1
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% doll.
PRIX D’ABONNEMENT pour 1920 ; p» an
Vallées Vandoises ............. ^-4»
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies •
Btranger • .................., • ’
Plusieurs ahonnements à la même adresse * 7.“
Etats-Unis d’Amérique . . _■ •
Allemagne, Antriche-Honme, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hcdlande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: L. 5,'—.
On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d'administration à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs. _______________
Pour tontes les annonces, s'adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction et pour l’Administration
à M. David Bosio, pasteur. Torre Pelhce,
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux du
commencement de l'année. _
Les changements non accompagnés de la somme de if centimes,
ne seront pas pris en considération.
Qae tontes les choses vraielj honnêtes. Justes, pures, aimables....dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Pour un heureux Noël —
Pour notre jeunesse — Histoire vaudoise — Nouveau devoir, juste privilège, gain assuré —^ Pour nos « hirondelles » — Avis — Chronique vaudoise
— Nouvelles religieuses — Nouvelles
politiques.
Voir ci-dessus les prix d'abonnement
pour 1920.
Chez l'Administration de l’ÉCHO l'on
peut aussi s'abonner à notre journal
Vaudois de langue italienne LA LUCE
(5 fr. pour l'Italie et 9 fr. pour l'étranger).
S'adresser pour les abonnements à
l'Administration de l'ÉCHO (Tipografia
Alpina - Torre Pellice) et à MM. lesPasteurs des Paroisses Vaudoises. .
poní un henien}( tloël.
4
Que veux-tu que je te fasse? dit Jésus
à Barthimée (Marc x, 51).
« Que veux-tu que je te fass#? », nous
dit-Il aujourd’hui, à la veille de Noël.
« Je veux donner un cadeau de Noël à
vous tous, mes bien-aimés, mais j’attends que vous me demandiez ce que
votre coeur désire, ce qui pourra vous
J, ^
fête de Noël». Que lui ^OTisfderonsnous, mes frères?
I. Nous lui demanderons avant tout
qu’il nous donne, dans ces jours qui précèdent son jour, la poésie de Noël. On
raconte que dans les pays protestants
du nord de l’Europe, à l’aube de Noël,
la population est réveillée par un son
de trompettes qui part du haut duMocher du village et qui répand les notes
d’un des plus beaux cantiques de Noël;
à ce son, dans toutes les maisons les voix
des hommes et des femmes entonnent le
cantique, et ainsi, au-dessus des forêts
et des prairies et des villes endormies,
le chant des croyants célèbre leur Rédempteur.
La poésie de Noël n’est pas la poésie
du bruit, de la rue, de la foule. C’èst la
poésie du cœur qui redevient jeune pour
saluer avec les enfants le Nouveau-Né
de Béthléhem; c’est la poésie des familles qui tressaillent de joie dans le
sentiment des doux liens qui les unissent; c’est la poésie éternelle de l’enfance qui nous entoure de son charme et
rappelle à nos pensées de lointains souvenirs ; c’est la poésie du divin qui s’unit
à l’humain, pour le soulever, le purifier
et le bénir.
Donne-nous, Seigneur, la poésie de
Noël ! ,
II. Nous denianderons encore à Jésus
qu’il nous donne de comprendre toujours
mieux l’importance et la valeur de sa fête.
Trop souvent nous la réduisons à une
fête des petits, à un triomphe de l’enfânce. Noël n’est pas seulement cela. Cet
enfant qui naît a en soi le germe d’une
^personnalité immense et cette persoiiimlité a en soi le^ ¿èri^é d’un monde
mbuveau. Jésus n’est pas un homme
comme nous autres; s’il l’était, nous devrions nous enfuir bien loin de lui, parce
qu’If aurait fauissé la yéritè; n’a-t-Il pas
affirmé qu’il est le Fils de Dieu? C’est
Lui qui doit commencer, par sa vie et
sa,mort, une nouvelle humanité. Les lois
de l'hérédité et la force du milieu ne laissaient à l’homme, plongé dans le mal,
aucun espoir. Mais Dieu a montré sa
force en Jésus et a fait de Lui le frère
aîné et le Rédempteur d’une nouvelle
grande famille qui marche vers la vie
et la joie.
Oui, ) tout cela nous le connaissons,
nous l’avons entendu raconter bien des
fois. Seigneur Jésus, fais que ces vérités
ne soient pas seulement pour moi des
idées, des souvenirs de mes leçons de
catéchisme, mais des réalités, des faits
qui transforment ma vie et qui fassent
de moi un être nouveau, un vrai disciple
du Christ 1
III. Nous demanderons enfin à Jésus
qu’il nous donne Vesprit de Noël. Nous
avons besoin que cet esprit remplisse
notre âme danè ces jours de commémo
L’esprii dé Noël est un esprit de bienveillance; il nous pousse, au nom du
Sauveur, à des sentiments de fraternité
humaine, à ouvrir nos portes aux malheureux, aux affligés, à nous préoccuper
de leur bonheur, ne fût-ce que pour 24
heures. Cet esprit se préoccupe même,
dans certains pays du nord, des petits
oiseaux du ciel et prépare pour, eux une
gerbe d’épis de blé que l’on met sur le
toit de la maison, la veille de Noël.
Ah ! si cet esprit de bienveillance inspirait toujours nos vies !
L’esprit de Noël est un esprit de paix.
