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11 Avril 1919
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N. 15
L ÉCHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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» 7 — 3.50 II
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ne seront pas pris en considération.
choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Béni soit le Roi qui vient
au nom du Seigneur — Soyons dignes
de la paix — Un entretien avec le
cardinal Gasparri secrétaire d’Etat du
Saint-Siège — Chronique Vaudoise —
Nouvelles et faits divers — Nouvelles
politiques.
BM soitleroipivientauMinduSepiir.
Luc XIX.
L’heure des rois, actuellement, n’est
pas gaie. La ^ catastrophe qui a emporté tant de choses, a aussi entraîné la
chute des rois et des trônes. Si un certain nombre ont échappé à la tempête,
ils le doivent à leur mérite spécial, à leur
bonté, peut-être aussi au caractère des
peuples qu’ils sont appelés à gouverner.
Non, l’heure n’est pas favorable aux rois,
et cependant il en est un qui s’est proclamé roi et qui a permis à là foule dé
l’acclamer comme tel; il en est un qui,
le jour des Rameaux, a laissé agir une
foule enthousiaste et est entré dans la
ville sainte monté sur un ânon.
Ce roi a été tout d’abord proclamé
comme tel par le peuple d’Israël, sous
l’impression du grand miracle accompli,
en ressuscitant des morts son ami Lazare, mais une petite partie du peuple,
seulement, eut ce courage et ce privilège.
Les chefs, aveuglés par leur ambition,
le rejetèrent avec mépris, et lui préférèrent un brigand. Cependant Christ fut
le roi d’Israël, annoncé par les prophètes,
venu sur la terre sans éclat, mais ayant
rempli son rôle comme tel. Il régna sur
un Pierre et un Jean ; sur les péagers, sur
les lépreux,' sur toute cette armée qu’il
s’était formée par ses bienfaits et par
son amour.
Mais si Christ a été, avant tout, le roi
d’Israël, il est devenu, par le zèle de ses
sujets et par la puissance de son Esprit,
le roi du monde entier. Aujourd’hui son
royaume s’étend de l’Orient à l’Occident,
du midi au septentrion, du nord au sud,
dans les régions sibériennes, comme dans
les déserts enflammés du Sahara, dans les
pays civilisés comme dans les régions
soumises aux superstitions les plus grossières.
Partout son nom est acclamé, partout
on plie le genou devant Lui, partout II
est adoré.
Pourquoi une telle universalité'^ Ohl
c’est parce que son royaume n’est pas
de ce monde; il veut régner dans les
cœurs, gagner les âifaes, les amener captives au trône de la grâce.
Nul ne pourra détrôner Christ; nul ne
pourra s’emparer de son royaume. On
.^Æ’y est essayé, on a agi dans ce sens, et
on a dû confesser que cela était impossible.
Notre Roi est étemel, et son royaume
dure d’âge en âge. En rappelant le jour
des Rameaux, demandons-nous: Christ
est-il notre Roi? régne-t-il dans nos
cœurs? Si, oui, unissons-nous par la
pensée à ces disciples si heureux qui l’ont
acclamé roi ; s’il en était autrement, alors,
malheur à nous, car dans ce cas un autre
roi présente ses créances,-le roi qui a
forgé des chaînes, qUi nous a fait gémir
sous le poids du péché. Entre le roi de
gloire et le roi des ténèbres, peut-on hésiter? Non, mille fois non, et avec les
disciples répétons avec joie: «Béni soit
le Roi qui vient au nom du Seigneur».
C. A. Tron.
SOYONS DIGNES DELA PAIX.
Tant que nous étions en guerre, l’idée
de la victoire soutenait le soldat qui
était au front, aussi bien que le citoyen
qui était à l’arrière. La victoire, la victoire, c’était le but à atteindre, c’était
l’idéal, et la victoire est arrivée d’une
manière si soudaine que tout le monde
a été pris par surprise. C’était un vrai
miracle qui venait de ^’effectuer, miracle
qu’on souhaitait, après lequel on soupirait et qui cependant a été accueilli
par un cri de surprise.
Depuis le 3 novembre, date à jamais
mémorable, six mois se sont bientôt
écoulés, et l’on continue à vivre dans
l’angoisse, dans l’anxiété. Où est donc
le fruit de la victoire? Qu’a produit la
joie délirante des premiers jours? Hélas!
l’inquiétude paraît avoir pénétré un peu
partout: dans les gouvernements, dans
les familles, dans les cercles intimes,
peut-être même au sein du congrès de
la paix, on se demande: réussirons-nous?
A première vue le doute s’empare du
cœur, car les désordres de la Russie, de
l’Allemagne, de l’Autriche, les grèves
d’Angleterre et d’Italie, les déclarations
des différentes classes sociales, tout laisse
croire que nous nous trouvons au bord
d’un abîme bien profond qui pourrait
engloutir les meilleures espérances. Oui,
nous le confessons hardiment: tous ces
problèmes, toutes ces revendications du
jour sont là pour nous avertir que la
société se trouve dans un état d’ébulition, dans un marasme inquiétant. Et
cependant nous aimons croire qu’il est
bon ^que tout cela se manifeste au grand
jour; il faut qu’on sache ce que l’on désire si nous voulons arriver à une entente entre les différents peuples et entre
les différentes classes sociales.
