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PRIX D’ABONNEMENT:
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles... d^nes de louange, occupent vos pensées. (Pîiil. IV, 8).
SOMMAIRE: Heureux sont ceux qui pleurent — I/Amie de la Jeune Pille —
Ee fléau de la guerre —- Da page du
soldat — Une lettre du front italien
— Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques.
(Matth. V).
Dans son discours-programme sur la
montagne, Jésus commence par déclarer
heureux les pauvres en esprit, en assurant que pour eux est le royaume des
deux. Ils ne sont cependant pas seuls à
participer à ce bonheur, d'autres aussi
ont le même privilège: les débonnaires,
ceux qui procurent la paix, ceux qui ont
le cœur pur et ceux- qui pleurent sont
compris dans le nombre. Il est évident
que nous nous trouvons en présence
d’une révolution sociale absolue, car aux
yeux du monde le bonheur se trouve
partout ailleurs sauf dans ce qui est indiqué par Christ. Le bonheur, c’est la
richesse; c’est la gloire; c’est la santé;
c’est l’influence; pour Christ, par contre
ce sont les pleurs. Qui a raison? Pour le
chrétien il n’y a pas lieu au doute, et
c’est ce que nous allons voir.
Nous ne pouvons pas déclarer heureux
tous ceux qui pleurent, car il y a larmes
et larmes; cela dépend de la cause qui
peut les produire.
On peut pleurer sous le coup d’une
violente colère ou d’une forte déception;
cela arrive même très souvent, mais ces
larmes nous laissent parfaitement insensibles, car elles sont le produit d’une am-'
bition démesurée, d’un orgueil froissé,
d’une présomption effrayante. Qu’ils
pleurent ces tyrans déçus, ce n’est pas
nous qui les plaindrons; ils n’ont que
ce qu’ils méritent.
Il y a des larmes qui sont le résultat
d’une forte foie inattendue, malgré de
puissants efforts, on ne peut pas les retenir; laissons-les couler ces larmes, car
elles sont douces, elles apportent avec
elles la récompense.
On est exposé à pleurer en présence
d’un spectacle grandiose, d’une grande
revue militaire, ou en vous identifiant
avec certains personnages qui sont habilement décrits dans un livre qui nous
passionne; encore ici, nous n’avons pas
grand chose à dire, car c’est une question
de nerfs, d’imagination, de rêverie.
Il y a des larmes produites par la souffrance physique, quand on est en proie à
une forte douleur, sous les fers d’un chirurgien ou bien tourmentés par des crises
uigues. Hélas 1 notre pauvre corps est
exposé à cela et nous n’y pouvons rien,
car nous ne pouvons pas nous soustraire
à la loi commune qui frappe impitoyablement toutes les créatures humaines. Les
conséquences du péché sont un bien
triste héritage.
, Mais il y a des larmes causées par nos
péchés qui sont bien amères et qui pèsent
lojirdement sur notre conscience. Nous
nous sentons écrasés, avilis, à nos propres ÿéux comme devant les hommes.
Nos péchés nous tourmentent" jour , et
nuit; nous n’aVons plus de paix,* ils se
dressent devant nous comme autant de
spectres menaçants. Oh I qui dira le
tonrmônt, l’enfer, résultat de cesJarmesl
Qui nous délivrera? Interrogeons David
en relisant le Psaume lxxxi; adressonsnous à Saul de Tarse lorsqu’il se trouvait
à Damas ; jetons un regard sur Pierre
dans la cour du souverain sacrificateur
après son reniement; transportons-nous
un instant dans la cellule d’un Luther
tourmenté par ses péchés, rentrons en
nous-mêmes, lorsque après une chute
nous nous sentons si malheureux, et nous
saurons ce que sont ces pleurs.
Il y a des larmes causées par lès iniquités de nos semblables, larmes qui coulent en abondance, comme c’est le cas
dans cette guerre actuelle, qui donné
comme résultat la mort de plusieurs millions d’hommes, la fleur de la société; la
destruction des villes, le bouleversement
de la nature; qui peut rester insensible
en présence de tels désastres? Pleurons,
pleurons sur ces fruits du péché, de
l’égoïsme humain; pleurons sur Ces ruines funestes; oui, pleurons sur cette rébellion des peuples contre Dieu leur
Sauveur qui avait fait triompher la justice, la paix et la liberté.
Il y a enfin les larmes produites par la
séparation de nos bien-aimés, séparation
lente ou précipitée: ahl ces déchiruresl
ahi cette mère qui nous quitte, ce pète
qui nous est enlevé, ce fils qui a été réclamé comme jadis l’avait fait Dieu pour
un Abraham I ^— Encore ici pleurons,
versons nos larmes ; c’est la loi du cœur,
c’est l’exemple qui nous a été laissé par
Christ.
Pour ceux qui pleurent sur leurs pêchés, sur les péchés de leurs semblables,
sur le départ de leurs bien-aimés, il y
a une promesse bien explicite: Heureux
sont ceux qui pleurent, car il seront
consolés.
La consolation est donnée directement
par Dieu lui-même, par son esprit, par
ses promesses. A qui pleure sur son péché, il y a la certitude du pardon, et là
où il y a le pardon, il y a la paix et le
bonheur.
