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Quarante-septième année.
S¥
15 Septembre 1911
N. 37.
L £CHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger ................................ » 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4'
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de 'Vienne..................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avanee.
Pour tontes les annonees, s’adresser à l’Imprimerie Alplnei
concessionnaire. ...
S’adresser pour laBédaetlon àM.C.*A.Taoir, past., Torre Prilics,
et pour l’Administration à M. J. Coisi^pN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux da
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIKE:
Communication — Synode Vaudois de 1911 —
Correspondances — Chronique vaudoise
— Nouvelles et faits divers — Feuilleton:
Le trésor de grand prix — Collecte pour
l’Eglise d’iris.
COMMUI^^
Liceo-Ginnasio Valdese - Torre Pellice
pareggiato ai governativi.
Gli esami di Licenza Liceale e Ginnasiale incominceranno il 2 Ottobre
p. V., alle ore 8. — Quelli di ammissione e di promozione pure il 2 Ottobre,
alle ore-8.
Le domande, corredate dei documenti di legge, dovranno essere presentate prima del 28 Settembre corrente al Preside sottoscritto.
Collegio, 9 Settembre 1911.
Il Preside G. Maggiore.
SYNODE Ï» DE 1011
(Suite)
M. B. Léger annonce que demain,
le 7 Septembre, s’ouvrira à Prague la
Conférence Protestante et communique une dépêche qui est envoyée à
ces frères, au nom du Synode.
. M. C. A. Tron approuve l’ordre du
jour présenté par M. Giampiccoli proposant de renvoyer la votation mais
d’examiner le projet.
M. le prof. Bosio est du même avis
et explique quelques articles du règlement.
M. B. Léger est étonné de ce que
vient de dire M. Bosio sur la Conférence d’Amérique, laquelle n’a pas pu
se réunir une seconde fois pour examiner le projet.
L’ordre du jour de la Commission
est approuvé à l’unanimité et on passe
à l’examen des articles.
Séance des Etrangers.
M. Worsfold — Frères en JésusChrist, c’est avec plaisir que je viens
à vous au nom du Comité de Londres
qui nourrit un grand intérêt pour vous
et votre œuvre. Je me réjouis de ce
que vous retenez le modérateur ici car
c’est le centre de votre activité. Nous
ferons tous nos efforts pour vous aider,
adieu, mes frères.
M. Kaing de Gênes, représentant
l’Eglise Libre Unie d’Ecosse remercie
pour la cordialité qu’il reçoit en cet
instant, < ceci est dû au fait que je représente mon Eglise, et que je suis le
successeur de M. Miller, de Gênes, votre ami. Mon Eglise vous salue et vous
exprime sa sympathie pour l’œuvre
d’évangélisation. Il y a plusieurs points
de contact entre votre Eglise et la
nôtre ; toutes deux ont lutté pour leur
existence et ont été persécutées ; elles
ont toujours en vue la liberté religieuse
et civile. Nous travaillons pour l’union
entre les deux grandes Eglises d’Ecosse;
il y a des difficultés, mais aussi le
désir d’arriver à une entente. Cette
union est nécessaire pour combattre
le mal, mais aussi pour exercer une
influence à l’étranger dans le champ
des missions. Le moment est solennel
pour tous, même ici la superstition
paraît en danger, battue par l’instruction et la civilisation. Votre Eglise
aura son mot à dire dans la grande
lutte. Encore une fois, merci».
M. Nott — C’est un plaisir que de
vous revoir; nous vous remercions
pour l’hospitalité reçue l’année dernière. Cette année nous vous apportons les salutations de notre Comité
de Londres. La visite de M. Revel en
Angleterre a fait du bien et il a travaillé pendant quatre mois. Nous espérons en un bon résultat. Nous félicitons le Comité d’évangélisation pour
son excellent rapport anglais.Un moyen
pour réveiller l’intérêt est d’inviter les
Anglais à visiter vos vallées et Rome.
Ce serait aussi un bien que pendant
la semaine du Synode vous eussiez des
réunions bibliques présidées par vos
pasteurs et auxquelles prendraient part
les amis anglais. Que Dieu veuille
vous accorder ses plus riches bénédictions.
Rév. Walker — En ma qualité d’Ecossàis je me réjouis de me trouver
au milieu de vous: Que de points de
contact entre vous et nous ! Vos montagnes ressemblent aux nôtres; vos
discussions sont comme les nôtres avec
un esprit démocratique. Je me réjouis
de voir mon Ecosse prendre un si vif
intérêt à votre œuvre en contribuant
généreusement. Mon comité de la Société Biblique vous envoie ses meilleurs vœux. Nos colporteurs au nombre
de 27, ont vendu en Italie 2000 Bibles
et 5000 Testaments. Leur œuvre est
difficile et nous la recommandons à
vos prières.
Walter Limbrich — La société que
j’ai l’honneur de représenter est la
plus ancienne qui existe en Angleterre,
composée de pasteurs et d’évêques. Je
vous apporte le message du Rév. Laycock et du Rév. Moore (1 Cor. XVI, 3).
Notre société a été fondée il y a 80
ans, ayant eu pour membre le grand
Wilberforce, qui combattit l’esclavage,
mais aussi les superstitions et s’intéresse à l’Angleterre et à l’étranger.
