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Cinqiuuate-cùìqnième année.
3 Octobre 1919
‘ N. 40
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SOMMAIRE : Méditation — Mutations de
Pasteurs — La lecture publique —
Les Vaudois des Hautes Alpes — Les
. Allemands ouvrent tes yeux — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits
divers. , - '
Bbt
MÉDITATION.
Joseph. ‘ iSeM. XXXIX.
Parmi les noiïtbrêux personnages historiques que nous fait connaître le livrê^
de la Genèse, nous * plaçons volontiers
en première ligne, après le patriarchè^
Ahraham, Joseph, le fils de RacheFéh
de Jacob. Il y a chez ce jeune homilie,
le bien-aimé «de Son père, une tellè can*-’
deur, que nous ne pouvons pas faire à
moins que de* nous Sentir attirés vers
lui, en l’admirant dans la narration de
ses songes, si mal interprétés, bomme et
surtout dans sa vie agitée d’esclave en
Egypte. Ce n’est pas la providence divine
que nous vbülons mettre eb relief, ni la
sagesse de ce Dieu qui fait concoifflir
toute chose pour le bien de ses enfantSi
mais la mission d’un jeune homme bon
au milieu des plus grandes difficultés de
la vie. , ->.i
JoSepH, vendu' par ses misérables iféf
res, est coiiduit én Egypte et bédé à ub
haut personnage de la cour. Quel changement dans la vie de cette jeune existence ! A la maison, l’affection d’un père,
une occupation fàbile, les souvenirs d’enfance} ici, par contre, Pesclavagê, c’est
à diré la perte de toute liberté, un travail
pénible, des habitudes nouvelles, quel
changement! Et cependant Joseph est
heureux, uniquement parce qu’il sent la
présence de son Dieu qui est avec lui,
tout comme il le sera plus tard avec Danièl dans la fosse aux lions, et plus tabd
encore avec un Paul et Silas, chantant
les louanges de Dieu. Ce qu’a expéfimertté J Joseph c’est ce qu’ont expérimenté tous ceux qui ont passé par la
souffrance, les exilés, les persécutés et
les martyrs.
Nous Ue eomprenons donc pas ceux
qui, en traversant cette vallée de larmes, trouvent comme excuses le manque
de richesse, de santé, de conditions favorables, pour sentir la présence de
Dieu, se laissant entraîner par le découragement et le pessimisme. Riert ne peut
cacher la présence de Dieu pour ses enfants. ^
Ce jeune homme en esclavage, non
seulement sent la présence de Dieu, mais
peut manifester la gloire de Dieu. Son
maître, nous dit l’Ecriture, vit que le
Seigneur était avec lui. Ce maître était
un idolâtre et cependant il ne tarda pas
à découvrir qu’une puisSânee surnaturelle entourait Oe jeune homme et il attribue la prospérité de Joseph au Seigneur. Aimer Dieu est le moyen le plus
puissant pour gagner Je- ctfeur humain.
-Là sérénité, Pactivité;fle’cîiant au milieu des larmes, tout ccià iniptessidnne.
Les^ enfants de Dieu passent par des tri-t
bulations, mais avant de s’en aller ils
manifestent la gloire de Dieu aux autres.
Les plus terribles persécutions n’ont pas
éteint la lumière. L’essentiel n’est pas de
vivre pour nous, pour notre famille, pour
notre patrie, pais pour Dieu, et puissions-nous tous, par une vie de sacrifices
et de sainteté, manifester sa gloire.
Un homme de bien, quoique esclave,
peut développer le côté humain de ses
semblables. Joseph trouva grâce devant
son maître et le servit.
Il y a, au fond du cœur de l’homme,
un grand nombre de qualités qui n’attendent que de se développer. Nous voyons
l’ignorance, le bigotisme, le péché sous
toutes ses formes et nous croyons que
tout est perdu; un homme de bien, en
contact avec ces vertus endormies, les
réveille et est un moyen pour les développer. La piété d’un Joseph attire l’attention d’un Potiphar qui commence à
admirer et à placer en lui sa confiance.
Ce qu’il faudrait aujourd’hui pour ré
a difcle Sauveur, le sel de la terrei Qu’en
serait-il de ce monde sans eux? Plus
nous sommes purs, ptus nous vivons
prfe de Dieu, plus notre vie est une vie
deIsacrifices et plus aussi nous devenons
urisinstrument dé bénédiction pour les
aiifes. C’est un honneur et un privilège,
quîivoudrait s’y soustraire? Faire pénétrer le bien, changer les cœurs, travailler
avë'c Dieu, voilà le but de notre vie ; voilà
ce qui sauvera l’humanité !
î; « C. A. Tron.
lutations de Pasteurs.
jamais, que nous sachions, l’Administjation n’a eu devant elle une si
gra.,nde tâche, surtout en ce qui a trait
aux mutations des ouvriers. Aussi nous
ne devons pas nous étonner si elle a dû
siéger pendant près de deux semaines.
A côté de la grande question du choix
des conducteurs qui devront ^ desservir
nos différentes Eglises, il y avait une
autre question non moins importante,
veiller et entraîner les masses, ce n’est ^ cejle des honoraires, question brûlante
pas. tant de lois, de congrès, mais une 9 ü Y a une, et sürtoût très urgente.
piété pratique. Il faut qu’avec la bonté,
l’humilité, la douceur, la charité, avec
le fluide de l*Esprit de Dieu, on puisse
voir ce qu’est la vie des enfants de Dieu,
qui pense à nous élever, A passer de la
mort g ,npe„ vie nouyeHç.
Il ialii-qtiê J’fchl: püîskfe sô ébïi0r kn un
enfant de Dieu, et c’est ce qui arrive
dans ce cas-ci; tout fut remis entre les
mains de Joseph. Ce jeune homme se rendit en Egypte, n’ayant aucune connaissance, sans une recommandation; mais
son intégrité lui ouvrit toutes les portes.
