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Soixante-neuvième année - Anno XI®
27 Jânviw 1933
N® 4
s
PARAISSANT CHA.QUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris íes Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par an:
L. 10,» 24,—
. 22,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de i’Echo(\n& Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEIVÎENT se paye D'AVANCE.
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Tous les changements d’adresses coûtent yo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro: 20 centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,,“ dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8),
POUR Li YiE IWÏÊRIEDRR
CONVERSATION AVEC L'INVISIBLE.
Nous venons à Toi, Père, tels que nous
sommes, avec le poids de nos fautes, de
nos nombreuses transgressions !...
Nous t’apportons un cœur qui veut
être purifié, une âme qui soupire à se réveiller, un esprit qui cherche ta face.
Nous voudrions savoir t’exprimer combien est grandè en nous la douleur de
t’avoir offensé : nous ne le pouvons pas,
mais Toi qui nous cherche Tu connais.
Tu sais, Toi qui seul pénètre dans l’intimité de l’âme. Toi, visiteur du sanctuaire
dont l’accès est barré aux hommes.
Nous venons à Toi. Nouveaux enfants
prodigues, nous nous sommes dit;: « Nous
irons à notre Père». Nous nous sommes
levés et nous avons marché vers Toi.
Tant d’amertumes se sont abattues sur
nous ; nous attendions tout du monde :
nous en avons été déconcertés. Les angoisses diverses nous ont laissés tremblants, découragés, meurtris. Nous cherchons la paix que nous enlève l’angoisse
de bngues nuits d’insomnie, nous cherchons une source où étancher finalement
la soif qui nous dévore, nous cherchons
quelque chose qui résiste à cette vertigineuse course qui entraîne les hommes,
emmène loin de Toi les jeunes, et emporte les jours, les saisons, les années, la
gloire des peuples et détruit le souvenir ;
nous cherchons désespérément pour notre
intelligence altérée la vérité qùi ait le
pouvoir d’harmoniser en un accord suprême la raison exigeante et le cœur
avide ; nous cherchons la lumière qui
chasse ces ténèbres qui nous enveloppent
et nous engloutissent, où nous nous débattons en vain, tâchant par nous-mêmes
de rendre réelle l’aspiration qui a été
celle de tous les temps et de tout le
monde, nous cherchons la vie qui nous arrache à cet abîme de mort quî ne soit
pas celle d’un jour, une apparence éphémère, mais la vie qui se prolonge dans
l’éternité.
Nous venons à Toi, Seigneur I a. n.
NOS PROBLÈMES
iiiiiiiiiitmiKiiiMm
Brumes à l’horizon.
A la brua! (1).
Y a-t-il encore des questions locales en
|ce monde moderne ? Oui et non. Je suis
enclin à idirel que ce qu’il reste de local!, de
particulier, c’est la couleur, mais le fond
bien luniveirsel. Crises, préoccupations,
/maladies mêmes, semblent devenir de plus
I en pJtus internajtionales, en défi de tous les
nationalismes et de tout chauvinisme.
L'année 1932 nous a laissé un pénible
héritage d’omibres et de points obscurs, et
cette affirmation nous la trouvons un peu
partout dans la presse étrangère aussi :
c’est une expérience commune, c’est un
malheur qu’il faut porter ensemble jusqu’au jour où, ensemble, par un acte de
foi et de bonne volonté, on s’en délivrera,
à moins qu’il y ait des circonstances sur
lesquelles les efforts des humains ne peu
(1) Lire la poésie portant ce titre dans le livre de Ada Meüle: O Paese! Paese! Paese!
vent rien, des brumes qu’aucune lumière
d’ici-bas ne réussit à dissiper.
Quelles sont ces brumes ?
Ce sont partout les mêmes menaces : situation économique avec le marasme des
affaires et chômage, une plaie dont on
n’airrive à concevoir l’affreuse portée (les
chiffres font frémir, les sans-travail dans
le monde entier sont au moins trente millions!); situation politique ïnceirtaine avec
des remous sans cesse renaissants ; le
monde moral même ébranlé par la remise en question des fondemenits de notre
civilis.gtion moderne ; la religion attaquée,
bafouée, proscrite, à la afuite du mouvement antireligieux qui, de la Russie, a déferlé sur tout le monde, vague de folie qui
détruit ce q)ui est lei ipluS nécessaire à
l’homme.
Et pour ce qui nous regarde en tant
que Vaudbis, 1^ ombres ne manquent pas
non plus.
Je pelrisais à tout cela un soir. C’était
tard, mes enfants dormaient tranquilles,
b maison jouisisait d’une paix panfaite,
mais ces ombres me troublaient, elles insistaSelnt pour pénétrer dans mon esprit :
chassées par la piorte elles (rentraient par
la Sfiénêtre. Tantôt c’était des chômeiurs
qui s’ofPraiefnt à mon regard avec leur
misère extrême; tantôt c’était les cris
d’une foule mouvant en guerre ; tantôt la
préoccupation du lendemain...
Je m’efforçais de réagir, mais en vain ;
une ombre disparaissait, mais ce n’était
que pour céder la plaue à une autre plus
insistante que jamais ; une voix inquiète
se taisait, mais celle qui la suivait était
plus lugubre encore. Et je me sentais tallonné par la fatigue, impuissant à arrêter
l’affreuse (vague de crainte. La journée
avait été pesante, absorbante; et j’allais
me livrer au repos sous cette impression
de défaite morale et d’avilissement devant
un monde d&iemparé, lorsque soudain une
voix, un cri de guerre sainte, sembla retentir dans mon cabinet ,de travail : A la
b7%m!
Y .a-t-il des paroles magiques, capables
d’accomplir des m,iracles ? Sont-elles messar
gères d’une puissance humaine Ou divine ?
A la brwii! doit alors être une de ces
parûtes qui ont un charme, une vertu qjue
nous ne comprenons pas, mate qui agissent comme des forces mystérieuses et
nous relèvent de notre impuissance et de
notre abandon.
Bénis sote-tu, cri de guome vaudois, si
même en temps de paix tu as une telle
puissance.
Le fait a sa leçon à nous donner : le
salut, notre propre saJUt et celui de l’humanité, n'est pas dans la faiblesse et dans
l’abandon, mais dans un réveil de toutes
les énergies, de toutes tes puteoances de
la Ifoil et de la volonté : A la brua !
Il n’y aura .de ipjerdus que ceux qui se
lateseront aller au fil des événements et
qui, voyant le danger, ne sauront l’affronter en braves.
Le sallut est à (a brm ; il faut que chacun y coure, s’y élance de toutes ses forces; on y arrivera peut-être meurtri et
haletant, mate peu importe, si la victoire
est là.
La crise ne doit pas imposer à notre activité chrétienne ,un temps d'arrêt, au contraîre elle doit faire sonner ïheure d’tin
travail plus intense, plus décidé, plus intelhgent, plus dévoué. Il faut que chaqun
sente sa part de responsa|)fflité avec la
conviction profonde que la fidélité de l’ensemble ne peut être faite q)ue de la fidélité de chacun en particulier.
