1
Anneé Xl^.
PB1X D'ABONNEMENT EAB AN
Italie......................L. 3
Tous les pays de l'Union de
. . poste , . . , ‘ , ï» 6
^Antdrique ftb.’ Sud 4 - • . » 0
■ ' ! Ob a'^bfloiAe,*. ' > '
,Au burêau d'Administratlon ;
Chez 3Dr> les Pastieuiifi ,
Chez lÆ. Ernest Robert (l’ignerol) et
' : <B( -<1^ Libr^iri« 'Chiantore et
Mascarelli ( Plgnerol ).
Valumi^ement part dn Ir Janvier
■ «6'se pàlô iï'aVaàee.
N. 5Í
18 Décembre 1885
Niuii^ros ■ sépai’és- •deiinandbè àvân^
lo tirage 10 centimes fChacviii.
centimes par ligne
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S^'adi'cseer pour la HeddeHon 6t
l'Administration à M. le Pasteur H. Bosio — Saint GorvulikÇluson (Pinei’olp) Italie. ^
Tout changement crailresB(3 est
payé 6^25 cenlimes.- ; IJ J
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LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES ,r.'n
Paraissant chaque Vendredi . . r , ' ,jt
fous me serez fémotns. Aotbîj l, 8. iS'iiiOctwi la vérité avee la chanté. Epii. iv, .1,5. ^
AVIS
■Itru;:’ ..
, ■■ -iroi] ,,
sauf !<ayi<«. contraire de leur
pa;*t, nous ofMfAidéi'erons coinine
réabontiés [ponr 1886, tous les
abondés de 1885 qni auront réglé leur compte hvec TAdmlnistraOph précédente.
I Nous prions 1 ceu». qui il^auraient pasiPIntention de (continuer . leur abonnemeot t (de
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vôlumé de 416 pages remplies
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rrime aux abonnés de
j‘jü;
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Les abonnés d‘é ib86 i^Ûtent
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du Dont. Ateiiis lllilstoU,'au
réduit de fr. 7^50 (àii lleü de
ft'. 12) payables à Pádvütñúfration du Témoin,, St. GenrmîW-tHuson
(Pinerolo). -■ ‘'';
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L.' ^ ‘ 1 ‘
¡5Í O m m a i r ç>.
18 Détiembrc. Les Vaudois el |e divorce.
— Encore des coodilioDs de rUnioo ou
de la fusion. — Les Communibos de Noël.
— Courrier dë l’ÉvaDgéHsaliob. — Ch>roque vaudotse. — Revue ‘politique +- Avis.
IS I>éoeml>r*e
Les Vau dois et lè divorce
L’Vnità Gatiolica (N. du il coürant) est scandalisée. Sòia premier
article, portant pour titré; «Le
divorce à Rome, pour complaire
aux Vaudois de Luserne'CiSÎc)», ra-
2
-402.
conte corame quoi, dans sa séance
du 27 novembre dernier, la Chambre a accordé l’urgence à une
pétition de 80 citoyens de la Tour
et de Luserne-Saint-Jean exprimant
le vœu que le projet de loi Villa
sur le divorce, soit bientôt discuté etapprouvé. Ce qui scandalise
le journal ultramontain c’est qu’il se
soit trouvé un député pour demander l’mfgence en faveur de la pétition qu’il qualifie de Vaudoise, tandis que la Chambre n'a pas paru,en
f881, prendre garde à une pétition
contre le divorce signée par 800.000
catholiques, non plus qu’à la voix
menaçante du pontife lorsqu’il annonçait un déluge de maux Comme
conséquence de- l’introduction 'du
divorce dans nos lois. A la Chambre, s’écrie-t-il, «la demande de
80 Vaudois, vaut plus que celle
de .800.000 catholiques ! » Puis,
dans un élan de > réthorique, il
■ demande si dans un pays où. la
majorité fait la loi, les 28 millions
devront être sacrifiés au profit de 80
citoyens de la Tour et de Luserne ?
Et si ces Vaudois qui ont ouvert
déjà des temples à Rome « où ils
ont pour pasteurs certains Rivetti
etRochat » (sic) prétendent pren dre
la place du Vatican et, avec l'aide
de la Chambre, rendre, au moins
sur le point du divorce, Vaudoise
l’Italie toute entière 1 ^
Une chose le console, cependant;
c’est que 80 pétitionnaires sont peu
de chose comparés au chiffre de
12,130 membres des paroisses vaudoises ; puis, tous les pasteurs et
les professeurs de théologie ont-ils
signé la pétition recommandée par
l’hon. Giuriati ?
