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M. B. Léger, pasteur
2 copies
perrero
i' Quarantième année.
1 Septembre lȟ6.
N. 35.
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L ECHO DES VALLEES
1>>V1^ A1 {H« V .V r OHAQUI3Î VB>JVDRJB?r>I
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et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePdlice.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE
’’ T ■
paix — Epémérides vaudoises —
Tolérance — Le Japonais d’aujourjiui — L’âge de la consécration —
Houvelles de l’Uruguay — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Informations.
■ ’ X..A.
»•’Le télégraphe nous a apporté l’heureuse nouvelle. La guerre est finie. Après
deux mois d’attente anxieuse depuis
lès premières ouvertures faites par le
firésident de l’Union américaine, après
quinze jours de négociations laborieuses
dont on nous prédisait à ■ chaque ins tant la rupture imminente, heureusement toujours démentie par les faits,
âU moment même où tant de correspondants « bien informés » annonçaient
que tout espoir d’arriver à un accord
était perdu, que les plénipotentiaires
allaient repartir et les hostilités recommencer avec plus de violence que jamais, arrive une dépêche qui, dans son
■ laconisme, fait pousser un soupir de
^soulagement à des centaines de milf^lions d’êtres humains : la Conférence
d’aujourd’hui a abouti à l’accord complet ; la paix a été conclue.
La joie que nous ressentons à cette
nouvelle est si grande que nous ne
pensons même pas à demander à quelles conditions la paix a été faite et
quelles concessions ont du etre faites
de part et d’autre pour arriver à un
accord que l’on disait impossible. Si le
Japon a dû renoncer à quelques-unes
des conditions auxquelles il paraissait
tenir le plus, telles que le payement
d’une indemnité de guerre, nous devons
nous réjouir qu’en ne se montrant pas
inflexible dans ses exigences, il ait non
seulement rendu possible la conclusion
de la paix, mais ait eu la sagesse de
ne pas pousser à bout les vaincus d aujourd’hui, ce qui eût laissé dans leurs
cœurs une rancune et une haine implacables.
Ce que le Japon voulait obtenir par
la guerre, il l’a obtenu. Port Arthur
est à lui, il peut agir librement en
Corée, la Maiddchourie sera évacuée
par les Russes ; surtout, sa puissance,
sa merveilleuse organisation et les progrès incroyables qu’ il a fafts en peu
d’années, sont reconnus et admires du
monde entier, si bien que le spectre
du « péril jaune » commence a troubler
le sommeil de plus d’un politicien.
Le péril jaune existe réellement,
mais non pas pour la sécurité de l’Europe. Ce qu’il meliUce, c’est la domination des «Blancs» chez les autres.
Le mouvement d’affranchissement des
peufiles considérés jusqu’à hier comme
de race inférieure, ne fait que commencer. L’Asie Orientale ne veut plus
du joug de l’Europe ; d’autres parties
du continent suivront son exemple. Le
tour de l’Afrique viendra....
Loin de nous alarmer de ce mouvement des peuples vers leur indépendance,
nous devons nous en réjouir, et si les
Blancs étaient cette race supérieure
qu’ils se vantent d’être, loin de vouloir
les maintenir dans l’abaissement pour
les dominer à leur aise, ils verraient
avec joie les efforts qu’ils font pour
leur relèvement et les y aideraient de
toutes les ressources de leur « civilisation supérieure ».
Notre vœu au moment actuel, c’est
que le Japon sache user avec sagesse
et modération des immenses avantages
qu’il s’est assurés par ses nobles qualités,
pour développer ses ressources et exercer
une influence bienfaisantes, pacifique et
vraiment civilisatrice sur les autres peuples de l’Asie orientale; et que le gouvernement russe qui recueille aujourd’hui
des fruits si amers de son odieuse politique d’envahissement au dehors, d’oppression au dedans, d’hypocrisie et de
duplicité partout, sache profiter de ses
dures expériences et cessant de mettre son
ambition à étendre toujours davantage
son immense territoire, tourne ses efforts
vers l’intérieur et déploie pour le relèvement, le progrès et la prospérité de
ses peuples cette activité dévorante qu’il
a jusqu’ici dirigée surtout vers la conquête extérieure. La paix dont on vient
de jeter les bases à Potsmouth sera
ainsi une paix durable et bienfaisante
pour les deux nations.
Nous ne terminerons pas cet article
sans une parole d’hommage et de juste
reconnaissance à M. Roosevelt, qui, par
l’activité, r ardeur et la persévérance
inlassable avec lesquelles il a travaillé
poqr amener ce beau résultat, a bien
mérité du monde civilisé.
