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Année Ginquiètne.
28 Novembre 1879
N, 48
LE TÉMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous vne serez témoins. Actes 1, S,
On s‘ul)onne
Sic.vctJiHfl vérité afte la charité. Ki'. 1, ID.
PRIX D’ABBONNEMENT PAR AN
Italie, , . . L. 3
Tous les pays de PUnion
lie poste . , , » fi
Amérique ■» . . . » 0
j! Un ou plusieurs numéros sépa1 rds, demandés avant le tipQur Vlnférieur chex MM. les j| raire 10 cent chacun,
pasteurs et les iibriiires de !l Aûûonces;‘^5 centimes iJaiMigoe.
Torre Pellice, .'j I^es cnrîoîs d'argent se funt par
„ ■ r. . 4-1 1 jl lettre recctmtnandée ou par
Pour 1 /ixtmeur-ü^ Burnnu ri Ad- I ^,andals sur la lîurean de Peintmstiation. Argentmo..
Pour la RÉDACTION adresser ainsi : A in Direction du Témoin, PomarnUo (Piiierolol Italie.
Pour l'ADMINISTllATION adresser ain.si : A l'Administraiioii du réiiifiiu, PomaraUu i l'iueroloj Italie,
Soin maire.
28 Novembri!. — Vêtements blanes; —
Une conversion à la morie ries jésuites.
— Notre capacité vient rie Dieu, -- Le
principe payen. — Héperloire rie la Frittératuré vaudoiso. — Nouvelle,^ religieuses
et. faits dicers. — Bibliographie. — iievne
politique.
..il
28 mOVEMBIlË
Encore d'une des causes générales
qui ponssent à rémigralioii.
( Voir le N. Al)
Tous les peuples de notre vieux
continent ne sont pas vainqueurs
ou vaincus de fraîche date, mais
on dirait à îles voir s© préparer,
que tdus' se; disposent à l’attaque
ou se préparent à la dé'fense. Cinq
millions de soldats sous les armes,
pour l’Europe seulement, appuyés
sur septi'raillionsi de soldats de
réserve et un budget annuel de
douze milliardsi et demi, — c’est
là l’eiFroyàble appareil militaire
au moyen duquel les gouvernements sauvegardent I les intérêts
et l’indépendance de leurs Etats
respectifs. Comme la population
de notre continent est d’environ
300 millions, il s’en suit que l’entretien des armées coûte à chacun
de ceux qui n’ont pas l’honneur
de porter sabre ou épée (aux
femmes et aux enfants aussi bien
qu’aux hommes ) la Jpagatelle de
42 fr. par an, qu’ils payent sous
forme d’impôt foncier , impôt sur
le sel, droit de succession, d’enregistrement'., papier timbré etc.
Il est clair que partout où l’on
se croit dans l’absolue nécessité
de faire face à cette énorme dépense en vue.d’une guerre possible, l'on se met par là même
dans l’impossibilité de pourvoir
à d’autres besoins plus urgents.
L’instruction publique, l’industrie,
l’agriculture surtout, cette nourricière de la plupart des peuples,
ne reçoivent que de maigres encouragements, —- lorsqu’elles ne
sont pas étouffées dès.Tabord par
des' mesures fiscales insensées. —
Plus d’une poule aux oeufs d’or
a déjà été égorgée par d’avides
agents, intéresses à trouver à tout
prix beaucoup d’argent.
2
S’agit-il du budget de l’instruction, il faut y regarder à plusieurs
fois avant de l’augmenter de quelques centaines de mille francs.
Mais lorsque , pour celui de la
guerre, on parle de quelques dixaiiies de millions, c’est manquer do
patriotisme que de faire des objections et de ne pas les voler par
acclanaation.
Nous avons toujours pensé que
ce qui fait la force d’une nation
ce ne sont pas cent mille soldats
de plus, tnais l’instruction, la moralité et le bien-être des citoyens.
