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Cmqnante~haitièine année.
Il Août 1922
N» 32
.tt
L E^HO »ES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
D'ABONNEMENT:
Vallées Vaadoises . ................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Btranger .................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d'Amérique .......................... i doll. doll.
On s’abonne; à Torre PelHce, au bureau d’administration de VEcho (Via
Arnaud, 29), dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
Par an
L. 8,—
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Pour 6 moia
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6, —
8.—
L’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. Jean Bonnet, past., Laserne S. Jeatt etpour
l’Administration au Bureau du journal - Via Arnaud, N' 29 - TorrePellice.
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le Numéro: SO centimes vv
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de Iduange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
COMMUNICATION OFFICIELLE.
La réunion du Corps des Pasteurs est
convoquée pour mercredi 16 courant, à
9 h. du matin, à la Maison Vaudoise Torre Pelüce - avec l’ordre du Jour
suivant:
1. Examen de foi d'un candidat au
Saint-Ministère ;
2. Nomination des Commissions
examinatrices;
3. Communications et propositions
éventuelles.
Les membres laïques de la prochaine
Assemblée Synodale qui désirent prendre
part à la nomination des Commissions
Examinatrices devront se présenter, au
moment de l’ouverture de la séance, munis de leur mandat.
Pour la Table:
B. LÉGER, Modérateur.
Le ehêne des pleurs.
« Déborah, nourrice de Rébecca,
mourut ; et elle fut enterrée au^ dessous de Béthel, sous le chêne
auquel on a donné le nom de chêne
des pleurs ». Genèse XXXV, 8.
Cette parole biblique nous fait assister
à une cérémonie funèbre. La tribu dont
Jacob est le chef passe par le deuil. Une
personne est morte, et c’est accompagnée
de larmes de tristesse que sa dépouille
mortelle est descendue dans la tombe
creusée sous un chêne de Béthel, qui reçoit dès ce moment le nom de « chêne
des pleurs ».
Mais la personne qui réunit toute la
tribu autour de sa tombe, qui donc estelle? Est-ce un personnage important,
un chef puissant, un grand de ce monde
qui disparaît du milieu des hommes? —
Non, c’est une simple servante, c’est Déborah, la nourrice de Rébecca, qui, après
avoir atteint un âge avancé, est entrée
dans son repos.
Mais, direz-vous, qu’a-t-elle donc fait
cette servante, pour provoquer une telle
explosion de larmes et pour être sincèrement regrettée? Ce qu’elle a fait? Son
histoire ne nous est pas racontée en détail, mais ce qui nous en est dit suffit
pour expliquer ces regrets. C’est elle qui
a élevé Rébecca, qui s’est consacrée à
son service, qui l’accompagna lors de son
départ de la Mésopotamie et la suivit fidèlement dans toutes ses pérégrinations
au travers du pays de Canaan. C’est elle
qui lui servit de mère, de confidente, de
conseillère et qui, avec le temps, devint
une mère en Israël, une de ces personnes sages, de bon conseil, que l’on va
consulter dans toutes les circonstances,
dont les avis sont marqués au coin du
bon sens et dont la présence est un honneur autant qu’une bénédiction pour une
famille.
Oh ! comme ils ont raison, ces Israélites, de la pleurer! Comme je comprends
leur tristesse, au moment où iis déposent
la dépouille mortelle de Déborah sous les
poétiques ombrages du chênç de Béthel!
Ils ne lui élevèrent pas un monument de
marbre. Elle n’en a pas besoin. Le plus
beau monument pour elle, ce sont les
regrets qu’elle éveille et le doux souvenir qu’elle laisse dans les cœurs, et nous
avons la preuve de ce souvenir dans le
fait que cet événement a été jugé assez
important pour être consigné dans le Livre saint, si bien que tant que la Bible
sera lue, son nom sera rappelé.
♦
* *
C’est donc un acte de reconnaissance
qu’accomplissent les Israélites, et il nous
plaît de relever ce sentiment, car la reconnaissance est une vertu plutôt rare.
Elle est rare particulièrement quand il
s’agit de reconnaître des services qui ne
peuvent pas se compter, se palper, s’évaluer comme les autres. Car on peut être
utile à son prochain non seulement en
lui faisant un don matériel, mais encore
en lui donnant de bons conseils, un bon
exemple et le spectacle d’une vie honnête et consacrée au Seigneur. Qui sait
si tel conseil donné dans telle circonstance, telle manière d’agir honnête et chrétienne, tel renoncement inspiré par la charité, n’a pas eu une influence décisive sur
nous que notre vie en a été complètement
changée et que nous avons évité de terribles chutes. Cela ne se voit pas, cela
ne se calcule pas et dès lors on n’y accorde pas toute l’attention qu’il faudrait,
on oublie d’être reconnaissant.
Eh bien ! réparons cet oubli, ouvrons
les yeux, examinons ceux qui, autour de
nous, nous ont rendu service d’une manière ou d’une autre, et ayons pour eux
une reconnaissance qui se traduise par
du respect, par de l’amour et aussi par
des paroles.
*
* siî
Mais nous ne devons pas nous borner
à cela. Ñon seulement nous imiterons Jacob et sa famille, mais encore nous marcherons sur les traces de Déborah. Encore une fois, qu’a-t-elle fait cette humble femme pour être picurée par toute la
tribu? Elle a élevé Rébecca, elle lui a
servi de mère. Et je me dis en songeant
à elle que nous pouvons tons marcher
sur ses traces, car tous nous avons autour de nous des personnes qui dépendent de nous au point de vue spirituel,
tous nous avons charge d’âme. Ces personnes nous devons les nourrir du pain
de vie, exercer sur elles une action sainte,
les élever par la parole, par la prière, par
l’exemple. Et quand arrivés au terme de
notre vie, si l’on ne creuse pas notre
tombe au pied d’un chêne verdoyant,
nous aurons du moins le bonheur de
voir se réaliser la parole du prophète
Daniel : * Ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des
étoiles, à toujours et à perpétuité ».
