1
Année XIV«
t);.uwn:îemest i’ab an
Italie . . . . . Ij. Sî
Tous ÍOS piys île l'truîou flo ■
postfri . . , .
Amériitnc <lu
(tu R’abotiue :
\ii buroa» ri'¿flmi})iÍHt)’ttion :
''luiii Mîl.' leu l’astodd«:
'Mieiî .1Í. Knu'.Kf ïlobnrt ' Pl”‘.‘i' roi )
et ù la Tiilu'iiririe (Jlilantoi’'^ et
Alasearolli { Pig-iHîrol i.
1» Hi'oniicmoiil )>art du l* .Îauvier
'4 se piifi cVavjiiioiu
N- 31.
4 Août 1888
le tirago 10 oontimes chaçnii.
Aii.nonics: 20 centimes par Ugne
pour'uue seule fois. —15 ceiiMmÎ's às ii i\ S fois et 10 oen
ttmeà pour (j foi.'» et au dessn.«.
H’adrcKscr pour la Hodacilon ot
à M. le l’astëur IT. Bos1o-^<^ri/ui f/ermaindn.s/m ^Pîncrolo; Italie.
Tout cluiiigCMiiont. <r tidrcfJae est
payé >1,25 coutimos.
LIÍ T
ECHO DES VALLÉES VAUDOISES
;l^
l'wa.v iiifí stìref U:iii'n'n
Paraissant chaque Atendredi
Aci'fi.v } , 8. Siihiutf^ l<i i'èi'iU (iven bf vhnfilL liru.
15,
» i-i O iici m I !*<.*. ^
l/Asseitiblée il’Iuvorness. — La M'séricorfle à Florence. - Missions. - Nouvelles
religieuses ei faits divers'. — Chronifiiie
vauflniitE. - ÎirmsCfplion — RïjVtie politique:'
-«Annonces.
Communication Officielle
Lé corps des pasteurs est convoqué
an Collège de la Toui' pour le mercredi 8 août prochain, a,9 heures du
matin, dans le birt de procéder à la
iiominalion des diverses commissions
examinalrices et à l’examen de foi et
de convinclions religieuses des candidats qui en auront fait la demande
à la Table en temps et lieu.
La Table.
L’Assemblée d’Inverness
L’Eglise Libre d’Ecosse à laissé
cette année, sa grande salle synodale d’Edimbourg, poiJr tenir son
.Assemblée dans le Nord et préci
sément dans la ville d’Inverness ,
où,J en juin, le, jour se,prolonge
as.se/. pour qu'à 11 heures du soir
011 puisse, lire une lettre en plein
champ. On ne peut pas dire que
la chose ait été économique, Vu
que les frais de voyage pour les
700ministres ou anciens qui ontdû
se rendre à Inverness n’ont pu Être
que considérables. D’un autre côté
l'érection d’une Salle provisoire
pouvant contenir plus de 3.000
personnes n’a pas coûté moins de ,
frs. 28.000. N’importe; il s’agissait
de raviver l’intérêt des populations
des Highlands pour leur église et
de leur donner un témoignage de
sympathie, et l’on n’a pas reculé
devant les sacrifice.s. A en juger
par les auditoires qui se sont
pressés dans la salle dTnverness,
par l'intérêt qu’ont excité les travaux de l’assemblée, le but que
Ton se proposait a été atteint, au
dé là de ce que l’on osait espérer.
il va sans dire qu’un pareil pèlerinage ne se fait pas souvent. De
fait, il y avait bien 43 ans que
2
.245
l’Assemblée Libre D’availplus siégé
à Inverness.
¥■
★ ★
Le proverbe : Time is money (Le
temps c’esl de l’argent) est anglais;
et lorsqu'on fait une revue du
travail qui s’accomplit dans un des
parlements ecclésiastiques éco.ssais en une douzaine de jours , on
est obligé de convenir que le
temps y est sérieusement employé.
Sans compter les propositions provenant des Pre.sbytère.s ou assemblées de district, c’est bien
quelque chose comme trente rapports qui sont présentés à l’Assemblée et discutés par elle. Non
pas qu’ils soient lus : ordinairement, le président de chaque Comité résume en un discours le.s
faits saillants et demande que le
rapport soit adopté. Suivent des
discours ayant pour but de faire
connaître l’œuvre dont il s’agit et
d’y intéresser les délégués de l’église.