J’ai personnellement donné plusieurs
conférences sur votre Eglise. Nous regardons à vous à cause de votre passé,
ayant été témoins de la vérité„à cause
de votre activité en évangélisant, à
cause de vos aspirations futures. Vous
accomplissez un travail semblable au
notre. Nous implorons les bénédictions
de Dieu sur vous tous.
Francis Brading — Je parle en
français. Je suis ici pour vous apporter les salutations de mon Comité. Nous
sommes heureux de vous voir prospérer et cela est dû à votre foi à la
Bible comme parole de Dieu. Vous
avez une grande responsabilité : autour
de vous combien sont encore dans les
ténèbres ; Que pouvons-nous faire pour
vous? Nous avons les moyens, vous
avez les hommes et nous vous offrons
des Evangiles afin que vous puissiez
les distribuer. Ayez toujours sur vous
un Testament. Pensez à votre responsabilité !
Dr, Lang ■— Vénérables frères, je
vous apporte les salutations de la société Gustave Adolphe, qui prend un
si vif intérêt à votre œuvre ; vous aurez-e« elle une amie fidèle et sincère.
Il y a 13 ans que j’ai eu le plaisir de
voir pour la première fois ces vallées,
j’étais alors un étranger, je me sens
maintenant un des vôtres. On s’occupe
aujourd’hui de votre histoire en Allemagne, qui nous dit combien vous avez
été fidèles et utiles à notre pays. Combien de vides! Geymonat, Weitzecker,
Turino, ne sont plus ! Je souhaite que
■ l’esprit de ces hommes demeure au
milieu de vous. Que toute votre vie
soit consacrée à Dieu!
Geshing d’Alsace — Je m’adresse à
vous en français, heureux d’avoir pu
assister à votre Synode. Nous avons
plusieurs liens qui nous rapprochent,
entre autres, celui des diaconesses.
Nous avons en Alsace une situation
¡pénible à cause de l’esprit irréligieux
qui souffle. L’esprit piétiste paraît s’affaiblir, mais nous tâchons de nous
grouper et nous espérons réussir. Notre Eglise demeure fidèle et aussi elle
prospère ; ma visite au milieu de vous
m’a fait du bien.
M. Bleek de Berlin — Nous venons
à Vous comme des frères et sans vous
avoir vu nous vous connaissions; nous
vous apportons les salutations du Dr.
Dryander. L’Allemagne s’intéresse à
vous comme peut l’attester le pasteur
Calvino. Nous vous saluons fraternellement et nous vous exprimons notre
reconnaissance ; votre œuvre est belle
et ne fera que s’affermir.
M. Dupin de St-André — Je vous
apporte les salutations de l’Eglise Réformée de France. Nous formons les
meilleurs vœux pour votre œuvre. Les
Français ont exercé une infiuence sur
vous et vous sur nous par la Bible.
La société des colonies aussi m’a délégué à cause des grands points qui
rapprochent les deux nationalités. Par
mi les 14,000 soldats de la légion étrangère, nombreux sont les Italiens et
c’est ainsi qu’ils viennent en contact
avec les pasteurs. La plupart de ces
soldats avaient vu ou entendu des pasteurs en Italie, et cela était un point
de contact. Nous ne prosélitons pas,
mais noüs les attirons par nos œuvres
sociales. G’ est une solidarité entre
vous et nous. Que Dieu bénisse votre
œuvre.
M. Bani lit la lettre de l’évêque
qui le délègue à notre Synode. C’est
avec le plus vif plaisir que je suis au
milieu de vous pour la troisième fois;
j’ai au milieu de vous de nombreux
amis; votre famille c’est ma famille;
et je vous aime. Je vous apporte de
grand cœur les vœux de mon Eglise.
Un seul est l’idéal: faire triompher
Christ. Bien des choses divisent, mais
la charité unit, en regardant en haut.
Je ne vois en vous que des enfants
de Dieu et par conséquent des frères. Je vous souhaite de grandes victoires !
M. Jalla — J’ai l’honneur de représenter au milieu de vous pour la troisième fois, en 26 ans, la Société des
Missions de Paris qui vous exprime
sa reconnaissance. Avant tout, notre
pensée se reporte vers ce M. Appia
qui a tout fait pour les Missions ; qui
prendra sa place? Weitzecker aussi
est parti et c’est à lui. que. je dois
l’élan que j’ai eu pour les missions.
Le Comité fait des vœux pour que vous
vouliez continuer votre sympathie
pour cette œuvre si belle, au Lessouto,
au Zambèze et à Madagascar, mais il
y a une pénurie d’hommes, et il faut
revenir à des retranchements. Le Comité : regarde à vous aussi vaudois:
donnez-nous des hommes et continuéz
vos sacrifices pour les missions. Il y
a 25 ans que j’ai été consacré aux
missions.
M. Giampiccoli répond à tous ceS
représentants des Eglises sœurs avec
esprit et à propos à la grande satis-r
faction de tous.
Vendredi. A huit heures précisés la
séance est ouverte par un culte 'dç^^
Ste-Cène présidé par M, C. A. Trop, ;:
aidé par les pasteurs Quattrini, GaL ,r
vino.et Gardiol, auquql prirent part ■
un grand nombre de membres du Sy- '
node et d’amis.
Le projet de modification à la Constitution est voté comme suit: en renvoyant le vote définitif au Synode de
Tannée prochaine:
Le projet sur la position ecclésias?
tique de la femme dans l’Eglise, faute
de temps, est renvoyé au Synode du
1912.
