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[ûante-neavième année.
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PARAISSANT
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Vallées Vaudoises ...
Italie (en dehots des Vallées) et Colonies .
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Que tout« les choses vraies, hoimites, iostes, paras, aimoblesi.... dignes de looangc, occnpent vos penstes. (POU. IV. 8).
J^’V’XS.
Gn nous prie d’avertir les intéressés que
l’adresse télégraphique du Modérateur et
du Caissier de la Table est : VALDESE
ROMA, sans ajouter le nom, bien entendu.
La religion dans l’Ecole.
Nous suivons depuis quelque temps
l’idylle que le gouvernement de M. Mussolini s’efforce de nouer avec le Vatican.
Mais, malgré les -déclarations des ministres responsables et les discussions auxquelles elles ont donné lieu dans la presse,
nous n’y voyons pas encore bien clair. Ces
rapports de cordialité un peu gênée ne
semblent être que les premiers tâtonnements d’une nouvelle politique ecclésiastique dans notre pays. Il semblerait, d’après
certains signes assez significatifs, que ces
nouvelles amours entre les deux pouvoirs
doivent aboutir à un mariage discret,
dans lequel nous voyons déjà les germes
des plus grands dangers pour l’épouse
couronnée qui franchirait le portail de
bronze.
Parmi les signes de ce rapprochement,
' figure en première ligne le rétablissement,
de renseignement officiel de la religion
dans les écoles primaires. Nous ne connaissons pas encore les détails du projet
de réforme que le ministre Gentile élabore ; mais nous connaissons déjà son intention à l’égard du principe de l’instruction religieuse dans l’école. « La religion
— a-t-il déclaré — a une importance de
premier ordre pour former l’esprit des
enfants. La valeur qu’une conception religieuse de la vie a pour l’éducation d’un
peuple comme l’italien et pour la formation de l’esprit humain, ne peut être remplacée par aucune autre discipline ».
C’est fort bien dit ! Et nous en étions
convaincus bien avant que le sénateur
Gentile l’eût déclaré à des journalistes.
Mais nous sommes moins rassurés par la
suite inattendue du raisonnement du ministre, lorsqu’il conclut en ces termes :
« par conséquent on doit enseigner la religion catholique à l’enfant italien, de même qu’on lui enseigne la langue des écrivains. Puis, lorsqu’il avancera dans les années et que sa personnalité spirituelle mûrira et se développera, alors il pourra par
lui-même dépasser cette conception puérile de la religion qui lui a été enseignée
à l’école, en la dépassant par sa pensée.:. ».
Mais tout de même — malgré la « conception puérile » — notre ministre-philosophe
se plaît à affirmer, au mépris de la logi' que, que « parmi les différentes religions,
le catholicisme est celle qûf prépare le
mieux l’âme à une conception religieuse
4.® la vie... ».
Nous avons toujours pensé que la religion qui peut le mieux remplir ce rôle
parmi l’humanité est celle qui se rapproche davantage de l’esprit du Christ, en
formant les hommes dans la sainte liberté
de la pensée, dans la libre et spontanée
adoration de Dieu. Or nous croyons que
l’Eglise romaine fait plutôt des esclaves
que des hommes libres, des bigots plutôt
que des croyants. Et M. Gentile le croit
aussi, puisque c’est lui qui a également
affirmé qu’elle « supprime l’individu et
par conséquent la liberté de toute recherche critique, scientifique et spéculative
dans le champ du dogme, qui est pour le
catholique tout le champ de la vie religieuse ».
C’est précisément à cause de cette conviction, fondée sur l’histoire et sur les
faits, que nous appréhendons de voir introduire dans nos écoles un enseignement
religieux fondé sur la doctrine papiste.
Le danger existe. Le Conseil central de
l’Action catholique a formulé récemment
son programme sur ce sujet, et s’efforce
de le faire accepter par le gouverij^ment.
Le cléricalisme relève audacieusement
la tête et menace d’envahir les écoles, en
nous faisant reculer de quelques siècles.
Les libéraux dorment sur les lauriers du
passé. Le gouvernement se laissera-t-il
forcer la main ? Dans ce cas, l’Italie perdrait d’un coup le fruit des luttes et des
souffrances séculaires de nos meilleurs
citoyens.
Quoique nous soyons profondément convaincus que la religion est la plus grande
force d’élévation d’un peuple, nous n’admettons pas que l’Etat doive se mettre à
la remorque d’une confession religieuse,
même si-elle est prédominante. Pour soustraire l’école à l’influence déprimante du,
matérialisme ou de l’agnosticisme insipide
qui y ont trop longtemps régné, il n'est
pas nécessaire d’y introduire l’enseignement dogmatique et intransigeant de la
doctrine romaine. Dieu est trop grand
pour être emprisonné dans les formules
dogmatiques. Sa grandeur, sa puissance
et sa bonté parlent avec plus d’éloquence
dans la nature que dans les dogmes.
Qu’on apprenne donc aux enfants à
chercher Dieu dans leur conscience et dans
les merveilles de la création. Qu’on leur
apprenne à comprendre l’amour de Dieu
dans la fraternité humaine. Qu’on leur
montre un Dieu qui, tout en étant infini,
est tout près d’eux et en eux .; et qu’ils
peuvent le comprendre et l’aimer. L’enseignement des matières ordinaires peut
être tout pénétré et parfumé de cette conception du Dieu vivant et vrai, parce que
chaque pas dans la connaissance des merveilles de l’univers est un pas fait vers
Dieu, si le guide est intelligent.
Puis, si l’on veut leur donner des textes
religieux, qu’on leur présente un résumé
simple et objectif de la puissante épopée
religieuse du peuple d’Israël, et qu on ne
manque pas d’y ajouter les plus belles
pages de l’Evangile, dans une bonne traduction italienne. Les suaves .paroles de
vérité et de vie que le Christ a prononcées devant le peuple ne manqueront pas
de laisser leur empreinte divine dans le
cœur des enfants italiens, mieux que la
« conception puérile dé jà, religion » dont
parle le ministre de l’instruction.
Quant à l’enseignement confessionnel
proprement dit, qu’on en laisse la responsabilité aux corps ecclésiastiques des différentes églises : cela ne doit plus regarder l’école de l’Etat.
