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Soixante-troisième année.
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PRIX D'ABONNÉMBNTI
Par
Ponr 6 moli
6,
12,
Italie (y compris íes Vallées) et Colonies . , . . L. 10,—
Etranger...........................................» 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse...................
Etats-Unis d’Amérique .............................1 dollar % dollar
Amérique du Sud.................................. . 1 pesos or % pesos
On s'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d'Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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N» 41
VALLEES
PARAISSANT
VENDREDI
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jeah Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
- N' 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du iournal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
•wv Le Numéro: 35 centimes' ‘w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^i di^es de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
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Pour rindépendance financière
des Paroisses des Vallées.
if'- 'La Table, à la suite de l’ordre du jour
^ du Synode invitant les Paroisses des Vallées à combler définitivement le déficit de
ta Caisse Centrale des Vallées mêmes, a
nommé la Commission des laïques, que le
Synode proposait, dans le but d’obtenir
l’augmentation nécessaire dans les collectes
annuelles.
Cette Commission adresse aujourd’hui
aux membres des Paroisses l’appel suivant:
Chers Frères Vaudois,
Chaque année la Caisse Centrale des Paroisses Vaudoises des Vallées présente un
déficit régulier de 32.000 lires. Les représentants laïques au Synode dernier ont pu
le constater. Il manque donc chaque année 32.ÇOO lires poîir faire face aux besoins les plus urgents de nos Paroisses.
Ces 32.CKX) lires, c’est nous, membres
des Paroisses, qui devons les donner, les
ajoutant à ce que nous offrons, par la collecte annuelle, à notre Eglise. Le Synode
vous a indiqué ce devoir par un ordre du
jour solennel, dans lequel, convaincu que
: Dieu demande à tous ses enfants un esprit
Ç de sacrifice toujours renouvdé, il invite les
0’'Paroisses Vaudoises à augmenter la covr
} tribution versée annuellement à la Caisse
Centrale des Vallées, chacune en proportion de ses forces, en manière que le déficit
annuel soit entièrement comblé.
Mais c’est surtout l’amour pour notre
'Eglise, le sentiment de notre dignité et de
notre devoir le plus sacré, le désir de collaborer par notre sacrifice à l’œuvre de
Dieu, (qui doivent nous pousser à accomplir cet acte nécessaire et urgent. Ce déficit doit disparaître. Et nous tous, nous
le ferons disparaître cette année même,
nous en sommes sûrs, pour donner à notre
Eglise le moyen d’accomplir dignement sa
grande tâche.
Nous comptons, dans nos Vallées, 3000
scmscnpteurs de bonne vdonté : si chacun
augmente sa contribution annuelle d’au
moins 10 lires, la somme nécessaire est
trouvée.
Frères Vaudois, accomplissons ce petit
sacrifice, qui doit être la preuve de notre
fidélité à un grand devoir. La Commissûm
soussignée, nommée par la Table Vaudoise,
d’après le vœu du Synode, pour vous
adresser cet appel et pour vous inviter à
le suivre, vous prie instamment d’affirmer
par cet acte votre reconnaissance et votre
attachement envers votre Eglise qui est,
dans les mains de Dieu, l’instrument sacré
pour le vrai progrès du peuple vaudois.
Et nous adressons le même appel à tous
nos frères vaudois qui se trouvent à
l’étranger: que chacun d’eux, devant la
grandeur de cette tâche, veuille y collaborer pyraticmement, en envoyant à sa Par
roisse, chaque année, son don ; que chacun
d’eux veuille ainsi fiffirmer sa solidarité
fraternelle avec le peuple et l’Eglise auxquels il appartient par les liens indissolubles du sang et du cœur.
La Tour, octobre 1027. *
La Commission:
Attilio Jalla, président,
Alberto Costahello, James Gay,
Paolo M-ARGiuntl Théophile Pons.
(Du Christianisme).
A propos d’un récent entrefilet sur les
sermons, paru dans les colonnes du journal, je me permets de signaler deux habitudes, familières aux fidèles, et qui ne me
semblent pas tout à fait raisonnables.
I.
La première, c’est de calculer la longueur
d’un discours en regardant sa montre.
S’il s’agit d’être exact pour se mettre à
table en rentrant chez soi, plus exact qu’on
ne l’est pour assister au commencement
du cullte, je comprends. Mais là montre
est le dernier instrument dont il faille se
servir pour savoir si un discours a été
long ou court. Est long tout discours ennuyeuix ; est court tout discours intéressant. J’ai entendu des discours de demiheure, de vingt-cinq minutes, infiniment
plus long que des discours d’une heure.
Ici le temps ne fait rien à l’affaire.
Tout ce que je demande à un orateur,
c’est de m’intéresser. Qu’il s’arrange avec
sa montre, cela ne me regarde pas, c’est
son affaire et non la mienne.
IL
iLa seconde habitude dès fidèles c’est
d’essayer de se rendre compte si l’orateur
improvise, récite, ou lit. Cela ne les regarde pas.
On pourrait discuter à ce propos toute
une série de questions. N’y aurait-il pas
lieu de tenir compte des circonstances ?
— Et puis, qu’est-ce qu’improviser ? J’ai
connu un admirable conférencier, qui
tenait suspendu à ses lèvres, j)endant
une heure, un auditoire de 2 à 3000 personnes. Il’ improvisait. Mais j’ai la conviction que son improvisation était écrite
dans sa mémoire, laquelle était phénoménalie.’ — Et puis «on a défini l’improvisation : savoir ce que l’on va dire, et ne pas
savoir comment on le dira. La définition est
jolie.' Mais que de degrés et de genres
d’improvisation elle permet !