Le Synode approuve la nomination
d’une Commission pour élaborer unè
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nouvelle liturgie et le bureau la nomme comme suit: H. Bosio prof., président, Ernesto Giampiccoli, E. Revel,
E. Comba, G. Coïsson, prof., Attilio
Jalla, prof., Ugo Janni.
Le gynode approuve que la Table
nomme une commission pour s’occuper de Vémigration.
Le bureau nomme comme prédicateur d’office M. Albert Costabel, suppléant: Rév. Ugo Janni.
Administrations.
Table: *
B. Léger, modérateur
C. A. Tron, modérateur-adjoint
T. Gay, secrétaire
Charles Decker, membre IcCique
Henri Rostan, id.
Comité :
A. Muston, 'président
A. Perazzi
U. Janni
B. Revel
G. Tron
G. D. BuflFa
A. Costabel.
Commission Hospitalière:
Adolphe Ribetti
Auguste Jahier.
Ecole de Théologie:
D'' Giov. Grili
Prof. Carlo Rocchi
Lecture des procès verbaux est donnée, on vote des remerciements au bureau, on adresse à Dieu une prière
et la session synodale est déclarée close.
Les modifications à la Constitution
et les articles de réglement approuvés
par le Synode sont les suivants, que
nous plaçons sous les yeux de nos lecteurs, afin que les Eglises et les Conférences puissent encore les examiner
avant le vote final du Synode 19Ï2:
COSTITUZIONE.
Nuovi articoli proposti^
Art. 1 > Le Chiese ohe da secoli remoti ed
attraverso numerose persecuzioni, Iddio, nella
sua grande misericordia, ha conservate fedeli
aila sua Parola in alcune delle Valli dei Nord
d’Italia, e quelle che, sòrte in Italia o altrove
per l’opera di evangelizzazione o per l’emigrazione, sono venute unendosi e si uniscono ad
esse, formano nella loro totalità la Chiesa Evangelica Valdese.
Art. 12 - Le Chiese particolari appartenenti
ad un medesimo Distretto sono unite fra di
loro eoi legami di una giurisdizione comune
0 raggruppate in Conferenza Distrettuale. Il
numero ed i limiti dei vari Distretti sono fissati dai regolamenti.
Art. 14 - La Conferenza Distrettuale elegge,
al principio delle sue sedute, un Seggio il cui
ufficio cessa col terminar della sessione, ed
alla fine di questa una Commissione Distrettuale, i cui poteri durano fino alla sessione seguente. È presidente ex ufficio della Commissione Esecutiva un membro della Tavola designato dalla medesima. Quest’ultima disposizione non concerne il Distretto Sud-America.
Art. 16 - Aggiungere, comma promuove,
con ogni mezzo a sua disposizione, lo sviluppo
materiale, morale e spirituale delle Lhiese e
delle varie opere religiose del Distretto, provocando, ove ne sia il caso, le opportune deliberazioni della Tavola.
Art. 22 - La Tavola è l’Autorità rappresentativa ed amministrativa della Chiesa Evangelica Valdese-, e, come tale, esercita tutte le
attribuzioni inerenti a questo duplice mandato
sia nella direzione delle Chiese delle Valli e
delle Colonie, sia nella direzione dell’opera di
Evangelizzazione.
Art 23 - La Tavola é composta di un Moderatore e' di un Vice-Moderatore ministri
della Parola in attività di servizio e di altri
membri ministri in attività di servizio e laici,
in nuiJero e proporzione da stabilirsi dai Regolamenti.
Art. 23i>i® - La Tavola amministra i fondi
che formano il patrimonio della Chiesa, esclusivamente per l’uso per cui vennero costituiti.
Art. 23 ter - La sede legale della Tavola è
yom Pellicà.
Art 26 - Alla Commissione degl’istituti Ospitalieri Valdesi spetta l’amministrazione delle
opere di beneficenza che le sono affidate dal
Sinodo.
Art 27 - Richiedendolo le circostanzÌB, il
Sinodo può affidare a commissioni speciali,
composte di ministri e laici in numero da determinarsi, quelle òpere che esso crederà opportuno. i
Art. 28 - L’azione della Commissione degli
Istituti Ospitalieri Valdesi e delle Commissioni
di cui è fatta menzione nell’articolo precedente,
si esercita in via ordinaria indipendentemente
dalla Tavola, alla quale però rimane sempre
il diritto di domandare comunicazione degl’inserti ogni qualvolta lo creda utile e di richiamare aH’osservanza della legge quella Commissione che se ne fosse scostata.
Art 29 r La Tavola, la Commissione degli
Istituti Ospitalieri Valdesi e le Commissioni
Sinodali sono responsabili verso il Sinodo del
loro operato. ,,,
Art. 30 - I membri della Tavola, della Commissione degl’istituti Ospitalieri Valdesi e delle
Commissioni Sinodali non possono durare in
carica piò di un numero di anni consecutivi
da determinarsi dal Regolamento.
REGOLAMENTI.
Art. 45 - Le Conferenze Distrettuali sono
presentemente in numero di cinque, cosi'determinate:
1“ Distretto: Le Valli Valdesi, compresa
la città di Pinerolo.
11° Distretto: L’Italia Settentrionale, : comprendente il Piemonte, la Liguria, la Loiubardia, Venezia e l’Emilia.
111° Distretto : L’Italia centrale, comprendente
le Marche, la Toscana, l’Umbria, il Lazio, gli
Abruzzi e la Sardegna.
