1
M. B. Léger, pasteur ^
2 copies
'perrero
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Quarantième année.
19 Mai 190Ô.
N. 20.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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Prix d’abonnement par an:
Italie ...................................Fr. 2,50
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Plus d’un ei. à la même adresse, cliaeuu . . „4
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On s’abonne : Au Bureau d’Administratiou (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Toi-re Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malau, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que -toutes les choses vraieSj honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communications officielles — La conversion expliquée — Ephémérides vau¿oises — Le Congrès des Unions
chrétiennes — Nouvelles de l’Evangélisation — M. Alfred Bertrand à
Yenise — Chronique — Nouvelles et
faits divers — Kevue politique.
ZÆSÆÆÆZÆ VSFÎ ÆÆJŒÆÆ.Æ1. ÆÆÏÆZÆÏZ
COMMUNICSTIONS OFFICIELLES
Nous rapppelons aux Consistoires que
les rapports sur nos Eglises du premier
district doivent parvenir à la Commission exécutive la première semaine de
Juin. La conférence des Vallées s’ouvrira, D. V., au Pomaret le 20 Juin à
9 heures du matin. Le discours d’ouverture sera prononcé par M. le pasteur
J. Weitzecker, missionnaire honoraire.
Les députés à la conférence doivent
être nommés en conformité de l’art. 17
des réglements organiques.
Les Membres de la Commission exécutive ;
C. A. Tron, président
H. RoStan, Vice-président
T. Gay, secrétaire.
Chiesa Evangelica Valdese
Facoltà di Teologìa.
Il Consiglio della Facoltà rende noto
a quanti l’avviso può direttamente o
indirettamente concernere, che :
la Sessione d’esami ordinari è
stabilita per la data ig a 24 giugno ;
la Sessione d'esami generali, per
la data 26 a 30 giugno.
Il 3 di giugno è fissato come ultimo
termine per la presentazione delle Tesi.
Il Consiglio avverte i signori studenti
i quali desiderano essere ammessi alla
Sessione d'esami generali, ch’essi debbono espnimere cotesto loro desiderio
per iscritto al Decano della Facolta,
Prof. Dott. E. Bosio, 51 Via de’ Serragli, Firenze, e non più tardi del 3
di giugno.
Per il Consiglio :
Giovanni Luzzi, Segretario.
Firenze — Palazzo Salviati
51 Via de’ Serragli, 16 Maggio 1905.
La conversion expliquée
“ Les pécheurs reviendront à toi.
Ps. LI, 15.
Il est très important de se faire
une idée exacte de ce que signifient
ces mots « revenir à Dieu »
En vous invitant à retourner à Lui,
Dieu désire que vous reveniez à la
position filiale que vous avez abandonnée par le péché. Dieu n’a pas
perdu son affection paternelle envers
vous. Il la manifeste par les diverses
manières par lesquelles il permet à
ses créatures de subvenir à votre
confort, et spécialement par le don
de son Fils, par lequel il sauve ceux
qui sont perdus. Mais son affection
paternelle est cachée à votre cœur.
Le péché a évoqué la colère de Dieu ;
et le sentiment de sa colère suffoque
en vous le sentiment de son amour
paternel. Jusqu’à ce que vous soyez
délivrés de l’esclavage du péché, et
du sentiment correspondant de la
colère de Dieu, l’amour paternel de
Dieu vous demeurera caché. Pour
obtenir cette délivrance vous devez
revenir à l’attitude originelle d’un
enfant à l’égard de Dieu.
La paternité de Dieu ne peut être
comprise que par un cœur filial. Les
battements du cœur paternel ne sont
perçus que lorsque les battements du
cœur du fils y correspondent. Gomme
vous connaissez la sévérité du jugement de Dieu par le sentiment que
vous avez de sa colère, ainsi vous
ne pouvez connaître sa bonté paternelle que par le sentiment de son
amour. Pour obtenir ce sentiment de
l’amour paternel de Dieu vous devez
être rétablis dans votre position filiale.
Dans ce but Dieu vous invite à retourner à Lui.
Ce retour à Dieu est un acte de
votre volonté. Ce retour n’a pas son
origine dans votre volonté, mais dans
une impulsion divine communiquée
à la volonté. Cependant c’est une acte
de votre volonté.
Vous pouvez comprendre la nécessité, et sentir combien c’est une chose
désirable que de retourner à Dieu,
mais vous n’accomplirez cet acte que
lorsque vous le voudrez. Votre volonté,
par sa nature, ne peut pas être forcée
de faire ce que vous sentez être juste.
Il faut qu’elle soit poussée dans la
droite direction par une puissance à
laquelle elle cède volontairement.
