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gfti-gante-cinqiiiême armée - Anno VIL*
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8 Février 1029
N» 6
L ËCH
PÂRA1SSAI9T CH4Qn£ VENDREDI
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Le Numéro: %5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
S
dis-fu de ¡a nuit?
« Nous attendons de nouveaux eieux
et une terre nouvelle ». |
2 Pierre III, 13.
Peut-on parler de la joie des derniers
évènements ? Pouvons-nous aujourd’hui,
danR ce XX™® siècle chargé de pensée et
d’expérience, plein d’une vie intense qui
nous empoigne, pouvons-nous parler avec
allégresse de la fin de toutes choses et des
« nouveaux cieux et de la nouvelle terre ? ».
Pour ma part, je ne puis en parler qu’avec
le recueillement grave avec lequel je parlerais à un mourant de ,1a joie de l’éternité.
Il y a un grain de mélancolie dans cette
joie. Ne dites pas, lecteur, que je suis trop
mondain. « Homo smm.. ». Je suis homme,
et rien d’humain ne m’est étranger. Savez-vous, lecteur, ce que c’est que l’art ?
Avez-vous goûté le plaisir sévère de la recherche scientifique ? Avez-vous aimé, passionnément peut-être, l’histoâre d’un peuple, le génie d’une nation, cette chose fragile, multiforme, changeante, qu’on appelle
l’œprit d’une époque ? Savez-vous ce que
c’est que d’aimer quelque chose qui passe,
tout en sachant qu’elle passe, et de l’aimer
à cause de sa fugacité même ? Il y a quelque chose qui nous attache même à ce qui
nous fait souffrir. Quelque beaux que puissent être les nouveaux cieux et la nouvdle
terre, nous ne verrons pas disparaître sans
mélancolie cette terre où Jésus-Christ a
souffert ! Comprenez-vous cela, lecteur ?
Alors vous me pardonnerez de ne parler
de la joie céleste qu’avec une certaine
retenue.
Et cependant cette joie est grande. Elle
est là qui nous éclaire quand le sentiment
nous accable de la vanité de toutes choses,
de la ridicule comédie de notre vie bourgeoise, de la brutalité d’une existence naturelle qui n’est éclairée par aucun rayon
de spiritualité, ou de l’ironie qui est au
fond de la vertu des vertueux et de la
piété des pieux; quand notre grande histoire humaine, ces siècles de labeur, de
souffrance et de péché, de créations grandioses et de destructions stupides, nous
font l’effet d’une mer en tempête qui
s’agite sans raison et sans but; et nous
ne savons plus voir ni entendre que l’angoisse qui est au fond des choses, l’immense soupir de la créature. Alors nous
unissons notre voix à la plainte de la nature et de l’humanité, et nous répétons
avec l’EgUse de tous les siècles : « Viens,
Seigneur Jésus, viens bientôt ! ». Et nous
tressaillons d’une immense espérance.
Cette espérance, ce n'est pas le progrès,
le triomphe du bien sur la terre. Certes,
il y a place aussi pour cela dans l’avenir.
La Bible nous parle d’un règne de mille
ans où le mal sera enchaîné, où la justice
et la paix se baiseront sur la terre. Nous
devons croire à ce triomphe du bien, et
travailler dans ce sens, même quand toute
espérance semble disparaître à l’horizon.
Mais le r^ne des mille ans, dans la Bible,
ne dure que mille ans. La Bible sait trop
bien que le ciel est le ciel et la terre est la
terre. Rien de durable, d’incormptible, de
parfait ne lëaufait s’établir sur cette terre
où tout passe, où tout se détruit, du papillon qui ne dure qu’un jour au granit
qui défie les millénaires. Et si par un miracle de Dieu ou de la science on pouvait
arrêter le fleuve de la vie, éterniser le jour
d’aujourd’hui, rendre immortelle notre gé
nération, cela serait le pire désastre qui
pourrait nous arriver ; et nous-mêmes
finirions par supplier Dieu de détruire ce
monde où l’on ne pourrait plus mourir !
En vain nous dit-on de nous faire un paradis sur la terre. Il ne peut exister nulle
part ici-bas. Un honnête homme mq confiait un jour que dans le MilJeniuM, les
autos, les aéroplanes et la radio seraient là
pour la joie des élus : c’était le rêve d’un
de ces petits qui ne possèdent pas d’auto et
qui n’ont jamais volé en aéroplane ; si non
il aurait su que ce n’était pas le paradis !
Non, le ciel ne peut pas descendre sur la
terre. Ici-bas la sainteté ne peut que souffrir et le plaisir rassasie et se change en
dégoût. Le point le plus proche du ciel
ici-bas, c’est le divin mécontentement d’une
âme à qui rien ne suffit sur la terre et qui
« attend » et « espère ». Quoi ? « De nouveaux cieux et une nouvelle terre ! ».
Comprenez-vous, lecteur, ce que cela
veut dire « de nouveaux cieux et une nouvelle terre ? ». Ce quelque chose d’immense, plus vaste que le progrès, plus radical que toutes nos cités de l’avenir, et
toutes nos réformes morales et sociales,
ce renouveau immense, enveloppant la
création entière, répondant au gémissement de la nature aussi bien que l’humanité ; ce quelque chose d’entièrement nouveau, d’entièrement différent, où toutes
les contradictions de la vie cesiseront sans
que la vie cesse avec elles, où le bien
parfait sera possible et le bonheur sera
sans satiété, où le dernier mot de la vie
cessera d’être le soupir « eupio dissolvi »,
je désire être délivré et m’en aller avec
le Christ ? Comprenez-vous ce que cela
pourra être ? Moi, non. Mais je sais que
la vie n’a pas de sens sans la perspective
de ce vaste renouveau. Et je crois, et
j’espère.
En attendant, notre tâche demeure. Travailler pour le bien, le nôtre et celui des
autres. Mais l’espérance surhumaine de
« la fin » l’éclaire d’une lumière joyeuse.
Et c’est précisément parce que cette tâche
n’est pas tout, précisément parce que,
après cette tâche, qui est souvent rude et
ingrate, avare de succès et riche de déceptions, après cette tâche « viendra la
fin », c’est précisément pour cela que
nous l’accomplissons joyeusement : Comme
l’homme de peine qui trouve un encouragement dans la pensée que le soir approche avec sa paix ; ou comme la sentinelle
qui veiUe avant l’aube, perçant du regard
la grisaille matinale pour ne pas être dupe
de la nuit qui passe, et épiant à l’horizon
la première ligne de l’aurore qui vient.
Gro. M.
Institations Hospitalières Vaadoises.
Fleurs en souvenir de M.lle Elisa Charbonnier :
Léa Porcero, ex-orpheline, Milan L. 25,—
Caroline Janavel » 10,—
^ H: ^
Fleurs en souvenir de M.me Amélie Pellegrini :
M.me Anna Rossi veuve Mucchi L. 50,—
M.me Marie Pastore-Mucchi » 50,—
Doot. Maurice Pellegrini et M.me » 200,—
NB. Le titre « Consolidato» de L. 1.000,
offert par M.me et M. Louis Ferrerò, de
Turin, est « en souvenir de M.me Amélie
Cdbélla-Ferrerò ».