¥
* ★
Que rUnità se tranquillise. Elle
a pris un qui pro quo lorsqu’elle
a vu dans M. JeanRevel (Monplaisir)
signataire de la pétition, le vénéré
pasteur émérite que la mort nous
a enlevé en janvier dernier. Qu’elle
se tranquillise, car il est probable
que la pétition n'est signée du
nom d’aucun pasteur ou professeur,
et il est hélas [ encore plus, probable que l’Italie ne sera pas de
sitôt vaudoise, même sur le point
du divorce. Quant à nous, nous
souhaitons qu’elle le devienne non
seulement sur le divorce, mais
sur d’autres points de doctrine et
de morale, bien autrement importants. Elle n’aurait, pour cela,
qu’à revenir aux sources du‘christianisme, à la fiibler* *'»*’'*« '
■ ï ¥ ' ' ii îHfir.
- * * , • ' r
., 'i/.j . ■ > 'if;,;
VUnità n’est sans doute pàl'dîs*posée àî leur donner ce conseil.
Elle paraît même ignorer l’enseignement de la Bible sur le divorce
quand elle accuse la doctrine vaudoise , qui ne reconnaît pas l’indissolubilité du mariage, d’être
« antichrétienne et antisociale » ,
« opposée aux textes très clairs
de l’Evangile » et source de toutes
sortes de maux au sein de la famille et de la société. ^
Qu’est-ce donc que cette doctrine
vaudoise? ^
Tout simplement celle que professent la plupart "des églises évangéliques, savoir;
1i Que le mariage,établi de Dieu,
« ést honorable entre tous » et ne
3
U03.
peut être rompu par personne,
« pour quelque sujet que ce soit ».
2. Qu’il est cependant des cas,
sans parler de la mort, où ce lien
sacré est définitivement brisé. Ces
cas sont l'adultère et l’abandon
volontaire et obstiné de.l’un des
époux. Le Seigneur, partant de
l'institution divine du mariage,
abolit expressément la facilité du
divorce autorisée par la loi de
Moïse; « Que l’homme ne sépare
donc pas ce que Dieu a uni ». D’un
autre côté, il déclare, non moins
clairement, que l’adultère est une
cause légitime de divorce : « Mais
je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n'est pour
CAUSE d’adultère, et en épousera
une autre, commet un adultère et
celui qui épousera celle qui a été
répudiée, cbmmet aussi un adultère ». (Matth. 19, 9; et 5, 32).
L’apôtre Paul , tout en conseillant
aux époux chrétiens de ne pas rompre eux-mêmes le mariage contracté précédemment avec un païen,
ajoute; «Si l’incrédule se sépare,
qu'il se sépare; le frère ou la
sœur NE sont pas liés dans ces
cas-lA ». (i Cor. 7, 13).
Ces textes ne sont-ils pas bibliques et-très clairs? Et cependant ils enseignent la doctrine que
VVnità condamne comme étant
contraire à l’Evangile. Décidément
il paraît que l’Evangile de Vünità
n’est pas celui du Christ que les
vaudois reconnaissent comme le
seul vrai.
»
■* ★
Apropos de divorce, le moniteur
clérical qui condamne si carrément
la doctrine vaudoise comme antichrétienne et antisociale,ne feraitil pas une œuvre utile en indiquant
sur quels textes bibliques s’appuient et quels avantages sociaux
ont produit, le célibat forcé du
clergé romain, les 'vœux monastiques, le mépris du mariage que
l’on représente comme un état
inférieur et la facilité avec laquelle
le pape se permet de déclarer nuis
les mariages de ceux qui paient
cher?Malgré l'habileté bien connue
des rédacteurs de VUnità, ils trouveront plus facilement dix passages
de l’Ecriture condamnant ces erreurs, qu'un seul qui paraisse les
justifier. Quant aux avantages sociaux, les 28 millions de prétendus
catholiques en savent et en pourraient dire bien plus long que nous.
; t._. ,H. B.