C'est rare ! Nous vivons dans un monde
de fraude, de subterfuges, où placer sa
confiance en un autre est difficile. Un
enfant de Dieu peut être placé où que ce
soit, il ne tardera pas à gagner la confiance. Le Christianisme, après tout, est
le grandi moyen pour transformer la société. L’instruction a été mise en avant
cOmme devant être le grand remède, et
noüs ne contestons pas sa puissance,
niàis les grandes chutes, le grand noinbfè de ceux qui peuplent les prisons,
|irouVent que l’espérance de l’avenif
n’est pas là ! L’enfant de Dieu, dirigé
par l’Esprit de Dieu est seul capable dé
résister aux tentations et de traverser
la fournaise ardehte.
L’enfant de Dieu est en grande bénédiction, où que ce soit qu’il se trouve.
Jhèeph devint toute ce qu’il y avait de
plus précieux dans la maison du grand
personnage de la cour. Il en sera de mê*me pour Naaman à cause de la petite
Juive qui est dans sa maison ; il en sera
de même encore pour le geôlier de Philippe en contact avec les apôtres. Être
bénis est une grande chose; devenir un
instrument de bénédiction est bien plus
précieux. Vous êtes la lumière du monde.
mais ce
que de
Nous sommes heureux de pouvoir dire
que le Seigneur a été avec nous et qu’il
a aplani nos sentiers, en nous montrant
clairement la direction qü’il fallait suivre. Tout n’est pas parfait, le mécontentement aura toujours sa place,
serait une grande prétention
vouloir contenter tout le monde, d’autant plus qu’il est prouvé que cela est
impossible. Quoiqu’il en soit, maintes
haut que les délibérations sont prises,
nous avons la persuasion que les Eglises
comme les Pasteurs comprendront leur
tâche. Les Eglises pour accueillir les nouveaux conducteurs, les entourer avec
affection, leur faciliter la tâche, en suivant les cultes, en encourageant par des
sacrifices qui sont réclamés et qu’il faut
savoir s’imposer; les Pasteurs en se donnant tout à leur œuvre, en se mettant
en face, avec dévouement, des nouvelles
difficultés qu’ils vont rencontrer, en travaillant comme devant rendre compte
des âmes qui leur sont confiées, en veillant sur elles et en priant pour elles. Il
y faut, un un mot, du bon vouloir de
part et d’autre, une collaboration bien
entendüe, et alors la tâche sera facile
et les bons résultats ne se feront pas attendre.
Ce remue-ménage général a certains
inconvénients, et surtout, coûtera beaucoup d’argent, mais d’un autre côté ce
Sont des champs nouveaux qui s’ouvrent,
de nouvelles énergies qui se présentent
èt, si tout cela est bien employé^ noüs
pourrons faire face aux nombreux befsoins du moment actuel. Ne l’oublions
pas, c’est un monde nouveau qui est là
devant nous réclamant de nouvelles méthodes, une prédication pratique, une
nouvelle orientation vers les classes sô*
ciales qui viennent d’obtenif des« avantages précieux qui doivent être sérieu-.
sement pris en considération;
Nous né le cachons pas, le nouvel esprit des masses comme’ celui des nouveaux Crésus, devra être étudié de bien
près pour nous rendre raison où il veut
tendre, et quand notre eXamen sera
complet,alors n^hêsiterons pas à nous jeter ;
dans la mêlée, car nous ne sommes pas'
seuls. Christ a promis d’être avec nous
jusqu’à la fini Son Esprit soufflera sur
nous en nous éclairant, en nous préservant des faux pas et en gagnant les
cœurs pair la persuasion, la douceur et
la foi.
Tout ce que nous pouvons souhaiter
c’est que la nouvelle année ecclésiastique
soit abondamment bénie pour les conducteurs et les Eglises. Nous n’avons
plus le cauchemar de la guerre, car c’est
bien la paix qui a été signée, et pi la
guerre a laissé des traces pénibles; il
nous faut les faire disparaître.
Prions les uns pour les autres et aidons^
nOùs les uns les autres.
. Un Barbe des Vallées.
: LA LECTURE PUBLIQUE.
Bien comprise, la lecture publique des
Saintes Ecritures est un des éléments
principaux du culte protestant. On l’a
souvent dit, il serait à désirer qu’on y
apportât plus de soin, qu’on lui donnât
plus d’importance. Elle pourrait prendre une grande valeur.
Cette lecture est comprise de deux
manières; qu’on me permette à ce propos deux exemples, et tout d’abord de
m’arrêter à un beau souvenir, ce qui
nous transportera dans deux milieux
très différents.
Lors de mes fréquents séjours à Londres, je saisissais toujours avec grand
plaisir lesfoccasions d’assister au culte
quotidienfde l’après-midi, à 3 heures, à
Westminster, Abbey. C’était un bienfaisant repos, une élévation d’âme et
cela I contrastait heureusement avec le
genre de vie que nous avons, si agité et
si ordinaire. A Westminster, je me trouvais en I contact, avec l’extraordinaire.
Dansœet admirable sanctuaire, situé en
plein mouvement de la grande Métropole
anglaise, on oublie le temps et on se
trouve soudain aux,« prises avec l’éternité, avec ce qui est éternel; tout est
calculé pour vous inviter au recueillement. — Pourvu toutefois qü’on oublie
les innômbtàbles monuments qui se pressent dans tous les recoins de l'immensé
édifice et qui vous parlent dés hommes,
de leür génie, de leurs gloires, des événements, des travaux, des combats auxquels; ils ont prisfpart. — Ceis cultes sur
semaine sont des culteS;.liturgiques, un
chœur en surplis blanc, logé dans - les
vieilles stalles gothiques,' fait entendre
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un e|i8emble dé voi^d’uneara^de
touií particuliéren|e^la 'mmimi^d;
jeiiles garçons àsÆ le tíl^re a
bgi^ent pur failpnfite|-'^s itó
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s Yi^pdois Jes Hautes Alpes,
der^r Pehlf ^leíin du dita.-.
ans
Dô^ergue atti
biëé| ogives des riPtes qifl ont
cbbse de céleste.
jour, que j’étais avec des amis, et
q\jè| l’assistance était plus nombreuse
qüe j de coutume, j’entendis là une tefti*
tùre| qvii me pajut la pprffictlon du gençe^^.