Nous convenons que tes difficultés sont
en grand nombre et que jamais, peutrêtre,
dans les siècles précédents, on a traversé
une tele crise, mate noUs devons apprendre à changer de vertus quand la fortune
• change die face. Il y a des brumes un peu
^partout sur la vaste plaine, mais tout làhaut se reflètent lés demielrs rayons du soleil, ou mieux encore c’est à la brua que
l’on aperçoit déjà la lumière dlun nouveau
jour. L’espoir, le salut, sont à la brua!
{A suivre).
■ s La Bible en Italie.
' Lie doct. Henri Pons, agent de la So, '»feiété Biblique Britannique et Etrangère,
.n'aime pas imprimer des paroles mais des
^aîts. Son rapport, qui va paraître bien3 |ôt, est rédigé dans te style auquel il nous
a habitués depuis plusieurs années, un
»style où chaque mot dit quelque chose,
j0Ç>ÎL chaque proposition, quoique courte, est
^'^énonciation d’un fait. On pourrait aimer que rien n’y manque ét qu’il n’ÿ
,rien 'de superflu ; c’est un mérite que
T^nous lui envions !
Le rapport passe en revue le travail accompli en Italie par la Société pendant
l’année 1932, travail qui a souvent été entravé par des autorités de second ordre,
qui n’ont pas encore exactement compris
la portée des lois de l’Etat fasciste qui entend garentir la liberté de culte dans toutes ses manifestations.
Le Chef de notre Gouvernement s’est
permis de le rappeler encore dans l’interview qu’il a accordée à M. R. C. Norton, directeur de la [Mission Evangélique
Belge : « La Sainte Bible est un livre excellent. Vos colporteurs ont le droit de
la vendre partout en Italie».
« En Italie il y a la même liberté pour
l’Israélite, pour le Protestant et pour le
Catholique». Tel est le vouloir du Gouvernement et surtout de son Chef, et il est
à souhaiter que toutes les autorités Ite
comprennent. Par Ide telles dispositions
l’Italie s’est rangée parmi les nations les
plus civilisées du monde qui n’entravent
pas les minorités religieuses dans leur
travail, qui est, doit être un travail de
témoignage.
Malgré certaines difficultés, l’œuvre a
été bénie et a donné d’excellents résultats,; la vente, malgré la crise, a dépassé
celle de l’année passée.
En terminant, nous citons l’invitation à
ceux qui s’opposent à l’œuvre de la Société Biblique : « Unissez-vous à nous
pour répandre l’Elvangile parmi le peuple, dans les écoles, dans les prisons, dans
tes hôpitaux... ».
Pour le XVII février, la Société d’Histoire Vaudoise publiera deux petits opuscules sur le même sujet historique — l’un
en langue française et l'autre en langue
italienne — dus à la plume du professeur Jean JaUa.
Titres : Les Vaudois et la guerre de la
Ligue d’Augsbourg (1690-1697), I Valdesi
e la guerra délia Lega dAugusta (16901697).
Prix habituel pour les souscripteurs :
50 centimes l’exemplàire, franc de port,
en Italie.
Prière de commissionner le nombre
d’exiemplaires que l’on désire au plus tôt
possible. ,
Comité Protestant des Amitiés Fraotaises é i’étranger
Message
aux Eglises du Refuge et aux Communautés Protestantes de langue
française à l’étranger.
Les Efelises Protestantes de France ont
célébré, avec une solennité toute par-»
ticulière, la Fête de la Réformation. Elles ont rendu grâces à Dieu pour ce mouvement d’affirmation évangélique et de libération, dont toutes les nations d’Europe
ont eu leur pa(rt, et qui s’est étenidtu au
monide entier. Elles ont honoré te souvenir
des docteurs ide la Réforme, de ses héros,
de ses confesseurs et «te ses martyrs.
En France, nous ne pouvons oublier
ceux qui sont nôitres et ceux qui', pair centaines de mille et pendant plus de deux
sièdes, ont quitté leur patrie bien-aimée
pour rester fidètes à leur foi et ont essaimé aux quatre vents des cieux, dans
tous lest pays où ils pouvaient trouver un
asile. Nos Eglises aiment se dilre que cette
(dtepersion des meilleurs de leurs enfants
a servi l!a‘ cause de l’Evatnigile et que cette
fidélité a ¡pprté des fruits, non seulement
pour les contrées hospitalières, mate aussi
pour la France.
Aujourd'hui encore, même au delà des
océans, des Eglises’ fondées par (fa réfugiés huguenots subsistent; la Plafiote de
Dieu y est lannoncée en frança'te. Là où
une autre langue est aujourd’hui dominante, fa souvenirs du pays et fa noms
à consonnance française attestent des liens
indestructibles.
Dans d’autres communautés, te protestantisme de langue française s’affirme,
grâce à de très cordiiafa ententes, avec des
pasteurs et des fidèles qui peuvent, aussi
bien être citoyens de la France que de la
Suisse, de la Belgique, de la Hollande, de
l’Italie ou die l’Empire Britannique.
A ces Eglises, qui toutes ont reçu (juelque chose die la France, qui ont avec nous
des traditions communes, et dont beaucoup
ont témoigné un généreux intérêt envers
nos Facultés de Théologie, nos œuvres
d’Elvangélisation et de Mîæion, nous désirons envoyer un très fraternel' message.
Nous sommes heureux de leur faire savoir que nous (pouvons leur offrir un
moyen de cultiver des relations d’ordre
historique, spirituel ou ecclésiastique, ou
simplement amical, avec la France huguenote. Nos Eglises, organisées en une Fédération qui fa rassemble toutes, possèdent un Comité des Amitiés Françaises,
spécialement chargé des relations extérieures. Ce Comité, par im accord avec la Fédération, a reçu mandat de servir de Ken
permanent entre fa Eglises du Refuge et
autres Eglises similaires de langue frangatee à l'étranger, d'tme part, et te protestantisme français, d’autre part.
Il a été décidé que les Eglises du Refuge, dans teur ensemble, auraient de
droit leur représentation dans les Ass^blées Générales du Protestantisme Français qui se tiennent tous fa cinq ans. Toutes ces Eglises peuvent s’adresser à nous
pour peu qiu’ellès aient nine communication à faire aux Eglises sœuirs de France
ou qu'elles pensent que nos moyens d'information et nos bons offices pourraient
teur être de quelque utilité.
Ainsi ont été reconnus et sanctionnés
fa efforts poursuivis pendant bien des années par le Comité. Celui-ci a pu, en Eu-
2
rope et en Amérique, assurer lia visite de
la pluipart de ces îfelises, suivre de près
leur vie mefldgieuse et leurs oeuvres, même
les aider dans des circonstances très diverses, notamment, et suir leur demande,
lorsqu’elles ont eu à se pourvoir de nouveaux pasteurs. Beaucoup de ces pasteurs
sont des nôtres -et ont été ptrêtés à ces
jE^lisfâi. Il est bien naturel' que nous rtoiâi
intéressions à leur ministère.
