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6 Février 1920
N. 5
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LCCHO DE8 VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ............... I,.
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies »
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commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil- IV, 8).
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SOMMAIRE : Octogénaire ! — Contre une
loi illogique et absurde — Dans le Pragela — Des pensées de nos Anciens —
Da consécration de trois nouvelles Diaconesses— Pour VEcho aux «hirondelles » — Chronique vaudoise — Nouvelles
religieuses — Chronique politique.
OCTOGÉNAIRE !
I#es jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans,
- Kt pour les plus robustes à quatre-vingts ...
Tout cela passe vite, et nous nous envolons.
(Psaume 90: lo;.
Je viens d’achever ma quatre-vingüeme
année, un âge qui, même à l’époque lointaine où fut écrit le psaume 90, n’était atteint que rarement et était réservé aux «pius
robustes». Les lecteurs de ŸEvangéliste qui,
dès longtemps, m’ont permis de les traiter
en amis, voudront bien me permettre de
leur communiquer quelques-unes des pensées que me suggère cet anniversaire. Peutêtre leur seront-elles utiles, puisque, comme
le dit le livre des Proverbes, «le cœur de
l’homme répond à celui d’un autre homme,
comme dans l’eau le visage répond au visage. »
s(: sK
Quatre-vingts ans ! Quelle longue vie !
29.220 jours ! 701.280 heures ! Et plus
de 42 millions de minutes ! Quand on
cherche à décomposer ainsi le temps dont
est faite la vie d’un vieillard parvenu à cet
âge avancé, on éprouve une sorte de vertige.
C’est comme un fleuve dont les eaux se succèdent sans interruption. Quelle puissance
dans cette accumulation des jours, quand
elle est au service d’une volonté unique,
dirigée elle-même par des principes de justice et d’amour émanés de Dieu! Que d’occasions de faire le bien représentent ces
jours nombreux et ces heures presque innombrables! On regrette que le privilège
d’une longue vie ait été refusé à des hommes qui, autant que nous pouvons en
juger, en auraient fait un meilleur usage
que beaucoup de ceux qui ont vécu la
pleine mesure de leurs jours. Pour citer des
exemples empruntés à notre monde protestant français, on ne peut que déplorer qu’un
Adolphe Monod, qu’un Alexandre Vinet
n’aient vécu qu’une cinquantaine d’années,
et qu’un Félix Neff n’ait guère dépassé la
trentaine. Mais le Maître defnos destinées
sait mieux que nous quelle mesure de temps
il convient d’assigner à chacun de ses serviteurs, et il sait aussi que la qualité du travail
importe plus que la quantité, et la courte
journée d’un bon ouvrier a plus de valeur
à ses yeux que la longue journée de l’ouvrier médiocre et paresseux. L’essentiel
n’est pas de vivre long, mais de vivre bien.
En vérité quatre-vingts ans sont une
courte vie. Et c’est bien là la pensée du
(*) Nous sommes sûrs de répondre au désir de nos lecteurs en reportant de ŸEvangéliste cette méditation écrite par le vaillant directeur de ce journal, M. Matth. Lelièvre, à l’occasion (Je son 80.me anniver
saire.
Psalmiste, pour qui la vie humaine est misérablement abrégée par le juste courroux
de Dieu, qui a châtié ainsi les iniquités des
hommes. «Tous nos jours, dit-il, s’enfuient
devant ton courroux, et nos années s’évanouissent comme un souffle » (v. g.) Cette
fuite éperdue des jours, cet évanouissement des années, les jeunes gens ne s’en
rendent pas compte, les années à vivre leur
semblent lentes à venir et longues à s’écouler; mais les vieillards, qui les voient dans
un passé irréparablement fini, compren^mt la parfaite justesse de ces images, un
souffle qui passe, une fleur qui se fane, un
songe qui s’efface du souvenir. Le vieux
Jacob, quoique âgé de cent trente ans, déclarait que ses jours avaient été courts et
niMmais. Combien d’autres après lui ont pu
s’approprier ce jugement porté sur une vie
longue en apparence!
La vie, même en se prolongeant jusqu’à
ses limites extrêmes, paraît courte, si l’on
considère que le sommeil en a pris une large
part, que les maladies l’ont troublée, qu’elle
a été abrégée, hélas! par la paresse, le mauvais emploi de la jeunesse, l’absence d’brd'iïi
et de méthode dans l’administration de notre temps et de nos forces, et que le péché,
sous toutes ses formes, l’a honteusement
gaspillée. Des années que tu aS vécues, ô
vieillard chrétien, combien faudrait-il éa»
retrancher qui ont servi peut-être à édifier
ta fortune ou ta réputation, mais qui n’ont
servi à édifier ni le royaume de Dieu, ni le
.salut de tes frères!
Cette brièveté de notre vie, même quand
elle atteint quatre-vingts ans, le Psalmiste
y voit un désordre, un châtiment. Et comme
il a raison! J’ai beau me dire: J’ai été parmi
les favorisés, et, au banquet de la vie, je
n’ai pas été un «infortuné convive». Ces ombres du soir qui s’allongent sur mon chemin
me semblent prématurées. Les infirmités
qui s’accroissent d’année en année me cri;^ :
«Mets de l’ordre dans ta maison, car tu vas
mourir!» Mais une voix plus forte que celle-là
me crie; «Tu fus créé pour la vie, et non porn'
la mort: tu est immortel ! » Quatre-vingtjs
ans, qu’est-ce que cela pour celui qui a reçji
au plus profond de son âme la déclaratioji
de Jésus: « Celui qui croit en moi ne mourrji
jamais. Je suis la résurrection et la vie ! p
Attachons-nous, vieillards mes frères ejt
mes sœurs, à ces certitudes qui triomphent
de la mort et qui permettent de dire avep
saint Paul : Christ est ma vie et la mort m’e^
un gain! j
J’ajouterai pour terminer ces réfiexioq^,
que si, avec Jacob, je puis dire que les jourp
de mon pèlerinage terrestre ont été courli,
je ne dirai pas, comme lui, qu’ils ont ét^
mauvais. Non, la vie a été bonne pour moj,
ou, pour parler plus chrétiennement,
l’Auteur de la vie a été, pour moi et pouf
les miens, plein de miséricorde et d’amouri
Cinquante-huit ans de vie conjugale, sii
enfants conservés à notre affection et qui
entourent notre vieillesse de leur amour et
de leurs soins, la condition de vie que demam
dait le sage Agur; « Ni pauvreté, ni richesse ! », le privilège, qui est la suprême
richesse, d’avoir connu et aimé le Sauveur
dès l’enfance et celui de le servir et de le
prêcher jusqu’à la vieillesse toute blanche;
c’est assez pour que j’affirme, malgré mes
péchés et mes défaillances, dont je demande
humblement pardon, que ma semaine de
vie, telle que Dieu l’a faite a été bonne, en
attendant le «repos qui reste pour le peuple
de Dieu », qui sera infiniment meilleur.
