1
M. B. Léger, pasteur
2 copies
PERRERO
Qnaranke-deaxiAme anuée.
25 Jaiivîer 1Ô07.
N. 4.
I
L’ÉCHO DES VALLÉES
èk
CHAQIJI3Í V13Î1VI3KEÎDI
Fr.
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises Fr. 2,50 Italie
Etranger.......................................
Plus d’un ei. à la même adresse, obacnu
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On s'abonne: Au Bureau d’Administration à l’Imprimerie Alpine
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page. _____________
S’adresser pour la Rédaction à H. N. Toum, prof., Torre Felliee,
et pour l’Administration à. H. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8J.
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SOMMAIRE :
Communication — Onésirae Revel —
' Ephéméridos vaudoises — Quelques
■ considérations sociales — Le centenaire
d’une centenaire — Chronique — Nou•,;j.(velles et faits divers — Soimnaires
- — Revue politique.
C0M11Î11€ITI©1
A la domande de M. le président
du €omité d'Evangélisation nous publions volontiers l’avis suivant :
Concorso.
Il Comitato di Evangelizzazione della
Chie.sa Valdese bandisce un concorso
per due Opuscoli di un foglio di stampa
l’uno (ossia i6 pagine) sui seguenti
temi :
1) Le Chiese Evangeliche. Che cosa
sono. Che cosa vogliono.
2) Il Cattolicesimo ed il Vangelo
di Cristo (i)
I premi saranno due per ogni tema,
del valore di L. 100 il primo, di 50 il
secondo.
I manoscritti, sottoscritti da un motto
ripetuto su busta chiusa che contiene
il nome dell’autore, dovranno essere
spediti al Presidente del Comitato, 107
Via Nazionale, Roma, non più - tardi
del 15 Maggio 1907.
Possono prendere parte al concorso
gli operai ed i membri della Chiesa
Valdese.
Non si restituiscono i manoscritti cl^e
diventano propietà del Comitato.
Onésime Revel
Le Collège est en deuil. Un vide,
que nous sentons tous douloureusement,
s’est produit dans les rangs du corps
enseignant, encore au grand complet
il y a deux semaines. C’est un vaillant
qui est tombé : un vaillant, non pas au
point de vue de la force physique, car
sa santé ne fut jamais très robuste, et
depuis quelques années, elle s’était encore affaiblie ; mais quoiqu’il sentît bien
que ses forces demandaient à être ménagées, il voulut rester à son poste
jusqu’au bout, et l’on peut dire qu’il
est tombé iV's armes à la main.
C’est le vendredi ii janvier que M.
Revel, après avoir donné ses leçons
comme d’habitude, se sentit pris de
frissons et dut s’aliter. La maladie ne
tarda pas à prendre des symptômes
graves, et le vendredi suivant, à 8 b. ^2
du matin , notre ami quittait cette
’terre, après avoir, la veille, fait ses
adieux à sa famille, à ses collègues, à
m
(1) Trattazione: se il catolicesimo attuale sia
lo sviluppo legittimo del Vangelo di Cristo.
quelques élèves qui voulurent absolument le voir, à ses amis présents et
absents, n’oubliant personne et priant
sa dévouée compagne de saluer ceux
qui n’avaient pu venir à son chevet ou
n’avaient osé le faire, craignant d’abuser de ses forces dans ces moments de
calme et de lucidité qui succédaient aux
violents accès de la fièvre et parfois
à un sommeil angoissant par sa profondeur même.
On a pu voir, à la foule immense
qui assistait dimanche à ses funérailles,
combien Onésime Revel était estimé
et aimé. Nous n’avions pas vu depuis
le bicentenaire pareille assemblée dans
le temple.
Tâchons de recueillir, pour nous ses
collègues, pour les élèves de nos établissements d’instruction, pour tous ceux
que son départ a frappés d’une manière plus particulière, les enseignements
que nous a donnés cette vie brisée avant
le temps ; et que cela contribue à augmenter encore notre sympathie pour
la veuvë éplorée, pour les enfants privés du soutien et de l’affection de leur
père, à resserrer les liens d’affection et
de solidarité qui nous unissent à eux.
M. Revel nous a donné l’exemple de
la fidélité et de l’exactitude dans l’accomplissement du devoir. Du devoir professionnel d’abord. Loin de téder à la
tentation de s’abstenir facilement des
leçons quand il ne se sentait pas bien,
il ne quittait son poste que s’il y était
contraint par la nécessité ; aussi auraiton pu le croire plus fort et mieux portant qu’il ne l’était en réalité, parce
qu’il n’avait pas l’habitude de s’écouter.
