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M.
B. l^éger- Ÿ
lasteur
Quarante-deuxième année.
7 Juin 1907.
N. 23.
L’ECHO DES VALLEES
F»ÀRAI®®AIsnr OUAQU»
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,60 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger............................. „5
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Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf oenx dn commencement de l’année. sk «ont ne
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seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensé . ________
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SOMMAIRE;
"Une conscience pure — Ephémerides
vaudoises — Cinquième Congrès universel des Ecoles du Dimanche —
Pburquoi les nouvelles de l’Evangélisation sont rarefe*. ^— Chronique — Livres et revues Revue politique —
Souscription — Feuilleton : Les paradoxes de Jésus.
Une conscience pure
Je m’efforce d’avoir toujours une
conscience sans reproche devant
Dieu et devant les hommes.
Actes XXIV, 16.
Il y a peu de choses qui empechent
l’Esprit Saint de prendre possession entière de notre cœur comme le peu d’attention donné aux rriurmures de désapprobations qu’il nous fait entendre. Nous
écoutons quand il nous parle avec une
voix de tonnerre, mais nous ne daignons pas écouter les avertissements
secrets au fond de la conscience. Il faut
prêter l’oreille à la voix qui nous montre le danger de notre ame, ou qui nous
reproche doucement un plaisir défendu.
Il nous faut une conscience plus tendre
au sujet du péché, et plus sensible a
ee qui nous fait oublier la presence de
Dieu. Il faut conserver pur le corps
qui est le saint temple de Dieu, surtout si nous voulons exercer une bonne
influence autour de nous; il faut absolument nous exercer à avoir toujours
une conscience pure devant Dieu et
devant les hommes.
Il y a plusieurs sortes de consciences.
Il y a la conscience endormie, la c. ignorante, la c. gâtée par l'erreur, la c. faible,
la c. morbidement scrupuleuse, la c. souillée, la c. endurcie. Il y a aussi la bonne
conscience, la c. pure et sans reproche,
telle que S. Paul s’efforçait de la conserver. S’il n’était pas sans péché, il
était déterminé à être sans fraude, tellement soumis à la volonté de son maître, qu’en dépit de ses fautes, il pouvait regarder ses accusateurs en face
et dire : « Ce qui fait notre gloire c est
le témoignage de notre conscience, que
nous nous sommes conduits dans le
monde.« t avec sainteté et pureté devant
Dieu, 2 Cor. I, 12.
Pour garder une bonne conscience,
il faut d’abord qu’elle soit éclairée,
qu’elle ait des yeux pour voir, puisqu’elle doit être le guide de la vie ; la
connaissance est l’œil du guide, et si
cet œil est aveugle, le guide et celui
qui est guidé tomberont dans la fosse.
La conscience est pour l’âme ce qu’est
la boussole.«pour le vaisseau. Il faut
qu’on puisse se fier a la boussole. Pour
cela il faut qu’elle soit bien mise en
I ordre au commencement du voyage.
puis, surveillée pendant tout le voyage
pour qu’elle soit à l’abri de toute influence de déviation ; la plus petite deviation du vaisseau de la ligne droite,
indiquée par la boussole, doit etre notée. Pierre, dans la cour du souverain
sacrificateur sentait certainement une
petite déviation quand il se présentait
là comme un simple curieux, se chauffant près du feu comme les soldats,
gardant le silence en présence des faux
témoignages dirigés contre Jésus, qu’il
aurait facilement pu démentir. Quoi
d’étonnant si quand vient la forte tentation il tomba misérablement. — Ne
négligeons donc jamais les faibles
murmures de la conscience, qui nous
reprochent des pensées impures, nos
satisfactions égoïstes, nos accommodements avec les plaisirs du monde, nos
lectures qui nuisent à notre piete et
affaiblissent notre énergie morale. Ne
disons pas ; « Ce ne sont que des bagatelles ». Ce n’est jamais une bagatelle
ce qui nous prive de la pleine possession de l’Esprit de Dieu, ou empêché
l’efficacité de notre témoignage chrétien.
Demandons-nous si la conscience approuve toujours notre vie intérieure si
elle approuve toujours notre vie de famille, et notre vie sociale si dans nos
affaires comme dans nos discours, nous
rendons toujours un bon témoignage à
l’Evangile de notre salut.
« Heureux celui qui ne se condamne
pas lui-même dans ce qu’il approuve».
« Toi qui enseignes les autres ne t’enseignes-tu pas toi-même? D. T.
EPlÊltlIMS YMD01SES
6 JUIN.
Le dernier des Barbes.