Nous rentrons ici dans l’ordre de la liberté individuelle et collective. La fonction de l’Etat doit se limiter à garantir
et faire respecter cette liberté. Mais
l’école doit rester laïque, tout en respectant la religion de n’importe qui. La paix
idoit régner entre l’école et l’église. C’est
la thèse qu’a brillamment soutenue M.
‘'l’abbé Lemire à la séance de la Chambre
Ifrançaise des députés du 6 décembre derfnier. Son discours, admirable de bon sens,
de justesse et de courage, fut violemment
»interrompu tour à tour par les libres pen»seurs et par les cléricaux. « N’est-il pas
triste — s’écrie le prêtre-député — que
^moi, qui porte la soutane, je ne puisse
I dire du bien de l’école laïque sans être
‘ plus ou moins suspect d’infidélité envers
ma religion ? ».
M. l’abbé Lemire, bon catholique d’ailleurs, serait-il plus libéral que le philosophe idéaliste Gentile ? C’est ce que nous
verrons bientôt, lorsque la nouvelle orga■ nisation scolaire sera effectuée. Pour le
bien de la religion et pour le meilleur avenir de notre patrie, nous souhaitons que
le cléricalisme, qui est l’abus et la caricature de la religion, ne fasse pas son entrée dans les écoles italiennes. Notre vie
nationale a besoin de se spiritualiser et de
s’élever vers un idéal qui ne peut être que
celui que le Christ appelle le Règne de
Dieu. L’école peut devenir la première
base de cette nouvelle construction, à la
iè’ ûpndition de ne pas,»être un instrument
^Hfemgereux 'entre mains de la théocrathie papale. F. PeyroneC
Courrier de FEyaugélisatioii.
Je parlerai d’abord d’une belle course ‘
d’évangélisation que je fis du 21 au 26
Octobre à Schîavi d’Abruzzo, avec un soldat, ouvrier d’artiUerie, né au Brésil, mais
dont le père était de Monteferrante. Ce
jeune homme m’accompagna, car il avait
quelques jours de congé.
Nous passâmes par Montazzoli et Castiÿiione Messer Marino, et nous arrivâmes chez M. AmicareUi à Schiavi, où nous
reçûmes un accueil bienveillant. Je présentai mon jeune ami aux frères et aux
sœurs de l’église, et je puis dire que partout nous fûmes bien reçus. Nous éprouvâmes tout à fait cette fraternité de la-.,
quelle nous parle le psahniste- au Psaume
CXXXIII : « Voici, oh ! qu’il est agréable,
qu’il est doux pour des frères de demeurer
ensemble ».
Je présidai là-haut un culte et j’eus le
plaisir d’avoir pour auditeur un avocat,
des évangéliques et des catholiques. On est
bien E-haut. J’eus le plaisir de revoir la
vieille mère de M.me AmicareUi, qui a
quatre-vingt-dix ans environ.
C’est un plaisir d’entendre chanter quelques jeunes filles les chants du Nuovo Innario Evangelico des églises italiennesaméricaines, surtout le beau chant 286 :
Oh! v’è gioia quest’oggi nel mio cor
Più assai ch’io possa dir...
On a l’impression, sur ces sommets, de se
trouver aux Vallées.
M. AmicareUi désirerait fonder dans ce.s
parages une école technique avec Convitto,
pour éduquer évangéliquement E jeunesse. Nous avons absolument besoin d’élever les enfants dans une atmosphère
évangélique. Nos petites églises souffril'ont toujours, et peut-être s’éteindront
en partie, si nous n’avons une jeunesse
formée et modelée comrtie nous désirons.
A Agnone, ville cléricale à l’excès, nous
—- m
avons une école technique. Je connais quelques-uns de ces élèves qui sont de Monteferrante. A Atessa on a fondé aussi une
école technique.
Je suis parfaitement d’accord en cela
avec M. AmicareUi, avec cette différence
que je pérore pour Cagtel di Sangro, qui
est une viUe sur la ligij^&u chemin de fer
Castellamare-Naples, et par conséquent
d’un accès facile.
Le jour où nous pourrons avoir un petit
institut à nous, dans l’Italie centrale, nous
aurons réalisé un grand pas pour l’évangélisation de cette région.
Je Enee cette idée espérant qu’on la recueiUera, la méditera, et Dieu pourra susciter quelqu’un pour la réaliser. L’avenir
est à la jeunesse chrétienne.
Le voyage de retour se fit avec mon
jeune ami par le Colle del soldato, Rosello
et BorreUo.
Monteferrante. Je me réjouis du retour
parmi nous de notre frère Polidoro Nicola,
dont le nom est déjà mentionné dans la
Rivista evangelica Nod-Americana - ^ Organo delle Chiese Evangeliche Italiane negli Stati Uniti, N“ du 9 Juillet 1903. Ce
cher frère a été formé en Amérique, au
milieu de ces puissantes et vivantes Eglises. Il a tout à fait le type américain. Les
chfeyeux presque -blonds, les yeux clairs,
le teint rose : c’est un américain transplanté en Italie. Si ce frère a réussi, c’est
qu’il a été formé hors d’ici, dans un tout
autre milieu.
Depuis que ce frère est arrivé, il s’est
chargé des cultes et de l’école du dimanche
pendant mes absenses, et il a voulu célébrer dignement Noël en ornant un bel arbre. C’était la première fois qu’on voyait
un arbre de Noël dans cette communë, juchée au sommet d’une montagne. Vous
pouvez comprendre aisément la joie des
enfants en voyant l’arbre étincelant. Les
cantiques furent enlevés avec entrain et
l’on récita quelques poésies. La joie était
exubérante. Oh! que la douce impression
laissée dans ces âmes jeunes et impressionnables soit permanente !
Nous avons aussi eu ici deux prêtres
obEts de « Maria ImmacoEta», qui ont
prêché environ vingt jours sur les doctrines catholiques. Ils ont essayé de convertir
nos évangéliques, mais personne ne s’est
laissé convaincre. Un de nos frères alla
lui-même dans E cure attaquer ces deux
prêtres, qui ne purent résister à ses arguments.
Le résultat de cette campagne cléricale
fut que nos frères furent plus que convaincus des erreurs catholiques, et restèrent fermes dans l’Evangile de Christ.