B. S.
La loi (ie huit heures.
Sous ce titre, et par le soins de la
Ligue française, M. Raphaël-Georges
Lévy, membre de l’Institut, sénateur de
la Seine, vient de publier une brochure
des plus instructives, qu’il faudrait répandre à profusion dans le monde du
travail et dont nous recommandons la
lecture attentive à quiconque se préoccupe
du problème de notre relèvement économique. Pour nombre d’ouvriers de l’industrie, employés de commerce, agents
des Compagnies de chemin de fer, la loi
du 23 Avril 1919, qui réduisait à huit
heures par jour ou quarante-huit heures
par semaine !a durée du travail, tout en
maintenant le taux de salaires de la
journée de; dix heures, constitue une réforme intangible. Or, deux ans et demi
d’expérience permettent de la juger. Quelque indulgence qu’il faille accorder au
législateur pour ses bonnes intentions,
le moins que l’on puisse dire est qu’il
s’est lourdement trompé. « La loi de huit
heures, brusquement imposée à la France,
dit M. R.-G. Lévy, a produit un véritable
boulerversement dans les conditions du
travail, de la production industrielle et
de l’activité commerciale de notre pays.
Appliquée avec un zèle peut-être excessif, elle a entraîné un relèvement des prix
. de revient qui rend plus difficile la soluI tion des problèmes économiques ».
‘ Voici quelques exemples à l’appui de
cette assertion. Celui que fournissent les
chemins de fer est un des plus frappants.
La loi de huit heures a nécessité une
augmentation brusque de cent mille agents,
dont dix mille pour le seule catégorie
des mécaniciens et chauffeurs. La dépense
moyenne par agent a passé de 2.160 frs.
avant la guerre à 6.632 frs. L’élargissement des cadres a nécessité le recrutement
du personnel à tout prix et l’abaissement
des périodes normales de stage pour certaines spécialités. Résultat; le nombre des
accidents s’est accru ; au lieu de 61 tués
et 412 blessés en 1913, il y a eu 122
tués et 1.164 blessés en 1920. D’autre
part, les vols, pertes et avaries ont passé
de 17 millions en 1913 à 242 millions
en 1920; cette formidable aggravation
est due en grande partie à l’inexpérience
des agents. Les conséquences financières
directes sont évaluées à 1.250 millions
de francs de dépenses supplémentaires
annuelles.
Que l’on s’étonne, après cette constatation, du relèvement des tarifs. Le prix
des voyages a doublé ; celui du transport
des marchandises en a sensiblement accru
le coût.
Contrairement à un espoir qui avait
été exprimé, la production de l’ouvrier
d’industrie travaillant huit heures n’a pas
été proportionnellement supérieure à ce
qu'elle était lorsqu’il travaillait dix heures.
« Non seulement le rendement ne s’est
pas amélioré, mais souvent il a diminué ;
on a constaté des cas où, au lieu de se
réduire du cinquième, il avait baissé du
tiers ».
De plus, en majorant les prix de revient industriels, la loi « a indirectement fait monter ceux des prix agricoles,
par suite de l’augmentation du prix du
matériel nécessaire à la culture, de la
hausse des frais de transport et surtout
de l’accroissement des salaires que l’agriculteur a dû consentir à ses ouvriers, de
plus en plus sollicités par les conditions
plus avantageuses du travail industriel
et par l’attrait des centres urbains ».
Sans qu’il soit nécessaire de mentionner
ici les autres exemples rapportés par M.
Raphaël-Georges Lévy, chacun peut, à
la réflexion et en observant les faits de
la vie quotidienne dont il est journellement te témoin, quand il n’y a pas rôle
d’acteur, chacun peut, dis-je, se rendre
compte de l’étroite relation des phénomènes économiques et des causes de la vie
chère. Diminution du travail, relèvement
des salaires ont pour effet inévitable une
raréfaction des produits et un renchéris
sement de ces produits. Et l’agriculteur
reprend sur le citadin, en lui majorant
de 100 ou 200% le prix des œufs et des
pommes de terre, la surélévation du coût
des chaussures, des vêtements, des ustensiles de ménage.
La loi de huit heures a été un des
facteurs déterminants du renchérissement
de toutes choses. Or,, la sagesse, l'intérêt
général réclament la baisse du prix de
revient des produits, naturels ou manufacturés, de façon à les mettre dans de
meilleures conditions à la portée des consommateurs et à lutter contre la concurrence, tant sur notre propre marché qu’à
l’étranger. Il faudrait donc, sinon rapporter
cette loi malencontreuse, du moins la modifier profondément. Nos législateurs en
auront-ils le courage? Oui, s’ils se sentent appuyés par l’opinion publique. Bien
des manifestations de Conseils généraux,
de Chambres de commerce, de Sociétés,
Ligues, Conférences, en proclament l’urgence. Le Parlement doit pouvoir compter
sur les ouvriers, et ceux-ci, quand ils
voudront bien réfléchir, ne pourront que
réclamer eux-mêmes des modifications.
Qui est mieux placé que nos hommes
publics, que les élus de la nation, pour
se mettre en rapport avec les travailleurs
pendant les vacances parlementaires, les
mettre au courant la situation, obtenir
leur consentement anticipé a une opération également salutaire aux diverses
classes de citoyens? H. DRAUSSiN.
(Evangile et Liberté).
LIGNES À MÉDITER.
Je suis profondément convaincu que
ce qu’il faut maintenant à notre humanité et à notre terre — ce qu’il faut d’urgence et plus que toute autre chose —
ce sont non pas des révolutionnaires, ou
des anti-révolutionnaires, ou des arévolutionnaires; mais des chrétiens actifs, des
disciples, des suivants de Jésus, des hoTnmes, des femmes, des jeunes gens, des
jeunes filles qui — en face des préjugés,
des partis pris, des erreurs, des folies —
conservent au fond de l’âme une inépuisable réserve d’optimisme, une intarissable source de bonté; parce qu’aujourd’hui plus que jamais, ceux-là seulement
verront clair dans les ténèbres du devoir
social qui jetteront l’ancre de leur existence sur le roc d’une inébranlable volonté
d’amour.