Mais ce n’est pas seulement au Collège qu’il se faisait un .scrupuleux devoir d’être toujours à son poste. Rrenant un intérêt vivant à tout ce qui
.se faisait pour le bien et le progrès
moral ou matériel de notre peuple, il
mettait, mode.stement, mais iidèlement
les talents (^u’il possédait au iervice de
toute bonne cause. Membre de plusieurs
sociétés locales, il ne se contentait pas,
comme le font malheureusement beaucoup d’autres, d’assister de temps à autre à quelque séance ; il était du très
petit nombre de ceux qui s’intéressent
avec persévérance aux œuvres que ces
sociétés poursuivent et qui ne se fatiguent pas d’y apporter leur concours,
malgré le peu d’encouragement qu’on
y trouve.
Les fréquents articles qu’il écrivait
dans nos journaux, surtout dans \’Avvimtore Alplno qu’il dirigea pendant une
dizaine d’années, s’inspiraient des mêmes sentiments et du même désir de
travailler selon ses forces et ses moyens
pour le bien public.
Il serait aisé d’énumérer beaucoup
d’autres qualités qui ornaient notre re
gretté collègue et que tous ceux qui
l’ont connu ont pu apprécier : sa modestie, son affabilité avec tous, sa bienveillance et la facilité avec laquelle il
oubliait les torts qu’on pouvait lui avoir
faits en paroles ou en actes et qu’il
ressentait, au moment même, très vivement. Un ami intime a pu citer comme un des traits de son caractère l’effort constant pour se maîtriser ; ceux
qui le connaissaient moins ne s’apercevaient pas facilement de cefi effort,
ce qui prouve qu’il atteignait son but.
Puissent les bons exemples qu’il nous
a donnés n’être pas perdus. Puissentils être toujours présents à la pensée
de ses enfants, à mesure qu’ils pourront mieux les comprendre, et soutenir
et encourager sa fidèle compagne dans
la grave tâche de leur éducation. Et
que Dieu leur fasse sentir à tous qu’il
est réellement le protecteur de la veuve
et des orphelins.
EPlililIBIS Y1TO01SES
23 Janvier
Edit de la Duchesse Yolande.
Il y a non seulement des princes,
mais aussi des princesses qui ont joué
un rôle dans notre histoire, soit en bien
soit en mal, qu’il suffise de rappeler la
duchesse Marguerite, femme d’Emmanuel Philibert, une amie dévouée de
nos pères, et la duchesse Christine mère
de Charles Emmanuel II qui fut respon.sable des Pâques Piémontaises.
Mais bien avant ces deux là il y en
avait eu une autre qui s’était distinguée
par l’un des édits les plus anciens contre les Vaudois. C’était en 1476. L’inquisiteur Jean André d’Acquapendente, à Luserne, venait de déclarer un
bon nombre de Vaudois dépouillés de
tous leurs biens parce qu’ils ne voulaient pas aller à la messe. Le comte
de Luserne, lésé dans ses droits, refusa
de faire annoncer ce décret à son de
trompette et d’y donner suite.
Alors l’inquisiteur recourut à la duchesse Yolande, veuve du duc Amédée
IX, qui était régente pendant la minorité de son fils Philibert I. Elle était
sœur du bon roi de France Louis XI
qui avait soutenu les Vaudois du Dauphiné ; mais elle ne lui ressemblait guère,
et malgré tout ce qu’elle fit pour la
maison de Savoie, son caractère la fit
appeler la duchesse Violente.
Bigotte à l’excès, elle se hâta de sommer le comte de Luserne par son édit
du 23 Janvier 1476 d’obéir à l’inquisiteur. « Puisque toi. Seigneur de Luserne, t’es refusé à mettre à exécution
ladite requête, nous t’assignons et t’enjoignons de comparaîte le 10 du mois
de février devant notre conseil en notre
résidence, afin que tu aies à repondre
des charges déjà portées ou qui seront
portées contre toi.
Faute de quoi, notre Conseil te fera
voir et entendre en ce même jour la
déclaration des peines édictées et des
conséquences qui en pourront résulter».
Elle n’eut pas le temps de faire exécuter le décret de l’inquisiteur, car elle
fut bientôt enlevée par le duc de Bourgogne ; et ce ne fut qu’en 1485
son second fils Charles I, devenu duc,
put faire marcher contre les Vaudois
une armée qui ne réussit pas a les soumettre car elle essuya les défaites de
la mort du Noir de Mondovi et du capitaine Saquet, que nos historiens attribuent en général à une attaque des
croisés de Cattanée qui aurait eu lieu
deux ou trois ans plus tard. Emile
Comba dans son Histoire des Vaudois,
de Valdo à la Réforme (Paris 1901) a
consacré à ces événements, quinze pages fort intéressantes et instructives.
(368 à 382).
Teofilo Gay.
Quelques considératious sociales
C’est une grande erreur de croire
que pour protéger le travail il faut insulter le capital, car le travail a besoin
du capital, comme le capital a besoin
du travail. Les partisans des sindicats
révolutionnaires en font aujourd’ hui
l’expérience. Ils se sont organisés non
seulement pour se défendre en cas d’injustice, mais pour menacer et attaquer,
et l’instinct de la conservation a provoqué une organisation opposée de
la part des patrons ; en sorte qu’il ne
s’agit plus d’un accord harmonieux d’intérêts pour la prospérité d’une œuvre
commune, il s’agit d’une lutte corps a
corps, dans laquelle le succès n’est pas
toujours pour celui qui en a le plus
besoin.