La liberté est certes une précieuse
chose et la plupart des hommes
savent l’apprécier, mais à la condition qu’elle ne les condamne
pas à une vie de privations et
de souffrances. — Ventre affamé
n’a pas d'oreilles pour les glorieux mots de patrie et de patriotisme. L% baudet que son maître invitait à se sauver bien vite
avec lui.parceque l’ennemi approchait, lui demande en levant sur
lui son œil simple et bon : Croistu qu’il me mettra deux bâts ? —
L’on n’est en droit 'd’attendre de
l’attachement, du dévouement et
des sacrifices de la part des citoyens, qu’en tant que l’on s'est
préoccupé d’eux et qu’on leur a
témoigné un intérêt plus que platonique.— Or l’homme simple,
l’homme du peuple n’arrivera jamais à comprendre que pour se
faire défendre dans le cas très
problématique où il serait injustement assailli, i! lui faille se
mettre lui et ses enfants à la demi
ration d’une manière permanente.
Pour échapper à cette dure nécessité il n’aura pas de peine à aller
vivre ailleurs, là où il se proté
gera peut-être tout seul, ou se
fera défendre à moins de frais.
Cette fureur guerrière qui s’est
emparée de la plupart des Etats
de l’Europe nous a rappelé une
fable que Phèdre et Lafontaine
ont empruntée à Esope et qui le
méritait bien. Nous la traduisons
de notre mieux en simple prose.
Une clialte avait mis bas ses
petits dans le creux d’un chêne ;
un aigle avait fait son nid dans
les plus hautes branches, tandisqu’une laie (femelle du sanglier)
avait rnis bas ses marcassins entre
les racines du même arbre. Dame
chatte qui n’aimait pas se déranger pour chercher au loin des
vivres pour sa progéniture s’avisa
d’un stratagème diabolique. Elle
monte lestement jusqu’au nid de
l’aigle qui couvait en ce moment
ses deux jeunes aiglons, et, prenant un air et un ton de frayeur
mêlée de compassion, elle lui dit;
lin terrible malheur nous menace.
Vous avez remarque l’affreuse
bête qui va et vient au pied de
notre chêne. Savez-vous ce qu’elle
fait ? Elle en découvre et en coupe
les racines avec ses longues dents
crochues ; la plupart le sont déjà ;
bientôt l’arbre sera abattu, et si
par malheur nous sommes absents
on ce moment fatal nos chers petits deviendront la proie de cet
ennemi redoutable ; il importe
d’être sur nos gardes.
Cela dit, l’abominable, bête se
glisse- jusqu’au pied du chêne,
entre dans le gîte de la laie et
lui parle sur le même ton et dans
des termes pareils : Ma pauvre
voisine je viens vous apporter une
bien triste nouvelle. Vous avez
dû .plus d’une fois, en sortant de
3
votre logis ou en y rentrant, voir
un énorme oiseau posé sur ies
plus hautes branches de notre
chêne. 11 y a son nid, et ses petits commencent à lui donner bien
du souci ; il leur faut de la chair et
beaucoup. Il sait que vous et moi
avons en ce moment les nôtres
et il compte bien qu’ils serviront
successivement de pâture à ses
aiglons. — Voilà pourquoi , au
lieu de s’éloigner comme autrefois
il guette, du haut de su branche,
le moment où nous devrons vous
et moi aller chercher de la nourriture pour nos petits, —■ et alors
il viendra nous les ravir, Hélas !
ma pauvre amie , qu’ailous-nous
devenir? — Cela dit, elle rentre
dans son trou , où une provision
de souris lui permet d'attendre
sans privations, rinfaillible effet
de ses habiles manœuvres. — En
effet, trois jours après , laie et
et marcassins , aigleS et aiglons
étaient morts de faim, et la chatte
eut du bien en abondance pour
elle et ses petits.
C’est non pas une chatte, mais un
esprit malin, l'ennemi de l’homme,
qui souffle en tous lieux la défiance et la crainte , ta soif de
vengeance et l'ambition , et qui
appauvrit tous tes peuples à des
degrés divers, le nôtre plus que
d’autres , et qui chasse au loin
une portion si considérable de la
population des campagnes, — que
la terre ne peut plus nourrir.