BorreUo. Cette année nous avons aussi
fêté Noël avec un bel arbre, et en outre
nous avons eu de E musique instrumentale. Tout est allé si bien qu’on a voulu
répéter E fête. Nous avions- parmi nous
un jeune étudiant en agriculture, Antonino Di Nardo, qui nous a fait un excellent discours sur Noël. Le frère Argentino
Palmieri et moi nous avons aussi parlé.
L’impression a été bonne.
Il est à regretter que notre salle d’évangélisation soit trop petite, et nous ne savons où en trouver une autre ; en outre,
on nous menace de nous faire déloger. Notre position devient toujours plus critique
pour E salle de culte et pour le logement.
/
2
Les propriétaires ont des prétentions exagérées !
Le bienfaiteur des Vaudois, M. Rastellini, nous a envoyé des livres et des traités
à distribuer^ et il a^ promis de payer unb
bicyclette pour l’usage des églises de la
vallée du Sangro. Nous espérons que quelques jeunes gens s’en serviront pour évangéliser les pays environnants.
M.me Dubs-Fbrster de Forence, nous a
aussi envoyé des opuscules et des livres.
Nous l’en remercions, ainsi que tous les
collaborateurs bénévoles qui s’intéressent
à l’œuvre de Dieu dans notre région.
Castel del Giudice. Je continue à faire,
dans cette commune, l’école du dimanche,
fréquentée par des enfants catholiques.
Malheureusement, le parti clérical est assez
fort. Une partie des pères de famille émigrent en Amérique et, les enfants sont
abandonnés à eux-mêmes ! Il y a des malades à visiter, mais le curé ne s’en inquiète pas.
Dernièrement, j’entrai dans une maison
et je trouvai vieux, le mari et la
femme, cloués dâ#le lit. Je priai avec eux
et ils me remercièrent chaleureusement.
Une vieille sœur évangélique les soigne de
son mieux.
Une nouveüe administration fasciste a
été nommée. Nous verrons comment iront
les affaires de la commune ! En attendant
nous devons, nous évangéliques, être le levain nouveau qui fera lever la pâte. Si
tous étaient de fidèles témoins de la vérité, les choses iraient bien. Nous aurions
besoin là d’un réveil spirituel.
Castel di Sangro. J’ai_ présidé trois fois,
dernièrement, des cultes dans cette petite
congrégation. Le peintre Berkowski, notre
organiste, accompagna^ merveilleusement
nos chants. Le jeune Ôorrado Laposta' a
fai^ de grands ■ progrès dans la musique
instrumentale, aussi les chants vont très
bien dans cette congrégation.
Comment répondre aux besoins de cette
congrégation et des communes voisines ?
J’ai visité quelques familles, entre autres celle de notre frère Compagnone J’asquale, qui a été victime d’un incendie. 11
a huit enfants.
Pescolanciano. J’ai visité cette petite
congrégation dernièrement. Nous avons là
un beau logement avec toutes les commodités. Mais il nous faudrait un jeune évangéliste plein d’ardeur et de zèle, qui se
dévouât entièrement à une œuvre itinérante.
A Pescolânciano et dans les pays environnants, il y aurait une œuvre à faire.
Pour le moment, le colporteur-évangéliste
Ferro est parti et nous verrons qui pourra
le remplacer. N’oublions pas ces frères et
s(Eurs en Christ. G. Bert.
Borrello (Chieti-Abruzzi).
Lord KINNHIRD.
L’église anglicane, la protestante Angleterre, la cause évangélique viennent de
faire une grande perte par le départ de
Lord Kinnaird, qui eut lieu le 30 Janvier,
huit jours après celui de sa compagne, et
à l’âge de 75 ans. Natif de l’Ecosse, où
il possédait de grandes propriétés et ie
château de famille, son père vint s’établir
à Londres, où il joua un grand rôle comme
homme politique, philanthrope, banquier
et chrétien, sous le règne de Victoria.
Lord Kinnaird succéda à son père, en
suivant noblement ses traces. Il fut un
sportsman de première force, ce qui contribua à lui procurer une santé de fer,
lui permettarft de se donner complètement à une quantité d’œuvres, auxquelles
il se consacra avec zèle et enthousiasme.
Non seulement il dirigea sa banque, où
l’on pouvait le trouver chaque jour, mais
il se prêta à toutes les bonnes œuvres~qui
firent appel à son cœur généreux. Il succéda à Georges Williams comme président
de l’association chrétienne des jeunes gens
et fit de grands sacrifices pour ^tte noble
institution, en payant de sa personne et
de sa bourse. Il fut le trésorier de la Zenana. Mission, à laquelle se sont dévouées
sa femme et ses sœurs. Il prit une part
aussi active "que humble aux grandes missions de Moody, de Torrey et d’Alexander,
lorsqu’ils visitèrent Londres pour y susciter un grand réveil. C’est à lui que les
Arméniens s’adressèrent pour soutenir
leur, cause. La sanctification du jour du
repos eut en lui un avocat des plus zélés.
Il eut le privilège de représenter trois
fois le" gouvernement comme high comMissioner aux assemblées de l’église établie d’Ecosse, à la grande joie de touie
l’église. Mais — et c’est ce qui nous pous&e
surtout à écrire ces quelques lignes —
Lord Kinnaird a été l’ami fidèle de notre
Eglise Vaudoise, président et membre de
notre Comité de Londres. Il a suivi de près
les progrès de notre œuvre, il a reçu nos
délégués avec la plus grande courtoisie,
il a largement contribué à soutenir notre
cause en Angleterre ainsi qu’en Italie, et
votre collègue en sait quelque chose, ¿a
mort est un deuil pour l’Angleterre ec
une grande perte pour la cause strictement évangélique.
Que Dieu soutienne et console ses deux
sœurs, son fils qui lui succède et les membres de la famille, auxquels nous exprimons notre plus vive sympathie chrétienne. Que Dieu veuille susciter un grand
nombre de chrétiens fidèles marchant sur
les traces de Lord Kinnaird !
C. A. ÏRON.
Viïie SI ill iaifi!.
Hier, dans la rue, j’ai rencontré un petit commerçant auquel autrefois j’avais .
acheté quelque marchandise.