C’est un nouveau monde qui va naître,
non pas seulement parce que la carte
géographique sera sensiblement modifiée, mais encore parce que l’on se propose un idéal nouveau, un autre genre
de vie.
La Conférence de la paix, qui a commis de graves fautes en perdant un peu
de son temps, dans certaines questions
oiseuses, au lieu de désarmer immédiatement l’Allemagne en écrasant le militarisme et en définissant les questions
territoriales, se trouve aujourd’hui en
présence d’une quantité de nouveaux
problèmes qui attendent leur solution.
Les préliminaires de la paix seront signés certainement avant la fête de Pâques; on sent qu’il faut se hâter pour
éviter de nouvelles catastrophes, mais
nous voudrions nous préparer afin que
nous soyons dignes de la paix.
Pour cela, il est inutile de récriminer,
inutile de garder des rancunes dangereuses, inutile de caresser certains avantages nationaux, tous nous devons par
nos paroles et par notre vie encourager
ceux qui ont foi dans une paix juste, durable et chrétienne. Il faut que les citoyens fassent appel au bon sens, qu’ils
pensent aux graves conséquences, si par
des imprudences la paix n’était pas ce
qu’elle devrait être. Regardons en face
les fruits du bolchévisme, pensons aux
atrocités commises et qui nous sont cachées, pensons à ces passions déchaînées
qui n’ont reculé devant rien-, pensons
surtout que cette maladie infectieuse
peut se communiquer d’un moment à
l’autre à notre propre pays, et puis nous
n’hésiterons pas à être prudents et à
apporter notre concours au grand édifice
social.
Mais si les citoyens ont une telle responsabilité, celle des chrétiens est bien
, plus grande. Ils sont au service d’un
Maître qui s’appelle la lumière du monde,
le prince de la paix; il est le chemin, la
. vérité et la vie. Aux chrétiens, à se montrer dignes d’un tel Maître et par leur
activité, leurs prières, leurs sacrifices,
leur patience, leur charité être dignes de
la paix que les hommes préparent et
que Dieu veut nous donner.
Oui, soyons dignes de la paix, afin qu’il
ne s’agisse pas d’une paix factice, de
quelques années, mais que ce soit une
paix durable de laquelle nous pourrons
encore jouir quelque temps, mais qui
sera un long héritage pour ceux qui viendront après nous. Spectator.
manie. Je me suis expliqué sans optimisme— et sans étonner le prélat, qui
m’a paru admirablement et sûrement
renseigné.
— Une partie de l'Europe, m’a dit Son
Eminence, se trouve vraiment dans le plus
pitoyable désordre.
Le danger du bolchevisme nous préoccupe gravement. L’épidémie semble gagner.
Un entretien avec le cardinal Gasparri
secrétaire d'Etat du Saint-Siègre.
J’ai eu l’extrême bonheur d’être reçu
par Son Eminence le cardinal Gasparri,
secrétaire d’Etat du Saint-Siège.
Je ne saurais dire l’affabilité et la simplicité avec lesquelles l’illustre prélat
a daigné accueillir le représentant du
Petit Parisien.
M’ayant fait tout de suite asseoir dans
un vaste et imposant fauteuil. Son Emi*ïience a commencé, je crois bien, par
interviewer le journaliste.
L’Autriche et ses membres épars.
Le cardinal, après avoir appris que je
revenais d’Orient, a poussé la complaisance jusqu’à vouloir connaître mes impressions, et sur Constantinople, et sur
la Russie de la mer Noire, et sur la Rou
Le cardinal, après une courte pause,
a repris :
— Le démembrement de l’Autriche est,
je crois, une faute. Déliée de ses alliances
passées —■ et de ce côté, il ne semble pas
douteux qu’elle était déliée — l’Autriche
pouvait former une puissance d’ordre, qui
eut été un élément de résistance contre le
désordre.
J’ai demandé à Son Eminence si le
Saint-Siège était entré déjà en rapports
avec les nouveaux Etats qui se constituent.
— Le gouvernement tchécoslovaque a
entrepris déjà des démarches auprès de
nous. En Pologne, nous avons été particulièrement touchés par la pensée qu’ont
eue les membres de la nouvelle Constituanimde faire célébrer un office à la cathédrale de
Varsovie. Le palais de la Constituante a
été ensuite béni. Ces deux émouvantes cérémonies ont eu lieu en présence de tous les
membres de la Constituante. Le président
de VAssemblée est un catholique, mais le
vice-président est israélite.
Le cardinal, qui est jeune encore, et
dont les yeux ont une grande vivacité,
parle très purement le français, avec,
dirait-on, un peu de l’accent de Toulouse,
ce qui peut s’expliquer, puisque, à Toulouse même, il a professé le droit canon.