On lavait roulé au milieu de la nef, en
plèiu transept,} unç .tribune:mobile^.
vénérable '’ chanoine, vêtu de blanc, y
mónita ¡et„ entouré des .flots de la multitude, il nous lut le récit de la rencontre
de )Jésùs avec'la" ^àmaritainej.^‘:^^m^^
lectjire ne fut mieux faite que celle-là
et ne mit mieux en valeur.Je texte. Le
contraste entre cette scène bibliqüe' Si
simple, ehtrV rentréiiëirsi " familier, au-"
près du puits de Jacob, et les aspects
grandioses du culte anglican, avait quelque chose de saisissant et me donna
beaucoup à penser. Ce n’est pas ici le
lieu de m’y arrêter.
Voilà la lecture publique dûment mise
en honneur, faite avec un plein respect
soit du texte sacré lui-même, soit du
public qui écoute et cherche l’édification.
Ne vaudrait-il pas la peine de s’appliquer
à mieux lire, d’avoir pour ces lectures
des hommes qui s’y préparent consciencieusement et qui acceptent de s’y exercer tout exprès? Nos conseils d’Eglises
ne devraient-ils pas y veiller? L’Ecriture parle des dons divers; choisissons
des hommes qui aient le don de la lecture et donnons-leur les directions nécessaires pour qu’ils interprètent intelligemment ce ministère. Quand j’assiste
au culte anglican de Lausanne, j’admire
chaque fois la façon excellente dont les
deux laïques qui viennent l’un après
l’autre au pupitre, pour cette fonction,
s’acquittent de leur tâche. On sent qu’ils
sont sous discipline et qu’on les a formés, eux, hommes d’âge et d’éducation,
pour tes ' saintes lectures.'^- '•
Si maint^anL noue nous itransportons â Gèii'èVe, au Victoria Hall, la magnifique salle de concert où M. Frank
Thomas préside aux cultes de l’Association évangélique, nous entendrons la
let'cure biblique comprise tout autrement. M. Thomas a coutume de donner
longuement lecture de tout un choix de
fragments qu’il rapproche les uns des
autres et qui se rapportent au sujet qu’il
va traiter. Il met ainsi en honneur le volume sacré et il fait entendre sur le sujet
du jour la voix d’unê série de témoins,
qu’il évoque à son aide, pris dans l’Ancien et dans le Nouveau Testamént. On
ne saurait trop louer cette coutume, qui
fait à l'a lecture des Ecritures dans le
culte chrétien la plapé qui lui appartient.
L’orateur, si écouté et apprécié du public, réagit ainsi contre la fâcheuse habitude de s’acquitter trop lestement de la
lecture et de lui faire tout juste, et par
acquit de conscience} une petite place
avant d’aborder le discours, auquel, semble-t-il, sont réservés tous les honneurs.
Des lectures faites avec tant de soin et
de révérence, donnent de l’autorité à
la parole de l’orateur.
Nous avions l’autre jour, dans une de
nos stations d’été, un culte en plein air,
sous un bois de hêtres. Une centaine
d’auditeurs,étaient échelonnés par groupes sur un amphithéâtre dont les gradins étaient de gros blocs de rocher. Le
pasteur chargé d’officier nous fit deux
lectures bibliques, très appropriées, et
ce fut à nilón avis la meilleure partie de
ce culte; nous entendions successivement la voix des prophètes, du Sauveur,
des apôtres; nous nous abreuvions à la
source même de la vérité, de la vie.
{Journal Religieux). A. Br.
tter||jm sur^uyre dè^'Hautes Ali|el^
et des vaudois. Il expose les besoins de*^
« A ces quatre agents il faut joindre le
seciPl^re d^cMnité, M. le Jommar
^ Hug|â, q^ E^asSé une d<
vi^ &ïirian^iiïet qui méâolw Soi
^nt, fo
son énergi# mili'èài
ces descendants
rement pérsécuti
d(B Pieçre Valdp, si du- , service de l’œuvre. Il en est à son diFauiSé^ùm et ^âïlées ».
siècles, et (jue Félix h{eff a si adniirable- Certes 1 entreprise du relèvement de
io . >'-ces populations menacées dans leur exis-i\îMûiy'clèvhoûs réHptoquement
une bonne ^assemblée, si nous tenoiÿ
c(|Kifc d^1Mips.%otr^ollègue a pi4 „
poui^xté |«paro'
qàe ®sui afiait » eli^nffis montra qiA
J«|.J^taiPiPdisciple^® se distinguait?'
par son amour, répondant à l’amour qui "
lui était manifesté par le Maître, amoi|rque nous devons rendre à Dieu et à ch|--’
'I
ment évangélisés au 19.me siècle. Oh
s’est déjà efforcé de les secourir. Le Co- ^en digne de tehtef le dévoile-,
mité tiè*se'cOurs de" Lyon les aide et de pasteurs jeunes.et ardents.
Spdiét^^^ encourage à émigrer ’ ( Journal Religieux).'
en Algérie. La situation de» ¿es protes-Mï
tents demeure encore très précaire. LES ALLEMANDS OUVRENT LES YEUX;‘
Il > , '-. -IP' « Qu’on dise, enfin, la Vérité au peu% 2° ,di compime^/o
« Actuellenaent (1913), apres les di-^';:,., p, , ,
. .. J . 1 . , X . pie! Qu on eveille sa conscience ! Qu on
minutions des années précédentes, la
Í — Esami nelle Sfpple,Elerpentqrf. ç ■
Sede: Scuola Normale.'^i*-'f ^
'C .^.E^amL iii ammis^idriç ç pfdhiozïope=^:4 iïi àjle'classi 69* -(lunedi,"'
J^lítódie iriercolèdì 6,^’e )S ottobre).