Il s’est retiré des affaires, ayant assez
gagné pour pouvoir vivre sans rien faire.
Il ne paraît pas âgé. Il paraît en très
bonne santé. Il a acheté une petite maison. '
Comme d’habitude il vient de faire Sa pe- n
tite promenade quotidienne et il rentre
dans sa maison. Il se repose.
Pourquoi cette rencontre banale m’a-telle donné un choc ? Pourquoi ce choc
m’a-t-il jeté, dans un abîme de réflexions ?
Mon petit commerçant se repose. —
Qu’est-ce que se reposer ?
Quand on est fatigué par le travail, on
.s’arrête et l’on se repose jusqu’à ce que
Ion ne soit plus fatigué. — Cela se comprend. — Mais quand on n’est plus fatigué, comment peut-on se reposer ?
Y a-t-il du repos, s’il n’y a pas une fatigue préalable ? Et quand on n’est plus
fatigué, que peut bien signifier le mot « se
reposer ? ».
Evidemment il signifie : ne rien faire.
Mais se reposer et ne rien faire, sont
deux choses bien différentes.
Quand on est fatigué, le repos est un
plaisir,'exactement dans la mesure où la
fatigue était une peine.
Mais avoir du plaisir à se reposer, c’està-dire à ne rien faire, quand on n’est pas
fatigué, cela s’appelle, sauf erreur, être
un paresseux.
Le paresseux est l’homme qui, n’étant
pas fatigué et pouvant travailler, éprouvé
du plaisir à faire comme s’il se -reposait,
et ne fait rien.
Notre vieux français disait, c’est un
« fait-néant ».
■Vous voulez donc qu’on travaille tou
jours ? - Eh ! peut-être. — Mais prenons
la question par un autre bout.
Y a-t-il un moment où il convient de
s’ennuyer, si l’on peut ? - Mon opinion
est que l’ennui est une chose éminemment
désagréable. Et il est probable que tout le
monde est de mon avis.
La vraie question est donc celle-ci :
Qu’est-ce qui est le plus agréable ou le
plus ennuyeux, de travailler ou de ne rien
faire ?
Et alors il se trouve qu’il y a deux opinions contraires, je ne dis pas, réfléchies.
Les uns pensent : c’est agréable de travailler et ennuyeux de ne rien faire ; les
autres pensent : c’est agréable de ne rien
faire et ennuyeux de travailler.
Nous allons comprendre maintenant une
phrase incompréhensible qu’on peut lire
ou entendre souvent : « Un tel a beaucoup
travaillé. Il a le droit de se reposer. Il a
bien gagné son repos ».
Le droit de s’ennuyer ? Il est temps que
je m’ennuie ?... Grand merci pour le droit
et pour la récompense.
«!Ü!*
Evidemment, je ne conteste pas qu’il y
ait des travaux durs, pénibles, et je comprends qu’on les abandonne dès qu’on peut
pour les remplacer par d’autres. — Et
malheur à ceux qui toute leur vie ont été
enchaînés à des travaux qu’ils exécutaient
à contre-cœur. — Ce doit être un terrible
supplice.
Mais mon petit commerçant n’était pas
dans ce cas. Son travail n’était pas pénible.
Ej^re bien portant et ne rien faire !
On se lève le matin pas trop tôt. —
Qu’est-ce que j’ai à faire aujourd’hui ?
Je n’ai rien à faire. Je suis libre jusqu’au
déjeuner : quand j’aurai déjeuné, je serai
libre jusqu’au dîner.
Si je fais quelque chose, ce ne sera nécessaire pour rien. Que je le fasse ou que
je ne le fasse pas, personne n’en ressentira ni gain, ni perte, ni directement, ni
indirectement.
Je suis un petit rentier ou un gros
Que doit être le sentiment de celui qui
est ainsi inutile, s’il arrive à s’en rendre
compte ? Ce doit être épouvantable.
Vivre uniquement pour attendre le moment de mourir !
C’est ce qu’on appelle une vie occupée
à tuer le temps. C’est une assez bizarre
occupation pour un homme.
Or, autant qu’on peut en juger, le métier n’est pas une sinécure.
C’est si fatigant de tuer le temps, que
beaucoup n’ont pas la force de le tuer
longtemps : ils meurent épuisés avant
l’âge. — On voit ainsi des commerçants,
des industriels qui se portaient très bien
pendant qu’ils travaillaient, et qui deviennent tout à coup malades, le jour où .ils
se mettent à tuer le temps. Ils dépérissent et bientôt ils meurent.
Du reste, c’est parmi ceux qui tuent le
temps qu’on voit, en plus grand nombre,
les dégoûtés, les désenchantés, les inquiets,
les ennuyés.
Mauvais métier. Mieux vaut le travail.
Evidemment nous ne pouvons pas avoir
la prétention de toujours faire quelque
chose d’utile à l’humanité tout entière.
Cependant, je pense à mon petit commerçant. Il a gagné assez d’argent pour
pouvoir vivre sans rien faire. Ses goûts
sont modestes. Et c’est très bien. Mais s’il
avait continué à travailler, il aurait gagné de l’argent qu’il aurait donné aux autres. Il aurait soutenu quelque œuvre charitable, sociale..., il aurait donné à sa vie
une utilité.
Une vie inutile, parfaitement inutile,
qui n’a d’autre but, d’autre raison d’être
que les trois repas par jour, en attendant
la mort.
Chacun son goût.
Natui-ellement on peut être malade,
vieux. Alors c’est autre chose. La maladie
qui, par force, arrête le travail, est une
dispensation de Dieu. Arrête-t-elle le travail ? Elle le transforme. Ce n’est pas une
petite occupation de la supporter comme
il faut la supporter. Ce n’est pas rien
faire, c’est faire un grand travail, et singulièrement utile, pour les autres, pour
nous-mêmes, pour nos âmes. C’est travailler pour l’éternité.
(Du Christianisme). E. Doimeik.i e.
SOCIÉTÉ O’HISTOIRÉ VAUDOISé.
Nous recommandons chaudement à MM.
les Pasteurs la collecte du 17 février au
profit de la Société d’Histoire Vaudoise
{Voir la dernière circulaire 'de la Table).
