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,, M. B. Leger, pasteur ,
■ 2 copies'
PERRERO
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Quarantième année.
83 Septembre lî#ü6.
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L’ECHO DES VALLEES
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Prix d’abonnement par an:
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et pour l’Administration & MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE
Le Synode : Députations étrangères —
' Méditation — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Conseils pratiques
— Pour les victimes — Bibliographie.
LE SYNODE
Députations étrangères.
Dr. James Orr Prof, de l’Eglise Libre
Unie d’Ecosse :
C’est pour moi un grand plaisir que
d’être au milieu de vous et de vous
apporter les salutations affectueuses
de r Eglise d’Ecosse. L’Eglise Vaudoise est connue dans toute la chrétienté. L’histoire glorieuse de ses souffrances et de ses triomphes se confond,
pour ce qui me concerne, avec les premiers souvenirs de ma vie. J’ai beaucoup et depuis longtemps désiré visiter vos Vallées; je suis heureux
aujourd’hui que ce désir s’est change
en réalité. Il me semble que je vivrai
et mourrai plus content !
Je me réjouis avec vous, mes.freres
bien-aimés, à l’occasion du Jubilé de
votre Ecole de Théologie, et je vous
exprime ici les congratulations de mon
Eglise et de mes collègues les professeurs de notre Ecole de Théologie d’Edimburgh pour l’heureux évènement
que vous célébrez cette année.
Notre Eglise a passé, l’an dernier —
vous le savez — par de grandes épreuves. Mais, Dieu soit béni, elle en est
sortie plus ferme et plus forte qü’auparavant. Je demande à Dieu, en mon
nom et au nom de l’Eglise d'Ecosse,
que ses bénédictions célestes descendent
abondamment sur vous et sur vôtre
œuvre. (Applaudissementsy.
Rev. Milne, délégué de l’Eglise d’Ecosse :
Permettez-moi de vous dire l’émotion
personnelle que j’ai éprouvée en arrivant dans votre beau pays, intéressant
à tous points de vue. Cette émotion,
d’ailleurs, n’est pas nouvelle. Dès mon
enfance, ma mère m’a raconté l’histoire
des Vaudois. J’ai appris à considérer
comme sainte votre terre qui a vu tant
de luttes et tatit d’héroïsmes.
Des liens nombreux, des rapprochements naturels rattachent votre peuple
au nôtre. Comme vous, nous sommes
montagnards, et avons la simplicité des
montagnards; nous avons la même passion pour la liberté ; nous avons combattu pour elle avec la même ardeur.
Aussi est-ce avec beaucoup de joie
que je vous transmets les sentiments
d’affection fraterneKê de* l’Eglise d’Ecosse, ainsi que ses vœux les plus
sincères pour la prospérité de votre
Egli^ë Vaudoise.
Laissez-ntoi encore vous féliciter de
ce que votre Ecole de Théologie célèbre
cette année son Jubilé. Je rends grâce
à Dieu des fruits précieux qu’il lui a
été donné de porter pour Sa gloire
depuis le jour de sa fondation. J’ai le
plaisir de vous annoncer, à cet égard,
un don jubilaire que notre Eglise va
vous transmettre : de 50 L. st., une
livre pour chaque année de vie de votre Faculté.
Que Dieu vous bénisse de plus en
plus abondamment. Au revoir, s’il plaît
à Dieu; car j’espère beaucoup retourner
au milieu de vous.... et avoir des choses
plus intéressantes à vous dire. {Appl.')
Dr. W. Mac Gregor, Missionnaire, Modérateur de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre :
J’apporte à votre Synode les salutations de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre, dont je suis le représentant.
Il est facile de comprendre le grand
intérêt que notre Eglise porte à la
vôtre. Comme elle, elle a été dès sa
fondation une Eglise missionnaire. Nous
sommes heureux de voir que votre devise : Lux lucet in tenebris est devenue
une réalité dans votre champ de travail.
Dieu veuille qu’elle le devienne toujours davantage.
Le siècle dernier a été remarquable
pour ce qui concerne l’avancement du
Régné de Dieu. Au commencement du
siècle, une grande partie du monde était
fermée à l’Evangile : l’Italie, l’Afrique,
le Japon, la Chine et plusieurs provinces des Indes. Tous ces pays sont
évangélisés aujourd’hui. Dans aucune
période de l’histoire de l’Eglise, on n’a
fait comme au XlX.e siècle tant de progrès, tant de conquêtes.
Je travaille depuis 41 ans en Chine.