Ecoutez le cri triomphant de Paul:
♦ Il n’y a donc plus de condamnation
pour ceux qui sont en Christ » ; et encoré :
« Qui nous séparera de l’amour de Christ»?
Par le pardon, plus de crainte, plus
dé frayeur; nous sommes passés de la
mort à la vie, c’est-à-dire, au bonheur I
En pleurant sur les péchés du peuple,
c’est nous humilier et demander grâce,
et Dieu répondra à ce cri d’angoisse. Après
l’orage viendra le calme; après le déluge,
l’arc-en-ciel. Après les déchirures, l’à
mour., Pouvons-nous en douter? — Ah !
par la foi, regardons en avant, et rêjomssonsrnous, Il y a eu dans le ministère de.
Christ un de ces moments: quand fl a,
vu Satan précipité dans l’abîme, à . la,
suite de la mission des septante.
Et quelle consolation que de^ savoir
que Jésus est le vainqueur de la mort, que
le tombeau n’a pas pu retenir sa victime ;
que. le troisième jour II,est ressuscité;
oui, quelle consolation, car nous pe l’oublions pas. Il est les prémices de la jurande
résurrection. Tous "les mprts ressusciteront; tous par conséquoat se retrouveront avec un autre çorpSj glorifié, ayec
un autre ^yenir, tous avec la. certitude
de la gloire, sans plus être exposés à la
séparation, à la souffrance ou au mal.
Pouvons-nous refuser la consolation en
pri^Hcâ jiéitelÎB^ p^fnefBgs^ ^ j J
, Il y a aujourd’hui bien des larmes versées à cause de .riombreux départs; partout le grand deuil extérieur qui noué
parle d’un deuil plus,^ profond encore,
celui du coSur; mais 'Celui qvii'a dit :
« Consolez irién peuple », c’èst le rtiêmé
qui dit: « Venez à moi vous tous qui êtes
travaillés et chargés, ef je yoùs’ sdulagerai»; c’est le même , qui nous à'^sure
qu’il n'y aura plus qù’üri’troupeau, ijd’ùh
berger. « Heureux sont ceu^ qüf pléürent, car ils seront consoiés"».
'C.’A. Tron.
L’ANHE de U JEUNE FILLE,
* Le comité de Turin de l’Amie de la
jèune fille, ayant décidé de ne pas publier
de rapport profite de nouveau avec reèonnaissance de l’hospitalité du «Lien»
|»our tenir au courant de la márche de
POeuvre ses fidèles souscripteurs. Fidélité que nous appréciops doublement
par les temps difficiles • que nous tra"Versons, où journellement de nouveaux
■pressants appels s’adressent à nos cœurs
pour calmer des misères qui intéressent
peut-être davantage. Nous ne croyons
cependant pas devoir abandonner!nca
anciennes activités pour nous dédier entièrement à celles nées des douloureuses
conséquence de la guerre, mais au contraire: nous sentons être notre devoir
d’adapter aux circonstances actuelles les
t'teuvres qui existaient déjà auparavant,
y! Ainsi, même si notre déléguée à la gare
n’a pu prêter son aide qu’à 655 voyageu
> 8es, dont la plupart' naturellement des
. Italiennes, nous me nous décourageons
pas, car d’innombrables fois elle a pu
'se rendre utile auprès ûe mères, de fem«mes et de filles de militaires dans des circonstances bien pénibles— surtout dans
des cas dé maladie ou deimort de leur
bien-aimé, --- ainsi qu'auprès de tant de
-malheureux arrivant ahuris des provinces envahies de la Vénétie.
Elle a distribué des vêtements, du lait
•chaud, etc. aux enfants et aux vieillards
qui^^avaienttaim et froid; appelée à les
accompagner’à la Palestra Magenta, asile
provisoire de cette pauvre foule, elle a
pu continuer à s’y rendre utile moralement et matériellement. — Le souvenir
de ces journées tristes St fatigantes nous
encourage à ne pas laisser tomber cette
brandy de notre activité et à persévérer
avec amour et intelligence. — Les rapports avec le poste de la Croix Rouge à
la gare, avec les Dames del Conforto,
avec la Commission Municipale d’assistance sont fréquents, cordiaux et d’une
aide précieuse.
Au Home aussi le passage des étrangères ayant presque disparu, le nombre
de jeunes filles a diminué encore en 1917
(63 de moins qu’en 916), par contre le
nombre des journées de présence a augmenté;(234 de plus qu’en 916) augmentation due àJa présence des pensionnaires
fixes. En moyertnemous en avons eu de 5
à 6: maîtresses, employées de bureau ou
de fabrique; le meilleur esprit a toujours
régné entre elleaet grâce aux soins maternels de notre vaillante directrice, c'est
vraiment la vie de famille qu’elles ont
retrouvé sous notre toit.* Aussi est-ce un
réel chagrin pour nous de devoir refuser
souvent, par manque de place, telle jeune
fille qui s’adresse à nous avec pleine confiance — et malheureusement nous ne
pourrons pas nous agrandir cette année
encore, comme nous l’avions tant espéré,
à, cause du Décrété Luogotenenziale, qui
pour toute la durée de la guerre ne permet pas aux maîtres de maison de renvoyer des locataires, même à la fin du
baïl.