Instante prière de hâter les inscriptions
(premtazioni) pour la brochure du 17 février, surtout pour l’édition italienne.
La Présidence.
Divergences inévitables.
La gazette cléricale de Pignerol revient
fréquemment sur la question du crucifix
dans les écoles. On voit qu’elle lui tient au
cœur, plus qu’elle ne voudrait se l’avouer,
et cela uniquement parce que ces rebelles
de Vaudois n’ont pas cru devoir obtempérer — jusqu’ici — à un ordre qui ne
les concerne pas.
C’est à n’y rien comprendre, a-t-elie
l’air de dire dans son dernier nmnéro !
Et voilà deux longues colonnes de prose
agressive, à notre intention, qui voudraient
nous prouver, à grand renfort de raisonnements captieux et de très habiles sophismes, que nous avons tort. Elle ne demanderait pas mieux, croyons-nous, que
de nous voir reprendre les débats dans nos
colonnes ; et les arguments ne nous feraient certes jras défaut, mais nous n’en
voyons absolument pas la nécessité. Les
polémiques stériles ne sont pas de notre
goût. D’ailleurs nous avons émis notre
opinion sur le sujet dans notre numéro
du 15 décembre dernier, et nous n’en changerons que le jour où l’on nous aura
prouvé, mais prouvé, qu’elle est fausse.
D’ici là nous persistons à croire qu’on ne
remet une chose que là où elle se trouvait
auparavant et d’où elle avait été enlevée ;
et la masse de nos lecteurs, qui est au
moins aussi intelligente... que d’autres
masses, l’a fort bien compris et nous approuve. Or cela nous suffit amplement :
nous n’avons pas la naïveté de solliciter
^approbation des adversaires de parti pris.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Du 24 au 28 Janvier a eu
lieu dans notre paroisse la Visite d’Eglise,
qui, favorisée par un temps idéal, a eu un
plein succès. Conformément aux délibérations prises par les Pasteurs de la vallée
dans un colloque tenu à Pignerol, la visite a commencé par une réunion spéciale,
le mercredi soir, pour un entretien sur
les deux sujets proposés par le Consistoire ; a L’Eglise» et «La Sainte-Cène }y,
et les discussions éventuelles sur la marche de notre paroisse. Après une courte
séance du Consistoire et de la Commission
Exécutive, représentée par MM. J. Berlinatti, pasteur, et Th. Mathieu, instituteur, pour l’examen des registres et des
comptes de l’Eglise, la grande école de
Saint-Laurent ouvrait sa porte à un nombreux public, accouru de la plupart des
quartiers de la paroisse, et un entretien
fraternel avait lieu pendant deux heures,
sous la présidence de M. Bertinatti, secrétaire de la Commission Exécutive.
Pendant les trois jours suivants, des
réiinions d’appel ont été tenues dans les
principaux centres de la paroisse et plus
d’une fois les locaux ont été trop petits
pour coritenir tous les présents ! M. Bertinatti a bien voulu s’adresser aussi à nœ;
catéchumènes et aux deux Unions Chrétiennes de Cacet-Rivoire et du Serre.
Le dimanche a été une journée vraiment mémorable. Après la visite à l'école
du dimanche du Serre, nous avons eu un
cidte solennel de consécration dans le temple de St-Laurent, avec le public des grandes occasions. Le service a été tenu par
le Secrétaire de la Commission Exécutive
et le Pasteur de la paroisse, qui ont prêché, le premier sur Luc XXII, 27 : « Je
suis au milieu de vous comme celui qui
.sert», le second sur Jean XH, 26: «Si
quelqu’un me sert, qu’il me suive ». La
Chorale a contribué à la solennité et .i
V
Ì
3
i-T.
jȎdification du culte, en entonnant au
commencement du service les chants liturgiques expressément préparés et en exécutant un beau chœur de circonstance.
Le soir, enfin, le temple du Serre était
littéralement bondé pour le culte de clôtuT0, oû MM. Revel et Bertinatti ont parlé
sur Jean VI, 66-69, le premier s’arrêtant
particulièrement sur la demande de Christ
aux apôtres : « Et vous, ne voulez-vous
pas aussi vous en aller ? »*, le second sur
la réponse de Pierre : « Seigneur, à qui
irions-nous ? ». Exprimant les sentiments
qui étaient certainement au fond de tous
les cceurs, la Chorale a entonné le bantique : « Jusqu’à la mort nous te serons
fidèles»; Après quoi, dans le plus grand
recueillement des présents, qui tous ont
.assisté jusqu’à la fin du service, a été^ distribuée la Sainte-Cène, à laquelle un bon
nombre de frères et de sœurs ont pris part.
Une émotion profonde se lisait sur les
visages au cours de ces différents cultes
et certes les impressions reçues ne pourront manquer de porter des fruits pour
le développement de la vie spirituelle au
.sein de notre chère Eglise. Aussi sommesnous, reconnaissants envers Dieu pour ces
journées bénies, dans lesquelles nous avons
.senti l’influence de son Esprit, et remercions-nous sincèrement la Commission Exécutive pour sa bonne visite.
Nous n’avons eu qu’un seul regret :
l’absence de notre chef de District, M. le
pasteur L. Marauda, qui nous avait promis son concours, mais que la maladie de
.sa dame* a retenu chez lui. Dieu veuille
exaucer les prières que nous Lui avons
adressées en faveur de notre frère et de
sa chère compagne !
— Lundi de la semaine dernière, deux
nombreux cortèges se sont dirigés vers le
champ du repos pour l’ensevelissement de
notre jeune frère Jean Simond, de l’Eissart, enlevé tragiquement à l’affection de
ses parents, à l’âge de 20 ans, et de notre
scÈur magna Constance Odin, décédée subitement à la Ruà d’aval, à l’âge de 80 ans.
Dieu seul peut consoler les cœurs abattus ; c’est à Lui que nous recommandons
les deux familles éprouvées !
LA TOUR. M. C. A. Tron est toujours
dispose à donner un coup de main au Pasteur de la paroisse. 11 a nouvellement prêché Dimanche 28 Janvier avec beaucoup
de force et d'onction.
— Dimanche dernier nous avons eu, au
culte principal, l’iiiptallation du nouvel ancien pour le deuxième quartier de la ville,
M. Lbuis Jouve. Nous lui souhaitons beaucoup de joie et de satisfaction dans sa
belle mission.