Si le socialisme n’avait pas d’autre
objet que d’organiser la propriété de
tel ou tel autre groupe social sur une
base collective, il n’y aurait pas de
graves inconvénients, à la condition,
bien entendu, qu’elle ne fût pas exclusive, et que choisissant pour son compte
le régime de la propriété indivise, elle
ne condamnât pas chez les autres, celui de la propriété individuelle. Les
moines ont établi chez eux le régime
de la propriété indivise, ou collective.
Chacun travaille selon ses moyens, et
reçoit selon ses besoins, mais une fois
entré dans cette société chaque membre se soumet à une autorité absolue.
Donnez-nous des hommes chrétiens
selon l’Evangile, remplis de l’esprit
d’humilité, de repentance, de charité.
2
et le collectivisme des instruments de
travail et des produits divers deviendra
spontanément une réalité dont personne
ne se plaindra ; mais aussi longtemps
que vous n’aurez pas supprimé dans
le cœur humain les désirs égoïstes d’ambition et de jouissance, qui y sont toujours en fermentation, la revendication
« à chacun selon ce qu’il produit », restera la loi la plus ordinaire de notre
pauvre humanité. Le grand tort des
socialistes est de flatter trop souvent le
peuple, au lieu de se mettre sérieusement à l’œuvre pour le servir. Ils le
flattent quand en caressant ce qu’il y
a en lui de moins noble, ils abaissent
la question sociale à une lutte d’appétits, et prétendent la résoudre par ce
qui ne peut que l’aggraver, l'antagonisme des classes.
La question sociale a pris dans l’âme
de l’ouvrier un caractère aigu, quand
témoin abasourdi par le changement
produit dans l’industrie par l’invention
des machines, souvent jaloux des grandes fortunes qu’il, voyait s’accumuler
rapidement, sans en comprendre bien,
ni l’origine, ni les conditions à remplir,
il s’aperçut de la disproportion subitement survenue, entre la condition inférieure et trop souvent incertaine des
prolétaires et la fortune de certains capitalistes. — Le sentiment de cette disproportion est digne d’attention et d’intérêt. Le désir d’ascension économique
qui préoccupe le cœur de l’ouvrier est
légitime ; légitime et nécessaire aussi
est le besoin de s’assurer, avec sa famille, contre les incertitudes d’un avenir précaire, trop souvent malheureux.
L’éducation professionnelle, une sage
réglementation du travail, l’institution
la laatHalité, l’organisation syndicale,
«ont autant de moyens de seconder les
aspirations des travailleurs.
Mais ils trompent odieusement le
peuple ceux qui, sous prétexte de pacifier son âme pleine d’amertume, fomentent l’antagonisme des classes. C’est
vouloir éteindre le feu en y versant de
l’huile.
Il faut avoir le courage de le dire,
jamais, quoi qu’on fasse, la question sociale comme l’entendent les socialistes,
ne sera pleinement résolue. Jamais la
richesse publique ne sera répartie dans
une mesure telle que tous les besoins
soient assouvis, et toutes les ambitions
satisfaites. Jamais l’on ne pourra pacifier la société en organisant la lutte de
ses membres, l’antagonisme de ses intérêt». Au lieu de la lutte sociale, nous
devons vouloir la coopération sociale
par le moyen des syndicats chrétiens.
Nous chrétiens nous estimons les
travailleurs, nous croyons que les ouvriers qui gagnent honorablement leur
vie par le travail, ont droit à tous nos
égards, aussi bien que les écrivains, les
avocats, les médecins, les militaires, les
députés et les sénateurs, tous ceux qu’on
appelle les intellectuels. Il faut montrer
de l’affection et des égards à tous nos
semblables, et nous prévenir les uns les
autres par honneur. Nous ne voulons pas
flatter les ouvriers, ni leur parler de
leurs droits, sans parler de leurs devoirs. La vie est donnée à l’homme
pour accomplir ses devoirs, pour chercher son propre perfectionnement, celui
de la famille et celui de la société. La
société est organisée pour le perfectionnement matériel et moral de chacun de
ses membres, et doit par conséquent
fournir à tous les conditions normales
pour l’accomplissement de leurs devoirs.
Ceux qui excitent l’ouvrier à haïr le
détènteiir de sepitaux font une œuvre
sotte, puisque sans capital il n’y a pas
d’industrie, par conséquent, pas de travail pour l’ouvrier. Mais le possesseur
de capitaux n’a pas seulement des droits,
il a aussi des devoirs importants. Comme propriétaire, il a une fonction dans
l’organisme social, et doit employer ses
capitaux non seulement pour ses besoins et ceux de sa famille, mais pour
le bien général. Pour lui aussi est écrit
le precepte de S. Paul ; « celui qui ne
veut pas travailler ne doit pas non plus
manger ». D. T.