Vékmeiils blancs.
C’élail l’ihabitudc aiiirerois qufi les
catlîcchnmèncs (siirloul les jeunes
filles), étaient -reçus fi la premièi'e
communion en habiliemenls i)lanc$ .( in
albis) le premier dimanche après Pâques. La candeur des vêlements indiquait la pureté et la sainteté dont il
faut être revêtu pour s’approcher du
Dieu trois fois saint. Nous ne voyons
pas de mal à un tel usage, pourvu
qu’à la blancheur des vêtements, correspondent réellement la pureté de
l’âme et la sainteté de la vie. Car à
quoi servirait-il d’afficher des dehors
brillants lorsque le cœur ,';erail noirci
par le péché? On ne ferait que mériter l'épithète de « sépulcres blancliis »
qui sont beaux et propres au dehors,
mais dont le dedans est plein de souillure et de corruplion. N’oublions pas
que 1 le tin lin, pur et éclalaui, désigne
la justice des saints» (Aroc. xix. 8),
el qu'on n’a droit de porter des vêlements aussi éclatants que lorsqu’ils
peuvent couvrir un cœur régénéi’é el
pur.
D’un autre côté, il faut bien nous
dire que sans l’habii de noces, nous
ne saurions avoir part au festin céleste.
Même à supposer que quelqu’un [lùl
s’introduire dans la salle du festin, le
roi lui dirait; Mon ami, comment eslu entré ici sans avoir une robe de
noces? Il aurait la bouche feriTiée, il
sérail lié pieds et mains et jeté dans
les lenèbres de déhors, là où il y a
des pleurs el des grincements de dénis.
Sans être revêtus du manteau de la
justice, nous ne pouvons avoii- accès
auprès de Dieu, car la Parole nous
déclare que «sans la .sanclidcalion nul
ne verra le Seigneur ».
Gommenl nous procurerons-nous ce
manieau blanc? Nous ne l’avons pas,
nos cœurs ne sont compai'ables qu’à
un linge souillé el nos œuvres — même
celles que nou.s appelions bonnes —
ne sont que des haillons avec les quels
nous ne saurions aller en compagnie
des saints.
Nous ne pouvons pas blanchir par
nous-mêmes nos vêlements, comme
nous ne pouvons changer nos cœurs,
ni réformer notre conduite. Il faut
noter que les vêtements blancs , qui
sont vraiment tels et qui nous ouvi'euL
les portes des deux ont dû être blanchis dans le sang de l’Agneau. Noire
sang ne suiiiraitpas pour les blancliir,
4
-380
lors même que nous serions martyrs
el que nous le verserions loul. pour
la cause du Seigneur. Noire sang pourrail teindre, ou lâcher les vêlemenis,
mais il ne saurait les blanchir ni les
purifier. Cela ne peut être fait que
par le sang de l’.êgneau qui est sans
défauls el sans lâches. C’est Jésus, —
par son œuvre expiatoire, — qui nous
revêt de sa pai l'aile jusiice el se charge
de nos péchés qu’il a portés en son
corps sur le bois. C’est lui qui nous
donne accès auprès du Père, el nous
ouvre la porte du ciel. '
Donnons-nous îi .lésus. Allons à Lui
tels que nous sommes, et quand rio.'^
péchés seraient comme le cramoisi ,
ils seront blanchis comme la neige.
Une coiiYcrsiiiii à la inoiie des jésiiiltis.
Dans nos églises de l’Cvangélisalion,
l’on enlend assez souvent parler des
efforts faits par des prêtres ou des
moines, pour convertir à la dernière
heure de pauvres malades qui protestent de toute la force qui leur reste
qu’il veulent lyourir dans la foi évangélique. Mais les serviteurs de Rome,
veulent sauver les âmes malgré elles!,
el même à leur insu,, .si possible, en
leur administrant un de leurs sacremenls , el il paraît qu’ils sont partout
les mêmes. Voici, un trait qui serait
très amusant, s’il n’élaii pas une négation de l’Evangile.