EMËMlBlBES lABMlSES
31 Août.
Un souper au Doublon.
Il y eut un jour (ou plutôt un soir)
dans notre histoire où l’on put voir
soupant ensemble comme de bons camarades sous la présidence d’un commissaire ducal les pasteurs Vaudois du
Val Pérouse et les moines qui jusque
là les avaient harcelés sans pitié... quittes à recommencer tôt après le souper.
Ce fut le 31 Août 1603, aü Doublon.
Antoine Guidet prévôt général de justice avait été envoyé aux Vallées par
le duc pour faire une enquête sur les
troubles causés par la compagnie du
capitaine Gallina. — Après avoir arrangé avec ceux du Val Luserne moyen
nant la somme de 2500 ducatons, il
se rendit au Doublon où il convoqua
les pasteurs du Val Pérouse pour les
persuader d’accepter cet arrangement.
Il faisait la voix grosse, mais les trois
pasteurs (David Rostain de St. Germain, Jacques Gay de Rocheplate, et
Pierre Gilles alors pasteur à Pramol)
lui firent changer de ton, et il finit par
leur faire un discours digne d’un vrai
libéral, qui conduisit à une entente
cordiale.
En attendant la nuit arrivait et Guidet voulut sceller la paix par un bon
souper qu’il offrit à ceux qui avaient
pris part à la conférence. II. fit asseoir
les pasteurs à sa droite et deux moines
à sa gauche. Gilles (qui raconte le fait
tout au long au chf 51) dit qu’ «ils
écoutèrent tous attentivement notre première prière avant le repas » quoique
les catholiques restassent la tête couverte. A la fin du souper, le pasteur
Rostain adressa un discours très approprié à Guidet, qui y répondit aussitôt de fort bonne humeur arrivant
jusqu’à dire qu’«il croirait bien que
nous nous rencontrerions tous en paradis ».
Que l’on juge si le capucin Berno
et son compagnon devaient jouir de ce
discours ! Toutefois le premier des deux,
invité par Guidet, parla un peu de ses
pérégrinations, mais s’abstenant d’attaquer les Vaudois.
Ah ! si nos ducs nous avaient toujours envoyé des fonctionnaires comme
Guidet, au lieu de types sur le genre
de Ponte, Barberi, Gastaldo, Ressano
et Fanzone, comme eux-mêmes d’abord
et puis aussi nos pères en auraient été
plus heureux !
Teofilo Gay.
TOLÉRANCE!
S’il est une vertu qui devrait être
par excellence celle de notre temps,
c’est assurément la tolérance. Nous nous
flattons, non sans raison, d’avoir à
jamais renié tous les principes de servitude et même nous visons à anéantir
jusqu’aux derniers vestiges des forces
d’oppression du passé. Nos savants,
nos penseurs, nos hommes politiques
s’accordent tous pour prononcer sur
les tyrannies intellectuelles et religieuses
d’implacables condamnations. Et il n’est
pas jusqu’aux plus purs et aux plus
intran.sigeants adeptes des croyances
délaissées et des institutions disparues
qui ne célèbrent la nécessité et les bienfaits d’une tolérance qui était pourtant
bien loin des préoccupations de leurs
aînés !
Il faut bien reconnaître que cette
aspiration unanime est la seule attitude
qui convienne à notre époque. Elle est
la première conséquence des conquêtes
de la liberté. Elle cadre seule avec la
haute notion du droit individuel, à
laquelle l’esprit moderne est parvenu
au prix d’efforts séculaires et qu’il n’abandonnera pas de longtemps, en dépit
des réactions violentes que les exagérations même de cet individualisme devaient provoqueur dans le domaine social.
L’astre montant de la vérité scientifique
enfin, ne peut éclairer que des hommes
vivant dans le respect réciproque de
convictions d’autant plus larges et plus
fraternelles qu’elles sont plus libres,
plus sincères et plus éclairées.