C’est pour cela que Dieu supplie et
persuade les hommes à retourner à
Lui. La grâce triomphe du péché en
poussant l’homme à écouter l’invitation de Dieu, et en le faisant vouloir
céder à cette invitation. Dieu n’agit
pas sur la volonté sans éclairer l’esprit et toucher le cœur. Mais c’est
par la volonté que vous retournez à
Dieu, sans égard à_ la mesure de
connaissance et d’émotion que vous
pouvez avoir. Là où il y a la volonté
de retourner à Dieu, les hommes reviennent à Lui, même sans avoir
beaucoup de connaissance et de sentiment. Mais s’il n’y a pas la volonté
les hommes refusent de revenir à
Dieu, quoiqu’ils voient clairement et
sentent profondément la nécessité de
faire ce pas.
Si donc vous sentez le nécessité
de revenir à Dieu faites-le, sans attendre une plus grande lumière ou
un plus profond sentiment. Lumière
et sentiment croîtront à mesure que
croîtra votre vie filiale. Laissez seulement Dieu prendre possession de
votre volonté, et vous verrez comme
il agira sur votre intelligence et sur
votre cœur^
Rappelez-vous que revenir à Dieu
est uu acte d’obéissance. C’est Dieu
qui vous appelle dans son amour,
parce qu’il veut vous pardonner et
faire de vous ses chers enfants, et
c’est en vous confiant dans son amour,
que vous commencerez la vraie vie
filiale. L’histoire du péché commença
par un acte de défiance à l’égard de
l’amour de Dieu, et l’histoire de votre
délivrance de l’esclavage du péché
doit commencer par un acte de confiance dans l’amour et le pardon de
votre Père Céleste.
La vie nouvelle du fils prodigue
commença par la confiance dans l’amour et le pardon de son père. Jamais
vous ne pourrez par vous-mêmes
vaincre le péché et mener une vie
nouvelle. Vous devez être d’abord
pardonnés et adoptés, pour que l’esprit de Dieu demeure en vous et vous
communique une vie d’obéissance
filiale. Puissiez-vous comprendre comment par nature vous êtes coupables
et justement exposés à la colère de
Dieu, qui ne peut pas plus supporter
le péché en sa présence que le soleil
ne peut supporter les ténèbres de la
nuit, et pendant que vous en avez le
temps, revenir à Dieu qui pardonne,
nous rétablit dans la position filiale
et nous rend capable d’obéir a ses
commendements et de supporter patiemment les épreuves de la vie. !
D. T.
EFHÎMÊBIDES VAUDOISES
23 Mai.
Edit de Restauration, en 1694.
Dans la nombreuse collection des
édits émanés par nos souverains au
sujet des Vaudois, édits de mort et de
persécution presque toujours, il en est
un qui ne ressemble pas aux autres et
qui est peut-être le plus important de
tous, car c’est celui en vertu duquel
nous possédons légalement nos Vallées.
C’est l’édit par lequel Victor Amédée
II, qui avait exilé nos pères en 1686
sous la pression de Louis XIV, les
réintégra dans la pleine possession légale
des Vallées, en 1694.
Ils étaient retournés en 1689 avec Arnaud et avaient reconquis leurs foyers ;
mais les odieux édits de 1686 qui les condamnaient tous en masse et déclaraient
leurs biens confisqués, n’avaient pas
été abrogés, et auraient pu un jour ou
l’autre être remis en vigueur par leurs
ennemis. Le duc sentait bien qu’il devait
à ses braves et fidèles Vaudois, qui
depuis quatre ans se distinguaient parmi
ses soldats dans sa guerre contre la
France, une réintégration officielle ; et
il la leur donna le 23 Mai 1694 juste
au moment où il avait besoin de donner
une satisfaction au roi d’Angleterre et
aux Provinces Unies de Hollande, afin
de leur faire croire qu’il était fidèle à
leur ligue, tandis qu’il traitait secrètement avec leur ennemi le roi de France
pour conclure avec lui une paix particulière qui le fît rentrer en possession
de tout son territoire. Cet édit n’est
pas rapporté in extenso par nos historiens. Muston même s’en excuse en
disant qu’il est trop long. Mais nous
le trouvons rapporté tout au long dans
les « Mémoires du Prince Eugène »
écrits par un de ses officiers, catholique
mais impartial.
Comme cet officier prit part à la
guerre contre la France, dans laquelle
le prince Eugène servait le Duc Victor
Amédée, il eut l’occasion de voir les
Vaudois qui faisaient partie de l’armée
du duc, et il n’hésite pas à leur rendre
le plus beau témoignage. Il semble
étrange de trouver à la fin d’un livre
tout plein d’aventures mondaines, des
pages entières consacrées à nos Vaudois.