Sî » *
Mais je répète, cela ne regarde pas le
fidèle. Le fidèle a 1© droit de demander à
son prédicateur de l’intéresser, de l’émouvoir, de le passionner... C’est tout et c’est
bien assez, je suppose. Le prédicateur a
le droit d’employer les moyens qui lui
réussissent' le mieux.
* * »
On parle d’Eglises qui n’acceptent pas
un pasteur lisant ses sermons. C’est leur
droit. Est-ice qu’elles n’acceptent pas les
pasteurs qiui, en improvisant ou eiï récitant, les laissent froides, ennuyées ?
Est-ce qu’elles préfèrent un improvisateur pompeux, boursouflé, tonitruant, ou
un récitateur sec, monotone, à un lecteur
émouvant ?
» * *
» « »!
J’admets que, si un orateur était un être
parfait, il pourrait toujours improviser.
Mais il y a peu d’êtres parfaits, même
parmi les orateurs ! Iis feront bien d’user
de tous les moyens possibles pour parler
aussi bien que possible.
Toutefois je ne conseillerai à personne
de lire son sermon.
Il n’y a rien de si difficile que la lecture, et très rares sont les bons lecteurs.
C’est peut-être pciur cela que la lecture
%
du plus parfait
30u:it — avec raison
discrédit.
,1 D’abord presque tous les lecteurs veulent faire croire qu’il ne lisent pas. Ils
ont honte. Et c’est là une petite fraude,
dont ils sont terriblement punis. Leur
manuscrit est sur le pupitre^ loin de leurs
yeux. Alors, avec le discours, commence
un balancement du corps, qui est déplaisant et crispant. L’orateur (?) baisse et
lève la tête, tout, le temps, comme si sa
tête était devenue un balancier...
, De plus, il est beaucoup plus difficile de
lire que de parler et de réciter (ce qui déjà
n’est pas facile du tout). Il y faut beaucoup d’habitude, beaucoup d’exercice.
Naturellement, l’homme parle en public,
¡Ü récite mal. C’est par un gros effort d’art
que l’homme revient à la nature.
D’une manière générale on ne s’en
préoccupe pas, et la moitié des orateurs
gâtent leurs discours, quelquefois très
bons, par une mauvaise diction.
"f Improvisez, récitez ou lisez : pourvu
que ce soit bien, et si possible très bien.
Les fidèles auraient tort d’en demander
davantage. E. ¡Dodmergue.
Le synode de 162Î.
Nous n’avons que des données fragmentaires sur les synodes antérieurs à
l’exil ; mais ces fragments suffisent pour
établir que l’ordre du jour de ces assemblées était bien différent des questions
qui agitent nos synodes actuels.
En ouvrant la première séance, la
Table remettait ses pouvoirs à l’assemblée, qui élisait aussitôt un de ses membres pour diriger les débats ou, comme
disaient nos pères, pour modérer l'action,
d’où le titre de modérateur que les églises de France employaient de même'que
la nôtre. On lui adjoignait deux autres
pasteurs, l’adjoint et le secrétaire, et les
trois prenaient place- autour de la table
de la communion, les synodes se tenant
dans les temples, d’où le nom de Table
que l’Eglise Vaudoise est seule à avoir
conservé pour indiquer son administration. Celle-ci restait au pouvoir pendant
tout le synode, et jusqu’à l’ouverture du
suivant. Après le sermon, prononcé par
le pasteur désigné, venait la vérification
des mandats, puis l’on procédait à l’ordre
du jour. D’abord, les questions demeurées
indécises au synode précédent, puis les
appels des colloques, rouage que nos
conférences de district ne remplacent
qu’imparfaitement.
Les Vallées formaient trois colloques,
qui se réunissaient deux fois par an, au
Val Luserne, au Val Pérouse, et au Val
Saint-Martin. 11 y avait en outre, chaque
mois, une réunion de pasteurs de chaque
vallée, qui se retrouvaient à tour dans
les différentes paroisses. Puis venaient
les faits généraux, ensuite les questions
particulières. Enfin l’indication des églises vacantes et des pasteurs disposés
à les servir.
Le synode ne s’ouvrait pas, comme
les nôtres, par la cérémonie de la consécration, celle-ci étant faite par les Facultés de théologie qui avaient préparé
les candidats, au ministère. En se présentant au synode, les nouveaux pas
teurs devaient cependant proposer en latin
et en français, c’est à dire faire une allocution latine devant leurs collègues, et
une prédication devant ceux-ci et leurs
députés. Ces derniers, la plupart du
temps des anciens, accompagnaient leur
pasteur au nombre de deux. Ils pouvaient
être plus nombreux, mais, qu’ils fussent
deux ou plusieurs, ils ne disposaient
jamais que d’une voix par paroisse.
Mais venons-en au synode de 1627.
Il eut lieu à Pramol, dui3 au 17 septembre, en présence du notaire Ferrerò,
du Dublon, qui représentait le châtelain
de la vallée.