L’une des lacunes les plus regrettables de notre histoire vaudoise est le
manque presque complet de renseignements au sujet des anciens conducteurs
de nos églises qui avant la réformation
s’appelaient les Barbes. A grand peine
avons-nous pu jusqu’ici en dresser une
liste de 120 environ; mais hélas! nous
n’en avons que les noms avec quelques
rares indications relatives à leurs localités d’origine et à leur époque précise.
Et dire que c’est aux procès de l’inquisition que nous sommes redevables du
peu que nous en savons ! Un seul fait
exception et c’est le plus rapproché de
nous, le dernier survivant de la noble
phalange, qui mourut le 6 Juin 1588.
Nous voulons parler de Gilles des
Gilles, au sujet duquel son homonyme,
l’historien, a pu nous transmettre quelques détails du plus haut intérêt.
Il était né au Val Pérouse au commencement du i6.“e siècle, puisqu’à sa
mort, en 1588, Gilles nous dit qu’il était
dans sa mûre vieillesse c’est-a-dire au
moins octogénaire. C’est en 1556 qu il
nous apparaît pour la première fois,
refaisant sa tournée d’évangélisation
déjà souvent répétée, des Vallees à
Gênes et à Florence où les Barbes
avaient une maison à eux, à Rome où
ils avaient beaucoup d’adherents, puis
en Calabre où ils avaient de florissantes
communautés, retournant par la Fouille,
le littoral de l’Adriatique, Venise et
Milan, jusqu’en Suisse où l’attiraient
les grandes nouvelles de l’établissement
de la Réforme.
A Lausanne il réussit a persuader
un jeune pasteur français distingue,
Etienne Noël, de l’accompagner aux
Vallées et il l’y conduisit par la Savoie
échappant par la grâce de Dieu à tout
danger. — Ils étaient aux Vallées sans
doute pour le Synode qui envoyaEtienne
Negrin en Calabre et plaça Noël a Angrogne et Gilles au Villar.—Dix ans plus
tard,Gilles était pasteur à LaTour quand
Castrocaro trouva moyen de l’emprisonner sous de fausses accusations et
de l’envoyer dans les cachots de Turin
où il aurait péri sans la bonté de la
duchesse Marguerite (qui le fit transférer en un lieu plus convenable et
l’assista courageusement) et les réclamations énergiques de l’ambassadeur
allemand, Junius, qui le fit libérer après
un mois de prison héroïquement supportée.
Gilles avait pris une part active et
importante dans la résistance et la victoire des Vaudois sur les troupes du
comte de la Trinité, comme chapelain
de la compagnie volante, et s’etait acquis une telle estime par sa modération envers les ennemis, qu’un vieillard
papiste distingué, Nicola Marca, voulut
lui rendre hommage par un discours
prononcé sur sa tombe à La Tour le
jour de ses funérailles. Quelle noble
figure que celle de Gilles des Gilles qui
fut à la fois le dernier de nos Barbes
et le premier de nos pasteurs !
Teofilo g a y.
Cinquième Congrès Universel
des Ecolos du Dimanche
Ce Congrès s’est ouvert le 18 mai à
Rome, dans le beau temple méthodiste
de la rue XX Settembre qui va du
Palais Royal du Quirinal a la Porta
Pia. La section italienne se réunissait
dans le temple vaudois. Des mille et
plus de membres du Congres, 800 y
étaient venus sur deux vapeurs partis
exprès du Canada et des Etats-Unis.
La salle du Congrès était ornée des
bannières des vingt-sept nations représentées, dont les principales entouraient
l’estrade: c’étaient l’italienne, la bri
tannique, la française, et celles dqs
Etats-Unis, de l’Allemagne et du Ja;pon.
Parmi les nombreuses allocutions, qùç
nous pourrions appeler d’inauguration
du Congrès, eut lieu celle qui fut faite en
anglais par la fille de Ricciotti Garibaldi, monitrice, à Rome, et dont le
nom provoqua un tonnerre d applaudissements. Son père, le general, évoqua alors, de sa voix puissante, le héros
des deux mondes, exprimant le vœu
que les écoles du dimanche amenassent
la libération morale de l’Italie dont son
giorieux père et ses compagnons ont
accompli avec leurs armes la rédemption
civile. On lut un télégramme d’approbation de Thon. Rava, Ministre de l’Instruction Publique et un du Président
Roosevelt.
Le 20, les différentes sections se réunirent dans leurs locaux particuliers.
Dans la section italienne, M. Ed. Taglialatela, de Milan, lut son rapport sur
les Programmes et méthodes des Ecoles du
dimanche. Il y recommande les leçons
internationales qui passent en revue
chaque sept ans, les principales portions
de la Bible. On insista sur la mémorisation des versets.
