1
Soixantième année.
7 Novembre 1924
N» 43
L ÉCHO DES VALLEES
FÂBÀlSSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT l Par an Pour 6 mois
Vallées Vaudoises................................L, 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger...................................... • • * 20,— 11,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................ 1 doll. % doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser • pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsscw, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 coitimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vospensécs^^Phil^^
t
Chers abonnés,
H est à supposer que la plupart d’entre
vous n’auront pas totalement oublié ce que
nous écriviom, U y a à peu près douze
'mois, au sujet de la situation financière
de notre feuüle. ür, grâce à vous tous qui
nous êtes demmrés fidèles ; grâce aux très
louables efforts des 'Pasteurs et des Urtions
' Chrétiennes, po'tir nous trouver de nouveaux abonnés; grâce à la générosité
spontanée... et intelligente de quantité
d’entre vous; grâce amsi à une sensible
diminution de nos frais d’impression, nous
■pou'ixms vous dire que l’état de nos finances est en progrès et qm notre déficit a
1 été réduit de quelques milliers de lires.
"K Est-ce à dire que nous allons rouler sur
l’or et que la question des finances no doive
'plus nous préoccuper ? Hélas, non ! Le déficit a diminué, mais 'items sommes loin encore de faire tous nos frais. Il nous- faut
reprendre avec un rumveau courage et une
nouvelle ardeur notre campagne pour auginenter, augmenter toujours le nombre des
abonnés, aux Vallées comme à l’étranger.
Nous a'oons témoigné, en pulilic et en partuculier, notre très vi've reconnaissance à
ceux qui. Tannée dernière, se sont si efficacement employés à la diffusion de notre feuille, et nous sennmes si heureux de
'pouvoir nouvellement compter sur eux
pour de nouveaux efforts dans le même ^
but! Vous n’allez pas vous relâcher dans
votre propagande en faveur de l’Echo,
n’est-ce pas ? et puisse votre exemple trouver de nombreux imitateurs parmi ceux
qui auraient pu nous tondre une main secourable... et qui ne Vont pas fait !
Nous saisissons l’occasion pour remercier diu fond de notre cœur les abonnés généreux qui, répondant ci une simple invitation de notre part, ont bien voulu majorer leur abonnement de une, de deux ou
de pi'usieurs lires. (Nous remarquons, en
'passant et un peu ndive'ment 'peut-être,
que la presejue totalité de ces généreux
est formée de gens aux ressources modestes. <cNon so se mi spiego»). Nous recû' mes donc, de ce dwf, au delà de 1.400 lires, et ce n’est pas peu de chose. R est à
peine besoin d’ajouter que nous allons nou■veUepient faire appel eaux généreux; disons mieux : nous a'oons le ferme espoir
qu’üs vont se m/ultiplier et <que les 1.400
lires de majoration seront au moins
douMées.
Il demeure entendu (pie le tarif d’abonnc'tnent (minimum) imprimé sur la
manchette de votre journal ne subira pas
de 'modifications : 8 lires 'pour les Vallées,
10 lires pour l’Italie et Colonies ; 30 lires
'pour l’étranger, en général, et 1 dollar (ou
Vécpivoalent au change du jour) pour les
Etats-Unis... Mais veuMIez relire et méditer ce que nous ■vemms de dire cpielques lignes plus haut.
L’Administration sera 'particulièrement
reconnaissante envers les abonnés cpd vont
se mettre en règle pour 1925 avant la fin
de décembre; et prie les Pasteurs des Vallées et (des deux Amériques (pui ont la
bonté de recueillir les abonnements, de les
lui fcâre parvenir à la même date en distinguant très clairement les anciens abonnés, des nouveaux, et cela afin d’éviter
de regrettables retards dans l’envoi du
journal. Il est bien entendu que i’urg-ence
concerne plutôt l’envoi de la liste que celui de l’argent, quoique...
L’«Eoho des Vallées ».
QUICONQUE...................
« Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils Unique aüii
que quiconq'ue... ». Jean JH, 16.
Il fait nuit, le vent souffle dans les ruelles désertes de Jérusalem. Une ombre s’avance avec circonspection. De temps en
temps elle s’arrête, elle hésite, elle frappe
enfin timidement à une porte. La porte
s’ouvre,, un rayon de lumière filtre au travers des ténèbres et bientôt Nicodème est
introduit en la présence d« Jésus..
Pendant qu’au dehors les frémissements
de la nature semblent se perdre au loin,
dans le silence de la chambrette résonne
l’appel à l’universalité du salut. Quiconque
croit a la vie étCimeUe I Quiconque : c’est
à dire aussi bien toi, Nicodème, le pharisien, le riche, l’aristocrate, que vous tous
les humbles péagers et les rebuts de la société auxquels, comme à la Samaritaine, le
Christ répète en tout temps ; « Quiconque
lhoi;ra de l’eau que je lui donnerai, n’aura
jamais soif...».