.A.
CONTRADICTIONS.
Nous écartons ici 1’« esprit de contradic' tion » qui pousse certaines gens à prendre
-systématiquement, de parti pris, le contrepied de ce que font ou disent les autres,
îi'et qui s’estimeraient déshonorés si, par
inadvertance, ils venaient à se ranger, sur
, n’importe quel sujet et à n’importe quelle
occasion, à l’avis d’autrui. On en rencon„ tre, par-ci par-là, bien des exemplaires, et
ce qu’on peut dire de plus anodin sur leur
compte, c’est qu’ils ne sont pas souvent
d’un commerce fort agréable.
Mais il y a mieux à faire que de nous
intéresser à ces bastians-countrari si peu
intéressants, et nous allons nous occuper
exclusivement des contradictions nous concernant directement, des contradictions
que nous trouvons en nous-mêmes et en
si grand nombre, pour peu que nous nous
donnions la peine de descendre dans le tréfonds de notre conscience. Ne pas même
être d’accord avec soi-même ! Quel contresens :! — Et pourtant c’est ce qui nous arrive très fréquemment, que dis-je ? c’est
ce qui nous arrive tous les jours que Dieu
fait, ou peu s’en faut. Des contradictions
dans les domaines matériel, moral et surtout religieux. Il savait ce qu’il disait celui
qui affirmait : « L’homme est pétri de contradictions ». Et Veuillez remarquer, je
vous prie, qu’on ne pourrait heureusement
pas toujours dire que toutes nos contradictions sont une source de mal : il en résulte
parfois aussi le bien, ainsi qu’on pourrait
le prouver par plus d’un exemple.
Voyez ce mauvais fils qui oublie tout le
long du jour le respect qu’on doit 'à un
père, qui n’a jamais pour lui un mot aimable, pas la moindre affection ; qui se
croit la victime d’une injuste sévérité et
ne voit pas le moment de se soustraire à
l’autorité paternelle ; que vous avez surpris souventes fois à médire de Tauteur
de ses jours. Eh bien ! essayez seulement,
histoire de le mettre à l’épreuve, de faire
chorus avec lui ; faites semblant de lui
donner raison et de vous faire, momentanément, l’écho des plaintes et des mauvaises rancunes de ce mauvais fils ; et vous
verrez aussitôt ce dernier s’insurger et
prendre la défense de celui qu’il accusait
tantôt, de celui qu’il veut bien juger impitoyablement, lui, mais qu’il ne permettra jamais de voir attaquer par les autres.
Quelle contradiction avec soi-même !
Et nos Vaudois « non pratiquants » qui
ne mettent jamais ou que fort rarement
les pieds dans un lieu de culte, chez qui
vous, ne trouveriez pas trace de bœoins
religieux, et qui cependant savent, comme
vous et moi, que la force, les vertus, l’héroïsme des aïeux, dont nous, leurs descendants,
aimons à nous glorifier, leur venaient directement et exclusivement de leur religion,
de leur foi inébranlable ? Voue croyez peutêtre qu’ils veulent l’ignorer toujours ;
qu’ils vont être conséquents avec eux-mêmes jusqu’au bout, et que si, éventuellement, quelque imprudent s’avisait de médire de leur (?) église ou de leur petit
peuple, ils l’écouteraient avec la plus parfaite indifférence ? Détrompez-vous : il n’y
a pas de plus ardents défenseurs du « vaudoisisme» ni de plus intransigeants que
certains paroissiens vivant en marge de
l’Eglise, et ils seraient tout étonnés si vous
leur faisiez toucher du doigt qu’en agissant de la sorte, ils sont en contradiction
avec eux-mêmes. Heureuse contradiction,
si vous voulez, mais contradiction.
Voici, d’autre part, l’illogisme incroyable du contribuant pour les besoins de
l’Eglise. Tout en sachant que notre monnaie n’a plus que le quart de sa valeur
d’avant-guerre, il continue à jeter avaricieusement dans le chapeau de l’ancien sa
piécette de deux sous et même de un sou 1
Il admet — et comment ne pas l’admettre ? — que l’Eglise et les Œuvres qui en
ressortissent ont besoin de quatre fois plus
de lires qu’avant la guerre ; et il trouve
injuste qu’on lui demande d’augmenter
très sensiblement ha contribution de jadis
et crierait au scandale si on lui parlait de
la multiplier par quatre, ainsi que la logique la plus élémentaire l’exigerait. —
Contradiction.
Et les contradictions journalières entre
nos paroles et nos actes, entre les principes
que nous disons de professer, dont nous
nous targuons volontiers, et notre conduite
de tous les" jours ! Qui plus qui moins, nous
nous trouvons tous parmi ceux auxquels,
il y a lieu d’appliquer le blâme solennel de
Jésus : « Ils disent et ne font pas ». Oh les
contradictions de ce jeune père qui exhorte
journellement ses enfants à la droiture, à
la pureté, à l’honnêteté, voire même en
s’appuyant sur l’autorité de la Bible, et
qui n’arrive pas à lèur“SàCÏ)^r, malgré
toute sa circonspection, son esprit de
fraude, sa duplicité, sa vie de débauche
peut-être ! Et ce soi-disant chrétien au langage onctueux qui vous accable de citations bibliques, en temps et hors de temps,,
qui vous prêche le détachement des biens
de ce monde et qui se révèle ensuite âpre
au gain, rapace, un vrai Harpagon ! Et
ceux qui se donnent pour modestes, qui
parlent volontiers le langage de la fraternité, de l’égalité parmi tous les « frères »,
qui font semblant de s’insurger contre les
distinctions... et qui dans le fond sont fiers,
hautains, pleins de morgue, toujours à cheval sur les distinctions de claæe et ne
frayant qu’à leur corps défendant avec les
« frères » d’un autre bord :!
Et combien de gens, pères et mères y
compris, qui, profondément convaincus de
l’influence pernicieuse des mauvaises lectures, les défendent — et comme ils ont
raison ! — à la jeunesse en général, à leurs
garçons et filles en particulier ; et qui, d’autre part, à l’insu (?), croient-ils, de ces
derniers, font peut-être leurs délices de ces
mêmes livres, pétris de grivoiseries, qu’ils
ont condamné avec tant de sévérité! Et
la flagrante contradiction de ceux qui prônent la simplicité, qui l’admirent chez les
aïeux, et s’entourent de luxe, trouvant que
pour eux il n'y a rien de trop beau ni de
trop coûteux ! Et la contradiction du soidisant chrétien à la rancune tenace, qui
dit de vouloir pardonner, mais n’oubliera
jamais les offenses, réelles ou imaginaires,
dont il a été ou s’est cru l’objet ! Et il ht
ou récite chaque jour « notre Père » !