IV° Distretto: l’italia Meridionale e la Sicilia.
V° Distretto : L’America del Sud.
La Tavola ha facoltà di aggiungere all’uno
piuttosto che aH’altro Distretto quelle Chiese
0 stazioni che si trovassero sui confini di due
Distretti.
Art. 781»»» - La nomina della 'Tavola sarà
fatta nel modo seguente:
1° Il Moderatore ed il Vicè-Moderàtore
vengono anzitutto nominati, ciascuno medhuite
scheda particolare. i
2° Vengono quindi nominati gli altri inombri fiella. Tavola su.di una medesiiaA,8efieda,
tenendo conto delle disposizioni deH’Arti; 100
dei Regolamenti. i c
Art. 100 - La Tavola si compone di T membri e cioè un Moderatore, un Vice-Moderatore
e 3 altri membri tutti ministri della Parola,
in attività di servizio, e 2 laici. La Tavola
nomina nel suo seno, un Segretario.
Art. 102 - La Tavola cura la fedele osservanza del Regolamenti che reggono le,varie
opere della Chiesa e richiama coloro óbe se
ne discostano.
Art. 103 - La Tavola possiede, a nome della
Chiesa, le proprietà mobili ed immobili di
questa e firma in atto o per procura tutti i
contratti concernenti le medesime.
Art. 104 - Sia che la Tavola amministri in
proprio 0 per delegazione le proprietà della
Chiesa, essa vigila alla loro conservazione e
non permette che per qualsiasi motivo( vengauo distolte dal legittimo loro uso. ^
Art. 105 - La Tavola tiene un elenco particolareggiato di tutte le proprietà della Chiesa
e conserva in archivio, catalogati, tutti gli atti
pubblici e privati e gl’inserti relativi all^ medesime. Inoltre ogni anno farà l’inventario delle
attività e passività della Chiesa, onde stabilire
esattamente il suo stato patrimoniale.
Art. 106 - L’archivio generale della Chiesa
è affidato alia Tavola che, nel suo seno, scegite un archivista responsabile cui dà iii consegna detto archivio con regolare inveiRario.
Art. 107 - La Tavola, d’intesa con le Commissioni distrettuali..., veglia sullo sviluppo
della vita religiosa nelle Chiese e pubblica, in
un col resoconto annuo del suo operato, un
sunto del rapporto di dette Commissioni.
Art. 108 - Alla Tavola spetta la con vocazione
in Assemblea costituita del Corpo pastorale.
Art. 109 - La Tavola esercita la sovraintendenza suprema su tutti gli stabilimenti d’istruzione della Chiesa, conformemente ai rispettivi
loro Regolamenti.
Art. 110 - La Tavola cura la stampa di registri e di moduli per l’uso delie Chiese, e di
altre pubblicazioni richieste dai deliberati del
Sinodo.
Art. Ili (112) » La Tavola ha un Cassiere,
delle operazione dei quali essa è responsabile.
Art. 112 (116) - Il Moderatore è esonerato
da qualsiasi attività e responsabilità pastorale;
egli si vale dell’opera di uno o più Segretari,
nominati e dipendenti dalla Tavola.
Art. 113 ( 117) - Il Moderatore cura la fedele
esecuzione dei deliberati della Tavola e rappresenta la Chiesa sia presso le autorità civili
e politiche, sia presso le Chiese sorelle e gli
amici e benefattori in Italia ed all’estero.
Art. 114 (126) - Il Moderatore riceve una
speciale idennità, fissata dalla Tavola nella
prima seduta che segue la sua nomina.
Art. 115 - il Vice-Moderatore sostituisce il
Moderatore nelle sue funzioni ogni qualvolta
ne sia da questo incaricato ed ogni qualvolta
questi sia impedito di disimpegnare il suo uilicio per assenza o per malattia.
Art. 116 - Ad ognuno dei quattro ministri,
membri della Tavola, viene affidata la sovraintendenza di un Distretto e la presidenza della
rispettiva Commissione distrettuale. Il Sovraintendente del V° Distretto non avrà quest’ultiraa attribuzione.
Art. 117 - Le attribuzioni speciali di ciascun
Sovraintendente distrettuale vengono fissate
dalla Tavola.
Art. 118 (119) - La tavola fissa le proprie
sedute regolari ¡quando sia necessario, può venir convocata in seduta straordinaria dal Moderatore.
Art. 119(120) - In via eccezionale il Moderatore potrà, fra una seduta e l’altra, consultare per corrispondenza i suoi colleghi - provocando anche il loro voto sulle questioni più
urgenti - facendo in seguito conoscere ai singoli membri il risultato di tale voto e registrandolo a Verbale.
Art. 120 (122) - Ogni spesa non contemplata
dal bilancio ordinario dei vari rami e delle
varie opere della Chiesa, dovrà essere deliberata dalla Tavola.
Art. 121 - La Cassa per le chiese autonome
delle Valli, nonché per il mantenimento degli
Istituti d’istruzione secondaria, è alimentata
dalle contribuzioni di dette Chiese, dalle rendite dei fondi e stabili esistenti per questo
scopo, dalle contribuzioni, lasciti e doni eventuali di benefattori dell’interno e dell’estero.