***
« Quiconcfue » c’est l’appel à ceux qui,
dans le recueifflement de leur conscience,
sentent le .besoin du pardon. Oh ! nous le
savons, il y a beaucoup de gens qui ne
sentent pas ce besoin, parce qu’ils voient
toute sorte de bonnes choses dans leur vie
qui leur paraît immaculée et pure : lorsqu’on parle à ide telles personnes du « don
de Dieu » elles semblent vouloir dire que ce
cadeau est bon pour les ivrognes, pour les
gens de mauvaise vie, pour les païens, pour
tel de leurs voisins ou telle de leuTS voisines, mais non pas pour elles-mêmes. Et
cependant, quand nous rentrons en nousmêmes n’y trouvons-nous pas, dans notre
conscience, le besoin du pardon à la pensée du jugement et de la mort ? Eh bien,
le don de IDieu répond à ce besoin, car, sur
la croix, Jésus expia nos fautes.
« Quiconque » c’est l’appel à ceux qui sentent le besoin de liberté. Ce sont les âmes
qui ont fait l’expérience de leur impuissance à faire le bien: elles n’y parvenaient point. Leurs bonnes .résolutions ont
été suivies d’expériences négatives douloun
reuses; la vieille nature a reparu, les mots
désagréables sont revenus sur les lèvres,
les sentiments dont on se croyait débarrassé ont repris le dessus. On aurait voulu
et on voudrait faire le bien et on n’en est
pas capable, on sent que l’on est... un esclave : esclave de la colère, esclave de la
jalousie, esclave de l’orgueiil, esclave, que
sais-je, d’une passion quelconque. Et cependant ces âmes, malgré leurs entraves,
sentent qu’elles ont été créées pour la liberté. A quiconque éprouve ce besoin, l’E' yangile annonce que la Croix du Calvaire
rehd l’homme libre, en l’affranchissant du
mal, parce que Jésus a vaincu le péché et
l’a rendu impuissant.
« Qmconque » c’est l’appel à ceux qui
sentent le besoin de la victoire, maiis qui
se sentent faibles en présence des séductions de celui qui souvent se déguise en
ange de lumière. Croire en Christ, accepter le don de 'Dieu, c’est être en possession
du secret de la victoire.
« Quiconque » c’est l’appel à ceux qui se
sentent indignes de la Vie Eternelle et qiui
n’osent plus élever leur regard vers le
Dieu qu’ils ont offensé. On raconte que
Spurgeon, devant prêcher à Londres, au
Palais de Cristal, était allé essayer sa voix
dans cette vaste enceinte avant de se présenter au public. Se plaçant sur le haut de
la tribune, il dit : « ¡Dieu a tellement aimé
le monde qu’il a donné son Fils Unique
afin que quiconque croit en' lui ne périsse
point, mais qu’il ait la vie éternelle ».
Or voici que, à l’insu de Spurgeon, à
l’autre extrémité du vaste local, un ouivrier,, saiâi par cette voix forte, prêta
l’oreille et fut îtappé par le mot « quiconique». Il avait soiuvent entendiu parler de
l’Eîvangile, mais ü se croyait tombé trop
ibas. Il vint vers Spurgeon, lui ouvrit son
cœur et, après avoir été éclairé sur son
état et sur la miséricorde de IDieu, il se
convertit.
«Quiconcpie» c’est l’appel à l’universalité diu salut indépendamment des circonstances de famille ou de la position sociale,
indépendamment des caractères ou des
mentalités, indépendamment des nations,
des civilisations ou des races.
* «
Luther s’était fait une version spéciale
du passage biblique duquel nous n’avons
examiné qu’un petit mot ; à la place de ce
petit mot, lé grand Réformateur avait m s
son nom, en sorte que notre texte disait ;
«¡Dieu a tellement aimé le docteur ¡Martin
Luther, qu’il a donné son Fils Unique afin
que le docteur 'Martin Liither, croyant en
lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle ».
Oh! si chacun mettait son nom à la
place du mot «quiconqm»! D. P.
Les ivrognes.
J’ai assisté, l’été dernier, à une fête à
la montagne. Peu importe l’endroit. Au
retour comme je m’étais arrêté, avec quelques amis, près d’une fontaine pour préparer une tasse de thé, j’ai vu défiler, à travers les prés, bon nombre de groupes de
montagnards, en train de regagner leurs
demeures. Deux de ces groupes, en particulier, ont attiré mon attention. Le premier se composait de quelques personnes
qui entouraient en ricanant un jeune homme à moitié ivre, lequel, suspendu au bras
de sa fiancée, descendait la pente en décrivant des zig-zags fort amusants pour ses
compagnons. La fiancée, une forte .jeune
fille, riait avec les autres jusqu’aux larmes.
Le second groupe se composait de quatre personnes formant une petite famille.
Le père, grisé par le vin, marchait seul,
mal assuré, chancelant, mais refusant avec
rudesse de s’appuyer au bras de sa compagne, petite femme pâle, vieillie avant le
temps. Derrière eux, l’air consterné et honteux venaient le fils et la fille. Je vois encore l’homme s’approcher de notre groupe
où il avait aperçu une sienne connaissance,
et chercher, avec l’inconscience d’un ivrogne, à engager la conversation, tandis que
sa femme, par un brusque mouvement
dicté par la honte, le saisissait avec force
par le bras, l’entraînant avec elle malgré
ses protestations indignées.
J’ai gardé un douloureux souvenir de ces
deux épisodes; ils sont restés unis dans
ma mémoire et je veux en tirer une parole
d’avertissement pour les jeunes filles.