Il dit par exemple (tome I, p. 461). « Les
Vaudois furent les plus redoutables
ennemis que M. le maréchal de Catinat
eut pour lors sur les bras », et puis il
rapporte de la page 462 à la page 468
l’édit tout entier du 23 Mai. en expliquant sans ambages les motifs qui
poussèrent le duc à signer un document
si extraordinaire.
Ce décret révoque et annule ceux
du 31 Janvier et 9 Avril 1686' que le
duc dit lui avoir été imposés par «une
puissance étrangère », et rétablit officiellement les Vaudois dans leurs Vallées,
avec pleine liberté de célébrer leur
culte et de reprendre les enfants qui
leur avaient été ravis, et de recevoir
de nouveau dans leur église les Vaudois qui avaient abjuré pour éviter la
mort. « Nous leur promettons qu’ils ne
seront jamais plus actionnés ou recherchés.... ni pour aucun autre acte de
service qu’ils rendent à Dieu, ni pour
les abjurations qu’ils ont faites, parce
qu’elles ont été forcées ».
I.e pape Innocent XII fut hors de
lui-même quand il vit cet édit, et dès
le 19 Août de la même année il fit
expédier au duc un Bref, ou Décret, de
l’Inquisition cassant et annulant cet
édit qu’il appelle « énorme, impie, détestable ».
L’officier susdit rapporte aussi tout au
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long “ce Bref papal (pages 469 à 471).
Victor Amédée ne broncha pas devant
ces foudres du Vatican ; il ne fit c[ue
passer ce document au Sénat de Turin
lequel donna, pour une fois, un bel
exemple de courage et dès le 2 septembre émana un décret qui cassait et
annulait à son tour le Bref papal et
défendait, sous peine de condamnation
à mort, de le publier dans les états du
duc.
Hélas ! pourquoi la même main qui
avait signé le noble décret de 1694 et
l’avait maintenu même contre le pape,
signa-t-elle quatre ans plus tard, le i.er
Juillet 1698, l’édit barbare qui obligeait
Henri Arnaud et plus de 2000 autres
Français réfugiés aux Vallées, et fidèles
soldats du duc dans les récentes guerres,
à quitter le pays dans l’espace de deux
mois ? Et pourquoi, ce duc, devenu
« roi de Sicile» et puis « de Sardaigne»,
se sentant vieux et fatigué du sceptre,
voulut-il encore à la veille de son abdication, le 20 Juin 1730, signer l’infame
édit qui détruisait le protestantisme
dans le Val Pragela ?
Mais oublions aujourd’hui 1686, 1698
et 1730, pour ne penser qu’à 1694!
Le 23 Mai nous rappelle qu’il y eut
un temps où notre prince sut 'nous
soutenir envers et contre nos pires ennemis ; et qu’ elles sont bien à nous
ces chères Vallées reconquises par nos
pères, et à eux rendues formellement
par Victor Amédée II.
Sachons les conserver et en faire
toujours un vrai temple du Très Haut 1
Teofilo Gay.
Le Congrès des Unions Chrétiennes
(V. N.os 18 et 19).
Turin, 16 Mai 1905.
Cher Directeur,
La séance du Jeudi matin (27 Avril)
s’ouvre à 9 h. par une réunion de prière
présidée par M. le pasteur Van Noort,
de Hollande, et pour texte de son allocution il prend ce verset : « Persévérez
dans la prière , vous y appliquant
avec actions de grâces ». En séance.
Lord Kinnaird donne lecture d’une communication du roi Edouard d’Angleterre, qui exprime son intérêt cordial
et constant qu’il porte aux Unions. Cette
communication est accueillie par le chant
du God save the King, et l’on propose
une prière pour ce souverain. On donne
lecture des nombreux télégrammes et
lettres reçus. M. Paul Barde remercie
de l’hommage rendu à la mémoire de
son père, il parle du travail accompli
par Edouard Barde dans les milieux
unionistes, dit que son père s’était réjoui d’assister à cette Conférence, mais
qu’il assiste maintenant à celle des rachetés de Christ « vêtus de vêtements
blancs » ; il dit sa modestie. Les humbles sont les forts, c’est à eux que Dieu
fait grâce ; la sincérité est la sœur de
l’humilité. « Continuez votre œuvre, vous
tous ; tel est mon vœu et je sais que
tel aurait été aussi le sien ».
MM. Mills et J. Barrelet prof, avaient
été chargés de deux rapports sur les
principes fondamentaux de VAlliance.
Le premier rapporteur étudie ces principes à la lumière de l’histoire des
Unions, le second rapporteur conclut
que les unions ont deux principes inséparables l’un de l’autre et se complétant mutuellement : la foi individuelle
de leurs membres en Jésus-Christ Sauveur, et le devoir d’évangéliser la jeunesse. Il s’agit d’établir les principes
de la base universelle des Unions. La
devise de celles-ci doit être : Par les
jeunes gens et pour les jeunes gens.