Le centenaire d’une centenaire
Un centenaire n’est pas chose rare,
si on entend par là la commémoration
d’un événement de cent ans passés ;
mais une centenaire, c’est à dire une
personne qui arrive à sa centième année
est par contre fort rare à voir de nos
jours. Aussi comprenons-nous que tous
les journaux de la Suisse Romande
aient raconte la semaine dernière la
fête célébrée le 14 courant à Ponts
Martel, près de Chaux de Fonds en
l’honneur d’une dame qui entrait ce
jour là dans sa centième année. Il
s’agit de Madame Uranie Dubois née
Des Saules, la mère de Madame Adèle
Humbert-Dubois et la grand mère de
Madame Léa Gay-Humbert, du presbytère de Saint Jean-Luserne.
Elle a eu douze enfants dont six
sont vivants et ont de 75 à 60 ans, et bon
nombre de petits fils et petites filles,
dont plusieurs sont déjà grands pères
et grand’ mères ; de sorte que l’on vit
le 14 Janvier se grouper autour d’elle
cinq générations, y compris ses deux
sœurs de 83 et 79 ans. Vers midi, arrivait en gare le conseiller d Etat de
Neuchâtel, M. ^ le D.r Aug. Pmavel
délégué par le gouvernement du Canton
de Neuchâtel, qui fut reçu par les au
torités municipales de Ponts Martel.
- Suivit un banquet d’une soixantaine
de parents et d’invités, au cours duquel
un neveu de la centenaire M. Paul
Baillod député au grand conseil, et
M. le pasteur Robert prononcèrent des
discours de circonstance ; on y lut les
nombreux télégrammes arrivés d’un peu
partout et une collecte faite pour une
œuvre de bienfaisance produisit cent
francs.
A 2 heures on se rendit chez Madame
Dubois. Dans une chambre remplie de
fleurs, M. le conseiller d’Etat offrit à
l’aïeule un magnifique fauteuil au nom
du gouvernement en prononçant ces
mots :
« Madame Dubois et Mesdames et Messieurs
les membres de sa famille.
Veuillez me pardonner de m’introduire dans votre fête de famille et
d’en troubler peut-être l’intimité, mais
il est de tradition que le gouvernement
adresse ses félicitations toutes spéciales
à ceux de ses administrés qui ont le
rare privilège d’atteindre le seuil de
leur centième année.
Or, le Conseil d’Etat, soucieux de
ses devoirs, ne regarde pas comme la
moindre de ses attributions, celle de
veiller au maintien et à la conservation
des bonnes et saintes coutumes ncuchâteloises ; aussi s’est-il empressé, dès
qu’il a eu connaissance de la circonstance qui allait réunir votre famille),
de me déléguer auprès de vous, madame
Dubois, en me chargeant de la mission
de vous apporter, avec l’hommag'- de
son profond resjiect. ses meilleurs \ œux
de santé et de bonheur.
H vous prie égale «eut d'accepter le
fauteuil que voici en souvenir de cette
journée.
Puisse t-il vous être donné d’en jouir
pendant bien des années encore, en
tourée de ceux qui vous sont chers,
enfants, petits-enfants, arrière petits enfants et arrière arrière-petits enfants.
Si l’anniversaire d’une personne centenaire force le respect et oblige toutes
les têtes à se déoouvrir, à plus forte
raison devons-nous nous incliner de
vant la centenaire quand elle est une
mère de famille, la mère d’une famille
de 12 enfants, dont la plupart sont
devenus les chefs de nombreuses lignées.
Chère madame.
Grande a été votre tâche, mais vous
l’avez accomplie vaillamment et avec
cette foi que peut .seule donner la confiance dans les desseins de la Providence.
Je vous en adresse mes plus sincères
félicitations.
L’avenir appartient, dit on, et j’en
suit; bien convaincu, aux nations qui
ont beaucoup d'enfants. Vous aun z
donc contribué pour une large pjirt à
la prospérité du pays et acquis des
droits à la reconnais.sance de tous les
Neuchâtelois.
Puissent les qualités de travail persévérant et de sereine confiance dont
vous avez fait preuve pendant votre
longue carrière, nous être à tous un
précieux exemple».
Puis M. Emery, président de la commune, presenta à la centenaire une
gerbe de fleurs et un gobelet d’argent
au nom de la municipalité en lui adres-,
çant les vœux les plus chaleureux de
toute la po{)ulation.
M. Leofilo Gay au nom de l’aïeule
remercia ces deux messieurs et les
administrations qu’ils représentaient, de
leur participation à cette fête de famille, qui démontre que le gouvernement de Neuchâtel considère toute la
nation comme une grande famille, et
que la commune de Ponts Martel constitue réellement une heureuse famille ¡
où l’on peut, avec l’aide de Dieu, de- ‘
venir centenaire.