Ajouterai-je, s’il était besoin de justifier ici ces quelques observations, que
la tolérance peut être considérée comme
un facteur de relèvement social de
premier ordre? L’homme a conscience
de sa dignité, et la respecte en lui et
chez les autres, dans la mesure où, dans
les circonstances les plus humbles comme
les plus importantes de sa vie, il place
devant lui, au-dessus de lui, comme
son inspiratrice permanente, la parcelle
de vérité qui éclaire sa pensée, stimule
sa volonté, guide et réchauffe les élans
de son cœur. Cette lueur intime, il la
doit à ses efforts, à ses recherches, à
ses croyances ; il l’a acquise lui-même,
ou bien il l’a reçue de ses éducateurs et
de son milieu ; elle est le résultat de
son labeur ou bien le fruit de la solidarité: Qu’importe, dans ce qu’elle a
de juste et de bienfaisant, elle est pour
cet homme le principe de vie intime
et d’activité qui fait partie étroite de
son être et qui explique toutes ses manifestations. Sa vie est noble et juste
dans la mesure où rien ne lui voile
cette clarté, où il est fidèle à ses indications. Elle lui révélera chez lui et
chez tous les hommes quels qu’ils soient,
la souveraine dignité qui a droit à tous
les respects.
Or, précisément, l’intolérance veut
briser cette intimité, cacher cette lumière. Elle met à la place de la vérité
large et fraternelle les étroitesses humaines avec leurs attitudes tyranniques.
Issue de l’ignorance, de l’ambition,
de la haine, elle se manifeste avec les
aspects et dans les attitudes de l’égoïsme,
qui ne perd rien de sa laideur parce
qu’il la dissimule alors sous les dehors
de préoccupations et de théories générales. Viciée dans sa source, l’intolérance est essentieUement dégradante et
corruptrice. Elle remplace par le mot
d’ordre imposé et subi, les convictions
personnelles qui, seules, inspirent le
respect de soi et l’équité. Le « dogme »
qui n’est pas seulement comme on
le croit trop aisément de nos jours,
un produit des spéculations religieuses,
mais qui se rencontre dailS Son essence.
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dans tous les milieux gagnés par l’étroitesse et le fanatisme, le' « dognie »
politique, social, scientifique, anti-religieux ou autre se substitue à la pensée
libre, à l’effort spontané, à la mentalité,
sincère et indépendante, c’est-à-dire à
la dignité, à la justice, à la bonté. Et
c’est là, avec tant d’autres, une redoutable puissance de démoralisation.
Eh bien, cette intolérance, quoi qu’on
en dise, n’est pas morte ! Elle a revêtu
des formes modernes, elle s’est affublée
d’oripeaux taillés par les habiles faiseurs
du jour, elle amène les plus violentes
prétentions au monopole de la vérité,
de la science, de la justice, de la liberté,
de la solidarité, c’est-à-dire de toutes
les grandes pensées qui tourmentent
les esprits et ennoblissent notre temps...
En réalité, elle conserve, elle perpétue
le vieil esprit de domination du passé,
elle continua l’œuvre de légèreté, d’injustice, de démoralisation qui fut dans
tous les temps le honteux et maudit
privilège du fanatisme haineux. Et ses
ravages sont d’autant plus pernicieux
et redoutables qu’ils se dissimulent sous
les dehors les plus nobles !
Il faut avouer que c’est un spectacle
singulièrement attristant que nous offrent
à cette heure des milieux, des groupements, des partis philosophiques, poliques et sociaux avec lesquels les esprits
indépendants et les cœurs généreux
voudraient être en pleine communauté
d’idées et d’action, et où se trouvent
nombreux les hommes de haut mérite
et de noble effort, mais qui, décidément,
nous attirent de moins eu moins, parce
que nous y retrouvons les étroitesses
et les violences de l’intolérance la plus
ignorante et la plus haineuse. Ah !
comme l’on sent que tout ce monde-là,
où il n’est plus possible, paraît-il de
savoir harmoniser les manifestations les
plus pures de la vie spirituelle avec la
foi éclairée et personnelle à la réalité
et à la puissance de l’esprit, où le
dogme « matière » est inséparable, dit-on
de la liberté, de la pensée et de la
générosité des aspirations, où l’on ne
comprend le progrès de l’idée qu’en la
niant et en la compromettant dans les
mesquineries vexatrices et dans les manifestations où la violence remplace la
délicatesse et où la haine tue le respect,
comme on sent bien que tous ces milieux sont les descendants directs, les
produits les plus purs du fanatisme séculaire dont ils croient avoir secoué le
joug et qui trouve dans leurs attitudes
à façade de liberté, le plus éclatant et
le plus funeste, hélas ! de ses triomphes. Ah ! sans doute, les religions, à
cet égard, traînent avec elles une lourde
responsabilité. Mais certains de leurs
adversaires actuels se chargent d’établir
la balance.