Mon champ d’activité est au Sud de
ce pays, où l’œuvre missionnaire a été
commencée en 1854, quelques années
avant mon arrivée. Si vous voulez avoir
une idée des progrès qui s’y sont faits,
veuillez prendre note des données statistiques suivantes : nous avons des
mis.sions établies dans 14 localités, 34
congrégations indigènes autonomes,
c.-à-d. qui se suffisent, 119 locaux dans
lesquels le culte est célébré chaque Dimanche, 166 prédicateurs indigènes au
service de la mission et 9000 membres
communiants. Etant donnés ces succès,
j'ai l’espoir, pour ne pas dire la certitude, que notre œuvre marchera de
progrès en progrès.
De plus, je crois fermement que le
XX.e siècle sera le grand siècle de
l’œuvre missionnaire; (en Italie et dans
le monde entier. Que Dieu le veuille I
{Appl.y
M. le past. A. Dupin de St. André,
Modérateur de l’Eglise Réformée de
France :
Nous avons eu une grosse déception
à notre Synode de Reims : nous y
attendions plusieurs délégués, et il en
manquait un : le vôtre, M. le viceModérateur, qu’une fâcheuse indisposition avait arrêté au cours de son
voyage. Nous l’avons tous beaucoup
regretté, et moi plus que quiconque.
J’ai de l’amour pour votre Eglise,
comme pasteur réformé tout d’abord ;
je compte de chers amis parmi vous,
et suis attaché à tel des vôtres par des
liens de famille bien doux.
Depuis que je suis au milieu de vous,
je commets à votre égard un péché
très grave, le péché d’envie. Vous êtes
séparés de l’Etat et organisés. Nous
sommes avec l’Etat et nous devons
nous organiser. Voilà pourquoi je vous
envie.
Nous passons par une crise, qui continue à avancer, à la suite de la proclamation de la loi de séparation de
l’Egli,se d’avec l’Etat. Notre grande
préoccupation est motivée par les situations spéciales dont nous avons à
sortir. Il y a dans notre Eglise deux
partis bien distincts : l’un, le parti
libéral, qui ne veut entendre parler de
confession de foi ; l’autre, qui a sa confession de foi claire, sobre, affirmative.
A l’heure qu’il est, un lien fictif les
relie, l’Etat, dont elles dépendent. Mais
qu’ en sera-t-il demain ? Quelques uns
voudraient que l’on vint à une espèce
de fusion. Mais d’autres répondent: Sur
quelle base une fusion se ferait-elle entre
nous ? Comment trouver moyen de se
fondre quand on ne professe pas les
mêmes principes ?
Mon opinion est celle-ci. Il se constituera des groupes dans notre Eglise,
avec une organisation et une confession
particulières. Mais au dessus de ces groupes, l’on placera une Commission qui les
relie en un tout ; ce sera une espèce
de confédération, qui nous permettra de
nous présenter à la France et au monde
toujours comme l’Eglise Réformée de
France.
Reste la question d’argent. Nos ministres reçoivent de l’Etat une subvention d’un million et demi. Comment
remplacer cette subvention ? On la trouvera, dit-on, et c’est bien. Mais alors
nos œuvres ? notre évangélisation, nos
missions ? J’ai peur, de ce côté là, que
nous n’ayons à souffrir du changement.
Mais Dieu règne. Vous avez marché,
vous, au milieu de difficultés plus grandes, et marché vaillamment. Nous marcherons nous aussi, avec l’aide de Celui
qui est notre Dieu et votre Dieu.
Je vous apporte, en finissant, les salutations cordiales, affectueuses, sincères de l’Eglise Réformée de France,
ainsi que les meilleurs vœux pour l’aivenir de votre chère Eglise, J’ai été
très heureux d’assister à votre Synode.
Je n’y ai pas tout compris; mais j’ai
compris que vous marchez, que vous
faites des progrès d’années en années;
vos œuvres se multiplient en nombre
et en extension. Que Dieu vous accorde
de planter partout, dans votre belle et
chère patrie, la bannière de l’Evangile,
en face de cet ennemi bien connu qui
tient en sa main un énorme éteignoir
pour suffoquer la vie des consciences.
Marchez de l’avant, avec l’aide de Dieu,
et que vos efforts soient couronnés de
victoires telles qui fassent bientôt pâlir
celles du Japon. {Appl.).
Col. Martin Frobisher, Secrétaire du
Comité Vaudois de Londres :
C’est pour moi un grand plaisir que
de visiter de nouveau vos Vallées et
d’assister à votre Synode. Je vous apporte les salutations affectueuses des
amis que je représente au milieu de
vous.
Il y a dix ans que je n’étais plus
venu aux Vallées, et c’est avec douleur
que j’observe combien de vides la mort
a faits dans cette assemblée. Mais ces
chers frères sont heureux dans la gloire
du Père ; que Dieu nous donne a nous
aussi d’être trouvés.fidèles jusqu’à la fin.
Je suis heureux d’avoir été chargé
par un Comité de transmettre à votre
Eglise la somme de 1000 L. st. pour ses
différentes œuvres.