Il a une telle force qu’il fait poser les
armes aux hommes le 25 Décembre de
ces dernières années ! Aujourd’hui, malgré les paix signées, nous avons encore
énormément besoin de paix parmi les
classes sociales, parmi les hommes qui
sont retournés abattus de la guerre,parmi
les peuples qui n’ont pas encore appris
à s’aimer.
Et la voix des mères qui ont perdu
leurs enfants à cause de la guerre et la
voix des mutilés et des orphelins et des
veuves crie à l’humanité: « Faites de ce
Noël le commencement d’une ère de
paix; faites de la fête de Noël une fête
de tous les jours ! ».
L’esprit de Noël nous parle de la présence de Jésus.
Il est plus près de nous dans ces jours,
parce que nous le cherchons pour le célébrer. Nous n’avons trouvé personne
dans la vie qui puisse le remplacer, qui
puisse donner à nos cœurs la paix et la
joie qu’il leur donne. Approchons-nous
toujours plus de Lui, ne le laissons jamais.
Seigneur Jésus, donne-nous l’esprit de
........ D. Bosio.
POUR NOTRE JEUNESSE.
Une bonne partie de notre jeunesse
nous à quittés pour aller travailler loin
du pays, loin de nos montagnes, dans
les villes de la plaine, au delà des Alpes
et jusque dans la lointaine Amérique.
Nous la suivons cette jeunesse avec le
plus vif intérêt, nous préoccupant de
ses préoccupations et de ses difficultés,
nous réjouissant de'ses joies et de ses
succès, et nous prions sans cesse pour
que Dieu la garde des tentations et du
mal, pour qu’il la conduise, la relevant
dans ses chûtes, la soutenant dans ses
combats.
Mais il en reste encore de la jeunesse
chez BOUS. Et pour celle-ci encore nous
avons des craintes, des souhaits' et des
préoccupations. Nous craignons pour
^lle lé' danger des mauvaises Compagnies :
que de fois les occasions de chutes ont
été amenées par ces camarades incrédules, frivoles, jouisseurs, par lesquels on
se laisse entraîner. Oh ! ce n’est pas tout
d’un coup que l’on tombe dans la dégra%afiUïsi-.et dans ravUisEfement. iLes mar*
ches sont nombreuses pour descendre
jusque-là, mais quand on a commencé à
descendre, comme c’est difficile de se
rattraper 1 D’abord c’est seulement un
verre, et puis une bouteille, et ensuite
une bouteille chacun; d’abord c’est seulement une fois, puis chaque fois qu’on
se rencontre, et puis chaque jour ou
presque et les voilà tombés dans l’ivrognerie.
Ou bien encore c’est tout d’abord un
mot plaisant ou hardi adressé à une jeune
fille, qui conduit au manque de respect,
à la grossièreté; ce sont ensuite des familiarités indues qui amènent à la sensualité. Un pas de plus, et les voilà embourbés dans la débauche.
A notre jeunesse nous tendons une
main fraternelle. Nous organisons pour
elle les sections de l’A. G. des jeunes gens
et celles de jeunes filles, la chorale, la
société de couture, l’Union mixte, etc.
but de ces différents groupements est
toujours de faire du bien aux jeunes, de
les encourager à avoir une conduite morale, des mœurs pures et à se garder des
tentations. Ensuite nous voulons maintenir ces jeunes gens et jeunes filles dans
un milieu moraleinent sain où des influences religieuses bienfaisantes les conduisent vers une vie religieuse personnelle. Il ne s’agit pas de se transformer
en sermonneurs ennuyeux mais de rendre la piété attrayante en montrant
qu’elle s’allie fort bien avec un caractère
aimable et un esprit enjoué. Ce n’est pas
non plus tout d’un coup qu’on arrive à
une vie morale spirituelle supérieure,
mais à la suite de nombreux efforts constamment répétés. Quand on s’engage
dans cette voie avec sincérité et bonne
volonté on éprouve de la satisfaction à
chaque nouveau succès et on est encouragé à renouveler les efforts pour monter plus haut.
Comment engager jeunes gens et jeunes filles à faire part de ces associations?
Les inviter en bloc ne suffit pas et supposant même qu’ils répondent à un premier appel, s’ils ne trouvent rien d’acheminé, rien d’organisé, leur intérêt n’est
pas réveillé et ils ne reviendront pas.
Outre l’invitation collective il faut donc
un travail particulier auprès de chacun,
et d’abord auprès de ceux qui ont de la
bonne volonté et quelque talent à faire
valoir. L’A. C. J. G. est fondée dès qu’il
y a deux membres qui se réunissent régulièrement pour prier pour leurs camarades et qui commencent à développer
une activité quelconque à l’avantage de
ceux qui les entourent. Si leur œuvre est
active et vivante, ils ne tarderont pas à
voir de nouvelles forces venir se joindre
à eux et à se grouper autour d’eux.
Comment maintenir ces groupes une
fois qu’ils sont formés? Ne nous faisons
pas d’illusions; ils ne se maintiennent
que s’ils sont vivants et actifs. Pour rester Aèls, ils doivent continuellement se
transformer, s’adapter aux circonstances
et aux besoins et recruter toujours de
nouveaux membres. Les statistiques ont
prouvé qu’un jeune homme ne reste pas
en moyenne plus de trois ans dans une
union. Que chacun ait une tâche à accomplir, un travail, une œuvre à laquelle
il s’intéresse davantage. Que tous se
réunissent pour l’étude biblique qui reste
la base de l’association et pour le chant,
qui en est une des plus puissantes attaches.