Quand donc, dans tous les milieux,
dans toutes les églises, se placera-t-on
vis-à-vis de l’être humain dans la seule
attitude qui respecte sa valeur et ses
droits imprescriptibles î
Quand donc tous ceux qui veulent
agir sur leurs frères, leur inspirer une
idée, leur transmettre une vérité, leur
imprimer une direction, les instruire,
les conduire à l’action, comprendront-ils
bien qu’ils doivent avant tout respecter
une réalité qui doit imposer silence à
leurs dogmes, c’est-à-dire à leurs préférences intellectuelles, à leurs tendances
politiques, à leur chapelle sociale, à
leurs intérêts ecclésiastiques, à leurs
rites athées : L’homme n’appartient à
personne, il s’appartient à lui seul ; il
ne doit être l’instrument d’aucun groupement, d’aucun intérêt étranger à lui
même, il ne doit être l’esclave d’aucune
école. 11 a droit à la vérité et à la
liberté de la vivre et de la faire triompher pour elle et pour lug^ selon la loi
de dignité et de justice que sa conscience libre et éclairée lui révèle. Voilà
le fondement de la tolérance qui doit
bouleverser notre mentalité générale
pour créer enfin les individualités fortes,
dignes et fraternelles dont nous avons
tant besoin.
Aug. Breyton,
fDu Beïèvement Social).
LE JÜPONÆIS D’ÜUJOÜRD'HÜI
Cher M. le Directeur de ¿’Echo,
Dans votre dernier numéro, vous
parlez des anciennes religions du Japon,
et de la morale chevaleresque du courage, de la droiture, de l’énergie, de
l’honneur, du loyalisme qui se sacrifie.
C’était le moyen-âge du Japon correspondant à notre ancienne chevalerie. Ce
moyen-âge est passé ; on ne croit plus
à ces religions, et la morale chevaleresque s’est fort corrompue. Le christianisme cependant est appelé à réveiller tout ce qui s’est conservé de bon
chez le peuple Japonais, et à y faire
régner la vraie morale moderne.
Voici ce qu’un Japonais chrétien a
rapporté à M. le pasteur Doumergue,
qui le transcrit dans la Revue Foi et
Vie:
Le 31 Août 1904, à la bataille de
Liao-Yang, le i8.e régiment japonais
attaquait les collines de Sizampo. Les
Russes tiraient du haut des rochers, de
face et de côté, furieusement. Les Japonais avaient perdu beaucoup de soldats ; la ligne d’attaque hésitait. Le chef
de la 8.e Compagnie, le capitaine Akiyama, s’indigne : si nous ne prenons pas
maintenant la colline, c’est la chance
meme de la victoire que nous perdons ;
je vais donner l’assaut avec mes hommes. En parlant ainsi, il mène sa troupe
au cœur même des escarpements. Alors
il s’assit sur une pierre, et un moment
il médita et pria. Quand il levait la
tête on pouvait voir sur son visage une
grande résolution. Tout de suite prenant du papier et un crayon bleu, il
écrivit une dernière lettre, et regardant
le ciel, il pleurait. Cependant la fusillade de l’ennemi devenait de plus en
plus furieuse. Le capitaine ordonna à
son adjudant de choisir quelques soldats résolus à mourir. Il tira son sabre
et coupa le fourreau ; à la tête de sa
troupe il avançait toujours au milieu
des balles qui tombaient comme une
pluie: sautant les fils de fer, il donna
l’assaut au fort russe ; un soldat, caché
dans un fossé lui creva l’œil droit d’un
coup de baïonnette; le capitaine ne
fut pas tué et n’y fit pas attention. Il
tua 3 soldats ennemis et pénétra avec
sa troupe dans le fort. Alors il eut le
corps percé de 8 balles, la tête cassée
par un obus et mourut.
Les 3 régiments témoins de ce haut
fait, le i8.e, le 6.e, le 34.e, prirent courage et envahirent Sizampo. La gloire
de la compagnie s’est répandue dans
toute l’armée. Le capitaine avait attaché, tant il était décidé à mourir, sa
carte de visite à ses jumelles. Son testament était ainsi conçu: «31 Août,
j’ai pris part à l’attaque générale de
Liao-Yang, résolu à mourir, j’ai donné
l’assaut à la forteresse ennemie, qui est
à 4 milles à l’Est de Liao-Yang, et maintenant y achève ma mort glorieuse. Réjouissez-vous pour notre famille. La
mort ne m’inspire aucune inquiétude,
à cause de ma foi en Dieu. Je suis pro
fondément reconnaissant envers Dieu
de ce que je puis, dans la paix, remplir mon devoir envers mon pays.
Amen».