Matth. Lelièvre.
et
Le vaillant président de la « Ligue Valdôtaine », M. le doct. Réan, a encore plaidé
(iernièrement, avec toute la vigoureuse éloquence qui le caractérise, la cause du français dans deux journaux catholiques de sa
ville d’Aoste où il déverse les plaintes amères de ses compatriotes au sujet de l’enseignement de la langue française dans les petites écoles de la Vallée. Si nous reproduisions les deux articles dans notre feuille
protestante, nos lecteurs, amis et ennemis —
ennemis du français et des Vaudois — se
convaincraient que les doléances des Valdôtains catholiques sont également les nôtres et que ce que l’on déplore dans la Vallée
d’Aoste, nous le déplorons de notre côté
pour un certain nombre de petites écoles de
nos Vallées, de nos hautes Vallées surtout.
On a cru ingénument chez nous que, du
jour où nous aurions un nombre suffisant
de maîtresses indigènes licenciées de notre
Ecole Normale, où elles ont fait un cours
régulier — et reconnu par les autorités scolaires — de français, l’enseignement de cette
branche nous serait amplement garanti, vu
que, sauf erreur, la loi exige qu’on donne la
préférence dans les concours pour les écoles
des régions « où l’on parle habituellement
le français », aux maîtresses qui donnent des
garanties, par leur titres, de connaître suffisamment cette langue. Nous l’avions cru,
mais les dernières nominations du Conseil
Provincial Scolaire nous ont cruellement détrompés. Voici d’un côté, parmi les postulantes, une bonne douzaine de maîtresses
diplômées de notre Ecole Normale avec un
poinl spécial pour le français — légalement
reconnu, nous dit-on —■ qui toutes concourent pour des écoles de notre région où l’on
parle habituellement le français à côté du
patois qui en dérive; voilà de l’autre des
centaines de maîtresses, patentées ailleurs,
ne donnant absolument pas de garanties
suffisantes de leur connaissance du français, et cela non pas parce qu’elles sont catholiques, . comme voudrait méchamment
nous le faire dire avec toute sa mauvaise foi
coutumière mi certain journal de Pignerol,
mais parce que, ne l’ayant jamais ni parlé,
ni sufjisamnient étudié, elles ne le savent pas,
et elles 11e peuvent pas l’enseigner, encore
qu’elles y mettent toute la bonne volonté,
ce qui n’est peut-être pas toujours le cas.
Or, parmi ces dernières, il y en a qui ont
d’excellents titres, bien meilleurs que ceux
de,la plupart des nôtres. D’après l’absurde
loi en vigueur, que devait faire le Conseil
Provincial Scolaire? Faire les nominations
d’après la « graduatoria » générale, sans
avoir le moindre égard pour les écoles de
notre région ! La lettre de la loi: voilà ce
qui est d’importance capitale chez nous !
Mais qu’en faites-vous donc de cette autre
loi qui nous garantit l’enseignement du
français obligatoire, une heure par jour?
Comment voulez-vous qu’on enseigne ce
qu'on ne sait pas? (Nous soulignons encore
le mot, parce qu’il est l’expression de la
vérité). Le Conseil Scolaire s’est scrupuleusement inspiré de la loi, nous dit-on,. Bon,
mais si la loi est mal faite, bien plus, absurde? Alors, il faut la réformer, sans tarder... à moins qu’il ne soit prouvé que les
écolés sont faites pour doAner des places aux
maîtresses, et non pas pour répondre aux
besoins réels des populations.
Les gens simples et naïfs — je suis de
ceux-là, — se disent: Le Gouvernement,
dans sa bonté, nous a octroyé le droit de
garder le français dans nos écoles ; bien plus,
il l’a rendu obligatoire et a voté un subside
pour* son enseignement, dont il a reconnu
la nécessité. Parmi les maîtresses diplômées
du dernier concours, un certain nombre
donne des garanties sûres de connaître le
français et de pouvoir l’enseigner aux enfants des petites écoles: elles sont évincées
parce qu’elles n’ont pas fait la demande
d’inscription pour la « graduatoria » spéciale
du français. Elles ont tort, c’est entendu.
Mais j’observe d’autre part que, dans la
demande accompagnant les titres, chaque
postulante avait déclaré de concourir pour
une certaine école où le Conseil Scolaire savait pertinemment qu’on devait, qu’on doit
enseigner le français, et la Commission qui
avait les documents sous main aurait pu
s’assurer, nous semble-t-il, si lesdites concurrentes avaient les titres requis pour enseigner dans lesdites écoles.
Je pourrais continuer, mais je ne veux
pas abuser de la patience des lecteurs et
je conclus; Le Conseil provincial scolaire a
scrupuleusement sauvegardé les intérêts et
les droits des concurrentes, mais il a sacrifié
ceux des écoles « des régions où l’on parle
habituellement le français»... tout en demeurant dans la plus stricte légalité. Voilà
le plus odieux de la chose, et voilà une loi
qui demande réforme. /■ c.