Nous n’ignorons pas que dtes oomniunàutés souvent isolées, ou numéirîqiuement faibles, à côté dé puissants groupes ecclésiastiques, ont parfois de la peine à développer dans leur sein une vie religieuae am- ‘
pie et oonqiuénante, avec des œuvres pour
l’enifanœ et la jeunesse. Mais nous savons
aussi quelte est aux yeux de Dieu la valeur d’un ipetit troupeau, fidièle et bien uni,
accueillant aux exilés, aux humbles, ainsi
qu’à tous ceux qui sont attirés par la
beauté de notre langue., la majesté de nos
psaumes, et la simplicité de nos cultes à
la manière huguenote.
Nous faisons donc avec confiance, auprès
de Dieu notre Père, à tous des vœux ar<fents pour raiférrnissemeiiiit de votre foi,
lé rayonnement et la joie de votre témoignage, et pour un esprit de bienvedllànce
mutuelle, d’entr’aide, de charité et de
paix, qui nous soit commun, à vous comme
à nous.
Que la grâce et la paiix vous soiait données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Cîhrist.
Le Président :
Paul Fuzier, conseiller d’Etat.
Le Secrétaire Générai ;
A. Monod, pasteur.
❖ ❖ ❖ <* *1**1* <♦ ♦> ❖ <• *1* *1*
ÜIolrB enqaête de Kipairie.
Une réponse, finalement, à -.notre demxvpde ; Que Usez-vous cet hiver ? La
glace est rompue, je parie qu’û en viendra d’autres. Commençons donc avec confiance, en publiant celle que void.
Cher «Echo»,
Comme ta curiosité n’est pas malsaine,
mais qu’elle peut produire du bien, tout
en n’étant pas écrivain je me décide à te
contenter.
Qu’est-ce que je lis cet hiver ?
Je devrais plutôt dire : qu’est-ce que
je relis ? car je ne suis pas riche pour>me
procurer beaucoup de Uatcs et si je veux
être sincère je confesserai que j’aime les
vieux amis qui m’ont une fois secouru,
qui m’ont donné ce dont j’avais besoin,
qui m’ont satisfait en tout et partout.
Je possède une admirable petite bibliothèque contenant 66 livres, tous réunis en
un seul volume, d’une valeur si grande
qu’ils ont été traduits en presque mille
langues ou dialectes ! Tu as déjà compris
que le meilleur de ma librairie consiste
dans la Bible, vieux livre qtxe je lis avec
profit et avec joie depuis les jours de mon
enfance lorsque, assis sur les genoux de
ma mère, j’apprenais les premiers éléments du savoir.
Ces jours sont désormais lointains, mais
le doux souvenir reste comme une bénédiction et comme un exemple qui rayonnera jusqu’à la mort.
Je relis donc ma Bible ; mafe tu en
veux savoir davantage, tu aimes connaître les motifs qui m’induisent à la lire.
Voilà qui est difficile ; il est plus
aisé d’affirmer qu’on l’aime, qu’elle vous
fait du bien, que de dévoiler au public
des motifs parfois si intimes et si doux.
Essayons cependant ,de fixer quelques
idées.
Je relis ma Bible parce que c’est le livre le plus merveilleux qu’on puisse imaginer, le livre de l’homme et de Dieu en
même temps, varié si jamais il en fût, et
en même temps traversé par un fil conducteur que l’on retrouve partout.
Est-on enfant ? ses récits charment et
émeuvent ; on ne saurait rien trouver de
plus pathétique que l’histoire de Joseph
vendu par ses frères.
Est-on adulte ? on y rencontre les pensées les plus profondes et les plus complexes que l’esprit puisse concevoir.
Se trouve-t-on sur le bord de la tombe ?
•
c'est le livre des visions lointaines, infinies, de la vie éternelle.
J’ai eu des heures de joie et la Bible les
a sanctifiées, des moments sombres et épi- i
neux et je n’ai pas dée^péré, car j’avais
pour moi les promesses de l’espérance et
le secours de la foi.
Oui, ce hvrè a été avec moi aux jours
de l'enthousiasme et <de la joie, et aux
jours qui, sans lui, auraient été de noire
désespérance.
J y ai trouvé l’expression de mes pensées, de mes sentiments, de mes inquiétudes et de mes besoins, j’ai chanté avec
le Psalmiste sur tous les instruments...
Qh ! j’èn finirais pas si je voulais relever tous les mérites de ce petit volume !
Une raison de toute autre nature ; je p,
lis la Bible parce que c’est une tradition '<
de famille. Voilà le formalisme, crie quelqu’un ! Ça sera, mais je bénis cette tradition et ce formalisme qui ont formé
mon esprit et mon cœur et ont donné à
mon âme quelque élan. On ne peut entièrement oublier la Bible de famille sur laquelle on a appris à lire, sur laquelle sont
inscrits les noms des membres vivants ou ’
morts...
Je ne veux pas multiplier les raisons à
l’infini, mais en terminant il me faut en
mentionner une qui les résume toutes : la
Bible est le livre du surnaturel et c’est
de ce surnaturel que j’ai surtout besoin
pour mon propre salut, et pour ne pas
désespérer du salut du monde.
A moi, pauvre pécheur, il porte la bonne
nouvelle de l’amour de Dieu révélé dans
le Christ rédempteur : c’est du surnaturel, mais c’est là qu’est mon salut.
Le monde semble tombé dans l’ornière
de la déchéance morale et spirituelle et
sommeille dans la couche de la léthargie ;
qui le fera sortir de cette ornière où il
consume en vains efforts ses énergies ?
qui le réveillera de ce sommeil qui le mène
à la mort ? Malgré votre campagne antireligieuse, oh! fous de ce siècle, si le
monde doit encore trouver le pansement .
de ses blessures et de vos propres blessures, c’est au surnaturel qu’il faut r^arder, qu’il faut croire, qu’il faut recourir.
La Bible me parle de surnaturel et
d’amour rédempteur : voilà pourquoi, en
cette heure grise de notre humanité dé- |
semparée, je continue à la lire avec foi
et avec espérance. Vox alpina.
COOLIDGE.
Cet ex-président de la grande République Nord-Américaine est mort, il n’y a
pas longtemps. Nous ne causons pas politique, mais nous voulons cependant
communiquer aux lecteurs l’appréciation
qu’en fait le pasteur M. Pierre Moncada,
dans le journal l’Interprete {The Interpréter), qui se publie en Amérique, en
italien et en anglais.
« Il formait la synthèse du peuple américain, descendant des Pères Pèlerins et
des inflexibles Puritains. i
« Il fut l’exemple le plus sublime du citoyen et du chrétien évangélique, qui a
de Dieu et de la religion un sentiment
réel, vif, agissant.
« Dans l’exercice de sa haute charge il
se conserva humble et simple, ioujours
égal, et dans les grandes douleurs, comme
lorsqu’il perdit son premier-né, il démontra toute la fermeté et la tendresse du
chrétien.