Un charmant garçon de .six ans, Louis
Goulet, petit fils d’une petite fille de Madame Dubois, récita ensuite à l’aieule
des vœux émouvants accompagnés d’un
bouquet de fleurs, et M. De Pury, ancien
pasteur de Ponts-Martel, termina la
touchante cérémonie patriarcale par une
prière et par la lecture d’une fort belle
poésie composée par sa sœur Mlle D.î
Pury pour la circonstance. N’oublions
pas les morceaux de musique joués par
la «Sym. phonie » locale et les chœurs
chantés par la jeunes.se. Inutile de dire :
l’émotion de celle qui était l’objet de '
cette fête et que jeunes et vieux embrassaient. ravis des réponses aimables ;
et souriantes qu’elle adressait à chacun, i
monument vivant de la bonté de Di> u
envers ceux qui s’attendent à I.ui.
C ft O N I Q I K
Les funérailles de M. Oiiésiiiie
Reve], célébrées dimanche à 3 heures,
ont été vraiment imposantes. Outre les
professeurs et les élèves du Collège et
de l’Ecole normale, il y avait la Société
ouvrière de la Tour, dont il était membre honoraire, une représentation du
cercle d<- lecture {Circolo letterario) dont
il fut plusieurs années président, et un
public comme nous en avons rarement
vu aux < nsei^elissements Le se rvice a
été fait dans le Temple. M. le pasteur
Troa a la qaclqucs paroles du livre
de vite et parlé des consolations qug j
l’Evangile offre aux affligés. M„
professeur Ribet, comme directeur dy
Collège, s’est fait l’interprète des sen-'c^
timenis de ses collègues et des élèveÊïS
rap[ielant avec émotion combien MS
Revel était aimé et apprécié de toutil
t>t exprimant la vive et profonde syiBiJ
pathie que nous éprouvons tous enversfl
la famille si durement frappée. M. lè j
profc.sseur Jahier a fait ressortir deim :i
traits du caractère de notre ami q\jî
lui paraissent l’avoir distingué d’une
manière toute spéciale : l’amour de la.
ju'.ticc et l’effort constant pour conquérir et conserver l’empire sur soi-io
même. M. le Modérateur a exprimé lareconnaissance de l’Eglise vaudoise pouflf
l’œuvre accomplie par le regretté professeur, et M. Gay pasteur de Saint-i;
Jean a prononcé la prière finale. 4j
— Eti attendant que la Table puisse
pnndre des mesures définitives pouf
remplacer M. Revel, quelques prO^
fe'-seurs ont été chargés provisoirement;!
des branches dont il avait l’enseigne-ïi
ment dans les 5.0 et 4.0 classes diif
gymnase. -i
— Dimanche dernier, outre la prédication du matin sur le Jour du reposfl
il y a eu le soir une réunion à Sainté?
Marguerite, où MM. le Modérateur e|;|
le professeur Falchi ont parlé du Con-^|
grès tenu à Milan à la fin d’octobre?
sur le repos hebdomadaire.
Cassa Mutua Cooperativa per le ’
Peiisioiii. L’assemblée des membres^
de cette société pour l’élection d’un
Comité de vigilance, est convoquée'^
pour dimanche 27 courant à 2 heures
à la Tour, dans la salle des Sociétés
ouvrière et militaire. Comme c’est la '
seconde convocation, la séance aura
lieu quel que soit le nombre des pré-?
sents. Avis donc aux intéressés de ne ^
pas manquer.
Nos sociétés d’étudiants «Balsille»,
et « l’ra-du-Tour » ont eu samedi der-Jnier la visite de M. Salv. Mastrogio-"'
vanni, .secrétaire de la Fédération defl "
Etud'ant.s clirétiens d’Italie. Les mem- ”
bres de.s deux sociétés se .sont réunis
à 2 h. dans la salle de l’U. C. de Via t
Garibalrîi, sous la présidence de M, .
Falchi. M. Mastrogiovarini a parlé Ion- ^
guernent du mouvement spiritualiste
qui commence à se manifester dans «
plusieurs de nos grandes villes et qui'
a donne lieu à la formation de cercles
où 1 on tliscute sur df>s que.stions phii
losophiques et où toutes les idées trouvent un libre essor. L’étudiant chrétien |
doit profiter de ce mouvement pour répandre les ïdees chrétiennes parmi ses
condisciples. C’est ce que ne font pas„^
toujours nos étudiants quand ils sont!!
a 1 Université, comme il a pu le cons-.i
tater avec regret à Turin, où un seul %.
etudiant vaudois assistait à la réunion
tenue la veille dans la salle de l’U.'l
C. de Via Pio Quinto. L’orateur donne
des nouvelles du mouvement des Et. !*
Chr. en Italie et salue la Balsille et le |
Pra-du-Tour de la part des autres as■sociations.