Ces documents sont imprimés et distribués aux membres de la Conférence.
Les deux rapporteurs les résument et
la discussion est ouverte et s’engage.
Le comte de Bernstorff dit que bien
que l’âme humaine soit partout la même,
il faut laisser toute liberté pour la diversité des formes et approprier la méthode selon l’ambiant.
On entend alors d’autres salutations
des délégués, et à tous, le Président
répond avec sa cordialité et courtoisie
connues. Entr’autres on entend avec
plaisir les salutations d’une dame, Dliss
Spencer, présidente des Unions de jeunes filles anglaises.
Mais l’heure du dîner arrive et il
faut remettre la suite des salutations à
la séance de l’après-midi qui n’est reprise que vers cinq heures, et on termine les allocutions des délégués vers
sept heures. Quoique nécessairement
très courtes ces allocutions étaient très
intéressantes quand vous en compreniez
le langage, mais le plus souvent c’était
l’anglais et l’allemand, et alors on faisait des réflexions pour son compte. Le
délégué italien lui-même crut bien faire
en se produisant en anglais, ce qui
m’empêche de résumer son discours. De
deux heures à cinq le temps n’avait
pas été perdu, bien au contraire, et nous
en jouîmes on ne peut mieux dans les
splendides jardins que possède M.me
la Baronne Bartholdi à Passy où un
garden part y a été organisé. Une foule
cosmopolite, admirative et reconnaissante se presse de tous côtés. Le soleil
aussi étant de la partie tout le monde
est gai et joyeux, les lilas et les corbeilles de fleurs répandent leurs parfums
dans l’air léger ; l’orchestre de M, Huguenin fait entendre les plus beaux
morceaux de son répertoire, et sont
exécutés les chants nationaux de plusieurs des peuples représentés. Chacun
peut à loisir aller saluer les connaissances et pour ma part je suis heureux
de serrer la main aux amis de nos
Unions que je connais le mieux et entr’autres messieurs Appia père et fils,
Fermaud, Favre, Fr. Thomas, SarrazinWarnery, Phildius, Grosclaude, Biau,
Mailloffer, etc. etc. Un photographe
prend deux immenses groupes et dans
l’un d’eux nous trouvons groupés au
centre M.me Bartholdi, le Président de
la Conférence, le prince Bernadette et
les principaux membres du Comité International, ainsi que quantité de dames
et jeunes filles. Une quantité d’autres
photographes prennent par-ci par-là ‘des
instantanées. Un groupe de Suisses chantent des chœurs harmonieux et doux
de leurs montagnes, tandis que plus
bas, sur une palouse, une escouade de
gymnastes joue une partie de Basketball. Des raffraîchissements circulent
parmi les groupes. La fête est vraiment
réussie, charmante et cordiale, et le
coup d’œil que présente le parc du haut
de la terrasse est très pittoresque, aussi
j’en témoigne ma vive reconnaissance,
soit aux organisateurs de cette fête, soit
à la noble dame qui mit à notre disposition ce splendide parc.
Le soir à 9 h., dans le local de la
Conférence, a lieu une belle et bonne
réunion d’appel en présence d’une nombreuse assemblée. M. R. Saillens préside et le sujet de la réunion est la
royauté universelle de Jésus-Christ.
M. Boissonnas montre que JésusChrist est roi par la naissance (royauté
de droit divin), et avec une grande
force il rend témoignage à son Roi. Il
faut que cette Conférence soit un so
lennel hommage par lequel nous répondrons aux blasphèmes des incrédules
et des égarés.
M. Frank Thomas parle de Jésus
fait roi par le suffrage universel. Un
rêve a passé devant les yeux de l’orateur. Comme ce serait beau si le monde
entier choisissait Jésus-Christ pour roi!
Pourquoi est-il si difficile de vouloir
Jésus pour roi ? C’est que nous sommes
libres, et alors Jésus ne vient pas à
nous avec un sceptre de fer, mais avec
un roseau, parce qu’il ne veut pas des
esclaves, mais des fils. Mais le plus
grand obstacle, c’est le péché. J.-C. ne
peut pas régner dans le cœur à côté
du démon. Que faire ? Il faut que le
rêve de l’orateur devienne une réalité,
et pour cela, il faut prendre au sérieux
ce titre de roi et prendre Jésus comme
notre maître ; il faut laisser descendre
l’esprit de Jésus jusqu’au fond de nos
cœurs. En second lieu, il faut „ que
Christ roi soit beaucoup plus connu et
proclamé dans les milieux religieux.
Commençons chacun par reconnaître
Jésus comme roi, si nous voulons qu’il
règne dans le monde.