Selon l’éminent prélat, la question
yougo-slave n’est point des plus simples.
Je crois bien qu’il est d’avis qu’une certaine autonomie, de forme, par exemple,
républicaine, devrait être accordée dans
le nouvel Etat yougo-slave aux Croates
et aux Slovènes.
Les relations avec la France.
Mais il est, pour nous Français, une autre question. On a parlé vaguement, très
vaguement, mais on a parlé un peu, d’une
reprise, qui serait possible, de certains
rapports diplomatiques entre Paris et le
Vatican. Un parlementaire français, M.
de Monzie, a abordé le problème dans
un livre récent.
J’ai demandé à Son Eminence son
sentiment sur cet accord possible:
— C’est au gouvernement français de
rechercher quels sont, dans la circonstance,
les intérêts de la France. Nous, nous n’avons pas besoin de dire quel est notre désir.
Toute phrase, à ce propos, serait inutile.
Personnellement, je souhaite doublement,
si je puis dire, ce rapprochement... Pour-^^
rais-je, en ce cas, formuler un vœu? C’est
celui, si la France désire se rapprocher de
nous, qu’elle le fasse directement, sans
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chercher à passer par quelque intermédiaire.
Une grande et glorieuse puissance comme
la France doit aller tout droit là ou elle
veut aller. Je me rappelle un joli mot du
cardinal Merry del Val: « La France est
une trop grande dame pour entrer au Vatican par l’escalier de service ».
—• Votre Eminence a-t-elle lu le livre
de M. de Monzie?
— Oui. Je l'ai lu...
Les évêques de Strasbourg et de Mets.
Il y a aussi présentement un petit problème religieux en Alsace-Lorraine. Les
deux évêques allemands de Metz et de
Strasbourg auraient donné leur démission. Ils doivent, en tous cas, être remplacés. Y a-t-il là une difficulté quelconque?
— L’Alsace-Lorraine, m’a répondu le
cardinal, reste provisoirement sous le régime du Concordat.......................
Jérusalem.
L’affaire est des plus simples. Il y a
malheureusement en Orient des questions qui préoccupent autrement le SaintSiège. Il y a notamment la question de
Jérusalem. Le cardinal Gasparri, avec
une admirable discrétion, mais avec aussi
une émotion véritable m’a confié ses soucis au sujet de la ville sacrée. La ville
du Christ, la ville des Lieux-Saints va-telle demain faire partie de la nouvelle
nation sioniste?
— Nous ne savions rien ici, m’a dit un
peu tristement le cardinal, de ce qui avait
été décidé. Nous tentons à cette heure de
faire parvenir notre protestation à Paris...
—■ Et quel pourrait être le régime de
Jérusalem?
— La ville pourrait au moins, il semble, être internationalisée...
Les lecteurs du Petit Parisien savent
que les Assyro-Chaldéens demandent
qu’un petit Etat chrétien soit constitué
en Haute-Mésopotamie, entre Diarbékir
et Mossoul. J’ai prié Son Eminence de
me dire si le Saint-Siège s’intéressait à
leurs revendications.
— Oui, certes, m’a répondu le cardinal.
Je viens de recevoir le président de la délégation assgro-chaldéenne. Assyriens et
Chaldéens ne veulent point davantage de
l’islamisme arabe que de l’islamisme turc.
Nous ne pouvons que suivre favorablement
les démarches qu’ils ont entreprises.
Sainte-Sophie !
Mais j’ai demandé alors à Son Emi” nence:
— Et Sainte-Sophie?
Il court, en effet, tant de bruits sur !<►'
sort futur de Constantinople et sur le
sort, par conséquent, de la basiliquemosquée, de ce miracle de lumière, d’harmonie et de porphyre qu’est SainteSophie !...
A ce nom comme enchanté, les yeux
du cardinal se sont éclairés. L’illustre
prélat s’est levé et s’est écrié:
— Dités-le^.. Sainte-Sophie fut originairement un temple catholique. Il s’y est
tenu quatre conciles œcuméniques. Elle ne
devint un temple schismatique, par intervalle, qu’à partir de Photius, et définitivement à partir de Michel Cérulaire. Mais,
par l'union signée au concile de Florence,
Sainte-Sophie rentra dans l’ordre catholique.
C’est le 12 décembre 1452 que Constantin Dragasès ordonna d’y lire le decret
d’union.
Il y communia de la main d’un prêtre
uni, avant d’aller se faire tuer sur l’une
des portes de la ville, le four eu elle fut
prise, le 29 mai 1453...
Sur ces mots, le prélat s’est arrêté quelques instants. Puis il a ajouté:
— Il se dit que la diplomatie se propose
de rétablir autant que possible les hommes
et les choses dans un état rapproché des
formules historiques primitives. SainteSophie, si l’on s’en rapporte à son histoire,
est bien plus près du catholicisme que du
schisme. C’est pourquoi, sP certaines mêdifications doivent être apportées au régime de Constantinople, nous devons avoir
le droit de revendiquer Sainte-Sophie...
