1
•>'-4
e-courant avec la Poste
D’ABONNBUSNT par an
ÌffWger ‘ . » 6
u^agnef Aatribbo-Hongrìe»
> • , Brésil, Dsaemsrk,
Wpte, fiftllande, Su&de,
Juisse, #10., en s'abonnant
^ la poste , . Fr. 3
«
On s’abonne;
g« bureau d’Administration;
y«6z MM igg Pasteurs ; et à
Alpina à Torre Penice.
l**ab(
'onnement part du 1. Janvier
et se paye d’avance._______
Année XX1[. N. dO.
5 Mars 1896.
Niimâro8 séparés dettiandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces; 20 centimes par ligne
pour une seule fôis — IS centimes de 2 à S fois et 10 centimes pour 6 fois et an dessus
S'adresser pour la Bèdaction et
Sour l’administration à M.
ean Jalla, prof.,ïl6tPre=Peiiiee.
Tout changement d'adresse câfHe
15 centimes, sauf ceux du oomrtiencement de l’anBéo.'
'''h,
ÉCHO HES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
'Ua me fierez témoins. Aet.LB. Suivant la vérité avec la charité, Ephe ÏV, 16. Que ton règne vienne. Setth. Vit 10
^ m » m m a I r e t
meilleur compagnon de route — Les
; mensonges d’un journal catholique —
Evangélisation — Missions — Nouvelles
Religieuses — L’Inspecteur Rolando —
Bibliographie — Pourquoi Dieu no se
voit pas — Divers — Souscription pour
’‘:^ÿ,(>mbues de Lavalle — Revue Politique
Avis. ‘ ■ ■
; le meillenr coinpagme de mute
i->e bonheur de notre vie dépend
une très large mesure de nos
'^Ofitipagnohs de route. Nos parents,
, exemple, sont nos premiers compagnons de voyage. Qu'ils .soient rii^es ou pauvrés, instruits ou igno^Bts, honnêtes'on vicieux, pieux ou
bctédules, ils influent d’une manière
Pfofomle sur les conditions de notre
“^islence. ,
' J Enfants et adolescents, les procédés
; nos camarades à notre égard, les
|,^emples qu’ils nous donnent, l’emr.P’*'6 parfois inconscieu t qu’ils exercent
i div nous,, peuvent avoir des conséjP^ences fatales ou bénies, suivant
circonstances.
J Dans l’âge mûr et dans la vieilmême, notre bonheur n’est ja: htô indépendant de nos rapports
' parents, nos amis et nos
Pourquoi le jour du marisge estil une date si importante de notre
vie? Parce qu’il s’agit ici de notre
compagnon de route le plus intime
et le plus inséparable.
Pourquoi encore la naissance d'un
enfant est-elle toujours un évènement, même dans la famille la plus
nombreuse? Parce quele noüVeau-né
est aussi un nouveau compagnon de
voyage qui augmentera inévitablement la somme de nos joies et de
nos douleurs.
Si le bonheur de notre destinée
terrestre dépend en si grande partie
de nos compagnons de route, il importe donc de les bien choisir.
Nous savons bien que l’on peut
objecter: Dans la plupart des cas,
nous ne sommes pas les maîtres de
notre choix. Pères et mères, frères
et sœurs, parents à tout degré,.niême,
nos voisins, nous sont imposés par
les circonstances.
Rien n’est plus vrai; mais n’estce pas alors une raison dé plus de
faire usage de notre libre arbitre,
en choisissant un bon compagnon de
route lorsque l’occasion s’en présente!
Les disciples cTEmraaüs ne l’orït
pas manquée. Tristes et décôuragés,
ils s’entretenaient des choses oui
venaient d’arriver, Jésus s’approche
et marche avec eux'; il leur parle
2
- 74
L'Eglise Chrétienne,
Les mensonges d'nn jonrnal càoligne
et leur explique les Ecritures: Aussitôt une transformation s’opère;
leurs espérances se ravivent, leur
cœur brûle; ils ont trouvé le compagnon de route par excellence et
avant même de l’avoir reconnu, ils
ne veulent pas s’en séparer. Le soir
venu, ils le contraignent de demeurer avec eux.