On s’occupa d’abord de la confession
de foi, que chaque nouveau pasteur
devait souscrire. Puis l’on toucha un
point, qui nous étonne aujourd’hui. Les
vaudois avaient conservé du catholicisme
l’usage de célébrer la Sainte-Cène avec
des oublies, ^ou cachet de pain sans
levain, comme ceux que l’on employait
naguère pour cacheter les lettres sans
enveloppes. Quelques pasteurs ayant
trouvé qu’il était temps d’y renoncer, le
synode de 1626, tenu à Bobi, avait voté
l’acte suivant : Resta nella libertà di
ogni chiesa di usar nella santa cena di
-pane cornane, ovvero di abbiali, purché
quelli non si comprino da^persone^ di fpteri^
e che si tenghino di ferri piatti per fargli,
come già praticano alcune chiese. La préoccupation était, sans doute, due au fait,
que l’on achetait ces oublies du clergé
romain, qui les avait faites, et peut-être
déjà bénies, en vue d’un usage que l’on
jugeait idolâtre. Revenant sur la question,
le nouveau synode décida que : Essendo
noi dell’avviso della suddetta congregazione [c’est à dire synode] circa la quistione del pane della santa cena, si è giudicato spediente introdurre a poco a poco
l’uso del pane comune edDrdinario. Nondimeno, visto ciò che la congregazione
anzidetto ha già deciso, la compagnia
lascia a ciaschedun colloquio la facoltà
di adoperare in questo, secondo che giudicherà meglio.
On continua à se servir jusqu’en 1630
d’oublies, que l’on rompait en trois morceaux, en honneur de la Sainte-Trinité.
Après la peste, les pasteurs, en majorité suisses et dauphinois, firent sans
doute prévaloir le calvinisme pur, et
l’usage du pain sans levain cessa tout à
fait.
Pour que la Sainte-Cène fût prise avec
tout le sérieux possible, le synode vota
(ou confirma) la défense de célébrer
aucun mariage dans la semaine précédente, ou entre les deux Saintes-Cènes.
Dans les deux ou trois jours avant la
Cène, il était même défendu de fêter les
épousailles (c’est à dire les fiançailles).
L’assemblée dut encore se prononcer
sur un cas de divorce, et s’occuper de
la sanctification du dimanche, des églises qui avaient de la difficulté à payer
leurs pasteurs, de l’ouvrage quç Pierre
Gilles était chargé d’écrire sur l’histoire
vaudoise.
Nous reviendrons sur ce dernier point.
Quant à la peine que les paroisses des
Vallées avaieotà recueillir les honoraires,
bien maigres, de leurs conducteurs spirituels, il faut l’attribuer bien moins au
manque de zèle qu’à la difficulté des
temps. On était en pleine guerre, la famine,
qui sévit cruellement dans les années
...
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rife
suivantes, commençait h ^ faire sentir,
les paroisses inférieures étaient parcourues par des bandes indisciplinées de soldats corses et wallons, fanatiques, et le
bruit courait avec insistance qu’un massacre d’hérétiques se préparait. C’est ce qui
avait provoqué une première assemblée,
tenue à Pramol le 13 août, et une autre
à Saint-Germain le 22, pour conférer
avec un noble protestant béarnais, au
service du duc. Son altesse et le prince
Victor Amédée avaient fait au seigneur
de Vignoles des déclarations rassurantes,
que contredisaient cependant les exactions du sénateur Barberi, qu’ils avaient
envoyés dans les Vallées. Le synode
prépara donc, sur le conseil du Béarnais,
d’amples mémoires et des lettres au duc
et au prince, pour démontrer qu’on, les
accusait faussement de s’être élargis hors
des limites fixées par les traités, et pour
protester contre les calomnies de leurs
adversaires. '
ÇeS temps troublés expliquent aussi
pourquoi le vallon reculé de Pramol
avait été choisi pour la tenue du synode.
J. JALLA.
Bon courage!
11 y a des pasteurs qui travaillent, parfois, dans des milieux bien ingrats. Ils
ne sont pas très aimés de leurs membres
d’église. Ils sont, souvent, maf compris,
peu appréciés et même méprisés et mis
en ridicule. Leur sermon du dimanche
doit subir, chaque fois, la critique dure
et sévère de ceux qui l’ont écouté.
C’est démoralisant ! C^^st infiniment
triste ! On aurait envie de dire à ces
pasteurs : ■
— Mais, fermez donc vos églises !
Pourquoi travaillez-vous encore ? Ne
voyez-vous pas qUe personne ne vous
écoute ? que l’on vient s’asseoir ici par
habitude, mais que le cœur des membres
d’église est aussi loin de vous que l’orient
esf éloigné de l’occident?
Eh bien ! non, nous ne dirons point
ces mots-lâ.'^ Nous dirons plutôt :
— Voyez-vous, M. le Pasteur, cette
pauvre femme là-bas, ce pauvre homme
tout près de la sortie, voyez-vous cet
adolescent qui, les .yeux rivés sur vous,
ne perd pas un mot de ce que vous
dites ?
Cette femme, cet homme, cet enfant,
cette jeune fille malheureuse, ce jeune
homme en lutte contre soi-même sont
entrés dans votre église comme dans un
/l'eu de refuge, cherchant du secours. Ils
se sont assis, peut-être, sur le banc
même des moqueurs, mais ils ne se
moqueront pas, eux, les pauvres, les
blessés de la vie, de ce que vous direz ;
ils ne feront point attention à l’élégance
du discours, à la belle tournure de vos
phrases ! Ces pauvres cœurs sont venus
puiser, à la source de votre cœur aimant,
les consolations dont ils avaient une
immense nécessité, ils sont venus chercher auprès de vous, dans votre église,
la force qui pourra les guider le long
du chemin...