Notre bureau de placement, transporté
via MasÉwha, 5, dans la même maison
'que 'lé' Home, ^ Ce qui simplifie et facilite Ms rapports continuels dé nos trois
"dèittoi^les travaillant dans le même
champ d’aetivité, — s’est aussi ressenti
üè là crise générale. Les fabriques d’un
côté et les travaux de campagne . de
i’àutre réclament beaucoup de maind’œuvre pour remplacer celle masculine
,8ôu3 les armes, et Ip jeune fille se sent
attirée par le gain supérieur, en appa.rence du moins, et par le besoin de liberté.
Notre chère directrice a eu 1424 inseriptions et 889 demandes de personnel
•— elle a pu contrôler 255 placements.
En remermant encore une fois tous
nos fidèles amis, nous les prions dp biep
vouloir nous conserver leur intérêt et
appui malgré les nombreuses occupations
des temps actuels.
,t, Il nous serait impossible de terminer
oe petit,aperçu, sans rappeler le nom
-Vénéré de notre présidente honoraire,
M.me Adalgisa De Fernex que Dieu g
rappelée à Lui dans le courant de Pannée,
Elle a été un des premiers membres de
notre Union, non seulement à Turin,
- mais en Italie et surtout un des plus
.xélés, parce 1 que convaincue de,^ hpnté
%
te
2
■ /: _____________________________
de èotre œuvre. Que Dieu bénisse sa
prtoieuse mémoirb et nojis l|de tbi%s à
Btìiv|'e toujours píi^|^onsc|ii|^ieusectónt,
invocando Dio e la Mamma ( 8 Novem^ -p ' : '
^^Feci Ù possiiwle per rendere rispar^
plus vive inquiétude. Qu’on songe à l’effet de cette guerre sur le caractère des
combattants, qu’on songe surtout à l’at
l’exémple qu’Elle:'Ti(^s a iSsé ^e sféri-, i^ato da|calpéatio nemico il suo corpo; ^ mosphère d’héroïsme où baigne depuis
a ^unetffle » lÉi *v;. ÎLIat tra^fliKtai otÉre, fatto scavo deposi la
« Amie de la
JE. PAGE DU SOLDAT.
Du Lien. sua salma sotto le pareti ro'liciose all’om
II ■! i.i I bra di un|pino ed estraendo d’in tasca
11 Nuovo Testamento feci lettura di alcuBK brani'idella Parola divina, nonché
ft ■,).
trois ans notre jeunesse, et qu’on suppute les’conséquences d'une telle disci*^ipline pour la formation du caractère des
générations futures !
La'guerre’aura développé enfin, par \e&
nécessités qu’elle a imposées, le senti
ment de la solidarité (l), l’esprit de sacrifice
de l’individu à la communauté, en un mot
< le sens social.
Dans sa péroraison, l’orateur, se haus
J^uç/iard>A16cx/f.çnvQie;Unq cafte que^^^^seguiti da breve preghiera; erano le unffouìl reproduisons; Jacques Travers se dici e qualche|minuto.
trpqve en France, désireraitTevenir bieuT ij - l^Mì trovavo tutto solo delle nostre
tòt ^ La Ìour, mais patiente et salue; ^»VallhUa notte era oscura ; ma in Dio speÉìrtechiEdouard remercie pour le journal , ranza mi dava forza e coraggio,
ei lè Comité de Turin, salue et souhalte-iî Alla famiglia« parenti tutti, aiffltti per ^ sant au niveau de la spéculation mystidà ìbohhes Pâques; rartilleur,; .^ë'ntï la dolorosa pèrdita del loro amatissimo que, a affirmé que tant dq, souffrances
Charbonnier de La Tour, soupire après Francesco, siano di sollievo le mie con- accumulées ne peuvent avoir été sup
B. Rostan. portées en vain. De tous ces sacrifices,
'-.T < .1. ^ ,
Du Îcpnt, le JL?r3-18v '.............
, X J Cher M.r Tron, •
œporal pour mérite de guerre^ lit avec ^ ^ - C ast avec grand plaisir que j ai de nou
le rétour, espère une permission, lit avec doglianze.
plahiir l’Echo et salue parents et amis;' 'n' "
Breuza Luigi de Prarustin, a été promu
joie le journal, remercié le Comité de
Turin et,de Prarustin et salue parents etj
umis;^ Durand Giovanni salue au nom
, de ses âmiè: Bouchard Albert, Ferrera
Ferdinand, Bertdlot Henri, Bertin Jean
Pierre, qui se trouvent tous dans le même bataillon; le caporal Guigar^ Giof/redo demande le journal et fait saluer
le sergent Pasquet, le soldat Jean Pontet
de Bobi et Meytre Pierre dù Perrier; Negrin Etienne réclame le journal et salue;
Rivoir Enrico salue parents et amis remercie pour l’Echo; Gönnet Paolo de Prarustin écrit une très bonne carte postale
et remercie en saluant; Long Auguste de
Pramol, est à l’bòpital et fait saluer son
pasteur et ses Prttmollins; Pierre J alla
de La Tour-, est bien et salue sa chère
familles ayant confiance dans le retour;
Regnaud Gustavo a changé de bàtaillon;
salue et remercie; Rinesi Giovanni d-’Angrogne reçoit le journal et remercie; Agas<sot Etienne de La Tour, est heureux de se
retremper dans la lecture du journal qui
lui donne tant de nouvelles, salue parents
et amis, et remercie; Massel Ernesto salue
tous les Pramollins et son beau-frère
Long Vite: il est bien et remercie; Coucôurde David soupire après le journal,
qui lui sera envoyé, salue et remercie
d’avance; Enrico Constantin demande
changement d’adresse, remercie et salue;
le caporal Gardiol Emilio reçoit avec reconnaissance le journal qui est un ami,
et remercie; le pasteur Arnold Malan de
Nice, remercie et réclame le journal qu’il
recevait à Nice. ■ <
—r 2;pna di guerra, 8-2-1918.