Nous sommes avec vous de tout:
notre cœur à l’occasion de la célébration
du Jubilé de votre Faculté de Théologie.
Nous voyons avec satisfaction que le
nombre des étudiants de cette Ecole
augmente d’années en années et que
le résultat de leurs examens est très
réjouissant. Nous collectons actuellement en Angleterre pour votre Jubilé ;
j’espère que, malgré toutes les demandes
d’argent qui nous viennent de tous
côtés, nous pourrons recueillir une somme
non insignifiante. — Comment pourrions-nous ne pas assister la vieille et
glorieuse Eglise des martyrs, le témoin
fidèle de la vérité à travers les siècles ?
Votre œuvre d’Evangélisation nous
intéresse beaucoup. Nous vous suivons
dans vos efforts, dans vos luttes et dans
vos succès, et nous disons avec une
confiance toujours plus grande : l’Evangélisation de l’Italie sera faite par le
peuple Vaudois. Dieu a béni jusqu’ici
vos travaux ; Il les bénira dans la suite.
Puissions-nous tous, mes frères, lorsque
le Fils de l’homme viendra nous demander compte de notre administration,
entendre de sa bouche la consolante parole :« Cela va bien, bon et fidèle serviteur». {Appl.).
M. Georges Appia, V. Président de
la Société des Missions de Paris :
Messieurs et honorés frères. Dois-je
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bénir ou regretter le privilège dont je
jouis, de venir chaque année au Synode
répéter, à la même place, la mênie chose ? Je pense que pour une assemblée
de chrétiens c’est un honneur et un
bonheur de répéter et d’entendre répéter le Testament de N. S. J. C. :
< Allez, instruisez toutes les nations, car
voici je suis avec vous jusqu’à la fin
du monde ».
La grande guerre de Christ et de
Bélial, de la lumière et des ténèbres
doit exciter' un grand intérêt dans les
cœurs de tous les chrétiens. Des temps
nouveaux sont venus ; l’Eglise de Christ
doit déployer une activité et des vertus
toutes nouvelles.
Dieu a merveilleusement béni notre
Société de Paris, en la délivrant du déficit énorme qui menaçait de l’entraver
dans sa marche. — La préoccupation
principale du Comité c’est le désir de
répondre tout ensemble à l’ordre du
Maître qui embrasse dans son testament
le monde entier, et aux vœux de beaucoup de membres des Eglises françaises
qui répètent souvent que le premier
devoir d’une Société de Missions ayant
son siège à Paris c’est de porter l’Evangile aux pays ressortissants de la
France.
Une autre préoccupation de notre
Comité est celle de préparer, pour nos
champs africains, un clergé noir ; de
fonder à nouveau ou de développer
au Congo une école de pasteurs, à Tananarive une école théologique pour
Madagascar, de reconstituer à Morija
notre école pastorale pour le Lessouto,
qui a déjà fourni 13 ou 14 pasteurs indigènes fidèles à leur tâche ; nous désirons, pour les Zambéziens, agrandir
notre école actuellement dirigée par M.
Adolphe Jalla.
Messieurs et honorés frères. Nous
savons par les expériences du passé
que nous pouvons compter sur votre
actif concours. Je termine par où j’aurais dû commencer, en vous remerciant
de ce que vous avez fait et de ce que
vous ferez encore pour cette œuvre que
Dieu a confiée à nos mains comme aux
vôtres, en vous demandant de nous
porter aussi sur vos cœurs pendant
cette nouvelle année de travail pour le
Seigneur,
M. L. Jalla, missionnaire au Zambèze:
Il serait intéressant de vous parler
des marches de nos différents bataillons
en Afrique, qui avancent victorieux.
Mais ce qui me presse, en cet instant,
c’est de vous demander, à vous qui êtes
nos frères, toute votre sympathie, dans
f~ notre œuvre missionnaire, dans nos difficultés, dans nos isolements parfois
douloureux.
Grâce à Dieu, l’œuvre du Zambèze
n’a pas souffert de la perte de son fondateur comme nous l’avions craint d’abord. La mission éthiopique n’a pas fait,
dans notre champ, les ravages dont nous
nous sentions menacés.
D’autre part, nous redoutons les effets de la domination portugaise, qui
a succédé récemment à celle de l’Angleterre pour une partie du territoire de
Léwanika. Nous avons d’autres sujets
d’inquiétude encore : portez-nous sur
vos cœurs et ne nous oubliez pas dans
vos prières.
J’ai été profondément encouragé des
visites que j’ai eu le bonheur de faire
à plusieurs Eglises d’Italie et des Vallées. Je saisis l’occasion pour en remercier encore une fois tous ceux qui m’ont
fait bon accueil.
lais ce qui nous manque, — c’est
toujours ce qu’il nous faut répéter, —
ce sont les ouvriers, c’est la jeunesse,
qui ne se consacre pas, qui ne s’enrôle
pas sous la bannière du Christ pour
conquérir le monde à la vérité.