Et c’est pour eux que Dieu vous dit de
prêcher, MM. les Pasteurs, c’est pour
ces humbles membres d’église, pour ces
auditeurs occasionnels, pour ces enfants,
pour ces adolescents qui ne savent ce
que c’est que de mépriser le bien. Oh !
quelle hideuse face du Mal, que le mépris du Bien !
Bon courage, MM. les Pasteurs ! Dussiez-.vous n’avoir qu’un seul auditeur
attentif et sérieux, fussiez-vous aimés
d’un seul cœur humble et sincère et
béni d’un seul malheureux, vous ne pourriez pas dire que votre travail est inutile, que vo'tre peine est perdue.
Et les moqueurs ? Le jour viendra —
soyez-en sûrs — où la parole de leur
pasteur sera comme un baume rafraîchissant pour leur cœur ulcéré. Ce jour-là
peut-être, rougiront-ils d’avoir si peu
aimé, si mal jugé, si méchamment critiqué !... Et lui, le pasteur, combien ne
sera-t-il pas heureux de les présenter eux
aussi, avec les attires, dans un élan d«
miséricorde et d’ttïnour, à Celui qui est
éternellement bott* à Celui qui veut « qu<e
idus les hommes soient sauvés ! ».
E. EASANARI-CELLI.
Appréciations équitables.
Nous trouvons dans II Lavoro, de Gênes,
des 6 et 8 courant, deux articles de la
plume de A. MombeUo, dTir : « Les Vaudois », « Persémtions, vertus et victoires »,
résumant dans ses grandes lignes, avec
quelcpres inexactitudes, rhistoire des Vaudois depuis leurs origines jusqu’à l’époque
actuelle. Deux articles où se révèle le souci
de nous juger sans parti pris, en s’inspirant de l’histoire, du bon sens et de la
plus stricte équité. Quoiqu’ils n’apprennent rien de nouveau aux Vaudois (pour
lesquels ils n’ont d’ailleurs pas été écrits)
nous jugeons à propos de les signaler : cela
nous change, un peu de la prose haineuse
et calomniatrice d’un autre quotidien de
Gênes, Il CittaÆm, et de maintes autres
feuilles politiques, si perfidement habile.s
à dénaturer les faits pour en tirej- des
applications et des conséquences destinées
à nous présenter au public sous un faux
jour.
M. Mombello doit connaître très superficiellenient les Vaudois d’a,jourd’hui : de
là certains jugements sur leur état religieux actuel auxquels nous ne pourrions
souscrire sans réserves. Mais nous tenons
à souligner, pour les livrer à la méditation des Vaudois du vingtième siècle, ces
quelques mots de la conclusion du deuxième article : « Si les partisans actuels de
la foi vaudoise avaient hérité les vertus,
la valeur, la constance dont ont fait preuve
leurs ancêtres durant sept siècles de persécutions et de luttes, ü faudrait les considérer comme un peuple élu ayant droit
à la vénération des autres citoyens ».
« ...Mais les choses sont profondément
changées ». c.
Miss EMILY OGDEN BÜTLER.'
La lettre bimensuelle que publie le Secrétaire général de 1’« American Waldensian Aid Society » de New-York, nous apporte la triste nouvelle du départ de Miss
Butler. Vice-présidente honoraire de la Société, elle en a été dès le début membre
actif et zélé. C’est à elle que l’on doit la
création d’un endoicment fund, alimenté
par ceux qui, en entrant, doivent verser
100 ddllars. Elle fut nommée secrétaire de
cette caisse, charge qu’eMe garda jusqu’à
sa mort.
Excessivement riche, elle s’intéressa à
différentes œuvres de bienfaisance, elle
créa plusieurs lits dans un hôpital de NewYork et continua à s’intéresser à VUnim.
Sememry, doté en grande partie par son
père. ElUe n’oublia pas les Vaudois,. en donnant généreusement à la Société.
EUe vint visiter nos Vallées en 1907,
s’intéressant à nos monuments et à la marcha de notre Eglise. En 1922 j’eus le plaisir de la revoir et d’être son hôte dans sa
magnifique villa, et .c’est à cette occasion
que j’ai eu la joie de connaître de- plus
près cette amie des Vaudois, fervente chrétienne et tou,jours igénéreuse.
Que IDieu veuille susciter des amis .fidèles à notre Eglise, et qui suivent les
traces de Miss Butler. C. A. Tron.
« LE FOYER »» - Via S. Secondo, 70 Torino — ayant augmenté ses locaux,
dispose de divers lits. Les Evangéliques
ont la préséance.
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Deposito in Torino presso la Farmacia del
Cono - ViaSaluzzo, 1, angolo Corso Vittorio.
CHRONIQUE VAUQOISE
MCniPTIDN POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
L. 123.458,15
.Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Adolphe Vola,. Pignerol »
Capitaine Jules Martinat, un
Bon du Trésor, valeur nominale » 500,—
100,
Total L. 124.058,15
(Plus » 20,—
omises par une erreur d’addition dans un numéro pré- ________________
cèdent) ' L. 124.078,15
ANGROGNE. Mercredi, 18 courant, dans
l’école des Jourdan, le missionnaire Albert Garnier nous a donné une causerie
très iintèressante, à laquelle un bon. public
a tenu d’assister. Notre frère nous a parlé
du pays dans lequel ü a passé environ 20
ans comme missionnaire : la Chine. Il nous
a entretenu longueiment sur l’état de dissolution et d’anarchie de ce pays et nous
a présenté quelques obstacles qui rendent
difficile l’œu-vre des missionnaires, lesquels
cependant continuent à travailler avec foi.