.Que de- fois Jésus s’est approché
de nous, et nous l’avons à peine
honoré d’un regard, et nous avons
passé indifférents, peut-être dédaigneux, à côté de Lui.
Il avait si chétive apparence avec
sa couronne d’épines, son sceptre
de roseau, sa croix pour trône, ses
pieds, ses mains et son côté percés.
Attendons un peu, laissons-le nous
parler, écoutons ce qu’il veut nous
dire: Alors nous verrons que ce
Crucifié est le Fils du Dieu vivant,
la splendeur de sa gloire, l’image
empreinte de sa personne. Alors
nous reconnaîtrons en Imi 1,’Ami
incomparable qui répare toutes les
joies, et qui, le soir venu, le terme de la vie atteint, pourra seul
nous ouvrir les horizons éternels.
On nous envoie l’Osservatore Cattolico de Milan du 26 Février, qui
publie un petit entrefilet sous ce
titre: « Contro la monarchia'».
Vous ne devineriez jamais quelles
révélations contiennent les douze
lignes qui constituent l’article en
question. Les voici fidèlement résumées:
1“ A l’occasion du 50“ anniversaire (c’était le 48®) de la promulgation du Statut de Charles-Albert,
les Vaudoik dé Torre Pellice auraient
provoqué dans toute l’Italie une
agitation pour obtenir l’abrogation
de l’article du Statut qui consacre
le régime monarchique en Piémont,
et partant dans la péninsule entière"*,
2“ L’agitation républicaine vatíí;
doise sera encouragée par les Juifs**'
les franc-maçons et les pmtestantSj
qui n'émargent pas suflisumment
au budget monarchique.
3“ Enfin, le moniteur du farneuit'!
Don Albertario a la bonté de déplo'i
rer une telle tentative, parcequ’if
n’est pas permis d’espérer qu’une,
république vaudoise soit préférable’
à celle de M. Crispi.
Les centaines de personnes qui
ont assisté au culte tenu le 17 Fé*
vrier dans notre temple, et celles
qui ont pris part à la soirée de
l’Ecole de Sainte-Marguerite, savent
ce qui s’y est dit et quel cas il fauC
faire des affirmations mensongère^
du porte voix du cléricalisme mila*'.
nais.
A des gens sans patrie et safl!
affection naturelle, comme les ré'
dacteurs deJ’Os^rpfliore, il est diP^
ficile de faire comprendre que irf'
Vandois se réunissent non seulemeél
sans conspirer, mais pour demati'^
der à Dieu de protéger notre pays»!
bénir notre Roi et amener tous lo|
Italiens à la connaissance de la vé's
rité. Ils, l’ont, du reste, fait aulf
temps de souifrance.s et de persé;
entions, rien d’étonnant qu’ils cotí
tinuent aujourd'hui.
C’est cependant ce que nous avofij
fait et rien .que cela, quoi que puis^f
dire et imprimer l’o-rgane d’un énefi
gumène qui a tout dernièremeiJf
par sa violence et ses diatrities.je
le trouble dans la ville de Turine,
En terminant, je dois relever qit|
l’Administration de l’Osservatore tòj
adre.ssé son journal à Torre PelH'i'?
— Valle d’Aosta. J’en conclus
les administrateurs de cette ieUp
connaissent la géographie aussi b)®l
que les rédacteurs respectent la
rité; et qué, grâce à la loyauté
princes de la maison de Savoie,
jouissent des avantages de la libeHi
3
- 75 _
le moindre n’est pas celui d’èî We*à l’abri des foudres du Vatican
de rOsseruatore.
J.-P. P.
¡.ÉVANGÉLISATION
La Sentinella delle Alpi, de Cuneo,
C du 29 Février, résume la conférence
■il tenue le 23 à Tende sur l’histoire
ïlides Vaudois par le D” H. Meynier.