Quelquefois aussi, s’élèvent de
ces débats mémorable.s où les représentants des opinions diverses
mettent au service de lacause qu’ils
soutiennent, tout ce qu’ils ont de
talent, d'humour, et d’éloquence.
Les rapports sont présentés à l’Assemblée avec une certaine variété
de manière à ce que les sujets qui
se suivent soient de nature différente. Autrement, la fatigue ou
l'ennui ferait bien vite vider la
salle.
¥
★ ■*
Ces sujets comment en donner
une idée? Pour peu qu’une question
touche au bien public, on est sûr
de la voir arriver ii l'ordre du
jour de l’Assemblée, fût-elle même
à moitié politique.
Il est po.ssible qu’en Ecosse,
et surtout eu Amérique, on aille
un peu loin dans celte direction.
Mais nous croyons que nos Synodes
Vaudois se tiennent à l’extrême
opposé en n’abordant que rarement, et d’une manière indirecte
et timide, le.s questions qui ne
sont pas du domaine purement
religieux. S’ils faisaient entendre
un son distinct sur telle ou telle
question se rapportant à la liberté
religieuse, à l’instruction élémentaire ou secondaire, à la morale
publique etc., ils ne perdraient
rien de leur influence. Il va de
soi qu’il ne faut pas perdre de
vue le fait que nous sommes en
Italie et non en Grande-Bretagne,
que nous sommes petits, bien
petits ; que les petits doivent être
modestes, et autres choses semblables. Modestes, tant que l’on
voudra; mais nonpas muets quand,
en parlant, on pourrait faire quelque bien, ou seulement empêcher
quelque mal.
♦
« A
On peut partager en cinq catégories les nombreux Comités qui
ont rendu compte de leurs travaux
à Inverness et invité l’A.ssemblée
à prendre certaine.s délibérations.
Voici d’abord tous ceux qui s’occupent surtout de l’œuvre spirituelle à l'intérieur de l'église: de
l'état religieux et moral des congrégations et de^ moyens de le
rendre toujours plus satisfaisant;
des moyens d’assurer un ministère
efficace à toutes les églises; des
écoles du dimanche, de lajeunesse,
3
243'
de la tempérance, de l’observation du dimanche, de la Mission
intérieure, des publications etc.
Voici les Comités s'occupant des
Fmances de VEglise : <à\\ fonds pour
l’entretien des Ministres, des fonds
pour veuves, Ministres âgés ou infirmes , du fonds destiné à éteindre
les dettes, à bâtir des temples et
des presbytères, etc. La Commissiongénérale desfinancesapu coust<ater que l’église, avec ses 333098
membres communiants, avait contribué en 1887-88 une somme ronde
de près de guinze millions de francs
c’est-à-dire une moyenne de francs
44,50 par membre.
LesComitésayant charge des Oliuvjres Missionnaires sont parmi les
plus importants: missions parmi
les juifs, couvre évangélique sur le
Continent et dans les Colonies;
missions chez les païens de différents pays. Sept jeunes gens ont été
présentésàTA-ssemblée d’Inverne.ss
comme missionnaires sur le point
de partir pour leur champ de
travail.
Les Comités s’occupant de i'iiducaiion de la jeunesse , des Collèges de Théologie , des examens,
des candidats font une œuvre plus
modeste mais non moins importante. Les trois Kcole.^^théologiques
ont compté 332 élèves.
F'.nfin viennent des Comités s'occupant de questions diverses telles
que les relations de.s églises avec
l’Etat, le mariage avec une bellesœur; les réglements relatifs à la
pureté des mœurs, l’état misérable
des petits propriétaires du Nord,
ou bien du fonctionnement des
Comités ecclésiastiques, dont les
présidents ne pourront désormais
rester en charge que pendant cinq
ans, des relations fédérales avec
l’église presbytérienne d'Angleterre qui ont été votées etc, etc.
On a même décidé d’adresser au
Gouvernement une pétition pour
le prier de ne point établir de
relations diplomatiques avec le
pape.
Notre énumération est incomplète, mais elle montre du moins
quelle somme de travail pjent s'accomplir, en peu de temps, dans une
assemblée ecclésiastique lor.sque
la préparation en a été sérieuse
et la répartition bien faite.
luipo.ssible de calculer la force
motrice , l’élan qu’une a.ssemblée
de ce genre, où le souffle chrétien est puissant, peut imprimer
à tous les rouages, à tous les Comités, à toutes les églises, à toutes
le.s œuvre.s, pendant une nouvelle
année ecclésiastique.