DANS LE PRAGELA.
i^Voir n° précédent).
Le Chisone roui# ses flots au milieu du
vallon et présente le long de son cours des
moulins et de rustiques ponts en bois. Il ne
dort jamais, il veille toujours, il gémit sans
cesse*. Serait-il l’écho des cris de détresse
poussés par les Vaudois persécutés, auraitil l’amertume de leurs torrents de larmes?
Mon cœur est tout dans mes yeux; la
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population que je vois, que j’entends et avec
qui je cause, je la regarde, je l’enveloppe
avec un amour qui réjoiiit les anges du
Paradis. Le sang qui coule dans ses veines
c’est celui qui palpite dans mon cœur, c’est
du sang vaudois. Le dialecte qui fleurit sur
ses lèvres c’est la (dangue vaudoise», celle
que célèbre la «Nobla Leiçon », celle que j’ai
apprise sur les genoux de ma mère entre une
caresse et un sourire, celle à qui j’aurai naturellement recours aux approches de la
mort pour invoquer la grande miséricorde
de Dieu. Les noms qu’elle porte me sont connus et chers, ce sont des noms vaudois ; il
est vrai: jusqu’à la moitié du XIX siècle
défense fut faite aux familles Roux, Bonin,
Pastre, Baral... de choisir des prénoms bibliques tel que la tradition vaudoise les demandait: Abel, Joseph, Elie, Pierre, Jean, Rachel, Marie... ; on leur conseilla péremptoirement les noms des inquisiteurs de leurs pères, tels qu’Ignace, Dominique.... Ainsi les
prénoms vaudois ont dû subir le stigmate
romain.
On raconte qu’il existe encore au Pragela des parents nicodémites qui, sous le
sceau du secret, demandent pour leurs enfants «le baptême du pasteur», le baptême
vaudois. Il vont le chercher bien loin au
Pomaret, à St. Germain... Sont-ils nombreux, y en aurait-il parmi ceux qui passent ?
J’apprends, et mon âme en est émue, que
les intellectuels parmi les Vaudois «irredenti»
vont fonder une Société d'Histoire du Pragela. Ils vont ainsi se nourrir des souvenirs
magnifiques de leur peuple ; ils vont évoquer
les esprits de leurs ancêtres et entrer en com
munion avec eux ; ils vont revivre la vie de
leurs martyrs et découvrir les vérités éternelles du christianisme. Tout ce qui les
sépare des Vaudois fidèles va s’abimer
comme un songe devant ce qui les unira :
la grâce d’un même Dieu, la vie d’un même
Christ, les espérances d’une'même éternité.
C’est ainsi que Dieu prépare leur glorieuse
rentrée dans leur peuple, dans l’Eglise de
leurs pères.
Comment vous oublierai-je, fils du Pragela ? La tyraunie religieuse, sous laquelle
vous avez dû vous plier, nous a séparés; la
liberté religieuse va nous réunir. Les prêtres
se sont efforcés d’ouvrir un abîme, d’élever
des montagnes entre vous et nous; mais
Dieu s’est chargé de combler ces abîmes
de renverser ces montagnes. On a tué nos
aïeux, mais on a grandi le principe auquel
ils se vouèrent. Je vous appelle à la foi
des pères qu’on peut insulter mais non pas
réfuter. Vous êtes « des nôtres » et nous
sommes « des vôti'es ».
Comment vous oublierai-je, frères du Pragela ? Oui, il vieirdra un jour, et mon cœur
me dit que ce jour n’est pas loin, qu’il
n’y aura plus de division entre les Vaudois.
Ce jour viendra, malgré les difficultés et
malgré les impossibilités; car il y a une impossibilité plus grande que toutes les impossibilités, c’est que Dieu abandonne son
dessein.
Et le dessein de Dieu, j’en jure par le
Seigneur, c’est d’unir tous les Vaudois pour
s’en servir au point de vue religieux comme
il s’est servi des Piémontais au point de vue
politique. Par le moyen de ces derniei's il
a chassé les tyrans et uni les Italiens en
un peuple libre; par le moyen des Vaudois
il veut éliminer la plus consommée des tyrannies, la tyrannie des consciences, la
papauté, et unir les Italiens en une « Eglise
Evangélique d’Italie». Rappelle-toi, ô mon
Eglise que tu es le Piémont de l’Italie religieuse. %
Cette Eglise de l’avenir ne connaîtra
qu’une loi morale: le Décalogue. Elle ne
professera qu’une confession : le Symbole des
Apôtres. Elle n’aura qu’un soleil: JésusChrist.
Les hommes ont consulté leur raison
et ils ont ri de mon attente en apparence
insensée. Ils ont douté de la puissance de
la vérité et on ne fonde rien sur le doute.
Dans une vision de l’âme qui n’est pas
refusée aux hommes de désir, l’Eternel m’a
rassuré. J’attends et j’adore. G. Gïiilli.
Les pensées de nos Anciens.
« Depuis que les hommes ont appris à
voyager dans les régions du tonnerre, plus
difficilement ils savent se mettre d’accord
pour marcher en bonne harmonie sur la
terre ».
C’est un Ancien des Vallées qvii nous envoie cette pensée. Ah ! que nous voudrions
que dans chaque numéro de L’Echo il y
eût une pensée d’un Ancien des Vallées,
une de ces pensées qui naissent pendant
que l’on travaille son champ où que l’on lit
sa Bible et qui viennent d’En-Haut !
Notre frère aujourd’hui, sous une forme
poétique, veut accentuer cette profonde vérité, que le progrès scientifique et le progrès
moral sont deux choses absolument indépendantes l’une de l’autre et que si le cœur
de l’homme n’est pas changé par la grâce
de Dieu, les progrès de la science ne servent
qu’à rendre plus dangereux ses mauvais
sentiments envers son prochain.