Encore des conditions de i’UnioD
ou de la fosion '
Dans son N. du 27 novembre, le
î’émoûi a transcrit, sans observations,
ces paroles de la correspondance de
Mons. le pasteur .1. Péter au Chrétien
Evangélique: «Les vaudois ont peine
à échanger leur nom contre celui
d’Eglise évangélique italienne, condition exigée fur l’autre partie (l’Eglise
Libre) pour l’union. Ils ont bien raison; c’est un nom glorieux ; c’est
celui de leurs pères, les martyrs».
Notre frère, M. Péter, dont la sympathie pour l’Eglise vaudoise et l’intérêt pour l’œuvre d’évangélisation
en général, sont bien connus, regrette
évidemment que les vaudois se disposent, quoique avec beaucoup de
4
.404.
peine, à renoncer à leur nom et à
courber la tête sous la condition exig^ée
par r
Libre pour s’unir â eux.
Or je pense ne pas trop m’aventurer
en rassurant notre frère ^ ce sujet et
en l’assurant que les vaudgis ne se
^ disposent pas-le moins du monde à
ce sacrifice qui serait une lâcheté
et une infidélité, et qu’aucun synode
vaudois ne se soumettra à cette condition.
Plus j’y pense — je neveux parler
qu’en mon nom — quoique je ne sois
pas seul — plus j’étudie avec sérieux
toutes les faces de cette grave question,
et plus je m’étonne qu’on ait pu supposer les vaudois assez.... ingénus
X pour accepter une condition humiliante, et faire part en même temps
de tous leurs biens à ceux qui demandent ¿1 s’unir, ou à se fondre
avec eux.
En effet l’art. 2, tel qu’il a été
modifié par l’assemblée générale de
l’Eglise Libre porte que, la fusion
une fois faite, « les pasteurs et évangélistes des deux Egh-ses jouiront des
mêmes droits et privilèges. Or nous
savons quels sont, à teneur de notre
Constitution et de nos réglements organiques, les droits et privilèges des
pasteurs, ministres de la parole et
instituteurs vaudois munis de leurs
diplômes et brevets réguliers. Les
pasteurs et ministres en exercice,
après 35 ans de service, ou lorsqu’ils
sont atteints par des infirmités bien
constatées, ont droit à une pension dé
retraite de 600 fr. par an; ils sont
de plus, membres nés du Synode,
Leurs veuves ont droit à la moitié
de l’éméritation, c’eét-à-dire, à 800
fr. par an. Les instituteurs, munis du
double brevet, du gouvernement et
de la Table (lorsqu’ils n’ont pas été
dans l’impossibilité absolue d'obtenir
ce dernier) ont droit à une pension
de retraite deSOOfr., proportionnée,
soit à la durée de leurs études, soit
au montant de leur contribution annuelle, qui est de 20 fr. tandis^que
celle des pasteurs et ministres est de
60 fr. Leurs veuves reçoivent la
moitié de cette pension, c’est-à-dire
150 fr. par an. — C’est à la Table
que le Synode s'en remet du sqin de
pourvoir à ces pensions;de relraile et
éinéritalions, sans paraître se soucier
beaucoup des déficits qu’on lui signale
d’année en année.
Et ce sont ces avantages et privilèges, d’un côté, et charge de l’autre,
qu’il s’agirait d’accorder et d’accepter,
presque comme un honneur et un
privilège pour les acceptants!
L’article parle de pasteurs et d’évangélistes, mais naturellement, sans
expliquer et préciser le sens de ces
termes que l’on paraît confondre. Or,
dans l’Eglise vaudoise. Ton nomme
pasteurs les ministres de la Parole,
placés h la tête d’une paroisse coîîSr
tiluée; il va'sans dire que le pas'têirr
ne l’est véritablement que s’il est en*
même temps évangéliste. Mais on
nomme évat^élistes les ministres de
la Parole qui sont employés à l’œuvre
de l’évangélisation; il va cependant
aussi sans dire qu’ils ne le sont, véritablement, qu’à la condition dedevenir
les pasteurs des âmes qu’ils ont amené
à la connaissance de l’EvangiÎe. Le
caractère commun des pasteurs et
évangélistes pour les vaudois, c’est
d’être ministre de la parole. Il y a, à
côté d’ëux, des instituteurs évangélistes dont les réglements ne s’occupent qn’en tant qu’ils rentrent dans
la catégorie des instituteurs régulièrement établis. Il était nécessaire, je
crois, de donner celte explica|ion.