M. Garnier a terminé sa causerie par une
courte mais très intéressante leçon de langue chinoise, qui a été fort appréciée.
Nous remercions vivement notre frère et
nous demandons au Seigneur de le bénir
dans sa famille et dans son œuvre, dans
son champ de travail où ü va bientôt
retourner.
—^ Un autre grand deuil vient de frapper une famille de notre paroisse. Dimanche, 0 octobre. Dieu rappelait à lui, après
une courte maladie, notre sœur Rivoire
Marie mariée à Etienne Benech feu Paul,
de. Cacet, âgée de 47 ans. Notre sœur
laisse dans le deuil et dans les larmes une
famiUe nombreuse : onze enfants et le
mari. Le 11 .caurant un long corfc^e accompagnait au lieu du repos ,1a. dépouille
mortelle de notre sœur. Toute notre sympathie chrétienne est assurée aux affligés.
D. P.
LA TOUR. Dimanche, 16 courant, notre
église était en fête pour une triple cérémonie : commémoration du 75.me anniversaire de la dédicace du temple neuf ; commémoration du l.er centenaire de la première visite, du général 'Beckrdth aux Vallées ; inauguration de la cloche récemment
installée.
Il valait donc la peine de se déranger ;
aussi le vaste temple, artistiquement paré
de fleurs et de festons de verdure, se remiplit-il d’auditeurs, comme toujours dans
les grandes solennités. Après la partie liturgique du culte, suivie de l’exécution,
de la part de notre Chorale, d’un beau
chœur d’occasion, le Pasteur de la paroisse
prononce, non pas le sermon d’usage, mais
une chaude allocution débordante de re-^
connaissance, envers Dieu d’abord, et ensuite envers ceux qui nous ont donné ce
lieu de culte — le général Beckwith et ses
collaborateurs — envers ceux qui y ont
apporté des améliorations dans la suite ;
éclairage à gaz et électrique, orgue, chauffage central, le tout complété par la cloche
qu’on va inaugurer. Il rappelle les conducteurs de cette église à travers ces trois
quarts de siècle et salue avec une émotion,
qui se communique à l’assemblée, un des
derniers d’entre eux, le vénéré M. C. A.
Tron, présent dans l’auditoire. « Aimez notre temple, condut-il, et acco,urez-y semaine
après semaine, régulièrement, pour y occu' per votre place».
Le prof. M. Jean Jalla, dans l’allocution
successive, retrace à grands traits l’histoire
des lieux de culte de la paroisse à travers
les siècles ; explique les motifs pour lesquels on ne permit aux Vaudois d’avoir
un temple dans la petite ville de La Tour
qu’au 19.me siècle, et accentue le fait que
le beau temple qui nous accueille aujourd’hui, ainsi que le presbytère voisin, sont
totalement dus à la munificence du général Beckwith.
Après le chant d’un cantique, la parole
est au prof. M. D. Jahier, pour la commémoration proprement dite du général
Beckwith, dont il retrace « la^ belle, grande
et syoïpathique figure » sous ses différents aspects ; le vaillant soldat, le philanthrope, le chrétien, et le bienfaiteur
de tout un petit peuple. La vie et l’activité bienfaisante du général Beckwith sont
trop connues parmi nous pour que nous
jugions nécessaire de résumer cet hommage rendu « au plus grand, au plus
noble, au plus généreux de tous les bienfaiteurs des Vaudois».
Enfin a lieu la dernière cérémonie, qui
est celle de l’inauguration d’une jolie plaque de marbre, murée sur la paroi inférieure du couchant du temple et dont
rinscription rappelle que la cloche du temple, due à la générosité de quelques bienfateurs, sonnera à partir d’aujourd’hui
pour inviter les fidèles à sie rendre dans
la maison de Dieu. Nous disons « à partir
d’aujourd’hui », puisqu’on l’entendit, en
effet, ce matin à 9 h. 1/2 pour la première
fois, et si nous avions le loisir de faire
du sentiment, nous dirions ce que ces longs
tintements, encore un peu hésitants, ont
dit à nos .cœurs de Vaudois.
La cérémonie est close par une fervente
prière de M. C. A. Tron.
Je ne veux pas oublier, en terminant,
de signaler un télégramme de félicitations
de l’église du Pomaret, ainsi que la. présence à cette, belle fête du sénateur Giordano, du Podestat de La Tour et de la famille Dreher, venue expressément de ,
Mainate. c.
—- Repos dominical. 'Notre Podestà a accueilli la demande d’une partie du personnel employé à la Commune et a disposé,
en voie provisoire, que les jours de dimanche tes bureaux de la Municipalité soient
fermés au public. En revanche, les mêmes
bureaux seront ouverts le samedi de 15 h.
à 18 h. et de 19 h. 30 à 21 h. 30.