« «
Que din>ns-nous, à la femme pâle et
triste, vieillie avant le temps ? Nous lui exprimerons notre profonde sympathie, car
elle est une victime. IDieu seul connaît ses
épreuves et ses peines de chaque jour ;
Dieu seul connaît toutes les larmes que la
vie en commun avec un ivrogne lui a fait
verser. Etre la femme d’un ivrogne cela signifie la misère, les frayeurs, les dangers,
les brutalités souvent, les humiliations et
la honte, Cela signifie vivre avec la peur
continuelle que les enfants n’imitent
l’exemple de leur pène, entraînés par la
loi mystérieuse de l’hérédité.
Nous pensons avec sympathie à la femme qui souffre 'Ct se tait, cherchant à cacher le vice de son mari et les larmes qui
ont rougi ses propres yeux. Pauvre victime ! En songeant à ses angoisses nous sommes même dispœés à couvrir d’uin voile
de pitié les défauts de son caractère qui
peuvent avoir largement contribué à pousser son mari - ou tout au moins à le laisser glisser - sur la pente dangereuse de
rivrognerie.
Mais, à la jeune fille qui riait des zig^
zags de son fiancé, nous voudrions dire
une parole f ranche ; et cette parole, si elle
doit être tout à fait franche, est de celles
qui font tarir la folle gaieté : « Ce que tu
fais là, lui dirions-nous, est simplement
bête et montre ta folie.. Ne vois-tu pas, ne
comprends-tu pas que ce dont tu ris, c’est
ce qui menace toute ta vie ? Tu es à l’age
le plus doux de l'existence, à l’époque où
le fiancé prête l’oreille aux paroles de celle *
qu’il aime, où il est disposé à se conformer
à ses désirs. Et toi, au lieu, de mettre en
œqvre toute ton énergie pour arracher ce
jeune homme au 'vice terrible qui le menace, tu ris comme une parfaite insensée !
Tel un fou qui, assis" sur les rails, rit en
voyant le train qui arrive à grande
vitesse et va l’écraser».
4c « «
!Vois-tu cette femme pâle, vieillie avant
le temps ? C’est toi, dans quelques années.
Alors tu ne riras plus, parce que tu auras
compris que l’ivrognerie est un cruel ennemi du compagnon de ta vie. Tu sauras, loi
aussi, ce que c’est que de lutter pour persuader celui que l’alcool tient dans ses
griffes, et qui t’échapiie et te maudit parce
que tu te places entre lui et le vice qui
l’attire. Tu sauras ce que c’est que d’être
unie pour la vie à un être que tu méprises au fond de ton cœur, et qui te fait rougir de honte.
[Peut-être même dans l’enfant anormal
qui joue à tes pieds, devras-tu reconnaître avec angoisse une des conséquences possibles de l’ivrognerie.
Ce n’est pas sans raison que le Congrès
antialcoolique de Corne a voté récemment
un avertissement aux jeunes filles, les invitant à ne pas épouser des jeunes gens
intempérants. Parmi ceux qui ont donné ce
conseil, il y a des médecins qui savent ce
qui attend les jeunes filles qui rient quand
elles voient leur fiancé pris de vin, ou qui.
2
tout au plus, le ,boudent pendant une semaine, tout heureuses de lui pardonner
son échappée. Si ces hommes donnent résolument un conseil si douloureux à mettre
en pratique, ils le font parce qu’il vaut
cent fois mieux faire, un sacrifice avant de
commencer la vie conjugede, que d’en faire
ensuite des milliers avec un cœur brisé et
une existence ruinée,.
* 4: Ht
Jeunes filles, songez-y sérieusement. Exigez la sobriété parmi les qualités du jeune
homme auquel vous unirez votre vie. Et
si le jeune homme n’est pas capable de
vous prouver son affection en restant sobre, au moins pendant les années de fiansaill^, eh bien, ne l’épousez pas. Vous défendrez ainsi votre vie contre un grave
danger ; et vous contribuerez à arrêter la
marche d’un vice qui me semble menacer
toujours davantage la jeunesse du pays
qui est spécialement cher à nos cœurs.
P. B.
LA SEMAINE DE PRIERE
pour les Unions Clirétiennes.
Le Comité Universel des U. C. de J. G.
invite toutes les Associations, de Jeunes
Gens 0b de Jeunes Filles, à consacrer à la
prière la semaine allant du 9 au 15 novembre prochain. iDes réunions de prière dans
tous les coins du vaste monde, ayant quelque chose de particulièrement solennel et
d’après le pre^amme établi par le Comité
mênoe.
L’idée centrale de ce programme nous
semble des plus opportunes : L’appel aux
jeunes gens et leur mission suprême;
d’après le passage de Matthieu IjV, 18-20.
iPROGRAMÎME:
Dimanche 9 novembre: Le pim grand
mal et le pim puissant remède, à savoir
r^pïsme d’un côté, l’amour de l’autre
(Jean IjV, 11-12 ; 2 Corinthiens V, 19 ;
1 Jean IV, 30-21), Question à méditer :
Dans quelle mesure les racines de la guerre
se trouvent encore en chacun de nous.
^undi 10 novembre : La vie de famüle L’enfance de Jésus et de Timothée (Luc II,
51-52 ; 2 Timothée I, 1-14). Question à méditer : De quelle façon les associations
chrétiennes rendront meilleure et plus
parfaite, parmi les jeunes gens, leur vie
de famille.