L’orateur, apres avoir rappelé avec
les détails les plus saillants les
'f iîrandea dates de notre histoire:
1 1361, 1655, 1686, 1689 et 1818, n’a
pas manqué de rappeler le çatriotUsme des Vaudois et leur fidélité
envers la Maison de Savoie, ffu’ils
- montrèrent surtout dans les guerI l'es ilu siècle dernier. Avant de terI miner, il traita encore des rapports
I entre l’Eglise et l’Etat, ce pro! blême que l'Eglise Vaudoise a réI solu depuis des'siècles. Cette splenf dide conférence a été écoutée avec
É Une attention soutenue par le nom^■breux auditoire.
Dimanche, 1 Mars, autre conférence de notre entreprenant collègue
s. ami, sur « La paix entre toutes
les nations ».
MISSIONS
Mission romande. — La mission
de nos frères de la Suisse romande
. dans la baie de Delagoa, en Afri(|ue,
iPas.se par des circonstances difUciles.
i;^ A la suite de la guerre qui vient
’«d'y avoir lieu, les Portugais auraient
:^xpulsé tous les missionaires évan.^éfique.Si comme complices des chefs
indigènes révoltés. —. Une dépèpostérieure dit que le doc■ leur Liengme seul a été expulsé,
"^’ést défà beaucoup trop, et nous
‘. espérons bien que les démarches ten*lées pour faire rapporter cette mesure inique aboutiront et que les
'Jésuites n’auront pas le dernier mot
dans cette affaire. En tous cas, souvenons-nous devant Dieu de cette
œuvre bien éprouvée depuis longtemps. ,
— Le déficit de la Mission morave, qui était de plus de 130,000
francs, a été complètement couvert
le mois dernier.
Nouvelles Religieuses
Italie. — Le 2 Février a eu lieu
l'inauguration du temple évangéliquè
de Montorfano, On se rappelle que,
il y a quelques années, la plus
grande partie de la population de
cette bourgade alpestre de la Lombardie s’était déclarée pour l’Evangile
en introduisant la prédication de la
vérité dans l’édifice qui avait jusqu’ici servi aux ministres de l’erreur . Cependant, après un long
procès, les prêtres ayant réussi à
la
congre
se faire adjuger l’église,
gation, qui se rattache à la mission
wesleyenné, a entrepris la construction du temple qui vient d’être inaugUI’é-, , .
_ T ■ X' ' ■
L'Evangile à Méane. Nous extrayons du Tesiimonio, organe de
la mission baptiste, quelques détails
relatifs à l’œuvre qui se poursuit
dans la région, jadis en grande
partie vaudoise, de Méane, prés Suse.
Nous remarquons seulement que,
grâce à la .confusiou qu’il a faite
avec le Méan près Pérouse, l’auteur
de rartiele énumère nombre dé localités qu’il s’étonne de ne plus
retrouver aujourd’hui à Méane. Rien
d’étonnant puisqu'elles appartiennent
toutes au val Cluson.
L’église vaudoise de Méane et
Maltie, qui a fourni des Barbes et
des martyrs tels que,, les Tertian
(nom qui's’y retrouve (meore), et J.
Girard qui se fixa à Genève où il
fonda une imprimerie renommée., —
fut étouffée par la persécution au
''.S'il
'ini.
,''C
4
— 76
commenceiïient du 17® siècle, mais
le souvenir en est resté dans la popu-.
lalion. — En 1893, à la suite d"une
chicane avec le curé, le parti libéral
appela de Turin les pasteurs baptisles
Landéls et Jahiçr qui aménagèrent
d’abord un local à Suse, d’où Us se
transportèrent plus tard à Méane.
L’œuvre y a pris nue certaine extensi.ioq et cofupte 19 frères, comme
aussi l’église de Suse. À Gi'avere,
commune qui suit celle de Suse en
remontant la Doire, il n’y a encore
point d ’ évangéliques et pemiant
longtemps les cultes ont dû être
tenus, tantùl dans une grange tantôt dans une autre. Finalement le 3
Février une salle a été inaugurée
dans le hameau des MoUar, avec
une 100* d’auditeurs. La vente de
Bibles et de cantiques est encourageante, Suse et Méane ont aussi
une école du Dimanche; celle de
Gravere, en formation, aura, espère-t-on, une trentaine d’enfants.