5
J’allai^ abciç^er l’examen de l’ainicle
3 modifié,, mòia cornine il me mènerait
beaucoup plus loin que jp ne' puis
aller auj ourd’Jbyi, j’a i m e nnîéux aj opte r
encore Uj|é çon,sidération 1res opportune au sujet du nom de vaudeis que
nous voulons ,gardçr. , , .
Tandis que de npmfirepx amis de
France, de Spis^ej d*ÀÏlema'gne et
surtout d’Angletérre, protestent contre
l’abandon dp ce nom respepié ’ je n’ai
Jusqu’ici entendu la voix d’aucqn ami
nous, encourageant à faire, ^pe sacrifice,
surtout nous en démontrant l’obli;
galion, en même temps que les avantages, non pas imaginaires, mais réels
qui en résulteraient pour l’avancement
du règne de Dieu en Italie. Tout ce
que j’ai entendu alléguer jusqu’ici, n’a
pas ébranlé là profonde conviction où
je suis, que la lenteur du progrès
de l’Evangile, en Italie, n’a pas pour
cause, ni première ni essentielle, la
multiplicité des dénominations qui
travaillent à cette œuvre. Il ne s’agirait d’ailleurs de la réduire que
d’une seule unité... et encore!
P. Lantaret.
LesiCommuiiiQWS de Noël
Noël approche: la joie annoncée
par Fangè, se, renouvelle, d’année ,en
année, depuis 4885 ans. Ce ne sont
plus quelques bergers ,seuleme,nt qui
répètent la bonneanouvello, mais des
millions de chrétiens de toute condition, qui chantent avec joie:
Béni soit Bien, tous nos rœux s'aecoraplissent
£e ciel: nous, donne lin ¡puissant. Seilempteur.
Que donc.les cieux à la terre s'unissent
Pour célébrer notre Libéràtenr.
Chose .étrange, et qui pe se fait
pour,aucun autre, le jour même de
la nais^a^ce dp.Messie, nous célébrons
sa mort avec une grande solennité!
Ôe petit étifaoVqui .fàil'i^admiftitiôii* et
iajjbiè dç ■’ 'Marie et de'IJoS'éjilif'dbë
âpges èl'des bergers', de S’Îméôn'''fe'f
d'knne, ndiis nè 'pouvons lé ’èépîlrët’
un instant, de rilorame mo'prâhf ‘ènf
ia croiix. « Le Fijs de' l'Homme ''est
Veri11 pour’ dOnhèr sa' vié'Wr^nçHli
pouf plùsïeùrs. » G’eSl ’'Ce 'qué"^^’Ié
Seignepr Jésus a déclaré maintes' foià
et sous' pius'iéürs fp'fltnfes''.’'Voyéi''àÎÎssi
pom,rnent l’apôtre unit étroitement ia
'naissance et la mort de .lésus: ï'Ppis
donc qiie c'es’ enfants' pafiîcîpetif à
la chair'et au Sang, il y if''àus^i' de
même participé, afin que parla mort,
il détruisît celui qui avait l’empire
de la mort, c’est-à-dire, le diable. »
liéb. %U.
Nous pensons aveiq joie ,.à,^,iqs,^s
enfant, mais notre joie,ne .peut; q.pje
s’unir ep nos cœu!-?, à nqe sainte
tristesse, parce-q,ue cet, onifa,U,t,s,5^inl,
le Fils du Très-Haut, qui a, ,çjrfi en
sagesse et en grâce, qui ,,a
faiblesse et, sans,. péphé,i/di\ns;,,,^|^c
obéissance et jine; jusHnq •P?*'iâiif,nsj,
nous, le voyons dopé jSipr )a.,ftrQi|; i
pause de notre méchancéié', ,pous ¡,je
voyons fait péché et ma!édicUoq:iiPnijr
.nous racheter 'de la maléfiiotion.
C’est pourquoi, fi Noël,fn!èm.e,,pops
annonçons la mort de,.Jé^ps, en participant à la Sainte Cène.
* ■*
i! > .,!
.1011
Jésus nous y invite; il nous'Tordonne: '
(T Venez, car tout est prèf.'’»
« Què ceiüi qui â soif-viénnie à
moi et qü’il boive. ''<'1
« Prenez, iriàngez, ceci i ést 'irtïGn
corps qui est rompu pour Vous.';., s
... ; Si 'noiis l'âimotis tiotls devons être
i'à Obéir à'sa voix. '
6
-406.