H. B.
La Miséricorde à Florence
Ceux qui ont clé à Florence ont san^
doute gardé le .souvenir de ces processions noclnrnes, dans lesquelles,
à la lueur li'émbloLlante des torches,
on voll s’avancer un groupe d’hommes,
vêtus de noir des pieds, à la tête, la
figure cachée sous un masque de même
couleur, portant à pas mesurés un
cercueil; c’est la Miséricorde qui
passe!
Quelquefois, c’est en plein jour
qn’on assiste au même spectacle , c’est
encore la Miséricorde qui transporte
à l’hôpital nn malade ou un blessé.
Il y a peut-être quelque inlerêl à
raconter l’histoire de celte noble et
antique inslilulion, l’une désœuvrés
les plus fécondes et le.s plus originales
4
(Je la charilé florenline. Je lis, à ce
propos, (JnnsUe Chrétien Evangélique,
lin arlicle très bien fait de M. RiiiVel
el je vais le résumer aussi brièveinenl
que possible, pour les lecleurs du
Témoin.
L’oi'igine de h Miséricorde remnnie
à six siècles en arrière, à l’époque où
Florence était une des villes les plus
commerçantes d’Europe. Les portefaix
de la place du Dôme, sur laquelle se
traitiiienl lesaiïaires, se réunissaient
volontiers dans un petit cabaret pour
boire et pour jouer. «Or, il advint,
raconte iine ancienne chronique, que
parmi les soixante-dix ou qualrevin^tts croclieleurs qui fréquentaient
l’échoppe, se Irouvaiiim certain Pielro,
fils de Luca liorsi, homme d’un âge
avancé et qui vénérait profondément
les ti'fis saints noms du Seigneur et
de sa bienheureuse mère. Aflligé des
continuels blasphèmes de ses nides
compagnons, il leur proposa, en qualité d’ancien, de payer une amende
d’une crazia (environ sept centimes)
pour chaque juron prononcé el delà
dépo.scr dans une tire-lire.disposée à
cet eJîet. Borsi espérait, à l’aide de
cette amende, détruire complètement
un vice aussi enraciné. Celle proposition plut à ses compagnons; il promirent de s’y conformer et de maintenir cette règle à la plus grande
gloire de notre Sauveur.
Au botU do quelque ternp.s, grâce
► à de nombreux juioris elâ la fidélité
ayec laquelle l’amende fut acquittée,
Borsi,; voyant la tii'e-lire bien remplie,
propose il scs compagnons d’acheter
six,brancards, destinés à iransporier
les .malades, les blessés,ol les moiis.
- Chaque personne secourue devait
payer un paulo (cinquante-six ceniirne”s) el cet argent, ainsi que celui qui
continuait à .s’amasser dans la tirelire , devait servir à l’cnlretien des
brancards el aux autres dépenses que
nécessitail celte œuvre charilable
Celle origine de la Miséricorde a
été rpise sérieusement en doule par
un .btsiorien très distingué; elle n’en
jp.uil pas moins d’uq créilit universel,
cl elle, a (mi sa (aveuli le témoignage
de la confrérie elle-même, qui vénère
la mémoire de Pielro Borsi comme
celle de son fondateur, et consmve
religieusement dans son élablissemènl
lin grand portrait qui le répresente
vêtu de la blouse rouge des facchini
de son temps.
Quelle qrie soit'l'origine de celle
inslitiilior], elle a rendu de grands
services h Florence pendant les terribles épidémies qui désolèrent ceAle
ville, au XIV siècle — On vit, alors,
se.s membre.s lu lier sans relâche contre
le fléau et secourir au péni de leur
vie les pe.sltférés —. Ce dévouetnent
si noble acquit à la Compagnie l’estime et le respect des citoyens , aussi
reçut-elle de la ville et des riches
Florentins des legs très considérables,
de sorte qu’elle put développer et
élendre son œuvre bienfaisante.
Toutefois, au commencemeni du
XV siècle, la Miséricorde Commença à
déchoir et, peu à peu, sans qu’on
sache comment, elle disparut toul-àfait. Mais cette suspension de vie ne
dura pas longlenip.s , et nous verrons
dans un prochain numéro, comment
celle œuvre chariiahlea été ressiisciléi’;
el s’est prolongée jusqu’à nos jour.^.