Mardi 11 novembre ; L’éducatim chrétienne (Luc II, 52). Question à méditer :
De quelle manière l’éducation de l’école
peut-elle concourir à sauver la situation du
monde...
Mercredi 12 novembre : L’ordre social
(Genèse IV, 8 ; Matthieu XVIII, 6-7 ; Luc
IV, 17-31). Question à méditer : Comment
nos associations peuvent-elles agir pour
que les principes chrétiens soient appliqués à la solution des problèmes sociaux...
Jeudi 13 novembre ; Suivre Jésm (Jean
XXI, 22 ; Matthieu W„ 16-22 ; Luc IX, 5762), Question à méditer : Quels sont les caractères du Christ qui conviennent, qui
s’adaptent le mieux à la jeunesse actuelle.,.
Vendredi 14 novembre : La grande vision (Apocalypse XXÏ, 1 ; 2 Corinthiens
V, 17 ; Ephésiens W, 4-13). Question à méditer : De quelle manière les jeunes gens
pouxront-ils comprendre cette grande vision de l’Eglise Universelle et collaborer à
sa réalisation ?
Samedi 15 novembre : L’audace du chrétien (Luc IX, 51 : Matthieu XIX, 16-26 ;
Luc XTV, 1-10). Question à méditer : Comment les associations chrétiennes pourrontelles garder courageusement leurs principes et leurs activités chrétiennes dans le
monde en gardant vivante la flamme de
l’enthousiasme juvénile ?
■K«*
Dans chaque réunion, il y aura des prières spéciales pour toutes les organisations
de jeunesse du monde entier, qui travaillent à l’avancement du R^e de Dieu, Les
pasteurs sont vivement priés de les anQODoer du haut de la chaire, et les jeunes
gens des Unions sont invités à s’en l’aire
les promoteurs. Chacun sait, enfin, qiie les
collectes à faire durant la semaine de prière
sont destinées au « Comité Universel », afin
de lui fournir les moyens d’accomplir avec
toujours plus d’efiicacité son œuvre immense dans tout le monde.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ECOiES SECONDAIBES. La seconde
session de l’examen d’Etat (maturité classique pour les Lycées, licence magistrale
pour les Ecoles Normales) vient d’être
close, à Pignerol et à Turin. Nous sommes
heureux de constater que les résultats n’auraient pu être meilleurs, surtout pour notre Lycée où, sur sept candidats à la maturité, six ont été promus, y compris les
deux qui avaient surmonté « l’épreuve » à
la session de juillet. Les quatre candidats
promus à la session d’automne sont : IM.lle
Anne Marie Malan, !MM. Emmanuel Quattrini, Albert Ricca et F. Witelli. Nous tenons â souligner le fait très significatif que
le Collège Vaudois de La Tour a eu la proportion la plus élevée de promus à l’examen d’Etat parmi tous les Lycées de la
Province.
Aux deux licenciées de ÏEcoh Normale
à la prem"ière session — M.lles Eisa Cauda
et Hélène Pons — il nous faut ajouter
MJles Marguerite Durando, Silvia Léger
et Irma Donn, licenciées à la session d’automne. Nos très cordiales félicitations à
toute oette jeunesse studieuse.
ANGROGNE. Un généreux « ami de l’instruction » de Turin, qui désire rester anonyme, nous fait transmettre, par l’entremise de l’Echo des Vallées, un superbe don
de L. 5CK) pour les écoles de quartier de la
Paroisse, et surtout « en vue de procurer
l’instruction aux enfants éloignés des centres», tels que ceux des Pons et de SerreMalan, dont les écoles n’auraient pas facilement pu se rouvrir sans ce secours
vraiment providentiel. Aussi les Angro-'
gnins désirent-üs témoigner publiquement
toute leur plus vive reconnaissance au généreux donateur, en priant l’Echo des Vallées de s’en faire rinterprète.
LA TOUR. Décès : Madeleine Beux née
Dertalot, décédée à SaintenMarguerite, à
1 âge de 61 ans — Catherine Malan née
Monnet, décédée au Cougn, à l’âge de 74
ans — Duval François, décédé à l’âge de
62 ansj
Mariage : Geymet Jean de Henri avec
Mourglia AdelpMne de Albert, tous deux
de la paroisse de La Tour.
La commxme de (La Tour a dignement
commémoré la « fête de la Victoire » par
l’inauguration du «Viale délia Rimernbranza » qui eut lieu dans l’après-midi de
mardi 4 courant. Un immense cortège, formé sur la place de la gare et où figuraient
le Conseil Communal, ks associations des
mutiles et des combattants, les représentants du « fascio », les différentes sociétés
locales, les écoles communales et mauritiennes, bannières au vent, défila par la rue
principale de la ville, déposa une couronne
au pied du monument aux «caduti» et
se rendit ensuite sur l’allée qu’on allait
inaugurer. Là, en face du monument à
l’Ajpin, après une courte allocution du
Syndic, l’ex-député M. Giretti prononce le
discours d’inauguration, élevé dans sa sobriété voulue et par lequel il insiste surtout sur la vraie signification de la date
du 4 novembre, une date nous invitant
à la reccmnaissance envers nos cinq cent
mille morts qui se sont immolés pour la
Uberte, pour la justice, pour la paix à l’intérieur et pour la paix entre les nations.