Direzione £cAo des Vallées, ,
Con sommo piacere ho ricevuto i 5
primi numeri dell’Echo e m’hanno portato un soffio vivo delle care Valli dalle
quali da un po’ di temilo sono assente.
Provo gran piacere di, sapere qualche
notizia dei miei cari amici.
.. , Riceva i miei cordiali saluti. Suo dey.
Malan Paolo,
— Zona di guerra, 26 Febbraio 1918.
! Egregio Signore,
Nelle ore di ricreazione trattenendomi,
con interessamento ed amore, leggendo
le colonne della Luce e dell’EcAo des Vallées (fonti delle nostre Valli), più volte
mi rispecchiò, come in caratteri d’oro,
il'memorabile nome dell’amico Ffaneesco
CoïsSoh, aspirante negli alpini, batlTftgliöneS. • '
Gli fui compagno nella ritirata dèiTOttObre scorso; benché giovanissimo
era pieno di energie e spirito bellico : ha
combattuto fieramente per l’adempimento del proprio dovere vèrso la madre
Patria finché il piombo nemico venne micidiarlo, colpendolo al petto; fui per portargli le prime cure, ma invano, la voce
del Padre lo chiamava a Sè e pochi mi'huti dopo serenamente rèndeva l’aniraa
veau reçu le cher journal l’Echo, dont je
vous suis bien reconnaissant, car il m’est
d’un grand confort puisqu’il m’apporte
toujours des nouvelles de ces chères Vallées et de mes chers confères' qui sont au
front. Mais malheureusement nous apprenons toujours de tristes nouvelles:
toujours la mort de quelque frère qui
donne sa vie pour la patrie. Que Dieu
veuille bien les recevoir dans son paradis
ces h^s. — Je vous prie de saluer, par
le moyen du cher Echo, le mitrailleur
Bellion Attilio, parents et amis.
Agréez, cher M.r Tron, mes remerciements et mes salutations.—Votre dévoué
Bouchard Albert.
LE FLEAU DE, LA GUERRE.
En février dernier, à Lausanne, le P.
Hénusse, aumônier de l’armée belge, un
maître de la parole, a traité éloquemment ce thème : Le fléau de la guerre. —
Qu’est-ce qu’un fléau? C’est un instrument qui sert à battre les gerbes et à
séparer le grain de la paille. Sous les coup
du fléau de la guerre une séparation semblable est en train de s’opérer dans l’humanité. Au premier abord, il semble
qu’aucun bien ne puisse sortir de la
guerre: ce qui est le plus apparent, ce
sont Tes uiqua; qu’elle acçuinule, les effets
démoralisants qui en résultent. Mais le
propre de L’épreuve ^t d’dpérer une division entre ceux qui y sont soumis. Alors
qu’en temps normal, une sorte de médiocrité générale tend à s’établir, où les faibles ne tombent jamais très bas, tandis
que les bons ne s’élèvent jamais très haut,
en temps de grande épreuve, les différences se marquent vite, profondes. Les
faibles succombent sans doute, mais les
meilleurs s’élèvent à des hauteurs insoupçonnées, entraînant à leur suite l’humanité vers des destinées^ supérieures.
Peut-on espérer qu’il en sera ainsi de
l’épreuve actuelle? Le P. Hénusse le croit
de toute son âme, et s’est attaché à nous
faire partager cette conviction. Choisissant trois aspects de la question, il a
montré ^ atteignant par instants aux
plus^hauts sommets de l’éloquence — le
réveil de l’idéalisme qui déjà se révèle
comme la plus précieuse conséquence du
conflit mondial. Mettant en parallèle les
ordres du jour des grands capitaines du
pas#l et ceux des chefs d’aujourd'hui,
il constate que plus la guerre se prolonge,
et plus ce sont les motifs idéaux et élevés
qui se révèlent capables d’entraîner les
hommes aux suprêmes sacrifices.
Pour la formation du caractère aussi, la
guerre aura été une salutaire école. Jamais le niveau du caractère, n’était descendu plus bas qu’au moment où elle
éclata et ceux qui se ‘préoccupaient de
l'avenir de l'humanité «n marquaient la
de toutes ces douleurs, de tous ces deuils.
Dieu saura faire que l’humanité récolte le
bénéfice, et ce bénéfice sera proportionné
à l’immensité de la .souffrance.
C’est donc sur un cri de foi, de consolation et d’espérance que le P. Hénusse
a terminé son superbe discours, dont la
péroraison a été vivement applaudie.