Il nous faut, maintenant, des chrétiens
qui, parce que tels, parlent et agissent
dans une indépendance complète et consciente ; des citoyens qui — au-dessus
de toutes les idées et philosophiques et
politiques et sociales et morales et religieuses des hommes — fassent valoir les
idées humaines du Christ, — résolvent,
comme il l’a résolu, le problème de la
vie ; par le renoncement complet et l’abnégation absolue.
Il nous faut, maintenant, des chrétiens
possédant rie la foi, de l’instruction, du
courage, qui — s’élevant, se soulevant,
au nom de la sainte liberté des enfants
de Dieu, au-dessus de toutes les écoles,
de toutes les églises, de tous les partis,
de toutes les mêlées — dans n’importe
quel milieu, cercle, groupe, ligue, syndicat dont ils fassent partie, disent clair
et net : « l’égoïsme économique de tous
doit être vaincu comme n’importe quelle
2
I*» V
, l
autre forme de l’égojfisrne ; )a main doit
être tendue à tous les hommes comme à
des frères. 11 faut, coûte que coûte, il'faut,
pour le salut général, il faut commencer
à s’aimer ».
Et ce message — le message de la volonté d’aimer malgré tout — il faut l’apporter en temps et hors de temps...
Au-dessus de toutes les folies de l’heure
qui passe, une seule demeure grande et
féconde, et selon Dieu ; la folie de l’amour
divin, la folie de se donner, de se dépouiller pour l’humanité, la folie d’oublier
son propre moi pour se jeter à corps perdu
entre les combattants et proclamer les
bienfaits de l’entr’aide, de la collaboration,
entre les classes comme entre les peuples,
afin de créer un monde plus pur, plus digne, plus beau. JEAN H. MEILLE.
(Tiré de l’étude Le Chrétien et la Révolution).
CAMP D^ÉTÉ
de la fédération des Etndiaots pour la [iiitare religieose.
Ce sont les riants Abruzzes qui ont accueilli cette année, avec bienveillance, la
joyeuse bande des « campisii e campiste »
de la Fédération des Etudiants. Le Parc
National d’Opi, en Val Fondillo, a offert
l’ombre de ses magnifiques futaies de
foyards, ses sources limpides, sa tranquillité austère à tous ceux qui ont répondu
à l’appel du Comité organisateur.
Et les tentes ont, en effet, surgi comme
par enchantement et furent peuplées, les
unes de jeunes gens, les autres de jeunes
filles, et le silence de Val Fondillo fut
troublé par les cris juvéniles et les chants
enthousiastes d’une cinquantaine de ses
habitants temporaires.
Ce fut le soir du 20 juillet que la tribu
improvisée, formée des représentants des
plus importantés régions d’Italie, prit p 'Ssession de sa nouvelle résidence; dès le
lendemain elle commença sa besogne:
d’abord pour les travaux d’aménagement,
ensuite par l’étude, car ce fut une étude
utile et agréable celle que firent les
« campisti ».
...Dès sept heures du matin après le silence discipliné de la nuit, ayant achevé
la toilette sommaire compatible avec la vie
du camp,^ tous couraient se mettre en cercle autour de la table branlante où fumait
déjà le café au lait préparé par l’infatigable docteur Micol et M.me Pirazzini,
pour les commensaux affamés.
Les jeux et les amusements contribuaient
à dégourdir les membres un peu endoloris
des « campisti », peu habitués à un lit trop
souple de feuilles de foyard répandues sur
le sol nu, et à 9 h. précises, le son rauque et creux d’une robuste cloche battait
le rappel Et le prof. Falchi était là à nous
attendre pour la lecture d’un passage de
l’Evangile, suivie d’une courte explication
avec lesquelles on commençait le travail
de la journée.
Suivait une conversation familière suides sujets variés et intéressants, brièvement introduits par des Professeurs ou des
Etudiants. On s’entretint ainsi, des heures
durant - trop rapidement écoulées — sur
les sujets suivants; « La formation de la
Conscience, le Christianisme et l’action.
Science et Foi, Individualisme et Education, l’Intuition du Christ, de Paul à Jésus ». Et par les conversations qui s’ensuivirent, auxquelles chacun tâcha d’apporter son concours et ses expériences, tous
purent se former la conviction que la disparité des vues et des idées, à la suite de
discussions fraternelles, aboutissait cependant à un point commun: Christ vérité
éternelle et immanente. La cloche — une
de celles qu’on voit suspendues au cou des
vaches — arrêtait le plus souvent les conversations, nous avertissant que le dîner
attendait les formidables mangeurs. Formidables en réalité, vu qu’un plat n’attendait pas l’autre et en moins de rien tout
était nettoyé.
Les ombres fraîches des bois attendaient
à leur tour les « campisti » qui, bercés par
le murmure des eaux et le bruissement des
feuilles, s’abandonnaient à un doux repos,
d’où la cloche nous arrachait brusquement.
verâ 4 heures, pour le thé. Ayant vidé la
grosse marmite qui servait de théière, on
s(e remettait au travail. Un simple travail
« d’audition », généralement, puisque les
heures de l’après-dîner ont été accordées
aux délégués étrangers (dont deux anglais,
un français, un tchèque-slovaque, un russe
et un suisse), qui ont tenu à faire parvenir au Groupe Fédéral Italien le message
affectueux et les salutations cordiales des
étudiants de leürs pays respectifs. Et en
outre on eut, dans ces heures de l’aprèsmidi, le loisir d’entendre les rapports des
représentants de chaque groupe et la parole profondément convaincue du pasteur
Bonavia sur une œuvre à laquelle il s’est
totalement consacré, soit celle de la rédemption morale des prisonniers, une œuvre si humaine et, qui plus est, si chrétienne. Le prof. Falchi nous parla aussi sur
différents sujets dans ces heures de l’aprèsmidi; ainsi que le prof. Dino Provenzal,
notre hôte agréé, qui sut nous tenir toujours de bonne humeur.