Encore une fois je me recommande
à votre sympathie, et d’une façon toute
particulière à celle de mes collègues
dans le Ministère. Veuillez maintenir
vivant ce courant d’affection entre vous
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et nous, entre- vous et notre œuvre.
Que nous soyons vraiment vos représentants, et que notre œuvre soit votre
œuvre aussi. Ecrivez-nous. Ce será un
bonheur pour nous de vous répondre
et vous donner des nouvelles de notre
champ de travail. {Appl.)
D.r O’Connor, de Ne'w York, éditeur
du Converted Catholic:
C’est pour moi une grande joie que
d’être au milieu des Vaudois, ce peuple
connu de tout le monde. Les chrétiens
d’Amérique tiennent leurs regards sympathiques et reconnaissants fixés sur
vous. Ils connaissent vos principes, vos
luttes et vos martyrs glorieux.
Lorsque le monde était plongé dans
les ténèbres et dans la superstition,
vous avez fait briller la lumière de
l’Evangile qui a dissipé ces ténèlires
et abattu ces superstitions.
Voilà 50 ans que vous évangélisez
votre belle Italie. Je vous suis avec
sympathie et intérêt. Car depuis 26 ans,
je travaille moi aussi, et non sans succès,
à la conversion des catholiques romains,
aux Etats-Unis. Chers frères, ayez jbon
courage : vous avez au delà de l’Atlantique des amis qui admirent l’œuvre
grande et noble que votre Eglise, accomplit avec tant de zèle, et ces amis
sont tout disposés à vous venir en aide.
Que Dieu vous soutienne {Appl.y. ,
M. Grosclaude, Secrétaire du Comité
International des Unions Chrétiennes
Je ne représente personne ici. Mais,
ayant, comme tout Genevois, ccamaissance de votre peuple depuis de longues
années, je me trouve fort heureux de
l’occasion qui m’est offerte aujourd’hui
de vous adresser la parole.
Laissez-moi, honorés frères, vous recommander, pour le bien de votre jeunesse et comme instrument puissant de
réveil, l’œuvre des Unions de Jeunes
Gens.
Je fais partie du clergé genevois.
Nous suivons avec intérêt et sympathie
votre Evangélisation de l’Italie. Permettez-moi, quoique non autorisé, de
vous exprimer nos meilleurs vœux pour
son succès à venir. Nous avons le plaisir de faire la connaissance de vos candidats en théologie qui viennent passer
quelques semestres à notre Université.
Puissent, par ce moyen, et par la présence toujours plus fréquente de vos
étudiants dans notre ville, se resserrer
toujours davantage les liens de l’esprit
et du cœur entre le peuple Vaudois et
le peuple Suisse. (-dppl.)
A. J.
oiv w
..Les accidents et les catastrophes
dont nous sommes parfois, assez souvent même, les témoins, sont aussi des
moyens dont Dieu se sert pour nous
parler.
Ouvrez les journaux. Ils sont pleins
de récits d’évènements douloureux. Il
ne se passe pas de jour sans que, au
loin ou au près, plusieurs de nos sem
(1) Fragment d’une prédication sur Job 33,
14 : Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une
autre, et l’on n’y prend point garde.
blables ne soient emportés, lancés dans
l’éternité, d’une manière subite, terrible.
Il y a six semaines à peine, une. de
nos sœurs, épouse et mère de famille,
dans la fleur de l’âge et dans, la plénitude de ses forces, s’en allait cherchant du bois sur les hauteurs du Vandalio ; tout à coup, on ne sait comment,
— car personne n’était là, — elle trébucha et roula au fond d’un précipice,
une centaine de mètres plus bas ; son
corps fut retrouvé peu après sans vie
et informe.
Nous sommes tous, depuis huit jours,
sous la douloureuse et profonde impression des nouvelles qui nous arrivent
de la Calabre. Pendant la nuit de Jeudi
à Vendredi, 7 à 8 Septembre, un tremblement de terre d’une violence effroyable, s’est fait sentir dans l’Italie
Méridionale et a bouleversé une grande
partie des provinces de Cosenza, Catanzaro et Reggio, détruisant de fond
en comble une quantité de villages et
faisant d’innombrables victimes. Si les
journaux disent vrai, il y aurait 650
morts et 24.000 blessés. Des milliers de
familles sont ainsi plongées dans le
deuil et dans la désolation. Elles ont
perdu, en quelques secondes, tout ce
qu’elles possédaient, et n’ont, maintenant, ni abri, ni vêtements, ni nourriture, ni médicaments pour les blessés.
C’est un désastre irréparable.