+ +
Les Soc. Bibliques ont pourvu à ce
que, autant que possible, chaque
soldat partant pour l’Afrique reçût
à Naples, au raornent de s’embarquer,
un N. Testamepl. Un des çot[)orteurs chargés de cette distribution
est précisément venu à la connaissance de l’Evangile grâce à un
Testament reçu en une semblable
occasion, lors d’une ex[iédilion précédente en Abys.sinie.
Modène. Le 31 Janvier, im jeune
prêtre a publiquement abjuré le
papisme dans l’église méthodiste
épiscopale. Il s’appelle Louis Leorini.
+4"
Cheryeix-Cubas. * — Cette petite
localité du Périgord' est le centre
d’un mouvement religieux très intéressant ,aü sein de populations entièrement catholiques. M. le pasteur
SamueL'G^lland y est installé depuis
un mois, sous la direction de la
Société centrale, mais il paraît qué|
l’œuvre s’étend tellement qu’il* fî
faudrait, dés à présent, plusieurs^
ouvriers.
:1
Service de Gomiuunion. -• Dans
la pensée que le service de k) corn»
rounion se célébrerait avec plu»
d’ordre, le consistoire de Genève a
décidé, à titre d’essai, que les sexe?
ne 'seraient plus .séparés, et (jup
hommes et femmes pourraient iiidis-,
tinctement et ensemble s’approcbeç
delà sainte table. Celle mesure, avait
déjà été prise dans le temple, dp
Sainl-Gervais, à Genève, et y avait
produit de bons résultats.
Biivlèrp. — Les protestants se sont
augmentés à Munich, dans les 15
dernières années, du 122 pqur cent,
tamlis qqe la population catboliqqp
ne s’est accrue quô du 68 pour
cept. C’est dans les écoles supérieures que domine surtout réjémenl
réformé. Sur 7 mariages, il y àune union piixle dont les enfanlsi
sont ordinairement élevés dans le|
protestantisme. C’est surtout che^
les fonctionnaires et officiers supé^
rieurs que se contractent des ma
riages mixtes.
Espagne; — Les protestants de,
Figuéras ont dislriliué, dit te i*ro',s
lestant, aux officiérs, sous-officiers.
et soldats (lu régiment de San-Qujntin, au moment oû ils auiUaient la,1
ville pour aller à Barcelone s’em--J
barquer pour Cuba, «ijlle Nouveaui(f|
Teslamenls. Quelques-p,ns de cesl
volumes ont été détruits, à l’insti-l
galion, dit-on. de l’aumôiiier; raaîf’j
la plupart paraissentiavoir été bieps
reçus et, da.us quelques., cornpagfiiep,.les capitaines les ont eux-mêm.ep ■
distribués à leurs soldats..
Etudiants en théologie. — .LPi
nombre des étudiants qui ont suiît
1
5
-
í
les cours des fac]ullés de langue allemande pendant le semestre d’été
1895 est de 3.258. — H y a depuis
quelque.s années^me diminution sensible.
Afri<ju,e. i.e tracé du chemin defer
pourTÔuganda part de Mombasa sur
l’Océan, d’où il compterait 650 milles jusqu’au lac Victoria. l..e coût
serait de près de 44 millions. À un
train par .semaine, les frais de la ligne seraient d’un million par an.
L'INSPECTEUR ROLANDO
La nouvelle de la mort de M. le
Chen. Francesco Bolando, Inspecteur
des Ecoles primaires de notre arrondi.ssement, a produit de sincères
regrets ap sein de nos Vallées.
Pendant les quinze années durant
lesquelles ce fonctionnaire intelligent
et zélé a dirigé nos écoles, nous
n’avons eu généralement qu’à nou-s
féliciter de l’impartialité et du tact
que le Chev, Rolande apportait dans
l'accomplissement de son devoir.
S’il lui est arrivé parfois, ces derniers temps surtout, de se départir
de cette ligne de conduite, il est possible que son étal de santé en lût la
cause. Nous ne pcuvoris nous expliquer autrement certains actes accomplis au détriment de nos droits
et en opposition ouverte avec les
Ijesoins de notre population; vaut!oise.