Pour l’ECHO aux “Hirooilelles,,.
Report L. 333,60
Rivoir Laurent, Prarostino » i,—■
Monney Francis, Torino » 5,—
Garnier Annette, Marseille » 0,90
Beux Eli Jean, Ogden » 18,—
Rivoir Daniel, Marseille » 2,50
Ribet Fréd., Inverso Pinasca » 0,50
'Coucourdé Elisa, Id. » i,—
Borgna Luigi, Radicena » 3,—
Avondet Louise, Moneti » 13,—
Peyronel César, New-York » 5,20
Malan Arnold, Nice ' » 2,30
Balmas-Martinat Cath., Iiiv. Porte » 1,60
Total L. 387,60
troi
metto nel nome e con l’aiuto di Dio ». Que
Dieq,donne vraiment à ces chères soeurs la
force de Lui être toujours fidèles et qu’il
donne à tous ceux qui assistaient à cette
belle fête le sentiment de la nécessité pour
.tout disciple du Christ de se consacrer entièrement à Lui, chacun dans sa sphère
d’action.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Lundi soir 2 courant, notre grand temple
de Turin accueillait une vraie foule de membres de toutês les églises évangéliques de
Turin, accourus pour assister à la consécration de trois nouvelles Diaconesses appartenant à notre Casa Italiana delle Diaconesse.
fc’était M. le modérateur Giampiccoli qui
présidait ce culte auquel assistaient g autres
diaconesses et plusieurs pasteurs; entre autres le vice-modérateur M. C. A. Tron, M.
Aug. Jahier, ci-devant directeur de la Maison des Diaconesses et M. Adolphe Comba
qui va lui succéder dans cette' œuvre si belle
et importante.
Tout près de la chaire se trouvaient, dans
un banc à part, les parents des nouvelles
diaconesses...; il y avait au milieu d’eux
aussi une bonne maman avec sa belle coiffe
vaudoise !
M. Giampiccoli nous donna un discours
plein d’inspiration et de chaleur. Il insista
sur la gloire dü service chrétien qui représente
la solution chrétienne des grands problèmes
sociaux; il adressa un vibrant appel aux
jeunes filles chrétiennes afin qu’elles se demandent : « Ai-je été appelée seulement à
jouir de la vie et à être servie ou bien à
servir mon frère qui souffre» ; et présenta enfin aux novices qui allaient être consacrées
plusieurs conseils dictés par l’expérience et
la foi.
Après le sermon, le Modérateur descendit
de la chaire et procéda à la cérémonie toujours si émouvante de la consécration des
trois diaconesses: Sœur Rina Rosahrusin de
Coazze, Sœur Marie Ribet du Pomaret, et
Sœur Marguerite Jourdan d’Angrogne.
Nos jeunes sœurs répondirent d’une voix
ferme et sûre aux demandes de fidélité à
Dieu et au bien de leur prochain : « Lo pro
La Tour. MM. Bart. Gardiol, pasteur;
Louis Jalla, missionnaire; Auguste Coïsson,
id. ; Attilio Jalla, professeur, publient une
circulaire adressée aux Vaudois pour les
exorter à s’intéresser plus vivement à
l’œuvre des missions.
«Tout homme qui aime son Sauveur ne
peut que se préoccuper de l’avancement du
règne de Dieu dans le monde entier. Et,
tout en s’intéressant d’une façon plus directe à l’évangélisation de ses concitoyens,
il ne peut oublier ces centaines de millions
de frères qui ne connaissent pas Dieu, et
qui passent leur vie dans les vices les plus
abrutissants et dans la misère la plus affreuse.
« En pensant aux efforts qui se font parmi
nous, très grands et très réels, mais par un
trop petit nombre de personnes et par des
groupes trop isolés, nous nous sommes demandé, et nous vous le demandons, cher
frère, par cette circulaire, par quels moyenSks)
nous pourrions le mieux organiser notre
activité et établir.un lien qui unisse en un
seul faisceau les églises, les groupes et les
personnes travaillant en Italie pour les Missions, afin de faciliter ce travail et cette
collaboration commune’qui contribuera non
seulement à faire aimer l’œuvre des Missions, mais aussi à apporter à nos églises ce
réveil religieux dont elles ont un si grand
besoin.
« Réunissant ainsi les. vœux et les propositions des amis des Missions, il sera facile,
d?y>s une réunion à l’occasion du Synode
ou à telle autre époque favorable, d’élaborer
un programme d’a,ction et de nom.mer un
Comité qui aidera à son exécution ».
Prière d’adresser les réponses à M. B. Gardiol, à Luserna S. Giovanni.
—■ Notre cours de conférences sur l’histoire vaudoise continue à attirer un public
nombreux et attentif. Nous avons eu le plaisir d’entendre ces derniers Dimanches MM.,
C. A. Tron, le prof. Attilio Jalla, M. D. Bosio et le prof. D. Jahier. Ce dernier nous
parla. Dimanche.dernier, en vrai Président
de la Société d’Histoire Vaudoise, de la « Glorieuse Rentrée » et laissa dans le public le
vif désir de pouvoir bientôt l’entendre de
nouveau.
7^ Tout a été arrangé par un Comité pour
quïr les Vaudois de la Tour puissent avoir
aussi cette année le dîner traditionnel en
commun du 17 Février. Cette agape se tiendra à ŸHôtel de l’Ours; l’on peut se prénoter
chez les membres du Comité et particulièrement chez M. J. Romano. L’on prie toutes
les personnes qui voudront f>articiper à ce
dîner de bien vouloir se prénoter dès maintenant. Ceux qui, par force majeure, ne
pourraient pas participer au dîner, après
avoir payé leur cotisation, pourront être
remboursés, s’ils avertiront le Comité 3 jours
avant le 17.