Les Annales de la propagation de la
foi, ont raconté, il y a quelques années,
qu’une reine de Madagascar, qui fut
toujours réputée être morte pa'ieime,
comme elle avait vécu, mourut en
bonne catholique, apparemment sans
qu’elle s’en en ^loiilâi. Le père Joiien
décrit ainsi celle conversion inconsciente;
C’est alors, comme elle était à toute
extrémité, que M. Laborde s’approcha
de la royale malade, qui avait recouvré
se.s sens, pour lui présenter quelques
considéralions pieuses en harmonie
avec le grand acte qui allait s’accomplir. Elle répondit en levant les yeux
el ses bras au ciel. El alors, sous le
prcicxie de la magnétiser, il demanda
line ciivolle d’oali y Irempa ses mains
el mouilla le front de Rasoliésina en
prononçant les paroles sacramentelles.
Aucune des personnes présenles ii’avail eu le moindre soupçon du pieux
siralagème qui devait avoir pour effet
de regénérer une âme. Ainsi fut baptisée ta souveraine de Madagascar, le
vendi’edi 29 Mars '1868, à cinq heures du malin par la vertu du sang
précieux dont nous célébrions la fêle
CO jour-là. Trois jours après, le lundi
elle alla au ciel, selon notre ferme
croyance, échanger son litre de reine
conlro celui de patronne de la grande
île africaine, patronne plus zélée que
loule nuire pour la conversion de ses
sujets, car elle connut mieux que personne l’élendue de leurs misères, et
la profondeur des ténèbres dans lesquelles ils sont plongés. Gloire soit à
Dieu pour toutes ces choses. Et puisse
l’homme excellent quf a si fidèlemen l
accompli le dessein de la miséricorde
divine! être l’objet d’un reconnaissant
souvenir! î .
Pour nous, ne saurions; être” trop
reconnaissants de ce que là France el
la religion qu’elle protège , ont eu si
peu d’influence à Madagascar; et nous
ne pouvons que souhaiter ardemmenl
que les liabilanis de ce pays demeurent fermes dans la simplicité de l’Evangile.
{Madagascar et ses habitants).
i\olrê capacité vieiil de Dieu
î Cor. IM, r>.
Voilà une déclaration qui nous concerne tous, tant les forts que les faibles , tant les grands (¡ne les petits ,
lanl les prédicalems de l'Evangile que
le simples auditeurs. Soit que nous
annoncions la Parole de Dieu, soit que
nous la lisions pu l’entendions, nous
ne pouvons rien faire de profilable
sans son divin secours.
Cela devrait nous humilier el nous
mettre à notre place. Nous ne sommes
rien , nous ne savons rien, ni ne pouvons rien par nous mêmes. Nos forces
5
-381.
ne sont qtie t'aibles-se et noire prétemhie
sagesse n’esl que folie; ci si nous possédons en quelque inesui'o l’nn ou
l’niilt'e de ces dons , cela n’esl pas de
nous, mais nous vienl. direclemenL de
l’Aiileur de lout don paifaii: et de lonle
grâce excellenin. Car, nous dit le Sainl
Espril par la plume de l’apôtre Paul,
de qui vienl, la dilTéi'ence enire loi et
nn antre? El qu’as lu que tu n’aies
reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi
l’en glorifies In comme si lu ne l’avais
point reçu? (1 Cor. iv, 7).
Le fait que noire capacité vient de
Dieu devrait non seulement nous humilier devant lui , mais nous encourager. Si nous sommes faibles, nous
savons qu’il est fort, cl cela nous apprend à nous <léner de nous-mêmes
et il placer en Lui tonie noire conliaiice.
Quand Je siii.s faible e’esi alor.s que je
suis forl. Je puis tout par GhrisI qui
me forlifie.