Mes frères, que nous dit ces catastrophes, dont nous sommes, pour ainsi
dire, les témoins oculaires ? Que nous
disent tous les malheurs : incendies,
inondations, éboulements, rencontres de
trains, collisions de vapeurs, dont les
journaux nous apportent tous les jours
le récit navrant?
Ces faits douloureux sont là, tout d’abord, pour nous parler de la fragilité de la
vie humaine. — Qu’est-ce que notre
vie, sinon une vapeur ? Qu’est-ce que
la gloire de l’homme, sinon la fleur de
l’herbe qu’un instant suffit à faner ?
Notre vie est suspendue à un fil, et
ce fil peut être rompu d’un instant à
l’autre.
Avez-vous jamais réfléchi qu ’ un
accident tout pareil à celui qui frappe
aujourd’hui tant de nos compatriotes,
pourrait nous frapper nous aussi ? Et
ce ne serait pas la première fois que
nos Vallées deviendraient le théâtre de
terribles catastrophes.
Il y a bientôt un siècle, le 2 Avril
1808, le Val Pélis fut bouleversé par
une violente secousse de tremblement
de terre, suivie coup sur coup d’autres
secousses.tout aussi désastreuses. A la
Tour et à Luserne, les temples et plusieurs maisons s’écroulèrent. Il n’y eut
cependant qu’une seule victime, les
maisons ne s’étant éffondrées qu’à la
deuxième secousse, lorsque tout le
monde s’était enfui. Pendant plusieurs
mois, jusqu’en automne, nos pères dormirent sous des tentes, dans les champs.
En 1845, une avalanche emporta dans
le ravin le presbytère de Rodoret, dans
lequel se trouvaient le pasteur, M. Buffa,
et sa compagne, leur enfant et leur
domestique.
En 1874, un éboulement écrasa à la
Moulara (Copiers de la Tour), cinq personnes : le père, la mère et trois enfants.
Le 18 Janvier 1885, une avalanche,
descendue des hauteurs du Bagnau, emporta toute une famille du Pra du Tour,
composée des parents et de quatre enfants.
Mes frères, ce qui est arrivé à quelques-uns des nôtres, — et je ne rappelle ici que les cas qui eurent le plus
de retentissement, — pourrait nous ar
river à nous aussi. Y songeons-nous ?
Si les évènements douloureux qui sei
succèdent sous nos yeux nous parlent’
de la fragilité de la vie de l’homme^ fj
ils sont aussi des avertissements solennels qui nous disent de la part de J
Dieu : Préparez-vous I Tenez-vous prêts, ”
car le lïls de l'Homme viendra à l’heure
que vous ne savez pas ! (Matth. 24, 44), '
Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu!
(Amos 4, 12). A l’occasion du massacre
de quelques Galiléens dans le temple,
et de la mort terrible de dix-huit .,
habitants de Jérusalem, écrasés sous la
tour de Siloé, Jésus donne aux Juifs ■<
qui l’entourent cet avertissement : Si
vous ne vous amendez, vous périrez tous aussi
bien qu'eux (Luc 13, 5).
Une invitation sérieuse à la repentance, une exhortation solennelle à flous
préparer pour l’éternité : voilà ce que
sont, voilà ce que nous disent les accidents et les catastrophes qui troublent, hélas, trop souvent, notre pauvre
terre.
..Dieu veuille que nous entendions
cette voix et que nous comprenions ce
langage 1 A. J.
‘•I
CÂÎ(0]\JQlffl
Collège et Ecole Normale. Les
examens de licence gymnasiale d’admission ou de promotion aqx diverses
classes du Collège commenceront le mardi
3 octobre à 8 heures. Le même jour
auront lieu les examens écrits à l’Ecole
normale.
La séance d’ouverture de la nouvelle
année scolaire aura lieu le 17.
Unions chrétiennes de Jeunes
Gens. Les U. C. de J. G. du val Pélis
se réuniront le dimanche 1 octobre à 4heuresi dans le temple du Chabas, où l’on
parlera d’une action commune à entreprendre pour l’hiyer prochain en vue du
relèvement moral des jeunes gens.
Pour les victimes du tremblement
de terre. Nous avons dit la semaine
dernière qu’un Comité s’était constitué à
la Tour, sous la présidence du Syndic,
pour venir au secours des malheureux
habitants des régions dévastées par le
tremblement de terre. Ce Comité s’est
mis immédiatement à l’œuvre. Il s’est
divisé en trois sous-commissions, dont
l’une était chargée de faire une collecte
à domicile, tandis que les deux autres
devaient préparer, il faudrait presque dire
improviser, l’une un concert, l’autre un
garden-party populaire.