A un moment si critique, s’asseoir
sur une pierre pour prier et pour écrire
son testament, avec ce sang froid, et
dans cette piété, mourir en remerciant
Dieu, voilà qui est d’un vrai soldat
chrétien. Le père du mort, un chrétien
aussi, commentant cette parole : y achève
ma mort, disait: Il n’a pas écrit ]’achèverai ma mort, je vais mourir; il a écrit:
y achève... définitivement. Je retrouve là
l’éducation que je lui donnai enfant. Je
lui disais: «En pareil cas il ne faut
jamais employer des termes indéfinis ».
Je suis certain qu’il a dit cela.
Le Mikado a nommé le capitaine,
après sa mort, commandant. Il l’a honoré de la décoration du 4.0 degré du
1. Corbeau doré», et du 4.0 degré du
« Soleil levant ». — Le pasteur Nemoura
MasaJcisa, écrit que faisant une visite au
père du commandant, il le trouva très
affligé, pleurant beaucoup son fils, mais
en chrétien. Le père disait: «Je suis
consolé par la foi. Je me souviens surtout de la parole de Jésus : «Amassezvous des trésors dans le ciel ». J’ai
perdu mon enfant, sans doute j’ai amassé
un trésor dans le ciel. A l’endroit où
est le trésor, là va toujours aussi la
pensée. Le père qui a perdu son enfant
doit toujours avoir son cœur en Dieu.
Est-ce qu’il peut oublier l’endroit où
son enfant habite ? — Le pasteur dit au
pere : Il y a quelques années deux
époux perdirent leur enfant de 12 ans.
Le mari était déjà converti, mais sa foi
était jusque là très froide. Elle grandit.
La femme était incroyante, alors elle
commença à croire. Quand arriva l’anniversaire de la mort de leur enfant, les
époux se sentirent remplis de la grâce
de Dieu. La femme disait : Quand
mon enfant mourut à l’hôpital, je ne
pouvais pas croire qu’il fût mort ; j’avais
la ferme conviction qu’il était chez le
Pere céleste, cette pensée me venait du
S. Esprit. Dans cette réunion de prières, un membre du conseil d’Eglise dit :
«Votre histoire me rappelle celle que
raconte Moody I Deux époux avaient
perdu leur enfant ; ils ne pouvaient
supporter leur douleur, ils partirent en
voyage pour l’Asie et pour l’Europe.
En Syrie, ils remarquèrent par hasard,
au bord d’une petite rivière, un berger
conduisant un troupeau. Le bergér voyait
par delà la rivière un beau pâturage
et poussait ses moutons pour les faire
traverser, mais le troupeau avait peur
de l’eau et ne bougeait pas. Alors le
berger prenant un petit agneau dans
ses bras traversa lui-même la rivière ;
la mère brebis entraînée par l’amour
de son petit, traversa; tout le troupeau
suivit et arriva au pâturage où il fut
bien content. En pensant à cette scène,
les époux furent consolés et ils rentrèrent dans leur pays ». D. T.
(Tiré de la revtie “ Foi et Vie
L’âge de la consécration
Dimanche dernier, il a été annoncé
du haut de la chaire, dans tous nos
temples, en vertu des Règlements
que le 4 septembre pr. aurait lieu la
consécration de deux candidats au S.
Ministère l’un desquels sera notoirement
consacré contre les Règlements.
— Mais, dira-t-on, le Corps des pasteurs, malgré l’opposition de plusieurs,
en a décidé ainsi,
— De quel droit ? Qui a attribué à
ce Corps l’interprétation des Règle
ments ? N’est-il pas pitoyable de voirl
avec quelle légèreté nous passons pai3
dessus les règles que nous nous som-I
mes nous-mêmes imposées ?
Ainsi, malgré toutes les'^précautionp
prises pour que les élections de pasteuM
se fassent avec toute la publicité pos^
sible, n’avons-nous pas vu, récemment!
un pasteur élu dans une paroisse des|
plus centrales, qui touche aux trois Val- '
lées, sans qu’on ait rien su au dehorÿl
que quand la chose a été faite? Et!
personne n’ a protesté et on a accepté le fait accompli pour ne pas déplaire au tiers ou au quart.
Et maintenant, nous voilà devant un
art. de réglement, qu’on pensait avoif’g
bien pesé, qui semblait inspiré à la.;
quintessence de la prudence et de la|g
sagesse du Synode. Eh ! bien, la pre-1
mière fois qu’il s’agit de l’appliquerp
quoiqu’il ne pût y avoir aucun doutèl
sur son interprétation, le Corps des pas-l
teurs présidé par le Modérateur chargé |
d’appliquer les Règlements, hésite, dis- i
cute longuement... et décide d’aller con-1
tre le Règlement 1 ! !