Suit un entretien familier où M. M. '
demande a etre informé des travaux t
accomplis par nos deux sociétés et pro- 4
met de faire son possible pour les aider
dans leur lâche en leur envoyant des
livres. Il les engage à correspondre
plus régulièrement qu’ils ne l’ont fait j
jusqu’ici avec le Comité central de
Rome. M. Falchi clôt l’intéressante réu- .■
nion par une prière. l
— Noi s rappelons que dimanche prochain, 2 7 courant, il y aura dan« toutes
afe
3
0^ égll»®® collecte en faveur de
l’Ecole de Théologie. M. Meille en nous
^voyant la dernière liste se plaignait
que « différentes églises et pasteurs ne
se sont pas aperçus que la souscription
'était en cours ». Ces églises et ces pasteurs ne pourraient-il pas encore réparer l’oubli ?
'-'Saint-Jean. Nous avons eu le pri^lège Dimanche dernier de la visite
1® pasteur David Peyrot de
■jurin'qui nous a prêché le matin un
édifiant sermon sur l’encouragement
envoyé par Dieu au prophète Elle dans
le moment de son découragement, et
nous a donné le soir à la Salle Albarin
' une très intéressante contérence sur
les Diaconesses de l’Eglise primitive
et sur la maison des Diaconesses de
"*furin dont il a depuis quelques mois
la direction. Il y a encore de la place
pour une ou deux novices et s’il se
-^..trouvait quelque sœur dévouée de i8
•’à 35 ans qui ne fût retenue par des
devoirs de famille et voulût se consacrer au service du Maître, elle ne
^'pourrait mieux choisir ’que de se dévouer àj'cette noble carrière. — que
Dieu bénisse cette œuvre qui est à ses
commencements parmi nous et lui donne
de devenir un puissant auxiliaire de
l’évangélisation de notre patrie !
Rapport du Refuge. Une explication.
A cause d’un oubli|aussi^involontaire
que regrettable, une offrande de soixante
francs, faite par l’Union Chrétienne de
Jeunes Filles de Praly en faveur du
Lit des Unions, ne figure pas dans le
f*- • Rapport qui vient de paraître. Tout
en priant nos sœurs de Praly de bien
vouloir nous excuser, nous les remercions chaudement pour leur noble effort.
Ufi membre de la Commission.
I- Rodoret. Dimanche dernier 20 cour.
,au culte principal a ]eu lieu l’installa
tion de M. Ph. Grill, ci-devant pasteurI évangéliste à Siena et élu titulaire de
V cette paroisse le 16 Déc. écoulé a 1 u
, nanimité des suffrages.
Le pasteur installant, M. B. Leger
^ de Perrier-Maneille, prenant pour texte
; de son allocution les versets 18-20 du
chap. V.me de la Il.me Epitre de St.
Paul aux Corinthiens, a retrace devant
une assemblée imposante et recueillie
les traits principaux du « ministère de
réconciliation» et invite chacun des membres du troupeau, au sein duquel^ce
ministère va être continué, a l’accepter
selon la recommandation de 1 apôtre et
de J.-Ch. lui-même en se laissant reconcilier avec Dieu.
Le pasteur installé prend a son tour
la parole pour dire aux membres de
t l’Eglise qui l’a appelé a etre son coni-* ducteur, dans quelles dispositions il se
5^ propose d'exercer auprès d’eux ce glo’I vieux ministère et combien il compte
à cet effet, sur la sympathie, la collaboration et les prières de chacun d eux.
, Au cours de ce culte, qui a laisse en
chacun des assistants une très agréable
impression, quelques cantiques de cir^ constance ont été enlevés avec beaucoup d’entrain par toute une assemblée
} ‘ visiblemerM émue.
Que Dieu bénisse le ministère du
ï, nouveau conducteur de. la paroisse de
f..“' Rodoret et celui de son aimable compagne afin qu’ils puissent recueillir beaucoup de fruits de leurs labeurs au sein
de cette population qui est si heureuse
d’avoir , de nouveau un ministère régu. lier.
sons, ainsi qu’aux autres membres de
sa famille, nos sincères condoléances.
— Or, nous annonce .lussi le décès,
dans sa 82« année, de Jean Pierre Pons,
ex ancien du Besse, dans la paroisse
de Perrier-Maneille.
Pour la vérité historique. A propos du pa-'teur Marchand, dont notre
collègue des «Nouvelles et faits divers»
a parlé dernièrement, on nous fait
observer, de source qui doit être bien
informée, que la < lourde faute » qu’ il
se laissa aller à commettre (non pas
combattre comme a lu h prote) ne fut
pas commise au terme des études, mais
pendant son ministère, et qu’ il avait
bien été consacré par l’église vaudoise,
en 1862, à Turin. On ajoute, de la même
source qu’ il n’y a plus parmi nous
d’anciens condisciples dudit pasteur.
Nous n’avons aucune difficulté à prendre
note de ces deux rectifications.
Nouvelles et faits divers
A Prainol est décédé à l’âge de 81
ans le vénérable^père de M. le professeur
Bosio, de Florence, auquel nous adres
— Les biens de la mense épiscopale
de Tarbes, contenant le domaine de
Lourdes, ont été mis sous séquestre.