Quelles sont les œuvres auxquelles les
membres de nos associations de la jeunesse peuvent s’intéresser? Il y en a qui
ont en vue la moralisation, et il y en a
qui ont en^vue l’instruction. Une petite
brochure intitulée: Conseils aux U. C.
J. G. de la Campagne, nous indique celles
de moniteurs à l’école du dimanche, de
visiteurs aux malades, de la tempérance,
de l’observation du dimanche, de la
croix blanche contre l’impureté, de
l’Union cadette. On peut y ajouter les
conférences, les leçons de langues, les
récitations, la musique.
Il y a de la place pour toutes les bonnes volontés. En avant les chefs de file,
qui ont de l’initiative et le don de savoir
diriger les camarades avec cette grande
cordialité qui est caractéristique de l’esprit chrétien. A. C.
Histoire Vaudoise.
Noël n’a pas été toujours pour nos
pères un jour de joie; nous apprenons
par l’histoire que, au moins deux fois,
l’aube de ce saint jour s’est levée sur des
Vaudois plongés dans la détresse.
Cela arrive une première fois en 1400.
s.
IA
2
if.
Ï
Voici comment nous présente cet épisode l’opuscule ei^aés Vaué»is de
i^is» publié eiji 1880: ,4 Skir la,Jtoi' du
XïV.me siècle lei Vaudéii; s’étale»! tellement multipliés au Prageia quet »‘ayant
plus assez de terres à cultiver, ils résolurent d’aller s’établir avec leurs familles
daps la Vallée de Suse où ils fondèrent
de nouvelles églises. Tant de prospérité
ne pouvait manquer.il’éttirer rattentiqn
de l’ennemi, qui forma le projet d’en
finir avec cette population.
En 1400 on était à la seconde moitié
du mois de Décembre et la population
ne pensait qu’aux fêtes de Noël, quand
elle apprit l’^irrivée de grosses bandes
catholiques venues de Suse ou de plus
loin pour l’écraser. Surpris, consternés,
les paisibles Pragelaincs n’eurent d’autre
parti à prendre que d’abandonner leurs
demeures et de s’enfuir aux montagnes
avec leurs femmes, leurs vieillards et leurs
malades. Ce qu’ils eurent à souffrir de
privations et de froid, chacun peut l’imaginer. La troupe la plus nombreuse
qui avait pris la direction du Val St-Martin, arrivée au Col du Pis, et ayant à
peine commencé à descendre du côté de
Massel, fut forcée de faire halte et de
passer la nuit au milieu des neiges (au
pied de l’Albergean). Quand tous furent
arrivés on ne compta pas moins de 80
berceaux «tous avec leurs petits enfants », comme dit notre Gilles. Elle fut
longue et terrible cette nuit de Décembre,
surtout pour les pauvres mères. Vainement elles avaient enveloppé leurs enfants de tout ce qu’elles avaient emporté
de linge et de couvertures. Au matin,
plusieurs de ces petits êtres étaient morts
de froid.
Un autre épisode se rapportant à
l’époque de Noël arriva en 1686.
La terrible persécution des mois
d’Avril et de Mai avait rempli les prisons du Piémont de pauvres Vaudois
(plus de 12.000). Seulement 200 homtf es
Wl
et femmes avaient pu échapper îT la
i mort et à la prison et avaient continué
pendant tout l’été et l’automne à combattre, soutenus par la force du désesr
poir, contre les troupes royales.
Enfin, le duc fut obligé de traiter avec
ces 200 invincibles, leur accorder d’émigrer en Suisse et promit d’ouvrir les
portes des prisons aux 3000 Vaudois qui
étaient encore en vie (des 12.000 et plus
qui avaient été arrêtés 7 mois auparavant). Tous ces prisonniers partirent
pendant les mois de Décembre et de
Janvier étant accompagnés par des officiers du duc.
L’histoire nous raconte que ceux de
Mondovi partirent à 5 heures du soir le
24 Décembre, n’ayant pas pu renvoyer
au lendemain leur départ et que 150
moururent de froid dans cette première
nuit de voyage !
Ah que Dieu nous donne d’apprécier
le bienfait qu’il nous accorde de célébrer
Noël en paix et sans persécutions !
D. B.
Hoiwau Wr, juste priviie, qé assiit
Chers frères et amis,
Dans notre lettre précédente, nous
vous communiquions une lettre parvenue
à notre Modérateur, par laquelle un ami
—anonyme — mais notre ami dans toute
la profonde et touchante signification du
mot; un ami qui éprouve toute la joie
et tout l’enthousiasme de donner, et qui
en nous remettant la grosse somme de
100 mille lires, pour la Caisse d’Eméritation de nos Ouvriers et de leurs familles
mettait à notre disposition une autre
somme de 100 mille lires, à la condition
fue nom nous>imgagiôné;à la placer a«
too %r pende^ une émitèe. Nous vom
^mettioi^ par|«eonséqui.titt en présmcef
*'d’un ïioùveau'devoir sur lequel nous se-^
rions revenus dans une autre lettre.
Nous voudrions maintenant que ce
« nouveau devoir» fût considéré par vous
tous sous l’àspect d’un « privilège» dont
on est heureux et fier, et d’un <kgah»
qu’on recherche.
Le « Devoir » de redoubler d’efforts
pour doter la Caisse d’éméfitation des
fonds nécessaires à faire fac¿ aux besoins nouveaux et urgents ; le devoir donc
de donner généreusement et de donner
encore si nous avons déjà donné.
Le <i Privilège» de nous voir si visiblement secourus par la main de Dieu,’’de
Dieu qui a suscité à nos Pasteurs et à
leurs jfantilles, un ami inqonqq, mais aq^si
puissant que g^éreux et dévoué.