« Ses funéràilles, simples comme sa vie,
eurent lieu dans l’i%lise Evangélique Congrégationnelle, à laquelle il appartenait.
Autour de son cercueil se sont rencontrés,
sans pompe et sans cérémonial, les personnages les plus en vue die la nation, y
compris M. Hoover, et les plus simples
citoyens...
« Il repose sur les collines du Vermont,
auprès de ses pères, dans un simple cimetière de campagne.
«Voilà une vie qui fut tout un exemple de cohérence.
«Il naquit, vécut, mourut ainsi.
« Les honneurs suprêmes de la puissante République n'altérèrent en rien ce
caractère qui s’était formé à l’école du
Christ ».
À LOUER quatre belles pièces, bien
exposées, 15 minutes de La Tour, comodités. — S’adresser au journal.
EENTI
Nos grands journaux ont publié la nouvelle que des centaines de pasteurs anglicans ont souscrit un document réclamant l’union de leur Eglise avec Romet.
Il n'est pas dit exactement combien de
prêtres (le terme est plus exact) ont
sou^ïrit cette espèce de pétition ; l’expression centaines est quelque peu vague,; ça
pourrait même être des centaines... à bon
marché. (Un journal français parle d’une
cinquantaine).
Le nombre cependant ne nous inquiète
pas, et nous n’allons pas diminuer l’importance de la chose ou nier qu’il n’y ait
au sein de l’Eglise Anglicane une tendance vers Rome.
Examinons les faits sans préjugés et
sans réticences.
L’Eglise Anglicane n’est pas une malgré un seul et même nom, comme du
reste l’Eglise Catholique n’est pas si unie
qu’elle le prétend. Il y a au sein de TEglise Anglicane une section connue désormais sous le nom d’Anglo-Catholicisme, qui
n’a jamais caché son désir de se réunir
à Rome, et qui a cherché par des pourparlers un terrain commun d’entente. Les
conférences de Malines, entre le cardinal
Mercier et Lord Halifax, ne sont un mystère pour personne. Les difficultés qui ont
surgi à propos du Prayer-Bodk sont de
l’histoire toute récente.
Une partie, soit-elle pourtant minime,
du clergé anglais, rêve la pompe du culte
romain. De gustibus...
Plusieurs prêtres ont donc signé un document réclamant que l’union se fasse,
peu importe s’il s’agit d’une soumission
sans l’honneur des armes.
Mais la question qui nous intéresse c’est
de savoir si le peuple les suit, si leurs
ouàilles sont disposées à cette sorte de capitulation, et prêtes à déposer les armes
parce que des chefs ineptes le leur
ordonnent.
Pour autant que nous connaissons le
monde anglais, nous affirmons que le peuple n’est pas du tout disposé à cette reddition, et si les Eglises anglaises ont depuis quelque temps une vie orageuse,
c’est précisément jparce que les fidèles
n’entendent pas se laisser faire.
Voici en quelques mots la 'situation,
telle que je l’ai vue de mes propres yeux.
Non seulement les fidèles ne veulent pas
suivre leurs guides vers Romet, ils n’approuvent pas leur culte superficiel et formaliste, et dans maint endroit ils se sont
séparés de leur congrégation pour en former une autre indépendante appelée
Eglise Anglicane Evangélique (Evangelical Church of England), en antithèse avec
l’autre.
Qu’arrivera-t-il si réellement ces prêtres s’uniront à Rome ? Une partie du
troupeau pourra les suivre, mais le plus
grand nombre s’y refusera carrément.
Craignons-nous les résultats ? Pas du
tout ; nous aimons les positions claires et
nettes, et certains amalgames peuvent satisfaire lœ yeux, mais non pas l’esprit.
Depuis trop longtemps l’équivoque dure
et une clarification est la bienvenue ; que
Rome prenne donc ce qui lui appartient
et que oe qui n’en veut pas s’en sépare
et vive de sa vie propre, indépendante,
sans malentendus, sans équivoque, en
toute sincérité et en pleine lumière.
« A quelque chose malheur est bon ».
Ces lignes étaient tracées lorsque nous
avons lu l’article que voici, confirmant
pleinement notre thèse.
« Une protestation émanant des laïques
du diocèse de Winchester, et présentée
sous la forme la plus respectueuse, vient
d’être adressée à l’évêque de Winchester
au sujet de la « réservation » permanente
des éléments de la Cène dans la cathédrale
de cette ville. Cet acte illégal a été accompli par le Chapitre et le Doyen de la
cathédrale, avant le mois de juin dernier,
et le prédécesseur de l’évêque actuel
l’avait autorisé peu de temps avant sa
mort.
« La réponse de l’évêque en fonctions
n’a rien de satisfaisant. Elle constate sita-»
plement le fait accompli sous l’autorité du
Doyen et de l’évêque défunt, et déclare
^que le nouvel évêque ne fera pas acte
d’autorité, même s’il en a le pouvoir, pour
mettre fin à cet état de choses.
« On comprend aisément dans quelle situation difficile est placé le nouvel évêque,
désireux d’inaugurer ses fonctions dans la
paix, et d’éviter ce qui pourrait être considéré comme un blâme contre la loyauté
et la sagesse de son prédécesseur. Mbis
en sa qualité d’évêque, n’est-il pas tenu
d’observer et de faire observer la loi de
l’Eglise anglicane, qui est, sans aucun
doute possible, contraire à la pratique de
la réservation des sacrements ?
« Des incidents de ce genre ne sont pas
faits pour redresser le prestige et l’influence de l’Eglise d’Etat. Certaines correspondances de membres du clergé an- '
glican constatent que les églises se vident à mesure que les pratiques romaines se multiplient. Les revenus de l’Eglise
sont en décroissance, les dons yolontaires
pour l’entretien de ministres auxiliaires
sont de plus en plus r^uits. Ne faut-îl
pas voir là une réponse des laïques
anglicans aux entreprises des anglocatholiques ? ». {Evangüe et Liberté).
CHRONIQUE VAUDOISE
F. G. V.
Sous les auspices de la F. G. V. aura
lieu, D. V., un Congrès pour la jeunesse
vaudoise, au Pomaret, dimanche 29 courant.
Les travaux commenceront à 2 heures
de l’après-midi.
Deux études, suivies de discussions, y
seront présentées : 1“ « La prière d’après ■
l’Evangile et l’expérience religieuse » '
(M. le pasteur G. Mathieu). 2° « Les Unionistes comme collaborateurs du Pasteur»
(M. le pasteur H. Tron, junior).
Comme d’habitude, tous ceux gui s’inj
téressent aux problèmes sur lesquels nous^
désirons avoir un échange d’idées y sont
cordialement invités. T.
❖ m
LA TOUR. Le Comité d’'Assistance Publique, qui donne à tous les pauvres de la
commune deux repas journaliers, du bois
pour le chauffage, et autres aides, a eu
son assemblée 'annuelle le 20 courant.