Dans l’après-dîner, on entendit, en
anglais les rapports sur 1 Italie (par
M. Filippini), l’Allemagne, la Russie,
la Suède et la Norvège. Le soir on
entendit des missionnaires venus de
Tarse, de Jérusalem, de Tunis, de la
Macédoine, de l’Afrique Australe, des
Etats-Unis.
Le 21, le Dr. Duncan exposa le système qu’il a fonde aux Etats-Unis en
faveur des familles isolées. Il enrôle des
personnes de tout âge, mais surtout des
enfants, que les distances, les occupations et d’autres circonstances empêchent de fréquenter une école. Des visiteurs passent les voir chaque trois mois
et leur distribuer les explications pour
les trois mois suivants, et les élèves
promettent de les étudier et méditer,
seuls ou avec leurs familles. De la sorte,
15.000 visiteurs ont enrôlé plus de
500.000 élèves qui, sans cela, n auraient
jamais mis le pied dans aucune école
du dimanche. On conclut, au milieu des
applaudissements, en décidant de rechercher les disséminés, si nombreux
en Italie.
M. Nitti lut ensuite son travail sur
VEcole du dimanche moderne et son organisation, dont la discussion se termine
par la décision d’instituer dans chaque
ville un conseil des Ecoles du Dimanche ; et que le comité national fournisse
tout le matériel scolaire qui manque
encore aux Ecoles.
Dans l’après-midi, on entendit les
rapports sur la Grande Bretagne, le
Japon, l’Inde, la Chine, la Corée et la
France.
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Le 22, M. Edouard Jalla lut sa relation sur la Presse qui serait nécessaire
et nos Ecoles du Dimanche, relation qui
a été publiée. Les nécessités (?) dénominationnelles l’obligèrent à retirer sa
proposition de fusion des journaux destines aux enfants. M. Celli lu( ensuite
son travail sur les Ecoles du Dimanche
et VEvangélisation,
Après midi, l’assemblée générale entendit les rapports sur les Etats-Unis,
l’Australie, l’Amérique Méridionale, la
Palestine, et sur l’œuvre parmi les nègres d’Amérique.
Le 23, on entendit le discours mouvementé de M. Waters, le secrétaire
bien connu de VAssociation Internationale
pçur la lecture quotidienne de la Bible,
puis des rapports sur l’Autriche, le
Portugal, l’Egypte et les îles Hawaï.
La section italienne eut les travaux
de MM. Prisinzano et Davio sur les
moyens d attirer aux écoles du Dimanche
les élèves des écoles sur semaine et celui
de M. Lugimbühl sur les différentes Méthodes de l’Ecole moderne.
A 4 h., eut lieu une assemblée émotionnante dans les ruines imposantes
du Colysée et le soir la séance de clôture où r on entendit des discours
nombreux mais brefs et incisifs.
L’Angleterre, l’Allemagne, l’Afrique
et 1 Asie se disputent l’honneur de recevoir le prochain Congrès. Une Commission visitera ces pays en décembre
1908 et décidera en conséquence.
)i les nouvelles de l'Evangélisation sont rares
Le Directeur de VEcho se plaint de
la disette de nouvelles. Il a raison;
mais nous les évangélistes qui devrions
les lui fournir, nous n’avons pas tous
les torts.
Voyez-vous, chers amis,.... il y a d’abord à satisfaire les journaux officiels
ou officieux en rapport avec notre Oeuvre. C’est pour nous un devoir non
moins qu’un plaisir. Comment les journaux qui s’occupent tout spécialement de
notre Oeuvre d’avant-garde n’auraientils pas les premiers droits aux Nouvelles ?
Et c’est ennuyeux d’écrire les même
choses en italien pour un journal et en
français poùr un autre... sans compter
que nombre de lecteurs sont abonnés
aux deux.
8)
Le paradoxe dn jugement
{suite)
La partialité judiciaire est une autre
fausse application du jugement que Jésus
condamne implicitement. La pernicieuse
influence sur la magistrature des intérêts personnels et de classes, des préjuges de caste et des passions politiques
est un mal invétéré, incurable, qui a
fait prendre en abomination les juges
et les tribunaux. Dans le même ordre
de faits, mais a l’autre bord, l’esprit de
chicane des plaideurs, la rouerie de
leurs avoues et avocats est un mal social pire encore.
Lorsque Jésus a dit; «Ne jugez point
et vous ne serez point jugés, » il a évidemment condamné toutes ces perversions du jugement moral et juridique.
Si le précepte, ainsi entendu, nous
paraît banal, il ne devait, certes, pas
en etre ainsi pour les auditeurs de Jésus,
alors que le pharisaïsme avait répandu
dans la société juive son âcre levain
de piété formaliste et rigide,, de sus
On se plaint du peu de nouvelles ;
je me demande moi s’il n’y aurait pas,
par hasard, plétore de journaux évangéliques de tout genre. A vrai dire
mon par hasard n’est qu’une forme de
rhétorique; nous sommes tous d’accord
là-dessus; mais quand il s’agit de désigner les victimes individuelles à sacrifier au bien de l’espèce commune,
alors...