Italo. ,
Missions
.\MÉRiqut!. — On compte dans les Elals-Unis 6.500.000 nègres, et 500.000
mulâtres qui sont tons compris sous
le liire de; « coloured men » (hommes de couleur). Les 46.000 écoles
de nègres réunissent environ 800.000
enfants. La plupart des « coloured
mens appartiennenl, en fait de religion, aux dénominations baplisles et
méthodistes. L’église protestante épis(ïopale n’a qm; 33 pasteurs et 4-0 églises nègres. — L’égalité des races
est loin d’être reconnue dans celle
église, comme aussi dans l’église mélliodis'le : En 1887, 54 dc[)iités laïques
abandonnèrijnl la salle (In Synode de
Charleston parcef|ue les pasteurs voulaient accorder au pasteur nègre Pollard les mêmes droits dont ils jouissaient eux*môtnes.
5
245
La mission parmi ¡es Indiens est
jïravemeni a[teinle par mi décret du
gouvernernenl qui ordonne que !a
langue anglaise soit employée dans
!.outes les écoles et qui proscril même
l’iisage de la Bible en langue indienne
de ses établissemenls. Une vigoureuse
protestation contre cet édit draconien
a réussi à en allénner la perlée, on
tant que l'usage de la Bible en Dakola
est provisoirement autorisé à côté de
celui de la Biblé anglaisé dans b;s
écnlijs les plus reculées. Ces mesures
anti-biblique§ sont dues ¿i l’influence
et aux menées du clergé Romain.
Louis NagRu. — Le 16 mai dernier
est mor) à Neuchâtel le pasteur Loùt.';
Nagel, un des meilleurs amis de la
Société ^os Missions de Bâle, président du Synode nnl.ional et professeur
de théologie.
Il était le piancipal promoleur des
écoles du Dimanche dans le canton.
Jamais il no négligeait une occasion de-parler en faveur des missions;
et ce qu’il a lâil par la parole , il
l’a fail aussi par la plume. A une
époque où le.s lecteurs de langue
française ne possédaient encore aucun
organe spécial pour t’œuvre bâloise,
il fonda le journal mensuel qu’il a
rédigé jusqu’à sa mort: «Les missims
évangéliques au XIX siècle». Il en
porta à peu prés seul t,e fardeau. Peu
après il fonda, surloul en vue des
enfants, un antre journal: La messagèrê'du monde païen.
A^oici comment le Mis.nonnaire raconte l’origine de sa conséciation :
•Nagel n'élail encore qu’un jeune
homme, connu comme excellent travailleur, inldligent, consciencieux,
merveilleusemonl doué pour les arts
— pour la musique en particulier —
et voué, semhîait-il, à l’enseignement classique beaucoup plutôt qu’à
la théologie et au pasloi'al, lorsqu’une
li'ès grave maladie l’alleignit et mil
ses jours en danger, numainerneni
parlant, il était pei'du ; la poitrine
était alieinte. Un miraide inattendu,
et te.s -soins maternel.-; et prolongés,
•ejireiu rai.soii de ce mal redoulabte.
Le'jeune homme guélit, et si bien,
ménager m
■ iis-’,U
qu'on ne vil bientôt nul inconvénieni
à lui laisser commencer des éludes
théologiques qui l'épondaient à son
plus cher désir.
Sauvé contre toute espérance, il
comprit qu’il ne s’appartenait plus.
En même temps il apprit, non
point à se ti'ailer comme un ,valétudinaire, mais à ne '
santé, ni son repos, quand
sait du «ervice de Jésus.
El ce malade, vouéà courte échéanoc
à la mort, a certainement fourni
une càri'iére, accompli une tâche qm*
nombre de collègues plus robnsles
potirraienl à bon droit lui envier.
Quelle leçon, n’esl-ce pas ? mais aussi
quel encouragement pour ■ ceux que
ronge à cette heure quelque mal,
peut-être très serieux, et qui se lamentent 'tout bas sur leur- aveiiii'
brisé!
- Celui de .Nagel ne l’était point,
quand Ions tes médecins I’avaient condamné sans espoir.
K.vmeiujn. La Mission de Bâle
vient de perdre un nouvel onvriei'
qui n’a pu résisler an climat' meurliàer de Kamerun. C’est le frère Christian Di lgei- originaire du Wm lemberg.