D’après l’exposé du président M. A. JaUa,
professeur, il résulte que les pauvres, assistés en ce moment, sont 67 par jour,
que lès entrées annuelles ont été de
L. 21.431,35, les sorties de L. 18.080,85,
ce qui donne un fonds de caisse de
L. 3.350,50, suffisant pour les besoins de
ces durs mois d’hiver. Le fonds constitué
par les dons en mémoire — une noble et
pieuse habitude des familles de La Tour,
qui veulent ainsi rappeler leurs chers défunts — est de L. 31.300, en titres d’Etat.
Le Président a fait un chaud appel au:,i^
public de ne pas oublier cette Institution
humanitaire, qui accomplit fidèlement une
œuvre nécessaire de solidarité chrétienne.
NEW-YORK. Une lettre de M. Miegge
nous apprend la triste nouvelle de la mort
de notre cher ami, M. Colgate., Il s’en alla
sans souffrance, ayant été trouvé, le matin, mort dans son lit ; sa sépulture a été
des plus simples, quelques cantiques, quelques versets de la Bible, des fleurs, et
c’est tout. M. Colgate et sa famille vinrent, il y a bien des années, visiter nos
Vallées qu’ils admirèrent ; à leur retour
en Amérique, plus que jamais ils s’intéressèrent à notre cause ; M.me Colgate
institua une école de broderie aux Vallées,
et M. Colgate fut appelé à être président
de notre Société et plusieurs fois Viceprésident. Sa mort laisse un grand vide;
puisse la famille, à laquelle nous exprimons notre vive sympathie, suivre les traces de leur père. Un ami.
PERRIBR-MANEILLE. Un ami nous
signale un accident sur le travail dont a
été victime Micol Alexandre feu Jean, du
Faureng. Pendant qu’il était en train de
faire glisser des troncs d’arbres il eut une
3
jambe cassée. Il fut immédiatement transporté à Pfgnerol èt recouvré à la clinique
Camussi, où il reçut les soins que son cas
exigeait. Il en aura pour deux mois, sauf
complications. *
BIESI. LO' nom de cette ville évoque en
moi d’agréablœ souvenirs, malgré ses rues
primitives et son manque de confort. Je
n’oublierai jamais d’avoir pu parler, sur
la place publique, à des milliers de personnes, lors d’une des mes rares visites, à
la fin de la guerre.
C’est donc avec plaisir que je résume
quelques faits qui ont paru dans la circulaire de cette église.
Les lecteurs qui ont souvent entendu
parler de RieSi et de son œuvre aimeront savoir comment l’Evangile pénétra
dans cette localité rœulée et d’accès difficile, vu qu’il n’y a pas de chemin de fer.
C’était en 1871 : un Riesino, ayant été
à Catane, y connut la Parole de Dieu.
C’était une révélation. Il fallait ne pas
garder ce trésor pour lui-mêmq; c’est
pourquoi il fit les premiers pas pour que
Riesi entendît la prédication évangélique.
Une pétition fut signée par 500 personnes, entre autres par le Maire, et l’on
invita les deux frères Malan, pasteurs à
Messine et à Catane.
Tout le parti libéral et presque tout le
peuple, guidé par le Maire, alla à la rencontre des deux pasteurs.
Les prédicateurs étaient là, mais où
prêcher ? Sur le haut de la colline dominant Riesi il y a une belle église dédiée
à St-Joseph : c’est vers cette église que se
dirigea la foule, réclamant qu’elle fût ouverte, mais les clefs avaient été emportées. Le Maire alors fit appeler les gendarmes et donna ordre que l’église fût ouverte par un forgeron.
Pendant trois jours consécutifs les cloches annoncèrent la prédication des pasteurs Malan.
Comme de juste, il nous fallut ensuite
abandonner le local qui ne nous appartenait pas, mais depuis lors Riesi est
évangélique dans l’âme, même si pour
des raisons particulières elle ne l’est pas
entièrement.
Il suffit, pour s’en persuader, de peser
les chiffres que voici ; à la fête de l’arbre, .350 personnes, parce que l’église ne
pouvait pas en contenir davantage; les
conférences de l’Avent ont été suivies par
une moyenne de 200-250 personnes.
Le pasteur qui vit à Riesi doit s’imposer (les sacrifices ; mais s’il est vrai que
l’homine ne vit pas de pain seulement, il
ne peut que se sentir encouragé par ce
milieu à l’âmie évangéhque, et nous souhaitons qu’il le soit toujours plus et que
l’œuvre qu’il dirige croisse et donne la
lumière parfaite à toute la ville.
SAINT-GERMAIN. Asüe des Vieillards.
Le jour de Noël et du Nouvel-An ont été
largement fêtés, grâce à nos amis fidèles
bien connus de Saint-Germain, Pignerol,
Turin, Saint-Second et La Tour. Nous remercions sincèrement ces amis fidèles.
Dimanche dernier, 22 courant, nos vieillards eurent l’agréable surprise de la visite de 1 Union des Jeunes Filles avec leur
présidente, M.me Henry Tron. On entendit
cinq chants français et italiens, très bien
exécutés, une poésie récitée avec grâce
par M.lle Long, un dialogue et une farce
très amusante furent vivement applaudis
par l’auditoire ; ces demoiselles, non contentes de contribuer à nourrir l’esprit,
offrirent à tous, indistinctement, une dé-licieuse tasse de café avec brioche et doucœurs. Nous remercions M.me Tron et la
Société des Jeunea Filles pour la visite qui
a laissé le meilleur des souvenirs.
Nous saisissons l’occasion pour accuser
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : Cav. Emanuele Rivoiro, capitano, en souvenir, L. 200 - Lidia HounousCuUen, 50 - P. Balmas-Turin, 30 - Alessandrina Tron-Godino, in memoria della madre, 50 - Cav. avv. Alessandro P*bët, 50 Id., in memoria della sorella Emma, 50 Sig.na Ilda Revel, 26 - Sig.na Fanny Revel,
S. Germano Ch., 10 - Clotilde Revel, 15 - ^
Olga et Giulio Giacone, 20 - Sig.na Du
rand, ricordo sorella, 100 - N. N., Torino,
200 - Sig.na Maria Cardon, S. Secondo, 10
- Sig.ra Lidia Avoglino-Picotti, Alessandria, 50 - N. N., S. Germano, 25 - Comune di Prali, 40 - Id. di Massello, 40 Id. di Perrero, 100 - Peyrot Lidia, Per- '
rero, 25 - Giov. Martinat, di Prali, Parigi,
100 - Sig.na Enrichetta Martinat, in me>
moria della madre, 20 - Sig. Ostorero,
Coazze, 10 - Giovanni Romano, Torre Pellico, 20 - Susanna Beux, 25 - Società Talco
Grafite Val Chìsone, Pinerolo, 300 - Davide et Judith Long, 100 - In memoria
sig. Bartolomeo Griset, i suoi cari, 50 Lega Femminile di S. Germano Chisone,
20 - Sig. Alessio Balmas, 25 - Sig.ra Fa“
rina, Pinerolo, 10 - E. Leidheuser, 150.