C’est ici qu’ils s’empoignèrent !
Deuxièmement, les nouvelles de l’évangélisation sont rares parce que...
chaque pasteur ou évangéliste tient au
courant de ses faits et gestes personnels sa famille et ses amis. Et lorsqu’on
a raconté per filo e per segno ses aventures et ses mésaventures d’une façon
très intime, il est un peu difficile de
raconter l’essentiel d’une façon plus générale. ,
Mais il me vient une bonne idée :
Pourquoi M. le Directeur ne solliciterait-il pas parfois les lettres privées que
les ouvriers de l’Eglise Vaudoise envoient à leurs parents lointains ? M. le
Directeur est un homme sérieux et prudent qui saurait discerner ce qui peut
etre livre au public, et garder pour lui
ce qui est destiné à la famille.
N y aurait-il donc pas là un moyen
de se procurer facilement et fréquemment
des nouvelles ? Il me semble que ç’est
la plus ou moins la façon dont ¡nos
missionnaires entretiennent les lecteurs
de r « Echo » et de 1’ « Italia Evangelica», par exemple, de ce qui leur arrive. Ils écrivent parfois directement a.wx.
journaux, mais dans la plupart des cas
les nouvelles du Zambèze nous viennent
au moyen de lettres intimes.
On pourrait faire de même pour les
nouvelles de l’Evangélisation, et pêü
importe si l’on fera un peu de cette
façon i taglierini in famigUa, si l’on saura
par exemple qu’un évangéliste a été
pique par un moustique, qu’une marmite a perdu lé fond, ou qu’un bébé a
mis sa première dent ! !...
En troisième lieu les nouvelles de
l’Evangélisation sont rares parce que
chaque ouvrier doit à la fin du mois
donner un compte-rendu de son travail,
et il est naturel que, si quelque chose
d interessant est arrive, il le raconte à
son Chef de district. En outre, chaque
ouvrier doit, au mois de juin, préparer
sa relation annuelle pour la Conférence
de district, dont un extrait sera im
picion religieuse ; alors que le peuple
privé depuis plusieurs générations de
son indépendance politique voyait sa
magistrature asservie au pouvoir étranger, avilie par ses complaisances envers
les grands et les puissants. Là où nous
voyons des exhortations familières, les
contemporains de Jésus voyaient de
courageuses protestations controles vices
d’une société corrompue et d’une magistrature sans honneur.
Est-ce la tout le sens de ce texte
si controversé ?
*
*
Lorsque Jésus dit : Ne jug’ez point
et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point et vous ne serez point
condamnes j absolvez et vous serez absous ; donnez et il vous sera donné ; il
sera verse dans votre sein une mesure
serree, tassee, debordante, car on vous
mesurera avec la mesure dont vous vous
serez servi, nous invite-t-il à l’indulgence plénière des canailles, à la tolérance absolue et universelle des fripons
et des coquins, afin qu’ils n’usent pas
de représailles envers nous, voire même
sans égard a ce qui pourrait nous ar
primé dans le Rapport officiel destiné
au Synode.
Mettez-vous, chers lecteurs, à la place
du pauvre homme !
S’il raconte toutes ses nouvelles, s’il
vide son sac, il n’aura plus rien à dire,
en tout cas plus rien de nouveau, pour
le Rapport officiel que vous lirez pourtant avec tant de plaisir... parce que
vous y trouverez précisément des nouvelles!
Et alors, que faire ? — M. François
Rostan avait commencé l’année dernière à donner aux lecteurs de l’Echo
des Nouvelles de l’Evangélisation de la
façon la plus claire, la plus logique et
la plus complète, c’est-à-dire de la façon
la meilleure.
Un Chef de district en effet, se trouve,
a la fin de chaque mois, avoir en main
les détails de l’Oeuvre dans toutes les
églises et stations de sa zone ; il a donc,
comme personne, les matériaux abondants qui sont nécessaires pour glaner
quelques nouvelles.
Mais qui aurait l’audace et le sans
gene de demander ce surcroît de travail a ces messieurs déjà surchargés
plus que tout autre d’ouvrage, et qui
ont bien assez de quoi glaner pour intéresser nos amis de l’Etranger qui, eux
aussi, et de plein droit, désirent des
nouvelles ?
Alors... point de nouvelles?
Il y aurait bien un remède. Le voici :
si 1 Echo pouvait trouver dans chaque
église, ou dans beaucoup d’Eglises du
moins, des laïques de bonne volonté qui
voulussent se charger d’une correspondance de temps en temps, le problème
serait résolu ; car la narration des mêmes
faits ne perd pas sa saveur quand elle
provient de sources différentes.