Ed. C.
’ Une lettre du front italien.
Elle a été écrite par le fils d’un ancien
de l’Eglise vaudoise de S. Giovanni in
Conca, de Milan, M. Ménotti, à sa fillette.
L’extrait suivant, que nous traduisons
sur le texte publié par La Luce, intéressera sûrement nos lecteurs.
« Pour si petite que tu sois, ô ma sainte,
je suis convaincu que tu peux, sinon
comprendre entièrement, du moins retenir tout ce que ton petit père (paparino) va te dire.
« Maman me dit dans presque toutes ses lettres tes plaintes sur ce que je"
suis loin: cela me .montre quelle place
j’ai dans ton petit cœur et dans ta pensée, et me fait très grand plaisir... J’étais
et je suis persuadé que, quoique petite
tu dois sentir l’éloignement de ton paparino, mais tu ne dois pas t’en plaindre.
<i Le paparino est loin, précisément
parce qu’il veut du bien à toi et à la
manaan. Ni la maman, ni toi ne pourriez l’aimer, s’il était près de vous comme
.jadis. Tu te rappelles ton paparino, grand,
gros, fort; n’est-ce pas? Eh bien, un tel
paparino ne pouvait ni ne devait rester
à la maison aujourd’hui que tant d’autres papas se battent. S’il y était resté,
cela aurait signifié qu’il ne voulait pas de
bien à son E. et à sa petite, et qu’il ne
tenait pas à leur affection.
« Et si ton paparino fût demeuré au lo
(i) Ce sentiment ne s’est-il pas manifesté d’une manière tangible dans ce rapprochement admirable des cœurs, à n’importe quelle religion, à quel pays ils appartinssent ? Les peuples les plus divers.
Protestants ou Catholiques, de l’ancien comme du nouveau monde se sont unis; au
nom du droit et de la justice ils ont mêlé
leurs intérêts, leurs richesses, leurs forces,
bien plus, leur sang et leur vie même pour
protester contre le parjure, contre la violation des traités et des plus nobles Conventions et pour prendre la défense d’uu
peuple petit, faible en forces militaires,
mais d’autant plus vaillant en force morale,
et qui n’a eu que le tort d’avoir voulu maintenir la parole donnée et de vouloir vivre
en paix avec tous, pour jouir paisiblement
du fruit de son travail, de son industrie.
J amais la cause de la J ustice et de la Liberté n’a provoqué une telle levée de boucliers! Jamais le militarisme n’a commis
tant ¿’abus et tant d’horreurs; jamais aussi
il ne s’est mieux mérité LA PEINE DE.
MOR'T. *Qui tirera l’épée, périra par l'épée » ;
LA GUERRE TUERA LA GUERRE. Voilà
le bénéfice que l’humanité recueillera, doit
recueillir, de cette efiroyable mêlée, bénéfice proportionné à l’immensité des sacrifices. Voilà le côté lumineux qui doit nous
soutenir jusqu’au bout. G. R. C.
gis, toi, en grandissant, aurais eu honte
de l’avouer et peut-être te serais-tu vue
contrainte d’inventer quelque mensonge
et dja dire, que le papa"';;était allé à la
guerre, alors que ce n’était pas vrai ;
parce qu’alors tu comprendrais combien
est digne de mépris quiconque n’a pas
senti le devoir de s’empresser à faire
tout ce qui est possible pour son pays.
« Tu me demanderas : mais, le pays,
qu’est-ce?... Le pays est l’ensemble de
tous les papas, les mamans et de leurs
petiots: toi et maman vous en êtes une
portion, ma portion. Et moi, avec les
autres, en défendant le pays, je défends,
toi,•'maman et les grands parents, c’està-dire ce qu’il y a de plus cher au monde!
« Maintenant, beaucoup de papas, qui
étaient accourus à la guerre, sont morts,
les pauvres, et ont laissés seuls les mamans et leurs enfants. Te semblerait-il
juste de ne pas les défendre, de les abandonner, tandis que les pauvres morts
ont tant fait pour vous aussi?...
« Maintenant, en outre les féroces ennemis sont entrés dans notre pays, ils
sont venus comme qui dirait dans notre
maison et ils font souffrir les grand’
mères, les mamans et les enfants : te paraîtrait-il juste que ton paparino, oui,
le tien, si grand et gros, ne fît pas le peu
dont il est capable pour eux aussi?... Non,
n’est-ce pas? Au contraire, tu dois être
contente (et tu le seras un jour) de pouvoir dire: mon papa est à la guerre; il
fait ce que le pays lui a demandé de faire ;
il fait tout ce qu’il peut_Et tu verras,
ma Juliana sainte, conbien il te sera
doux de pouvoir le dire un jour.
« Italie ! rappelle-toi bien ce nom, ma
sainte ; pour toi, petite fille d’aujourd’hui
ce doit être comme la maman des mamans et des papas, la grand’mère de
tous les petits, comme toi, caressante,
aimante, pleine d’affection.