Nous ne pouvons que louer la décisiion
de notre premier magistrat, qui démontre
de reconnaître le besoin de tout clirétien
de sanctifier le jour du repos, afin de reprendre haleine dans l’accomplissement de
sa tâche. ' R. '
— Collège. Les résultats des examens
da maturité classique sont désormais connus. De nos cinq candidats ayant chacun
deux branches à rdfaire, trois ont obtenu
leur maturité ; Ermanno Rostdn, Giuseppe.
Gambino et Mario Gotta. Avec les trois
promus en juillet, cela fait 6 sur 9 candidats, une bonne moyenne, donc. Nous
avons cependant le vif regret de compter
parmi ceux qui ont échoué à une branche,
tel ou tels élèves fort studieux et appliqués, mais que la chance n’a pas favorisés.
Nous sympathisons avec eux et les exhortons à ne pas se laisser abattre par un
échec que leur constante application pendant toute la durée de leurs études ne méritait pas.
— Une. conférence publique très pratique et qui va fort intéresser sera tenue
dimanche prochain, 23 courant, à 17 heures, à TAula Magna du Collège, par M. le
docteur Teodoro Laura, de Turin, qui parlera de la manière de prévenir les maladies
de l’enfance, c’est à dire d’un sujet intéressant directement toute personne qui
veut prendre soin de la santé des enfants
et se préoccupe du vrai bien public. Tout
le public y est cordialement invité.
Par cette conférence on va reprendre
le cours pour Infirmières, sous les auspices
du Comité de la Croix Rouge. Les leçons
régulières, qui recommenceront mardi 25
courant, à 20 heures, dans la salle de la
Société Ouvrière, et qui seront continuées
chaque mardi par MM. les docteurs Paltrinieri et Rivoir, suivront fidèlement le programme des écoles pour Infirmières volontaires de la Croix Rouge Italienne, donnant le droit, après un examen final, au
diplôme officiel du Comité Cwitral de Rome.
Toutes les élèves inscrites le printemps
dernier sont'vivement invitées à reprendre le cours, pour lequel auicune nouvelle
taxe ne leur sera redemandée. De nouvelles
inscriptions pourront être faites, à l’occasion de la conférence du 23 ou 'de la première leçon du 25 caurant, moyennant la
taxe d’inscription de L. 3. a. j.
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MASSEL. Nous reeevons de nos memtrès de Massel et de Salse résidant à New-»
York la somme de L. 1000 pour l’ensei-»
^gnement du français dans notre paroisse.
î^•Cet acte de solidarité, généreuse et intek
• ■ligente nous a vivement émus et' nous en.courage à continuer sans faiblir nos efforts
f-.pour que le français ne se perde pas à
" Massel. A tous les souscripteurs, et en
particulier à M. Emmanuel Tron, qui n'a
pas épargné sa peine pour les grouper, un
•cordial merd. M.
( An risque de faire de la peine an Pastenr de Massel, qui est un de nos collaborateurs parmi les plus appréciés, nous ne
L 'Croyons pas devoir publier la liste des
^ noi CS des donateurs, comme ü nous le demande Nous venons de refuser la publication d une liste de iPralins de New-York
qui s étaient cotisés pour offrir un don à
leur eglise de Prali : nous ne pouvons donc
■avoir deux poids et deux mesures.
On a le moyen de faire, connaître, à Prali
et a Massel — les seules paraisses que la
chose intéresse — les noms des resscndissants (de l’étranger) à ces églises qui s'in^ tere sent aux œuvres locales, sans recourir
a ta pMicité du journal vaudois, déjà
bourre de listes de souscriptions interes■sant l’Eglise dans' son ensemble.
Nous prions donc nos aimables correspondants de prendre bonne note de la règle que nom allons nous imposer : Nous
-continuerons à insérer les listes de sous, cription pour toutes nos .institutions de
ç bienfaisance et d’instruction, à l’exclusion,
-, pour ces dernières, des dons spéciaux pour
tdle ou telle autre paroisse ; les listes de
P dons pour l’Eglise en général, quelle que
V soit leur 'provenance. Mais veuillez nous
■ dispenser, s. v. p., de 'publier les listes de
dons versés au bénéfice exclusif de telle
i ou telle autre paroisse. Par le pissé nous
il- -nous sommes, hélas!, parfois laissé forcer
la main, mois nous nous proposons d’être
plus courageux à l’avenir. Et tout ça à
^ propos de Massel ! « Diou a tu, mare, për
»que nora ëntënde ». RÉd.
I
, PRAMOL. Mariages: Michele L. E.iBruno
^-'(de Celle Enomondb), avec Edvige Long
^ feu François (Ruà) - H&nri Louis Ribet
de Frédéric (Bouchards), avec Marie AleW. xandrine Beux d’Henri, veuve d’Henri Rif ’ bet (Eouchards). Tous nos souhaits.de
f bonheur.
!• Sépulture : Un nombreux Cortège accom1*' pagnait à la tombe, le 5 courant, les dé' pouilles mortelles du jeune Attilio Peyronél de Jean Pierre (Sappiats). Toute notre sympathie chrétienne à la famille
affligée. p. c.
IVouyelles de la semaine.