Il était an ivé à son poste à la fin
de 1880.
l.iiSSOUTO. — Les progrès réali-sés
pendant l’année 1887 à 1888 dans la
Mission du l.essoulo sont plus consi-’
dérables qu’ils ne l’ont été depuis
longlemp.s. Les plus'i-emarquabíe-S,
dit le Journal de Paris, sont cimx
qui se sont produits dans le riombi-e
des ealéchuménc.s et dés membres
d’Eglise, Ces derniers sont actnetlemeni au nombré *dc 6.029, soit 504
de pins qu’il y a un an. Quant aux
eiiléchuménes, leur chiffi e a été poi'lé
à 3.412,', grâce à une
augmentation
de 1.167 personnes. En rémifssant
CBS deux calégorie.s, on arrive à, uii
total de 9.-141 chrétiens.
Les progrès' accomplis l’tm dernier
dans les aiilres branches de l’œuvre
ne sont pas moins réjoiiissaril.''’. Il
ya mainlciiani aii LessoiiloOSaniiexes,
soit 5 de pliis que l’année dernière;
6
178 ouvriers indigènes, soit 16 de
plus qu’il y n un an. Le chiffre des
h.'ipiêmes d’adiilles a dépassé de 13Í2
celui de l’an dernier, celui des baptêmes d’enfanis est supérieur de 65
ait précédent..
Enf'n les écoles sont en grand progrès. L’augmentation des élèves qui
ies ont fréquentées n’est pas de moins
de 50Ü enfants: le chiffre total delà
population scolaire est de 4-,506. Le.s
collectes seule.-: restent à un taux très
bas; il y a cependant lieu de relever
un petit progrès d’environ 800 francs
sur les dons pour la Mission.
Il y a donc fieu, conclut \q journal
dea Missiom , d’être reconnaissant envers Dieu de ce qu’il a, par sa grâce,
fait prospérer l’œuvre de nos missionnaires.
Plusieurs piières sont montées de
nos Vallées au Père des miséricordes
pour qu’il daigne bénir notr« frère
Mr. Weitzccker et .son œuvre à Léribé:
maintenant nous ne devons pas oublier
d’adresser à Dieu nos actions de
grâce, pour la bénédiction obtenue
et pour le réveil dont précisément la
station de Léribé a été l’objet.
D. P.
Hoiiïïcllcs reltgicu0C0
Vieux^iCalholiques allemands: Depuis que les gouvernements des divers
états de l’Allemagne se sont engagés
sur le chemin de la réconciliation avec
l’Église du pape, le mouvement du
Vieux-Calliolicisme n’a fait que .se
rallenlir dans l’empire. Le professeur
de Schulte évaluait l’an passé à 37.000
le nombre des adhérents de la nouvelle Église, qui était, il y a dix ans,
de 4-4.000; et il est encore à présumer
quece chiffre est trop éleyé; car d’après
l’évêque Reikens, ie nombre des
baptêmes célébrés dans l’église vieÜIecaibolique, qui était de 1.007 en
1881 était tombé en 1886 à 425.
L’Etal n'a abandonné aux Vieux-Catholiques que 29 ancien.s lieux de culte
en Prusse, 2 en Bavière et 27 dans
le pays badois; ils n’ont pu s’en cons
Iriiire de nouveaux que dans quatre
localités; ailleurs iis en sont reduil.s
à recevoir l’ho-spitalilc des lemple.s
réformés ou luthériens;' mais leurs
anciens amis proleslanls ne savent pas
trop eux-mêmes ce qu’ils doivent penser
de la valeur spirituelle et de l’avenir
temporel de ce raouvernenl.
Conversion d'un curé au proleslaniisme. .M. Rieks, curé Vieux Catholique
à Heidelberg, s’est fait admettre dans
l’Église Évangélique de Prusse au mois
de février dernier. En bille depuis
quelque temps avec les principes du
Vieux-Catholicisme, il 6t paraître dans
le courant de l’année passée plusieurs
publications où il attaqua avec énergie
les délibérations qui avaient été prises
contre lui A la suite de ces publications il fut cité devant un synodeconvoqiié à Bonn par l’évêque Reikens.