Sachant que notre capacité vienl de
Dieu , nous devrions l’invoquer plus
souvent et avec plus de ferveur. Que
le peuple apprenne à prier pour ses
ministres, au lieu de s’en plaindre,
et Dieu donnera aux minisires tout ce
qui est néce.ssaire pour qu’ils puissent
édifier le peuple et l’instruire à salut.
Lequel de nos pasleur.s peut-être mis
à l’égal des apôtres ? Mais les apôlres
eux-mêmes reconnais-saienl leurs faiblesses et demandaient la force à Dieu,
Voilà ce que doivent faire les ministres, et Ions les autres hommes.
Humilions nous devant Dieu et con
fessons-liii Imites nos faiblesses.
Prenons courage, sachant que notre
capacité vienl de Dieu.
Invoquons le Seigneur pour obtenir
celle capacilé dont nous avons tous
un si grand besoin.
üvies iltî Iccliire
Les livres de leclure annoncés dans
le numéro 4-6 du Témoin sont arrivés frJepiii.s quelques jours, et .se
trouvent au bureau de là Table à disposition de ceux qui en ont besoin.
U est bien entendu que la Comniis
sion Synodale ne veut nullement prosci'ire de nos écoles, ni le premier ni
le second livre de leclure autorisés
pai' le Synode. Ces livres, donl il existe
encore, — à ce qu’on nous dit, —
un grand nombre d’exemplaiies aux
magasins de la Table, ont été et peuvent encore être lus et étudiés avec
fruit, soit dans les écoles de quartier,
soit dans les écoles paroissiales où ces
livres sont nouveaux pour les enfants
qui y entrent d’année en année. L'on
sail du reste qu’il n’esl ni lUüe, ni convenable d’imposer sans nécessité de
nouvelles dépenses aux familles qui
ont encore les anciens livres en bon
élat.
La Commission se borne donc à
offrir les livres de son choix aux classes
qui n’auraient plus les anciens livres
ou qui éprouveraient un besoin réel
d’en avoir de nouveaux.
E. Bonnet, pasteur.
Rfpcrloire de la Litlérnlare Yaudoise
SECTION QUATRIEME.
DISCIPLINE'R'ELÏGIEÜSE.
I.
iDisàflim de l'Eglise Vaudoise.
Cette discipline est donnée toute entière par Perrin, dans sa II” partie
p. 225-249. Elle comprend dix chapitres, savoir: 1“ introduction; 2“ des
pasteurs; 3® de l’instruction des enfants ; 4° des anciens, des collectes
et des Synodes, ; 5" de la correction
ecclésiastique; 6® de l'excommunication ; 7® du mariage ; 8° de la taverne ;
9° de la danse ; 10. maximes générale.s.
Les chapitres 3, 7, 8 cl 9 se reirouveiii dans le Livre des vertus , lequel commence le MS. 206 de Genève,
et qui forme aussi le T. 111. des MS.
de Dublin. (Classe C. Tab. V. n® 22).
Il
De T Eglise.
C’est un livre menlionné par Perrin
(P” pallie, p. 59) comme étant dit-il;
« un vieux Irailé en parchemin »,
Peul-êlrc n’étail-ce qu’un double ou
6
..382..
imo varianie ein livi'c précédenl. ,\a
n’;n lien l'draiivé sons ce litre dans
les MS, V. exislimt.s,
m.
De la Pénilence.
O, livre se ironve à la fin dn MS.
de G. n*’ 207, où il occupe vingl(]iialre p:vge.s. Il se Ironvc aussi dans
te T. 111. des MS. du I). où il commencc an ver.so du l'ol 242. — 11 y
a déjà élé question de la pénilence ,
au n" 8, de la précédenle section de
celle noitienclalnre.
IV.
Du jeûne.
G’osl la hiiiiièmo pièce dn MS de
G. porlani le ii“ 208. — Glle se reironve en pai'lie dans le .MS. 209, à
partit' dn i'ol. 18, ver.so: où il est dit
que le jeûne peiil èlre corporel el spirit nel. — fie Livre des vcr(ii.s, cilé
par Perrin , p. 230, rénfenne également un long (tassage sur le jeûne.