Phur peu que nous cherchions, nous découvrirons maintes autres contradictions
dans lesquelles tombent, non pas des mécréants, non pas les indifférents, mais ceux
qui font profession d’être chrétiens. Et l’on
croit et nous croyons, dans notre aveuglement, que le monde n’a pas l’œil sur nous
et nous juge, non pas sur nos paroles, mais
sur nos actions, sur notre vie de tous les
jours ? Faudra-t-il que nous en arrivions
à nous répéter avec une tristesse découragée le mot de Nietzsche : « Il n’y a eu
2
■ tvr ' :-TT,' '-v'j-I
qa’un seul chrétien, et on l’a cr,ucifié sur
le Calvaire » ? Pourquoi chercjier ailleurs
la raison essentielle du fléchiæement moral et religieux de notre peuple, alors qu’il
est dû, par dessus tout, à nos contradictions entre les principes que nous professons et nos actes, entre nos belles théories
et notre conduite ? j. c.
L’fl TU DITOI <*>
Ce jour-Ià, il y avait de l’animation dans le petit village. Les chefs de
famille s’ôtaient réunis dans la grande école
pour débattre une question d’ordre pratique et d’utilité générale : la question de
l’eau potable. Une discussion très vive
s’était engagée, deux camps s’étaient formés. La Routine et le Progrès se disputaient le terrain.
Hélas ! les Préjugés ont la vie si dure,
le Misonéisme ou — si vous préférez —
l’horreur du nouveau et de l’inconnu est
tellement ancré chez nous, la propension
à marcher dans l’ornière et, souvent même,
de respecter l’erreur — par la simple raison qu’elle est ancienne — nous est si naturelle, qu’il y avait vraiment à craindre
pour le Progrès. C’est ce que pensait Marie tout en mettant en ordre, tant bien
que mal, sa pauvre cuisine obscure.
Le Progrès avec la lettre majuscule !
Elle en était, elle, pour le Progrès, sa nature enthousiaste et optimiste l’y poussait.
Avec l'intuition de son sexe, elle comprenait quel pas gigantesque on ferait sur la
voie royale du Progrès et de l’Hygiène, le
jour où l’eau entrerait en triomphatrice
dans les maisons... De la fenêtre lui arrivait l’écho de la discussion... Les routiniers
et les pessimistes auraient-ils^ encore le
dessus ? Dans une époque, si fertile en inventions de tous genres et en trouvailles
de l’ingéniosité, s’attarderait-on encore
dans le passé comme si le temps ne marchait pas... Le Progrès, qui, malgré tous
les obstacles, poursuit à travers le monde
son bonhomme de chemin, s’arrêterait-il ici
ou bien, comme un cheval de race, allait-il
sauter par dessus les barrières ?... Oh !
alors, pensait Marie, ce serait fini, une
bonne fois, les courses à la fontaine par la
neige et la pluie... au risque quelquefois
de glisser sur la glace... Adieu les pataugeages dans la boue:!... Elle serait là... à
portée de main, cette indispensable amie
des hommes.
Adieu les seaux encombrants où se promènent à leur aise les millions de microbes, adieu les attrapepoussière ! Il n’y aurait qu’un robinet à tourner et elle... l’amie
viendrait à nous, et il n’y aurait pas besoin de l’économiser car, de l’eau, il y en
a pour tous à la montagne... Dieu merci !
Ah ! comme la maison s’en avantagerait...
La Maison :! Qui dira la douce émotion
qu’évoque au cœur de toute femme, si
humble et modeste soit-elle, ce mot magique : la Maison ! Quelle est, dites-moi, la
femme qui n’a pas le désir d’améliorer,
de transformer, de rendre plus belle, plus
accueillante, plus commode sa maison ? La
maison, ce n’est pas seulement une boîte
de pierre destinée à nous abriter ou un
trou pour végéter tant bien que mal. Non !
la maison doit être une oasis, un « home ».
Hélas, à la montagne la femme a bien
peu de temps à y consacrer, à la belle saison surtout. Le travail des champs l’appelle, au petit jour déjà et, tout comme
les hommes, elle a de lourds fardeaux à
porter, mais... sur des épaules plus frêles.
Quand elle peut finalement rentrer à la
maison, il y a tout à faire... Les hommes
vont rentrer, ils doivent trouver les écuelles fumantes... La pauvre femme croit pouvoir se reposer un instant... non... il ^ut
encore courir à la fontaine, les seaux sont
vides...
Ah ! ilensait Marie, quel beau jour sera
celui où notre travail sera un i>eu
simplifié...
Et ce jour arrive finalement. Les Progressistes remorquèrent les Retardataires
et tous — l’union fait la force — firent
le sacrifice d’argent et de travail que demandait l’entreprise. « Le coup de l’eau »
P) C’est tout à fait qa (?).
fut ainsi un fait »accompli et le rêve de
Marie devint une féconde réalité. Je m’en
aperçus, un an plus tard, comme je passai
dans le petit village, que je trouvai singulièrement rajeuni. Les maisons, aux murailles lépreuses, avaient été débarbouil-*
lées. C’était comme une réhabilitation
générale.
Marie, sur le pas de la porte, m’invita
à entrer. Esquisserai-je cette modeste cuisine où Veau, qui égouttait de seconde en
seconde — sur un évier bien propre —
une perle de cristal, mêlait sa douce harmonie au chant d’une marmite ventrue,
d’où s’échappait ut le.s vapeuns et l’odeur délicieuse d’une soupe de haricots.
« Comme vous vous êtes modernisés !...»,
fis-je avec admiration.,. ; et Marie expliqua : « Les choses ont bien changé depuis
que nous avons l’Eau dans les maisons.
C’est une telle épargne de temps et de
peine au profit d’autres travaux si souvent délaissés... èt puis... un pas sur le
chemin du Progrès en demande un autre...
le tout est de se mettre <pur ce chemin-là.
Tout est là.
Son mari, qui travaillait près de la :
grande fenêtre, d’où entrait à flots la belle
lumière blonde, appuya avec chaleur ; « L’a
tu dite ! ». T. R.
Pleurs et Bienfaisance.
Rassurez-vous, chers lecteurs, je n’ai
pas l’intention de vous faire un nouveau
boniment pour prôner l’abolition des fleurs
aux ensevelissements et leur substitution par
des dons en faveur des œuvres de bienfaisance ; car je ne suis qu’en partie de
cet avis. Et je ne vais pas non plus vous
dire que, puisque les fleurs sont le produit
d’importantes cultures, on fait une bonne
œuvre .si l’on en achète, parce qu’on fait
vivre ceux qui y consacrent leur activité.
S'il en était vraiment ainsi, nons devrions regretter ce cercle vicieux qui malheureusement, avec d’autres semblables, emprisonne notre humanité.
Comme d’habitude, j’estime que « in medio virtus » : les exagérations sont déplorables (mais elles n’ont pas pour tous les
mêmes limitœ, soyons donc prudents dans
nos jugements); et d’autre part il nous faut
admettre que la vie qui ferait une trop
grande abstraction du sentiment ne vaudrait plus la peine d’être vécue.