I lEa accomplissant cet acte, nous
confessons que Jésus-Clïrist ^ a pris
notre place, qu’il a souffert, lui
juste, pour nous injustes, afin de
nouSj amener à Dieu.
. Nous rendons, grâces à Dieu de ce
qu’jl ¡nous a aimés et pardonnés;
nous,,en avons le gage dans la Sainte
,Gèpe.
ii,,Nous nous nourrissons de la chair
¡etidUjSang de Christ, de sa vie et
deosa mort, de manière que Christ
étant formé en nous, nous croissions
à son image, dans une sainteté et
une justice véritables.
if
-k k
Pourquoi un si grand nombre de
personnes se tiennent-elles éloignées
de la coraiminion ? C’est par négligence, dit-on. Mais quand on néglige
la communion, n’y a-t-il pas aussi
tendaijcé à négliger le salûl? Si l’on
ne tient pas à la Sainte Cène, ne
sëi’ait-cè pa^'parce que le sang de
Christ ne nous est point précieux?
Et pourquoi tous ceux qui communient'ne croissent-ils pas à l’image
de Christ? C’est qu’en communiant,
ils se réveillent, peut-^lre, un instant,
pour retomber ensuite dans leur sommeil^ c’est-à-dire, dans leurs péchés
habituels. ' '
L’on voudrait d’un côté, être du
nombre des chrétiens, car il est bon
être chrétien. D’autre part, l’on est
attaché à son moi, à son orgueil , à
.ses envies, ,à ses milices, à son
esprit de vengeance, l’on est entraîné
par les convoitises de, la chair, qui
(font la guerre à l’âraç.
, Si l’Esprit de Christ est en nous,
nous ne devons pas présenter ce
spectacle. Chaque communion doit
prouver que nous nous sommes nour
ris de Christ, que Christ habite en
nous, par la foi, et nous transfórme
à sa ressemblance.
Et s’il arrive qüe quelqu’un nous
cherche parmi les caravanes du monde,
puissions-nous être trouvés dans la
maison de prière, comme Jésus à
l’âge de douze ans, et répondre à
ceux qui noué’interrogent: t Ne saviez-voüs pas qu’il mé faut être occupé aux affaires de mon Père? »
Si nous en sommes là, nous ferons
aux communions de Noël de nouveaux
progrès « dans la grâce et dans la
connaissance de Notre Seigneur et
sauveur Jésus-Christ. »
J. D. n.
Courrier de l’Evangrélisation
Nous voici entrés en plein dans la
saison la plus propice pour les réunions, les conférences, les entretiens
familiers, les tournées d’évangélisation: autant de moyens auxquels il
faut recourir pour répandre la vérité
du salut; aussi, s’il nous était possible
de parcourir le champ de noire mission italienne, nous trouverions, sans
doute, nos évangélistes tout préoccupés de consolider les églises et
d’amener à la connaissance du Sauveur
le plus grand nombre possible d’âmes.
Que Dieu bénisse leurs travaux I
L’évangile semble gagner du terrain
à Traversella (dans le voisinage de
Trausella) où, grâce à l’initiative de
quelques personnes désireuses de s’instruire dans les doctrines chrétiennes,
on a pu ouvrir un local pour le culte
évangélique qui y sera célébré deux
fois par mois.
En octobre dernier l’église de Naples a eu le privilège de voir un abbé
abandonner les erreurs de Rome pour
7
embrasser notre foi; un mois plus
lard, un fait analogue a réjoui la
congrégation de Messine qui a pu
recevoir comme un de ses membres
un autre prêtre romain.
Nous relevons aussi comme un fait
réjouissant que l’église de Palermc
a été épargnée pendant cet été, lorsque le choléra sévissait dans cette
ville. Si quelques évangéliques ont
été atteints par le terrible fléau,
ils ont tous pu heureusement se
rétablir. Et non seulement cette congrégation a été épargnée, mais on peut
dire que l’épreuve a été pour elle un
moyen de bénédiction, car .si, parle
passé, elle Semblait vouloir s’isoler,
elle s’est maintenant rapprochée de
nouveau des autres églises sœurs qui
lui ont témoigné, pendant l’épidémie,
leur sympathie chpétienne,^ soit en
priant pour elle, soit endui envoyant
des secours matériels, '
Ce n’est pas toujours sans danger
que nos colporteurs parcourent les
campagnes pour aller vendre les S.