Un « Gain » qu’on réalisera par le fait
que, si nous savons donner dans la mesure suffisante, en collectant par de nouvelles souscriptions recueillies dans les
douze mois qui vont du 15 Août 1919 au
15 Août 1920, la somme de 100 mille
lires, nous verserons effectivement au
fonds qu on est en train de constituer
une somme « double » de celle que nous
aurons, réellement versée, en plaçant
par là notre argent au 100 %. :
Placement de fonds au 100 %! Ne dirait-on pas d’un taux d’usurier? Mais,
à la Banque de la solidarité chrétienne,
c’est notre foi qui mesure l’intérêt, nôtre
foi dont il est dit dans l’Evangile qu’elle
a vaincu le monde.
En présence du « fait » de ce cher ami
inconnu qui démontre son sérieux de
Chrétien en nous donnant d’abord une
forte somme, nous nous sommes sentis
d’accepter virtuellement l’offre conditionnée d’une deuxième somme égale.
Et nous avons senti de pouvoir l’accepter
en nous engageant en votre nom, sans
connaître ni les contributions des uns
et des autres, ni le total; nous avons
senti de pouvoir l’accepter, sachant que
vous tous, anciens et nouveaux amis,
anciens et nouveaux souscripteurs, vous
seriez avec nous, heureux et fiers d’accomplir un devoir en faveur de vieux
Frères qui consacrèrent leur existence à
soutenir nStre esprit dans ses faiblesses
d’une lutte de chaque jour, qui nous absorbait trop et nous voilait l’idéal du
Christ; heureux et fiers d’être jugés dignes du privilège de devenir des collaborateurs de notre Père Céleste dans son
œuvre providentielle; heureux et fiers
d’une affaire commerciale où les très
gros bénéfices sont n enfin purifiés» de
toute trace d’intérêt personnel.
Les Membres laïques de la
Table Vaudoise.
la Direction de l’Hôpital sera obligée à
son _^f regret*' d’en refuser fadm|g#ioi|i,
l’H^tal été créé touf pow
la W^ulattoi| tvangéliquV di^^ ï
il est donejà conseiller qu'aucun nî»lade ne vienne à Turin avant de s’être
bien mis d’accord avec la Direction de
l’Hôpital, et cela pour éviter le grand
inconvénient d’un voyage inutile.
97,1 —
20,
3,
6.—
FOUR NOS « HIRONDELLES »
Report L.
M.r Schalçk, Turin »
M.me Noëlie Malan, Id. »
M.me Cléanthe Cocito, »
Deux « hirondelles Suisses » »
Total L. 1Î27,—
Noüs avons déjà plusieurs adresses
d’« hirondelles » auxquelles ¡lous avons
commencé à envoyer Z’Echo cette semaine.
Mais nous attendons encore d’autres
adresses. Parents, pensez-g !
CHRONIQUE VAUDOISE.
AVIS.
La Commission directrice de l’Hôpital
Evangélique de Turin, préoccupée du
nombre toujours croissant de malades
pauvres, provenants des Vallées Vaudoises, qui ont besoin d’opérations de
différente nature, se permet de rappeler
aux intéressés, que, selon le Réglement,
tous ceux qui proviennent des localités
où existe un Hôpital Evangélique (comme c’est le cas pour les Vallées Vaudoises) même s’ils sont recommandés par les
docteurs ou les pasteurs du lieu doivent
se soumettre au payement anticipé d’une
pension journalière de quatre francs pour
jouir d’un lit dans la chambre commune,
et doivent en outre payer la taxe d’opération qui varie selon l’importance de
l’opération même. Au cas où l’intéressé
ne puisse pas répondre à ces conditions
M. le prof. E. Longo qui, pendant plusieurs années a rédigé chaque semaine
d’une manière intéressante et impartiale
la « Chronique Politique » de Z’Echo ayant
accepté de devenir le directeur de l’Évvisatore Alpino, ne pourra pas nous continuer sa collaboration faute de temps.
Nous lui exprimons notre profonde reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour
l Echo et lui souhaitons beaucoup de satisfaction et de succès dans son nouveau
travail.
Quand le prof. J. Coïsson sut que
La Luce allait être imprimée à La Tour
et qu’elle aurait un bureau d’administration à elle, il nous dit: « Alors c’est naturel
que ce bureau s’occupe aussi de l’administration de Z’Echo dont je me déchargerais si volontiers ».
Nous dûmes nous plier à son désir; le
prof. CosïsoN donc ne s’occupera plus de
l’administration de Z’Echo en 1920 et les
abonnés auront la bonté de s’adresser exclusivement au bureau du journal à la
Tipografia Alpina de La Tour.
Si M. Coïsson laisse l’administration
de Z’Echo cela ne signifie nullement que
ses méthodes d’administration ne seront
pas suivies par ses successeurs. Sous son
administration Z’Echo a augmenté de
beaucoup sa diffusion et a surtout augmenté le nombre des abonnés « payants »
et nous voulons au nom de tous les abonnés de Z’Echo lui exprimer toute la reconnaissance que nous éprouvons pour lui
qui a tellement aimé et aidé notre journal.
Nous sommes heureux d’ajouter que M.
Coïsson rédigera l’année prochaine les
« Nouvelles Politiques » de Z’Echo tout
en nous continuant sa précieuse collaboration sous forme d’articles.