Au cours de la réunion de lundi 18 courant du Conseil des Ministres, M. Mussolini à pu constater avec satisfaction que
la nation continue à vivre dans le calme
et dans l’ordre et que le malaise économique de certaines classes de notre population n’a donné lieu à aucune manifestation
contre la tranquillité publique. Il constate
en outre que le grand problème des locations, par lesquelles il y eut dans le
royaume plus de 346 mille recours, est à
peu près résolu. Il ajoute ensuite que
le Gouvernement se dispose à adopter
des « dispositions efficaces » contre les
commerçants au détail, si les prix ne
vont pas descendre. Le Conseil décide
enfin de supprimer l’indemnité de vie
chère au personnel de l’Etat de 5.me, 6.me
et 7.me catégorie et de la réduire de 50
à 30 lires mensuelles sur les pensions,
’ celles de gueye exclues. Il y aura de ce
chef une économie de 200 millions de
lires sur le budget de l’Etat.
Ce qui touche de plus près les lecteurs
<le cette rubrique c’est ce qu’on est convenus d’appeler bataille économique»,
c’est à dire les efforts du Gouvernement
et des organisations syndicales pour amener tous les prix à la quote 90 et de proportionner les prix au détail à ceux du
vgros. Après avoir réduit les salaires du
'10 au 20%, il faut nécessairement réduire
le coût de la vie dans les mêmes pro
portions, et cela va être bien plus difficile.
Le Comité central inter-syndical étudie
sérieusement la question et, après une
minitieuse enquête sur l’organisation du
commerce dans les différentes provinces,
il va fixer, dit-on, des normes et des critères pratiques pour une sensible diminution des prix au détail ainsi que pour
une non moins sensible diminution, dans
les villes comme dans les petits centres,
du nombre des boutiques de toute espèce,
mais "surtout de denrées alimentaires.
Une surveillance plus stricte va être exercée sur ces dernières, et si les petits
marchands continuent à regimber, il serait
question de leur fixer les prix d’autorité
(d’impero). Une fois ils se seraient dit :
« Niente paura » ; mais aujourd’hui les
temps sont changés et ils se prendront
à réfléchir.
Nous avons entretenu les lecteurs, il y
a quelques mois, de la Caisse d’Epargne
de Turin, la seconde d’Italie, et cité des
données et des chiffres prouvant son
formidable développement au cours du
premier siècle de son existence. Il nous
faut cependant mentionner la « cérémonie
célébrative » de son premier centenaire,
qui eut lieu le 13 courant, à l’Hôtel de
Ville ae Turin, avec la participation du
ministre Belluzzo, des Ducs de Gênes et
d’Aoste, du « tout Turin » officiel, des
représentants des- Caisses d’Epargne du
royaume au nombre de 58, des banques
de l’endroit, etc. On entendit des discours
enthousiastes du Podestat de la ville, du
ministre Belluzzo et du comm. Geiser, le
présidèftt actuel de la Caisse, discours
suivis d’une réception grandiose aux
invités de marque à la maison Geiser et
d’un banquet officiel à la « Filarmonica ».
La question romaine, toujours controversée, fait couler beaucoup d’encre
ces jours-ci, à la suite d’une polémique
engagée sur le sujet entre VOsservatore
Romano et le sénateur Gentile. L’organe
du Vatican, devenu moins intransigeant
que par le passé, sans toutefois renoncer
à ce qu’il croit être de justes revendications, estime que le moment serait propice, si ce n’est pour résoudre la question,
au moins pour engager des pourparlers ;
et la presse fasciste semble aussi du
, même avis. VImpero, entre autres, affirme
« qu’il n’y a plus d’obstacles insurmontables à la conciliation » (et il y en a
plus d’un) ; « qu’elle a mûri insensiblement- et très naturellement... et que
par conséquent la solution ne pourra en
être que selon la nature, la justice et une
satisfaction réciproque». Nous allon^s
voir ce qui en-sortira.
— On a des nouvelles plus rassuran- _
tes du différend serbo-bulgare, qui menaçait de dégéner en conflit. Grâce à
l’action diplomatique des grandes puissances et à l’engagement pris par la
Bulgarie de déférer au Conseil de Guerre
quiconque troublerait la paix publique,
dans les territoires de frontière, le conflit
est écarté... pour le moment. Cela n’exclut
cependant pas des troubles futurs en
Macédoine, « la poudrière de l’Europe »,
comme on la qualifie depuis longtemps.
— La France et les Etats-Unis viennent d’engager une guerre de tarifs douaniers. L’Amérique ayant augmenté les
droits d’entrée d’un certain nombre d’articles venant surtout de France, celle-ci
répondra naturellement par des représailles, en augmentant à son tour les tarifs
des articles d’importation américaine. Et
la presse des deux côtés souffle dans ce
feu et reprend, par ricochet, le sujet,
encore controversé, des dettes de guerre.
— Allemagne. Dans les mines de
lignite, il s’est déclaré une grève formidable, le 17 courant, à laquelle participent 80 mille mineurs, soit le 90 %, et
qui va frapper directement ou indirectement 250.000 personnes.
— Le Ministre d’Albanie à Prague a
été tué dans un café, le 14 courant, par
un étudiant albanais qui a voulu, dit-il
lors de son arrestation, « l’empêcher de
vendre l’Albanie à la Yougoslavie!».
Jon.
NoMelles religienses et faits divers.