— Mardi 3 Février un bon nombre
d’amis accompagnait à son dernier repos la
dépouille mortelle de M. Albert Roland, fils
de feu M. Jacques Roland, pasteur. M. A.
Roland était docteur en chimie et dirigeait
dernièrement mie importante fabrique à
Barletta. Se trouvant à Milan pour ses affaires, il y fut saisi par l’influenza et succomba dans une semaine. La famille a
. désiré que son corps fut transporté à La Tour
et inhumé dans la tombe de famille où reposent déjà ses parents. MM. les pasteurs
B. Gardiol et Ph. Grill présidèrent le service funèbre.
Nous exprimons à la veuve de M. Roland,
à ses trois enfants, à son frère l’ing. Charles
directeur des Officine Meccaniche de Pignerol
et à ses deux sœurs mariées Bruschettini nos
sentiments de vive sympathie chrétienne
dans leur grande douleur.
—■ Le 31 Janvier M. Charbonnier Ernest
et M.lle Benech Caroline, invoquaient la bénédiction divine sur leur mariage. Nos meilleurs vœux.
— Nous apprenons avec joie que notre
cher ami le lieutenant Adolphe Revel a obtenu la médaille d’argent pour le courage démontré , au Monte Rombon dans le mois
d’Octobre 1917.
Masi^el- Notre école du Dimanche dans
la grande salle du Reynaud, donne beaucoup de satisfaction à ceux qui s’en occupent. Elle est fréquentée par tous les enfants de la paroisse, petits et grands, excepté par ceux de Salse qui —■ à cause de
la distance — ont leurs leçons du Dimanche à Salse même sous la direction de l’ancien Jacques Micol, ex-régent de cette fraction de notre paroisse.
— L’Union Chrétienne de Jeunes Gens
s’est reconstituée avec une vingtaine de
membres qui se réunissent. chaque quinze
jours.
—• Un cours de leçons sérales gratuites de
langue anglaise —. sous les auspices de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens —■ est fréquenté par vingt-deux élèves, garçons et
filles. Les leçons sont données par M. P.
Chauvie et par notre jeune ami Jules Tron
de César, qui a passé bon nombre d’années
à New-York. Puisque l’émigration de notre
jeunesse est maintenant dirigée presque exclusivement vers les Etats-Unis d’Amérique,
la connaissance des premiers éléments de
la langue anglaise seront d’une grande utilité à nos jeunes gens et à nos jeunes filles
qui devront traverser l’Océan.
Pomaret. Les grands sapins qui formaient une couronne si belle autour de notre Hôpital Vaudois, ont été en grande partie
abattus par l’ouragan de l’autre semaine.
—. Plusieurs amis sont en train de nous
donner une excellente série de conférences
sur, l’histoire vaudoise. Entre autres M. le
pasteur B. Léger, MM. les prof, de l’Ecole
Latine, et M. le pasteur Lévi Tron qui nous
a parlé le 25 Janvier d’une manière très intéressante des Vaudois de la Calabre.
Pramol [B. F.). Le 14 Janvier, à Pramol aussi, nous avons eu un vent très violent qui a fait de grands dégâts. Pendant les
huit jours suivants on ne voyait que des
hommes sur les toifs, en train de les réparer.
Ce qui a le plus souffert c’est les arbres
fruitiers, surtout les pommiers, qui étaient
si beaux cet automne quand je suis monté
à Pramol.. Heureusement, point de victimes.
— ♦♦ Dimanche 18 Janvier un long
cortège accompagnait au cimetière la dépouille mortelle de Long Jean feu Michel
des Ribets, qui s’est éteint après quelques
jours de maladie, dans sa 79.me année.
Notre sympathie chrétienne à sa veuve
et aux nombreux enfants, dont quelquesuns se trouvent à l’étranger.
' — Jeudi 22 Janvier un grand nombre
d’amis et de parents se réunissaient dans
le temple de la Ruà pour implorer la bénédiction du Seigneur sur les époux Henri Jahier de Barthélemi, des Beux, et M.lle Adèle
Rostan de François, des Sappiats. ;
Nos meilleurs vœux de bonheur au nouveaux mariés.
— Je profite de l’occasion pour remercier
par le moyen de l’Echo le père de l’époux,
M.r Barthélemi Jahier qui pendant quarante ans a été. un régent zélé et fidèle de
nos écoles de quartier. Cette année encore
il a tenu son école pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce que, bien en retard à
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vrai dire, le Conseil Scolaire Provincial a
pensé de le remplacer, ainsi que deux autres
de nos régents, provisoires, par des maîtresses avec diplôme. Malheureusement une
de ces dernières, au village des Tournim,
après avoir enseigné pendant deux ou trois
jdurs, est partie et a tout l’air de vouloir
suivre l’exemple de la colombe de Noé. Les
autorités conseillent aux enfants des Tournim de se rendre à l’école de Feougiou à
une bonne heure de distance !
--f-f Le 30 Janvier nous avons confié
à la terre la dépouille mortelle de Long Marguerite, décédée à Peumian. Elle laisse son
mari et 6 orphelins dont deux se trouvent
à Marseille. Que Dieu veuille consoler cette
famille si grandement éprouvée! B. F.
Rome. M. Edwin Smith, secrétaire pour
l’Italie de la Société Biblique, nous prie de
exprimer toute la reconnaissance de ladite
Société pour la collecte de L. 1743 faite au
sein des Eglises Vaudoises. Le nom des
églises et les contributions seront publiées
dans le Rapport annuel (pour l’Italie) qui
sera envoyé sous peu à MM. les pasteurs.
Rorà. Dimanche, 25 Janvier, l’Assemblée des membres électeurs de la Paroisse
a procédé à la nomination de quatre membres du Consistoire, échus depuis quelque
temps de leur charge en vertu des réglements.