Je ne fais ici aucune question de pef-*a
sonnes. Je suis contraire à toute limite 1
d’age, soit pour ceux qui entrent dans'i
la carrière soit pour ceux qui l’achèvent,
car Dieu montre par les faits qu’il ne,Í
connaît pas ces limites ; il arrête les i
jeunes, et il renouvelle les forces des.|
vieillards. D’ailleurs, les études secón-,à
daires et théologiques, suivies d’un sé-^Î
jour à l’Etranger et d’un an de prati-.|
que, sont déjà si longues que je me I
rangerai parmi ceux qui pensent à l’a-, 1
bolition de l’art, incriminé. Mais en attendant, au nom du sérieux de nos |
institutions, qui jusqu’ici n’a guère ga- 1
gné par la nouvelle Constitution, aussi M
longtemps qu'un règlement est en vigueur, %
appliquons-le, |
On, a pu entendre un membre de |
l’Administration dire publiquement que 'f
si quelqu’un voulait présenter à la Table |
une observation sur ce sujet, il était
encore temps de pourvoir. Tel un pré- Í
teur ou un procureur du Roi, qui au- i
rait assisté (pour ne pas dire plus) à ’
un acte commis contre les lois qu’il a |
le devoir d’appliquer, et qui publierait i
que, si on le rappelle à ce devoir, il ;
agira ! "
Nous avons eu assez d’exemples de '
reglements créés ou abolis en vue d’un |
homme. Ce n’est sans doute pas le cas iÉ
dans la question actuelle, mais ne don- |
nons pas même l’occasion à un soupçon J
de ce genre ! Quel grand mal y aurait- |
il a ce que la consécration du candidat 'H
trop jeûne (felix culpa!) fût faite en ?
novembre ou décembre, par une Com- i
mission synodale et dans la localité ;
choisie par le récipiendaire ?
Un long usage a fait naître la persuasion que consécration et ouverture
du Synode sont deux solennités inséparables. Cependant, il y a trente ans, |
la règle était plutôt le contraire.
Je regretterais pour le candidat que ,
la décision, qui doit être prise, pût retarder un heureux évènement de famille,
mais si ce sacrifice devait nous inspirer
à tous le respect de nos propres institutions, ce serait un précieux résultat
acquis.
D’autre part, le Synode qui, lui, est
le maître des règlements qu’il a faits,
pourra les modifier et fixer le moment
de cette consécration dans le cours de
la session qui va s’ouvrir, ou bien, pourquoi pas ? au culte de clôture de ses
séances.
Et puisse M. E. C. servir l’Eglise
ferà#!V ri?,.': V:'.
:.'v.
3
,w;i !-r,.
■-■•Vi .-■-^ rtK- ' '., ■- <V. ' v^.- '
— »
jasqu
à sa blanche vieillesse et fournir
une carrière aussi utile et plus longue
que celle de son vénéré père. C’est le
yoBU sincère de votre dévoué
I Jean Jalla.
pmiLii DE niTCiii
4/"
; Nous extrayons les détails qui suiÍ- vent d’une lettre particulière,
ï' Notre hiver a été pluvieux. Nos cultes
n’ont pas été bien fréquentés, et les
semailles rendues difficile par suite du
mauvais temps. Il a fallu labourer et
■ ensemencer des champs encore détrempés, ce qui nuit à la récolte, à
moins que le temps ne soit plus tard
très favorable.
%il paraît que l’humidité excessive
est due à la crue et inondations du
Parana et de ses affluents qui ont subÍ *niergé d’immenses étendues, y compris
des villas et des maisons bâties dans
des lieux peu élevés, emporté des milliers
\de têtes de bétails, fait plusieurs victimes humaines et causé de grands
dégâts. L’on a vu arriver dans l’estuaire
du Plata des îles flottantes avec des
tigres, des alligators et des serpents
du Paraguay. Les camolotes, formés d’une
ris piante aquatique de ce nom, recouvraient encore de grandes etendues
d’eau et ont même envahi le port de
Montevideo, Ces plantes avec d’autres
forment des amas où pullulent les serpents. Jetés à la côte, les plantes forment des tas de débris et les serpents
, se dégourdissent, s’éloignent de 1 eau
et mordent les imprudents qui ne font
pas attention à cette invasion inattendue.
Les journaux annoncent plusieurs accidents de ce genre, quelques-uns suivis
"Ÿde mort. Dans nos environs il n’y en
a pas encore eu, mais ils sont a craindre,
car nous sommes établis le long du
Rio de la Plata.