Art. 122 - La Cassa centrale delTtfpera di
evangelizzazione si alimenta con le contribuzioni delle Chiese di tutti i Distretti, coi proventi degli stabili esistenti per questo scopo,
coi doni e le contribuzioni eventuali ricevuti
dall’interno e dall’estero, come pure coi lasciti
e redditi intestati a quest’opera.
Art. 123 - La Cassa delle Chiese del Sud
America è retta da norme speciali proposte
dà quèllà Conferenza Distrettuale èd àppròvàtè
dal Sinodo. ' ' '
Art. 125 - La Tavola stabilisce gli onorari,
sussidi, indennità varie di tutti gli operai delia
Chiesa, secondo le norme di appositi organici,
le quali dovranno essere dalla Tavola medesima sottoposte alTapprovazione del Sinodo.
Art. 126 (129) - La Tavola può prendere,
sotto prova, operai di ogni categoria. 11 periodo
di prova non sarà mai minore di un anno.
Art. 127 (130) - La Tavola - salvi sempre
i diritti delle chiese autonome, quali sono specificati agli articoli 12 a 21 dei Regolamenti
- dispone liberamente di tutti gli operai della
Chiesa, fissa la loro residenza, determina la
loro sfera d’attività, specifica loro le prestazioni eventuali di servizio. La Tavola può valersi inoltre di ogni operaio per delegazioni
all’interno e all’estero, salvo ad ottenere il
consenso del Consiglio di Chiesa quando si tratti
di Chiese autonome.
Art. 128 (127) - In caso di destituzione di
un operaio, non ministro nè professore, non
si dovrà corrispondere all'operaio destituito
più di un mese di sussidio, oltre quello in corso
al momento delia deliberazione ; in caso di licenziamento per riduzione di personale, dovransi versare al licenziato tre mesi intieri
di sussidio.
Art. 129 (128) - Se un operaio di qualsiasi
categoria si ritira volontariamente per motivi
estranei a quelli dì salute, egli non può pretendere altro che lo stipendio del mese in corso.
Ove si tratti di malattia, la Tavola provvederà
caso per caso, ispirandosi ai sensi della giustizia e della carità evangelica In armonia collo
stato della Cassa.
Art. 130 (131) - Nessun operaio potrà rifiutare di conformarsi ai disposti della Tavola,
sebben tutti possano presentare le loro ragioni
contrarie ed appellarsene in ultima istanza al
Sinodo, quando si ritengano lesi.
Conclusion.
Le Synode de 1911 a été très calme
et digne. On se serait attendu à ce
qu’il fût excessivement mouvementé,
mais il n’en a été rien, à la grande
satisfaction de tous. Nous bénissons
Dieu ce qu’il en a été ainsi et nous
lui demandons qu’il veuille bénir la
nouvelle année ecclésiastique qui est
devant nous. C. A. Tron.
CORRESPONDANCES
A M. le comm. C. A. Tron
Rédacteur du journal YEcho des Vallées.
Monsieur le Directeur,
Veuillez me permettre de réparer
à lin oubli et de rectifier une erreur
qui . s’est glissée dans le dernier numéro de votre journal toujours si hospitalier.
Quoique non cité parmi les pasteurs
de la Toscane, j’ai pris part avec un
vif intérêt à la consécration de MM.
Tron, Comba et Bosio, cérémonie rendue spécialement solennelle par le
splendide discours de M. le prof. Giov.
Rostagno.
A propos de la tuberculose, le rapporteur m’a fait dire une grosse exagération. Je n’ai pas dit, ni voulu dire,
que VAlcoolisme est la cause, mais une
des causes de la tuberculose, cause
plus fréquente qu’on ne le croit. C’est
ce qu’affirme le prof. Landousy dans
cette graphique expression: « UAlcoo
lisme fait le lit à la tuberculose
« L’Alcool débilite, affaiblit, dégrade
« l’organisme, écrit à son tour le prof.
« P. Brouardel ; il n’engendre pas la
« tuberculose, mais il rend ceux qui
« en abusent incapables de résister à
« l’invasion du bacille, qui .trouve en
« eux un excellent terrain pour son
« développement. En s’éliminant en
« nature par les muqueuses, l’alcool
« y produit facilement des effractions,
«des lésions, qui servent dé portés
« d’entrée au bacille de Koch... Plus
« de la moitié des cas de tuberculose,
« (du moins en France) sont dûs à l’Al«'coolîsïüe
En vous remerciant d’avance de la
réception que vous voudrez bien faire
à ces quelques lignes, agréez cher
Monsieur et honoré frère mes salutations chrétiennes.
Giov. Rochat.
LETTRE OUVERTE à MM. les membres de la commission des Institutions hospitalières vaudoises.
« Je dois à la bienveillance d’une de
mes bonnes connaissances, d’avoir pu
jeter un coup d’œil rapide sur le rapport des « Institutions hospitalières ».
Je dis rapide, parce que par exception
aux années précédentes, je n’en ai pas
reçu, quoique je fusse en droit de l’attendre, parce qu’il contenait dans la
partie du Refuge:
« Des dons de 1911, nous parlerons
« dans le rapport spécial de décembre
« mais nous devons mentionner le legs
« de M“° Catherinette Bérard-Caffarel
« dont nous toucherons le montant à
« la mort de son mari, et nous ter« minons ce paragraphe par un remer« ciment bien senti à tous ceux qui
« s’intéressent au Refuge.