Le. programme d’étude journalier achevé,
pour nous reposer l’esprit et dégourdir nos
membres, on courait, ou l’on faisait une
promenade. Les plus remuants se soulageaient en massacrant à coups de pieds
un pauvre foot ball qui semblait préférer,
cependant, les caresses de l’eau du torrent
à celles des souliers ferrés de nos sportsmen.
Et nous voilà à l’heure du souper, suivie de la lecture du procès-verbal de la
journée, que les « campistes » faisaient à
tour de rôle, les assaisonnant du plus judicieux humorisme. La fraîcheur du soir
nous invitait alors au chant; et, à côté
des gracieuses chansonnettes napolitaines,
retentissaient dans l’air de la nuit les notes pleines et vibrantes d’enthousiasme de
nos hymnes et de nos chansons.
Ainsi passèrent et volèrent six jours de
vie au camp. Les derniers furent consacrés au Congrès qui ne pouvait manquer
de réussir, vu son excellente préparation.
Le départ et la séparation furent émouvants: personne n’oubliera jamais les embrassements fraternels des adieux, ni le
dernier hymne: Poich’è giunto ornai Pistanie,
chanté en chœur par tous les « campisti »,
se tenant par la main.
Que Dieu mette le sceau de sa bénédiction, sur ce qui a été fait; qu’Il bénisse
notre Fédération qui s’efforce d’éveiller,
parmi les jeunes étudiants, un vif intérêt
pour les problèmes religieux afin de les acheminer vers une foi consciente et éclairée.
It.iLO Mathîeu,
L<a Pèle du 1 & Aoiil
aura lieu, D. V., à la Brusà de Pra
rnstin - dans le bois de bouleaux situé
à 5 minutes au-dessus des « Tapi », visà-vis de Saint-Barthélemy.
La réunion commencera à 10 heures
précises.
k propos de la Fête du 18 Août.
Nous sommes, sauf erreur, au 4 Août et
VEcho des Vallées qui est pourtant, si je
ne me trompe, l’organe officieux de l’Eglise
Vaudoise, croit encore devoir faire précéder d’un « si nous sommes bien informés »
l’indication de l’endroit choisi pour notre
traditionnelle fête champêtre. Franchement,
cela déconcerte un peu.
On sait que pour tous les alpinistes de
petite envergure, qui sont probablement
les plus nombreux et auxquels appartient
en tous cas celui qui trace ces lignes, la
date du 15 Août signifie la fin de la saison favorable pour les courses à la" montagne. On sait aussi que parmi ces alpinistes comme ça, comme ça, il y a beaucoup de bons Vaudois qui ne veulent pas
renoncer à la fête du 15 Août, mais qui,
au contraire, voudraient lui subordonner
tout le programme des courses qu’ils peuvent avoir l’occasion de faire pendant l’été,
dans le but de ne pas se rendre deux fois
au même endroit, de ne pas manquer ce
grand çt sympathique rendez-vous, tout
en exploitant, le plus rationnellement et
le plus intensément possible, leurs courtes
vacances.
Comment faire cependant à remplir ces
conditions, si jusqu’à la dernière heure l’on
ne peut pas savoir où aura lieu notre réunion en plein air?
En me faisant l’interprète des regrets
et des désirs que dernièrement j’ai entendu exprimer de plusieurs côtés par bon
nombre de Vaudois, je me permets de formuler à mon tour le souhait que les Autorités chargées du choi:ç de l’emplacement
qui nous occupe veuillent prendre leur délibération et la faire connaître le plus tôt
possible, par exemple avant la fin de Juin.
B.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR, 'è'è Les funérailles de Sœur
Marie Rebmann, directrice de notre Hôpital, ont été une émouvante occasion, de la
part de notre population, pour manifester
ses sentiments de profonde reconnaissance
à la mémoire vénérée de notre Sœur, ainsi
que ses sentiments de sympathie aux Diaconesses de Saint-Loup et à celles de Turin, qui ont perdu dans Sœur Marie une
amie sincère et une compagne dévouée.
Jeudi 3 Août, à 5 heures de l’aprèsmidi, le cercueil était transporté au temple où eut lieu le service funèbre. M. Bosio,
pasteur, présida le service en parlant de
la beauté de l’apostolat, tel qu'il se manifeste dans l’œuvre de la « Servante du Seigneur » soignant les malades.
M. J. Bonnet, pasteur au nom de la
Commission des Hôpitaux, releva les traits
essentiels du caractère de Sœur Marie,
sa fermeté, son courage, son amour du
prochain et le don complet de soi-même
dans le service des souffrants et exprima
les sentiments de vive sympathie chrétienne
que nous éprouvons à l’égard de la famille
affligée et de la grande famille de SaintLoup.
M. le modérateur Léger clôtura le service par la prière.
Au cimetière, M. Béguin, directeur de la
Maison des Diaconesses de Saint-Loup, célébra le service en demandant à Dieu de
susciter de nouvelles Diaconesses qui prennent la place de celles qui sont tombées.
La dépouille mortelle de Sœur Marie a
été accueillie dans le caveau de la famille
Charbonnier des Ramels, M.me Charbonnier
étant une amie intime de Sœur Marie.
— Dimanche prochain, à 5.30 pom.,
dans l’Aula Magna du Collège, M.me Ada
Melile tiendra, sous les auspices de l’A. C.
D, G., une conférence au titre suggestif;
Maternità e poesia. Nous sommes sûrs
qu’un grand nombre de personnes voudra
bien se procurer la grande jouissance de
prendre part' à cette conférence qui a été
déjà donnée à Milan, Còme, etc.
— Mariage: Henri Revel avec Manzilli
Marcellino! (5 Août).
MARSEILLE. On nous annonce la bénédiction nuptiale, dans le temple de la
rue Grignan, de M.lle Elise Poét et M.