M. Saillens. Pourquoi un roi universel ?
Il est dans la nature de l’homme de
chercher l’unité; nous serons malheureux tant qu’il y aura des barrières et
des frontières. Les hommes ont été créés
pour être entraînés par quelqu’un ou
quelque chose derrière qui ils marchent
servilement ou librement. Pour nous,
nous avons un Roi, Jésus de Nazaret.
C’est encore le nom qui réunit le plus
de suffrages. Personne jamais n’ose dire
du mal de lui. Pourquoi, devant de si
grands mérites, refuser de servir ce roi ?
C’est parce que les hommes ont peur
de sa lumière. Dieu est amour avant
d’être justice et le sang de Christ est
venu nous purifier de tout péché. La
question n’est pas tant de savoir ce
qu’il faut faire, mais comment le faire ?
Le sang de Jésus-Christ nous purifie.
Très bonne et intéressante réunion.
(A suivre)
V. M.
Nouvelles de l’ Evangélisation
Lugano, 14. 5. 05.
Nous avons eu le plaisir d’entendre
Dimanche dernier un excellent sermon
de notre modérateur sur le texte : Souviens-toi que Jésus-Christ est ressuscité
des morts. L’après-midi, dans une réunion familière, il nous parla sur ces
mots : Simon fils de Jonas, m’aimes-tu ?
Lundi et Mardi se réunirent à Lugano
les représentants du Comité de Bâle,
de la Société Gust. Ad. de Leipzig et
notre modérateur pour étudier le moyen
d’éliminer certaines difficultés qui entravent un peu la marche d’un corps
aussi complexe que la communauté protestante de Lugano, composée de gens
de trois langues et nationalités différentes. Pour ce qui concerne l’œuvre
de notre église vaudoise valdésienne
ces MM. constitués en jury ont franchement reconnu notre droit exactement
égal à celui des frères de langue allemande et comme la congrégation allemande est beaucoup plus nombreuse et
plus riche, il a été décidé que les taxes
pour l’utilisation du local seront de fr.
700 par an pour les Allemands et de
fr. 200 pour nous, ce qui est très équitable.
Hier, Samedi 13, nous eûmes la joie
d’entendre deux conférences de l’illustre Prof. Frank Thomas de Genève :
l’une à 5 h. sur le mystère dans le
monde matériel et dans le monde moral,
l’autre à 8 h. 314 sur ces mots de Pierre
à Jésus : Tu as les paroles de vie éternelle. Malgré la pluie battante et les
chemins presque impraticables notre
église était remplie à 5 h. et contenait
encore une belle assemblée à 8 h. 3^4.
La parole si simple, si claire, si chaude
et si persuasive de notre vénéré M. F.
Thomas lui gagna d’emblée tous les
cœurs. Nos meilleurs vœux de bénédictions l’accompagnent et nous lui exprimons en même temps que notre profonde reconnaissance le vif désir de le
revoir bientôt et de le reentendre.
P. C.
M. Alfred Bertrand à Yenise
~L’Adriático du ii mai rend compte
d’une conférence donnée la veille par
par M. Bertrand à VAteneo Veneto devant un public nombreux et choisi.
La conférence, dit ce journal, a eu
un très grand succès. « C’était du nouveau, de l’absolument nouveau ; et quand
une conférence, au temps où nous sommes, a du nouveau, elle a tout ».
M. Bertrand a parlé (en français,
traduit par M. le pasteur Buffa) des
péripéties de son voyage d’exploration
où il remonta le cours du Machilé,
affluent du Zambèze et en découvrit les
sources ; de sa visite à M. Coillard, le
Livingstone français, auprès duquel il
trouva M. Jalla. Il raconte les cruautés
du roi Levanika avant la venue des
missionnaires et la transformation qui
s’est opérée en lui sous l’influence du
christianisme, la conversion de son fils
Litia et d’une grande partie des indigènes. Il décrit sa visite aux Mangoïa,
un voyage de 500 kilomètres en pirogue
sur le Zambèze, avec toutes sortes de
dangers. Il décrit admirablement les
fameuses chute Victoria dont on parle
tant aujourd’hui. Il fait l’éloge de l’héroïsme et de Vitalianità des Jalla avec
des paroles émouvantes et chaleureuses.
« Vinrent ensuite les projections lumineuses. C’était tout un pays merveilleux et étrange qui s’offrait à nos yeux.
« M. Bertrand, ajoute VAdriático, a
ete suivi avec un intérêt croissant et
souvent applaudi avec enthousiasme.
La conférence d’hier soir ne sera pas
oubliée de si tôt, car ce fut vraiment
un discours splendide et révélant des
choses nouvelles »
M. L. Jalla, qui aurait dû prendre
part à la conférence avait été retenu
à Bergame par un accès de fièvre.