— La Société Evangéliques de Genève ayant décidé de ne plus s’occuper
de l’Ecole de théologie, une Association s’est constituée pour continuer
cette œuvre. L’exposé de principes
porte que dans les limites de la déclaration de foi adoptée, les professeurs
jouiront d’une pleine liberté scientifique.
La Société évangélique pourvoit encore
aux besoins de l’Ecole jusqu’au 30 juin.
— La Commission chargée d’examiner
le projet de suppression du budget des
cultes s’est prononcée en majorité, en
faveur du principe.
— L’Eglise évangélique de Munich, en
Bavière, vient de célébrer le centenaire
de sa fondation. Constituée en 1806
pour la reine et sa cour, elle compte
aujourd’ hui 80.000 âmes et possédé 6
temples, 18 pasteurs et des œuvres de
bienfaisance et d’éducation nombreuses
et prospères.
— On compte à Londres 1829 institutions philanthropiques qui ont ensemble un budget de dépenses de
158.927.500 frs, entièrement consacrés
au soulagement de la maladie et de la
misère.
— La bibliothèque royale de Stockholm. dit V Eglise libre, possède une
Bible précieuse d'une v'aleur évaluée
à 500.000 fratics. Elle se compose de
160 feuillets, longs de 80 centimètres
et larges de 57. Le texte est illustré
de magnifiques miniatures et les caractères sont hauts d’un centimètre. La
couverture est formée par deux tablettes de chêne poli, dont l’épaisseur est
de dix centimètres et demi. Le poids
total de cette Bible, la plus grande qui
existe dans l'univers entier, est de 30
kilos.
Minerva.
Sommario del N. 7.
Rivista delle Riviste : Le industrie chimiche in Italia — Il valore del parlamentarismo — Il femminismo politico
in Germania e in Francia — Behanzin
e il Dahomey — Le tendenze dell’automobilismo militare in Germania —
Gli studenti cinesi all’estero — Sviluppo
delle idee moderne intorno agli animali
— L’Almanacco di Gotha — Il lavoro
intellettuale e l’alcool — Questioni del
giorno — Spigolature — tra libri vecchi
e nuovi — Et ah hìc et ah hoc : I libri
adottivi — Rassegna setimusale della
siampa.
La Rivista Cristiana
Sommario del N. di Gennaio.
G. Grilli : Tattica del lavoro nell’ambiente studentesco — U. Janni : Catechismo filosofico sulle fondamentali
dottrine del Cristianesimo — H. T. Gag:
La verità intorno a Lutero — E. Bosio:
Schiarimenti biblici — Rassegna mensile — Dalle Riviste — Notizie spicciole.
La Revue Verte
Sommaire du Numéro 7 (75 Jnnv. 1907).
Chronique romande, Francis Lemuel
— Une critique belge : M. E. Gilbert,
Jean Ne.'-my — Invitation: poésie, Georges Golay — Dissonance : Nouvelle,
J. et B. De.ssalines — Le peintre Tournés, Joseph Ageorges — Chronique
féminine, J. Gueybaud — Echos de
partout, Diégète — Mon frère Jacqueline, roman, Adolphe Ribaux — Ruines : poésie, Jean Dmochowski — La
vie pratique ; Du cotillon, Claire Delys
— Causerie médicale, J.-M. de Thilo
— Le coin des chercheurs — Prime à
tous nos abonnés.
Abonnements'. Un an, Suisse 6 fr.\
Union postale 8 fr. 50. Six mois, Suisse
3 fr. 50. Union postale 4 fr. 50.
Direction et administration : rue des
Epouses, 138, Fribourg (Suisse).
Revue Politique
C’est la semaine des morts illustres,
chez nous. Trois sénateurs, qui se sont
distingués dans trois champs d’activité
bien différents ; un homme d’état, un
savant et un industriel, ont quitté cette
vie après une longue et glorieuse carrière. Le premier c’est l’ex-ministre M.
Giuseppe Saracco maire d’Acqui, mort
dans sa 89.me année. Ancien député au
Parlement Subalpin, adversaire et ami
du Comte de Cavour, il sortit bientôt
de la politique active pour être nommé
membre du Sénat. Là, il s’occ'ipa surtout de questions financières. A l’âge de
70 ans il fut ministre pour la première
fois. Après, il couvrit la haute charge
de président du Sénat. Enfin, à 80 ans,
comme dans un renouveau de jeunesse, il
préside le Conseil des ministres pendant
l’année tragique qui vit l’assassinat du
Roi Humbert. L’année suivante il tombe
avec dignité et fierté. Et après un différend très aigu avec son successeur M.