Pour le culte catholique oriental, bien entendu, et non pour le culte latin... dites-le
bien... Maurice Prax.
(Du Petit Parisien).
Il résulte clairement de cet entretien
que le Vatican est mécontent de voir
disparaître l’Autriche, et cela ne nous
étonne pas, car c’était son bras droit.
Pareillement ses sympathies vont à la
Pologne très papiste et à la France, la
fille aînée de l’Eglise. La question de Jérusalem paraît le troubler. Jérusalem entre les mains des Protestants ! N. R.
CHRONIQUE VAUDOISE.
FORANO SABINA. Nous apprenons
avec peine que notre collègue, M. le
comm. Angelini se trouve gravement
malade, et qu’à vues humaines il n’y a
plus d’espoir de guérison. Madame Angelini se trouve en ce moment aux EtatsUnis, où elle s’est rendue dans l’intérêt
de notre œuvre.
LA TOUR. Jeudi dernier ont eu lieu
les obsèques de Bertin Barthélemy, décédé à l’Envers à l’âge de 81 ans.
Il laisse une veuve et plusieurs enfants
auxquels nous adressons notre sympathie.
— Deux mariages ont été célébrés
cette semaine: celui de Baridbn Etienne,
de Bobi, avec Eléonore Armand Base, du
Taillaret, et celui de Paul Arnoulet avec
Hélène Martinat, tous deux de La Tour.
Que Dieu veuille bénir abondamment
ces chers époux.
— Dimanche dans l’après-midi, dans
la cour du Collège, a eu lieu le jurement
des Elcaireurs. C’est M. le prof. Jean
Jalla qui a eu l’excellente idée d’organiser cette section des Boys Scouts et,
si nous devons en juger d’après ce que
nous avons vu, tout marche à merveille.
La petite armée se présente fort bien
et s’est fait admirer par sa bonne tenue.
M. le prof. Jalla a fait l’historique des
Boys Scouts et a donné lecture des dix
commandements adaptés à l’organisation. Nous relevons avec plaisir qu’à côté
de la gymnastique, l’obéissance aux lois,
l’amour pour la patrie et surtout pour
Dieu y ont leur place d’honneur.
MM. les prof. Jahier et Falchiont aussi
adressé la parole à ces jeunes amis et à
la foule nombreuse.
Nous ne pouvons que remercier M.
Jalla de ce qu’il a fait et louer sa noble
initiative.
— Un nouveau cours d’aspirants Eclaireurs est ouvert. Il sera le dernier
avant la période d’été d’exercices et d’exçursions. S’adresser sans retard au Commissaire, par une lettre contresignée par
les parents, avec l’indication de la date
de la naissance du candidat.
— Nos deux sociétés missionnaires de
Via Oliva et Coppiers viennent de clore
leurs séances, après un bon travail fait
pendant l’hiver. Nous devons un remerciement spécial à M.mes Pons-Karrer et
J. Charbonnier.
— Dimanche aussi, a eu lieu la clôture
des réunions du soir tenues à Ste-Marguerite. L’assemblée accourue était nombreuse et a entendu une causerie sur la
visite du Pasteur de la paroisse en Sicile
et, d’une manière plus particulière, à
l’église de Messine qui célébrait le cinquantenaire de sa fondation.
PALERME. Ritrovo del Soldato - Relazione di Marzo. Il movimento del mese
è compendiato dalle seguenti dire:
Soldati, 18.600; Cartoline date, 5.000;
Buste date, 7.750 ; Fogli di carta, 7.350 ;
Lettere ricevute, 2.000 ; Libri dati, 900 ;
Vaglia pagati, L. 2.000 ; Assicurate,
N° 50; Francobolli, L. 600.
Oltre mille soldati intervennero, col
consenso del Comando, alla splendida
rappresentazione data dalla Y. M. E. A.
nel Cinematografo Utveggio, con squisita cortesia, su domanda del nostro Presidente, concesso dal proprietario cav.
Michele Utveggio.
È obbligo nostro di segnalare la speciale condiscendenza degli impiegati postali della Posta Centrale, Sezione Raccomandate e Vaglia, come pure quelli
degli Uffici N° 3 e 14, i quali ci facilitarono sempre, nel limite del possibile,
l’opera nostra. Il Direttore
Dott. Enrico Pons.
PERRIER-MANEILLE. Après plus
d’un an d’attente anxieuse, la famille du
soldat Ghigo Jean Albert de l’Airassa de
Perrier vient de recevoir la douloureuse
participation de sa mort. Ce jeune soldat,
fait prisonnier en novembre 1917, mourut dans un hôpital en Allemagne le 19
mars 1918, après dç longues souffrances.
Nous exprimons à la famille qui le
pleure notre profonde sympathie.