Seulement... j’ai des souvenirs à ce
propos. ..
Un pasteur étranger dont j’ai été le
suffragant il y a quelques années avait
dans son église... précisément... un laïque de bonne volonté... qui correspondait... très activement... à plusieurs journaux religieux !
Je vois encore la figure terrifiée du
pauvre pasteur chaque fois qu’arrivaient
lesdits journaux. — Y avait-il des
nouvelles de son église? — Hélas!... bien
souvent I trop souvent ! Et toute espèce
de nouvelles ! surtout des résumés de
conférences ! Et le malheureux pasteur
était oblige d’envoyer coup sur coup
des rectifications, des explications, des
river, mais parce que le jugement
appartient à Dieu ?
Le caractère de Jésus et son exemple protestent souverainement contre
cette falsification de l’Evangile.
On sait comment il a stigmatisé l’hypocrisie, les vices des riches et des
prêtres. Il les a jugés avec la plus extrême sévérité. Ils le lui ont rendu avec
usure. Ils ont versé dans son sein une
mesure serrée, tassée et qui débordait.
Il avait flétri leur imposture ; ils n’ont
pu flétrir son caractère, mais ils l’ont
raillé, bafoué, confondu- avec des criminels vulgaires et ils l’ont Voué au
meme supplice infâmant. C’est ainsi que
leurs pères avaient traité les prophètes
venus avant lui. C’est ainsi que tous
les imposteurs puissants en agissent
avec leurs censeurs publics et sans protection.
Le ministère de la vérité, de la justice et de l’amour, commande de juger,
de condamner, de démasquer la fourberie religieuse et toutes les autres.
L exemple de Jésus parle plus haut que
le paradoxe et le ruine.
Non, il ne le renverse pas, il l’éclaire.
fis
r
éclaircissements, des mises au point etc. a
Un jour... la mesure était comble,
brave laïque lui avait fait dire des hé.1
résies épouvantables.
Le pasteur me saisit les mains^
d’un ton tragicomique :
Meille, me dit-il, le vœu le plus'^
dent que je puisse vous faire, c’est
n’avoir jamais dans votre église un
que journaliste !
J’en ris encore I II faut dire que ju^'
qu’ici j’ai eu cette chance I '
Jean H. Meille.
P. S. — J’ai bien réfléchi et... j’es4S|
pere, le plus tôt possible, d’envoyej
quelques nouvelles à VEcho.
Etes-vous satisfait lecteur, des
cations qui précèdent? — Moi norp
mais je prends bonne note du P. S. j
Le Dir, |
C tf îî 0 1 û If
La Conférence de District. Nou|
rappelons que la IV.e Conférence dtp
district des Vallees s’ouvrira jeudi prochain à 9 heures dans le temple de
Pignerol.
La Tour. L’Aula magna, inaugurée
la semaine passée, s’est ouverte déjà
deux fois au public. Samedi soir les
membres de la « Balziglia » y ont célébré la commémoration de Goldoni par
la représentation de la Locandiera, précédée d une Introduction commémorative^,
de 1 étudiant L. Micol, et suivie de la
comédie en un acte de Léo di Castelnovo : 0 bere 0 aÿogare. Salle pleine,'
bonne execution — et bonne entrée, au
profit du Collège.
Dimanche soir, réunion publique dans
le double but de célébrer le Statuto, et
de commémorer Giuseppe Garibaldi,
dont le centenaire sera solennellement
célébré a Rome, le 4 juillet prochain.
M. le notaire Goss a parlé en général
de 1 Etat, du droit et de son évolution
historique. M. le professeur Jahier, parlant du Statuto de Ch. Albert, montre
que s’il contient des dispositions qui
ont vieilli, •«, des branches sèches », qu’il
serait temps d’enlever, l’esprit dont il
s’inspire est cependant franchement libéral, et c’est pour cela qu’il a pu recevoir dès le commencement, et de plus
en plus, l’interprétation la plus,libérale,
même dans les articles qui semblent
car ce précepte ne saurait être celui
de l’indifférence morale par calcul ou
sans calcul.
Jésus a fait acte de discernement
moral quand il a choisi ses disciples.
Il ne s’est pas trompé à l’égard de
Judas, mais Judas s’est trompé sur Jésus
et 1 a ensuite trahi. Jésus réprouve l’intolérance et le zèle amer de ses disciples quand ils en font preuve.