M. le prof, Falchi nous a parlé. Dimanche soir, à Sainte-Marguerite, de Fra
Pcieîo Sarpi, dont on a célébré dernièrement le troisième centenaire de la mort.
M. Palchi a dignement commémoré cet illustre chrétien auquel, comme protestants,
nous sommes tellement redevables pour
ce qui concerne la libei-té de conscience.
— Le dîner du 17 Février aura lieu,
‘cette année encore, à l’Hôtel de l’Ours,
a midi et demi précis. Les billets d’inscription au dîner, au prix de L. 8 (sans
^in), peuvent être demandés, jusqu’au 15
courant, à l’Hôtel de l’Ours ou à un des
niembres de la Commission ; MM. Attilio
Jalla, président, B. Chauvie et L. Jouve,
anciens, Albert Frache, instituteur.
Soirée récréative. Samedi, 17 Février,
^ 20.30, quelques membres de TA. C.
• avec le précieux concours de quelaiïiig^ représenteront, dans TAula
le drame d’histoire vaudoise : Le
"f Chorale Vaudoise chantera aussi
quelques chcpn,.« j
‘®Urs d occasion.
PRAU. Notfe Eglise a eu le privilège
M Tii dimanche 14 Janvier, par
i„ P ^ï’ochet, pasteur, délégué par
^^nimmsion de District. La visite, prèles ^ ’’ôunions spéciales dans tous
paroisse, a laissé de prA
®ouvenirs et nous souhaitons qu’elle
soit copieusement béniq, ixiur tous les
membres de la paroisse.
— Jeudi 18 Janvier, après une longue
et douloureuse maladie. Dieu rappelait à
Lui la femme de l’ancien Henri Grill, des
Orgères, Marie Grill née Peyrot. Vendredi
un grand nombre de frères et de sœurs
accompagnaient au cimetière sa dépouille
mortelle et entouraient de leur sympathie
l’ancien Grill et ses enfants.
Que Dieu les soutienne et leur accorde
ses consolations.
— Dimanche 21, un bon nombre de personnes assistaient avec plaisir à une soirée
préparée par la jeunesse et applaudissaient avec enthousiasme les jeunes gens
et jeunes filles de bonne volonté qui leur
procuraient ces heures agréables.
— Dimanche 28 Janvier, devant un au
ditoire de 220 personnes, a eu lieu la réception solennelle de 7 catéchumènes qui
avaient suivi régulièrement et avec profit
les cours. La Chorale exécuta un chœur de
circonstance. A la fin du service, le pasteur M. Guido Comba prit congé de sa
paroisse, étant à la veille de son départ
pour un tour de collecte en Ecosse. Que
Dieu bénisse son voyage et l’œuvre de celui que la Table a appelé à le remplacer
pendant son absence, M. Jacques Massel,
instituteur. pôn.
CHaONKHIË POLITIQUE.
Les journaux annoncent officieUément
les fiançailles de S. A. R. la princesse Jolanda avec le comte Carlo Calvi di Bergolo,
capitaine de cavalerie, descendant d’une
ancienne famille piémontaise. Le mariage
aura probablement lieu au mois d’avril.
— Toutes les formations militaires des
différents partis sont définitivement dissoutes ; 1 autorité du gouvernement sera
surtout appuyée par la milice nationale
en voie de formation et dont une entière
légion entre en service à Rome à l’occa' sibn de l’ouverture de la . Chambre. Il est
fort probable qu’avec une telle escorte il
n y aura plus de troubles au Parlement !
Le gouvernement a décidé la pose de
trois nouveaux câbles télégraphiques reliant directement l’Italie avec les deux
Amériques et la Grèce; cette décision a
été prise surtout dans le but de rendre
plus directes et rapides les communications avec nos florissantes colonies.
Afin d’assurer les relations commerciales
de la ville de Tripoli avec l’intérieur et
augmenter notre crédit sur les indigènes,
les troupes coloniales ont pris contact avec
les 1 ebelles du Garian et les ont brillamment refoulés, leur causant d’assez fortes
pertes ; dpns une seule action plus de 30Ü
rebelles sont restés sur le terrain.
Le sous-secrétaire particulier de M. Mussolini, hon. Acerbo, a tenu à Teramo, sa
ville natale, un discours politique où il a
mis en évidence les grands mérites du
gouvernement fasciste qui a affronté avec
courage et veut résoudre à tout prix les
problèmes de la bureaucratie, des finances, du prestige, de l’Italie à l’étranger,
de l’oi'dre, du travail et de la discipline
à 1 intérieur. Il a aussi voulu confirmer
le respect des fascistes pour la monai^hie
et a annoncé le renvoi à un avenir assez
éloigné des élections politiques. Il ressort
de,.son discours que la Chambre actuelle
est un vrai modèle de docilité !
Le fascisme tend a quitter son aspect
révolutionnaire pour se transformer en
paiti politique et définit ses rapports avec
les autres partis. Il a désormais abordé
le nationalisme et veut créer des rapports
de bon voisinage avec le parti populaire,
d entente cordiale avec les liliéraux, d’intransigeance absolue à l’égard des partis
extrêmes.
La lutte franco-allemande prend un
caractère toujours plus âpre. Le personnel
français a remplacé autant que possible
les allemands dans les chemins de fer ;
cela n’a pas empêché une forte réduction
des trafics et bon nombre de déraillements.
La Ruhr est complètement encerclée par
un cordon douanier et toute la livraison
de charbon à destination de l’AUemagne
est interdite. De telles mesures ont suscité en Allemagne une nouvelle explosion
de haine, d’autant plus que les mines de
la Silésie — où une terrible explosion de
grisou vient d’ensevelir plusieurs centaines d’ouvriers — sont loin de suffire à tous
les besoins de la population et lés réserves
s’écoulent très rapidement. Malgré les
conflits sanglants qui éclatent par-ci parlà, la population allemande maintient, dans
l’ensemble, une attitude assez calme et
résignée. Peut-être va-t-elle changer brusquement, à la suite des nouvelles occupations 'françaises dans le Baden, motivées
par la suppression de deux trains de luxe
pour l’Orient.