Mais ces petites misèpes inhérenle)S
à la nature bumainesoj.ii loin de, nous
faire oublier que M. Rolando nous a
donné,pendanldouzeannéesaumoins,
des preuves non équivoqu,esqu’il en!eu(Jail s’acquitter de ses foticlions
dans un esprit de liberté, sans s’inquiéter outre mesure des aùaques
dirigées contre sa pei’soime par lej
personnage influent de Pjgnerol pu
d’aijleur's.
Aussi les inslituleurs et les institutrices des Vallées, comme plusieurs personnes qui s’occupent des
Ecoles vaudoises, se trouvaient-ils en
nombre aux obsèques duChevr. Rolando, témoignant par leur présence
de leur regret pour ce deuil prématuré,et de leur reconnaissance envers la mémoire du fidèle ami du
progrès de l’instruction parmi nous.
Nous avons remarqué M. l'avocat
Vola, délégué scolaire, M. Je Chev.
Robert, M. le pasteur Pascal, etc.
Des funérailles proprement dites
il vaut mieux ne rien dire : Foule
considérable, service religieux dans
la cathédrale de S.t Donat, auquel
nous n’avons pas as.sislé, et quatre
discours sous le portique du Cimetière que nous avons eu de la peine
à entendre. — M. le proviseur Luinp
a rendu un hpmmage mérité à l’activité de M, Rolande; d’autres ont
prononcé quelques paroles de vive
sympathie peur la famille affligée,
mais hélas! pas un mot de foi, ni
d’espérance chrétienne. C’était navrant que d’ouïr tel professeur, dont
le nom m’est inconnu, railler toute
doctrine spiritualiste,,, au bord d,e
la tombe. . ‘
J.ïh P.
BIBLIOGRAPHIE
Ici bas. - An déjà. Poésies de
cbevel. Avec 6 portraits, Parjs, Kl’ichhacher. — Ce recueil comprend
plus de 300 poésies, loptes d’auteurs
[irpieslants, ce qüi est qn gage de
bon goût et de moràliléf ’Ces vers
sont divisés en plusieurs gi^oupes,
Enfance, Jet^riessç, ^pv/r le‘/cœur,
Ari el poésie, Èhfa,nlé'$t parenls.
Vieillisse, La poesìe ‘d>es jFiAritfes,
La poésie des oé'les, hd poésie ‘des
choses, Trisle^ses, Au dêfd, Ces sentiments les pins vrais et les pfiilf
exquis, là sympafhiû.i® P!p® it^dfonije
6
- îâ
■V'.
<X
• 1
P :
qui jouit avec ceux qui sont dans la
joie et pleure avec ceux qui pleurent, la içaîlé la plus saine, se succèdent et s’enti'eraêlent dans un ensemble cliarmani, Ce n’ est pas, en général, de la poésie classique; sauf Taine
qui a voulu, à ses derniers moments,
s'app(jyei' sut la (oi an pur Evangile,
aucun des attires auteurs ne voit son
nom porté dans les histoires littéraires de la France. 11 n’y a pas
moins nombre (le noms bieti connus
parmi tious, tels que Vineb Rambert, E. Naville, plusieurs membres
de la grande famille Monod, MarcMonnier et Philippe Muntiier, Tournier, J. Olivier, Gberbuliez, Cbatelaiiat, Amiel, Ribaux, Cérésole, Pb.
Godet, Réveillauvl, Erl. Rod, Saiilens,
Saulter, M.mes de Pressensé, Hollard,
de Gaspariri, Louisa Siefert, A de
Cbambi'ier et d’autres encore plus
nombreux, qui gagneraient à être
connus.
À côté des vers jusqu’ici nouveaux
mais qui nous seront déjà chers à
une 2’ lecture, nous en retrouvons
d’autres bien connus tels que;
« QommC volant les années! »
qui se chantent couramment parmi
tious sans que p. ê. beaucoup de
personnes en connaissent même l’auteur. ;
Ouvragées reçus ;
Ern„ Giampiccoli. L’Afmeilia e
1« ultime stragi. Conferenza. Nous
regrettons de ne pouvoir que mentionner cet éloquent plaidoyer par
lequel notre pasteur de Rome s’est
efforcé de secouer l’apathie de presque toute la chrétienté en préHence
des atrocités que subissent le.s chrétiens 'd’Arménie de la part des Turcs.