Ont été réélus avec une votation encourageante MM. Tourn Félix et Durand Barthélemy pour , le quartier de Rumer, et MM.
Mourglia Barthélemy et Tourn Albert pour
le quartier de la Ville.
Que Dieu bénisse ces frères, en leur donnant la force et le courage ainsi que la prudence nécessaire pour remplir dignement
leur tâche délicate et parfois ingrate.
Saint-Germain. Le i.r Février nous
avons eu notre Dimanche missionnaire à
l’occasion de la visite de M. Louis Jalla.
Bonnes réunions et collecte satisfaisante.
Après le culte du matin l’Assemblée
d’église a procédé à l’election d un ancien,
pour le quartier des Chenevières. On a nommé M. Louis Constantin du Saret, auquel
nous souhaitons un ministère béni.
Turin. ■^■4’ Notre frère M. Henri Boulions a eu la grande douleur de perdre. Mardi
3 courant, sa compagne bien-aimée, M.me
Mary Harriel Bounous Lowe. Nous sentons
qu’il ne peut pas y avoir de paroles humaines
¡lour consoler M. Bounous et ses trois enfants dans leur douleur; nous implorons sur
eux les consolations divines. Dieu est bon,
même si parfois sa main nous semble être
bien lourde. Dieu veut être votre compagnon
et votre force, chers amis qui pleurez !
que nos cultes se sont maintenus) qu un travail spirituel a été accompli, il est à espérer
qu’aussitôt que l’immigration sera rouverte
et aura repris son cours régulier, nos services
seront mieux fréquentés!
*
JC *
New York. (Du Rapport annuel de l’Eglise Vaudoise).
Fféçucfitdtioii des cultes. Nous avons ou
cinq imposantes assemblées (180-200 personnes) ; à Noël, au «17^^ ^ Pâques et aux
deux cultes présidés, en Janvier et en Juin,
par Mr le Modérateur Em. Giampiccoli. En
Juin, beaucoup de nos gens ayant déjà quitté
la ville, l’élément vaudois n’était pas nombreux, mais d’autre Eglises italiennes comme
celle de Broome St Tabernacle (car il s’agissait d’une réunion générale pour entendre une
dernière fois le délégué de l’Église vaudoise), étaient largement représentées. Nous
saisissons l’occasion pour remercier encore Mr
Giampiccoli de l’attention qu’il a eue pour
nous et du bien qu’il nous a fait, et, puisque nous y sommes, étendre nos remer. ciments aux Pasteurs Di Nardo, Villante et
Tron (de Brooklyn) qui ont remplacé, les
deux premiers une fois, le troisième plusieurs
fois votre Pasteur, le Jeudi soir ou le Dimanche, sur la chaire, à la satisfaction générale.
Dans l’ensemble nos cultes n’ont pas
été meilleurs peut-être, mais pas non plus
moins bons qu’aucune autre année. Et vous
savez que depuis quatre ans notre Colonie
n’a fait que diminufer. Cela signfie (le fait
Oh! nous savons la remarque que plus
d’un de nos amis ne manqueront pas de faire
en lisant ces lignes : Est-ce donc si important
que d’aller à l’Eglise? Ne peut-on pas être
bon chrétien en restant chez soi, meilleur
chrétien même que tant de ceux qui fréquentent les cultes avec assiduité?
— Oui, c’est très important, et nous
ne prendrons pas à tâche de le prouver;
cela nous mènerait trop loin. La question
d’ailleurs n’est pas de savoir ce que vous
valez comparés à votre prochain ( il se peut
bien que vous le surpassiez de beaucoup),
mais de savoir si, prenant l’habitude d’intervenir à nos réunions et dans les dispositions voulues vous ne recevriez pas quelque
chose qui Vous rendrait encore meilleurs,
qui ' vous aiderait à monter plus haut.
Auriez-vous atteint la perfection que le devoir de parteciper au service divin subsisterait pour vous, si pourtant vous voulez
être disciples du Christ. Vous connaissez son
exemple à cet égard. Jésus, nous dit l’Evangile, se rendit à Nazaret où il avait été
élevé et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour de sabbat (Math. 4- ^^)Et cependant ceux qui présidaient le culte
de la synagogue et ceux qui y prenaient part
étaient des hommes «sujets aux mêmes infirmités que nous.»
Devant un pareil exemple, ne pensez-vous
pas que toute objection, tout prétexte,
toute excuse devrait mourir sur nos lèvres?
{à suivre).
Paris. Nos chers amis Appia (9, Rue du
Val de Grâce - Paris) ont l’intention de grouper, aussi cette année, à l’occasion du 17
Février, tous les Vaxidois résidant a Paiis
et prient instamment MM. les Pasteurs et les
parents de vouloir leur signaler au plus tôt
le nom et l’adresse de ceux qu’ils ne connaissent pas encore, afin qu ils puissent les
visiter personnellement. Quel privilège pour
nos Vaudois de Paris de pouvoir ainsi trouver chez la famille Appia cet accueil chaud
et fraternel dont ils ont tellement besoin !
Sud Amérique. {Un colon). Les Vaudois
de l’Uruguay ont pris une part active dans
les élections générales du 30 Novembre dernier. MM. Louis Jourdan et Alexandre Bertin ont été nommés députés pour la province
de Colonia, et pour la durée de trois ans.
Avec la nouvelle Constitution, les provinces
sont autonomes avec un gouvernement local.
_____ Le fils de notre vénéré pasteur émérite de Colonia Valdense, le docteur Daniel
Armand-Ugon s’est marie dernierement a
Montevideo avec M.lle Olga Bittencourt
Roy, vice-président du Conseil presbytéral
entouré de 3 pasteurs, des conseillers et des
diacres; les allocutions de MM. Wilfred Monod et Viénot; il nous semble que le moment où l’émotion a été la plus forte a été
celui de la lecture des noms des morts.