Giolitti, il se retire dans son pays natal
(auquel il avait déjà consacré une grande
partie de son temps et de son activité
pendant sa longue existence). Il est bien
difficile de porter un jugement impartial
sur l’œuvre d’un homme politique dont
la tombe vient de se refermer. On est
pourtant d’accord à louer en lui la simplicité patriarcale, la parfaite correction
adminis'rative, l’amour ardent pour les
institutions libérales qui lui permit de
rétablir le calme dans le parlement après
les troubles et les agitations du ministère présidé par M. Pelloux.
Une vie bien différente a été celle du
professeur M. Qraziadio Ascoli qui vient
de mourir à Milan. Elle a été consacrée
entièrement à la science, à l’étude des
langues, et des intéressants problèmes
qui s’y rattachent. Nommé sénateur il
s’est toujours tenu éloigné de la politique; ses recherches scientifiques, ses
cours à l’Académie de Milan, lui prenaient tout son temps. Peu connu du
grand public, il n’en fut pas moins un
des plus grands savants du monde entier,
et une gloire nationale.
Encore à Milan il nous faut enregistrer
la perte du grand industriel le sénateur
Ernesto De Angeli, dont la vie a été un
modèle d’activité généreuse, infatigable
et fertile. Uniquement par son travail,
il a créé de grands établissements industriels, et il est arrivé à couvrir les
charges les plus importantes dans différentes administrations publiques. H laisse
un million pour des œuvres de bienfaisance.
La question de la'séparation des Eglises
et de l’Etat n’est pas exclusive à la
France. Elle s’agite dans plusieurs cantons suisses. Dimanche dernier le peuple
neuchâtelois a été appelé à se prononcer
sur la question par un vote. La séparation a été repoussée à une majorité
de plus de six mille voix sur vingt-trois
mille votants. Le canton de Neuchâtel
est en grande majorité protestant, et la
question n’avait pas été soulevée dans
un but de défense ou d’hostilité contre
l’Eglise. Au contraire le mouvement avait
pris naissance dans les milieux religieux
où il comptait ses partisans les plus autorisés. Mais l’alliance avec le parti socialiste, dont les feuilles appelaient les
électeurs à l’assaut de l’Eglise « qu’il
faut détruire au même titre que l’armée »
cette alliance (volontaire ou involontaire ?)
a ruiné la cause ^des séparatistes. La
séparation en Suisse ne peut s’accomplir
que si elle s’inspire de l’absolu respect
des Eglises.
— Les nouvelles successives ont confirmé et augmenté la gravité de la catastrophe de la Jamaïque. A cette heure
il est encore impossible d’évaluer l’étendue du désastre. Les secousses de
tremblement de terre ont continué à se
répéter tous les jours. L’incendie a pu
enfin être dompté, et l’ordre rétabli mais
les victimes humaines se comptent par
milliers et non par centaines comme lion
a cru d’abord. On parle de plus de mille
blessés, soumis à des opérations chirurgicales qui les rendront infirmes pour
toute la vie. Les détails des témoins
oculaires sont poignants d’angoisse. Une
école s’est écroulée écrasant une centaine
d’écoliers. La ville de Kingston n’est
plus qu’un immense champ de débris et
menace de s’enfoncer dans la mer. La
convulsion de la croûte terrestre a aussi
modifié le fond de la mer autour de
l’île, ce qui rend la navigation très périlleuse.
De nombreux secours ont déjà été
envoyés aux pauvres malheureux sans
abris et sans ressources, qui ont survécu
au désastre. L’amiral américain Dawis,
avec deux vaisseaux de guerre, s’est
rendu sur les lieux pour porter des secours. Mais il paraît que le gouverneur
anglais a décliné d’une manière un peu
trop cavalière les offres des Américains.
Ceux-ci se sont retirés. Un incident diplomatique anglo-américain s’est produit.
Il n’aura pas de suites fâcheuses. Le
ministre anglais a désavoué son gouverneur, déjà condamné par l’opinion
publique des deux pays. Des lettres
d’excuse ont été écrites et gracieusement
acceptées. E. L,
Ab. payés et non quittancés.
1907; Jourdan, Separea-; Susette Hugon, Dagota; G. Bert, Carema; Marg. Peyrot, Livorno;
Paul Eostan, S. Second; Cath. Kostan, St. Germain; Louis Vinçon, id.; Adolphe Chauvie. Messine; Burean de poste Lode; E. J. Leidhenser,
Turin; G. Petrai, Siena; Ant. Grill, Bygliers;
E. Moreno, Gênes; Poët Henri, ex-ancien. Gran- .
gettes; Dr. Eostan. Perrier (1907-08); Mgâe ^
Poët. Perrier ; Pons Théophile, Bessé ; Ancien
H. Pascal, syndic, Chabrana ; B Léger, pasteur ;
Pons Frédéric, Clos de Faët; Pons Jules, Perrier;
Ghigo B.meo, Perosa Argentina ; Bertinat, Monrcious; Peyronel Héli, Perrero; Pons Henri, anc.,
id. ; Giov. Eostagno, Firenze; Prof. Johnstone,
Ecosse.
A. Rivoer., gérant.
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Si collidono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente 1 conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
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