'Je ne m’adresse pas aux égoïstes, mais
à ceux — et ils sont encore nombreux —
qui pensent aux autres, aux pauvres, aux
malades, aux orphelins, aux affligés, et
cherchent à leur faire du bien. De tout
côté il nous arrive, depuis toujours, mais
particulièrement depuis la dernière guerre,
des appek pressants pour que nous aidions
la telle œuvre bonne entre toutes et dont
le budget est en souffrance.
Quelquefois on se laisse impressionner
par la ferveur de l’appel et quelquefois
aussi on en sourit en pensant que ladite
œuvre traverse des difficultés financières
aussi bien maintenant qu’une fois, lorsque
ses entrées étaient dix ou vingt‘fois plus
exigües. On pourrait relire, à ce propos,
avec profit, l’Apologie du déficit que M. S. P.
nous a faite dernièrement dans ces colonnes
et on se sentirait peut-être alors poussé à
étouffer le sourire qui effleure nos lèvres
pour mettre la main à la bourse.
Mais la bourse n’est pas tout. On ne vit
pas seulement de pain, souvenons-nous-en
toujours, et tout comme le refuge ou l’asile
qui s’arrangeait de vivre avec dix miUe
lires d’entrées n’en a plus assez aujourd'hui
de cent mille, de même un tel « recouvré »,
jadis souffrant peut-être la faim et qui
se serait estimé fort heureux d’avoir une
fois du pain et de la soupe à satiété, aujourd’hui qu’il a tout cela se sent peutêtre malheureux quand même. Pour le satisfaire il lui faudrait un brin de sympathie. Et pour la lui manifester, pour lui
démontrer qu’on voit encore en lui un
frère et non seulement un « numéro », quoi
de mieux, dites-moi, que deux fleurs et
une poignée de main ?
Le budget de l’œuvre en souffrance res•tera en souffrance (et il y serait peut-être
resté même avec dix ou cent lires de plus
en caisse), mais il y aura quelqu’un qui
d’nne courte visite, d’un témoignage d’amitié tangiblement exprimé par deux fleurs
* qui feront encore sentir le parfum matériel et moral de la visite plusieurs jours
après qu’elle aura eu lieu, aura remph son
cœur de joie et de satisfaction et bénira,
en regardant avec un sourire les fleurs
reçues, celui qui les lui aura apportées et
Celui qui lui a inspiré cet acte de charité.
e. b.
CHRONIQUE VAUDOISE
——
Souscription pour les Collèges.
M. Henri Pascal, pasteur émérite (3™® don) L. 100,—
• * * :S
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 13.073,96
M.mes et M.rs ;
Dario Pons » 10,—
Famille Baret-Barus, Envers
Pinache » 30,—
Pauline Balmas-Turin » 25,—
Total L. 13.138.96
a Ki '1? ^
BeBI. La paroisse a eu, ces dernières
semaines, plusieurs décès à déplorer. On
a dû, pendant le courant de janvier, prendre cinq fois le chemin du cimetière.
C’était d’abord pour y accompagner les
dépouilles de Etienne Negrin feu Paul, de
la Sarcenà, âgé de 61 ans, décédé à Beisilia. C’était ensuite pour y accompagner
celles de Jacques Lausarot, de la Ville, âgé
de 72 ans ; celles de Charbonnier Elisée
feu Elisée, de la Giournà, âgé de 63 ans ;
celles de Baridon Jean Etienne, de l’Arbaud, âgé de 83 ans, et celles de Charbonnier Mane née Bonjour, de la Ville, décédée à l'âge de 82 ans.
Le mois de février, qui ne s’annonce pas
moins rigide que le précédent, n’a pas commencé sous de meilleurs auspices. Nous devons enregistrer, dès le 3 c., deux décès ;
celui de Michelin Elisée feu Jacques, des
Pausettes, décédé à l’âge de 82 ans, et celui
de Favatier Anne née Garnier, des Aghit,
qui nous a quittés au même âge de 84 ans.
Nous demandons à Dieu de vouloir consoler toutes les familles en deuil et de fortifier tous les nombreux malades de la
paroisse.
— Nous avons reçu, de la part de M. Daniel Grand, de Colonia Valdense, et nous
avons fait parvenir, suivant son intention,
aux différentes œuvres, les sommes suivantes : Hôpital de La Tour, L. 50 ; Refuge Roi Charles-Albert, 50 ; Evangélisation, 50 ; Missions de Paris, 50: Total L. 200.
Voilà une manière pratique de se rappeler le «rocher d’où on a été taillé».
H. T.
— Vendredi dernier, un long cortège
accompagnait au champ du repos les dépouilles mortelles de magna Marie Charbonnier née Bonjour, âgée de 82 ans.
Une bonne Vaudoise de la vieille roche,
aimable, douce, à l’humeur gaie ; on la
surprenait bien souvent absorbée dans la
lecture de sa grosse Bible noircie. Sa longue carrière terrestre a été bénie, mais
aussi savait-elle en remercier son Dieu, et
c’est avec une entière confiance qu’elle entra dans l’éternité ! Sa vie bénie a été un
exemple et nous bénissons sa mémoire. Notre sympathie va à son cher compagnon
de .58 ans de mariage et aux nombreux
parents. j. G.
CHICAGO. Nous recevons de Chicago la
nouvelle du départ pour la patrie céleste
de M.me Henriette Guigou veuve de François Richard, âgée de 69 ans.
Nièce de feu le régent François Guigou, du Pomaret d’abord, puis d’Angrogne,
sœur de feu le pasteur Philippe Guigou,
belle-sœur de feu le candidat en théologie
Etienne Richard, eUe perdit de bonne
heure son mari et, après bon nombre d’années, elle suivit ses enfants aux Etate-Unis
et eut encore la douleur d’y perdre — à
la suite d’un accident d’automobile — il y
aura trois ans, un de ses fils qui laissait
une jeune veuve et des enfants en bas âge.
Un second fils et deux filles lui survivent,
à qui nous exprimons toute notre sympathie fraternelle.
Le service funèbre a été tenu par MM. les
pasteurs Merknti et F. Grill, et les Vaudois de Chicago exprimèrent leur affection
à la famille en accompagnant en grand
nombre la dépouille mortelle au champ du
repos. • X. X.
LA TOUR. Le culte de dimanche 10 février sera consacré à la commémoration de
l’Emancipation des Vaudois. La Chorale
chantera un chœur de circonstance.
— Le dimanche 17 février, à It) heures,
aura lieu au temple la célébration traditionnelle, avec la participation des écdes.
Après la cérémonie, à 11 h. 30, une courannetfsera déposée au monument à Henri
Arnaud.
— Le « dîner du 17 février » aura lieu
à midi et quart dans ¡’Aida du Convüto
Valdese, un vrai dîner de famille, auquel toute la famille vaudoise de La
Tour sera certainement représentée. Les
billets se trouvent en vente {L. Il) au.
presbytère. Prière de s’inscrire au plus tôt
possible.