Nous tenons aussi à remercier MM. Jaulnes et Letrome qui ont dessiné et préside à
la confection et à la pose de ^ette plaque
commémorative. (Evangile et Liberté).
Chaldée. Des fouilles entreprises par le
gouvernement anglais à quelques kilomètres d’Our (en Chaldée, d’où sortit Abraham)
ont mis au jour des sarcophages, des poteries, des briques à. inscriptions (cunéiformes), des silex taillés, etc., que Ion estime
remonter à quatre mille ans environ avant
notre ère. Ces documents seraient donc antérieurs de deux milles ans environ à 1 époque d’Abraham.
— La Conférence des Ambassadeurs à Paris
vient d’envoyer une note diplomatique au
Gouvernement hongrois par laquelle elle
donne un démenti formel à la nouvelle tendancieuse, destinée à fourvoyer l’opinion
publique, par laquelle on insinuait que les
Puissances de l’Entente seraient favorables
au rétablissement des Habsbourg sur le
trône de la Hongrie. Ladite restauration
ajoute la note, serait en contradiction avec
les bases sur lesquelles la paix est fondée et
ne sera jamais ni reconnue, ni tolérée par
les Puissances mêmes. j- c.
Chronique politique.
Malgré Ÿultimatum de l’Entente aux
Yougo-Slaves, au sujet de Fiume et de
l’Adriatique, la question est encore en suspens. La solution, toujours en vue, est toujours ajournée, grâce au mauvais vouloir
et aux appétits insatiables du gouvernement de Belgrade; et ce n’est pas l’Amérique
qui va nous donner un coup de main pour
hâter la fin de nos tribulations, vu qu’elle
s’entête encore à ne pas reconnaître le pacte
de Londres. L’attitude intransigeante, arrogante et tyrannique de M. D’Annuuzio
MM. les Pasteurs qui n'ont pas
encore notifié le nombre d'exemplaires
de l'opuscule du 17 Février qu'ils désirent, sont priés d'écrire immédiatement à M"^ D.Bosio, TorrePelliçe.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri caduti
e per i nostri orfani di guerra
45^ Lista.
Somme firecedenti L. 199.314,52
Prof.ssa Nina Mortier, Perugia
(2° versamento) » 94ó,
Chiesa di Palermo » 100,
A. Perrone, Messina » '50-—
Totale L. 200.404,52
Abonnements payés et non quittancés.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
France. Pendant la guerre 80 temples
protestants ont été détruits, bombardés ou
pillés, dont 54 appartenant aux Eglises réforinées de France, 10 aux Eglises baptistes,
9 à la Société Centrale d’Evangélisation et
6 aux Eglises luthériennes. L’ensemble des
dommages à réparer s’élève à 4 millions et
demi de francs. Un compte spécial a été établi pour les mobiliers des pasteurs formant
un total d’un demi million.
— Dimanche 28 Décembre, à Paris, nous
avons assisté à l’Oratoire a une des ceremonies les plus émouvantes dont nous nous,
souvenons: l’inauguration solennelle de la
plaque portant les noms des 132 morts ayant
appartenu à la paroisse.
Nous ne pouvons aujourd’hui entrer dans
aucun détail, le temps et la place nous manquent. Il faudrait décrire le simple et émouvant ordre de ce service sous la présidence
de M. le pasteur Roberty; la remise d’une
palme au pied de la plaque par M. Gustave
n’est pas non plus pour aider à une solution
favorable, témoin son dernier coup de tête,
d’une audace sans pareille. Figurez-vous
qu’il a osé faire enlever par un groupe de ses
« disperati » à Gronico, sur la ligne d armistice, le général Nigra commandant de la
45.me Division, sous prétexte qu’il exerçait
une surveillance trop sévère et entravait les
mouvements des troupes de D’Annunzio à
Frume. Le général est actuellement prisonnier à Fiume, mais l’on a pu arrêter et emmener à Turin les douze «disperati» qui
l’ont capturé !
— La grève des cheminots est enfin termi- '
née depuis quelques jours et le service normal a repris sur tous les réseaux de l’Etat.
Mais n’allez pas croire que les grévistes se
soient rendus à discrétion: ils ont, comme
toujours, dicté leurs conditions que le Gouvernement a subies, tout en ayant 1 air
d’avoir eu le- dernier mot !
— La Chambre a repris ses séances aujourd’hui même, 3 Février. Le Sénat, convoqué un jour plus tot, a d abord commémoré les sénateurs morts tout récemment
et passe ensuite aux interpellations de MM.
De Brazza et Calisse au sujet des grèves du
personnel des Postes et Télégraphes et des
chemins de fer. Mais, au grand étonnement
'de la nombreuse assemblée, M. Nitti prie
le Sénat de renvoyer la discussion des deux
interpellations à Lundi prochain, pour des
raisons, ajoute-t-il, indépendantes de sa
volonté. D’ici là, le Gouvernement aura tout
le temps de préparer des excuses pour justifier son extrême faiblesse envers ces armées d’employés qui, avec tant de légèreté,
ont, pendant si longtemps, gravement compromis les intérêts de toute une nation.
—■ Les souscriptions au 6.me emprunt national dépassaient, dès les derniers jours de
Janvier, la somme rondelette de 12 milliards.
— Le Ministre du Trésor des Etats-Unis,
ayant déclaré tout dernièrement que le Gouvernement américain n^est plus dispose a accorder à l’avenir de nouveaux emprunts aux
Etats de l’Europe, la grande Banque internationale projette une conférence destinee
à régler la question des changes, toujours
plus grave pour l’Angleterre, mais surtout
pour la France et l’Italie.
— Dimanche i.r courant, la paix entre
VEsthonie et le Gouvernement russe des Soviets a été signée à Dorpat.
1920: Vinçon Louis, S. Geimano —
Bounous Joséphine, Id.‘ — Vinçon Alberto,
Torino — Vinçon Judith, S. Secondo —
Morel Josephine, Rorà — Rivoir J. D., Id.