La conduite de l’Angleterre et de l’Italie n’a pas changé. M. Mussolini a cru bon
d’affirmer encore les intentions pacifiques
du gouvernement, qui désire développer
et fortifier l’amitié et la paix entre les
peuples et reste étranger aux mesures
d’ordre militaire et économique de la
France et de la Belgique dans la Ruhr.
— A Lausanne, les Alliés ont encore fait
preuve d’une patience extrême. Mais tous
leurs efforts se sont heurtés à l’intransigeance des Turcs, qui espèrent évidemment tirer parti de la situation européennè pour imposer une paix dé leur
goût. Officiellement on parle d’une rupture définitive et de la probabilité d’une
guerre en Orient ; d’autre part les Français — qui ont fait tout dernièrement des
démarches séparées à Angora pour s’assurer la sympathie des Turcs — affirment
qu’il y a lieu d’espérer... C’est à n’y rien
comprendre.
— Le Cabinet britannique a décidé d’accepter ks conditions de l’Amérique au sujet de la consolidation de la dette anglaise-. Il s’agit de la belle somme de 950
millions de livres — à peu près 85 milliards .de lires — et la moyenne annuelle
des payements à effectuer de la part de
l’Angleterre pendant 62 ans est de 31 millions de livres. Le réglement de cette question soulève celle des dettes des Alliés ;
nous en saurons probablement bientôt
quelque chose nous aussi !
— Un fort tremblement de terre, enre
gistré même par nos sismographes, a bouleversé l’archipel des îles Hawai dans
l’Océan Pacifique. A. S.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
6“ Lista di Sottoscrizioni.
Sig.i-a .Bonncfon-Craixmne (Rifugio) ,1.. 50,—
.Sig.ra lOinilia 'Gay, Rrarostàno (lei.) » IO,—
iSig.ia Matilde Gay, Id. (Id.) » .5,-
Sig.i a. .\iuia Gaidiol, fd. (Id.) » 5,-
Sig.ia MaddaJeiia Avondet, Id. (Id.) » 10,—
Sig.na Madd. Cois.son, Canne,« (Id.) » 20,—
Ing. Vladimiro Giurcel.li (Id.) » 10,—
Sig.ia M. Polis, volar Pelliee (Id.) » 20,—
iSig.iia Beiiin, Norfolk (Id.) » 10,—
Sig.ra Bertin-Revel, S. Giovanni (Id.) » 5,—
Sig. Gustavo Malanot,- Id. (Id.) » 5,-
Sig. e .sig.ra G. .lahiei-, Pineroio (Id.) » 50,—
Sig.ia Giulia Cicognara, frutto colletta in falsa, Bergamo (Id.) » 50,—
Sig.na Maria UiL't, Nevv-York (Id.) » 10,--
Sig.re Belli e Ikuidano (Id.)
Uott. W’in/eler, laigauo (Id.,)
Buiouo delle ..(iiovani, S. Germano .
(< twfauutroliu)
Sig.na Meta Bauer (1,’ifugio)
La' .stessa (Ospedali)
La stessa (Orfanotrolio)
(.'hiesa. di .S. Giacomo degli .Sehia
vami (Rifugio)
.Sig.ra Giov. Sibille, Coppieri Villa
(Ospedali)
lai stessa (Orfanotrolio)
Sig. e sig.ra prof. Maggioi i.- (:j Opere)
.Sig.re l’oiis-Karrer (Id.)
» 20,—
» 200,
» 100,
» too,» 50,—
50,-
77,50
10,10, 50,- 20,-
L. yti7,5o
Liste picecdeìiti » 10.SII.70
ÏOTALB b. 11.770,20
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Fleurs en souvenir du regretté
M. Charles Decker:
Prof. Carlo Comba, Firenze
(3 Opere) L. 300,—
Liste precedenti » 2.215,—
_ TOTALE L. T515,—
Les exemplaires de la Biographie de
CEORQES ARPIA
sont arrivés au Bureau du Journal. Les
souscripteurs sont priés de les retirer en
versant le prix de souscription, s’ils ne
l’ont pas encore fait.
Ceux qui désirent le recevoir par la
poste doivent ajouter L. 1,20 pour l’çxpéditiçn, plus L. 0,50 s’ils le veident recommandé.
liniPEl II SOtlEIl IIIUU MIIIMIUE FIIEniEU
Chiese Fa/rfes/.-Abbazia, L. 25 — Angrogna,
40 — Aosta, 50 —Bobbio Pelliee, 40 — Brindisi,
25 — Brescia, 30 — Carema, 25 — Casale, 10 —
Castel di Sangro, 30,90 — Catania, 50 — Chieti,
20— Como, 47,15 — Polonica Po, 8 — Firenze,
Via Serragli, 75 — Firenze, Via Manzoni,89,30 —
Fiume, 75 — Genova, 90 — Grotte, 10— Ivrea,
45 — La Maddalena, 17 — Fugano, 203,50 —
Livorno, 100 — Messina, 50, — Milano I, 150
— Milano 11, 115 — Napoli, 100 — Palermo,
50 — Perrero-Maniglia, 29,15 — Pineroio, 40
— Pramollo, 25 — Pisa, 45 — Pomaretto, 94
Praly, 36— Prarostino, 50 — Rio Marina, 32,75
— Rodoretto, 20 — Colletta in occ. inaugur. Facoltà Teologica, Piazza Cavour, • Roma, 171 —
Roma, 300 — Rorà, 35 — Reggio Calabria, 31
— Riesi, 50 — Savona, 20 — Sampierdarena,
8 — Salle, 30 — San Giovanni, 65,55 — San
Giacomo degli Schiavoni, 10 — San Remo, 75
— Siena, 95 — Susa, 10 — Taranto, 25 —
Torre Pelliee, 190—Trieste, 100 — Vallecrosia,
133 — Verona, 35 — Villar Pelliee, 40 — Villasecca, 46,50 — Vittoria, 37 — Venezia, 87.
— -Totale L. 3536,80.
Abonnements payés.