L’orateur est vivement applaudi. L’inspecteur scolaire de JPignerol adresse ensuite
quelques mots aux mères des combattants,
aux « insegnanti » et aux enfants des écoles. Le syndic, IM. Bynard, reprend ensuite
la parole pour remercier tous les participants à la fête... et le cortège se reforme
pour le retour. Les discours et allocutions
sont intercalés par des hymnes patriotiques, chantés par les élèves des écoles mauritiennes et des communales.
^ M. François Duval, ex-brigadier des
carabiniers et dernièrement surveillantcomptable de l’abattoir municipal, est décédé le 31 octobre, à la suite d’une longue
et douloureuse maladie, à l’âge de 62 ans.
Ses funérailles, auxquelles ont pris part
le Conseil municipal et une nombreuse
foule d amis et de connaissances, eurent
lieu dimanche 2 courant, au temple — sur
le désir qu’en avait exprimé le défunt —
et furent présidées par le pasteur de l’endroit, M. Jules Tron. Au cimetière, après
la partie religieuse, le syndic de La Tour,
M. Eynard, adressa encore à la famille, au
nom de la commune, des paroles de sympathie et rendit hommage à la droiture et
à la fidélité du défunt dans l’accomplissement de sa tâche.
Notre chrétienne sympathie va à iM.me
.Duval et à ses trois enfants dans leur
grande épreuve.
PIGNBROL. Jeudi, 30 octobre,, a eu lieu
la cérémonie du mariage de M.de Frida
Giraud, fille ,de feu M. le pasteur Pierre
Giraud, avec M. André Giraud, agentcomptable: au Sénégal français. Le temple
avait été gracieusement orné de verdure
et de fleurs par les amies de l’épouse ; et
le « maestro» M. le prof. Grasso et son fils
ont contribué à la solennité de la fête en
exécutant de beaux morceaux de musique.
Nous faisons les meilleurs vœux de bonheur pour l’avenir de ces époux.
ROME. Le culte d’inauguration de la
Faculté Vaudoise de Théologie eut lieu le
dimanche 26 octqbre, à 16 h., dans le vaste
temple de Piazza Cavour, en présence de
tous les Professeurs, des étudiants, au
nombre de 30, y compris les « auditeurs»,
et d’une très nombreuse assemblée où toutes les Eglises évangéliques de Rome
étaient représentées.
Le culte est présidé par le doyen de la
Faculté, M. le prof. Rostagno, dont le discours est précédé par la lecture de quelques passages de l’Ecriture faite par le
prof. iVasserot, et par une fervente prière
du prof. Oomba.
M. Rostagno attire l’attention des étudiants en particulier sur les paroles de Jésus : « Vous me serez témoins », qu’il leur
applique en les dévelqppant et les illustrant par sa parole chaude et convaincante.
Suit le prof. Th. iLongo qui, dans une
allocution substantielle et incisive, recommande aux étudiants la méditation personneUe de la Parole de Dieu.
Une dernière ardente prière du prof.
Taglialatela dot dignement la cérémonie
solennelle où, observe un auditeur, on a
senti réeUeme'nt la présence de- l’Esprit du
Seigneur.
RORA. Nos écoles. Le Consistoire, avec
la participation de quelques familles et de
la Commune, a pourvu à la réouverture
d,e notre école de quartier de Rumer. Nous
sommes heureux du bon résultat obtenu
l’année dernière ; nos sacrifices pécuniaires
sont considérables, mais le Consistoire les
affronte courageusement, car l’avenir de
nos enfants Vaudois lui tient à cœur. Et
puisque l’occasion le lui permet, il adresse
un chaleureux appel aux Rorsngs d’Amérique, afin qu’ils veuillent nous aider aussi,
nos fonds étant insuffisants. Leurs dons
seront reçus avec reconnaissance par le
Pasteur,
Les différentes activités de notre Eglise
vont reprendre leur marche ; aussi nous
souhaitons chez tous un intérêt plus constant, une collaboration plus active en vue
de l’œuvre spirituelle que nous accomplirons ensemble, avec l’aide de Dieu. A. F.
SUDAJMERIQUE. Les vieux s’en vont
peu à la fois. Nous devons mentionner J.
Barthélemi ^Bonjour, originaire de Bobi,
venu en Amérique en 1860. Il est mort à
l’âge de 76 ans. Ancien pendant longtemps,
c’était un chrétien humble et fidèle, généreux pour les bonnes œuvres, et toujours
prêt à rendre service. Il avait donné une
Bible à un de ses employés, qui s’est converti au Seigneur, dans la suite. — Marthe Bouchard, femme à ,J. 'Boudrandi, de
79 ans, native- de l’Envers Pinache. — Marie Bertin, veuve Germanet, décédée à 84
ans, après plusieurs années d’infirmité.
Pauvre des biens d’ici-bas, elle était riche
en Dieu, par Christ, dont elle glorifiait le
nom, au sein de la souffrance. Les trois
appartenaient à la congrégation de La
Paz. Daniel Rostan, originaire de Bobi,
est décédé à Cosmopolita, à l’âge de 93 ans.
Il avait été au Chacq, à Alejandra, en
1873. Il vivait avec une de ses filles, IMadeleine veuve Dui'and. Il aimait sa Bible
qu’ü lisait tous les jours, ainsi que sa vieille
liturgie en français. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu» (Amos IV, 12).