— Les soirs du 16 et du 17 février, à
20 h. 30, à l’Aula Magna, aura lieu la représentation traditionnelle, avec deux co- ■
mêdies au programme : Le astuzie délia
Signera Béatrice et L’héritage du cousin,
et différents chants de la Chorale. Les billets se trouvent en vente dans les principaux magasins. x.
— 'Nos étudiants de la « Balziglia » (présidée par l’étudiant Longo), aimablemerit
secondés par les demoiselles Theiler et Rivoir, ont offert à notre public, samedi 2 c.,
une charmante « soirée récréative ». Le public, plus nombreux qu’on n’aurait osé
l’espérer — avec notre température sibérienne — en a eu pour son argent, s’est
fait une livre de bon sang et a applaudi
successivement : la comédie L’Onorevole Cicini, le monologue La Macchia, gentiment
débité par Carlo Turin, et la farce exhilarante (traduite du français) Il vicino Bagnolet. On nous dit que la recette fut
plus que satisfaisante. D’où il résulte que
nos jeunes gens n’ont pas perdu leur
temps, puisque le succès, sous toutes ses
formes, est venu couronner leurs efforts.
— Dimanche, 3 c., toujours à l’Aula Magna, le prof. Reviglio, un radiologue fort
connu, a donné, sous les auspices de la
Croix-Rouge, une intéressante conférence
sur « la radiologie et ses applications pratiques», illustrée par de fort belles projections radiographiques. Le conférencier
a BU rendre attrayant un sqjet à l’apparence aride et se mettre à la portée du public choisi et nombreux qui avait affronté
le froid intense pour venir l’écouter... et
l’applaudir. L’orateur fut présenté et ensuite remercié par le prof. A. Jalla, président du Sous-Comité de la Croix-Rouge.
— Un convoi funèbre très nombreux a
accompagné, lundi 4 c., d’abord au temple
■— où eut lieu le service funèbre — ensuite
au cimetière, le corps de M. Jacques Gay,
décédé dans sa 76™® année, après une longue infirmité.
Nous nous joignons aux amis de la famille Gay, venus en grand nombre de Prarustin, d’Angrogne, de Saint-Jean et de Là
Tour pour apporter à la veuve, aux deux
fils et aux parents du défunt l’hommage
de notre sympathie.
— Conférence. Le Comité local de la
Société « Dante Alighieri » vient de préparer son programme d’activité pour l’année courante. Entre autres, quelquœ conférences, dont la première aura lieu demain au soir, samedi 9 c., dans l’Aula Magna du Collège, à 20 h. 30.
Voici le sujet que le prof. A. Jalla, conférencier bien connu de notre public, traitera : Le précurseur de l’indépendance italienne : Charles Emrrumuel
La conférence sera suivie d’un bref exposé du président, l’ing. L. Merlo, sur lé
travail de la «.Dante Alighieri» en Italie
et à l’étranger, accompagné de trèé belles
projections lumineuses. La salle sera naturellement chauffée et tout le public y
est cordialement invité.
PRARUSTIN. La mort a continué de
moissonner parmi nous. Dans le courant
du mois de janvier, nous avons pris non
moins de cinq fois le chemin du cimetière.
3
iV
pour y accompagner la dépouille mortelle
de frères et 'de sœurs, la plupart avancé
en. âge, enlevés à l’affection de leurs
finies.
Le 9, Michel Gaudin, de la Godina, était
^ emporté par une courte mais violente
pneumonie, à l’âge de 84 ans.
Le 20, c'était le tour de Pierre Constantini 79 ans, de la Ruata Cornera.
Deux jours plus tard, Jean Pasquet, 65
ans, de la Barina, était victime d’un accident d’automobile, sur le chemin des
Portes.
Le 24, Suzanne Roman née Gardiol, âgée
de 77 ans, décédait au Bric de la Massera,
après une longue et douloureuse maladie.
Le 30, nous rendions les derniers honneurs à Pierre Pastre, décédé à l’AUamanda
à l’âge de 84 ans. Originaire du Pomaret,
il tétait fixé, il y a plus de trente ans, à
Prarustin, avec sa famille. 11 fut, pendant
sept ans, diacre de cette Eglise, charge
Qu’ü dut quitter pour cause de santé.
Des convois très nombreux ont accompagné ces frères et ces sœurs au champ
du repos. Notre sympathie chrétienne est
assurée aux familles dans le deuil. A. J.
SAINT-GERMAFN. Deux jeunes gens de
la « Pradeltorno », MM. Janavel et G. Ribet, ont plaidé, dimanche 27 janvier, à la
réunion du soir, la cause des Missions devant un nombreux public qui a démontré
de bien apprécier leurs discours et a répondu par une bonne collecte.
— Notre Société mixte « Capitaine Robert » et l’Union des Jeunes Filles continuent leur œuvre bienfaisante au moyen
de séances intéressantes et bien fréquentées. Ce qu’il faut surtout admirer dans
nos Sociétés de Saint-Germain c’est leur
attachement à l’Eglise et l’intérêt qu’elles
démontrent pour ses œuvres et ses activités, en contribuant de toute manière et
même financièrement à leur progrès.
— La fête du 17 février sera célébrée,
D. V., par un culte solennel auquel prendront part les enfants et les grands. Nous
aurons en outre le dîner traditionnel à
l’Hôtel de l’Ours et une soirée.
— Deux vieillards de l’Envers Portes
ont quitté cette terre ; Catherine Martimit, âgée de 79 ans et résidant au Mariel,
et David Long (Combine), âgé de 82 ans.
C’étaient deux bédés figures de vieidards
vaudois et leur ensevelissement a été un
témoignage émouvant de sympathie.
Une de nos sœurs de l’Asile nous a
aussi. quittés pour la patrie céleste : Catherine Ferrier veuve Ribet, de Barbencio
de Maneide, âgée de 83 ans. Enfin nous
avons eu la douleur d’accompagner au dernier repos la dépouille mortede de Henri
Costabel, du Girp, âgé de 53 ans, une des
nombreuses victimes du ,travail épuisant
et malsain des mines. Que Dieu veuille
consder les familles affligées. Rep.
SAINT-JEAN. La fête du 17 février sera
célébrée dimanche 17 c. : A 10 h., dans
le temple, la fête des enfants et le culte ;
à midi et quart, dans la Sade Albarin,
l’a.gai)e traditionnede. Nous prions ceux
qui désirent y prendre part, de s’inscrire
d’avance auprès de M. Eynard, aux Blonats, ou bien de M. J. Bonnet, aux Ayrals.
L’écot est fixé à L. 12 sans vin.
Le soir, à 8 h, 30, soirée de l’A. C. D. G.,
pour bienfaisance. Programme : Battaglia
di donne, comédie en trois actes ; Il fusto
di Barolo, farce exhilarante, et quelques
5 chants exécutés par notre vaillante Cdorale.