Charles Tomasi, le 9 Juillet; de M.lle £mrna Pons, de Saint-Germain, et M. François Ferrera, de Perrier-Maneille, le 29 Juillet. — Félicitations et souhaits.
MASSEL. Nous avons dû à trois
reprises, pendant ce.s dernières semaines,
prendre le chemin du cimetière pour y accompagner les dépouilles mortelles: de Caroline Micol veuve Tron, du Robers, décédée presque soudainement le 7 Juillet, à
l’âge de 73 ans; de Marianne Pons veuve
Micol, du Porinche, décédée le 10 Juillet,
à l’âge de 57 ans; de Jean Tron feu Jean,
depuis quelques jours seulement arrivé de
Marseille, décédé à la Balsille le 25 Juillet, à l’âge de 42 ans, après de cruelles
souffrances.
Toute notre sympathie chrétienne est
assurée aux familles affligées par le départ
de leurs bien-aimés.
— Le 30 Juillet, l’assemblée électorale
a nommé son député au prochain Synode
dans la personne de M. Auguste Breuza,
ancien.
PRAMOL. MM. l’évangéliste G. Bert et
le Modérateur de notre Eglise nous ont
consacré chacun un Dimanche, demière
raent, et nous ont apporté, au temple et
en plein air, de touchants messages que la
i( Paroisse, reconnaissante, n’oubliera pas de
si tôt. .
Dimanche 6 Août, c’est M. le pasteur
Attilip Arias, de Naples, qui occupa la
chaire. E. H. T.
PRARUSTIN. Nous apprenons seulement
aujourd’hui, 6 Août, que la croix de chevalier de la couronne d’Italie a été décernée depuis quelques semaines déjà à notre
frère, maintenant habitant Pignerol, M.
Oscar Godin.
Même sans attribuer à cette décoration
une importance excessive, nous voulons
cependant profiter de l’occasion pour saluer dans notre ami le jeune homme distingué et courageux qui, en se lançant dans
un champ tout nouveau pour les Vaudois,
a su, en un nombre d’années relativement
petit et sans auyune autre aide que son
incessante activité vraiment plus unique
que rare, en bravant et en surmontant des
difficultés innombrables, les sarcasmes, les
railleries qui toujours ont accompagné les
nouvelles initiatives, porter son exploitation, d'origine plus que modeste, au rang
des premiers établissements agricoles d’Italie. Aujourd’hui il est peut-être peu de viticulteurs italiens quelque peu au courant
des progrès de leur art, qui ne connaissent
la maison Oscar Godino, et n’en apprécient
son adamantine honnêteté dans une branche de commerce qui se prêterait si facilement à la filouterie.
Un viticulteur Vaudois.
— En nous unissant de bon cœur à
ces paroles, nous adressons à notre ami,
M. le chev, Oscar Godin, nos meilleures
félicitations et nos souhaits les plus sincères.
La Direction.
SAINT-GERMAIN. Lundi, le 31 Juillet,
a eu lieu la séance du Comité de l’Asile
des Vieillards. A notre grand regret, trois
membres ne purent intervenir, soit parce
que à l’étranger, soit parce que trop occupés. La marche de l’œuvre est satisfaisante
malgré les temps difficiles et la persistance
dans la hausse des prix.
Nous nous réjouissons avec la plus vive
reconnaissance de ce que nos Paroisses et
nos Eglises de la mission s’intéressent à
nos vieillards. Le no mbre des souscripteurs
tend à augmenter, ainsi que le fonds de ■
dotation. Nous avons actuellement 55 veillards, mais 15 demandes sont parvenues à
la Direction, attendant une réponse; quand
pourront-elles être prises en considération?
C’est une question de foi mais aussi de
mo'. en.s.
Nous exprimons à Dieu notre gratitude,
car c’est Lui qui a soutenu l’œuvre et qui
a suscité des amis. C. A. Thon.
SAINT-JEAN. Nos élèves des écoles du
Dimanche et de nos cours de Bible ont eu
leur jolie fete champêtre, avec distribution
de prix pour les plus diligents, le Mercredi
2 Août, sous les magnifiques ombrages du
Passel, aux Portes d’Angrogne. L’on y a
passé presque toute la journée, après la
fonction proprement dite, en chantant et
jouant. Petits et grands, paraît-il, en ont
été ravis.
— Mariage: Hier, dans le temple de
Saint-Jean, M. le pasteur J. Bonnet a béni
le mariage de M.lle Marguerite Morglia,
fille aînée de notre ami et collaborateur
M. l’ing. chev. .\lbert Morglia, avec M.
Pierre Barbier, capitaine des alpins, qui se
fit grand honneur durant la guerre et y
conquit trois médailles d’argent « al valore
militare », Natif d’Oulx, où son père fut
syndic à plusieurs reprises, il compte beaucoup d’amis également dans nos Vallées
Nous adressons aux deux familles nos
félicitations sincères et nos meilleurs souhaits de bonheur aux chers époux.
« L’AUTORITÀ NELLA FEDE »
di Ugo Janni - Libreria « La Luce » - Totre
Penice, 1922 - Pagine 120 - (Italia L. 2
- Estero L. 3), più il 20% per la spedizione postale.
3
§■
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
IO® Lista di Sottoscrizioni.