A! l’heure où nous traçons ces lignes, le
peuple italien commémore solennellement
la grande date inoubliable du 4 novembre,
lui rappelant la grande victoire de son
armée, les héros qui se sont immolés, ainsi
que la fin des luttes héroïques pour la totale unification de la patrie ; évènement
dont on ne saurait exagérer l’importancie.
Aussi ne doit-on pas s’étonner que la célébration du sixième anniversaire de la
Victoire et de la Paix n’absorbe le sentiment et toute l’attention de l’opinion publique et de la presse, sans distinction de
partis, croyons-nous pouvoir ajouter.
H n’est pas nécessaire d’attendre les
chroniques des journaux de demain pour
affirmer que la plus belle de nos fêtes nationales a été célébrée cette année avec
un enthousiasme tout particulier, avec une
ferveur renouvelée et cela indépendamment des cortèges de rigueur, du son des
doches, des pavoisements, des discours enflammés. Le peuple italien est pénétré de
la solennité de l’heure ; la victoire qu’il
cammémore, obtenue au prix du sacrifice
de ses cinq cent mille morts, « fut une affirmation de vie et de conscience, une
pr,euve de maturité en face des peuples de
r,Euipi)e civile ». Nous ne pouvons qu’aioplaudir au désir exprimé par la grande
association de^ combattants que, dans tous
les grands et les petits centres où la commémoration a lieu, les combattants s’interdisent les démonstrations et les discours d’intonation politique qui pourraient
avoir des conséquences fâcheuses : célébrons nos morts dans le recueillement,
avec un esprit de réelle fraternité et de
reconnaissance, en faisant taire nos rancunes et nos haines de parti.
A l’occasion du 6.me anniversaire de la
victoire, les généraux Diaz et Cadoma
sont nommés, sur la proposition du Conseil des Ministres, maréchaux d’armée, et
l’amiral Thaon de Revel, grand amiral, en
reconnaissance des services éminents qu’ils
ont rendus au Pays durant la grande
guerre.
Pour ne pas nous répéter inutilement,
nous allons passer sur les discours Miussolini de la dernière semaine, vu qu’ils ne
vous apprendraient rien de bien nouveau
et qu’ils n’ont pas encore contribué à un
rapprochement entre le fascisme et l’opposition. Chacun demeure sur ses positions ;
et penser que nous sommes à la veille de
la réouverture du Parlement et que le moment serait venu — pour les uns et Es
autres — de songer aux choses sérieuses!
La très grande majorité des Italiens, qui
soupire après la paix intérieure, ne s’intéresse à la lutte des partis que pour déplorer les excès et les violences, d’où qu’ils
viennent. Ce qui la préoccupe surtout en
ce moment, c’est le renchérissement progressif de toutes les denrées, comparé au
change de notre monnaie avec les valeurs
étrangères. Voilà un problème qui, ajouté
à celui de la finance, mérite, plus que tout »
autre, d’attirer l’attention de ceux qui
nous gouvernent. Dans un discours tenu
récemment à Trieste, le ministre De Ste
44
i
■m
i
3
<jtxà a d’ailleurs courageusement reconnu
^e, malgré notre favorable situation financière actuelle, « le problème angoissant
4’aujourdliui est celui de l’antithèse entre
nécessités et les disponibilités du piègent et celles de l’avenir». «IMes paroles,
gjoute-ti-il, ne sont pas un signal d’alarme,
jnais un juste rappel à la réalité». Soujiaütons que ces parole® n’aient pas été
prononcées eu vain !
'Nous ne devons pas oublier de mentionner l’inauguration du mormment aux méifidns morts en guerre, ayant eu lieu à
plorence le l.er courant, en présence de
nos Souverains - qui y furent l’objet de démonstrations enthousiastes - et d’une foule
immense. Le discours d’inauguration lest
prononcé par l’aveugle de guerre hon.
])dcroix qui fut à la hauteur de la cir^nstance. Par la même occasion, un buste
;à la mémoire de Sonrdno a été inauguré au
palais Riccardi.
— Les questions de politique étrangère
de la dernière huitaine, passeraient toutes
en seconde ligne, s’il fallait les comparer
avec les élections anglaises du 29 octobre
dont les résultats ont stupéfié le monde entier. On avait bien lieu de prévoir la victoire des conservateurs, mais on n’auraft
jamais pu croire à une pare!üle défaite des
-travaillistes ni surtout des libéraux.
Foici, d’ailleurs, des chiffres qui en disent
long. La nouvelle Chambre des Communes
comptera - sur 615 membres - 410 conserjvateurs, 152 travaillistes, 41 libéraux, plus
quelques indépendants. On a rieimarqué que
les conservate.urs eurent la grande majorité en Ecosse et dans TAngleterre du
Sud fit du Centre ; le labour party a recruté ses adhérents surtout dans la prin¿çipauté de Galles et dans les régions rninièrfis et industrielles. On pourrait faire
là-dessus quelques réflexions, mais nous savons que les Anglais n’aiment... pas plus
que lés Italiens que les étrangers se mê' lent de leur politique intérieure. Observons
cependant que, malgré leur défaite — ils
sont passé de 160 sièges à 4l0 'à peine —
les libéraux ont pourtant réuni à peu
près 3 millions de voix, ce qui signifie qu’ils
ne'sont nullement une quantité négligeable, même si un de leurs leaders, M. Asqulith, est resté par terre. A l’heure qu’ü
est, M, Macdonald aura forcément démisâonné et il n’y a pas de doute que le conservateur Baldwin n,e soit appelé à former
le nouveau ministère, qui va se présenter
le 18 courant devant le Paflemient. Jon.