' — Baptêmes (2"'® semestre) : Bajmas
Georges d’Henri (12 août) - Avondet Bruno
d’Auguste (21 août) - Gay Madeleine
d’Etienne (2 septembre) - Bounous Gustave de l’ing. Charles (2 septembre), - Rivoir Clémentine Bénina de François (2
septembre) - Vigliano Evelina Maria de
Henri (9 septembre) - Ricca Süvio (|e Ferdinand (26 octobre) - Revel Ada d’Ernest
(28 octobre) - Gaydou René de Charles (28
octobre).
— Mariage : Gönnet Arthur, de La Tour,
avec Revel Pauline, des Ayrals, le 24 janvier 1929. 'Nos meilleurs vœux aux chers
époux.
— Décès : A l’Asile des Vieidards est décédée, dans sa 91™® année, Aüio Marie ; son
ensevelissement a eu lieu le 31 janvier.
Le 3 février eut lieu celui de Meletti
Carlo, décédé aux Blonats à l’âge de 78 ans.
Il avait été concierge du « Circolo Letterario» de La Tour pendant plusieurs années. A la veuve et aux parents affligés
notre sympathie. o. a.
VALDESE. {D'une lettre de AI. John Garrou). Les nouvedes de la Colonie n’offrent
rien de particulier. Cinfluenza fait malheureusement bien des victimes ; dans l’espace de trois semaines il y eut trois décès ; la femme de Philippe Perrou, du Coin
(Prali); Jaubert Micol, de Massel (75 ans);
un fils de Jacques Henri Pascal, de Poumeyfré. « Chaque fois qu’un vieux s’en
va, c’est un abonné de moins pour VEcho,
et l’on voudrait plus souvent des nouvedes
de Pral, Rodoret et Massel... entre autres ».
Nous remercions M. Garrou qui a bien
voulu se charger de nous transmettre les
abonnements de nos chers colons de Valdese, que nous saluons cordialement en leur
souhaitant bonheur et prospérité.
{L’Echo).
— Un autre décès parmi les Vaudois de
Valdese. M.me Marguerite Gardiol est décédée le 31 décembre dernier chez sa fille,
M.me Silvio Martinat, à Lenoir, et a été
ensevelie le 1®'’ janvier à Valdese.
M.me Gardiol, originaire de Prali, était
sœur de feu le pasteur Henry Garrou et
des frères Garrou, de Valdese. Après la
mort de son mari, elle avait laissé son fils
aux Troussiers et était partie pour l’Amérique avec ses filles, devenues plus tard
M.mes Silvio Martinat et Edouard Micol.
Notre sympathie fraternelle est assurée
à tous les parents. x. x.
«
COMUNE DI TORRE PELLICE
UFFICIO STATO CIÏILE - TABELLA STATISTICA
Mes! Nascite Decessi Matrimoni
Dicembre 1928 4 7 3
Gennaio 1929 7 11 3
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Dittionnaini eoyclipiipii! le la Ile.
Nous avons annoncé, il y a quelques mois
de cela, cette importante publication, ainsi
que les conditions de souscription et un résumé de la circulaire qui la recommandait.
Nous y revenons aujourd’hui pour ra^
fraîchir la mémoire des intéressés et recommander chaudement cette œuvre qui
va être d’une si grande utilité non seulement pour tout pasteur, mais pour toute
personne cultivée qui veuille comprendre
à fond « le sens des mots de la Bible, les
faits et les doctrines que l’assamblage de
ces mots exprime, sa théologie et son
ossature ».
La direction de l’œuvre est, comme chacun sait, confiée au prof. Alexandre Westphal, avec la collaboration des professeurs
R. Allier, W. Monod, M. Goquel, J. Viénot, H. Monnier, E. Choisy, etc., et d’une
foule de pasteurs érudits.
Conditions de souscription :
Pour les 3 gros volumes Frs. 375 (pasteurs, évangélistes, missionnaires, moniteurs d’école du dimanche, Frs. 300),.
On peut se libérer soit à la souscription,
soit par le versement de Frs. 2i0 tous les
deux mois. Aucun volume ne peut être
souscrit séparément.
Adresser les commandes à la Société
«Je sers» à Clamart {Seine), avant le
25 février 1929, dernier delai.
Les prix ci-dessus sont pour l’ouvrage
broché. Pour les volumes reliés demi-chagrin, fers spéciaux, ajouter Frs. 45 par
volume.
NB. Le troisième volume étudiera tout
particulièrement le protestantisme dans
son esprit et dans ses œuvres et contiendra
en outre la biographie des personnalités
marquantes du protestantisme.
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Rivolgersi geometra ROSTAGNO, a Torre
Penice.
Nouyelles de la Semaine.
Nos quotidiens consacrent journellement, faute de nouvelles plus fraîches,
plusieurs de leurs colonnes aux prochains
« comices plébiscitaires » — c’est à dire
aux élections politiques du 24 mars, quoique le public soit désormais amplement
renseigné à ce sujet. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles : tous les préparatifs seront faits à temps et les élections
se dérouleront dans le calme et l’ordre les
plus parfaits. A souligner le fait que les
électeurs sont au nombre d’environ 10 millions, tandis que les anciennes listes en
comptaient un peu plus de 12 millions.
Le 6™® anniversaire de fondation de la
« Milice Volontaire pour la Sécurité Nationale » (M. V. S. N.), a été rappelé, le 1®'' c.,
fêté et commémoré d’un bout à l’autre de
l’Italie, dans les grandes villes et dans les
petites et même — d’ordre du Ministère
de l’Instruction — dans les écoles de tous
les degrés. A Rome, le Duce a reçu avec
solennité les commandants des « zones » et
les généraux de la direction des services,
auxiquels il a tenu un discours pour « illustrer les tâches importantes rœervées à la
Milice ». Il y eut, pour la même occasion,
échange de télégrammes entre le Duce,
grand chef de la Milice ainsi que des chemises noires, et S. M. le Roi. Et nous mentionnons en outre les revues, ,les parades
solennelles de Rome, des autres grandes
villes et de toutes les localités où il y a un
« commandement de légion ».
Les dons volontaires au trésor de l’Etat
continuent à affluer et atteindront sans
doute une somme considérable qui n’a pas
encore été évaluée. Dernièrement, les
Combattants ont fait parvenir au chef du
Gouvernement, en titres du « Littorio »,
1.696.385 lires en guise de contribution
pour ^ restauration de nos finances.
Nous savions que les fonctions de syndic de 1’« ancien régime » n’étaient pas rétribuées ; on nous apprend maintenant que
celles de podestat ne le sont pas davantage. C’est à peine si, sur les 7.482 communes du royaume, on compte 696 podestats rétribués parmi lesquels on n’en
compte que 7 en Piémont. Par contre, les
« commissari prefettizi » perçoivent des
communes une indemnité journalière qui
leur permet de vivre.