Ces lignes m’ont profondément impressionné et affligé en même temps,
et c’est sur elles que je désire attirer
l’attention des membres de la commission et leur demander, à quel endroit
et dans quel registre de l’état civil
ils ont pu découvrir le nom de « Catherinette Caffarel ? mais Catherinette ?
dans son intimité et avec ses parents
on lui donnait le petit nom de « Ketty ».
Le rapport lui prête un nom pour
le legs du Refuge et un autre pour
l'Orphelinat; qui sait s’il n’y en aura
pas un troisième pour les legs faits à
la Table? Il ne m’a pas été permis
ó
%
r
3
f
\ñ
de m’en assurer, cette administration
n’ayant pas cru nécessaire de m’envoyer son rapport. Ce qui m’étonne
c’est que la Commission composée de
gens très érudits, n’ait pas été frappée de cette confusion de noms; je
sais qu’un membre (je tais son nom)
a été surpris devoir qu’on avait ajouté,
à son insu, alors que son manuscrit
était sous presse, précisément cette
phrase qui m’a forcé, malgré mon grand
âge et encore sous le coup de ma douleur ravivée, de venir poser une question à la conîmission. Si dans la substitution de noms il y a eu un quiproquo, ne pouvait-on pas le corriger,
même à la main? si ce n’est pas un
quiproquo, qu’est-ce donc??? un acte
irrespectueux vis-à-vis de deux personnes d’un âge fort avancé, mais surtout à l’égard de celle qui n’a jamais
cessé de faire du bien à son pays et
qui au dernier moment encore, a voulu
par des actes de bienfaisance donner
de nouvelles preuves de son attachement à nos vallées.
Si les membres de la Commission
n’étaient pas sûrs du vrai nom, ils pouvaient s’adresser à moi et je me serais fait un devoir de les renseigner
d’une façon précise; ils m’auraient
évité une impression désagréable, une
démarche pénible et le grand ennui
de venir demander par la voie de la
presse, à des personnes pour qui j’ai
une grande estime, une réponse formelle à la question ci-dessus ; car ce
manque de respect n’a pas été senti
par moi seul : tous ceux qui ont connu
la défunte dans l’intimité, en ont été
blessés.
Je crois que c’est mon devoir d’agir
ainsi, car après avoir été le protecteur naturel de ma femme, je dois, en
pareil cas, continuer cette protection
à sa mémoire.
Avant de terminer, qu’il me soit
permis d’ajouter encore un mot: toujours dans cette phrase ajoutée, il y
a un passage bien dur, bien cru, je
sais que le fond est vrai et qu’on ne
peut rien y changer,' mais la forme
n’aurait-elle pas dû en être un peu
adoucie? Telle quelle est dans son ensemble, elle est brutale ; je dis brutale,
parce que je ne trouve rien qui rende
mieux ma pensée ».
D. Bérard-Caffarel.
Nous avons sondé la pensée des rédacteurs du rapport, et il nous résulte
qu’il n’y a eu aucune mauvaise intention en plaçant ces mots qui ont pu
faire de la peine à notre correspondant.
Nous croyons fermement que ce qui
est dit par rapport à l’Orphelinat exprime l’idée exacte de ces messieurs:
* A propos de surprise agréable,
nous devons mentionner le legs de frs.
4000, que nous a fait la regrettée M“®
Catherine Bérard-Caffarel, décédée à
la Tour le 21 janvier dernier. Qu’il
nous soit permis de remercier vivement M. Bérard et de lui dire encore
notre sympathie dans l’épreuve qui
Ta frappé. La Commission n’aura d’ailleurs, que l’embarras du choix quand
il s’agira d’employer cette jolie somme ». La Rédaction.
CHRONIQUE VAUDOISE
Tour. Nous enregistrons deux
décès, qui ont eu lieu tous les deux
à l’hôpital ; celui de Berlot Paul, âgé
de 35 ans, qui frappé par une machine
au Villar est mort du tétanos à la force
de Tâge et celui de Rivoire Delphine
âgée de 3 ans d’Angrogne, morte à la
suite d’un terrible accident, ayant été
enveloppée par le feu qui avait pris
à sa robe; sept heures après l’accident elle n’était plus. Que les familles
frappées dans leurs affections reçoivent l’expression de notre sympathie,
Ü Vendredi dernier eut lieu la répétition du Concert organisé par Mlle
Blanche Brochet; quoique TAula Magna ne fût pas comble comme la première fois, elle était cependant bien
peuplée. Un artiste n’ ayant pû se
trouver au rendez-vous, Mme RevelCharbonnet eut la bonté de bisser un
morceau chanté à merveille. Nous
remercions Mlle Brochet, Mme RevelCharbonnet, Mlle Berazzi et toutes les
autres artistes qui ont procuré aux
habitants de la Tour, deux soirées si
agréables, dont les recettes iront au
bénéfice de bonnes œuvres.
S Lundi dernier le public de TAula
Magna, à peu près au grand complet,
saluait le conférencier M. J. Rostain
de Rome, qui nous fit passer une heure
fort agréable dans la société des grands
savants.
Brésenté par M. le chev. prof. D.
Jahier, il nous fit passer en revue les
grands progrès scientifiques et industriels de ces cinquante dernières années. Il nous paria de la lumière, de
la chaleur, de l’électricité; il nous fit
passer devant les yeux les grands*
génies Italiens et étrangers qui ont
été les bienfaiteurs de l’humanité ; il
simplifia la science, de telle manière,
que personne ne s’est aperçu d’avoir
à faire avec la science. Un merci de
cœur au compatriote et au coreligionnaire.