Toutes trois se sont admirablement acquittées de leur tâche, au point que
mardi dernier, une semaine après la constitution du Comité, le total des sommes
encaissées s’élevait à tout près de 2900
francs. Le concert, donné vendredi soir
à la Maison vaüdoise, avec un riche programme de musique vocale et instrumentale, outre qu’ il a été une vraie jouissance pour le nombreux public, a eu le
plus beau succès financier que l’on pût
espérer, puisque la recette, tous frais
déduits, s’est élevée à la jolie somme de
L. 381,55. Même succès au garden party,
donné à la villa Olanda samedi soir, et
qui a donné unjproduit net de L. 465,25
Quant à la souscription, elle a si bien
réussi qu’elle s’élevait mardi soir à la
somme inespérée de L. 2043,05. Les ouvriers et employés de la fabrique de
Pralafera avaient contribué, à eux seuls,
pour un total de 475 francs.
Comme nous l’annonciOns la semaine
passée, nous avons versé à la caisse
çOmmune les offrandes qui nous ont
s
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;;.r>. rvM'!n:
r,--^ - -‘vv ;
--.VS'.
’ " ' -’l
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- été remises et dont la liste a paru dans
\-Ëehÿ, n’ayant plus de raison d’en réserver la moindre part à un objet spéeial, après les nouvelles rassurantes venues
'^?l^de8 communes habitées par des membres
■"'de nos églises.
> »Ç II a ete décidé, dans la séance de
diardi, que les 'sommes reçues seraient
envoyées au Comité de secours constitué
à Turin sous la présidence du sénateur
I Frôla, syndic de la >1110. Le Comité de
' la Tour a délégué un de ses membres
P à le représenter au Comité général de
> Turin, dont il sera membre effectif.
- : i, La souscription reste ouverte quelques
jours encore, et nous espérons que bien
des dons s’ajouteront encore à ceux qui
, ont été offert jusqu’ici avec tant d’empressement et de générosité.
A propos de secours aux sinistrés de
la Calabre, nous avons lu avec plaisir
dans la Trihuna du 16 courant ces paroles
¿ique lui adressait son correspondant :
« Je ne puis laisser Mileto sans rappeler
la voix universelle de louange et de
gratitude pour le brigadier Barthélemi
Guardiol, un Yaudois calme et sérieux,
et pour ses cinq subalternes, qui ont
• risqué continuellement la vie dans la nuit
‘ funeste, et qui depuis six jours ne se
5sont pas encore déshabillés....»
Villar Pellice. Le dimanche 10 couI rant M. le prof. H. Kivoire occupa la
chaire au culte princidal et le dimanche
après, 17, ce fut le Vén. prof. M. Paul
Geymonat qui nous adressa la parole,
i Dans son touchant discours, notre vaillant frère nous dit entr’autre que,57 ans
passés, en 1848, il prêchait dans le même
temple du Villar ses deux premiers sermons, étant de retour de l’étranger, où
il avait terminé ses études. — Bientôt,
M. Geymonat, après trois mois de séjour
au milieu de nous, partira pour sa résidence d’hiver. Que Dieu l’accoihpagne
I et le soutienne.
De retour de Bobi, M. le pasteur Flidf; ner, d’Allemagne, assista, dimanche dernier, à la réunion qui avait lieu dans
l’école de l’Envers, et adressa quelques
paroles à l’assemblée.
Dimanche prochain 24 et le dimanche
après l.r octobre, il y aura des collectes
^ spéciales, à la sortie du Temple, pour
les infortunés de la Calabre. En outre
Li,les membres du Consistoire sont chargés
' de recueillir les offrandes que toute personne désirerait faire pour venir en aide
à nos concitoyens Calabrais. ■ J. B.
Saint-Germain. Dimanche dernier a
eu lieu le scrutin pour l’élection d’un
Bouveau pasteur en remplacement de M.
C. A. Tron. Monsieur Paolo Longo, de
Turin, a été nommé à la presque unanimité des voix.
Ecole Latine de Pomapel.
Les examens d’admission à l’Ecole
Latine de Pomaret, auront lieu, D. V.
le Lundi 2 Octobre prochain à huit
heures. •
Les examens de réparation commenceront le même jour et à la même heure.
Les cours serortt régulièrement repris
le 9 Octobre à huit heures. Prière aux
pasteurs des paroisses plus directement
intéressées de porter cette communication à la connaissance du public,
La Direction.
NouYelles et faits divers
— Il y a quatre ane» à Luino, quel^ ques jeunes gens fondaient, sous le
nom de Pro Italia, une association
B inter-déniOminationnelle, dans le but d’é
tablir des Bourses pour des étudiants
en théologie italiens, de fonder une
Bibliothèque circulante pour pasteurs
et laïques instruits, de déposer auprès
des églises de campagne des biblio'thèques populaires circulantes, de donner
des subsides à des écoles sérales et
diurnes, d’encourager les publications
évangéliques, — le tout pour favoriser
l’œuvre d’évangélisation dans notre
patrie.