Ecritures. Deux d’enlr’eux, MM. Santucci (à Petlorano) et G. Mazza (à
Campobello) ont été, à quelques
jours d’intervalle, assaillis et dépouillés par des brigands. Le premier,
qui raconte sa désagréable aventure,
a même, été dépquillé de son paradessus et c’est à peiné s’il a pu avoir
la vie sauve, car un des assassins
n’ayant trouvé sur lui qu’une petite
somme (fr. H,50), aurait été d’avis
de donner cours à sa mauvaise
humeur en déchargeant son arme
contre sa victime. Son compagnon
cependant fut moins cruel ensorte
que M. Sahiuéci en fut quitte pour
la peur. Décidément, en fait desûreté
publique, nous n’avons rien à envier
a nos compatriotes du midi.
_________________________ M,
ÎÎHtronicjue ©aubobc
Torre Peluce — Sauf erreur, l'Union
Chrétienne de La Tour est la plus ancienne société de cette, espèce qui
existe dans nos Vallées. Elle vient, en
effet, de célébrer son 33® anniver*
saire. 1! fallait voir, lundi dernier, au
soir, la salle d’école de S‘® Marguerite
pour comprendre l'intérêt et la sympathie que réveille parmi nous l’Union
Chrétienne. Maigre ses 35 ans, la
vie d’une-généralion, s’il vous plaît,
ru. C. est toujours jeune!
Les vétérans, je veux dire les
quatre membres fondateurs qu’elle
compte encore dans son sein, ont
bien un aspect vénérable; mais quel
entrain et quelle jeunesse d’eSprit et
de cœur, quand ils montent à la tribune pour réciter une poésie ou lire
un petit travail de leur composition.
Quel progrès n’onl-ils pas réalisés,
pendant ces trente dernières années,
tes frères qui ont assidûment assisté
aux séances de notre Union?
Jeunes gens qui désirez vous instruire et avancer dans la sanclificalipn,
ne méprisez par le secours que l’Union
Chrétienne vous offre;' Venez-y «n
nombre et imitez l’exemple que ses
anciens membres vous donnenU- .
La Société de Chant/ dirigée 'par
'M. l’Instituteur Fornerona exécuté
de beaux chœurs qui ont ï’etidu dette
soirée très intéressante.’ ’■vici,-.-:,! i|
ï.- Pi P.'
Les Yàiidois embarqués sur FAbissiNU. — CJoraipe nous le disions dans
notre dôrnièrê iJenwe politique ¡'Mùxxs
espérions pouvoir donner aux IpCleurs
des nouvelles plus précises siir le
naufrage du grand vaisséau qui avait
à bord M” le pasteur Hugôn avec au
moins 25 autres Vaudois. Malheureusement, à l’heure où nous écrivons,
les journaux ne nous donnent pas
de détails sur ce désastre. V’on sait
seulement que VAbissinia a donné
dans les bancs de sable sur la côte
du Maroc, près du Cap Bîaoc‘feC n’a
pu être dégagé jusqu’à maintenant.
Ce paquebot a été construit à Newcastle en 1882, et a coûté un millipni,'
Une lettre d’un habitant-''dü Vâl
Pérouse nous apprend que 600 passagers ont été dénarqués sur une plage
déserte où le pain leur coûte' 2^ fr.
le kilog. et les œufs de 6 à 8 sous.
Cinq cents passagers seraient encore
8
i'os.