— La Paroisse désire exprimer à M.lle
Ida Tron qui a remplacé à Maneille M.r
L. Rostagno pendant presque trois ans
et qui vient de nous quitter, M.r Rostagno ayant repris sa place, toute notre
gratitude. Elle a dirigé l’Ecole du Dimanche à Maneille pendant ces trois hivers avec beaucoup de distinction et de
dévouement et laisse parmi nous le meilleur souvenir. Nous la rem.ereions de
cœur.
— La collecte pour les orphelins de
guerre a donné jusqu’à ce jour la somme
de 460 francs. Nous espérons qu’elle dépasse les 500 francs, tous n’ayant pas
encore donné.
PRALY. Notre église vient de faire
une autre perte bien sensible dans la
personne de M.r François Rostan, ex-ancien des Pommiers, décédé à l’âge de 76
ans. Notre frère avait été très éprouvé
pendant ces dernières années. D’abord
la mort de sa femme et, récemment, celles d’un beau-fils et d’une belle-fille, tous
les deux enlevés dans la pleine force de
l’âgé et au moment où ils semblaient plus
nécessaires à leurs familles, puis l’angoisse dans laquelle il vécut à cause d’un
fils établi en Belgique et qui pendant
longtemps ne put donner de ses nouvelles.
Tout cela avait miné sa santé pourtant
si robuste et l’amena lentement au tombeau.
Il supporta les souffrances de sa maladie avec patience et une entière soumission à la volonté de Dieu et mourut
dans la paix de son Sauveur en qui il
avait mis toute sa confiance.
Que Dieu console et bénisse ses enfants et ses nombreux parents. H. P.
S. GIACOMO DEGLI SCHIAVONI.
Après avoir travaillé avec zèle pendant
quelques semaines à La Tour, M. le pasteur Bertinatti est parti pour l’Italie
méridionale et visitera nos églises de S.
Giacomo, d’Orsara, de Carunchio, de
Schiavi, de Casalanguida, de Salle, de
Pescolanciano, de Borrello et de Castel
di Sangro.
Que Dieu bénisse abondamment cette
tournée d’évangélisation dans une des
régions de la patrie qui paraît promettre
beaucoup.
SAINT-JEAN. Une très belle journée
que celle de dimanche dernier pour notre
Eglise de St-Jean, et égayée par un
temps superbe comme on n’aurait espéré la veille.
Au culte du matin, une assemblée plüg
imposante que* d’habitude remplissait
le temple pour entendre une fois encore
la parole éloquente de M. Louis Rostagno
qui avait tenu à recevoir lui-même ses
chers catéchumènes au nombre de 40,
dont 20 garçons et 20 jeunes filles, ces
dernières en beau costume vaudois des
grandes occasions.
Prenant pour texte les trois premiers
versets du chapitre xii de l’Ecclésiaste:
Jeune homme, etc., l’orateur s’adressa
plus spécialement à cette jeunesse qui
représente l’avenir de l’Eglise et de notre peuple. Il rappela en termes vibrants à
ses jeunes auditeurs que, s’il leur est permis de se réjouir en toute Kberté dans leur
jeune âge, il y a cependant un jugement
qui les attend et qui commence à s’exercer dès maintenant par la conscience et
par les sanctions de la vie elle-même
qu’ils doivent parcourir et s’efforcer de
mettre en pratique la pressante exhortation; Souviens-toi de ton créateur..., entrer et marcher résolument dans le chemin du ciel.
Puis, descendu de la chaire, le Pasteur offrit, comme d’usage, au nom de
l’Eglise, un Nouveau Testament a chacun avec un passage expressément choisi
et lu à haute voix. La cérémonie avait
été solennelle et laissé, comme toujours,
une sérieuse impression.
Dans l’après-midi, à 3 h., les personnes qui avaient contribué pour un souvenir à M. Rostagno étaient invitées à
se trouver à la salle Albarin pour le lui
présenter, et prendre en même temps un
thé d’adieu puisqu’il va être appelé dans
un autre champ d’activité. La famille
Rostagno arrivait bientôt après et escortée par le Consistoire en corps allait
occuper la place d’honneur. M. le régent
et ancien Joseph Long se leva aussitôt
et sachant d’interpréter les sentiments
des présents et aussi des absents, exprima dans une heureuse allocution toute
leur reconnaissance à M. Rostagno pour
son ministère actif et zélé chez nous pendant trois ans et plus, pendant que M.
Bonnet était aux armées, le vif regret
que la paroisse éprouvait de le voir partir, et le priant de vouloir accepter en modeste souvenir une montre en or, en témoignege de notre affection pour lui.
Très visiblement ému par cette démonstration, M. Rostagno prit à son
tour la parole, et se référant à l’objet
qu’on lui offrait en cadeau et qu’il acceptait avec vive gratitude, nous improvisa un beau et touchant discours d’adieu car ses accents partant du cœur,
allaient aussi droit au cœur de chacun
de nous; il se dit heureux d’avoir eu l’occasion de participer aux douleurs et aux
joies de toutes les familles pendant la
guerre; qu’il gardait de son séjour le
meilleur souvenir, et qu’après tout étant
de St-Jean, il espérait avoir de temps à
autre l’occasion de nous revoir encore.