I Chiesa di Biella, Ospedali L. 15,—
^ Stazione Piedicavallo, Id. « io,—
i N. N., Ospedale Torre Pellice,
I a m^zzo Sœur Marie » 25,—
I Miss Kaskey, Id., id. « 50,—
I Ribet Emilio, ammalato rico[ noscente, Ospedali » 20,—
Sig. G. Armand-Hugon, RavaI dera. Ospedali » 150,—
: Lo stesso. Orfanotrofio » 150,—
' Lo stesso. Rifugio » 125,—
r N. N., Inverso Porte, Orfanotrofio» 500,—
j; Sig. Davide Bleynat, Id., in memoria del padre. Rifugio » 20,—
Sig. Luigi Michelin, Svizzera,
Ospedali » 50,—
S. Hermann Griiber, Id. » io,—
Sig. Clot Levi, Riclaretto, Id. » 25,—
Sig. Ribet Alb., Pomaretto, Id. » 15,—
Sig. Bleynat, Id., Id. » io,—
Sig.ra G. M., Prarostino, Id. » 12,50
La stessa. Orfanotrofio K 12,50
Sig. A. B. Long, New-York, Ospedali IO,—
■Lo stesso. Orfanotrofio » IO,—
^ Sig. Benech Maurizio, Id. )) 50 —
Sig. e sig.ra Pila.de Margiunti, in ricordo nozze d’oro, Ospedali , » 166,65
i, Gli stessi. Orfanotrofio )} 166,65
1 Gli stessi, Rifugiq )) 166,70
; Sig.ra Mitchell, Id. » 50,—
i Sig.ra Emilia Gay, Serre, ^ Prarostino, Id. )) IO,—
I Sig.ra Matilde Gay, Id. (( 15—
: Sig.ra Gay Giovanni, Lu- ‘ serna S. Giovanni, Id. » IO,—
i: E. B. Id. » 5
Sig. Angelo Borasio, in ,, riconoscenza aumento pensione, Id. 60,—
Sig. Giuseppe Alimonda, Id. )1 1000,—
L Sig.ra Marianna Dalmas, 4 Villar Pellice, Id. )) 5—
1 Sig.ra Susanna Giraudin, Id. )) 5—
S> Anonimo Id. 5—
t Anonimo Id. 5.—
1 Unione Cristiana delle 1 Giovani, LusernaS. G., Id. jj 50 —
f Sig.ra Hilda Wylie Mil- l ler, Bordighera, Id. )1 100,—
Sig. e sig.ra Boldrini-Gay, Id. )) 25—
In memoria del sig. En- rico Gay Id. 25 —
Anonimo
Id.
100,—
y. Totale L. 3240,—
I ; Liste precedenti » 36140,70
I ' TOTALE L. 39380,70
^ Hôpitaux Vandois
I en souvenir de Sœur Marie Rebmann.
! M. et M me prof. Maggiore L. 50,—
I M.me Pauline Long, Saint-Jean < 20,—
I M. et .M.me M- Cignoni » 50,—
I M. et .M.me prof. Ribet « 50,—
r L. 170,—
LES ŸÎUDOIS
nés par lears amis et par leors
(Slitte, voir 30 et 31).
te moine TEODORO BELVEDERE,
ydans sa Relatione all’Eminentissima Congregalione De Propaganda Fide (1636),
écrit; '« Les infortunées Vallées de Luserne,
Angrogne, Saint-Martin et Pérouse... ont
toujours été sujettes à divers fléau.x, soit
de sauterelles hérétiques, soit de chenilles
infidèles, de rouille ou de sorcellerie » (Belvedere, chap. XIV, p. 242).
5. Ecclésiastiques divers.
FRA’ PAOLO SARPI (XVB siècle), au
commencement de son H istoria del Concilio
di Trento, après avoir dit que tout le monde
obéissait à l’Eglise Romaine, ajoute; «Solo
in una piccola parte, cioè in quel tratto
di monti che congiungono le Alpi con ti
.^Pirenei, vi erano alcune reliquie degli antichi Valdesi ovvero Albigesi, Nelle quali
però era tanta semplicità e ignoranza delle
buone lettere, che non erano atti a comunicar la loro dottrina ad altre persone, ol, trechè erano posti in così sinistro concetto
di empietà e oscenità appresso i vicini che
I non vi era pericolo che la contagione pote.sse pas.sare ad altri » (Cantù, Eretici, III,
369, 370)
Le cardinal PALLA VICINO, mentionne,
en passant, les Vaudois, quand il affirme
Nouyelles Religieuses.
GENEVE. Institut des ministères féminins. Fondé modestement il y a cinq ans,
l’Institut des ministères féminins a déjà été
]très utile. Organisé parallèlement à la création du certificat d’études bibliques du Consistoire de l’Eglise nationale protestante de
Genève, IT. M, F. s’adresse aux jeunes filles de 20 à 30 ans, désirant se préparer à
un ministère chrétien (évangélisation, diaconat libre, secrétariat d’œuvres chrétiennes, etc.).
Les expériences faites sont des plus encourageantes. De plus en plus, il semble
qu’à côté du Pasteur, il y ait la place dans
les Paroisses pour une aide féminine qualifiée pouvant se consacrer non seulement
aux soins des malades, mais à toutes les
questions relatives à l’éducation des enfants et à l’assistance. A une époque où
on a reconnu dans tous les domaines la
nécessité d’une préparation professionnelle,
il est à souhaiter que des jeunes filles de
bonne volonté, ayant terminé l’école secondaire, mettent à part trois ans (4 sémestres d’études, une année de stages pratiques) pour se préparer en vue d’une action chrétienne. Les perspectives de travail pour les candidates ayant obtenu le
certificat sont très encourageantes: des offres de postes arrivent des pays voisins et
même d’au-delà des mers. Si, pour les débuts, il faut un peu de souplesse pour
s’adapter au travail qui se présente, s’il
faut aussi envisager la possibilité de s’expatrier, c’est une joie de voir des portes
s’ouvrir et il faut espérer que beaucoup
de jeunes filles répondront avec enthousiasme à l’appel au service qui se fait entendre de toutes parts.
Pour renseignements et inscriptions,
s’adresser à M. le prof. Eugène Choisy,
président - 4, Avenue Calas, Genève - ou
à M.rae Jules Pallard, secrétaire - 5, Avenue Gaspard Vallette, Genève.
(Journal Religieux).
CHROIVIQUE POLITIQUE.