Dans diverses paraboles il met en
œuvre ou fait ressortir la responsabilité des individus les uns vis-à-vis
des autres , dans les fonctions privées ou dans les emplois publics qu’ils
remplissent. Cette responsabilité personnelle et professionnelle est nettement reconnue dans la parabole du
débiteur impitoyable, du mauvais serviteur, des talents et des mines, des
méchants vignerons. Les fautes entraînent des châtiments naturels et logiques. Il existe des sanctions légitimes :
révocation du pardon, perte d’emploi,
fustigation, prison et peine de mort.
Sans doute il ne serait pas légitime
de ■ conclure de cet enseignement parabolique que Jésus consacre l’ordre éta-
3
m
s*y prêter le moins. M. le pasteur Tron
piirle de Garibaldi, et M. le professeur
‘ Ribet, qui devait être le quatrième
orateur, voyant que l’heure est avancée,
^'renonce à la parole. On aurait pu s’attendre à une assistance plus nombreuse
^ et surtout à une plus grande participation de l’élément non vaudois, pres^ que totalement absent.
— Pendant la saison chaude, les réunions des mères de famille ne se tienP dront qu’une fois par mois, le deuxième
dimanche du mois. La première aura
lieu dimanche prochain 9 juin, à 2 h. i\2,
F. dans l’Ecole des Bouïsses.
r*'* Société Pra del Torno. Dimanche
prochain, g courant, à 20,30 la société
missionnaire « Pra del Torno » tiendra
sa séancé anniversaire dans la nouvelle
aula magna du Collège, qui nous a été
gentiment accordée.
Le public est cordialement invité.
Le Président: G. Del PescO.
Vaudois à l’étranger. Il serait extrêmement intéressant de connaître les
' chemins divers que suivent les très
nombreux jeunes gens vaudois qui quitI tent les Vallées. On nous signalait ces
Í derniers jours le cas d’un Angrognin,
M. P. Amédée Mondon, parti tout jeune
pour, les Etats-Unis, où il fut employé
de l’Agence Cook, et qui a remporté
dernièrement, avec distinction, le dipjt plôme de chirurgien dentiste à l’université de Cincinnati. Nos souhaits pour
? une bonne et bienfaisante carrière.
LIVRES ET REVUES
Minerva.
i, Sommano del numero 26. ■
delle ' Riniste : L’agricoltura nel
Giappone - Nei regni di Saturno I sistemi di colonizzazione dell’Òlanda
- La vista presso i popoli antichi Quello che gli Scandinavi possono insegnare agli americani - I nomi di
luogo - La durata della giornata di
lavoro - La giustizia militare - Il
ricupero delle navi affondate. — Questioni
del giorno. — Spigolature. — Fra libri
vecchi e nuovi. — Rassegna settimanale
della stampa : L’avvenire dell’elettricità
in Italia - L’importanza economica delle
zanzare - Idee false intorno al vestire
dei fanciulli - Il consumo di carne di
cane in Germania - La libertà sorve
bli. il part de l’ordre établi comme
d’un symbole vrai, pour en tirer des
applications indépendantes de cet ordre
lui-même. 1^’application seule importe ;
elle prime tout. '
Mais comme Jésus ne soulève jamais
aucune objection contre le fait parabolisé, qu’il ne fait aucune réserve ; comme
il ne renie ni ne discute l’ordre établi,
nous ne le renierons pas non plus.
Jésus proclame la responsabilité générale des hommes en société. Il pose
comme un des fondements de l’ordre
social la responsabilité individuelle. Il
avoue les conséquences morales et sociales qifi* découlent de ces faits et les
sanctions civiles et juridiques que les
moeurs et la loi reconnaissent. Ce qu’il
reconnaît ainsi pour son temps, il le
reconnaît implicitement pour tous les
hommes de tous les temps.
Tout cela est incontestable et renverse de fond en comble la fantaisiste
et invraisemblable exégèse des chrétiens
tolstoïsants.
Nous somrhfes autorisés et invites a
scruter la valeur morale des gens avec
qui nous devons avoir des relations per
gliata dei fanciulli delinquenti - Gli
ultimi esperimenti legislativi della Nuova
Zelanda.
Nouyelles publications de l’éditeur Hoepli.
Prof. Ranieri Percossi. Manuale di
calligrafìa. — Un voi. di pag. xii-151
con 48 fac simili di scritture e 76 tavole. -— Ulrico Hoepli, editore, Milano
1907. — L. 5.50.
Ing. G. Sanfelici. Calcolo Tacheometrico-Taìjofe a gradazione centesimale
e sessagesimale, arricchite dei logaritmi
delle funzioni trigometriche e dei numeri. — Volume in 4O di pag. 260. 2® Edizione. — Ulrico Hoepli, Editore,
Milano. — L. 12.50.
G. Mercalff. I vulcani attivi della
terra. Un voi. di pag. 421 con 82 fig.
nel testo e 26 tavole. — U. Hoepli,
editore, Milano 1907. — L. io.