—- Il landrail comparer ces différenles
version.-'.
Vi
Sur la leclnre rnédüée
ci l'effiateilé de la Parole de Dieu.
G’esI, la qnalrième pièce dn 1" des
MS. V. dépo.sés'à Cambridge. F.lle
porlc, à la (in, celle date; Anno
Domini 1230.
VI.
Il est huit choses auxquelies
■nouA cieyon.s penser chaque jour.
Tel (?SI le liti'e, on la preniièru ligne
d’urt' U*àilé qlii se ii'onve dans le T.
VI. des MS. V. de Dublin. C’esl Ui
quiUrième pièce dn vol.
VII.
Des quatre* choses à venir.
Se trouve dans le ¡VIS. de G. n° 209
où' il va du l'ol. 77 an 117. Ces
quatre choses sont; la mort, lejugeinenl, les peines , les récompenses.
— Ce traité se trouve aussi dans les
MS. de D. (eins. G,, tab. V., n° 22,
l'ol. 301 ); el l'ornie la seconde pièce
dn vol. dont rindicaiion est: clas. G,
tab. V, nM7.
VI II.
Trailé latin , inlilnlé :
Uni Deo piacere sludeamus.
C’e.'^t la pièce quatorzième du T. P’'
des MS. V. do Cambridge.
IX.
De vent peccali purgalione.
Même M3, pièce treizième, établissant que .!ésn.s Cbrist seni purifie de
Ioni fl'-'
Trailé des Sacremenls.
Publié par Perrin, dans .sa seconde
partie p. 324-3.31, et pai‘ l.éger, P"
partie, p. (Î5-69, contient les efiapitres suivants: 1° du baptême; 2“ de
la Sainte Cène ; 3® du mariage et de.s
ordre.s; 4“ dn Cbrême on Confirmation ; 5^ de riixtrôme Onction ; 0“ dn
jeûne. — l.éger y joint un cliapilrc
sur la visüalion des malades , que
Perrin a publié séparément , p. 219.
— Ce dernier prétend (C. 211 ) que
ce trailé des Sacremenls est exlinit de
VAlmanach Spirüml. Léger fait alterner pu' paragraplies , le lexte que
donne Perrin, avec celui dTm texte
qnalogue, tiré, dit-il, ( p. 67) dn
livre de rAnlichrisl.
Ce trailé penl-êlre con.sidéré comme
étant à la l'ois de doctrine el de polémique; mais dans son erusernble ; il
lient évidemment à l’organisation et
à la discipline de l’église.
VüiiliLi't il tout prix publier «ii entier Ii2
Jîfiprtrioiri de''la LiÙératwe Vaudoise que noire
historien M. le, piisteur Alexis Muston a eu
)a bonne ii|f''e dp nous fournir, ej, voyant que
l'exiguitn lie notre journal nous remi la chose
impossible, au moins dans \a courant de
cette anni^'e, nous nous BOnimes décidé ,'i
faire paraître la suite en un ou deux supplémenta.
ilouMcUee reUgieuscô
et faits divers.
Angleterhe. — Le Comilé de la
Cily Mission de fioiidres (dont le
comple-rcndn , pour 1878 , vient de
p.iraîlre, en un volume de 230 pages,
enirelicnl <à sa solde 450 ouvriers )
7
-383
surveillés et sotilerius par un nombre
à peu près égal , de « siirintendanls »
volonlaires.
Les visites faites par ces ouvriers ont
atleinl, l’année dei riière, le cbifîre
d’environ (rois millions, sans parler
d’une infinité de réunions diverses.