« bato 10 e Id; ottobre),'
•KTí« :
. ... lui déclaré:
p,ophlation,€st ,de„482 familles comptant , v , j
oiëc "i:- ■''n-y ■ '/ ’’î:' - ■ ■«id'i.« Nous,, avons,,• perdu
2125 membres, très eparpillés.
La vie y devient très difficile à être
— Samedi dernier a eu licü lé mariage
y
vécue. Les éboulements ont amené le
déboisement des crêtes.
« Quoiqu’il y ait des progrès, certaines
régions sont en retard d’un siècle, et la;
vie des femmes est très dure: travail au
dehors et à la maison, l’été, de 3 heures
jusqu’à la nuit, et travail à la maison,
l’hiver, alors que les hommes se repo-j
sent et récupèrent les forces perdues
pendant l’été. Ce travail excessif affaiblit la race, surtout la femme.
« Les jeunes gens descendent en automne à Marseille,'à Toulon; à" Lyon-et
remontent au printemps. Mais le travail
est aussi dur que peu rémunérateur.
Ceux qui ont été soldats sont envahis
par le découragement, en face de cette
vie si pénible, sans issue. L’agriculture,
pour laquelle ils sont particulièrement
bien doués, n’est plus pour eux qu’un
synonyme de travail ingrat et sans profit;*
Ajoutez à cela des routines paralysantes, des maladies, les vices du sang,^
résultat de la malpropreté et de l’entassement dans les étables infectes, et
des mariages entre cousins germaiijs;
issus de germains... et vous aurez un tableau exact et navrant de cette Situation...
« Or les Vaudois peuvent être sauvés,
en grande partie, par une œuvre sociale
accompagnant l’œuvre religieuse. ,
^ Il s’agit d’introduire l’apiculture, des
coopératives, des industries de montagne, des arbres, des plantes, et d’aider
les habitants, après avoir produit, à profiter de la vente de leurs produits.
« Des plantations ont été faites et ont
réussi. Des ruches d’abeilles ont donné
du miel. Une coopérative a été créée à
Arvieux, vallée où se trouvent 753 habitants, et en 1918, cette coopérative a
accusé des résultats presque merveilleux.
« En ce moment on installe des chambres d’infirmerie, avec une caisse de médicaments et , une infirmière par agglomération.
« Ce qui est capital, c’est que l’œuvre
va posséder quatre agents des mieux
qualifiés, M. le pasteur Du Pasquier, un
alpin dans l’âme, deux évangélistes’dont
Lun a déjà fait ses preuves d’une manière
tout à fait remarquable. Et enfin à SaintVéran, il y a comme institutrice une demoiselle licenciée ès-lettres, infirmière
diplômée, qui tient l’école,*!qui préside
des cultes, et qui forme des infirmières
destinées à relever la société du pays.
« Outre divers autres projets, il est
question d’établir une importante coopérative d’industrie, laitière qui serait
un des gros éléments de salut du pays,
d’après les études' minutieuses qui ont
été faites. Et le Comité voudrait envoyer
un jeune Vaudois à l’Ecole de Marnirolle, dans le Doubs, une des meilleures
écoles pour la laiterie. Le jeune laitier
reviendrait dans le pays pour s’occuper
de la coopérative. i
l’Alsace;- parce
que nous .n’avpns, pas. su noiiia, faire aimer; nous perdons une partie de la
Prusse occidentale et de la Silésie, parce
que nous voulons amener le peuple polonais à sacrifier son âme pour des avantages matériels.
« Si nous devons sacrifier le bassin de
la Sarre, nous ne devons cette dure perte
de territoire qu’aux dévastations impies
commises en dehors de la zone de combat, dans les mines de charbon françaises.
« Les stipulations du traité qui prévoient la restauration du nord de la
France sont dures infiniment; mais, volontairement, nous avons commis des
ravages surhumains; par «ordre supérieur», nous avons tout enlevé aux plus
pauvres: nous avons dédaigné les gémissements et la misère.
« Quand le peuple saura tout cela (les
hommes d’état responsables possèdent
des preuves irréfutables), il comprendra
enfin, pourquoi les vainqueurs sont si
durs et si impitoyables. Il fera taire tous
ceux qui s’étonnent de la rigueur des
conditions de paix; il leur imposera un
ton plus modeste et, dans sa sensibilité
morale, ce sera cela qui le ramènera sur
la voie des bons sentiments et du travail; sur cette voie qu’il suivait avant
le règne, maintenant brisé, de la politique de violence.
(Munchener Post).
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANCONE. Nous apprenons la mort
de M.lle Pauline Chambaud, fille de celui
qui'a été pendant si longtemps régent à
La Tour.
LA TOUR. L’appel des membres laïques de la Table en faveur de la caisse
de retraite a été inséré dans le journal
et par conséquent nous ne le répéterons
plus. La Paroisse de Turin et plusieurs
Eglises de la Mission ont déjà répondu
d’une manière bien généreuse. Dans les
Vallées, la Paroisse de Pignerol, jusqu’ici, est la seule à avoir accompli son
devoir. Puisque la collecte annuelle devra être faite vers la fin deT’année ou au
commencement de 1920, il est de toute
urgence de hâter la collecte extraordinaire
en faveur de la caisse de retraite. Le
Consistoire de La Tour a délégué à cet
effet M. le prof. Attilio Jalla pour les
deux quartiers de Ville et M. l’instituteur Rivoir pour le quartier de Ste-Marguerite. D’autres collecteurs seront bientôt désignés et nous prions les membres
de l’Eglise de vouloir les accueillir avec
bonté en donnant généreusement, vu
qu’il s’agit d’upe collecte qui ne se répétera plus et que La Tour devant avoir,
D. ,V., bientôt deux Pasteurs, est plus
directement intéressée que d’autres Paroisses au succès de la souscription.