...«Ne l’oublie pas, Juliana: pour toi,
l’Italie doit être l’amour que tu portes
à maman et à papa réunis. C’est pour
l’Italie que ton paparino, — qui cependant te veut tant, tant de bien, qui te
voit et pense à toi, à chaque instant, avec
la maman, les grands parents et les oncles — est loin ; et pour l’Italie, cette séparation ne lui est pas pénible, et pour
l’Italie il souhaite que l’année nouvelle
soit pleine de joies, et qu’à ses joies tous
puissent participer unis, tous contents
du devoir accompli, et confiants dans
son avenir.
« Crie, toi aussi, ma petite sainte: Vive
l’Italie I». {Evangile et Liberté.)
CHRONIOU^UDOISE
BARI. Nous lisons dans le « Giornale
d’Italia » y
Il Comitato di Propaganda prò « Croce
Rossa », presieduto dal tenente prof. Attilio Jaila, ha preso ultimamente due
provvide iniziative, che sono da additarsi per la loro opportunità, e per il sentimento nobilissimo cui sono ispirate.
La prima iniziativa ha lo scopo d’offrire ospitalità a quei soldati originari
delle terre invase e provenienti dalla
fronte i quali, trovandosi oramai, per
così dire, senza famiglia, non sanno dove
nè come passare la loro licenza di convalescenza. L’idea prima di tale proposta
fu presa dalle colonne del Giornale d’Italia; ed è stata rapidamente attuata. Il
Comitato ha già raccolto a questo scopo
oltre L. 1500, ed ha istituito una speciale
Commissione di signore, scelte fra le più
benefiche ed attive della città, a cominciare dalla prefettessa donna Teresa
Pesce, le quali si occupano dei soldati
da ospitarsi, li ricevono all’uacita dal
ñ
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ssi q^a|i II 59iip|a
j’Autorità *mifitare' ha ’dato alVinizia
l’ospedale, li conducono alla nuova temporanea dimora, Ti provvedono del necessàrio, li sussidiano, |i circpndapQ di
cure affettuose, e formano’intorno^ ad
essi
L’
tivaiiiOÀisilobla'gua piena adesione, ma
ancììè ir sùd feffìcace aiuto. Il colonnello
comm. Bolognini, delegato al Comitato
logionale’della C. Rv confortata
del’Siib iricondiziónatè appoggio; Il Cinematografo dei Mùtilàti éd il Cinema Cavour |i.a,pp9 soldati
Centrata grakuitauB’Albergo Leon d’Oro
ha-j6oacesso per lo sfiopQ.,atesap due letti
interamente gratuiti. E già alcuni soldati
venàUI .’■^»¿ameiìte separati' da ogni
persona e cosa diletta^ hanno così potuto
in quelitimodo
mirabilmente jiersu^asivo che cosa sia
l’amor di patria praticamente inteso.
iJa '^ècbndU'’inìa à'ei' befierneritd'
Comitato Pro Crocb Rossa è la costituzione di..;corsi per soldati illetterati degentÌ negli ospedali militari. Mercè l’interegsa-mento.«del Comando militare e
delie Üirëzîbrii degli ospedali, alcuni'corsi
sono già istituiti e frequentati con vivo
piacere da numerosi gruppi di soldati.
Maestri sono alcuni soldati professori, i
quali hanno ripreso con entusiasmo la
loro missione d’istruzione e di educazione, e stanno compiendo un’opera intellettualmente e iprtìràlftidnte utilissima.
'T'ali le ultime iniziative dell’attivissimo Comitato, ed anche con esse Bari
■ i
offre alle città consorelle un bello e nobile esempio di patriottismo.
BORDIGHERA. Le rapport sftr da
marche de l’Asile vient de paraître, Tout
marche à merveille ;^*it8'niéuble est con^'
fortable, les enfants nombreux* ü y a,
• V-• J? ■••Mi ili ti,': ■ i'J¡
un seul point noir: le déficit, mais il n’y
a rien d’effrayant vu qu’il est dû en
grande partie au manque d’étrangers."
Nos Eglises commencent à s’y intéresser
et’avec les temps normaux, tout reprendra sa marche naturelle. Cetté œuvre
est d’une importance capitale et nous
la recommandons au public chrétien.
LA TOUR. Mercredi, le 13' du mois,
nous avons confié à la terre Ta dépouille
mortelle de Susanne Berlin, veuve de
Joseph Bert, décédée à Sainte-Marguerite, à l’âge de 67 ans. — Notre sœur s’occupait volontiers des œuvres missionnaires en contribuant selon ses forces.
Mardi dernier c’était le petit Aldo
Cougn, âgé de deux ans, de Ville qui
était accompagné au champ du repos.
— Dimanche’soir, la'réunion de SainteMarguerite, a été présidée par le diacre
Fontana.
— En souvenir de M.lle -Marie Meille
(IR Liste) : M.lle Alice Richard, L. 5,—
Listes précédentes » 591,25
Total général L. 596,25
NEW-YORK. Le 18 février nos frères
de New-York ont inauguré le petit monument élevé à la, mémoire de notre représentant en Améfiqeü, ’ Alberto Clôt;
la « Waldensian Aid Society» a tenu à
ce que l’on donne quelque chose d’officiel
â cette cérémonie.
PRARÜàTIN. M. le pasteur Corrado
Jalla nous a remis au nom de la paroisse
lOO francs, dont 50 popr. l’Orphelinat,
25 pour le Refuge et 25 pour l’Asile des
Vieillards de St-Germain. — Nous remercions èincérement notre collègue.