Malgré tout cela le président , lord
Shaftesbnry, a déclaré dans la dernière
assemblée annuelle que 200 nouveaux
ouvriers ne seraient rien de trop, pour
faire face aux besoins de l’œuvi'e dans
celte imnïense cité. A propos du coût
de cette œuvre qui a élé , l’an passé
de 1.300.000 fr., le noble lord fait
remarquer que la guerre contre les
Zonloiis , a absorbé, à.çlle seule, par
jour, infiniment plus que le revenu
de la Cüy Mission pencianl loiiie une
année !
France. — G’esl donc mardi de
celte semaine qu’a dû s’onvrirjà Parie,
le Synode officieux des églises reformées de France. Contemporainemetu
à cette ouverture a eu lieu la publication d’une brochure qu’on dit trèsremarquable de M. le pasteur Bersier
sur un modus vivendi entre orthodoxes
et libéraux. C’est du’fond du cœur que
nous demandons que tout ce qui sera
arrêté dans cette assemblée le soit
sous l’influence de l’Esprit de Dieu ,
et pour le plus grand bien de la noble
église dont elle est la représentation
la plus authentique.
— La Sociélé centrale proleslrmle
d’Evangélisation vient de publier son
33* rapport annuel. Les fruits de son
activité pendant celle période de près
d’un tiers de siècle, somment comme
suit ; 42 Eglises fondées et reconnues
ensuite par l’Elal, environ 50 temples
construits, 120 pasteurs sortis de son
école préparatoire de ibéologie et 52
écoles aujourd’hui existantes. Débutant
il y a 32 ans, avec un budget de
12.700 IV., et 14 agents. In Société
Genlrnle a aujourd’hui un budget de
225.000 fr. et elle entretient 139 agents,
pasteurs, instituteurs et colporteurs ,
travaillant dans 320 postes d’Evangélisalion.
— La Faculté de Théologie de Montaiiban , malgré la concurrence que ne
peut manquer de lui faire celle de
l
Paris, et le départ d’une volée de 14
candidals ayant terminé leurs études,
a ouvert ses cours avec un cliiflVe d’étudiants supérieur à celui de l’année
dernière qui était de 32. Bien des circonstances font supposer que l’année
piochnine il sera de 40 au moins.
— 1/on vient de fonder à Paris,
sous le nom (Phospitalité du travail
libre, une œuvre de philantropie excellente. Les femmes, sans ouvrage
et sans asile, y sont logées et y trouvent du travail; ce dernier leur est
payé au prix de la ville, et la pension
n’ést que de 70 ceulinies par jour. On
y reçoit même les filles-mères avec
eiirs enfants. I.es pensionnaires .sont
gardées dans la maison pendant trois
mois au plus; dans cet espace de temps
elles peuvent, soit se procurer une
place, soit trouver un logement. On
ne leur donne leur masse qu’à la sortie.
E. L.
0tbUojgraplttc
Ouvrages reçus et auxquels nous
devons une notice telle que nous la
permetlru la petitesse de noire feuille.
Pierre Valdo et les pauvres
de Ljon par Mr p. Tron, ministre.
— Pignerol , imprimerie Chianlorc et
Mascarelli. Prix 1,50.
?iotes explicatives et pratiques
sur les Evangiles et les 4ctes,
par A. Barnes, pasieui'. Edition revue
ei adaptée à la version Segoiul. —
Lausanne, Sociélé des Ecoles du dimanche, l«"^ volume. L’ouvrage se
compose de deux volumes et le prix
de souscription pour les pays de l’u
nion postale est de 6 francs. i
Storia letteraria deU'Antico
Testamento di A. Uevel, piol'essore di teologia alfa Scuola Valdese
di Firenze. — Tipografia Cappelli, un
volume di 620 pagine. Prezzo L. 7,50.
Giovanni Wesley, sua vita e sua
opera, per Matteo Lelìèvre, veisione
8
-384^
italiana di Francesco Sciarelli, ministro delia Cliiesa Metodista, 1 volume.
— Padova, stabilimento Pro.«perini.
Prezzo L. 1,50.