Nos prévisions, d’ailleurs faciles, se
sont vérifiées; l’ex-Président du Conseil
revient au pouvoir et nous avons, depuis
le D courant, un second Ministère
Facta, dont voici la liste :
Luigi Facta, Présidence
Carlo Schanzer, Affaires étrangères
Paolo Taddei, Intérieur
Giovanni Amendola, Colonies
Giulio Alessio, justice et Cultes
G. B. Bertone, Finances
Giuseppe Paratore, Trésor
Marcello Soleri, Guerre
Roberto De Vito, Marine
— à ce que raconte le baron Dom. Carutti, dans sa Storia della città di Pinerolo,
p. 351 — que la Réforme apparut quand
« la vera fede fioriva per poco incontaminata, rimanendovi quasi invisibili alcune
minute macchie d’ignobili e disprezzate
eresie, seguite da picciol numero d’uomini
rustici e idioti, che erano reliquie degli
antichi Valdesi n.
Monseigneur ANDRÉ CHARVAZ, évêque de Pignerol, fut un ennemi acharné des
Vaudois, qu’il appelle h)-pocritement « nos
chers frères séparés », dans son discours
d’inauguration du Prieuré de La Tour (24
Septembre 1844). H écrit contre eux plusieurs ouvrages, entre autres les Recherches
historiques sur la véritable origine des Vandois, etc. (1836), et le Guide du catéchumène
Vaudois (1840), pleins d’inexactitudes et
de faussetés historiques, ainsi que d’attaques contre les habitants des Vallées, qu’il
traite de révoltés qui reçurent le juste
châtiment de leurs rebellions contre le pouvoir civil et l’FIglise.
Le jésuite piémontais GIOVANNI PERRONE (1794 t 1876), fut un ennemi
acharné des Protestants d’Italie, et, surtout des Vaudois, contre lesquels il écrivit
son libelle: 7 Valdesi primitivi, mediani e
contemporanei (Torino, 1871).
Les Vaudois sont pour lui « una delle
più ignobili sette fr% quante insorsero ad
infestare la Chiesa, o se ne riguardi l'origine, o se ne riguardi la dottrina, o se ne
riguardino le fasi » (p. 121, 122).
Antonino Añile, Instruction
Vincenzo Riccio, Travaux Publics
Giovanni Bertini, Agriculture
Teófila Rossi, Industrie
Arnaldo Dello Sbarba, Travail
Luigi Fulci, Postes
Vito Luciani, Terres affranchies.
Comme vous |e voyez, bon nombre de
ministres de l’ancien Cabinet font partie
du nouveau, et les ministres sortants sont
remplacés par quelques « personnalités
techniques qui renforceraient la position
ministérielle par rapport aux groupes ».
Le mercredi 9 courant la Chambre est
convoquée pour les « communications du
Gouvernement ». On nous dira prochainement quel accueil a été fait au nouveau
Cabinet et si le Parlement a enfin conscience de ses devoirs et de sa grande
responsabilité, ce dont il y a lieu de
douter.
Il était également à prévoir que la grève
générale aurait échoué. Elle n'a duré que
trois jours, n’a pas été générale du tout
puisque aucun des services publics n’a
été totalement interrompu et qu’un grand
nombre d’établissements industriels ont
travaillé. Cela ne signifie pourtant pas
que le projet criminel des social-communistes n’ait profondément troublé la nation, nui à ses intérêts et jeté, une fois
de plus, le discrédit sur le peuple italien
tout entier. Mais il y a plus: la grève a
avorté, non pas grâce aux mesures du
Gouvernement qui se serait laissé surprendre, mais grâce à l’énergique, à la
violente intervention des «fascistes»
qui se sont, une fois encore, substitués
à l’Etat. Sans' les « fascistes », l’Italie
était à la merci des saboteurs de la nation et son activité infailliblement paralysée. Triste constatation, surtout si l’on
songe que l’action des « fascistes » devait nécessairement aboutir à la violence,
aux conflits sanglants, aux dévastations,
aux expéditions punitives et tout ce qui
s’ensuit. Le sang a coulé dans maints endroits; Gênes, Milan, Livourne, Ancône
et Parme ont eu des morts et des blessés; l’hôtel de ville de Milan est demeuré
vingt-quatre heures entre les mains des
« fascistes ».
Le Gouvernement vient de décider de
mettre provisoirement les cinq villes susmentionnées au pouvoir de l’autorité militaire; le calme revient, la vie normale
a repris ou reprend partout. Un appel
pressant est adressé par le Ministère aux
Italiens, « les conjurant de suspendre les
luttes qui les déchirent et menacent
d’anéantir les fruits de la victoire si chèrement payée ». Mais il n’y a plus que
Dieu qui puisse fléchir les cœurs endurcis et rebelles !
La nouvelle Conférence interaiUée de
Londres fut ouverte le 7 courant. La
France et l’Angleterre y sont représentées
par leur premier Ministre respectif, l’Italie par notre ministre des affaires étrangères, M. Schanzer. On n’y traitera que
Il appelle Pierre Valdo « un infame vizioso n (p. 81) et Jean Léger « autore delle
falsità storiche » (p. 120), « falsario della
storia» (p. 126); «il suo grosso volume è
pieno di calunnie, falsità e favole scaltritamente inventate » (p. 122).
Tl verse à pleines mains des calomnies
sur Luigi Desanctis. Il appelle Paul Geymonat «un meschinello tanto indietro nella
polemica, quanto può esserlo un rozzo Valdese » (p. 225), « uno scrittore di rozza pasta ed al tutto sfornito di critica » (p. 226),
« settario fanatico e grossolano » (p. 228).
En parlant de la mission de l’Eglise
Vaudoise en Italie, Perrone écrit: « È il
rifiuto d’Italia, è il sozzume più vile degli
Italiani che passa nelle file dei Barbetti.
Tutti i mal viverti, che non osservano
nessuna pratica religiosa, tutti i settarii
venduti al diavolo anima e corpo, tutti gli
atei ed increduli che vivono da bestia sono
le reclute più preziose del Protestantismo
in Italia » (Del Protestantesimo, ecc., p. 73).
Il prévoit, cependant, que « scoperta dagli Italiani la costoro (dei Valdesi) ignobilità, gli avranno in quell’uggia e disprezzo
che meritano, e ne faranno segno ai loro
motteggi ed ai loro sarcasmi » (p. 294).