Nos lecteurs pourront lire ces pages
émues dans le Bollettino du mois
courant.
— W. CoPELAND BoiviE. IiO Christianisme tlnltaire, et BrObke Herford. Principes religieux des chrétiens unitaires. Ces opuscules, traduits de l’anglais, sopt une exposition historique et populaire des
doctrine^ de l’Unitarisme. ■
POURQUOI DIEU NE SE VOIT PAS
L’empereur Traj%n ne pouvait pas
coficevoir pourquoi l’homme mortel
ne pouvait pas voir Dieu. « Vous
dites, disait il au rabbin Josué, que
votre Dieu est partout. J’aimerais
bien le voir.
— Il est partout, en effet, dit le
rabbin: mais impossible à l’homme
mortel de contempler sa gloire.
L’empereur insista.
— Eh bien! dit Josué, supposez
que nous allions tout d’abord regarder un de ses ambassatleur.s.
Le rabbin l’invita à regarder lè
sojeil qui brillait dans toiile sa
splendeur méridienne. Mais l’empérenr ne put pas le fixer: celte clarté
réhionissait.
Tu n’es pas capable de supporter
l’éclat de l'une de ses créatures, dit
le rabbin; comment donc pourrais tu
regarder le Créateur? Une (elle lumière ne te détruirâit-elle pas?
Extrait,
FAIYS OIVEIRS
A la Pérxmse vient de se fonder,
à la suite d’une conférence de M.
le pastéur J. Weilzecker, un nouveau Sous-Comité de la Croix Rouge
qui sera le Sous-Comité du Val
Cluson.
++
La grande mai.son' de commerce
Savoiielli, à Turin, vient de décider )
que ses magasins seront fermés le
Dimanebe, pour accordei- un repos i
régulier aux ouvrier.s.
La culture de la betterave prend j
pied en Piémont grâce en partie à %
la distillerie de sucre de Savigliano. *1
Ceux qui l’àn dernier ont changé leurs i
champs de mais en plantations de |
betteraves ont eu cette année un,p
profit de beaucoup supérieur à celui |
7
rm:.
79 —
(l'es années préc4dentes, quoique la
Sécheresse ait beaucoup nui aux
betteraves.
A nos agriculteurs de tenter
moyen d’améliorer leur sort.
ce
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE
L’œuvre d’ombues de
LAVALLE
t*ranlol.
B. Long 2 — J. Beux 2
— B. Bounous 1 — E.
- Jaq. Marauda
Jahier l — L.
plaider 1 — M. .lahior 1 — Jq. Jahier l —
Eug. Sappé 1 — fl. Grill 1 — .îq. Long t
— Al. Ueynaud 1 — Jq. Plavan I — J.n
Bounous 1 — J.n Sappé 1 — Fr. Bértalot
1 — M.l Long 1 — Jq. Long 1 — F. Jahier
0,60 — D.l r,ong 0,50 ~ Jq. Sappâ 0,50 —
p>.n Costabel 0.50 ™ J.n Beux 0,50 — J.n
Ueynaud 0,50 — B. Raynaud 0,40 — M.ne
Baral 0,,50 ~ B. Long 0,25 — B. Bal mas
0,50 — F. Plavan 0,50 — Jean Plavan 0,20
^ F. Bounous 0,25 — J.n Soulier 0,50 —
J n Bertaiot 0,50 — J. Bértalot 0,30 — JLanteirae 0,50 — F. Sappé 0,50 — H. Long
0,40 -- .7. Sappô 0,,50.. _ Total 38,80.
Itlasiscl.
J. J. R. Trou 10 — E. Pons 2 — J;‘ P.
Pascal 2 — J. A. Micol 1. Total 15.
■tora.