Erratum. Il s’est ^issé dans rwtre dernière chronique une coquille d’un si fort
fioMbre que les lecteurs intelligents l’auront
corrigée eux-mêmes. A propos des acquitJ tements pour crimes politiques, du jury
de iParis, au, lieu de : « témoin le fameux
Plateauy>, lire: ^témoin l’assassin (n’a pas
de féminin) «fet fameux Plateau,.. », ce
qui est un peu différent.
Le Calendrier Frank Thomas à ef
I leuiller, pour chaque jour, et l’Almanach
[pour Tons
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I sont en vente à la Bottega della Carta Via Arnaud, 31 - Torre Pellice.
PENSÉE.
chaque savant il y a deux hommes :
savant, celui qui a fait table rase, qui,
bsj* l’observation, l’expérimentation et le
raisonnement veut s’élever à la connaissance de la nature ; et puis l’homme sen®ible, l’homme de tradition, de foi ou de
^nte, l’homme de sentiment, l’homme qui
bfeure sur ses enfants qui ne sont plus,
■'ini ne peut, hélas ! prouver qu’il les re^®rra, mais qui le croit et l’espère, qui ne
^®ut pas mourir comme meurt un vibrion,
se qyg force qui est en. lui se
^ransformera. Les deux domaines sont dis: ®t mallieur à celui qui veut les faire
^Piéter l’un sur l'autre, dans l’état si
Parfait des connaissances humaines.
L. Pasieur.
ECHOS DE LA PRESSE.
Recrudescence du fléau de l’opium en
Chine. Le correspondant de Pékin du Times écrit que la culture et la consommation de l’opium vont en augmentant depuis
une année. La Chine, à elle seule, a produit 25j000.000 de livres, alors que le reste
du monde n’en a produit que 3.Q|00.000. Il
est probable que la quantité produite l’an
dej-nier par la culture du pavot est aussi
considérable que celle de l’année 1005. On
cherche a enrayer l’usage de l’opiuim à
Pékin par des mesures de police. ¡De façon générale l’opium est d’un emploi moins
fréquent dans le Nord que dans la Chine
méridionale et centrale. Ce qui rend la
répression diflficile, c’est que le gouvemement de Pékin n’a pas de pouvoir dans les
provinces où les gouverneurs militaires
trouvent, dans le commerce de Topium, les
moyens de maintenir leurs armées. Le peuple chinois, dans son ensemble, ne réagit
pas et laisse faire ses gouverneurs. Une
conférence internationale pour la lutte contre l’opium doit se réunir, si nous ne faisons erreur, en novembre. ’Espérons qu’elle
trouvera moyen de mettre fin à ce fléau
qui est véritablement la malédiction de la
Chine. Espérons surtout qu’elle aura le
courage de com;battre les puissants intérêts particuliers qpi, dans les sphères de la
haute finance et ailleurs encore, ont intérêt à maintenir la consommation de l’opium et la favorisent d’une façon plus o(u
moins voilée,
(Semaine religieuse de Genève) r
« « «
Les Eclaireuses. M. H. Parigot décrit
dans le Temps du l.er octobre im camp
d’Eclaireuses, et fait un grand éloge de ce
mouvement. Il relève l’esprit de la « loi » et
l’appel à la conscience. Il y a une légère
réserve, il trouve que cela est un peu bien
moderne, et que «les mœurs vont plus
vite que lui». Il ne souligne pas, même
passe soi^ siilence, le côté religieux du
mouvement des Eclaireuses. Voicâ la conclusion;
Mme H... prêtait à ces propœ une
oreille attentive, et ne soufflait mot.- Comme nous l’interrogions du regard, la sachant
attachée à ce qui concerne l’éducation des
filles, aux solides traditions de la bourgeoisie française: «Je sais, fit-elle, que le
scoutisme féminin commence à se développer aussi chez nous. Il me plaît de reconnaître que ce qu’il a d’un peu garçonnier
se tempère de maximes spécifiquement
propres à la femme. Obéir, servir, se dévouer à la patrie, à la famille ne sont assurément pas des principes qu’il soit superflu de lui incidqiuer à cette heure. Mais
pour ce qui est de la vie des camps, je confesse que, cette existence patrouilleuse
exe,rce sur mon esprit maternel une moindre séduction». (Le Christianisme).
« ^ Hî
La défense du dimanche anglais. Une
réunion des plus nombreuses, des gens même ne purent pas entrer dans la vaste
salle, a eu heu dans le Nord de Londres. Il
y avait des délégués de toutes les Eglises,
de toutes les paroisses. Les orateurs traitèrent de l’augmentation des divertissements le dimanche, de Touverture des magasins et du travail ce jour-là — de oe fait
que le dimanche est de plus en plus un
jour d’amusement, de moins en moins un
jour de repos. Le docteur Brown fit ,rme
énergique protestation contre les atteintes portées à la sanctification du dimanche
par les cinémas, les jeux et autres traits
d’un dimanche du continent. On adopta
avec enthousiasme une résolution de ne
soutenir aux élections municipales que les
candidats qui résisteraient aux atteintes
portées au dimanche. Un plan de campagne
fut combiné. La conférence du Nord de
Londres sera suivie par une au Sud de
Londres et d’autres encore.