M. Emile Armand-Ugon, fils aîné
' du pasteur de Colonia ValdenSe, est
revenu au Rosario, ou il a ete nomme
gérant de la succursale de la banque
de la République. Depuis un an U a
eu un avancement rapide. De caissier
au Rosario, il a été nomme comptable
- à la Colonia, puis gérant d’une suc^ cúrsale à Nico Ferez, d’ou on l’a en^ voyé à celle du Rosario qui est plus
importante.
Son frère Max est placé a Rivera
comme médecin, où il est tres apprécié,
et deux de leurs soeurs étudiçnt à l’université de Montevideo, l’une la pharmacie, l’autre la médecine.
L’assemblée d’église de Colonia Val• dense a nommé M. le professeur N.
Tourn comme son députe au prochain
Synode.
Il résulte d’une statistique publiée
par la Union Valdense que les examens
du Lycée de Colonia Valdense ont eu
les meilleurs résultats de tous les instituts de la république. Sur 75 examens
6 seulement, soit le 8 o\o, n’ont pas été
admis.
La constitution de la nouvelle eglise
formée par les groupes de Tarariras,
Riachuelo et S. Pedro est désormais
un fait accompli. 99 souseripteurs se
sont engagés à contribuer pour un total de près de 4000 francs par an. Un
ami de Buenos-Aires a donne 1000
francs pour l’achat d’un terrain a Tarariras. Voilà un nouveau poste de pasteur à pourvoir. Nous espérons qu’il se
trouvera un homm_e_ qualifie pour 1 occuper.
IQCïî
L’assemblée électorale de la Tour a
élu dimanche M. le prof.JFalchi comme
son député au Synode, avec MM. J. Forneron et J. J. Jourdan, ex-instituteurs
en retraite, déjà nommes par la Conférence du Pomaret.
Saiut-Jean. — Dimanche prochain,
3 Septembre, à cause des travaux de
réparation et d’embellissement a 1 intérieur du temple des Blonats, le culte
à 10 h. du matin aura lieu au temple
du Chabas/ Par contre, la réunion de
l’après-midi, pour ce jour-là, aura lieu,
à 4 h., dans la grande école des Blonats.
A la suite des démissions de M.lles
Alleyson et Cardon et du concours
publié pour les remplacer la commission
des Institutions hospitalières a nommé
Mesdemoiselles Elvire Arias comme
maîtresse de couture et Joséphine Avnoulet, des copiers, comme institutrice
dans l’Orphelinat vaudois de la Tour,
pour les dates respectives du 8 septembre et du i.r octobre.
Société Vaudoise d’ütilité Publique. — La séance annuelle de la S. V.
U. P. aura lieu comme à l’ordinaire,
pendant la semaine du Synode ; mais
le jour et l’heure ne pourront en être
fixés qu’après la constitution du Bureau synodal.
En attendant nous prions encore les
membres qui n’ont pas versé leur contribution de bien vouloir la remettre à
M.r Emile Eynard assesseur municipal
de La Tour. Les Collecteurs sont invités
a faire parvenir à la même adresse les
sommes qu ’ ils pourraient avoir recueillies. J. Ribet.
Noeelles et faits divers
— Le 28 août, à Caen, s’éteignait paisiblement Madame Melon née Bianqui,
à l’âge de 85 ans et demi. La fin de
sa vie avait été attristée par beaucoup
d’épreuves. Elle a rendu, avant de quitter
cette terre un beau témoignage à sa
foi. Ses obsèques ont été présidée par
M. P. Bianqui, de la Maison des Missions. C’était la dernière fille survivante
de Barthélemi Blanchi qui quitta les Vallées en 1812 pour suivre Napoléon en
Russie, qui épousa en 1818 une demoiselle de Gignoux et qui mourut à
Nîmes en 1856, laissant après lui des
fils et petit-fils pasteurs au service des
églises de France.
— Le 30 juillet, l’église de la Motte
d’Aigues, dans la région vaudoise de
Provence, inaugurait son nouveau temple. Il y avait 17 ans que le vieux
temple était en ruine et M. Allard,
pasteur de la Motte depuis peu d’années
a dû vaincre maintes difficultés et grouper de nombreuses bonnes volontés
pour obtenir ce résultat. Rappelons aussi
M. Payan, architecte, qui a fait les plans,
et dirigé les travaux, le tout gratuitement.