'Ai^rogne. Nous pensons avec une
profonde sympathie à nos amis de Turin
et de Milan qui tremblent de froid sous
le voile glacé du brouillard des plaines.
Ici nous avons joui pendant plus de 15
jours d’un temps magnifique et chaud
qui nous fait presque oublier que l’iiiver
n’est pas encore entièrement passé.
La Tour. Mardi 9 courant un bon
nombre d’amis, accompagnait au champ
du repos la dépouille mortelle de M.
Joseph Geymonat, décédé le 7 courant à
l’âge de 78 ans. MM. les pasteurs Ph.
Grill et D. Bosio présidèrent à l’ensevelissement qui fut imposant par le nombre des intervenus. M. Geymonat laisse
le souvenir d’une vie consacrée au travail et à la famille et d’une foi qui aimait
à se nourrir des pages du St-Evangile.
Nous exprimons à M.me Geymonat
et à ses deux fils, les docteurs Oscar et
Ernest, les sentiments de nofre vive
sympathie.
Pendant la semaine nous avons eu
1» Mariage ^e M.:? Julesi Mostan, ex-lifuten^t d’i®||nterie, avm M.lle Catherine
Ro^n. M- liostan a éti^.^un vaillant Soldat 'penéani' la guerre et était énorii|ément apprécié par ses supérieurs et ailàé
par ses subordonnés. Il a pris part à
toutes les batailles dans lesquelles la
« Brigata Basilicata » a montré sa valeur et sa force. Nous lui souhaitons
d’être heureux dans sa nouvelle vie.
Samedi dernier les élèves de notre
Collège et de l’Ecole Normale ont fait,
avec MM. les Professeurs, une magnifique promenade à Prarustin. Le tempe
’les a favorisés et ils ont énormément joui.
Milan. Le 6 courant, dans la grande
salle au-dessous de notre église de Via
Fabbri, eut lieu un concert qui avait
pour but de recueillir un fonds pour alimenter les finances d’une société de
Jeunes Gens qui, grâce à l’enthousiasme
du pasteur M. Fasulo, va se constituer
au sein de l’église. Le produit de la société dépassa les 400 francs.
Rodoret. (D. Gaydou). Nous sommes
ici en plein hiver. Le froid s’est fait sentir
depuis Octobre et Novembre et a été
depuis lors très rigide. Nous avons eu
alternativement vent et nçige. Pendant
deqk Dimanches consécutifs nous n’avona pas pu avoir le culte le matin à
cause» du mauvais temps, et cependant
le mónde est courageux.
Qû.âùd le temps le permet, le Dimanche noqs avons quatre services, quatre
réunionsi quelquefois cinq, > dans la semaine, très bien fréquentées, sans compter les cultes qui se tiennent chez les familles. Pour ceux qui le désirent, les occasions de s’édifier ne manquent pas,
toutefois nous confessons que nous sommes peinés de voir trop de personnes
qui ne se soucient pas de connaître Dieu,
de braves gens, honnêtes selon le monde,
naaif qui négligent leur âme et sont remplies de leur propre justice. Notre prièrC "
constante est celle-ci: « O Dieu, aie compassion de nous, baptise-nous de ton
Esprit ! ».
Nous avons à Rodoret de très bons
éléments et nous sommes persuadés que
Dieu leur donnera le courage et la force
de témoigner et de travailler toujours
plus pour amener des âmes au pied de
la croix de Christ; ce sera alors vraiment
une activité conquérante comme nous
le propose la Commission Exécutive.
Une quarantaine de soldats sont déjà
retournés du service militaire. Nous demandons au Seigneur qu’il efface de
leur mémoire et surtout de leur cœur
l’impression I qu’ils ont reçue dans les
tranchées et sur les champs de bataille
et qui leur a fait un mal énorme.
Nous ne les avons jamais oubliés ces
chers amis dans nos prières. Nous avons
fait pour eux ce que nous avons pu. Pour
ceux dont leur famille n’était pas trop
à leur aise, nous avons contribué selon
notre pouvoir. M. Amato dalla ne s’est
pas non plus épargné : que de bien il a fait !
Que Dieu le bénisse. Mais si je m’arrêtais
là, je ne serais pas complet: ce bienfaiteur pense encore maintenant aux vieillards pauvres de notre paroisse, aux
malades, aux déshérités et à quelques
soldats qui sont actuellement sous les
armes. Seulement en Septembre dernier
il a envoyé à Rodoret 275 francs.
Nous avons deux écoles du Dimanche
très bien fréquentées (50 enfants et 9
moniteurs), Que Dieu bénisse les efforts
qui se font pour l’avancement de Son
règne dans nos Vallées et dans notre
chère patrie.
Saint-Germain. Ses 7 fils et filles on
eu la douleur de perdre la semaine* pâ
. %
1
's.
./V ^ il i
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3
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aéé ieur mère bifeH-aimée, Gatherine Ja- '
hier 4is q«i s’eçi est allée vçis
Que tle DreAi des. c«n
gplatipjis èott avipc ceux qui restent.
— La Stampa noua apporte ta triste
pouvelte que Jeqjine, hQng, de St-Gerpain, de 28 ans, est morte à Turin, à
î’hôpitùj, f la suite d’un accident. Un
camion militaire la jeta par terre lui
prqpuraut du graves blessures.
SOTTOSCRIZIONE
tti c^ore 4^ iipstri..itadi|tf
e Higü” i qgi^fri orffidi ài gœira
f ■ 41* Lista.
Somme precedenti h. i8i.332,03
Pietro e Luisa Monnet, Cleve" ^d, Ohio (2° vers.)