Après que le thé élégamment servi eut
circulé, M. Long ajouta quelques mots
de remerciement aux dames qui avaient
si' volontiers collecté pour le don et préparé ce beau rendez-vous, on serra affectueusement la main à toute la chère
famille Rostagno, et on se sépara en emportant chacun un doux souvenir de
cette inoubliable et fraternelle réunion.
A. G.
VILLAR. Actes liturgiques du l.r trimestre 1919. — Baptêmes: Rivoire David de Jean Pierre (Bollavecchia) — Michelin Madeleine de David (Saret) — Michelin Marie, id., id. — Michelin Emma,
id., id. — Lausarot Marie de Barthélemi (Lioussa) — Lausarot Barthélemi,
id., id.
Ensevelissements: Marinet Germaine de
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Daniel (Garins), 16 ans — Rivoire Jean
David feu David (Ruà), 71 ans — Gourdin Joseph feu Esaïe (Maossa), 84 ans —
Albarée Daniel feu David (Boudeina),
74 ans — Bonjour Susette née MichelinSalomon (Barma), 71 ans — Janavel
Etienne feu Jean (Barnéoud), 71 ans —
Piccato Ernestine de Georges (Sablon),
8 ans — Frache Marie née Bonnet (Ciarmis), 65 ans — Beuk Ferdinand feu Jean
(Saret), 53 ans — Berton Pierre feu
Etienne (Prafré), 58 ans — Allio Barthélemi feu Etienne (Saret), 52 ans — Bertin Susanne née Catalin (Cougnet), 66
ans — Gaydou Joséphine de Paul (Boudeina), 2 mois — Pontet Marie née Gönnet (Fin menu), 55 ans — Bertin Daniel feu Pierre (Buffa), 75 ans. B. S.
Insegnamento del Francese.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
40.me Liste de Soiîscription.
F. W. P. (Rifugio) L. 50,
M.lle l’avocat Lidia Poet, en
souvenir de Alexandre et
Adèle Poët (Hôpitaux) »
Six avril (Id.) »
Id. Id. (Refuge) »
200,
1,
1,
L. 252,—
Listes précédentes » 25.991,55
Total L. 26.243,55
10,
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan.
4.me Liste de Souscription.
M. le chev. Pascal Henri, syndic, Chabrans L.
M. le chev. Vela Spirito, pharmacien, Perrier »
M. Tessere M., syndic. Id. »
M. Pons Emmanuel, secrétaire, Id. »
M. Tron Ernest, aumônier »
10,
10,
10,
25.
L. 65,Listes précédentes» 6.105,
Total L. 6.170,
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani dì gaerra
17» Lista.
Somme precedenti L.
Bianca Bonetti, Verona »
Famiglia Downie, Firenze (*) »
Sig.ra Berna-Coisson, Incino
Frba »
Famiglia Baer, Dossobuono (43)»
Battista Lena, La Maddalena »
Giulia Weberbeck, Firenze »
G. G. Jourdan, maestro, e Signora, Torre Pellice »
Teofilo Mathieu e famiglia.
Torre Pellice (57) »
Angela Mensi (58) »
Consoci della ditta Alimonda,
Burgo & C. (22) »
Luisa Piovanelli, Roma »
Un amico (,59) »
Benech Bartolomeo, Iglesias »
Famiglia De Ruepprecht, Vigasio (43) »
Sigg. G. e L. Trossarelli (22) »
G. Schweitzer, Como »
Giovanni Negrin, Milano »
Lorenzo Rivoir, Prarostino (60) »
, Fnrichetta Rivoir, Id. (60) »
Flisa e Yvonette Costantino,
Id. (61) »
Godino Daniele, Id. (32) »
Godino Michele, Id. (32) »
133-410,05
5,50
100,—
35,—
100,—
2,—
IO,—
20,
40,—
50,—
1.500,—
2,50
100,—
25,—
20,
15,
50,
20,
14.
5,
250,
5,
5,"
Totale L. 135-784,05
(*) In memoria del loto caro Mario, tenente del genio,
caduto in difesa della patria.
(as) In memoria del tenente Mario Bolognini.
(sa) In memoria dei caduti di Prarostino.
(43) in memoria del loro diletto Ugo.
(37) In memoria del capitano Samuele Mathieu.
(st) In memoria di suo marito,
(59) In memoria del sottotenente degli alpini Aldo Ricca.
(60) In memoria del figlio e fratello Alessandro, caduto
in guerra.
<6r) In memoria del maggiore cav. Daniele Costantino,
caduto in battaglia.