Dott. L. Settimj. 11 Caoutchouc e
la Gutta-Percha. Un volume di pag.
xvl-253 con 14 figure. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1907. — L. 3.
Dott. P, E. Alessandri. Merciologia
Tecnica. Voi. I. - Materie prime greggio
e semi-lavorate, di uso commerciale ed industriale,' di pag. x-530 con 142 tavole
e 93 incisioni. - Voi. II. - Prodotti chimici organici ed inorganici, di pag. 550
con tavole e figure. —• Ulrico Hoepli,
Editore, Milano, 1907. — L. 6 ciascuno.
Revue Politique
ITALIE.
Les courageuses révélations que M.
Colajanni fit à la Chambre il y a quelques semaines ont porté leur fruit. L’enquête ordonnée par le ministre Sur la
magistrature de Catanzaro a démontré
la vérité des affirmations de l’honorable
député de Castrogiovanni et la cour de
Cassation sera appelée à juger les magistrats hicrijninés. Kous ne doutons pas
que M, Orlando qui a montré de savoir
agir avec énergie dans l’intérêt de ia
justice, ne s’arrêtera pas dans cette voie.
Les nouvelles qui remplissent les journaux sur les rapports entre la camorra
et la police dans la ville de Naples, ont
été l’objet d’une interpellation à la Chambre. Ces faits douloureux sont en étroite
relation avec d’autres scandales qui ont
éclaté dernièrement, dans lesquels quel
manentes, que nous allons prendre à
notre service personnel, employer à nos
affaires, que nous nommons dans les
services publics. Ces hommes sont responsables vis à vis de nous, dans les
limites de leur service. Nous sommes
en droit d’attendre d’eux qu’ils s’acquittent fidèlement de leurs devoirs.
Nous devons les reprendre quand ils
sont en faute. Nous pouvons les congédier si la répréhension amicale n’aboutit pas. Nous pouvons les poursuivre s’ils ont prévariqué et faire appel
au bras de la justice pour réprimer les
abus et les crimes. Avant d’épiloguer
sur la faillibilité des tribunaux, il conviendrait de s’assurer que la méchanceté avouée et incorrigible est pure
sottise et imbécillité.
Tout cela découle logiquement, naturellement des paraboles de Jésus.
Nous sommes comme honteux d’insister
si lourdement. C’est à dessein pourtant
que nous insistons, ici et ailleurs, en
d’autres études, sur des vérités évidentes
comme le jour, que des rêveurs dénaturent paisiblement.
Tel est le sens de ce paradoxe con
ques députés ont aussi été mêlés. Un
député a été accusé, eit pleine séance,
d’être le chéf de la camorra dans sa
ville natale, et il paraît qu’ il n’est pas
le seul à être lié avec cette société de
malfaiteurs. Ces révélations ont fait une
énorme impression soit sur la Chambre
soit sur l’opinion publique qui réclame à
grands cris une action énergique et éclairée contre ces énormités.
ETRANGER.
France. Les inscrits maritimes, c’est
à dire les marins de commerce de tous
grades, inscrits comme réservistes de la
flotte de guerre, viennent de se mettre
en grève. Ils réclament depuis longtemps
du gouvernement une augmentation de
leur pension de retraite et d’invalidité.
Ne l’ayant pas obtenue ils se sont mis
en grève. Le mouvement est parti de
Marseille et s’est rapidement étendu à
tous les ports ; la grève est devenue générale. Les équipages des diverses compagnies ont débarqué, les navires étaient
désarmés, ou dans l’impossibilité de prendre la mer, les inscrits grévistes s’opposant à leur départ. En outre, les pêcheurs
ont'adhéré à la grève. Pour le service
postal et le transport des voyageurs on
a du recourir aux navires étranges. Mais
d’après les toutes dernières nouvelles il
semble que les choses s’arrangent. Le
Comité de la Fédération des gens de mer
a effectivement donné l’ordre de reprendre
le travail ayant obtenu ce qu’il réclamait. Le ministre de la marine M.
Thomson a soumis à l’approbation du
conseil des ministres de nouveaux tarifs
pour les pensions de retraite, et il a obtenu des compagnies de navigation que
les chefs du mouvement ne soient punis
d’aucune manière.
Phrtügal. La situation politique est
très grave à Lisbonne. Le président des
ministres, M. Joâo Franco, vient de dissoudre les Cortez, c’est à dire le parlement, sans fixer aucune date pour les
nouvelles élections. Le bruit a couru,
aussitôt démenti, que le président voulait continuer de gouverner pendant trois
ans sans le concours des représentants
du pays. Cette violation de la Constitution maintient dans le pays une agitation
révolutiounaire, augmentée par ies agitations des étudiants républicains de l’univefsité de Coïmbfe. Le roi Charles, de
son côté, ne jouit pas d’une popularité
excessive. On l’accuse de s’être presque
fronté avec l’Evangile, comme la partie
doit être rapportée au tout. Il est impossible d’en tirer le précepte de l’indulgence pleinière et universelle des
méchants, ni l’abolition de la magistrature et des tribunaux.