Ing, Giulio Rostan, Riesi
V^mdesi di Tarariras
Saint^Jean. Nous apprenons avec
grand plaisir qUe la campagne d’hiver
lÿ’est Ip^iée d’une façon bien
geante à SfcJeàii. Les cultes du Dimanche à la Maison Vaudpise et les réunions
de quartier sont bien fréquentés et les
quatre écoles, du t^uvanche fl||issantes.
(Celle des grands, aux BlonutS Compte à
elle seule une’ centaine d’élèves et 15
poniteurs et monitrices. L’op travaille
|i grand train pour préparer un Arbre de
Noël.
Il y a eu cet automne une innovation
réjouissante à St-Jean : on a rétabli l’enseignement biblique dans les 11 écoles
Idìft Jahier, Pramollo (169) ■
3ni Bounous, » (i 70)
bertine Durand, Nice '
Salvino Pezzati, S. Fedele 1
Clotilde Girardet, Roma, dopo
soggiorno a Torre Pellice
300,—
50,—
1.192,75
5.—
5,—
IO,—
2,—
so
latale L. 193.921,87
La Strenna, dei Fanciulli, 1920 — Libreria Claudiana, Firenze — Prix : L. 0,60.
Notre akil^ iach italien s^ distiugu«
de celui de Ge ève par le fait qu’il donne
une place bien plus grande aux poésies.
Ndtrè âme italienne en a probablement
plus besoin ! ' ^
Mais à côté des poésies nous trouvons
d’excellents articles de F. Christol de
Esther Fasanari, de Virgilio Sommani,
qui rendent très intéressante la Stfenna
1920.
Nos lecteurs voudront certainement
se la procurer.
^ tnemo^ del fratello Hniesto, caduto in |;nerra.
(ifo) In tnetn. del genero Enrico caduto in guerra.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
NOTA. La sottoscrizwne della Sig.ra Emtlû^Pons, di T<h
^ ' {wâi la slì'a Lista) era in memoria®®l diletto figlio
Adriano, caduto Bulla Baln^izza. U 24 Agosto. 19x7*
* 42® Lista. ^
\f, Somme precedenti L. 193.921,87
P^olo Canobbio, Roma »
Ypidesi di Colonia Cosmopolita «
¿ Í Totale L. 195.688,52
# - ' - • ■
.,25,—
1.741.65
UN CADEAU
de propriété du Consistoire grâce à la ^ TOUS LES ABONNÉS DE «L’ÉÎHO*
bonne volonté de nos régents et mai- -p T>imwrAWmaB.f»a*P
tresses, tous Vaudois naturellement.,'*' ^ , ■ j t-ü .i
’ P ■ Un qénereuxamideL Echo offre gratis a
L’enseignement est donné troig ÍQiS des volumes de la
semaine dans les heures extra-regle- ^
mentaires. Pour les écoles des Airals qui , ^ secogiposedeS volumes
appartiennent à la Cqppunf, le cours
de Bible est dopnç par ¡le Pasteur aux
Blonats le Jeudi matin et est suivi par
55 élèves. ^ ¡7
Le corps enseignunt Vaudois est àctuellement constitué par 13 institutrices,?!
plus le régent paroissial, tous dÎRÎd'^és.
écrits en partie par le pasteur américain
Sglvanus Stall et en partie par des dames
docteurs en médecine; elle traite d’une ma-^
nière smntiftqïie, et en même temps morale et chrétienne, des questions sexuelles.
Bien des parents ont été aidés par la
« Série Stall» dans leurs efforts pour pré
Frajçtçç. .11 y a eu du 18 au 22 Novembre, à Lyon, une grande Assemblée de
protestants français à laquelle ont pris
part des représentants de toutes les
églises protestantes et des sociétés missionnaires qui travaillent en France. Ça
été une ipagnifique affirmation d’i^nité
dont nous nous réjouissons vivement.
M. le pasteur Soulié, récemment élu député de Paris, y assistait et promit que
lui, ainsi que les deux autres pasteurs
nommés députés dans l’Alsace, feraient
tout leur possible pour porter toujours
à la Chambre notre note particulière protestante.
M. le prof. A. Bois fut appelé à présider l’Assemblée qui vota plusieurs importants ordres du jour concernant la
cooÎclination des efforts de la part des
Sociétés ndssionnaires qui travaillent
dans la France. Le meilleur esprit a
régné dans cette grande réunion qui
aur^ certainement une profonde influence sur l’avenir.
Nous apprenons avec Couleur la
nouvelle de ia mort de Mlle Amélie
Muston de StrJean, dont ja vie a ^ été
si utile et biénfaisapte. '
Nous parlerons plp.s J'longuement da;
cette sœur dans notre prochain numéro.
^ server leurs enfants de la contagion de Vim
Venise. L’Union Chrétienne de Jeujàgi.-Veuise' a ébl.-Son .jpi^id#nt
dans la personne du docteur Fiorioli
Della Lena de l’église vaudoise, qui s^est
mis courageusement à l’œuvre, pour
faire connaître l’Union et pour intensifier son action. L’Union de Venise
compte 52 ans de vie et est donc la plus
ancienne en Italie.
Zambèse. M. Louis Jalla missionnaire,
a fait dernièrement un long tour dans
les principales villes d’Italie, pour parler aux amis de la Mission du Zambèze.