fri
sur, ilCiiVaisgeaiij il vané,et IpsÌ 00,000 tpn,es uiie majorité,à jìejne suffisante,
fliyt'iagramniBs ^e marchandise et de ^ -*
■hàga,g,es que portait le paquebot auraieni djì être jetós à Ìa tner. Lè papilàioe Mangi.ni.se serait suicidé, Au
cune -lettre
Hugon,i
n’a été encore reçue de M,
foltitquc
y, —ia chambre des députés
-CopMnue la discusision générale de la
Ipi de la péréquation.,En général les
.représentants des provinces du ÜÎord
sontifevorables â la loi, surtout eeüx
des.¡districts de la Lombardie et de
la,yénétiei.,|L'es députés du midi lui
sont en grande, majorité absolument
mpposés,; L’on estime que dès m.ain, le pan t ; le, nombre; J .des. 14épu^.' favo- I
iPabiqs; à jÎa .loi, est de ,et celui'des
idépHJjéSidéiu''.orables,de 2QQ. Mais il
est dilpcile 4e dire quel sera le sort
délinjijf|4u projet mjpistériel.,,
¡¡¡((Noprei gouvernement, d’aecord.alvec
i’Ângleierre,,, ,.e,t ,,ayec, l’approbeiion
.ipeila,î}p.la MPPfrrt, des autijea grandes
puissances, a .pris, ppssessiçiv dé Mps- ^
sapa,La garnison égyptienne à été
^rijPé'éyée , e.i, l^s employés civils ont :
.'’Mé^saue. éét éinèi üne
tt^bmnîè itaTjénne,, s'ioit aüi’point de vue
é,i.p4in^ ,dé vùè 'àdm.înislpâtif,, Cépépda^ le terri loi re coptipuej à, être, sous la ■bauté 'possessioh
du 'Suitaa ,^
- .'I ,^7,154% rbbtïoiihef lnçfsphériq,uB
éairaqrlmfpré a apbéi'télë ‘fréid, ,ïe
■^1 ',ei ’la., 'tiéige. p4,b ,seuré.ment;'|à:
,^bnié, ’iU’3)s a ’■Falerme. et, à Catâpe
'bbVIÇS ,ïot'ts,^él/jeé thieâ 'se, sont çb.il.yeri8,.d’un..'Ît^|i' .tepis.Dfàpp'.. |.
r. .-réV'FeVdirtapd,
per.e„du,:'rbi ié'gnàiu,.. est mort. ,;
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râl^ânt'pa's^ bien présses dej’émparer
¡'4u‘,4® bi'ém'ê . ét're
, ppp^;e?|,én. restant en; debors de • adIbimslh^iOn. ,SoU lés^M'bigs‘soit les
'ipriês,’àbpt accuéés'dé .¿hërbbôr à ai■'Wer'a'.leur, parti leé,$9 paruellistes
pli iflandâ'îs, quï 'dérineràienl' 'éux
et aux vvhigs une forte majorité,
Allemaf/ne. — L’Empereur continue à s’bccupèr des aiïbirés, ip'aigré
son grand âge et son état de faiblesse.
At*lriehe-Mionarie. — Il est
question d’une allianceentre rAutriche
et l’Italie, dan^ lé cas d’uPé attaque
de la Russie dirigée contre l’Au triche.
L’Italie obtiendrait, en compensation
du secours qu’elle prêterait à l’Autriche dans la réalisation de ses vues
en Orient, une rectificatioh dé frontières du côté du Triestin ét dü Tyrol.'
Mais cette nbuvélle a besoin d’être
confirmée.
'Giterré a'Ofient. La paix est
sur le point d’être signée entre la
Sërbie et la Bulgarie. Les, trois empires et, le royaumè d’Ilaliè auxquels
a adhéré la FiâPce, quoique sans
ènthousiasuie , biit étê-'d’avîs de'donWer une sàiisfab,tibp Püxi'aspiéatîbns
des RouméIioteset‘ dëè‘Bulgares; ils
ont en conséquence établi qu’il ne
fallait pas songer aü rétablissement
de l'étïït des choses iavaht.» la révoUilion desRûuraéliots et avant la guerre.
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Eh Ventfrichei O. PliGitiAcs libraire
•à Torre Péllice. i' i-‘. 'i'no-); '
,'tJné véri cb'rvlieéiiié' pour tous les jôurs
‘ de Vânnèe, par Réoliat, îr. 3,40.
ItAine et lem Vallëem vaudotsem par
'.SophieiGbHotjifr. A.. ■ /i' ’1,,. .,
AlIlHm, j Slou'veuir de l'édit. de Nantes ,
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U^éènéà de l'a Wv'oéiitifon de’ï’édit ée
' Ti^nlôs "fp " ^5' ' ' ’ • I,* ‘ ' î i ' i »
■'Mes àèttVenlrspar-B. .Càsalisji fn 4, •
Ktiides liiapoHlalneSipar Reteii.frti 4,
Cinq flienrs lramplantéeai(|ans le etcì.
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Ehnest Robept,. (femwi et Àdwptîsp’otewr
Pl^érol, Impritli, Cliiâtuoré 'ét MasüâreBî.