Le jésuite Perrone a écrit une parole en
faveur des Vaudois. La voici: « Conviene
ricordare che il punto di partenza della
Setta valdese fu lo studio della Bibbia <>
(P- 49)
Le grand orateur français BOSSUET,
dans son Histoire des variations des Eglises
des problèmes relatifs aux réparations et
ce serait déjà beaucoup... si l’on ne s’en
tenait pas, comme toujours, aux simples
échanges d’idées. Qui oserait espérer que
cette Conférence ne terminera pas, comme toutes celles qui l’ont précédée, sans
qu’on en vienne à une seule couclusion
réellement pratique?
En attendant, la situation économique
et financière de l’Allemag:ne continue à
empirer; le mark n’a plus que la cinquantième partie de sa valeur d’avant la guerre
et précipite tous les jours ; c’est pourquoi l’Allemagne se retranche derrière
son impuissance, peut-être plus apparente
que réelle, et invoque de nouveaux délais de payement, un nouveau moratoire.
Et la France de Poincaré se dispose à
prendre des mesures de rétorsion pour
garantir ses droits, ce qui n’avancera
probablement pas ses affaires. Sortirat-on jamais de cette impasse ? ]. c.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Le famìglie ROLAND, commosse e
riconoscenti per la testimonianza di simpatia e di cordoglio ricevuta nella triste circostanza della tragica perdita del loro diletto
LUIGI ROLAND
ringraziano sentitamente le famiglie Grand,
Baridon e Meyron, degli Arbaud, che
tanto si prestarono in si grave frangenza ; i sigg. Grand Davide, Gardiol Davide capitano dei RR. CC., Monnet Levi,
Oberto Oreste, Meyron Daniele, i quali
si adoprarono per Id^ricerca e l’estrazione
del cadavere dal t^mpi; il pastore D.
Bosio per le consolanti parole pronunciate; la famiglia Aghetto per l’offerta della
splendida corona; le persone che fecero
omaggio di fiori, nonché tutti coloro che
accompagnarono la salma del caro estinto
alTultima dimora terrestre.
Torre Pellice, 1° Agosto 1922.
FAMIGLIA SIGNORILE VALDESE,
residente Milano, cerca domestica,
ordinata, pulita, svelta, capace cucina casalinga e servizio cameriera, lunga pratica
servizio fine, media età, anche vedova.
Stipendio iniziale cento ottanta. Scrivere:
Provana - Via Torno, 79 - Como.
VI ^ “T" A debole
101 /A E DIFETTOSA.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
soltanto l’ii e 12 Agosto, lo specialista di diottrica-oculistica
Comm. Al. rVeuscliùler
di Torino.
Riceverà aH’Hòtel de l'Ours per correzione dei difetti e debolezza di vista col
suo particolare sistema di lenti, in detti
giorni, dalle 10 alle 12 e dalle 14 alle 16.
protestantes (1688), attaque les Vaudois,
dont il expose les prétendues variations.
A la page 37® du Livre XI, nous y lisons
que lorsqu’ils se séparèrent de l’Eglise Romaine, « ils n’avaient encore que très peU
de dogmes contraires à ceux de l’Eglise;
..peut-être ils n’en avaient point du tout ».
4. Monarques.
OTHON IV, empereur, sur la demande
de l’évêque de Turin, Jacques, émane le
premier décret de persécution contre les
Vaudois (1198). On y lit ces paroles;
« ...Nous vous mandons par l’autorité des
présentes, à l’égard des hérétiques vaudois
et de tous ceux qui sèment l’ivraie du mensonge dans le diocèse de Turin et qui attaquent la foi catholique, enseignant quelque erreur perverse, que vous les expulsiez de tout le diocèse de Turin, appuyé
sur l’autorité impériale v (Monumenia historial: patriae, t. III, p. 488; A. Monastier,
HRtoire de l’Eglise Vaudoisè, I, p. 150).
5. Ducs et princes de Savoie.
En 1484, le duc CHARLES I reçut avec
bonté et affabilité une députation de
Vaudois dans son château de Pignerol. Il
leur dit en souriant; « On me raconte de
vous des choses incroyables ; ainsi que vos
enfants naissent avec la gorge noire, quatre rangées de dents velues et un œil au
milieu du front. Je commence à croire qu’il
faut en rabattre » (E. Comba, Histoire des
Vaudois, p. 382). (A suivre).
4
, INDIRIZZI
diDe iiiDtipali [Die» ed Opere faldesi lo Italia
VALLI VALDESI.
Aaffrosna - Pastore: Eugenio ReTel.
SabbioPellice - Pastore: E. Bertalot.
Loserna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron. S.
Plaerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
PraU • Pastore Guido Comba.
Pransollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto; - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmaiin.
Rorà - Pastore: F. Peytonel.
S.Gennano Chisone - Pastore : EnricoTron, J.
Torre Pollice - Pastore: Davide Bosio.
VlllarPellice - Pastore: Bart. SouHer.
Aoata - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Breacia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa
\ store: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maìda, 15 - Pastore: Luigi Micol, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore; G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51,
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Piarne - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Coreani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pa.store;
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi. 18 - Culto
ogni Domenica alle ore i9,3o - Pastore;
G. D, Bufia.
Lagano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio. 4 - Pastore;
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca •
Pastore; V, Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore : Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa; Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore; G.
D. BuSa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Rie si - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore; Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crisi. Colombo, 13 Pastore; G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 3 - Pastore:
Francesco Rostaii, ivi.
Siracasa - Via Cavour - Culto ogni Martedi alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Snsa - Chiesa; 14, Vìa Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
{angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Triette - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa 5
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UiEcio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pabblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Pellice Preside; ProJ. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiato: TorrePellice
Direttore ; Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomatetto ■ Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torte Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon,
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istitato Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past. F. A. Billour.
Rifagio per incurabili: Lusetna S. Giovanni
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni,
Asilo pel Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, P'orano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
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