1923 : Hostan S., Cfiicago — Gibson W., Roma — Barai Jacques, Pommiers, Frali — Peyeot M. née Genre, Adroits, Id. — Grill Catherine, Marseille — Angrogna: Malan C., Maiali - Jourdan L., Bastia - Berlin M., Bonne
f
ton - GajMttti M., Gonin - Gayfloti M., Kuadaval
— Rinesi F., Joiive - Rivolle H., Peiroutira Ricca J., Be,rtot - Rivoire H., Eigardou - Beueeli P., Cacet) - Maian P., Besson - Bonnet
H., Ciaboll - Gaydouj A., Bertotì - Gaydou H.,
Rocciadavai - Rivoire A., Stringai - Coïsson
M., Cougn - Jourdan L., Jourdan - Constantin
L., Raggio - Besson C., Rocciàglia - Rivoire
J. P., Bastia - Berlin R., Pianta - Benech IL,
Poïse - Buffa J., Garba - Rivoire J., Sali Bertaiot A-, Ciabot - Bertin E., Vemet - Coïsson L., Crouï - Rivoirè H., Cacet - Fontana
C. , Jourdan - Monnet' E., Bonnenuit - Rivoire
1’., Rivoire - Simond M., Sagnas - Malan L.,
Ciabas - Buffa II., Pradutoiir - Malan P., Bolletta - Bertaiot T., Comhalot - Travers J.,
Roti.sseings - Berlin ¡.., Vernet - Joiii’dan M.,
Rdcciamaneoitt - Bertaiot A. e E., Jourdan Rivoire, famille, Buffetta - Uditi A., Malan Chauvie E., La Buffa - Bertin A., Sterpa
Maian L., li as,siiit - Beneeh M., Caeet - Buffa
D. , SonaillePos - Malan M., Serre - Ponnet
P., Martel - Chauvie B., Udins - Malan L.,
Pons — Pons M., Cabianca, Liisei'na S. Giov.
- Riliet M., Torino - - W(xid-Brown L., Firenze — Rivoiro E., Torino —■ Schalck E., Id.
— Peyronel E., id. — Nistet M., Genova Vidossieh E., Cernobbio - - Jalla R., Savoiiu
—• Btilfa J. D., Pisa — Revel L., Monforte
d’Alba Gaudin Daniel, Inverso Porte Piscint A., Rome - - Varvelli G., Torino Forneroii G., Monlodine — Barai A., Inverso
Rinasca — tfirctU E., Brichefasio — Rostaii
L. , Biscaretti, S. Secondo — Giraud G., Abbadia -- Cardon M., S. Secondo -- 'iron J. P.,
Pomaretto - - Pascal J. J., Fontaines, Salzu
— Brettza L., Id., Id. - - Tion M., Citami) du
Clôt — Griset B., Inverso Pinasca — Avondet
C., La Risorta, S. Secondo — Guigou capit. E.,
Pomaretio - - Klbet F., Clot, Inverso Pinasca
- Peyronel D., Pomaretto Barus J., Perosti
Aigentina - Long A., Clob Pramollo — Avondot L. veuve Gardiol, S. Secondo — MaiAinat
M. , Lausanne (e compì. 1922) — Benz H.,
Id. — Balmas II., Calnire -- Balmas C., Lyon
Balmas Gtilherine, Martinal, Tmer.so Porte
Richard Philippe, Compostella Height (e 1921)
— Malan A., Nice -- Giiimpiecoli A., Milano
— Rocchi S., Gomt) Barus J. J., Chiotti,
Rielaretlo Barti.s E.. Roma - Long Jacques, Combe, Ltiserna S. Giov. — Davit t-..
Bohl - Pons Enrico, Roma -- Planohon E..
Moneti — Clot Marie, Salza - - Micol-I’on.-'
1-., Granges Didier. (A suivre).
J, Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pelliee - Imprimerie Alpine.
4
INDIRIZZI
liHe priitipalt [Mese ed Opere Valdesi la Italia
VALLI VALDESI.
Aagrogna - Pastore: Eugenio Rerel.
BobbioPcllice - Pastore: Enrico Tron, S.
Loacrna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
Mancllo - Sig. D. Gaydou.
Parrcro - Pastore: Luigi Micol. '
Pincrolo - Pastore: Luigi Marauda.
(^amaretto - Pastore: Giulio Tron.
Proli - Pastore Guido Comba.
Pramollò - Pastore: Davide Pons.
Prarostino - Pastore: Augusto Jahier.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodorctto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
S.GcrmanoChiaone-Pastore: EnricoTron, J.
Torre Pcllice - Pastore: Davide Bosio.
VlllarPellice - Pastore: Bart. SouHer.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Crois de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari* Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Bcacvento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrcllo • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (aug. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Cir
convallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Cómunaie.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lncca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa ài S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Eniilio Corsani. 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia ■
Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. BuSa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arttiro
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre,_ 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Car
npierc
ducei
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour •• Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14. Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, ^5 - Sig, Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinattì,
15, Via Pio. Quinto,
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore.-«
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolai^
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa’
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi; i
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomoùì
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea, 1
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. TroMa. i
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese i
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore, d
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas3^^
siero, 107, Via Tre Novembre, Roma.{i\J
Facoltà di Teologia: Roma (26) - VisPietro.J
Cossa,42 : Prof. G. Lutei,G. Rostagno, Er«i|
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice,
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice
Preside : Prof. D. Jahier. m.
Scuoia Normale Pareggiata: TorrePellicei
Direttore: Prof. A. falla. ;
Scuola Latina: Pomaietto - Direttore :
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile : Torre Pellice - Direttorei
Past. F. Grill. 4
Convitto Femminile: Torre Pellice Dirai
trice; Sig.na A. Vinçon. ^
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.»^
,N. Arnoulet.
Istituto Gould:51. Via Serragli- Firenze (33);'
— Direttore: Past. V. Sommant. ìì
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia |
Direttore Past.F. A. Billour. i
Rifugio per incurabili : Luserua S. Giovanni^
Asilo pel Vecchi: Luserna S. Giovanni, m
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone. -M
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione ^4
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore i
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino^
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Ca<à
rema, Dovadola, Forano, Grotte, Pa;-;;
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore ii circa della Domenica.
BS:x=ajBsaag5^
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LA RELIGIONE CRISTIANA, compendio delle verità fondamentali
del Cristianesimo, 220 pagine . . . L. 3,- [Estero L. 5,-]
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