SAINT-JEAN. Auguste Travers, de la
classe du 1888 est décédé à l’hôpital de
Vigevano. Il était revenu expressément
d’Amérique pour répondre à l’appel de
la patrie. Ses funérailles ont été présidées
par le pasteur A. Costabel, de Milan.
TURIN. Nous avons reçu le rapport
èur la Maison Italienne des Diaconesses;
quoiqu?, le*rpfogrès ne soit pas merveillëux, iUy a cependant progrès dans le
i^on^bre des sœurs et au chapitre des finances. M. le pasteur Jahier ayant dû
,cons.ac^r son teiijps pour la paroisse de
Turin, il n’a pàs pu se donner comme il
l’aûràit voulu à son œuvre spéciale. Il
n’a pas manqué cependant de visiter les
sœurs^ et donner .quelques conférences
pour faire-connaître les besoins urgents
de la Maison, qui ne demande qu’à se
développer et à se rendre utile. Nous in., yitonshejjeunes Jilles à faire connaissance
avecTa Maison Italienne des Diaconesses,
et, après celaj voir s’il n’y a pas lieu de
s’y consacrer.
yALDES.E,,iNos frères MM. Henri Pascal,, etFréiiériç Peyrqnel jiious donnent
d’excellentes nouvelles sur Valdese : l’année a été bonne, les choses marchent
bien'; oh va procéder sous peu à l’élection
du pasteur. La colonie a déjà fourni 8
soldats à l’armée et d’autres se préparent
à partir. — M. Jacumin à son fils%iili' taire aux . Philippines ; Jules Vinay se
trouve déjà à Paris; Albert Garrou est
aviateur; Jean Ribet, dans la police militaire; Ferdinand Ribet en artillerie; —■
Beux,. Pascal, dans la police militaire;
Jean Marauda, interprête à l’état-major;
Ferdinand Parise se trouve aussi aux
Philippines. .’Il paraît-que 8 où 10 autres
sont désignés pour le départ. La colonie
travaille idans ,1e but de doubler les récoltes; on économise et la fameuse po-'
tenta italienne est à l’ordre du jour.
NOUVELLES-ET FAITS DIVERS.
Le futur duc d'Alsace. — Si l’on en
*"efoiHüh-réCeht:article du Semeur vaudois,
la majorité du clergé-catholique alsacien
- - ne tiendrait pas au retour du régime
français. Au printemps de 1917, une députation de prélats s’est, en effet, rendue
à Munich poür demander T’annexion de
l’Alsàce-Lorraine à la Bavière. Depuis,
lors a surgi une nouvelle combinaison:,
l’éréction d’un duché d’Alsâce avec un
prince catholique. On a présenté pour ce
trône le dU;n;4’Di'ahc, fils du comte Guillaume de Wurtemberg, allié à la cour de
Munich et par celle-ci à la dynastie des
Habsbourg. L’influence papale qui règne
déjà dans les cours de Saxe et de Bavière, et qui s’apprête à régner à la cour
de Wurtemberg, s’étendrait aussi sur
l’Alsace. Le Vatican compterait sur cette
combinaison pour contre-balancer en
Alleniagne Thégémohie protestante de
la Prusse.
Missions de Bâle. — Le Comité a appris que le dernier missionnaire de la
Société qui avait été naguère autorisé
à rester au Cameroun avait dû quitter
le pays au mois d’octobre par ordre des
nouveaux occupants, et qu’il avait dû
se rendre ou à Lagos ou à la Côte d’Or.
C’est un Australien du nom de R. Rhode.
Il n’est donc pas ressortissant des Empires centraux. Mais on aura jugé que
la Société dont il continuait àldépendre
était elle-même trop dépendante de l’Allemagne. (Semaine Religieuse).
Benoit X et les Eglises orientales. —
Le,gâchis russe (Tonne quelque espoir à
la papauté de faire quelques bons coups
de filet dans les Eglises grecques schismatiques. Pie IX, avait adjoint à la très
importante Congrégation de la Propagande une division chargée de s’occuper
de tout ce qui concernait les affaires des
Eglises orientales. Pie X avait encore
étendu le mandat de cette Commission.
Benoît XV, par un motu proprio du 15
octobre, a séparé la Congrégation pour
les Eglises orientales de celle de la Propagande. II l’institue maintenant sous le
titre de «Congrégation pour l’Eglise
orientale » (au singulier) et en retient la
présidence pour lui et ses successeurs.
Il crée en même temps à Rome un « Institut pour le développement des affaires
orientales » ; là se formeront les catholiques occidentaux qui seront appelés à
travailler en Orient. Des étudiants venant de ces contrées seront mis en présence des questions qui séparent les deux
portions* de l’ancienne Eglise..
(Journal Religieux).
La mode en 1918 à Washington. —
Avec le concours de M. Jusserand, ambassadeur de France, une économie de
25 % sera faite dans le matériel employé
pour la confection des costumes de femmes en vue des modes de 1918. Cette économie a été décidée par le Bureau commercial d’économie du Conseil de la Défense nationale.