— Ge3^met S. J., S. Remo — Vola Adele, S.
Giovanni — Bertin Marie, Bobbio Plajichon M.lle, Id. — Geymonat Marie, (Courtil). Id. — Pastre Giov., S. Giovanni
Bertin M., Monte-Carlo (i° sem.) — Famille
Sibille, La Tour — Gay Barth., S. Giovanni — Henriette Pasquet, S. Secondo
— Vinçon Louis, négociant. S, Germano
— Bounous Josephine, Id. —■ Vinçon Albert, Torino —■ Morel Joséphine, Rorà —
Rivoir J. D., Id. — Geymet S. J.. S. Remo
— Vola Adèle, Luserna S. G. —■ Bertin Marie, Bobbio —■ Planchon sig.na, Id. Pastre
Giov., Luserna S. G. —- Bertin Margherita,
Monte Carlo (1° sem.) — Geymonat Marie,
(Courtil), Bobbio — Famille Sibille, Torre
Penice — Gay. Barth., Luserna S. G. —
Pons Barth., Angrogna — Tourn Albert,
Rorà — Stallé Barth., Torre Pellice — Klett
M.me, Pramollo — Gay Jean, Perosa —
Ribet Paul, Prarostino — Pascal E. M.,
Milano — Rocchi S., Corno — Parise Alex.,
Monte Grande —■ Baret G. D., Pomaretto
— Vicino Marie, Pinerolo — Eynard Henri,
Torre Pellice — Mondon David, ancien,
Bobbio — Ricca Olga, Angrogna — Meyron
J. D., Bobbio — Bonjour J. J., Villar —
Jourdan Jacques, Torre Pellice — Charbon
Marie, Id. — Rivorrà Pauline, veuve
Gander, Pinerolo — Gönnet Et., Bobbio
Bonjour J. D., Id. — Catalin Joseph, Cuneo
— Monnet J. Dodolphe, Villar ■ Bertinat
J. J., Bobbio — Frache J. D. (Ciarmis), Villar Pellice — Geymet Cath., veuve. Id. —
Eynard Et., Torino — Planchon famille,
Torre Pellice — Turin Ferdinand, Roma.
D. Bosio, Rédacteur-Responsable,
Torre Pellice - Imprimerie Alpine,
II 3 corrente, dopo fulmineo morbo, si addormentava nella pace del Salvatore che a sè
la chiamava
MKRV HWET BOUNOUS LOWE.
Col cuore spezzato per la terribile sciagura,
ne danno il triste annunzio: il marito Bounous
Enrico coi figli Mildreo, Franco e MarCBLiiO; la sorella Edith e il fratello Francis
Lowb e famiglia; la suocera, i cognati, i cugini, i parenti ed amici tutti.
La sepoltura ebbe luogo il giorno 4 corrente.
Non si mandano partecipazioni speciali e
si dispensa dalle visite.
Torino, Corso Vinzaglio, N° 32.
4
TARIF DES ANNONCES
Une insertion . . - U. 0,30 la ligne
De 2 à 4 insertions - » 0,20 » »
De 5 en plus . . - . 0,13 « .
Annonces mortuaires )
Remercîments . ( ” ”
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TORRE PELLICE
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ITA I I A M A
COMUNICATO.
CREDITO ITALIANO
Società Anonima - Sede Sociale GENOVA
CAPITALE R. 200.000.000 RISERVE R. 32.000.000
A seguito della mia comunicazione del 1° Gennaio u.s., porto a conoscenza d’aver
ceduto al signor DAVIDE HUGON di Torre Pellice tutti gli oggetti di cancelleria, cartoleria, libri scolastici e vari che costituivano il negozio di cartoleria e libreria già del
signor AUGUSTO COISSON. Per l’acquisto di detti articoli, come pure per tutti gli
stampati comunali e moduli varí, che gli ho pure ceduto, prego quindi rivolgersi "al
predetto signor HUGON che ne continuerà la vendita.
Causa la continua attività richiestami dalla Tipografia Alpina, non posso per
ora, con^ vivo rincrescimento, dar seguito alla mia intenzione di effettuare qui un bucxn
centro librario, augurandomi vi sia la possibilità di stabilirlo in avvenire.
Continuo però ad occuparmi della diffusione dei libri componenti la RACCOLTA
STALL, col duplice scopo di far conoscere nelle famiglie e specialmente alla gioventù
questi ottimi libri e di dedicarne il ricavo ad altre pubblicazioni buone, e sarò gratissimo
a chi vorrà aiutarmi contribuendo alla loro diffusione.
Torre Pellice, 4 Febbraio 1920.
Il Peopbietabio della Tipografia Alpina
UMBERTO CAMILLO RASTELLINI.
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«Purezza c Verità», Versione dall’inglese con una introduzione del prof. Pio Foà
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inviando contemporaneamente un corrispondente importo volontario (che andrà a
formare un fondo per altre pubblicazioni), tenendo presente che ogni volume ha
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operazioni di deposito e di rimborso presso tutte le filiali della Banca .sparse
in Italia. In tal modo il cliente di una qualsiasi delle filiali della Banca è
contemporaneamente cliente di tutte, e presso ognuna di esse può liberamente fare le occorrenti operazioni senza alcuna noiosa formalità. Col
libretto circolare della Banca Italiana di Sconto è possibile prelevare e
depositare in qualsiasi città, le somme che occorrono o che risultano
disponibili. Questo Libretto costitui.scc inoltre uii’assoliita novità nel
campo bancario.
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Vecchio, pelato Faust
Eccoti Margherita
Che, bella a sé t’invita
Co' suoi capelli i’or.
De l’acqua di Chinirm’'
IVIigone, sono i vantiI
Usane, e in pochi istanti
Avrai di ehioma onorL.
X
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A
taeoUA CHININR-MIGONE preparata con sistema speciale e con materie di
primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
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