M. Buffa nous écrit :
Le soir suivant. Jeudi, une 2.me conférence a ete donnée, aussi avec projections, a l’eglise vaudoise. Pas moins
de 300 personnes étaient présentes. M.
Bertrand parla pendant 2 heures avec
sa verve habituelle, et fut écouté avec
beaucoup d’attention et d’intérêt. Il rendit un puissant témoignage à l’abnégation et a l’heroïsme des missionnaires en général et des nôtres en particulier. Dans les deux conférences il fit
vibrer avec beaucoup d’opportunité et
de tact la note patriotique en disant
que nos missionnaires Jalla sont des
citoyens dont notre pays doit être fier.
Je suis bien aise que ce défenseur
désintéressé et ardent des missions ait
reçu ici à Venise un si chaleureux et
sympathique accueil de la part d’un
public nombreux et cultivé. Maintenant,
nous demandons au Seigneur qu’il veuille
bénir ses paroles et les faire concourir
a l’avancement de son royaume, au près
et au loin. G. D. Buffa.
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i La Tour. — M. le pasteur Théophile
Malan, de Philadelphie, a fait Dimanche soir à S.te Marguerite une conférence sur l’Evangélisation italienne de
l’Awérique du Nord. Malgré la pluie,
ntie assez nombreuse assemblée s’était
¿.formée pour entendre les intéressants
détails donnés par M. Malan sur l’émigratÎon de nos compatriotes aux EtatsUnis, où ils trouvent presque toujours
de l’occupation bien rémunérée et, souivent, — ce qui est plus précieux encore — la perle de grand prix.
La réunion de Dimanche prochain,
il c., sera consacrée à la commémoration du réformateur écossais John Knox.
Vendredi soir, 19 Mai, à 8 ip, du
soir au Collège aura lieu la séance de
la Dante Alighieri avec une conférence
de M. Théophile Malan sur le sujet:
Làïàngue italienne aux Etats-Unis d’Amérique. M. Malan ayant longtemps
séjourné dans ce lointain et presque
fabuleux pays, sa conférence ne manquera pas d’être très intéressante.
Le public est très chaleureusement
invité. J. Ribet.
Conférence pédagogique. — Jeudi
prochain, 25 courant, aura lieu dans la
grande école de S. Marguerite, à 9 heures, une assemblée générale de la Société « Magistrale Pinerolese » (section
ds la Société Unione Magistrale Nazionale).
Les objets suivants sont à l’ordre
du jour :
I® Proposte di modificazioni al Rególamento sugli Esami (rapporteur A.
Rivoir).
2® Passeggiate scolastiche. Orario
e stipendio nelle classi superiori (rapporteur V. Goytre).
3O Proposte e comunicazioni.
Tous les collègues, qu’ils soient ou
qu’ils ne soient point encore membres
de la Société, seront les bienvenus. Le
conseil directif de l’U. M. N. invite les
sections à étudier, entre autres choses,
le réglement sur les examens et à lui
transmettre les propositions de modifications votées en Assemblée générale.
Aussi est-il à prévoir que maîtres et
maîtresses seront présents en grand nombre pour s’occuper sérieusement des
sujets à l’ordre du jour.
A. Rivoir
Delegato Mandamentale.
Société des Missions « Pra-del
Toriio ». — Le soussigné se fait un
devoir de rappeler aux membres honoraires qui n’ont pas encore transmis
leur contribution au caissier de notre
société, de bien vouloir le faire au plus
tôt, vu que nous sommes à la veille de
la séance anniversaire et que nous tenons à ce que nos comptes soient en
règle pour cette occasion.
Torre PelUce, Mai 190i.
Pour le bureau :
David Pons, vice-prés.-caissier.
Saint-Germain. — Nous apprenons
avec douleur que M. le pasteur C. A.
Tron, qui devait ^pprésenter l’Eglise
vaudoise au synode général officieux
des Eglises réformées de France à Reims,
en a été empêché par une sérieuse
indisposition. Nous faisons des vœux
pour un prompt rétablissement.
Nouvelles et faits divers
A l’issue de la grande réunion du
Trocadéro, le 30 avril, M. John Wa
namaker, sous l’impression de ce qu’il
venait d’entendre au cours du Congrès
des Unions de Jeunes Gens, demanda
à M. Mott, délégué des Unions Américaines, de quelle somme il avait besoin pour réaliser ses projets de bâtisse
pour les Unions de Corée, Japon, Chine.
M. Mott prit son carnet, y traça quelques chiffres et présenta l’addition à
M. Wanamaker. Celui-ci se retira un
moment dans une salle adjacente, puis
vint retrouver M. Mott et lui tendit
un chèque de 500.000 francs.