S Samedi dernier, a été béni dans
le Temple de la Tour, le mariage de
M. Antilcare Pasquet et de Mlle Emma
Rose Arnoletto. Nous félicitons les
parents et d’une manière spèciale les
époux; nous souhaitons à ces derniers
une longue vie de bonheur et d’activité pour le bien de leur pays et de
leur Eglise.
ü Conférence, Mercredi prochain,
à l’occasion du 20 septembre, à 8 li2
h. du soir, dans TAulà Magna du Collège, M. C. A. Tron donnera une conférence sur le sujet: Les trois Rome.
Tout le monde y est cordialement
invité.
Villar. La chaire a été occupée.
Dimanche dernier, par M. le pasteur
Louis Rostagno. -Elle le sera. Dimanche prochain, D. V., par M. Buràttini,
pasteur de l’Eglise Méthodiste Episcopale de Bologne.
Nouvelles et faits divers
Rome. Le cardinal vicaire de Rome,
faisant usage des facultés accordées
par le pape a dispensé tous les fidèles
du diocèse de Rome de l’obligation
d’observer le jeûne et l’abstinence, à
cause des grandes chaleurs. Cette dispense n’est point limitée et durera
jusqu’à révocation. Vraiment! quelle
bonté pour les riches ! et les pauvres ?
Angleterre. Le R. B, Bernard Vaughan, de la compagnie de Jésus, qui
passe pour le plus éloquent prédicateur anglais contemporain, sans distinction de religion, inaugurant, dernièrement, une vente de charité à
Eastbourne, paya à la famille royale
un tribut d’éloges aussi magnifique
que juste. Il déclare qu’il était fier
de voir aujourd’hui sur le trône d’Angleterre un roi et une reine bien faits
pour donner l’exemple à tous leurs
sujets. Le roi Georges et la reine Mary
rendaient un immense service à l’empire par la vie qu’ils menaient, vie
qui sous le triple rapport domestique,
social êt 'religieux était un admirable
modèle. Ils ne jont nulle part sans y
être fappçlés par quelque fonction qui
leur; fournisse l’occasion de rendre un
hommage public à Dieu. Ils ne vont
nulle part sans être accompagnés de
leurs enfants. Au lieu d’emporter un
petit chien dans leur manche, ils emmènent leurs enfants. C’est là une
grande leçon. L’existence du roi et de
la re'ine est toute entière consacrée au
devoir. L’allusion à ces grandes dames
anglaises qui Vont partout avec leurs
griffens ou leurs Hing’s Charles, et
laissent leurs enfants à la maison, fut
saisie et couverte d’applaudissements.
S Dans la grande lutte pour le parliament hill, les deux archevêques
anglicans de York et de Canterbury,
ont voté favorablement au gouvernement, voulant éviter la création de
nouveaux pairs et des ennuis au Roi.
Ils ont montré beaucoup de bon sens.
Etats-Unis. Un américain, digne
de sçn pays et de son siècle, avait fait
confiaitre qu’il donnerait 100 dollars
au premier couple qui ferait bénir son
mariage en aéroplane. Au bout de
quelque temps il s’est présenté un couple ^vec le pasteur. Aussitôt Taréoplane s’est élevé dans les airs, le pasteur'à célébré le mariage et l’heureux
couple en descendant à terre était
leste de 500 francs. L’idée ingénieuse
est f^put à fait américaine.
@jLes épiscopaux sont en grand
émoi;: ;un milliardaire, après avoir divorcé, demande à être uni en mariage
aveune divorcée aussi. L’évêque de
New-York se refuse et celui de Rhodes
Islapd suit son exemple. Cependant,
Bierr^ Baul Morgan est favoi’able à
cette union. Les pasteurs en présence
du grand danger, ont commencé, une
vLvawCroisade contre ces divorces > si
faciltes-qui menacent la société; iis
attaquent aussi vivement les milliardaiBeS américains, qui ne pensent qu’au
luxe et qui oublient leurs devoirs vis
à vis de la famille. Nous appuyons de
grand cœur nos collègues de l’Eglise
Episcopale.
’ (84) LE
tRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
'MARGUERITE S. OOMRIE
TOULOUSE
SOCIETE DES LIVRES RELIGIEUX
Est-ce que la Bible ne dit pas quelques
part que nos pistices sont comme un linge
souillé ? Alors moins nous nous en vanteron.s,
mieux ça vaudra, dit sentencieusement Bruce.
— Je suis de votre avis et je ne prétends
pas que, pour le moment, nous soyons des
« saints » les uns ou les autres.
— ici-bas personne n’est saint; nous sommes tous pécheurs,
— Tu changerais peut-être d’avis, Eisa, si
tu lisait la Vie des saints, car, non seulement
ils ont gagné le ciel pour eux-mêmes, mais
encore il en ont ouvert l’accès à d’autres.
— éu’ont-ils donc fait î interrogea Bruce.
— Prenons sainte Christine pour exemple.
Pour faire sortir les âmes du purgatoire, elle
est redescendue du ciel, elle est entrée dans
des fournaises ardentes, elle a passé jusqu’à
six jours sous la glace, elle s’est laissé entraînér, tourner et retourner par ia roue d’un
moulin.
Sairite Marie d’Egypte a erré dans un désert
pendant quarante-sept ans, jusqu’à ce que ses
vêtenients tombassent en lambeaux.