La Direction.
TRIESTE. Dernièrement le pasteur
M. Del Pesco a donné, sur la Papauté, une
série de conférences, qui ont attiré de
nombreux auditoires.
— A partir de ce moment on aura un
culte de Sainte-Cène tous les premiers dimanches du mois. Il paraît que quelques
membres d’église en ont manifesté le désir.
— L’Union de Jeunes FiUes, fondée récemment, a commencé à avoir des séances régulières sous la présidence de M.me
Del Pesco. Au premier entretien, elle leur
a lu une courte histoire de la mère de
St-Augustin ; les Unionistes, à tour de
rôle, feront des lectures concernant l’activité de la femme chrétienne.
PERSONALIA.
M. Emile Ganz a épousé, à Voghera,
M.lle Esther Giuni. Bons vœux.
Ils vont partir pour leur champ de travail dans l’Amérique du Sud.
— On relève du Bulletin Officiel du Ministère de la Guerre que notre concitoyen
et élève de notre Collège, M. Charles
Bonnet, lieutenant-colonel des gendarmes,
chevalier de la Couronne dl’Italiiei, sur
proposition faite par LL. EE le Chef du
Gouvernement et le Ministre de la Guerre,
a été honoré de la Croix de l’Ordre des
Saints Maurice et Lazare, en souvenir des
précieux services rendus à la Patrie durant sa longue carrière militaire.
Les Vaudois qui connaissent le zèle et
la droiture de M. Bonnet ne peuvent que
se réjouir avec lui pour cette belle marque d’honneur.
L’étude de notre série : « Pour la vérité » - Le Sauveur - doit être renvoyée à
la semaine prochaine, pour nous permettre la publication d’articles qui attendent
depuis quelque temps.
Dosi per varie Opere ilella [hiesa.
Signore Carolina e Dora Fontana-Roux,
Milano :
Orfanotrofio di Torre Pellice L. 200,—
Ospedale di Torre Pellice » 200,—
Ospedale di Pomaretto » 200,—
Asilo Vecchi di San Giovanni » 200,—
Asilo Vecchi di S. Germano Ch. » 200,'—
Rifugio Re Carlo Alberto, S. Giovanni » 200,—
Scuole di Quartiere » 200,'—
Opera delle Diaconesse » 150,—
Asilo Vecchi di Sicilia e I. M. » 100,—
Totale L. 1.650,
SIX BONS CONSEILS.
1“ Ne faites rien que vous ne voudriez
pas que Dieu vît.
2" Ne dites rien que vous ne voudriez
pas que Dieu entendit.
3“ N’écrivez rien que vous ne voudriez
pas que Dieu lût.
4“ N’allez dans aucun endroit où vous
ne voudriez pas que Dieu vous rencontrât.
5" Ne lisez aucun livre ou journal duquçl vous n'aimeriez pas que Dieu vous
dît : Montre-le moi.
6" N’employez jamais votre temps d’une
manière telle que vous n’aimeriez pas que
Dicru vous dît : Que fais-tu ?
{Cri de Guerre).
RtViic de la presse.
Comme nous l’avons déjà annoncé dlans
le numéno du 6 janvier, Curzio IMalaparte a
écrit, pour le Carrière délia Sera (31 déœsnibre 1932), un long article sur les Vaiudois établis en AUemaigne, près die la Forêt Noire, à la suite des persécutions reügieusas. Nous eixpirimons à Curzio Miaia- ,,
iMiiie notre reconnaisaance pour cet arti- •
de qui est écrit aviec sympathie
Afin q|ue le lecteur puisse en juger
pair Im-même, nous donnerons quelques
citations :
«i On ne lit pas sans frémir la chronique
des spiuifriaiices, des héroïsmes, des) rencontJres Sanglantes, des épreuves éppuiivaintiar
Hes affrontées ayec une grandeur et une
simplicité dl’âme, si lumineuses et si pures,
qui font de ces pauvres montagnards dé
La Tour les protagonistes d’un des plus
grands et plus nobles drames de la foi
chrétienne ».
« Ces nouveaux villages furent tous nommés d’après les noms des villages que les
fugitifs avaifent abandonnés au delà des Alpes pour suivre Arnaud, des chers lointains
villages des Vallées de Pignerol et de La
Tour, où ils étaient nés, où ils avaient crû,
où ils avaient combattu et souffert pour
leur foi, où leurs vieillards reposaient en
paix dans les petits cimetières alpestres ».
, « Rien n’a pu affaiblir dans les Vauidois
le souvenir du pays de leurs aïelux,. Du
ne^, iquatid ils arrivèrent dans cette régions en 1699, ils comptaient ne s’y établâf idiue provisoirement. Ils attendaient
d’'un jouir >à l’autre Tordre de se remetfee en ma|r|che poiur retourner dans le
Kémont ».
' L’auteur manifœte le plus grand res-^
et la plus profonde admiration pour
Arnaud : « Je m’incline devant le tombeau
du grand piémontais, aux pieds de la Talie de la Communion... ».
« Deux enfants marchant sur la pointe
du ined s’approchent, s’inclinent devant la
ifierre commémorative... Un jour, quand ils
ÎSéront grands, rne dit le vieux Tajmon,
propriétaire de la maison habitée par
Henri Arnaud de 1699 à 1721, ils partiront eux-auœi en 'pèlerinage pour La Tour,
pour y saluer lœ frères du lointain
Piémont ».
Il conclut en se demandant si Ton ne
ixiurrait pas faire quèk|ue chose en Italie
]>ouir exaucer ce désir l: nous approuvons
l’idée, et comme Vaudofe, nous serions fort
lieureux de revoir au mdieu de nous quelques descendants de ces miaiheureux qui,
pour être fidèles à lèur foi, durent quitter
leur ciel bleu et leurs foyers.
« « »
La Semaine ReUgieuse de Genève a consacré, dans son numéro du 10 décembre 1932, un article à notre Refuge Roi
Charles-Albert, défini « une œuvre qui mé“
rite d’être connue et d’exciter l’intérêt actif de tous ».
L. V. en fait l’historique, et aprfe en
avoir démontré l’utilité, dit que pour ce qui
regarde Genève « de nouveaux souscripteurs seront acdueillis avec joie pour remplacer les anciens. Ils n’ont qu’à s’adres“
ser à M.me Soutter'-TaJmone - 16, Rue de
L’Ecole de Médecine - qui leur fournira
tous renseignements supplémentaires qu’ils
pourraient désirer et recueillera, avec reconnai,ssiauœ leurs dons».
Nous ne pouvons qu’exprimer toute notre reconnaisaànice à l’auteur de cet article et souhaiter que nos amis puissent démontrer leur « intérêt actif » en faveur de
cette maison des malheureux.
Les Livres.
Ernesto Buonaiuti : La Cfdesa Romana. —
Gilandi e Noto - Milano. — L. 12.