Le bilan d’entrées fut successivement
de 641, de 3433, de 3972 etc. dues en
partie à des souscriptions privées, mais
surtout à une série de concerts donnés
par une dame en Allemagne. Comme
les membres de la Société appartiennent tous jusqu’ici à l’Eglise wesleyenne,
c’est cette Eglise qui a reçu presque
tous les subsides. Mais l’association
demeure ouverte à tous. La bibliothèque
pastorale compte plus de 2000 volumes;
l’abonnement est de 3 fr. pour les pasteurs et évangélistes, de 5 fr. pour les
laïques.
Parmi les neuf bibliothèques populaires déjà fondées nous remarquons
celles de 8. Giacomo degli Schiavoni et
de Grotte. — Deux étudiants en théol.
ont reçu en tout 1400 f.r. Quelque
chose a aussi été fait en faveur des
écoles et en fait de publications.
— Le déficit de la Société des
missions de Paris a enfin été couvert
le 26 août ; mais nous voilà bientôt à
la moitié du nouvel exercice.
— Hautes-Alpes. Le poste de Freissinière est toujours vacant. Il n’a pas
été donné suite à la délibération du
conseil presbytéral appelant M. Seguin,
pasteur à Guillestre, à succéder au regretté M. Liotard.
— Le czar de Russie a ordonné que
les immeubles et les capitaux violemment enlevés, par son Gouvernement,
à l’Eglise Arménienne, lui soient
restitués, ainsi que les revenus durant
le temps de la confiscation. Les églises
et les couvents sont autorisés à rétablir
leurs écoles. Voilà une criante injustice
réparée ; mais il en reste tant d’autres.
— On ne va pas vite en Russie.
Ce n’est que récemment qu’ont été publiés les résultats du recensement de
1897 ! La population de l’Empire était de
126.586.525 âmes, desquels 79 ne
savaient pas lire. 87.000.000 étaient
grecs orthodoxes, de gré ou de force ;
2.000.000 vieux croyants; 14.000.000 mahométans; 11.000.000 papistes; 5.000.000
Juifs et. 4.000.000 protestants. Les derniers évènements doivent avoir sensiblement modifié ces chiffres.
— Au Maroc, toute fermée qu’est
cette forteresse de l’islamisme, le christianisme évangélique est représenté dans
16 localités, par 26 missionnaires, 18
dames, 21 demoiselles, 16 aides indigènes. Ces 81 ouvriers dépendent de 5
Sociétés différentes, qui ont commencé
à travailler dans ce pays en 1882. Les
obstacles sont tels qu’on ne peut guère
parler de fruits jusqu’ici.
Conseils pratiques
Les brûlures
Il y a trois catégories de brûlures.
I® Celles du premier degré sónt superficielles et n’atteignent que la peau :
Soins d’hygiène : application d’eau
tiède antiseptique: couvrir la partie
brûlée d’une substance grasse, huile,
vaseline, ou d’un liniment huile oléocalcaire qui se fait chez le pharmacien
et qu’on devrait toujours avoir chez
soi par précaution.
Pansements avec des linges bien
propres ou de la ouate de Schafthouse, etc.
2® Brûlures qui attaquent tout l’épiderme et font lever des gonfles: les
couvrir immédiatement d’huile oléocalcaire ou, à défaut, d’un corps gras
qui intercepte l’air: pansements avec
coton antiseptique soigneusement et régulièrement faits : chaque fois changer
le coton.
3° Le troisième degré comporte les
cas désespérés, lorsque la chair est
brûlée jusqu’à l’os, et que les membres
sont carbonisés.
Pour ce cas, il faudrait pouvoir employer le bain chaud permanent ce qui
n’est possible que pour les enfants,
qu’il faut immédiatement plonger dans
une seille d’eau chaude, les y maintenir
en réchauffant l’eau jusqu’à l’arrivée
du médecin.
Dans les deux derniers cas, il faut
avoir le médecin au plus vite : ces indications n’étant qu’en attendant.
NB. — Tous les pansements doivent
être faits avec du coton et des bandes
antiseptiques. On peut employer du
vieux linge qu’on fera bouillir pour le
rendre antiseptique.
{Manuel pratique des ménagères).
Pour les victimes du tremblement de terre
Liste précédente L. 66
M. E. Bett, avocat 15
» Gay d’Agostino 5
Catherine Bertin i
J. J. Jourdan, (Sparea) 1,50
L. Eynard, ingénieur 10
Aug. Jahier, pasteur 5
D. Stallé, ancien i
D. Gaydou, id. 0,75
Madeleine Michelin 2
M. lle E. Charbonnier (Orphelinat) 2
Eglise de Villesèche, par M. B.
Soulier 20
Total L. 129,25
Edouard Barde, pasteur et professeur.
Notice biographique par Francis Cha
porinière. Genève, A. Jullien, éd. 1905.