*
* ♦
La sentence que nous méditons est
une claire exhortation à ne point prononcer de jugements intempestifs ou
faux, de condamnations iniques. L’homme de bien parviendra à ce résultat
en faisant de l’éqüité la règle et comme
la mesure de tous ses jugements.
Introduire dans la justice l’équité,
c’est-à-dire, au fond, l’esprit de la vraie
justice, voilà, après tout, le grand paradoxe de Jésus. Le grand paradoxe,
dis-je ! Car il ne suffira point, je pense,
de juger conformément aux lois et au
code pour être assuré d’observer toujours la justice. Il faudra d’abord conformer les lois et le code à la justice.
Or, cette réforme-là, dont Jésus proclamait implicitement la nécessité dans
ce paradoxe, est bien loin d’être achevée
quels que soient les progrès faits dans ce
sens. Les jurisprudences définissent trop
complètement désintéressé des affaires
d’Etat, ne pensant qu’ à ses plaisirs.
Aussi on fait contre lui une propagande
très active. Une partie de la nation réclame une crise dynastique, que le roi
abdique la couronne, que l’on veut offrir
au duc Michel, chef de la branche cadette de la maison de Bragance, qui habite actuellement en Autriche.
L’agitation s’accentue chaque jour davantage et une révolution est fort à
craindre.
Chine. Des troubles très graves se
sont produits dans plusieurs provinces de
la Chine. Plusieurs bandes de rebelles
parcourent le pays, poursuivies par les
troupes impériales. Les insurgés étant
mal armés, quoique bien organisés, ont
eu à souffrir beaucoup de pertes dans
les rencontres qui ont eu lieu. Ils ne
molestent pas les étrangers, vu qu’il s’agit plutôt d’un mouvement révolutionnaire dirigé contre le gouvernement.
E. L.
SOTTOSCRIZIONE
SL FONDO "MSTTEO PROCHET,,
PEE
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Nona lista).
Somma precedende L. 5645,40
Famiglia P. Melile, Torino » 500
Vincenzo Morglia, Torino » 20
Sig. e Signora Louis Ferrerò,
Torino 50
Una sorda 20
CHIESA DI TORINO : » 143.57
(Cav. Paolo Longo, pastore, 100;
Agostino Celli, anziano, 10; Federico
Barbero, anziano, 2 ; Obolo dei poveri,
prima colletta, 9,22, seconda colletta,
10,35; Meda Delfina, 2; Bertone Giovanni, 10).
CHIESA DI SUSA : » 100
(G. G. B. Tron, pastore, 23,50 ; N. N. 2 ;
Bugnone Domenico, 1 ; Croce Battista, 1;
Alliaud Michele, 2 ; Bugnone Pietro, 2;
C. Kleber, 2 ; Vottero Main, 1 ; Max
Kudolph, 3 ; Dufour G. Battista, 1 ;
Cliiamberlando Luigi, 3 ; Dolino Sebastiano, 2; Wolf Iliccardo Emilio, 1;
Dolino Giovanni, 1; Marino Giovanni, 1;
Sohanfuss e IVeller, 30; Sfbmidt Mojitz, D ; SclrabertEiuafc, 10; Otto Wolf, 5;
Vottero Giovanni, 1 ; Vottero Celestino, 1 ; Garutto Virginia, 0,50; Garutto
Fiorentino, J).
Totale L. 6478,97
étroitement et trop matériellement les
responsabilités, elles ignorent volontairement des complicités morales indéniables. Les tribunaux poursuivent et
condamnent quelques individus choisis
qui deviennent les boucs émissaires de
la société mauvaise où ils se sont formés.
Le code pénal s’inspire encore du
talion. Il doit être aboli ou transformé,
remplacé par des réglements d’hygiène
et de prophylaxie sociales, couronné
par tout un système de pédagogie criminaliste.
La société a le droit de déclarer que
tels et tels actes sont nuisibles, que
ceux qui les commettent en sont responsables. Elle ne saurait avoir le droit
absolu de faire peser le châtiment sur
une partie seulement des coupables.
Les grands coupables ne sont pas toujours ceux qui sont traînés devant les
tribunaux, mais bien ceux dont les
discours, les exemples ont perverti et
poussé au mal le méchant impulsif et
borné.
(à suivre).
A. Rivom., gérant.
4
- 4
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AVVERTENZE:
^ Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.