Ses conférences et ses appels ont reçu
ube réponse bien encourageante sous
forme de contributions extraordinaires
qui somment pour la ville de Bergame
à li. 743,50, pour Milan à L. 181,50,
pour Venise à L. 125, pour Rome à
Ü. 100, pour Naples à L. 338, pour Spezia à L. 50, pour Livourne à L. 77,20,
pour Florence à L. 90*, pour Vérone à
L. 25.
M. Louis Jalla, qui se trouve maintenaiit en France, a accepté l’invitation
qui lui a été adressée par le Comité de
Paris de retourner au Zambèze pour
trois ans, afin d’y combler les vides produits par la guerre. Il compte partir au
mois de Février 1920.
INSTITUTIONS
HOSMTALIÊRES VAUDOISES.
Retoge Roi Charles-Albert.
Pour Un lit en mémoire du lieutenant
rf artilletie Charles Ribet, décédé d
Messine le 1 Mars 1919,
Mario e Ida Cignoni, 1° versamento L. 1.000,—
Sig.ra Adele e sig.na. Elisa"
Cignoni, in lu,ogo di fiori » 100,—
pureté qui se déchaîne d’une manière si
épouvantable dans nos villes et qui, malheureusement, n’est pas sans souiller nos
campagnes. Et bien des hommes et des
femmes ont appris par le moyen de ces livres comment ils peuvent éviter ces écueils
•qme i'ignore^gp ou an sens exagéré ite pudeur placent sur leur route.
Ces 8 volumes ont chacun plus de 200
pages et représentent une valeur de L. 2 par
exemplaires. Voici leurs titres:
Quel che il ragazzo deve sapere.
Qqel che la fanciulla deve sapere.
Quel che il giovanotto deve sapere.
Quel che la giovane deve sapere.
Quel che ilgiovaiie marito deve sapere.
Quel che la giovane moglie deve sapere.
Quel che fuomo di 45 anni deve sapere.
Quel che la donna di 45 anni deve sapere.
A chaque abonné de L’EchO qui ait
payé l’abonnement annuel pour 1920 eU
qpi demande à V Administration de L’Echo^
un de ces volumes, en indiquant lequel il
désire, nous l’enverrons gratuitement (corn- '
me « stampe non raccomandate»). C’esi |
bien entendu que nous n’expédierons rien
à ces abonnés qui ne nous demanderont pas
le volume en indiquant celui qu’ils désirent.
Il va de soi que les volumes destinés aux
adultes ne sont pas pour les jeunes gens
ou pour les jeunes filles. A chaque âge et.
à chaque sexe son livre. \
'Urie^bs, P y q eu à fm dq mois de
Noyçinbré, à Trieste, la Conférence annueÛe de l’Eglise Méthodiste Italienne.
Presque tous les pasteurs .étaient présents, ainsi que l’Evêqüe pour l’Europe,
docteur AndersOn. Tout a été très bien
à cette Conférence. On a décidé de se
réunir l’année prochaine à SQn^rio.
Etranger. On a inauguré à Londres
un Congrès Intçr-allié. ?-'p«rtici
pent M. Clemenceau pour la France, le
sénateur Sçialoja pour, l’Italie et l’ambassadeur américain à Londres pour les
Etats-Unis. On a décidé de créer un
« Grand Conseil des premieçs wpistres
de l’Angleterre, de France, de l’Italie,
auquel participera aussi un représentant
des Etats-Unis. On espère que quatre
personnes poMjçro^t se qiettre pf|qs
lement d’accord que toutès celles (]|qi
discutaient jusqu’à présent à Paris dqns.
le « Conseil Supérieur ».
— Il y a eu des troubles, derniè|-e
ment, dans le Mexique, et des rebelles
ont emprisonné l’agent consulaire (|es
Etats-Unis. Ça a mçnacé une ruptqre
de relations entre ces deux 'peuples, mais
il paraît que heureusement ce danger
sera évité.
— Le franc français est descendu à
40 centimes sur le marché d’Espagge.
— Il y a devant les Tribunaux de Paris
123.000 demandes de divorce. Il s’agit
en général de mariages célébrés pendant
la guerre et qui, paraît-il, n’ont pas donné
beaucoup de bonheur aux époux.
— Des nouvelles bien tristes nous arrivent de l’Autriche. On y meurt littéralement de froid et de faim. Dans la npii
on voit de pauvres femmes à* pieds nus
qui se pressent devant les boutiques pQUfr
être servies les premières le matin et la
mortalité des enfants est montéeau 60%.
Le premier ministre d’Autriche s’eài
rendu à Paris pour demander le secoufS
des alliés.
— On conflrqie que le gouvçrne|uuut
des bolschévistes est en train de se transforuier. 11 acifiettra dofépayant la collaboration deSs. minimalistes qui sont
bien plus modérés. Une preuve de cette
nouvelle orientation est le fait que un
des assassins du Zar a été condamné et
pendu par ordre d’un tribunal jhq|^chéviste.
Hongrie, (Du Qu(pr4fTly *Register). Il
ya Omis la fiungrie une»pôpUla#on protestante d’enviro.u jin million et depiiUne partie de ces frères traversent à
présent des moments bien difficiles.
Élle habite dans la région de la Transylvanie qài a été occupée, après la fin
i|e la guerre, par les troupes Roumaines. Il paraît que la Roumanie comme
les autres peuples des Balkans a une
idée très vague et incertaine de ce que
devrait être la tolérance religieuse, ce
qui fait que ces pauvres protestants de
|à Transylvanie sont persécutés de toute
panière, soit dans leurs personnes, soit
dans leurs biens. Au Congrès de la Ligue mondiale des églises chrétiennes
pour la fraternité humaine qui a eu
lieu dernièrement à La Haye on a décidé d’adresser un appel au Comité général de la Ligue des nations en le
priant de vouloir intervenir en faveur des persécutés. Nos frères d’Angleterre et d’Amérique veillent à ce
que quelque chose de positif se fasse.