— Arrêtez un instant, dit Bfuce très perplexe ; vous disiez qu’elles avaient fait de bonnes oeuvres, mais dans ce que vous raccontez,
je ne 'vois pas quel bien elles ont fait soit à
elles-mêmes soit aux autres, à moins toutefois
que ée ne fût aux médecins.
Le flegmatique Bruce s’arrêta un instant
pour réprimer une violente envie de rire.
— Cousine, reprit-il bientôt, si un jour vous
avez des œuvres méritoires dont vous ne saurez que faire, songez à moi qui suis de votre
famille et qui risque bien de ne jamais
là-haut par mon mérite persônnel,
— Comment peux-tu parler ainsi. Bruce ?
murmura Eisa indignée; on dirait presque que
tu crois à toutes ces bêtises.
— Le visage de Marguerite se rembrunit etM“® Brindini pour détourner la conversation,
demanda ;
— Quel a été le plus grand saint? —
— Jésus-Christ, cela va sans dire, riposta
promptement le jeune garçon; mais lui ne
se serait jamais fait attacher à une roue de
moulin. 11 n’en aurait pas eu le temps ; il avait
trop à faire à guérir les malades et à consoler
les afïigés : voilà les bonnes œuvres. Onéle
Alister disait toujours que nous n’entrerions
au ciel que parce que notre Sauveur lui-même
nous en avait ouvert l’entrée.
— Je sais cela aussi bien que vous, répondit
Rita impatientée; néamoins nous pouvons
nous aussi faire quelque chose : quand par
exemple nous faisons plus que notre devoir.
Dieu nous en tient compte. Vous n’avez rien
à répondre à cela?
M“® Brindini vint à la rescousse.
— J’avoue que je suis incapable de répliquer,
mais nous prierons M“® Clarence de le faire, car
elle à réponse à tout.
Cette proposition eut l’assentiment général
et les trois enfants allèrent reprendre leurs
pioches et leurs bêches.
La seule trouvaille qù’ils firent fut un morceau de marbre blanc. Eisa se mit en tête que
ce devait être un fragment du bras que son
oncle avait mis sous globe dans la bibliothèque;
elle voulut aller tout de suite s’en assurer.
Rita l’accompagna et, comme il n’y avait
personne, Eisa monta sur l’escabeau.
— Je suis sûre que c’est le morceau manquant et sur lequel il y à une inscription pareille à celle du bracelet. Descendons ce bras
de là-haut et j)ortons-le au professeur Clarence
qui pourra sans doute nous la déchiffrer.
— Tu oublies que papa nous a défendu d’y
toucher.
— Grtcle Robert ne parlait que du globe, et
si nous prenons bien garde, nous ne le casserons pas.
Avant que Marguerite eût pu l’en empêcher,
la petite'fille avait tendus les bras pour soulever, le globe; mais soit qu’elle ne fût pas
assez grande soit qu’elle ne fût pas assez forte,
l’olÿet lui êçhappa des mains.et l’aqra|| entrainée dàn.s.sa' chute, si Rit.a ne .se fût-tron'*
vée là pour la retenir. Un craquement annonça
que ie globe était brisé.
Tremblqnt de tous ses membres, Eisa descendit, de son marchepied et se laissa condüirè dans Sa chambre.' '
— Ici, bous pouvons respirer, dit Marguèrite ; nous avons fait là de bel ouvrage. Mon
père séra orriblemênt véxé ; mais né prend
pas la chose tellement au tragique,' coilsine.
Peut-être papa ne s’en apercevra-t-il pas pendant plusieurs jours, et les supçons tombêront
sur Lucie, qui' fait sans cessé de ces maladresses. Il vaut mieux que la faute retombe Sûr
elle que sur nous, parce que, dans un premiér
moment de colère, papa serait capable de nous
défendre de continuer nos recherches. Tu (es
si pâle, que tu feras mieux de rester ici pendant que j’irai rejoindre Bruce; de cette nja*
nière, personne ne se doutera de rien.
(A suivre)!
COLLECTE POUR L’ÉGLISE D’IRIS (Arfleotlîç)
8“® LISTE.
Report frs. 1369,40
Daniel Simond, Angrogne . » 5,—
H. Rivpir, prof. .... »
Paroisse de Massel ...»
Rinaldo Malan, pasteur . . »
François Rostan, pasteur . . »
H. Pons, pasteur - au lieu de fr. 5 - »
J. Armand-Hugon, ex-anc., La Tour »
LouiseGriset,Sant’Anna - Californie »
Anonyme de Luserne St Jean . »
5,
25,
5,
7,
10,
2,
10,
50,—
Total frs. 1483,40
Àb. payés et non quittancés.
1911: Mlcol J. Alex., Laurent, Manellle r
D. Richard, Ville, Pral - J. D. Rostan, Guigou,
Pral - J. Armand-Hugon, ex-anc., La Tour.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
A\/ I
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises cherche une maîtresse pour V Orphelinat.
S’adresser pour les éclaircissements
nécessaires au professeur J. Rib'èt .â
la Tour.
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Porosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OlO, con un massimo credito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,25 OlO.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sedo
Centrale.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OiO, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e neil’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari o i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessasi accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano :
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0(0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piocolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000.
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
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Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. __________________
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente II Direttore generale
G. Ferrerò di Cambiano. , Franco Franchi.
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