(iDe VImpartial cité par Le Christianisme).
!lî * *
La réforme du calendrier. Une Conférence d’astronomes, réunie à Rome en
1922, s’est occupée de la question. Les propositions de cette assemblée sont: début
de l’année le 22 décembre ; division en quatre trimestres égaux de 91 jours (2 mois
de 30 jours et un mois de 31 jours) ; un
jour de l’année, par exemple le nouvel-an
(deux jours pour les années bissextiles) ne
compteraient pas comme un jour de la
semaine, ni du mois, de sorte que les mêmes dates du mois tomberaient toujours
sur les mêmes dates de la semaine. Il serait désirable que la fête de Pâques fût
une fête fixe. ,Les astronomes se bornent
à en ex,prime,r le vœu, laissant la décision
aux Eglises.
La Commission de la Société des Nations
s’est adjoint wn représentant du pape, de
l’ardieviêqué de Cantorbéry, et du patriarcat oeucuméniqufi. On a constaté qu’aucune difficulté dogmatique ne s’opposait à
ce que la fête de Pâques fût fixée à une
date immuable. Les gouvernements et les
Eglises seront consultés. Le bureau de la
Fédération des Eglises protestantes de la
Suisse a décidé d’agir en vpe d’obtenir
qu’un représentant des Eglises réformées
soit aussi convoqpé. (Semaine religieuse).
La fin d’un grand duel - Peaux rouges
et Visages pales. Le président Poolidge a
promulgué, au commencement du mois
de juin dernier, une loi récemment votée
par le Congrès qui confère le titre et les
droits de citoyen américain à tous les Indiens nés sur le territoire des Etats-Unis.
Il est, d’ailleurs, stipulé expressément dans
la loi nouvelle que le régime nouveau ne
dispense pas le gouvernement de Washington des obhgatîons qu’ü a contractées envers ceux qui vivent dans ce qu’on appelle
des réserves., Les réserves sub^iâteront et
ces Indiens pratiques, qui ne se gênaient
pas pour déclarer avant la loi qu’ils préféraient subir la tutelle de la race victorieuse plutôt que de lui payer des impôts,
pourront continuer, en tout cas, quelque
tiMnBs encore, de vivre à leur gujse, La loi
qui vient d’être votée ne déploiera ses effets que peu à peu, et cela tout spécialement dans le domaine électoral.
On rencontre déjà aux Etats-Unis
des Indiens ou des Indiennes qui poursuivent à la manière des blancs une carrière libérale, parfois brûlante, dans les
divers clergés chrétiens, l’ense:ignem6nt
ou même les beaux-arts ; mais ce sont là
des figures encore exceptionnelles. L’Américain « né natif » n’a rien à redouter, pour
le moment, de la concurrence de ces « gens
de couleur». On connaît l’animosité des
habitants du Nord-Amériqup pour tous les
individus dont le derme n’a point la blancheur de la neige. Les Peaux-Rouges sont
moins méprisés que les nègres, mais il s’en
faut que les Américains les considèrent
comme des frères. La loi récente qui fait
d’eux des citoyens n’a pas dû sortir du
cœur ides membres du Congrès. Elle représente une victoire d® ces hommes sur euxmêmes, une revanche de leur raison et de
leur conscience sur leurs préjugés. A ce titre, le Congrès des Etats-Unis mérite qu’on
lui en fasse honneur...
(Journal des Débats).
» » *
Montpellier. On a célébré modestement
à Montpellier le centenaire de Planchón,
l’homme qui a découvert le phylloxéra et
reconstitué le vign<J>Ie... Ah ! dit le Quotidien, s’il avait inventé une belle machine
à tuer les gens! on en aurait sans doute
beaucoup plus parlé!
Il y a maintenant — et depuis le 20
juin — son buste à Gauges.
Il nous est précieux de savoir que ce
grapd savant fut un chrétien huguenot,
et que « rebelle aux mondanités, il n’interrompait guère ses travaux que pour
assister aux exercices du culte protestant». (L’Evangéliste).
Le peuple errant. L’Annuaire Américano-juif, publié par le doct. Linfield, di
recteur du bureau statistique pour l’étude
Bocialé du peuple juif, contient une statistique fixant â 15.6PO.000 le nombre total
des Isra^tes répandus dans l’univers. Les
principales communautés juivep sont celles de New-York qui, avec ses 1.643.00Q
ispaélites (45 pour cent de la population),
est la plus grande ville juive du monde ;
de iVarsovie (319.000, soit 48 pour 100 de
la population) et de (Vienne (300.000, soit
un peu plus de 15 pour 100 de la population).
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BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERN-*, S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
M^_GoELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore ; G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Ti’on.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore; Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUl, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
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Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Cliiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
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(X)MO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore ; A. Vinay.
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DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
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FIRENZE - Chiesa; Via Serraci, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
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A. Siraeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - EvangeUsta:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore ; Giovanni GrUU.
¡MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
Messina - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S, Giovanni in Conca Pastore ; V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. —^Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - .Pastore: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
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4 - Pastore,: G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastoie :
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ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
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SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, Ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore ; S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, Ivi.
TARANTO - Chiesa; Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V.Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Vìa Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern, Comba, T. Longo.
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Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
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