Les^ costumes pour hommes ont été
également simplifiés et, jusqu’à un certain point et dans une certaine mesure,
se rapprocheront tous d’un même modèle, économisant par là, environ 40 %
du matériel. *
W. S. Gifford, directeur du conseil, a
déclaré que le Bureau d’économie étudie
ce problème et a raconté comment des
changements furent proposés dans les
créations des couturiers parisien,? pour
les modes de l’année prochaine destinées
à l’Amérique.
En face de la menace, d’une disette
de laine, le Bureau d’économie se rendit
auprès de l’ambassadeur français et lui
expliqua qu’il était nécessaire de faire
des économies dans c^tte ligne pour que
la nation puisse fournir les uniformes à
ses armées. M. Jusserand se mit en com'‘
munication avec son Gouvernementet le
résuitat fut qu’il obtinc la coopération
des grands couturiers.
Les robes seront-elles encore plus courtes, ou plus étroites, ou simplement plus
simples et moins ornées de garnitures?
On ne l’a pas encore annoncé.
(Bulletin Protestant Français).
i^owTelIes politiques.
Sur notre front les nouvelles des bulletins sont chaque jour à peu près les mêmes. Des duels d’artillerie, des^colonnes
ennemies atteintes par nos batteries, des
patrouilles qui ont repoussé les patrouilles adversaires et ramené quelques prisonniers. Sur le Pasubio l’ennemi a réussi
à faire sauter une mine sans endommager
nos positions. A Bassano un hôpital a
été atteint par l’artillerie '^nnemie. L’activité aérienne a toujours été assez considérable. Nos appareils ont bombardé
des camps d’aviation ennemis : plusieurs
avions ennemis ont été abattus par nos
aviateurs ou^par des aviateurs anglais.
Un dirigeable ennemi a bombardé la
ville de Naples: 16 personnes tuées et
40 blessées. Il paraît que le service de
défense aérienne n’a pas bien fonctionné
ce qui fait que l’attaque est venue soudaine et imprévue. Deux nouvelles tentatives ennemies contre la même ville
n’ont pas réussi grâce aux mesures efficaces prises.
Paris et Londres ont encore été visitées par les avions allemands. De nombreuses victimes sont encore tombées
BOUS les coups des assassins de Tair, qui
cherchent de terroriser les populations
civiles par des attaques fréquentes contre les capitales.
— La grande offensive préparée par les
Empires centraux contre le front occidental n’a pas pncore commencé, mais
tout porte à croire qu’elle ne se fera pas
attendre longtemps. Tous les préparati:^ sont faits. On calculé que 190 divisions allemandes se trouvent déjà sur
le front occidental, avec des masses énormes d’artillerie, et tous les moyens d’attaque dont dispose l’Allemagne, dégagée ,
maintenant du souci du front oriental#
Les Anglais el les Français, par des ac- *
tiens da détail brillamment menées, ont
montré qu’ils étaient prêts à soutenir
l’assaut de l’ennemi. Les troupes américaines qui occupent déjà un secteur du
front français, ont reçu le baptême du
feu en détruisant trois lignes de tranchées allemandes.
— Une nouvelle conférence a eu lieu
à Londres entre les chefs des gouvernements anglais, français et italien. MM.
Clemenceau et Orlando ont fait ensemble le voyage de Paris à Londres et viceversa: ils onbjdéclaré être très satisfaits
des résultats pratiques de l’entrevue.
— Le congrès des « soviets » de Russie
a ratifié le traité de paix conclu à BrestLitowsk avec les Empires centraux. Les
Allemands ont débarqué en Finlande, et
sont entrés à Odessa: d’une extrémité à
l’autre du pays ils mettent à-.exécution
leurs projets de conquête. Les Autrichiens avancent dans là Podolie russe
et en Bessarabie.
— L’intervention di^Japon en Sibérie
n’est pas encore un fait accompli. Les
puissances de l’Entente n’ont pas encore
réglé la question avec le gouvernement
japonais, mais les négociations procèdent
activement. L’accord ne pourra manquer
si le Japon déclarera son intention de .
respecter l’intégrité de la Russie.
— Les industriels et négociants arrêtés
à Milan et à Turin sous l’imputation de
commerce avec l’eniiemi ont été déférés
aux tribunaux militaires comme accusés
de trahison. E. L.
Pour F «Echo »des Soldats.
Marie Michelin (Bessé), Villar L. 2,—
Ab.'jiayés et non quittancés.
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François Combe, Envers Fortes » «
Ester Long, Pise - reçu en tout pour 1918
fr. 3.75 - nrancjue 0,75.
PETITE POSTE.
Bordighera: M. A. B. TroiT; c’est bien,
merci.
Valdese: Fed. Peyronel; reçu lettre; inséré.
Turin: M. Arnold Malan ; merci et à vos
ordres. '
Turin: M.lle Arias; inséré.
Pomaret: M. Ricca; reçu en retard.
Bohi: M. Gardiol; c’est bien.
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Una sola bottiglia della vostra Antlcanizie mi basti, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che questa vostra speciAlitA non è una lint*ra, ma un’acqua che non macchia nè la biaiiclieria, nè la pelle ed agisce
sulla cute e sui bulbi del peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto
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Rivolgersi al proprietario GEYMONAT in Torre Pellice.
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