I maestri che insegnano il francese
nelle Scuole esistenti in ; Comuni, nei
, quali si parla abitualmente questa lingua (art. 89 della legge 4 Giugno 1911)
hanno l’obbligo d’inviare, prima del 10
Maggio p. V., ai Signori Vice-Ispettori
Scolastici, una relazione che contenga
le seguenti notizie:
a) Comune e frazione in cui ha sede
la Scuola;
b) Cognome, nome dell’insegnante;
c) Titoli di studio posseduti dal maestro;
d) Durata del corso;
e) Orario;
/) Svolgimento dato al programma;
g) Numero degli alunni inscritti, dei
frequentanti, dei presenti all’esame, che
si farà nella prima quindicina di Aprile,
e dei promossi;
h) Compenso che il maestro riceve dal
Comune 0 da altri enti per questo insegnamento.
La relazione deve portare per intero,
e scritte in modo chiaro, la firma dell’insegnante e il visto del Sindaco del Comune e il bollo del Municipio.
Non si potrà tener conto — nelle proposte di compenso —■ delle relazioni che
perverranno in ritardo 0 incomplete.
. L'Ispettore Scolastico Pochero.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
NEUCHATEL. L’évolution de l’Eglise
neuchâteloise. Dans un rapport présenté
au dernier Colloque de district du Locle,
M. le pasteur M. Neeser, de la Brévine,
a émis l’idée que la fusion des deux Eglises protestantes du canton de Neuchâtel
pourrait s’opérer sur la triple base de
l’indépendance financière vis-à-vis de
l’Etat, du gouvernement de l’Eglise par
un Synode électif et d’une liberté doctrinale limitée par les affirmations essentielles de l’Evangile. A proposée ce dernier point, M. Neeser a rappelé qu’en
fait, l’Eglise nationale actuelle a conservé, dans son recueil liturgique officiel,
ces formulaires du baptême et de la
Cène que l’ancienne Eglise neuchâteloise
avait considérés, jusqu’en 1873, comme
une profession de foi suffisante.
Au cours d’une réunion tenue le 20
novembre, près de Chambrelien, par un
groupe de pasteurs et de laïques des deux
Eglises, trois rapports, concluant tous
trois à la possibilité de la fusion proposée, ont été présentés par M. le pasteur
de Corswant, M. le pasteur E. von Hof
et M. le docteur Bolle, avocat. Ces rapports ont été réunis dans une brochure
intitulée: Est-ce possible‘1
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
La Société Biblique d’Angleterre a célébré son 105.me anniversaire. Pendant
la guerre la Société a fait distribuer
8.000.000 de volumes de l’Ecriture, aux
amis et aux ennemis. A l’heure qu’il est,
la Bible est traduite-en 500 langues différentes. Un exemplaire de l’Evangile
contenant un verset en 498 langues a été
distribué aux amis de la Société.
— Lloyd Georges a réussi dans la Conférence de la paix, à faire accepter le
principe de l’inutilité de la conscription,
l’appel au volontariat étant suffisant. Si
l’Allemagne accepte ce principe, limitant son armée à 100.009 hommes, le militarisme a reçu son coup de mort, et
nous le souhaitons de tout notre cœur.
— Sur le Rhin un triste spectacle est
offert aux soldats anglais: la mort graduelle des enfants allemands, qui se
meurent de faim. Touchés de compassion
devant une semblable scène, ils n’hésitent pas à partager leur pain avec ces
innocentes victimes de la guerre. A Paris
*on est opposé au secours jusqu’à la paix
assurée, mais peut-on vraiment en arriver jusque-là?
— Lorsque la nouvelle de la victoire
remportée sur les Allemands fut communiquée à Londres, le gouverenment
était en séance. Un des membres, à l’ouïe
de la grande nouvelle, s’écria: C’est le
secours du ciel. Le président du gouvernement, Lloyd Georges, répondit à son
tour: Oui, et remei^ions Dieu. Pour la
première fois, peut-être, une séance d’un
gouvernement a été transformée en réunion de prières !
— On se plaint en Angleterre de la diminution sensible des naissances; on y
voit un danger, et avec raison.
La Grande Bretagne, toujours pratique, après avoir laissé de côté le grec
dans les études classiques, se prépare à
traiter de la même manière le latin. Par
contre, les langues modernes auront la
place d’honneur. Nous ne saurions blâmer cet essai.
— Les Allemands commencent à rendre le bien volé; c’est ainsi qu’ils ont
renvoyé à Pékin* les instruments en
bronze du 14.me siècle, d’un prix qui
ne peut s’évaluer.
— Pendant plus de 50 ans on a contemplé le projet d’un tunnel entre Douvre et Calais, mais l’autorité militaire s’y
est toujours opposée. Il paraît qu’aujourd’hui le gouvernement est favorable
à la chose, laquelle est aussi envisagée
par la Conférence de la paix. La seule
difficulté consiste à emporter le matériel
de l’excavation; le tunnel aurait une
profondeur de 150 pieds au-dessous de
la mer, et, probablement, on aurait deux
tunnels. La dépense s’évalue à 250 millions.
— La grippe espagnole a emporté
6.000. 000 de personnes dans le vaste
empire des Indes.
— Au moment de l’armistice l’Angleterre avait sous les drapeaux 5.680.000
hommes, la France 5.075.000, l’Italie
3.420.000 et les Etats-Unis 3.707.132.