J. D. A. Hugon 7 — Cap. Morglia 5 —
Jacques Mûris 1 — M.lle M. L. 2. — Total 15.
ItiiiluraL
Collecte au temple 11,35 - D. Bertin 2
— J. 1). Meynier 1. — Total 14,35.
Uni vauipo <leiravaiigelÌKir,a/.i«iic.
Comm. D.r Prochet, Roma 50 — B, Léger, IR. 5 — Sig-na;G. A., ib. 5 — Giarapiccoli 2 — A. Muston, Palermo 20 — L.
Eynard 10 — L. Rostagno 2 Teof. Gay,
Napoli 4 — P. Ri voi re, Ancona 5 — GLongo, Siena 5 — D.r P.'- Geymonat, Firenze 25 — Prof. B. BosiO 20 — A. Melile
20 — D.r E. Coraba 10 _ Ed. JaJla 10 tì. Lnzzi .5 — Nicati 5 — G. Roehat 5 —
G. Quattrini, Livorno 5____ E. Corsani .2 —
B. Revel, Venezia 10 - P- Chauvie, ib. 5
— Semini, ib. 2 ■ D. ReVei, Bergamo 20
— P. Longo, Milano 7 — Roberto Bauer,
Genoya 50 — B, Goss, ib. 50 — G. D. Turino, ib. 20 — G. Pons, ib. 5 — B. Meynier, ib 2 — G. G. Malan, ib. 2 — P. Forneron, ib. 1 — A. B. lE.ron, Bordighera 5
— Giov. Petrai, S. Remo 5 — A. Costabel,
Nizza S — G. Ribatti, Tonno 5 — G, D.
Maurin, Biella. 5 — D. Gay, Susa 5 - Giov.
Romano, Chiavari 10 — B. Jaliier, Aosta
5 D. Revel, Ivrea 2 — F. Cardon, Cuneo
4 — 0. Golia, Londra 5 — St. Revel 2 —
F. Rostan 5. — Totale 4.52.
U« l’cirangcr :
Georges Appia, pasteur, Paris 120 —
M.rs Nusiey, Nice .50 — Ad. Gantier^ Genève ,50 — Miss Wisliart, Sidsse 25 —
M.me de -Riaz, Lyon 20 — Aug. Malan,
pasteur, Nice 15 — F. H , ib. 10 . M.
Selli, Vienne 5 — P. Millier, Amsterdam 2
Scldlltler, Allemagne 2 — Meytre, pasteur
10. — Total 300.
Îioiiecrils mais non versés.
J. Rostan, Pomarct 10 — J. Gardiol,
Pranistin 5 - N, N. ib. 5. — Total 20.
En tout î versés 3667,.50
non versés 20
En or : 380.
Kcclifleatioii.
On nous fait remarquer que M. E. Bonnet past, aurait verso 10 fr. au lieu de 7
et, en outre, que le nom de M. B. Chauvie,
d’.Angrogne, qid a versé 1 franc, n'a pas
été publié.
ttrviKy IN>niiqiic
A [très lies mois d’inaclion, le géiiéial Baialieii a |>ris ime décision
aussi inSehsée qu’elle était idatten.'
due. i-e 1'' Mars il a attaqué en ti'ois
colütmes l’armée aby.ssiiiienne campée dans de Ires fortes posiüôns prés
d’Adua. L’aile gauche commandée par
le colonel Albertone, s’étant avancée
sur Abha Garima, s’est bientôt trouvée engagée avec toute l’armée du
négiLS el a dû se replier. I.a colonne
Arimondi, appelée' du centre pour
protéger la retraite, n’a pas pu déployer ton(t3s ses foi'ces. Pendant ce
temps les Abyssins prenant vigoureusement l’offensive attaquaient les
nôtres sur tout le front et sur les
lianes, eberebant à les envelopper
et les forçaient à se replier en abaiiT.
donnant le camp avec loules tes provisions et l’artillerie.