Si nous n’avon.s pas annoncé pins
tôt la monocçrnphio sur Pierre Valdo,
de notre ami M. le professeur Tron ,
c’est parceqiic nous avons en le privilège (le la publier dans le Témoin ,
et si aujourd’hui nous nous permettons de recommander Irès-cliandemeni
ce petit volume, ce n’est pas nniqueinenl parceque nous avons dû faire
violence; à railleur pour l’engager à
le livrer à l’impre-ssion, c’est bien
plutôt parceque nous attribuons à ce
li'avail une valeur réelle.
Gomme Ijeatuioup d’autres (jui prennent un vif intérêt à notre histoire,
nous aurions souhaité que M. Tron
eût en à sa disposition des documents
tout nouveaux, grâce auxquels il eût
pu résoudre définitivement la question
de nos origines. — Mais s’il n’a pas
en le chanpe de puisqri g des sources
nouvelles , ' ho friP'contestera le
mérite d’avoir tiré un parti très-intelligent de celles qu’il a eues à sa
portée , et d’avoir réuni en quelques
chapitres disposés de la manière la
plus naturelle, tout, ce que l’on peut
savoir aujourd’hui de positif sur la vie
et l’activité du réformateur lyonnais’.
— Le style est comme l’homme, sobre
et précis, sans prétention iaucune’,
sans ornements, qui ne sont pas de
mise de*ee côté-ci'des Alpe.s. LeGïvre
se lit l'aciloment , tout d’une haleine;
même il se relit,'lorsqu’on a quelque
goût pour le Sujet qu’il iraile. C’est
l’essentiel sans-cioutè|, mais il l’esi
presque autant qu’on l’achète et qu’il
se répande au rnilieii de nous; — Il
aura sa place dans ríos bibliothèques
populaires , — "entre les mains ’des
élèves du collège et de tous nos élablissenlentsd’iristi’üGtiOn’Supérieiire; —
même des pins avancés dans fés écolés
paroissiales. ' ib _•
Nous avons nnmotif tout parlicdliér
de pousser à l’aequisilidh de ce livre,
c’est celui d’encourager l’auteur. Vigilance, Claude dé fuVin éi Janavèl ,
sont des sujets qu’il est, 'plus que
personne parmi nous, capable de traiter
comme ils le inéritenl et, nous savons
qu’il s’en occupe ol préoccupe depuis
assez longtemps P nous disons donc
aux Vaudois et à leurs amis; achetez
au plus tôt rexcellenl petit ouvrage
que nous annonçons.
tîcouc ipoitttquc
Italie. — La crise ministérielle,
qui dure depuis plu.sieurs jours, pui'ail
terminé. Le nouveau ministère do
gauche serait composé de la tnairière
suivante: Cgiroli, présidence et affaires
étrangères; Ùéprétis, ¡«têrieur, Villa
grâce et justice; BonelU, guerre; Desanclis, instruction publique; Magliani,
finances; Baccarini, travaux publics;
Miceli, agriculture et commerce.
Telle est la liste du ffirPio, que nous
n’avons pas, encore Vue officiellement
confirmée. — Mancini n’ff pasaiiceeplé
le minisiére* de'Gihstfuclion piihiique
ei aurait préféré celui de grâce et
justice.
L’impératrice de Russie es_t assez
sérieusement malade , elle doit se rendre à Florence et peut-être, â' Palerme.
Ft^nnee. — Le prince JéTome Nàpdléon est aussi ‘sérieusement thalado
et la comtesse hJé Mohlîjo, la mère
de l’ex i,i:npéralrice, Eugénie,jesh morte.
,;Le parti avancé continue à s’agiter
en faveur de l’amnistie totale; Humbert
cheiche à se faire nominer député.
La France a produit 82 millions
d’hectoiiti-es de blé;eHil lui en,manque
20 millions, c’est-à-dire pour plus de
400 millions de ’francs. —- L’Angleterre en manque pour plus d’un milliard.' " ’ 'i ' ' m
Krbesï lioiiKiiT, flérani elAdminintraicvr.
l’ignPTul, Tnipr. et't’.tiianlorç Ma.si-arelli.