M. B. Revel a occupé dimanche
dernier la chaire de La Tour et, malgré
une pluie diluvienne, a pu s’adresser a
A^. Jîosiftat,;Kl§,Sôgnouret, avec
jRgçheJ Siallé, dé„jenouve^^
Ions aux jeunes mariés nos vœux les
plus'/sincères. . . o; . .
Nous avons revu avec plaisir au
ihifleu de nous M. le docteur Théophile
Malan de Philadelphie. Sa visite sera
dé’ cdürïé' duréë7 hoïïs le" regretfons, mais*
nous soihhM Pu ,revoir
sa sœpr et ses parents.
— Le concert de musique vocale et instrumentale que nous annoncions dans
notre dernier numéro, a eu lieu, samedi
dernier, et malgré le mauvais temps qui
a menacé de le compromettre, il a pleinement réussi. Les noms bien connus
des, artistes qui y ont pris part ne nous
laissaient pas le moindre doute à ce sujet:
ils ne pouvaient que nous garantir un
plein succès aux deux points de vue artistique et financier. .
Tous les numéros du programme si
riche et si varié ont été chaleureusement
applaudis; et si le public eût été moins
correct et moins.., discret, on aurait prié
les artistes d’en bisser le plus grand nombre. M.lle A. Bànamico n’a pas démenti
sa réputation de « soprano »1- plus; que
distingué, et a été particulièrement appréciée et: applaudie dans la. « Pastorella
delle Alpi» (Rossini) et a Gotine gialle^
(Brogi). M. Carlo Zino a su tirer.de son
magique violon des sons qui, à de certains moments, ont électrisé l’auditoire
religieusement recueilli, surtout dans
« L’arte delVarco.i>, de Tartini et « Suite
magyare». C’était ravissant. M. Marco
Pegrot, un virtuose du violoncelle, a été
à la hauteur de sa réputation si bien établie et ce h’est pas peu dire. Il a joué
avec..sa maestria coutumière trois superbesmorceaux, dont la «Sonate» de
Roccherini a eu le plus grand succès.
Quant à M. Contessa qu’on entend
chez nous pour la première fois, nous en
dirions certainement beaucoup de bien
si nous étions à même de juger et d’apprécier sa savante virtuosité. Mais le public compétent qui l’a si chaleureusement applaudi dans la «Fantasia» de
Chopin et la « Canzonetta napoletana » de
Saint-Saëns a dû lui prouver que même
dans notre toute petite ville on sait apprécier et goûter les vrais artistes.
Et nous n’avons garde d’oublier M.lles
Violette Vinag et M. Meille, les deux intelligentes et impeccables accompagnatrices au piano, qui ont contribué, aussi
à la réussite de cette belle fête artistique dont nous allons garder le précieux
souvenir. > » /. c.
— Nous regrettons vivement Tacci
dent qui est arrivé à notre ami des Vallées
M> Grichton, accident qui Ta alité et retardera, son voyage sur la côte d’azur.
Nous faisons des vœux pour son prompt
rétablissement. ; : .
— Grâce au manuscrit on a nommé
comme professeur de dessin à l’Ecole
Normale, M.lle Meille; mais il faut plutôt lire M.lle Muller. H
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et4e septembr4l^Tj4MpTs e|§ b^îî?“®P«»“ Î.
heur d’entendjEft. e^p^rep|p^ea,j^n ^5 ' '
éloquente de MMVle^Pï’QÎeçseUE.i^qBo^i.o , les raïraicuisaçnieiits oiîérts, â îairé ».-i
et pasteursvj, Michei Belfeaudo et (David,. ; ser agf^blep3^nt cette( soirée. 4 adieux. ^
Bdâio.—Nous avofls'èu aussi Ifevantasè — Dans le‘éodràht du mois. 'hdus
d evoirvun diiuauchei au iniue^u, de noua avons aecompiLgne au champ du-repos
Mi île rév. Smithfious* a-donné'des ^ les (dépouilles 'mortelles de deux d’entre ^
nouvelles de l*œuWe lïe!^^ei^té^&blk ^ nos frères Jean burand, de Roune, âgé '
dé 85' ans; homme pieux et paisible, s’est *
t; . '. s 11 fl -" • . ■ r . . .' f
doùpeipeàt endprtni dar^ là paix de son
—• Dimanchep2l septembre, l’assem-’’ Dieu. Francis Combe, des Martinets, ;
bléè éiectôrâïe était jâppel^^^^ nommer (ddrit »U; 73>die! année, est entré ^dâhS le '*
un, anciah pour/le quartier de là Ruà.^ rèpos éternel en passant par Fépreuve ■ '
Mi’Dàniel bon^|eü Rçandèis, qui nvait '■‘ ’tf’unp^ et, dans ces défaits të^ps,
déjà servi l’église plusieurs termes; a été très douloureuse maladie. < ^ -
Qùe les consolations du Seigneur j
soient avec les familles affligées auxquelieâ_''poliâ donnons-,l'assurance de nôtre
' viÿê.'fiel profonde sÿmpàthie;'
Franck-PasHX'efr-Nv'WeisS'í-tñmestBch;
12ir. 50 par an, . r * U ,à . t c>
.î Í
Fof^et né.