Le 3™® volume des Mémoires de guerre
de Y archiduc Joseph rend hommage, comme les deux précédents, à la valeur, à l’héroïsme des soldats italiens de la dernière
guerre, «â leur incroyable ténacité dont
il n’y eut d’exemple sur aucun front de
la guerre mondiale ».
— RUSSIE. On n’a pas oublié que le fameux Trotzky, bolchévik qui fut des plus
influents, étant devenu le chef de l’Opposition au Gouvernement actuel, avait dû
s’exiler. Il avait cependant un puissant
parti en Russie, avec les chefs duquel il
entretenait des rapports secrets. Il paraît
qu’une révolte contre le régime de Stalin
— le chef bolchéviste actuellement au pouvoir — était près d’éclater. Voilà qui explique l’expulsion de Trotzky du territoire
russe et l’arrestation de ses deux principaux collaborateurs, Kameneff et Zinovieff.
On prétend que Trotzky serait en route
pour Constantinople^ d’où il se rendrait
plus tard à Berlin où il s’établirait.
— ESPAGNE. Un mouvement révolutionnaire, un de ces « pronunciamienti »
militaires, dont l’Espagne est coutumière,
eut lieu tout dernièrement à Ciudad Réal,
provoqué par un régiment d’artillerie. Des
mouvements analogues devaient avoir lieu,
le même jour, à Madrid, Barcelone, Valence, Séville et Saragosse ; mais le Gouvernement a pu éventer le complot — auquel aurait dû s’associer la flotte aussi —
à temps et dompter même les rebelles de
Ciudad Réal-qui avaient déjà réussi à poster des canons aux coins des rues et à arrêter le mouvement des trains. Plusieurs
généraux et même d’anciens ministres auraient trempé dans le complot. Trois officiers rebelles sont condamnés à mort ; l’exPJf^siflent du Conseil, Sanchez Guerra, arrêté à Valence, est condamné à l’exil, et
les conspirateurs les plus en vue ont été
arrêtés et renfermés dans un couvent
pour y attendre les décisions dû Gouvernement à leur égard.
Toujours de l’Espagne encore on annonce un attentat qui eut lieu à Madrid,
le 1«'' c., contre le nonce papal, monseigneur Todeschini, sur lequel un inconnu
aurait tiré, presque à brûle pourpoint,
quatre coups de révolver ; mais le nonce
ij’a heureusement pas été touché et la police a pu mettre la main sur le meurtrier.
_ — FRANCE. La discussion sur la politique du Gouvernement en Alsace a occupé
plusieurs séances de la Chambre et offert
l’occasion à M. Poincaré de faire les déclarations les plus catégoriques â l’endroit de
l’attitude que la France continuera à adopter au sujet des départements annexés.
Le Président du Conseil déclare avec force
« qu’on ne peut pas, par une amnistie, encourager une œuvre de mutilation nationale». «Nous aimons l’Alsace,'efforçonsnous de la comprendre et faisons-lui comprendre qu’elle n’est pas une minorité nationale... » ; l’Alsace est française et doit
rester française. La fin du discours où
M. Poincaré fait appel au patriotisme des
Alsaciens est salué par une longue ovation et met tous les députés debout... sauf
les Alsaciens protestataires qui demeurent
obstinément assis. Jon.
Nos lecteurs établis hors des Vallées
sympathiseront probablement avec nous
dès qu’ils sauront que, dans la nuit du 2
au 3 c., le thermomètre est descendu — à
La Tour — « 14" sous zéro, d’aucuns disent
même à 16° ! et cela à la suite d’un mois
de janvier exceptionnellement rigide.
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La famille GAY, vivement émue pour la
grande manifestation d’estime et d’affection témoignée à son cher défunt
Jacques Gay
remercie vivement parents, amis et connaissances qui, de près ou de loin, pendant
la maladie ou aux funérailles, avec leur
présence ou l’envoi de fleurs et d’écrits,
lui ont prodigué leur sympathie.
Torre Pelhce, le 5 février 1929.
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Oovert du premier Octobre à fin loin
D. PAGETTO, propr.
NouYclles religieuses et faits diYers.
Allemagne. D’après les statistiques du
prof. Schneider, de Berlin, dit le Semeur
Vaudois, l’Eglise protestante d’Allemagne
voit beaucoup plus de conversions du catholicisme au protestantisme, que des passages de ses rangs dans ceux de l’E^hse
romaine. Les conversions au protestantisme ont dépassé celles en sens contraire
de 2.302 en 1923, de 3.927 en 1924, de
6.653 en 1925, de 7.917 en 1926. Depuis
1920 le gain du protestantisme est de
29.566 âmes et il ne faut pas oublier que
le catholicisme ne représente qu’un tiers
de la population de l’Allemagne.
Ce résultat est d’autant plus remarquable que les alliances politiques, où le « centre » joue un si grand rôle, sont toujours
favorables à l’Eglise catholique, officiellement avantagée. Ainsi à Bonn, les quatre
grands établissements scolaires ont des directeurs catholiques ; on vient de nommer
pour un de ces établissements, dont plus
de la moitié des élèves sont protestants,
une directrice catholique.
Le 20 et 21 mai prochain, à Spire, on
célébrera le quatre centième anniversaire
de la protestation de Spire.
H: ^
Fkance. Bel exemple de fraternité interconfessionnelle. Mgr. Achille Liénart a
reçu la consécration épiscopale dans l’église
Saint-Christophe de Tourcoing. Parmi la
foule immense qui remplissait la vieille
église gothique, une place avait été rfeer-?
vée au pasteur Nick, dont le nouvel évêque avait été le collègue pendant la guerre,
comme aumônier du I®® corps.
Au banquet, qui eut lieu au Collège du
Sacré-Cœur, Mgr. Liénart exprima à tous
sa reconnaissance, et ici nous citons textuellement la Croix du Nord : « Comment
oublierait-il les anciens du 201™® R. I., ses
chers compagnons d’armes si nombreux
dans la salle. Ne pouvant les nommer tous,
il veut citer au moins M. Nick, l’aumônier
protestant du I®*' corps qui fut son collègue
pendant la guerre et avec lequel il trouva
tant de points de contact dans l’Evangile ».
Et voici, d’après le même journal, un extrait de l’allocution de M. Nick ; « M. le
pasteur, Nick évoque certain bombardement survenu dans le secteur de Sapigneul.
« Près de nous, raconte-t-il, éclate un obus
qui dégage une épaisse et abondante fumée.
Obus asphyxiant, l’abbé Liénart en est
convaincu. J’avais oublié mon masque. 11
partage avec moi le sien, diminuant ainsi
ses propres chances de préservation. Non
seulement comme ancien du 201™®, mais
comme pasteur protestant, je salue en la
4
i'^ ''■■.■■ ■ ' .'''-^ : '. '
■' :;■ í''
personne de l’évêque de Lille l’imitateur
de Saint-Mai-tin et plus encore un imitateur de notre Seigneur Jésus-Christ qui
est amour ». {Le Témoignage).
