regola,
ti minili il ubli a Un 3 «111 Fitucii
("ahWinG EEHTOLONI •
trioevre ai topi
Pasta fosFOREA LSTEINCR
impiego facile
DÍSTRUZIONE SICURA.
FkHn lallin
in flHwt
IH llMIH
Sm
fundaim
ntll846
l•1nml
Il 1«
Finntit
* Draghtila
G. Henrysue&di £. Steiner-Varnon(Francia)
enti ■ * ■ ■■■■
Deposito per rìtalia: Via C. Goldoni, SS - Milano
L’ANTIREDHATICO ABBADIA
contro
ft#
11
risponde sempre allo scopo pel quale è
dal Chimico Farmacista Masoero preparato, perchè la sua efficacia è data cd
assicorata da autentiche guarigioni
ottenute.
Rivolgersi alla FARMACIA CHIMICA
MASOERO - Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo). Si spedisce franco di
porto in tutto il Regno contro cartolina
vaglia od assegno di L. 35 o L. 410 per
la cura completa.
NB. Nei casi di Gotta, specificare.
Deposito a Torino presso la Farmacia del
Corso - Via Saluzzo, 1 (vicino alla Stazione
P. N.)— Pinerolo: Farmacia Chimica Milano.
NOCERA-UMBRA
0 (SorgenteAngelica)
Acqua MineraledaTavola
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore ; Davide Pons.
BOBBIO PELLIGE - Pastore : Eniràco Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastoaie : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Cliauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLIGE - Pastore : Bart. Soulier.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
Pastore : Corrado Jalla,
ABBAZIA - Cliiesa
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore ; Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto BiUour. ivi.
CALTANISSETTA - Cliiesa : Via Maida, 15 Evangelista C. Sonavi a, ivi.
CASALE MONFERRATO - CMesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
GHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ■
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio.
" Chiesa EvangeRca.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - AnzianoevangeRsta Pietro VarvelR.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerragR, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Cluesa di Via
■ Pastore E. Meynier, m.
FIUME - Chie.sa : Via Sem BeneRi, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica.
Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - EvangeRsta
Antonio (MrneRo.
GENOVA - Chiesa : Via Assanotti - Pastore ;
Curtatone, 2.
GRO^E - Chiesa EvangeRca - EvangeRsta
G. B. AzzarelR.
= Corso Botta, 5 - Pastore :
T A Ravero, Piazza d’Armi.
T ^esa EvangeRca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VeivR, 3 - Pastore :
Attilio Arias, m.
LUOCA - Chiesa : Via GaRi Tassi, 18 - CiiRo
- Pastore
TTTCJ^^^’ Malp, Via Dema, 17, Pisa.
liUuAiVO - Pastore : Ornvanm* vr.
Pastore : Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5 - Pastore
Verona,
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Pa
store: Seiffredo Colucci.
MILANO - GlResa di S. Giovanni in Conca
Priore : V. Alberto Costabel, Via Telesio
.77 Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore
Rivoli’, Via Stradivari, 1.
NATOLI - CMesa: Piazzetta Tagliavia, 25
Pastore : Davide Forneron, ivi.
^ Gioffredo, SO - Pastore
Alberto Prochet, ivi.
PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynarri
PACHINO - Chiesa EvangeRca - Cand. teol
Gustavo Bertin.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : EmiRo Corsani, ivi.
PESCOLANClANO - Chiesa Ei-angelica - EvangeRsta Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore • Artotituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Cluesa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza ,San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da MesDomenica aUe ore 16.
xilJiibi - Cluesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Roberto Jahier.
ROMA - CMesa di Via Quattro Nwembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. _ CÌiicsa
di Piazza Oavour - Pastore : Paolo Bosio
Via Marianna Dionigi, 57. ’
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-6 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - CMesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica,
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. -TOand. teol. G. Bertin, da
Pachino.
SUSA - CMesa : Via Umbeuto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Princiric Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa: Coi’so Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Franresco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — !Per la Diaspora : Cand.
teol. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - CMesa : Via S. M. Maggiqie - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Qavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. BertinalU, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Cand. tool.
Ermanno Genre.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastoie Baitolomeo Léger,
moderatore - Pastore Antonio Rosta n, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FA COLTA’ DI TEOLOGIA - Via l’ietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Congo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente; sig. Davide Bosio, sig. Valeriane)
Perazzi, doti. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, jirof. T. bongo, sig. Paolo Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poniaretto - Direttore :
Prof. D. Jahier, Torre Pellice.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Si g.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALBESI - Torre Pellice - Presidente :
'Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Beri.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Bertlrollet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Conici)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Diiettore : Pastore Arnaldo Comba.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ASILO 'PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
SCUOLE ELEMENTARI, oltfe a quelle nelle
V.alll Valdesi : Carema, Dovadola, Forano,
Grxrtte, Pachino, Palermo. Riesl, Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Enrique Beiix.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
OM'BUES DE LAVALLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Cafiada do Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
G. P. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina).
COLONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Pror. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
ì:
LIBRI RACCOMANDATI
I
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3“ edizione, illustrato
Bimbi veri e vivi, di L. Tedaldi, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2“ edizione, illustrato
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia .
Dietro le Quinte, 3» edizione, illustrato . . ! .
Emano e Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2“ edizione .
Eamiglia del Missionario, di 5. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio D. D., illustrato .
Per la mente c per il cuore, di N. Donini
Per non dimenticare, ricordi di alcuni veterani, di P. Bosio, illustrato
Piu presso a Tc, Signor...... di Giovanni Rostagno, in brochure .
cx . , 1, rilegato tela
Stona della Croce, di F. Christol, illustrato..........................
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato
Vita di S. Pietro, di Teoftlo Gay D. D. . . . - .
3,
7
4.50
5,5,
4.50
3,3,5,547
10,
1.50
3
7,
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Con il nostro augurio anticipato yì ricordiamo die
acquisterete risparmiando se visitate prima e subito
o
Via Pietro Micca, 10 - TORINO - Via Pietro Micca, 19.
Orande assortinieiito merci specialissime
a prezzo fisso Or%EI^TAlfl^IlTTì: €;AL,C0I^AX0
Tende - Tappeti - Coperte - Cretonnes - Tela seta
Damaschi - Telerie finissime ■■ Zerbini - Passatoie.
Sulla maglieria per abbandono delFArticolo, sconto del 20 al SO'i
«Iteial
0
A®
tatti
'ANUREUNAUCO AimURiCO
ITALIANO
UTIOFEHE
nZZ GUARISCE^
TUni I MALI
DI TESTA
DOLORI reunì
RAFFREDDORE
REDELLA
LOMBAGGINE
SII
CONPRESSEi
fA
IRANEHTE
URICEMIA
IHFlUEItZA
GOTTA
SCIATICA
CACHETS
TUTTE LE_FARMACie
STABS CHIM'FARM'RIUNITI
SCHIÀPPARELLI
E
TORINO
Una scatola camplcme di 5 cachet« LITIOFENE
vei-rè inviata franco spedendoci L. 2.— per rimborso spes':
ì