Celle assemblée l’a destitué à l’unanimité des voix, mais le jugement
n’avait point encore été reçu que
M. Rieks avait déjà passé à l’Église
Évangélique. Quant à ses anciens paroissiens de Heidelberg, ils se sont
divisés. La moitié seulement des 140
enfants qui suivaient ses instructions
a continué' à fréquenter les leçons de
son successeur. L’autre moitié .s’est
retirée pour se l endre soit aux leçons
catholique.s romaines, soit plutôt encore aux leçons protestantes, si bien
que le 19 février 11 enfants de 14
à 15 ans, nés de parents Vieux-Catholiques ont été confirmés à Heidelberg dans l’Égli.se Évangélique, tandis
que 13 adultes du sexe masculin s’y
faisaient admettre avec eux; un peu
iiuparavaut un certain nombre d’hommes et de femmes avaient déjà fait
le même pas.
Un mouvement anti-jésuitique a
commencé en Portugal, el se poursuit
avec vigueur sous la direction des
hommes libéraux les plus distingués
Leur but est de fonder une'société libérale qui ait des l’àmiôcalioris dans
tout le pays et qui travaille avec vigueur à pousser le gouvernement à la
création d’un registre civil obligatoire,
à l’abolition du sermetil c’allioliqùç,
7
Ml.
à l’adoption de la liberté des cultes,
et enfin.à la séparation de l’Église
cl de'l’État.
^liroiuc|ue ®auboÎ6c
DiyMcacr. du Temple de Pramol. —
Lîi dédicace du Temple de Pramol a
été définitivement fixée par le Consistoire, au 15 août el remplacera, cette
année, la l'éiinion sur La Sarré. Le
service commencera à 10 heui'es du
matin Nous croyons savoir que M. le
pasteur VV, Meille de Turin devra prononcer le discours d’occasion. Le public vaudois est cordialement invité.
Un dîner simple el IVaternel sera
préparé pour les personnes qui auront
manifesté l’intention d’y prendre part.
Il suffira qu’elles se fassent inscrire
auprès de leur pasteur respectif, avant
le 10 août. MM. les pasteurs voudront
bien transmettre immédiaiemenl le
cliitïre des personnes inscrites afinque
ceux qui doivent se charger de préparer
la réfection puissent connaître à temps
le nombre approximatif de ceux qui
désirent en profiter.
Conférence- pédagogique. — La Conférence pédagogique évangélique (14'’
session) est convoquée, par une circulaire du Comité, pour le mardi 7
août courant dans la grande Ecole
de Pranislin à 9 li. du malin. Les
sujets à l’ordre du jour sont les
suivants:
La langue italienne dans (a S"" élémentaire. Ra[)porleni': V. Klell.
Des Iravauæ manuels, el prieipalemeni de l'agriculture, dans les 'écoles
élémentaires. Rapporteur I). Rivoire.
Oiverses affaires courantes devront
'"issi être traitées.
La Conférence durera deux jouis,
plus.
ROURSE STEWART
Adolidie Comba, pasteur . li'. 5
NÉGRÒLOG1E.
Après de longues souffrances supportées avec une admirable réèignalion chrétienne:
Mademoiselle Catherine Gonin
feu Franfoi-s, a rendu paisiblGinent
l’âme à Dieu, Dimanche 29 co urani,
à Turin , dans sa 68'"* année, laissant
un gland vide au sein de la famille
où elle se trouvait el qu’elle chéris.sait par dessus tout.
Ayant oblenu son brevel à Laiisanno
pour l’enseignement élémentaire , notre vénérable sœur avait remplis dignement. son devoir, pendant plus de
20 ans comme maîlre.sse d’école, .successivement dans les Paroisses de Saint
Jean, La Tour, Angrogne, St. Germain
et Praly, Partout elle s’était captivé
l’affection de ses nombreuses élèves,
tellement que pas une ne l’a oubliée.
Depuis 1854 elle faisait partie de
la Société de Mutuo Soccorso fra qTInsegnanti fondée à Turin en 1853.
Que ces lignes servent de lettre de
faire part aux personne.s qui n’ont pas
reçu la nouvelle d’une autre iTtaniére.
Turin, 31 Juillet 1888.
.T. P.
f
iftemte politique
Êtnlie. — L’application de la nouvelle' taxe sur tes liqueurs a produit
à Florence, à Naples el ailleurs des
grèves et des protestations. Nous croyons qu’une grève générale, de cent
ans, de la pari de tous les négociants,
de liqueurs, .serait une vraie bénédiction pour l’Italie.