Au même moment l’Allemagne en avait
4.500.000, l’Autriche 2.230.000, la Bulgarie 500.000 et la Turquie 400.000.
¡VoüTcIles palitiqaes.
Le Conseil des dix, pour marcher plus
vite en besogne, s’est transformé en Conseil des Quatre. MM. Wilson, Lloyd
George, Clémenceau et Orlando ont certainement beaucoup travaillé pendant
la dernière quinzaine, tenu séanc^ sur
séances, chaque jour, soir et matin.^ais
les communiqués publiés sont aussi peu
précis que possible. De vives récriminations contre cette politique à huis clos
se sont levées surtout dans les couloirs
de la Chambre et dans la presse française. Les quatre chefs d’Etat et de gouvernement n’en ont pas moins continué
leur besogne et ils promettent que la
signature des préliminaires de paix
pourra avoir lieu avant Pâques.
Le Conseil a procédé à la révision du
projet de Ligue des Notions, fixé le chiffre des indemnités à réclamer de l’Allemagne, étudié le problème relatif aux
frontières franco-allemandes, au bassin
de la Sarre, à la neutralisation de la rive
gauche du Rhin, la question du port de
Dantzig réclamé par les Polonais mais
que les Allemands ne veulent pas céder.
La question de Fiume et de nos frontières orientales est aussi venue en discussion ; les délégués yougo-slaves ont
été entendus, mais une décision ne paraît pas encore avoir été prise. Les délégués allemands qui doivent régler et signer l’accord financier sont arrivés à
Versailles.
Vendredi, 11 avril, aura fieu une séance
pleinière de la Conférence pour examiner
le rapport présenté par la Commission
de législation internationale du travail.
Le président Wilson a dû garder deux
ou trois jours la chambre à cause d’une
légère indisposition dont il est à peu
près rétabli.
Un communiqué officiel annonce
que deux compagnies de marins du cuirassé Regina Elena ont débarqué à Adalia
dans l’Asie Mineure, afin de protéger les
nationaux italiens et arrêter les actes de
brigandage commis par de nombreux
déserteurs et des détenus évadés des prisons communes. Nos soldats accomplissent un haut devoir-de civilisation dans
cette ville qui se trouve dans le vilayet
d’Adaua dont la Turquie nous avait déjà
concédé l’exploitation.
Après la Hongrie, c’est la Bavière
qui a proclamé la république des soviets,
c’est-à-dire que tous les pouvoirs publics
sont passés aux mains des comités des
ouvriers, des soldats et des paysans. La
Diète est dissoute. Les ministres sont
remplacés par des commissaires du peuple. Le calme règne jusqu’à présent et
la vie économique n’est pas interrompue.
Mais dans le nord de la Bavière les paysans sont en général opposés à ce mouvement sovietiste et d’accord avec le
parti bourgeois tâchent d’arrêter cette
révolution qui amène fatalement au bolchevisme tel qu’il se pratique en Russie.
Ce mouvemeflt anarchiste a fait aussi
des progrès en Moravie et en Slovachie.
Les Yougo-Slaves menacent d’y recourir
si l’Italie ne fera pas droit à leurs énormes prétentions territoriales.
Une nouvelle révolution spartacienne
semble se préparer en Allemagne, mais
le gouvernement déclare avoir pris des
mesures militaires très énergiques pour
la réprimer. Des troubles très graves se
sont produits dans le Wurtemberg : grève
générale, état de siege, combats entre
les spartaciens et les troupes du gouvernement qui,^près trois jours, s’est rendu
maître de la situation.
— Le gouvernement allemand a cédé
sur la question du débarquement des
troupes polonaises à Dantzig. Le maréchal Foch a obtenu le droit de passage
pour les troupes du général Haller qui
pourront aussi par voies de terre se rendre dans leur pays et opposer une ferme
résistance à la poussée des bolchevistes
russes à l’orient et aux menaces allemandes à l’occident.
Le sort de la Roumanie se présente encore plus douloureux. La vaillante nation
est menacée d une nouvelle guerre encore plus dangereuse que la précédente.
Les Roumains invoquent les .secours da
l’Entente contre les Hongrois et les bolchevistes russes. Ces derniers ont remporté des succès dans le sud: ils sont
maîtres presque entièrement de l’Ukraïne et menacent Odessa de près. Par
contre au nord du Caucase et sur le front
de l’Oural, les bolchevistes ont subi de
graves défaites. E. L.
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L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ere 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
■. Apertura di libretti noirdnativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’in
^ e 0/ fla imrtrieFo AIIa c4*acoa e\r\v\A%merini Aè Ai
teresse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse oj>erazioni autorizzate al titolarei
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4.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L- 5000, vincolati
er sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
'à
Î.
a imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi cke al portatore, compresi fra quelli^ che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
Vin^orto sui relativi libretti. — Questo servizio i fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati no
7.
minativi.
Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli ckèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette ven
tono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
1 risparmio nominativo od al portatore con un credito di mmeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. PERRERO DI CAMBIANO
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