— La Société des Missions de Paids
n’a pas trouvé son Wanamaker. Le 8
mai, le déficit était encore de 50.000
francs pour l’Oeuvre générale, et de
8.000 pour Madagascar.
— Le pasteur von Bodelscliwing, le
philanthrope fondateur des établissements de Bielefeld, qui occupent mille
diaconesses et infirmiers et abritent
5000 malades, prendra sa retraite au
30 septembre. Il désire consacrer les
forces qui lui restent, au séminaire indépendant de prédication protestante,
destiné à compléter les études universitaires, en approfondissant l’étude de
la Bible et, en même temps, en faisant
connaître aux candidats au ministère
les œuvres de missions intérieures.
La direction des asiles passera aux
trois fils de M. de Bodelschwing.
— M. Bonnet, qui remplace provisoirement le regretté M. Tournier à la
tête de la paroisse des Ti‘ois-Mai*ahouts, en Algérie, rend le meilleur témoignage à ces colons, descendus de
Freissinière et d’autres régions vaudoises des Alpes. Les cultes et les écoles
du jeudi et du dimanche sont régulièrement fréquentés ; il y a deux temples
avec presbytères, une section de tempérance. La population totale est de
près de 250 protestants, où l’on remarque un groupe de laïques pieux et dévoués, qui aident efficacement le pasteur
et le remplacent même. Ainsi tous les
15 jours, le service est assuré à Guyard
par trois laïques qui le président à tour.
Fait bien rare, l’élément masculin y
forme la majorité de l’auditoire.
— Nguana-Ngombé, ou André, le
premier baptisé de M. Coillard, et tôt
après renégat, qui ne paraissait jamais
aux cultes de Loatilé que dans la suite
du roi, est maintenant un auditeur régulier, ainsi que tous ses gens. Il est
à Livingstone, à la tête d’un magasin
de curiosités indigènes, qu’il débite pour
le compte du roi.
— Elisabeth de Hesse, sœur de la
czarine et veuve du grand-duc Serge,
victime d’une bombe, a supporté chrétiennement sa grande épreuve. Elle a
pris sous sa protection la veuve et les
enfants du cocher qui a péri dans le
même attentat, elle a visité l’assassin,
enfin, elle a décidé de nourrir pendant
40 jours les 45.000 pauvres de Moscou.
Le grand-duc ne laisse pas d’enfants.
— Parmi les 5 candidats qui viennent d’être admis par la Conférence
méthodiste de la République Argentine, se trouve un jeune Vaudois, Rodolphe Griot, élève du séminaire méthodiste de théologie. Il a été désigné
pour occuper le poste d’Asuncion, dans
le Paraguay, depuis quelque temps sans
pasteur.
— M. Gossweiler a été placé à la
Aguada, laissant ainsi dégarni le poste
du Rosario Tala, qui devient provisoirement une annexe.
— A Colon, on a pu constater des
résultats réjouissants du zèle de M.
Rostan, directeur de cette Ecole du
Dimanche.
Unione Alpinistica, Tmre Pellice.
Bollettino.' V anno societario. Tip. A.
Besson. 1905.
Cette jolie brochure, destinée aux
membres de l’Unione Alpinistica peut
être utile à tous les touristes par les
renseignements qu’elle donne sur l’altitude des principales cimes de nos montagnes Pt l’itinéraire pour en faire l’ascensioi:, ainsi que par les conseils hygiéniques et indications pour secours
en cas d’urgence. On y trouve aussi
une courte notice sur les jardins alpins.
SOMMAIRES
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Maggio.
P. Geymonat : Se e come convenga
riformare la nostra teologia. — A.
Meille : La questione delle Chiese
Scozzesi. — G. Baye : Una recente Apologia cattolica popolare. — G. E. Meille :
Storia del Cristianesimo sociale in Germania. — E. Lessino : Ricordo di una
visita artistica nella Cappella degli Spaglinoli in S. Maria Novella. — E. Bosio :
Schiarimenti biblici. — L. COLANI :
Rassegna mensile. — E. Senarega :
Bibliografia. — Dalle Riviste. — Notizie spicciole.
Minerva.
Sommario del numero del li Maggio
Rivista delle Riviste : L’America riveduta dopo un quarto di secolo — La
situazione attuale della Cina e le sue
prospettive economiche — Riccardo
Wagner giudicato da Gounod — Il
buon senso nell’istruzione delle reclute
— Che cosa si vuole dall’albergo moderno — Schiller nell’intimità — I bovini
da macello in America — Questioni
del giorno — Spigolature — Fra libri
vecchi e nuovi — Varietà : La Terza
Italia : Scuole, Regolamenti, Democrazia ecc. — Rassegna settimanale
della stampa.
lie vue Politique
M. Mirabello, ministre de la Marine, a
récemment déposé à la Chambre un projet
de loi relatif aux nouvelles constructions
de vaisseaux de guerre que l’état actuel
de notre marine semble réclamer. Il
s’agirait de 150 millions de nouveaux
frais à répartir en 13 budgets successifs.