Cf est iim livre qui causera de Témoi ; on
pourrait dire qu’il esit né d’une dies plus
profondes crises religieuses de notre temps.
Ce n’est pais l’œuvre d’un anticlérical,
mais d’un homme de foi et die piété, qui, à
travers la lutte intérieure, est parvenu à
la vérité. L’examen qu’il fait de l’Eglise
Romain© mérite donc la plus sérieuse attention. Il faut lire ce livre saus tarder.
Fails el Nouvelles.
Grande-Bretagne. Une hemreuse initia> tive. Ce n’est pas seulement chez rwms que
l’oU' se plaint de l’ignorance des chrétiens
en ce qui concerne notre foi et les SainteeBarituress. Il est intéressant de voir comment un Conseil de paroisse écossais cherche à réagir contre cet ittconvéUient. Il décida de demander aux membre de TEgKæ,
soit du haut de la chaijre, soit dans des visites faites par les anciens, de lire, au
cours des longues soiréesi de Thiver qui
vient, des livres qui traitent de Thistoïre
et de l’enseignement de l’Eglise, afin qu’il
n’arrive plus que la jeunesæ connaisse parfaitement les noms des plus réoènts héros
sportifs let pas du tout les choses les pite
simples de la Bible, oui que les auditeurs comprennent le prédioaiteur lorsqu’il
parle d’événements politiques et ne le suivent plus quand il est question de repentance, de conversion ou de justification.
R. K. Z.
lÜ « ü>
Pomrparlers dunian des Eglises. Le Conseil Fédéral des Eglises libres évangéliques
d’Angleterre a exprimé, dans une délibération, la déception qu’il éprouve du fait
que les pourparlers entre les Eglises libres
et les Eglises anglicanes, qui durent depuis plus de dix .ans, ne sont encore arri“
vés à aucun résultat conpret. On renid j/ustice à l’esprit amical aVec lequel ces pourparlers sont poursGivis, mais il est pourtant impossible de les continuer indéfiniment avec la même joyeuse espérance, si
l’union ne s© fait pas sur des propositions
pratiques.
{Das Evcmgelische Deutschland).
* * * •
Chine. Le fléau de l'opium. Déjà, en
,1923, on évaluait le produit de la culture
d;e Topium en Chine à environ 25 mifiioins
de livres anglaises. La guerre civile et tes
troublés' commun istes ont encore dévdoppé
cette culture. Pour payer les impôts et tes
taxes, te pouple fut forcé d’agrandir ses
exploitations di’opium. Dans 4a provìnce
Schan-si, les paysans durent consacrer aux
semences de pavot leurs meilleures terres.
Dans un centaiini nombre de provinces ohinoiisœ, la production, la vente et l’usage
du poison sont illimités. D’après les rapports de journaux chinois, la munîoipalitê
de Hialni-Kéou, alu vu eit au su du gouvernement central, tolère 200 taiveimes d’opiiun,
qui paient annuellement 2 millions de dollars d’impôts sur la drogue. Des territoires
qui, en'' 1925, étaient encore indenmes,
prennent aujourd’hui la tête. Gela est vrai,
en partildulier, pour le Schan-si. Le gouvernement provincial donne comme excuse de
sa' tolérance visf-à-vis de Topium que, devant les ipinogrès eff rayants que fait la consommation de Théroïne, importée en fraude
du Japon, on s’est résigné à l’établissement
du monopole de Topium comme à un moindre mal.
{Das Evamgelische Deutschland).
« * *
Brunschwig. Un beau fiasco ! Il existait,
dlans le Brunschwig, une école prolétarienne de libres-penseurs. Ses résultats
furent si lamentables que le gouvernement
viefnt d’en ordonner la fermeture en rai“
son du chaos indescriptible qui y régnait.
Beaucoup d’élèves du degré supérieur et
moyen ne possédaient même pas les connaissalnices élémentaires qu'on acquiert
dans une école publique. La politesse, les
convenances et la bonne conduite avaient
disparu. L’absoncce d’autorité des maîtres
avait eu pour conséquences TindiScipline
et Texti'nction de tout smtiment du devoir.
S. p. p.
A ime certaine hauteur, le bon devient
le beatui, et une bonne œuvre bien faite finit par être vat bd ouvrage. Vinet.
U y a une secrète parenté du beau et du
bien : une bonne action est toujours belle.
Jules Lemaître.
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Abonnements payés et Pons.
(Le <don» est entre parenthèses).
Les abonnés de l’étranger sont Hmtamment priés de prepáre note que l'abonnement annuel est de L. 24. Assez souvent
les remises sont inférieures, ce qui cause
une‘perte mm inMfférente au journal.
1933 : ©aret Ferdinando, Ponmretto - Grill AL
berto> Ville, Prali - Rostan Henri, Pommieirs,
Id. -, BreiiEa Augustin, ViUe, Id» - Garrou Jean,
14, Id. - Richard Jean, Id., Id. - GriR Antoine, Id., Id. - Pascal François, ancden, Id., Id.
- Rostan Henri, Coin, Id. - Gî-ill Philippe, Id.,
Id. - Rostan Mai^uerite, Guigou, Id. - GrlU
Suzanne,; Id., Id. - Menusan Pierre, Adroits,
Id. - GrUi Louis, Jourdan, Id. - J. Henri Pascal, Fontaines,. Salm (1) - J. Pierre Pascal,
Id., Id. - Pascal Jules, Id., Id. (2) - Brenza
Luigi, Id., Id', (2) - Barai Stefano, Serrevecchio, Id. - Pierre Genre, Gandióla, Rodoretto
- Frédéric Genre, ServeU, Id. - Henri Pons,
Gardlola, Id. - Benjamin Trcin, Camipo del Clôt,
Id. - Giov. Pietro Pascal, Fontane,, Salza Genre Giulio, Serrevecchio, Id. - Peyronel Mar- '
guente, Rlclaretto - Comm. Leopoldo Bounous,
Torino (5) - Maria Lpng, Id. - iroín Auguste, Didier, Salza - Micol Marte, Massello Pierre Baridon, Campo , la Salza, Id. - Micol
NeUy, Chahers, Id. - Tron Jean Albert, Porto,
Id, - Ricca Albert, pasteur, Id. - Ricca Aline,
Torino - Micol Charles, B. la Combe, MasseUo
(2) - Pons Enrico, Campo la Salza, Id. (2) Breuza Auguste, Didier, Salza (5) - Pons Giovanni, BaJsille, Massello (2) - Gaç-dou IRéophdie, Chabers, Id. (1) - Micol Jacque.s, Campo
la Salza, M. (2) - Peyaonel Barthélemy de Jacques, Tournims, PramoUo - Reynaud Louis, M.