mergue, paràiàda'tit déuX’Ms ’par mois
avèc Îes’Bupplêmentë: 20 fr. par an;'<,£
Le Semeur. Organe des j4s|9eiatípns
que de^Londrés. Nous'* lés temércions
tous fiièn cprdialepient. V '
i-f
confirmé une -fois encore dàuà cette
charge à la presque unànittiitéi>*->* ' '
— Ënterremenis: DifflanchéF¥' sep
tembre, .nous avons
-, iÜ
eu
ments: celui: de notre: frère Plavati Victor
reuse maladie supportée avec résignation et confiance en Dieu .,— et celui de
f- : ■ î ■■
SAN GUSTAVO."^ Nous recevons de
Afeaiis, e^caraldpiéé, ,M.o;ilenne i^Rdon les souscriptions , ;
1 âge de 59 ans, à une longue etidoulou- saillîtes^en faveur dé nos oeuvres de!-:
bienfaisance et des orphélins de, gfierre:,
Ouvres de bienfaisance: Paul Bàtolin,
Long Letiz^y^^^^ m 20 àris, qui 5 --RauL. Gamier, 8 - Rtienne
s’est éteinte: après une très courte ma- - Jean Etienne Barolih, 4
ladie. Pendant ' que «nôtre pasteur ren--^ ^ Ê. Barolin-Càïms, 5 - Jean Bart
dait les derniers devoirs à la dépouille liaifiig. 3 - Isàïa Barolin, 3 - EstebanV
mortelle du premier, à Peümian, M. le :^VcataIin,.5 Fedérico Revèlt âDÔ-»
pasteur D. BôsÎo .présidait^ la Miandà, cjiialvas 10 - David-Garnier, 10
et à la Ruà, aux ob^ues de la jeûna . _^EtiennoRarolm,;iO;--,RenR,|ienre^^
Long, 5 - , ; : - V i(> :n .Vf:i , '?iü!uvvV>‘Bert,:>5 — Filiberto Gen —
: /Timôthéè' Ràrnîér, I - Jean Çâtalin, 4,
à tous lés .pàrents éprô.ùyés par ées — Pedro (Garnier,. 5 ^ Jsaïa Catalin, 3.
nos sincères condoléances; - OJV'^ Total,pelot:^^^ 35fi.
~ Mariages: Jÿudy II septeiubre a, En mnoenir des soldats iombés pour ta
été béni le mariage de notreifrèreiiionÿ;. orpheîtris de gùerre: Federico Re
Louis, feu 1 ancien des Ribet^çi jdéL°b9^ ,vel, çesôs 10 -—Domingo Ghialva, ;10 '
ÉUsa dé Jean Louis,^des Rivôimi-- et ' - Ravid Garnier, 5 Rtierine Barolin, 5
jeudi '2,cquradt; celui de I^éi^:Lépg de, ; Genre-Bert, '5 — ‘ Filiberto\
l'ancien de: la Ruà, avec Jahicr Pauline „ (jenré-Bert, 2,50 — Jacques Genre-Bert;'
dé Jean, des Beux. Noiis fdrmons poui .,, ^ , Luîg Tiscornia, 20 —Timothée
le: bonheur des heureux couples, ks vceuxjt. :^Rg[èr, 5 — Jean* Catalîn, 5 r— ModeSto
lès plua ardèdtif^j^^^^^ :« >;.iCastrillo, J.v TTTi.'Tom^^ pesos 77,50 —•
. Baptêmes du troisième trimestre l. it.
1919;'Bôhg AléXandré^dé JëâïiiFràn^ià'*'*’*^''''*'’ ® - i. .;--, . >: 1
ét de Peyran Nancy -(Maison Neuve,
Clôt) — Plavan Sylvie Olga d’Henri et
de Long Ranny tPeubManj Long Ërsilio d’Réli etide Reux Marie (Plepc) —
Reynaud Alma et Réynaud Denïsé dé
Eugène Barthélemi et de Reynaud Eugénie (Peumian) — Bouchard Sylvie feu
Oreste et de Balmài'Jëhriÿ'fPeumian) —■
Long Ermitiià'd’Hènri 'èt de Ribet Eugénie (Clôt) —-Bounous ErcOle de Théophile et de Long Césarine (Peumian) — .j j. ,, u 4
^ ° . médaille d or et un parchemin contenant
BouiîôUéMariofde Jean et de Tognetti . ..'(Oîs-; sj < > •
l expression de la plus vive reconnais
Marie (Peumian).
PRARUSTIN.
« pays païen où la Mission bâloise puisse =r
Ipoiirsuivim<i sopr ç^Pjjyre. Au[ ppu|^ flf Ças
isemblée, M. H. Henking, ancien missionnaire à la fCdte;d’Or, a déclaré-qu’au-.'f '
cune des faifteS' reprochées à»’SeB ^ollè/
ïgues n’avàit- pii et ne pourrait ijariiais"
fêtre prouvée,^ M. D. Berli, dé Zurich;'
chrétiennes d’Etudiant|,f |)ir|cteit |M. fancien rpissionhaire mux Indes, ;ày\égà^
Raoul Allier,. 6 fr.^ n^ U-soutenu .gu’aucun (le ses propres
i î i *1« '' («i i ii5 T3 , I collègues ne S était montre déloyal vist>
Ecnrc en jaHntjÇOin,,tef|l» Revue '¡,.^1, 40 gouvernement angluis; il a d’aildésiree, à M. André Mondd, redacteur iiem-g appréciéria correction des procédés^
du: BufiefidiPro^pidhi Ë/'anfais - 8, rue ,:des fonctionnajirçs aug^is, ^rd.
de la yii^oïfe"-' Paris. , Les reéettW*dè fà SOoiété? pour’* 1918 /
i ont été de 1.783.069 fr„ en augmentation
I de 200.000 fr. sur l’année précédente. La
Suisse, a dôuné ^606,628 fr.^; le Wurtemberg, 720.860 îr.Vle reste dë f’Allèmàgne, ‘
436.004-rif. ; lèS autres pays” 119.502 fr.
mandent à recevoir cette publication, ri y a cependant un déficit de 78.000 fr.,
.nFfLe délégué de la. Fédération des qui, ajouté à celui de l’année précédente,
Eglises protestantes de France ’forme une somme de 215.996 fr.
du Synode de rEglise Evangéli'^^‘^'qUe Vaudoise: Pu^, jABiÉ|.oti..