Edouard Barde était avant tout une
personnalité bien distinguée. C’est pour
cela qu’on lit avec tant d’intérêt sa
biographie.
Elle nous parle de ses études, de
ses premiers pas comme pasteur, de son
travail à Vandœuvres et en même
temps à Genève. Après elle nous parle
de son œuvre comme professeur, des
livres publiés par lui.
Mais ce qui surtout fait admirer cette
noble figure c’est l’ardeur avec laquelle
dans des moments très difficiles, il a
soutenu les idées évangéliques en bravant même les chagrins et les douleurs.
L’affection dont il était entouré montre
qu’en lui mieux que l’orateur et le
savant on admirait le caractère et le
témoignage.
Quelle gratitude doit à sa mémoire
l’Ecole de théologie de l’Oratoire où,
en répondant aux paroles de bienvenue
qui lui furent adressées par M. le prof,
de La Haye, il constatait que la Direction de l’Ecole avait désiré placer dans
sa chaire d’exégèse « moins un théologien qu’un pasteur, moins un savant
qu’un croyant, moins un critique qu’un
disciple de la Bible » 1
Quelle gratitude lui doivent les Unions chrétiennes qu’il a dirigées avec
tant de sagesse 1
Quelle gratitude nous lui devons
comme Vaudois pour tout ce qu’il a
fait en faveur du Refuge Charles Albert I
La biographie, lisez-la, n’est pas
l’écho triste du départ, elle nous donne
la sensation d’une source puissante de
vie. M. Falchi.
Un chrétien fait-il bien de fumer ?
par A. Antomarchi. Avec une préface
de M. Ch. Babut, Pasteur. Prix o. fr 60.
Cahors, Impr. Typ. A. Coueslant, 1905.
(56 pages)
Ce petit livre est un plaidoyer non
seulement contre l’abus mais contre
l’usage du tabac. L’Auteur montre par
des témoignages de médecins distingués,
que le tabac fait du mal à la santé du
corps et de l’âme, qu’il affaiblit la mémoire et prédispose à bien des maladies,
la tuberculose en particulier. Mais les
raisons hygiéniques et celles économiques ne sont pas les seules pour lesquelles un chrétien fait bien de ne pas
faire usage de tabac. L’habitude de
fumer devient une passion et toute
passion est un esclavage. Un mauvais
exemple est ainsi donné aux faibles, à
la jeunesse en particulier, et le chrétien
qui fume, surtout s’il est pasteur, risque
dans bien des cas de voir diminuer,
de ce fait, l’influence qu’il peut exercer.
En un mot, comme le dit M. Babut,
M. Antomarchi prouve par des arguments solides que le tabac fait beaucoup
de mal et empêche beaucoup de bien,
et il nous semble difficile de ne pas
lui donner raison.
Iiino alla Pace. Parole di E. Tron,
musica del M.o L. Ghidini. Propriété
musicale e letteraria délia ditta Gay
Revel et C.°, Torino.
Voilà une bonne réclame qui, tout
en faisant connaître les produits de la
maison Gay Revel et C.®, contribue en
même temps à la propagande des idées
de paix et de fraternité parmi les peuples.
Ajoutons que la Ditta a eu l’aimable
idée de remettre un bon nombre d’exemplaires de cette composition musicale
à la direction de la Société de la Paix,
qui l’en remercie bien sincèrement.
Sur les Ailes de la Pensée, Mazurka par Louis Ghidini. Propriété réservée. Dépôt général en Italie : Librairie Gilles, Torre Pellice. Prix net.
franc 1,25.
Minerva.
Sommario del Numero 41.
Rivista delle Riviste : Il Nord-Ovest
degli Stati Uniti — Il codice penale e
la politica sociale — La vita nell’universo — Le punizioni militari attraverso
i secoli — I prefetti di provincia in
Francia — Roosevelt ai maestri americani — Bisanzio — Un’eroina giapponese — Questioni del giorno — Spigolature
— Fra libri vecchi e nuovi — Et ad hic
et ad hoc — I versi cancrini (Americo
Scarlatti). — Rassegna settimanale della
stampa.
La Revue Maurice.
Sommaire du Numéro 51.
Le conflit suédo-norvégien. L. PoirierDelay. — La lettre. Nouvelle. E. Ledermann. — Derniers soirs d’été. Vers.
III. H. Etienne — En souvenir d’un
grand mort d’hier : Elisée Reclus. 111.
Santone Paludis. — Marie. Manuel
Gouzy. — Propos d’un passant. Pierre
de Gravelongue. — Monique, roman.
Paul Bourget. — La vie pratique :
Retour au logis. G. Conseilhes. — A
travers la vie. E.-J. L. — Nos services
de correspondance Arnica, de graphologie et d’étude scientifique de la main:
Rianska. — Hors-texte tiré à part,
Première rafale. Tableau de E. Mâsener.
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