Si nous ajoutons à cette somme considérable les 23 millions annuels que les
budgets ordinaires affectent en moyenne
aux constructions navales, voilà plus de
400 millions de fr. que l’Italie se propose
de consacrer au renouvellement de sa
flotte, d’ici à l’an 1917.
Et l’hon. ministre de la Marine n’est
pas seul à constater que les conditions
de notre flotte sont loin d’être ce qu’on
souhaiterait qu’elles fussent: le rapporteur
du budget de l’année en cours est pareillement d’avis que nous avons un urgent
besoin de construire une force navale qui
par l’homogénéité de ses unités, constitue
une défense efficace. Nous avons, à ce
qu’il paraît une quantité de vieux cuirassés
qu’il s’agit de moderniser ; nous manquons de croiseurs rapides, type moderne;
il nous faut quelques autres dizaines de
torpilleurs, des submersibles et au moins
un sous-marin. Et c’est précisément dans
le but de mettre notre flotte militaire en
état de répondre aux besoins actuels que
le pays est appelé à faire ce grand sacrifice. Nous préférerions de beaucoup^
quant à nous, voir consacrer ces centaines
de millions au développement intellectuel
et économique de notre pays ; mais nous
disons d’autre part qu’aussi longtemps
que les autres nations continuent à perfectionner leurs armements et à construire
des flottes, l’Italie a le devoir de ne pas
demeurer sur un pied de trop grande
infériorité vis à vis de ceux qui pourraient
éventuellement profiter de notre faiblesse.
La Chambre a discuté au cours des
dernières séances le budget des Aff.
Etrangères. Inutile de vous dire que
toutes les questions du jour, à savoir les
affaires de Macédoine, de la Crète, du
Maroc et de Tripoli sont venues sur le
tapis. A propos de cette dernière, M.
Tittoni répète les déclarations déjà faites
au Sénat, c. à d. que le Sultan n’a fait
jusqu’ici aucune concession à qui que ce
soit, et que l’expansion coloniale éventuelle de l’Italie dans ces régions n’est
nullement compromise. Il reconnaît cependant avec un des orateurs, la nécessité
d’une plus grande pénétration économique
et d’une légitime et plus profitable action
politique si nous voulons étendre et consolider notre influence dans ces parages.
A propos de la Triplice, le ministre des
Aff. Etrangères fait observer que la plus
parfaite égalité et réciprocité régit nos
rapports avec nos alliés des puissances
centrales. La votation du budget en
question a été retardée, pour donner le
temps aux amis du ministère de revenir
de Naples, et on a commencé à discuter
le budget de l’Instruction qui va occuper
aussi quelques séances.
Un congrès des représentants des provinces du Royaume s’est réuni à Naples
avec l’intervention du Roi et du ministre
Finocchiaro-Aprile lequel y a prononcé
le discours d’inauguration. Le but de la
réunion est d’examiner les différents problèmes concernant les finances locales,
ainsi qu’une meilleure organisation des
services publics relevant de la province
et le fonctionnement des institutions de
bienfaisance qu’elle administre. La plupart
des orateurs insistent sur la nécessité
d’une plus grande autonomie et de ressources plus considérables, que l’Etat
devrait laisser prélever à la Province sur
les tributs locaux.
— En Russie la fête du l.er mai
(style russe) s’est passée sans qu’on eût
à déplorer des troubles de quelque gravité
soit à S.t Pétersbourg soit dans les autres
grands centres ouvriers. Par contre la
grève générale vient d’être déclarée à
Odessa, une grève partielle à Saratow ;
autres tentatives de grève à Lodz ; une
révolte à Ufa où 300 personnes entre
ouvriers et étudiants ont pénétré dans
la ville, drapeau rouge en tête et en
chantant les hymnes révolutionnaires. On
signale en outre par ci par là de nouvelles manifestations antisémitiques.
Toujours point de nouvelles de la flotte
Roiestwensky, et les journaux japonais
prétendent qu’elle continue à séjourner
dans les eaux françaises de l’Indochine,
malgré toutes les remontrances et toutes
les protestations du Japon, desquelles
l’opinion publique est plus affectée en
France qu’on ne voudrait le laisser croire.
Aussi, sur la proposition de M. De Pressensé la question de la neutralité va-t-elle
être nouvellement débattue à la Chambre
française dans sa séance d’aujourd’hui
vendredi.
j. c.
Ab. payés et non quittancés.
Marie Vieino, S. Second {1905); Benjamin Long,
Baia Blauca (1906).
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n'y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, gérant.
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