« « «
Bolchévistes et vodka. 11 faut de l’argent en Soviétie pour entretenir l’immense
armée des soldats, des policiers et des fonctionnaires sans laquelle le régime communiste croulerait. Or, l’alcool est un excellent moyen de soutirer au peuple, misérable et ignorant comme il l’est, ses derniers sous. Le camarade Bruchanof, commissaire des finances, a donc eu l’idée géniale d’intensifier la production et la vente
de la vodka. On construirait pour cela
toute une nouvelle série de distilleries
d’Etat, et dans chaque village et hameau
on installerait; un magasin d’alcool. En sachant faire, on trouverait de la sorte, en
1929, 440 millions de dollars pour la caisse
de l'Union des Républiques des Soviets. Ce
pro;jet ne sera peut-être pas mis à exécution, car il soulève des tempêtes de protestations dans le monde des ouvriers
ayant encore de la conscience et du jugement. Ces derniers ont écrit aux journaux des lettres dans lesquelles ils dénoncent le développement incroyable de la criminalité et du brigandage ainsi que l’abaissement moral de la masse des travailleurs
agricoles et industriels. Au reste, la statistique établie par la policé indique qu’en
1928, sur le pavé des seules grandes villes,
sans parler des bourgs et des villages, on
a ramassé plus de 2 millions de gens
jvres-morts ! (Semaine Eéligieuse).
Abonnements payés et Dons.
(Le <.don-!> est entre parenthèse).
1929 ; Sig. Dreher, Malnate (62) - D.
Pons, Angrogna - Bounous Eh, S. Germano
- Gaydou Eli, Angrogna - Cardon Matthieu,
Prarostino (2) - Gay Jacqueline, Id. (2) Long Marta, Pinerolo - Bouchard Elena,
Paris (1,50) - Benech Rosine veuve Pavarin, Luserna S. Giov, (1) - Malanot Clémentine, Id. (1) - Meytre Marie, Salza Tron Enrico, Id. - Tron Augusto, Id. - Giraud Alexandre, Massello - Tron Palmari,
et 1928 - Micol Madeleine, Id. - Jean Richard, Prali - Jean Grill, Id. - Barus Louis,
Id. - Grill Henry, Id. - Pascal François, Id.
- Rostan Albert, Id., et 1928 - J. Dan. Guigou, Id. - Garrou François, Id. - GriU Philippe, Id. - Grill Louis, Id, - Richard Mad.,
Id. - Rostan J. Etienne, Id. - Alexis Genre,
Id. - Rostan Louis feu Pierre, Id. - Rostan
Jean Pierre, Valdese - Guigou Juliette, Id.
- Jean Peyrot, Prali - Grül Antoine, Id.
(0,50) - Garrou Marie, Id. - Richard J. Et.,
Id. (2) - Edmond Grül, Id. r GriU J. feu
Pierre, Id. - Jacques Martinat, Id. François Grül, Id. - Guigou Jean, Id. - Rostan
Frères, Id. - Jean Rostan, Id. - Rastan
François Henry, Id. (1) - Marie Rostan,
Id. (5) - Menusan Pierre, Id. - Garrou
Henriette, Id. - John et Humbert GriU,
New-York - François Perrou, Id. - A. Fuhrmann, Prali - Richard François, Id. - GriU
Marguerite, Id. - Perrou Jeanne, veuve, Id. Rostan Marguerite veuve Guigou, Id. - Peyrot J. Michel, Id. (0,75) - Giovanni Rostagno, Roma (10) - GriU Mafalda, Id. (2) Caïrus Lydie, Torre Pellice (2). - Barolin
Pierre, ViUar PeUice (2) - 'Tobler Corradini, Firenze - Muston Franco, Bordighera
- Billour Enrico, Vallecrosia - Revel Cesare,
Pianezza - Barth. Avondet, Inverso Porte
- Avondet Alexandre, Id. - Bounous Marie,
S. Germano (2) - Jacques I-ong, Id. Reynaud Louis, PramoUo (2) - Enrico Andrion, Id. - Albert Bounous, Id. - Bounous
Teofilo, Id. - Bounous Jules, Id. - Balmas
Eli, Id. - Plavan Nancy, Id. - Ribet J. Jacques, Id. - Long Jacques, Id.
(A suivre).
■
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Roma: 22 Febbraio da Genova, 25 da Gibilterra.
Aagnstns: 8 Marzo da Genova, 9 da Napoli.
Per il SUD AMERICA.
Dailio: 21 Febbraio da Genova.
Giallo Cesare: 14 Febbraio da Genova e da
Villafranca.
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VILLAR PELLICE - Pastore: Pietro Chauvie.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Gajdou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado dalla,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : Rue Croix de ViR^ 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorìna, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di Vallecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Con^gazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Mauri n, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Eevel, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
GOAZZE - Sig. Cariò Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. xHfonso Alessio, Via Garibaldi.
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FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 5J Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado dalla. Salita Planaticn,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangcli.sta
G. B. AzzareUi.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Str.adivari, 1.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa- Evangelica - Cand. tool.
Enrico iGeymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore: Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa: Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Cliies.a : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Minganli.
RIO MARINA - Cldesa Evangelica - Pastore :
Roberto dalner.
ROMA - Chiesa di Via Qufittro Novembre. 107
- Pastore: Giovanni Bonnet, ivi. — Cliiesa
di Piazza (javour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPTERDMIENA - Chiosa : Via Gio-suè Carducci, 16 - Pastore : Alessio Balmru;, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastox’e :
Ugo danni, ivi.
schiavi D’ABRUZZO - Chiesa EvangeUea.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teoL Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele, II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo SooLier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Oorso
Vinzaglio, 73. ¡
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via ScOrcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoa’e : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - CMesa : Via Duomo (angplo Via
Pigna) - Pastore : P. Peyronel, da Bi’escia.
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Jl culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabef,,
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro tossa,
42, Roma (26) - Profe.ssori : G. Bostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tone PelRee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Brnesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVIITO MASCHILE - Torre Pcllice - Direttore : Pastore P. Grill. «
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Bostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pelice - Direttrice: Sig.na A. VinQon,
ISTITUTO FEMMINILE-VALDESE - Vailecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Ton-e Pellìce - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Cmuld)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore F. Sàmmani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoRet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserte
San Giovanni (Torino) - Direttore: Pastore
Davide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luscrna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Gio^mnni,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Solfe,
Sanremo, Vallecmsia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departaraento <te Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore:
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento (te
CoiRnia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore:
Enrico Beiix - Pastore emerito: Pietro
Bounous.
CXILONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore : Guido RSvcsr.
COLONIE RIACHÙELO-S. PEDRO - Pastore:
Guido Rivoir.
OMBUES DE LA VALLE (Departamento <te
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONI-V MIGUELETE - EvangeRsta Daniel
Breeze.
SAN SALVADOR (Cafiada de Nleto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - EvangeRsta :
G. E. Gönnet.
COLONIA IRIS (dacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : Silvio
tong.
(XILONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
Colonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.