Etats-Unis. Dans la Revue des Deux
Mondes, M. Edouard Champion publie un
magistral article sur le livre aux EtatsUnis. Il explique de la manière suivante
la passion des Américains pour la lecture ;
« On lit beaucoup, en Amérique, et on y
a toujours beaucoup lu. Les premiers pionniers qui vinrent s’établir sur la côte américaine, au début du XVII.me siècle,
é^ent, ne l’oublions pas, plus que des
aventuriers en quête de richesse et de
bien-être, des consciences éprises de religion et de liberté, ce qui, n’est point
eoîitradictoire. Ces colons s’instailierent
sqr les rives de Massachxfâetts Bay, sous
le signe d’un livre ; la Bible... Un des
premiers livres imprimés fut le catécidsme de John Cotton, au titre diélicieu!sement naïf et archaïque : Lait spirituel
pour iBébés de Boston dans l’une et l’autîe Angleterre, tiré des Mammelles des
deux Testaments, pour la nourriture
d’yceux». . (Evangile et Liberté).
» h: *
Palestine. Les Unions Chrétiennes en
Pedestine. Un des résultats de notre œuvre, c’est l’organisation d'un grand nombre de clubs pour jeunes hommes, chacun
ayânt la prétention d’imiter l’Union Chrétienne de Jeunes Gens. Une Union Maholi^ane de Jeunes Gens s’est ouverte
l’année passée. Nous avons des relations
avec .tous ces clubs et cherchons à les
aider de plusieurs manières. Les joUï»
haùx locaux, surtout les journaux mahohiétans, nous ont tous critiqué. Mais,
petit à petit, nous avons vaincu leurs
préjugés. L’un de ces journaiUK, très largement répandu en Palestine^ nous avait
Critiqués amèrement, il y a un ou deux
ans ; maintenant, il publie chaque semaine
les nouvelles unionistes. Et les éditeurs de
jburnaux mahométans ne se contentent pas
de publier nos nouvelles, ils versent aussi
des souscriptions pour notre œuvre. 11 y a
une semaine ou deux, l’un de ces journaux
mahométans publia une courte biographie
de Sir George Williams, le fondateur des
Unions, et un bref résumé d’une conférence donnée en arabe par le Secrétaire»
adjoint. Tous les points essentiels étaient
fidèlement rapportés..
(Correspondance mensuelle des
Unions Chrétiennes).
Hî * H:
Chili. Une expérience de Communisme.
Le président de la république du Chili,
M. Ibanez, a accordé une interview à
M. James Irwin Miller, vice-président et
directeur du service du sud de l’United
Press. M. Ibanez a déclaré que le Chili a
résolu le problème du communisme en
envoyant dans l’île de Robinson Crusoé
tous les ■ communistes qui désireraient
mettre leurs théories en pratique. « Il y
a," six mois, dit M. Ibanez, que nous
avons envoyé un groupe de chefs communistes à Juan Fernandez. Nous leur
avons fourni des outils, des maisons, et
tout ce qui leiir était nécessaire pour subsister sans intervention du dehors, ceci
pour leur permettre d’appliquer leurs
théories.
« A peine six mois après, ces gens ont
demandé leur retour sur le continent, et
cette rentrée au bercail aura lieu le 18
septembre prochain, jour de la fête de
- l’Indépendance.
« L’expérience de six mois aura suffi,
et ces gens sont contents maintenant de
revenir vivre sous un gouvernement
organisé ». '
(Le Nouvdliste, 2 septembre 1927).
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grands enfants de nos écoles du dimanche
de jouer la petite piçce à 1 occasion des
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Fiaou dë tüti e dë pâ nün.
La vio dâ mess, l’ê la pn sëg'üro.
La hèUo vio, î ê jamais tro longio.
Qui dèreio trobbo.
Lou pî, l’ê dë coumë'usa, ou Tii lî eornnensamënt soun difissüe.
En sba^iant, ün ëmparo.
Tüti pon sba0a.
Pî la ven •ueipi e pila n! ëmparo.
L’ê meigl üno coso faito que 100 da
Un ‘piglîo p* d’mouda ôub lou md qu’ ôub
l’eisi (1).
Qtef bÿtto bouUn (2),büito guattrin.
Sënso soldi la së fai rîeri.
Lî merm, î gl’eumplë'n pâ.
L’om a Vê nà për süffrî.
Tüti an our croû.
Qui sëmêno pâ, ërbnto (3) pâ.
Entd süffrî për coumpatî.
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utilità per i vecchi, che li difenu.i
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dai disturbi deila vescica. Prepara
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da tavola, mineralizzata e sterile,
da bere pura o frammista al vino.
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si trova al mare, ai monti, in campagna, non dovrebbe commettere
1’ imprudenza di bere molta acqua
senza prima salitinarla e renderla
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l’intestino, ma lo regola.
Si noli sili il taitii ù Un 3 itili famacii
Cosa dice un Medico
EFFICACIA MERAVIGLIOSA.
Ortanova (Foggia), 10-4-27
Anno V Era Fascista.
... del suo STOM che nell’atonia gastrica mi riesce
di una efficacia meravigliosa.
Grazie, coll’augurio che lo STOM voglia conquistarsi la simpatia e la fiducia dei Sanitari tatti.
Dott. Cav. Girolamo Saltarelli
Medico Chirurgo.
Bocca amara - Lingua impatinata - Alito
cattivo - Dolori di stomaco - Acidità di
stomaco- Eruttazioni - Catarro gastrico
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Non si spedisce in assegno.
L’Eco della Stampa.
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato- nel 1901 — Direttore : Umberto
Frugiude — Corso Porta Nuova, 24 - Mi■ h’no (12) — Telefono N. 534)1 — Corrispondenza : Casella Postale 792 — Telegrammi : Eco Stampa.