AUX MIUTAIRES VAUDOIS.
» Niûitréüéïhertï, chers militaires, la F.
Table Vaudoise ne pourrait pc^ continuer
toujours à vous envoegr ¿’Echo <sgratis»,.
Depuis le l.r Janvier prochain, donc, tout
militaire qui désire continuer à recevoir
i’Echo devra nous emoger le pirit de sop
abonnement 1920.,
Abonements payés et non quittancés.
1920: Anne Rostan, Praly — Pierre
Noiiyelles politiques.
Total L. 1.100,
\
Lit Dckct. Chev. Amédée Rostan.
24me Liste de Souscriptions.
Sig. Pietro Boubous, Cosmo■ polita, in mémoria di un
vecchio amico L- 50,
Listes précédentes » 7.806,
Total î. 7.856,
LES LIVRES.
Almanach pour tous pour l’année 1920 —í
J. il. Jeheber, Genève — Prix en
Suisse, frs. 0,75.
L’Almanach 1920 est aussi intéressant
et instructif que ceux qui l’ont précédé
les années passées. Il nous présente des
pages de science populaire, des descriptions de voyages et de paysages, des souvenirs historiques (p. ex. une étude sur
les catacombes) et de nombreux contes
pour les jeunes.
Le tout est accompagné de plusieurs
gravures. Nos lecteurs résidant en Italie
peuvent se procurer l’Almanach à la
Çartoleria Alpina - Torre Pellice.
Italie. Au Sénat on a eu. Lundi 8
courant, une longue discussion politique.
Le discours principal a été prononcé par
la sénateur Ruffini qui a donné une idée
claire des conditions actuelles de l’Italie.
Il a reconnu que la situation eât grave
et qu’il y a besoin de beaucoup de réformes sociales, mais il a en même temps
prononcé des paroles pleines de foi dans
l’avenir de notre pays et dans l’énergie
des Italiens.
A la Chambre des députés op a eu dp
longues discussions qui ont duré toute
la semaine passée. Les nouveaux députés du P. P. I. ont été continuellement
sur la brèche en combattant contre les
socialistes, et il est évident que ces deux
partis de bataille auront encore de rudes
epippignées dans l’avenir.
Chauvie, pasteur. Masse! — Frédéric Tron,
Id. — Prof. Baridon, Saluzzo — MM. Botdrini-Gay, Turin — J. Comba, Id. — Jalla
David, La Tour — Pasteur Gardiol, StJean — M. Monastier, La Tour — C. Melli,
Bobi — M.lles Mondon, Id. — E. Davit,
St-Jean — L. Jahier, Env. Pinache —
M.lle J. Amoletto, La Tour — M.me F.
Peyrot-Guigou, St-Jean — Vincent Morglia. Id. — H. Tron, pasteur, Pignerol —
Mad. Reynaud, Prarustin — R. Pons-Karrer, La Tour — J. Vinçon, St-Germain —
Balmas-Cardon, Pancalieri — M. ArmandHugon, La Tour — D. Pellegrin, La Tour
—. Cath. Goss, Villar — Anne Geymonat,
Bobi — Mad. Davit, Bobi — Alb. Geymonat, Ramseyville — Rivoira Lorenzo, Angrogne — Chauvie Jean, Id. — M.lles Robert, St-Jean — D. Geymonat, Bobi —
Jeanne Lausarot, Id .— Muston Arturo,
Livorno — Aline Long, Marseille — Ladini, Pomaretto — Peyrot Michel, St-Jean,
— Malan Valentine, Paris — Rivoir Louis,
Turin — Bhend Sophie, Montreux —
Schaffer Rosa, Saint-Loup.
D. Bosio, Rédac^ur-Res'pqp^saÎ)le.
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degli Ospedali Riuniti di Roma
Chirurgo Capo-Reparto
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di Sconto. — La Banca Italiana di Sconto ha istituito nn servizio
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in un libretto di risparmio nominativo, di formato tascabile, che alla
consueta praticità aggiunge il vantaggio di permettere al possessore le
operazioni di deposito e di rimborso presso tutte le filiali della Banca sparse
in Italia. In tal modo il cliente di una qualsiasi delle filiali della Banca è
contemporaneamente cliente di tutte, e presso o^una di esse può liberamente fare le occorrenti operazioni senza alcuna noiosa formalità. Col
libretto circolare della Banca Italiana di Sconto è possibile prelevare e
depositare in qualsiasi città, le somme che occorrono o che risultano
disponibili. Questo Libretto costituisce inoltre un’assoluta novità nel
campo bamcario.
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•0-0"D-0'0-0-D-0-'0"0'00“0'-0"€>-0'-0"0-<0"0’-0"0- 0"0"0'-0'0'-0"0-0-Ó
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L
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Fra (lue bimbi era insorta una questione
E parevan due cani intorno a un osse,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sulbuscio però stava a ridosso.
OifRcils ò il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addossb.
Par che alla madre li Atti non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumine la faceta.
Per stupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dalla plecela tua prole.
I
L'flCQUflL
CHmmfl-MlGÖME
I
prepar^ con sistema speciale e con niaterìe di primissima qualità, possisde le migliori virtù teraoeutidie le ouali
.
M
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