N., Clot, Id. - Long Jacques feu Jean, Piene,
Id. - Bounous Jean, Peumian, Id. - Balmas
Héli, Id., Id. - Plavan J, Jacques, Id., Idi. Balmas Silvio, Id., Id. - Reynaud Barthélemy
feu Henry, Id., Id. - Long Michele Enrico,
M. N., Qot, Id. - Plavan Louise, veuve, Peumiaji, Id. - Peyionel J. Jacques, M. N., Piene,
Id. - Plavan Nancy, Peumian, Id. - Long Frédéric feu Jean, Ribet, Id. - Travers HéM feu
Jean, Beux, Id. - Bounous Henri, Ribet, Id. Beux J. Jacques, Sappiats, Id. - Jahier Jules,
Ruà, Id. - BlOynat Lamy, Torre PeUice (2) Monnet B., Inverso Porte (2) - Durand Jacqueline, Vivian, Inverso Piinasca - Barus Pierre, Lugan par Lavour, Tarn - Chambón Pauline, Don,
Inverso Pinasca, 1932 - Ribet Antoine, Boulard, Pomaretto (2) - Léger Josué, Fatela, Inverso Plnaaca - Rostagno Luigi, Pomaretto (2)
- Long Henil, Vivian, Ipverso Pinasca - Lageard Alessandro, Oiianavasso, Pomaretto, et
1932 - Charrier Jenny, Gilli, Id. - Grill Carlo,
Cotonificio, Penosa Argentina (5) - Guido
Comba, Pomaretto - Grill Humbert, New-York
-I Pastre Elsa, Blegieri, Pomaretto - Ribet-GrUl
Maddalena, Serre, Inveìso Pinasca - Long
Louis, Fatela, ìd. - BertoUn Jean, Id., Id. Jahier Alberto, Paleizet, Id. - Mathieu Giov.
Enrico, Pomaretìbo (2) - Serre Enrico, Villar
Perita (2) Be^'talot Margherita, Pone, Pomaretto - Reynaud Jean, Gilli, Id., èt 1932 (2) Pons Darlo, Flecia, Inverso Pinasca (2) - Ribet J. Louis, Aymars, Pomaretto - Ribet Lpuis,
Robert, Inverso Pinasc'a - Bleynat Jules, Lausa,
Pomaretto - Bleynat Thomai Mas‘-elli, Id (2) Long Giovanni, Id., Id. - Gì di Mai ghei ita Id.,
Id. f Marchetti Enrico, Id., Id. - Bleynat Jean,
Violetto, Id. - Geme Suzanne. Id.' (i) - Jahiei'
Félide, Rian, Id. - Sautei; A., 'Wintertliur
(Suisse) (6) - Barus Jeanne, Imerso Rinasca
(5) - Amato Albarin, Sampierdarena. e 1932 GaJlian Bart., Garoussin,‘Inverso Porte - Avondet Bart., Gaydou, Id. - Avondet Lévy, Garoussin, Id. - Avondet Aléss., Id,, Id. - Avondet Umberto, Provençal, Id. - Avondet Emilio, Gaydbu,
Id. - Beux Paolina, Id., Id. - Bertalot Luigi,
OasteUazzo, Id. - Bertalot A,n.tonio, Id., Id. Bounous Cesarina, Gondlni, S. Germano Chisone - Bounous Alterto, Id,, Id. - Lantelme
Albeito, Id., Id. - Poik Giacomo, Id., Id. - Jahier Maria, Id., Id. - Mdchioni Luisa, Id., Id.
- Bounous Clemente, Menusan, Id. - Balmas
Eugenio, Ciampet, Id. Bouchard Madeleine,
Bernard, Id. - Bounous EU, Balmas, Id. - Baimas Salvie, Ciampet, Id. - Griot Pierre, Sagna,
Id. - Vinçon Stefano, Savoia, Id. - Balmas Emilio, Rtendetti, Id. - Robert Luigi, Sagna, Id. Comte Charto, Martinat, Inverso Porte - Combe
Paul, Id.„ Id. - Pontet Albert, Sai’et, Id. - Martinat Louis, Chiotasso, Id- - Bleynat Marte,
Bleynat, Id. - Duohépe G. B., Vide, S. Germano (2) - Bounous Olga, Id., Id. - Vinçon
Aldo, Omegna (Novara) - Beux Bart., Ville,
San Germano Chisone - GìiiU Henry, Id., Id. Revel Fanny, Id„ Id. - Bleynat Albert, Id., Id.
- Balmas Pauline, Id., Id. (2) - Vinçon Albina, Id., Id. - Justet Alessandro, Pian, Inverso Pinasca - Constantin Louis, Id., Id. Constantin Jean, Rucassa, Id. - Constantin
Louis, Saret, Id. - Constantin Alessandro,
Id., Id. - Constantin Alice, Id., Id. - Rochon
Ferdinand, Bois, Id. - Travers-Rochon, Id., Jd.
- Travers Jacqueline, Gamba, Id. - Genre Elisa,
Chenevières, Id. - Rochon Judith, Villar Porosa
(2) - Soulier Daniele, Ciamp^, Inverso Porto
- Pons Luigi, Ciaiivina, Id. - Bertalot Bart.,
Ciampa.s, Id.' - Maidlnat Henriette, Chabrands.
Id. (2) - Glilgo Abele, Ville, S. Germano Cliisone - Combe Luigi, Corlfera, Inverso Porte Balmas Filippo, Ptonchi, S. Germano Gilsone
- Bonin Anna, Id., Id. - Beit Caterina, Id., Id.
- Avondet Agostino, Sitourna, Id. - Meynior
Alte'to, S. Germano Chisone - Bonetto Luigi:r
Id. - Jahier Federico, Id. - Jourdan Emili\
Id. - Stringai Livietta, Id. (2) - Peyronel Enrico, Oioœ, Id. - Sappé Adolfo, Ruà, Id. - Lantelme Giuditta, Giapassoni, Id. - Long Alterro.
Bianchi Sup., Id. - Long Lévy, Bianchi Ini.,
Id. - Jahier Edvi, Id. - Balmas Amélie, Mondoni, Id. - Balme Alessandrina, Id., Id. - Gr il
Luigia, Id., Id. - Griot Elisa, Id., Id., 1933 Jahier Lévy, Id. - Jahier EmUto, Id. - Bouchard Giovanni, Id. (3) - Jahier Clementina,
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Aline, Id., Id. - Bertet Emilio, Reynaud, Id, Rocl'.on Marguerite,, Flecia, Id. (2,50) - CottaVola, l’orre PeiUce (1) - Allio Stefano, VUlar
Pellici' (2) - Rostan Paolo, Pomaretto - Henry
Troll leu Jacques, Robers, Massello (1) - TYon
Ihéo])hile, Id., Id. (2) - Giraud Alexandre,
Gros J'a.sset, Id. - Tron Henri, Didier, Salza
- Breuza Rose, Clmnforan, Id. - Micol Loui.s,.
CamjK) la. Salza, Massello (2) - J. P. Allio, Coi-oii.i, L, I., 1932 - Henj’y Garrou, N. Jersey,
19'32 - Maxime Benech, Paterson, New-Jersey
s,.Attilio Coïssqn, New-York - Henriette Tlriele,
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