Les exercices de la île lie sont terminé.s. Il en serait résulté la conviclion que les services d’approvisionnement .sont encore 1res défectueux
el lenis.
Grîspia répondu énergiquement aux
chicanes de la France à propos des
taxes municipales de Massana. L’altitude de la France en celle affaire est
universolleiiienl blâmée en Europe,
8
248..
villes de Naples el; P^letme ont
donné la vicldîi'fe’si lif ffs'le liberale.
,P|i crisç, d^e,. esl^ a^
gi'iyée pai:'. j’èxcés d'iVûniidîlé 'dans
le Nord de ritalie et par la sécheresse
dans,la, parj.ie méridionale,
V»'f$wi*;e. - J.e ministère français,
désirant traîner les clioses en longueur, a déclaré que les nouvelles
propositions italiennes pour leiraité
de cotiimerte 'étaient insuffisantes et
a demandé de nouveanx éciarcissernents, i ;
On a beaucoup parié ces temps de
concentrations de troupes françaises
sur les froutiôres de la Tripolitaine.
La Ttirquie et l’Italie en ont été alarmées, mais la clvose a élédémenlie,
dii nfCoinS en voie officielk; On en
avait Cependant fait autant pour'la
Tunisie. ", ,
ütïe nouvelle tentative de ' rompre
reonîlibre dans la Méditerranée rte
inanijueràit pas de créèr dos complications '.sérieiises dù •l’Arigiclen''e"'iie
sciait''éei'les pas neutre, 'i " •' ‘i
Âtleuuigne. — L’empereur est
de retour à Potsdarn après avoi]' à
son retour de Sloekolm visité le roi
dç JUencmai'ck à Copenbagen. ,
11 s’esl également arrêié à Friedricbsriihe pour rendre visite au pi ince
de Bismark. En automne on kl tend
.sa visite à Vienne et à Itome malgré
les elforts quêtait le pape.poui-éviter
ce qu’il règai'de comme un affront.
tttMMie. — De grandes l’êje-s ont
en lieu à Kieu pour célébrer la conversion de la Rtissieau Christianisme
lUi l’an 9d8
/V iiinoïioess
'Oit deiUHilde une personne bien
(|ualitièe pour s’occuper d’enfants de
.0 à y ans, habile dans la couture,
oiipable de s’aider dans la tenue du
menage, 25 fr. per hiois.
Pour pin.s de renseignements .s’adresser à M. Rochat,’pasteur à Br/r^iff/tfra-VaBecrosia.
KC&tÆ LAT'IN'E DU POMARET
■I. ^ "
La place d’Inslilutciui' k l’Ecole
Latine de Pomaiel étant devenu vacante, un concours est ouvert pour
repoiirvoir cc poste; aux conditions
suivantes ;
Le concours se fera par litres et
par exarnebs.
Les concurrents devront être munis
du diplôme supérieur du Gouvernement et de celui de la Table.
Les demande.« * devi'ont cire présentées avarit le 15 septembre .a-n
Modérateur de l’Eglise Vandoise, et
le concours aura lieu dans la seconde
moitié du même mois,'
S’adresser pouf tonies autres informations aux membres de la Table.
'J. P. Pons, Modérateili-.
-ift::
BIBLIOTHÈQUES '
P.4ST0RALE ET DU COLLÈGE '
' V Il 11 I ir ■ '
I,a■;rentrée générale des,* liyr.çs, de
ces bibliothèques aura lieu , ¡D. V.,
le mardi i4 août, à deux heures de
ra|)i'ès-midi.
Le.s lecteurs connai.ssenl les dispositions k prendre ,il l’égard de ceux
qui ne se confornieronl pas à cet
art. 22'- do règlement en vigueur.
La Tour Pelis, 2 août 1888.
BibUothécairc
Alex.’ Vinày, prof.
.A 1
A louer, pour la sai.syti d'été , un
appartement ineublé composé de
3 pièceS', dans VEcole Vaudoise de
S. Second. Très belle vue sur 1»
charmante colline de Prarustin et
la plaine. ’ '
S'adresser pour renseignement®
soit il Mr. .Alexis Kost.vn de Saint
Second, soit à l'un des Pasteurs
de Prai’Listin ou de. Pignerol,
Riinrst PioriEiiT , Géruvl.
Pignerol, !mp, Chiantore-MascarclU'