M. Sïon|^ ife^^it également des abonnemeilts M éeS Revues, et les souscriptions! au "Bulletin Protestant Français,
laissées: au bon vouloir de ceux qui de-,
U^MICO DI CASA
ÿ'*' piitir ï'annéc 1920.
L’j^niico di Casa, si largement et fàvorablemeht connu et répandu, vient de
paraître pour Tannée 1920. Nous saluons
VAUD. Diaconesses de 8f-Boap, -r-L®
3 septembre, par un temps màgnifit[ue‘,
on est àccouriî’ de toutes parts à la fête
de St-Loup, Deux réunions ont eu lieu
en plein air SQUB. une tente, ., --- ,
Dans eelle du matin, M.-Ë..Châppuis,..
notaire à Chexbres, président du Comité,
a exprimé au directeur démissionnaire,
M. Rau-Vaucher, la prof onde,/ecognaissance et les bons vœux de tous. Il a-00ns
M. Jean D. Godin de
Michel s’est uni en mariage le 25 Septembre avec M.lle Virginie Ribet, fille
de Paul, jgx-ancien du quartier des Gay.
Aux heuteux époux nos meilleurs souhaits !
SAINÏVGERMAIN. Le soir du 25
septembre, dans la grande salle d’école
transformée, en véritable salon, garni de
fleurs, pàŸ.les soins des jeunes filles de
TUnion Cbrétienne, Un nombreux groupe
d’amis était réuni pour prendre, congé
de M. le pasteur et M.me J. J. Ribet qui
vont partir pour leiir nouveau champ de travaiii,M. le prof. H. Bosio leur exprima, les sentiments de gratitude et «
d’affection des amis présents et de toute ÿÿ-;.
là paroisse et leur présenta les souhaits
de tous pour un : ministère/heureux et
béni dans la ville de Bieilâ. Un joli cadeau d’argenterie composé de six petites
cuillers, d’une cuiller à|sucre ciselée et
expression de la plus
sance de la part de ses élèves« ,,4:, ...
Le docteur Giordano a dû, se persuader que ce n’est pas en vain qu’on
travaille à faire du bien et que; malgré
tout; tôt ou tardbn est récompensé. Voilà
un Vaudois qui honore son peuple et la
patrie. Nos félicitations sincères.
INSTITUTIONS.
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
Lit Doct. Chev. Amédêe Rostan.
19.me Liste de Souscriptions.
En souvenir du chèv. Ernest Turin L. 50,—
Listes précédentes » 7.671,—
^ Total L. 7.721,—
EîCEPTiaHNEUE
'à MM. les Pasteurs des Pays de langue
,i uoà; française.
Le Comité protestant français dispose
d'un nombre limité d’aéonneme/jfa gra
d’une passoirér rappellera à M. et M.me Mits de six mois apx quatre Revues suiRibet .cette suiîragàûCé iiè .dUatfè an
liées dans'notre paroisse. M. Ribet, vivement émü,^ remercia dé tout son cœur
les amis et donateurs.,
Je chœurs
vantés:
Revue chrétienne, directeur M. John
Vienot, recueil mensuel, 12 fr. 50 par an,
~ Bulletin de la Société de l’histoire du
Protestantisme Français. Directeurs : MM.
avec^hîi vff plaisir ce fidèle et intéressant ^vtaté, d’autre part, qüé l’înstitqtiôn spuf-.'
amifdë tous nOS foyers, qui depuis 67 frait, cette année, d*un'déficit de 70.000’
ans nous por^e régulièrepient, avec Içs fr. |t, qu’elle était menacée pour Tany
souvenirs de Tànhéè #;,ôiiiéè, etî'lës nod-* prochain, d 'I’^ ;dnalogue si
««rv 'iVQcf liïnrsi nrm«.
veautés présentes^ les-conseils et les en-.,,,^
coufagements les plus pratiques et cordiàux pour la vie de chaque jour.
Cette année, il coninience par un ex
sès àinis n’àUgmentaient paâ Jeurs dons, ^
M. Rà'ii à élisuite présenté son dernier »
rapport. La maison a perdu, par la mort; ,
deux diaconesses et un membre de son ,,
Conseil, M- k îdS® ;.;f'^J®*'^B jFayey. ^ Dé - '
nouveaux postes ont été créés, et Ton/-,;
voudrait voir, 4e nouvelles vocations sàÿ.;.
produirè. A Sl-Loup liiêmé, 852 per-v,
sonnes, admises à l’hôpital ou au chalet,.
y, ont ¿reçu 41.394 journéçs ¡de soins>'R
Bien ides internes français admis., â ThôH-j
pitàl ôiii? èXprÎmê) ’pàT leurS lètttes, leur/
286.-: 'ii .L .i-.* .i.
,ô.4.-i 4 ,«.«î>,.(;si:îc«'i «:■, i..;--, ? j--.*-:’
VENISE. La semaine dernière a.eü
lieu, à Thôpijîàrprimàïrë’de la ville, unç;,
« cérémonie des plus, touchantes. Le docteur Giordano, qui exerce son art avec
une telle hàbîÎeté’depuÎB 25 ans, à VenrSfe|";ay,çu.’lâ Ifirprise 4e ,Se ¿voir"entouré,
tout à*coûp,”' pàr une pléiade de Jisciplès,
accourus un peu de tous les côtés, pour
hôriorer le Maître. De nombreux discours
furent ;prp|oncés ,à :çette occasion et enfin on présenta au docteur Giordano une
cellént article du prof. Théodore Longo
sué La paix et ses devoirs; i\ continue,
mok après mois, par l’exposition complète de. tous les renseignements néces-^
saires à là vie pràtique. et par 4e hom-“^
breux articles courts et suggestifs touchant:.ià toutes les questions aetuçlles,, profonde reçonnaissapCÇ , pour tout lé^..