— Trois nouveaux temples viennent
d’être érigés dans des localités de la
France, naguère entièrement papistes,
à Treignac et à Objat (Corrèze), postes
de la Société Centrale. A Objat, l’édifice
a été construit-aux frais d’un catholique
libéral qui le louera aux protestants.
Le troisième est à Beuvron, commune
de la Nièvre, où la majeure partie des
habitants avait fait venir, en 1903, un
pasteur, et avait ensuite passé au protestantisme.
Hantes Alpes. Dans sa séance du
20 Août et à l’unanimité des membres
de son Conseil presbytéral, l’Eglise Réformée de Freissinières a adressé vocation à M. Seguin, Jules, pasteur auxiliaire de cette église et agent du Comité
de Lyon, demeurant à Guillestre, en
remplacement de son regretté et vénéré
pasteur, M. Et. Liotard, décédé.
— M. le pasteur Louis Appia a
organisé à Paris, dans le quartier de
Ménilmoiitant, des réunions pour hommes, ou il traite toutes sortes de questions religif'ùses, morales, sociales, susceptibles de provoquer une discussion
utile. Ces entretiens groupent une douzaine d’ouvriers protestants, catholiques
et libres-penseurs, plusieurs desquels ne
fréquentent que peu ou point le culte.
Le fait qu’ils reviennent régulièrement
à ces réunions montre qu’elles répondent à un véritable besoin.
L’Union chrétienne de Jeunes Gens
de la Tour a fait un essai analogue
l’hiver dernier et non sans succès.
— On annonce la mort, à l’âge de
80 ans, de Jules Oppert, l’éminent
orientaliste, l’auteur d’un système d’interprétation des inscriptions cunéiformes.
Juif de Hambourg, il s’était fait naturaliser Français et, de 1851 à 1854,
avait rempli une importante mission
scientifique en Mésopotamie. Il avait
une érudition et une mémoire encyclopédiques et connaissait le sanscrit, le
Zend, l’ancien persan etc.
— Au Lessouto, c’est la mort de
Lérotholi, roi des Bassoutos et petitfils de Moshesh. C’était un homme intelligent et cultivé, qui avait bravement
défendu son pays contre les Anglais,
lors de la guerre des fusils. Actuellement, il était en très bons rapports avec
les autorités anglaises.
— Un télégramme de Constantinople,
du 13 août, annonçait que depuis quelques jours la tribu Lourde de Willis
avait recommencé les massacres en Arménie. L’ambassade d’Angleterre a fait
à la Porte d’énergiques représentations.
Auront-elles plus d’efficace que les autres fois ?
— Avant de quitter le Hosario Tala,
où il a travaillé 7 ans et demi, pour
la Aguada, son nouveau poste, M. le
pasteur Gossweiler a eu la joie de voir
cette église dotée de toutes les bâtisses
et propriétés nécessaires au fonctionnement normal de la vie ecclésiastique.
La dernière acquisition comprend une
belle salle pour les cultes, un spacieux
presbytère avec jardin et dépendances,
et la dette est réduite à une somme
minime.
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Sommaire du Numéro d’Août.
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Agrippa d’Aubigné, poète satirique —
Une Société d’assistance de l’enfance —
Le chant du coucou — Noblesse de sentiments chez un arabe — Un contrat de
mariage au XVI.e S. — Le soldat mort
— Bien coiffé ! — Les vacances de Juliette — L’enfant et la jeune fille au
Japon — Antialcoolisme — Bouchons
et chapeaux.
La Revue Maurice. (26 Août).
Prodigalité d’antan — La Haine —
Propos d’un passant — Notes Pittoresques : Une relique du moyen-âge — Pourqnoi les feuilles deviennent rouges. Légende indienne — Monique, roman —
La Vie pratique : tulle et mousseline.
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Le nouveau conseil communal de Rora
a élu syndic M. Hippolyte Tourn.
— Les opérations de congé des militaires ayant achevé leurs années de
service, commenceront le 10 c. pour toutes les armes, excepté la cavalerie qui
sera retenue jusqu’à la fin d’Octobre.
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Le 4 à Saluces, le 6 à Bagnol et
Crussol, le 9 à Usseaux, le 11 à la Tour
et Yigon, le 14 à Pragela, le 15 à Cardé,
le 18 à Bubiane, Dublon, Fenestrelles,
Pancalier, le 21 aux Airals, le 22 au
Sauze de Cesanne, le 26 à Villefranche,
le 28 à la Pérouse.
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1905: Jahier Frédéric, Envers Pinache; Ribet
Jean, rég. Rodoret; Salvatore Eerro-Matera, Riesi.
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