histéritfùès, géographiques, morales, sô- y arvaiejrt.péçù. M. J^u a er^
• , '■ ? *1.«'O."- ' T , n ’ - rainé en faisant, d’un cœur „ému,. ses,
ciaies,--patnotiques,'* harmonisant tou- à Tœuvre qu’il và quRter,' et qu’il
jours, selon sa tradition caractéristiqpe, ? est heureux (Tavoif pu* servir pendant,
la note religieuse>à celle de lai patriei-"* quarante'ansï- De bouveaux de vifs re-;
Nôus y avons Juiien^e huttes* avec upe prerciemepts .lui ont, étéia^®®®®®»
pirofonde émotion, un souvenir biogrà- MW; BoféÎ-Girâtd, pasteùî-à Neuchâtel,)
nhioue à^*li’>'mém»2du Vénéré^'èàéw Emile Favre, directeur du pemtencier
phique a là mèfflôiré du vénéré pas vaudois. Ajoutons q.ue le Conseil de l’ins-»
tçüf M, Jeaii Rôchat, 1 apÔtré de 1 anti- ^ nommé, pour retripîace^ M/
alcoolisme. Raû,‘ M. PauÌ Béguin,‘ nè'eU‘1889, àc
^ E’AmicÈ^éh’Cdsd pôür Vkiiàéè 1920 se ’ tUélleipent pasteur indépendant'à Ro-:
iffésente donc tout pàrticulièreùiënt in- chefort (Neuchâtel)., ■ ■*'.-*h *
tèressant et nous le recommandons vi- A midi;.suspension de séance.-Les.as-'
vement à nos lecteurs (Floœnce - Lì- sis^ts, après avoir lâ soupe au
, . . . ' ... „ traditionnelle, se sont disperses de tous'
brame Claudiana - 51, i Via Serragli;! g^j. l’hèfbe avec leurs provisions '
fix 25 centimes).
NÔUVELiES ET FAITS DIVERS.
BALE. Missions de Bâle. — L’assemblée générale annuelle de la Société, tenue à Bâle lès 21 et 22 juin, a dû eonsta
A 'if w^.". . ■ ' ,;- .
ter les difficultés, immenses de 1 heure’
présente. Plus de 50 des ouvriers de la !
Mission bâloise ont péri à la guerre, dans
les rangs de Tarmée, allemande. D’autres ont reçu'des blessures qui interrom- '
pent leur carrière. La plupart des mis-.
sionnaires soèit actuellement ert' Eürope,
,au nombre ée 220 hommes, 184 femmes,
et 23 demoiselles. Un bon nombre de ces
personnes ont trouvé dès'emplois temporaires dans les Eglises, .les écoles, ou .
les œuvres philanthropiques. La Maison
des Missions compte actuellement 78
élèves, dont 34 Suisses et 44:Allemands:;
2 théologiens, 11 médecins et 4 artisans
sè préparent ailleurs àn ,yue iJe Tœuvre
bâloise; 8 élèves allemàïifls sont encore
internés. iRe rapport du directeur constate qu’on ne reçoit pas de nouvelles'du^,
Togo; qu’au Cameroun, les missionnai--^yAAres de la Société de Paris travaillent avec
,i!-!;;paîrticuiièrèsvf?'•!''HD DîD/'D-olî h'!
' A 2 heures, nouvelle réunion, où Ton .
a entendu de. nombreux chants,, ainsT *
que des allocutions pleines de" vigueur'd’intérêt et de feu de MM. les pasteurs
Ch. LungînÈûfiï ( GhaüXMè--P4HdSV;:“Gh't;;
Delétra (Gran4-Saconnex);,;R. Pi (B®*;,
nens); Ch, SimQh'^îéeuvgviUèh^. Borel-f
Girard avàît, comme de coutü^^ édité"'
' Une charmante ®càrte illustrée, A|mi gé
vendait au profit de TϞyxe. |
(Semai^Beligieuse). D
I.
Ô;-A. Tron, Directeur-Responsable.
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UUfficia.è aperto nei giorni ¿» Lunedi, Martedì, Mercoledì, Venerdì, SabatOi
dalle ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 (die 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEtìiUISCÉ ÀI DEPOSITANTI:
i. Apertura di librétti nomativi di Risparmiò Ordinario, àominativi ed al portatore col massimo credito di L, 15.000 e’ col disponibile giornaliero! di L. 500;
sui quali é corrisposto l’interesse del 3.25% pettp da imposta. Alle stesse com
dizioni di deposito, di prelievo e di tasso sonò pure emessi libretti di Risparmio Ordinano con RAPPRBSBNTANTB DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire senza speciali.formalità le. stesse operazioni autorizzate al titolare.
», Apertura a, de terminate categorie di petsoné (persone'di servizio, salariati,
nVkAVAl a A4*4‘a*s sta «vacava a Hi _ __•_____t
Apertura di libretti nominativi, pagabili al. portatore, col massimo credrto di
L. 50.000 e con nfa disponibile giotnaliero di L. 25Ò0, sui quali è corrisposto
l'interesse del 3 ®/, netto da impmta. '' >
Apertura di libretti nominativi, con depositi, non Inferiori alle L> 5000. vincolati
er sei mesi, tassò 3,50% nettò da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
I
£
.a impòsta per un anno ed olite, sino à‘
netto da imposta,
di tòte
disi anni e
sei triesi, tasso 4 %
5. Deposito dì Gtòli in amminìstraziòhe: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi, quale deposito in ^ arnministrasione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi he al portatore, compresi fra quelli,ohe la Cassa può acquistar», e
si incarica di esigere pei' coritó forò le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
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a richiesta, in vece del denaro, degli GIRABlLIi PAGABILÍ PRBSSO
Q.UALUNQUE SEDE DBLL’IStITUTO e nresso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Cuneo, Ferrara, Flienze, Genova, Lucca, Padova,
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Casse di Risparmio, còme risulta da relativo elencò pubblicato in ogni Sfede.
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