Gomme on le voit, il no s’agiPplus
d’un combat d’avant-po.Sle ni d’im
engagement partiel; c’est une grande
Imlaille, et pour nous une grande
défaite, conséi|uence d’une séi'ienon
interrompue d’erreui's de tout genre,
dont le gouvernemeni central est ap
, G-’ ^2
8
80
moins aussi responsable que lo général auquel était confiée la conduite
de cette campagne désastreuse. Les
troupes paraissent avoir opéré un
mouvement rapide de retraite sur
Addi-Caïé, entre Coalit et Senafé,
où elles se concentrent dans une position avantageuse pour arrêter la
marche des Abyssins. Le générai
l,amberti est parti pour Asmara où
il commencera à organiser la défense, en attendant l’arrivée de Eîaldissera, parti dés le 23 février pour
prendre le commandement en chef.
Le fort d’Adigrat ne pourra se soutenir qu’en restant isolé comme naguère celui de Makallé, et il est proIjable qu’on l’évacuera et que toutes
le.s forces se concentreront à Asmar a.
Car tout fait prévoir que le goiiveriiement voudra continuer dans la
lutte à outrance, pour relever ce
qu’il appelle l’honneur du drapeau
llalien. On parle déjà de rappeler
sous les armes totde la classe du
lt}72, c’est-à dire80,000 hommes. Où
cela nous conduira-t-il? C’est ce qu’il ;
est impossible de dire, et riiorizon
est bien sombre pour l’italie, qui :
aurait tant à faire chez ellel
Demain Jeudi la chambre se réu- ‘
nit. Que fera t elle? Le ministère |
qui a enlruîné l’ilalie dans une si- ;
tuation si désastreuse restera-t-il au ;
pouvoir? franchement nou.s croyons j
qu'il ne le doit pas. Mais qui voudra !
en recueillir la succession dans de i
telles circonslancfs ? ;
Nous ne savons pas encore quelles |
ont été nos perle.s en hommes dans I
la bataille d’Adua, mais elles ont;
certainement été considérables, car
il paraît qu’on s’est battu tout le
jour avec le plus grand acharnement, j
Dimanche a eu lieu à Turin l’élection des 80 conseillers communaux. La lutte a été des plus acliernées. Les cléricaux ont employé toutes les armes, sans excepter les
moins loyales, pour faire triompher j
les hommes de leur parti. Les libéraux de leur côté, ne sont pas restés
inactifs. Ms ont fait taire toutes les 1
sympathies, tous les intérêts particuliers qui les aut%ient divisés, et
ils ont voté avec une entente admh
rable la lisle proposée par le Comité
central, <pii a remporté une victoire
complète Les cléricaux n’ont eu
que les 16 votes de la minorité.
LA TUBERCOLOSI
Sicoome è ncstra ferma intenaione di
propagare in tutte le classi sociali i progressi della scienza, oggi regaliamo ai nostri lettori una lieta novella: L’illustro
Prof. C. 'Bandiera, che tiene Jaboratorio
chimico in Palermo, via Tornieri, 65, ha
fatto una grande scoperta, salvando mezza
umanità, yue.st’uomo benemerito ha trovato il rimedio più po.ssente per la cura
dell’etisia. Desso consiste in una Pozione
antisettica ohe, sperimentata, ha dato
esito straordinario, poiché uccido senz’altro
il bacillo di Koch, e quindi cessano la
(ebbre, la tosse, l'espettorazione, ì sudori
notturni e tutti gli altri sintomi della cohsunzione.
Gran parte dei medici d’Italia ha constatato che coloro i quali fanno uso di tale
speeiflco, se attaccati ’ al primo o secondo
stadio, guariscono subito. Dunque, sofferenti, aprite il cuore alla speranza ed
unitevi a noi per fare plauso alla valentia
dell’egregio medico palermitano Dottor G.
Banàiera
Speriamo che egli non si limiterà solo a
spedire il medicinale a chi gliene -(u richiesta, ma voglia attresi decidersi a farne
deposito in una delle nostre primarie farmacie, onde desso sia pronto al bisogno.
CHAIWBRE DE COIVIMERCE DE TURIN.
Turin. Direction de l’Arsenal. —
10 Mars. Entreprise pour fourniture
de planches de noyer n” 2 pour
3900 francs.
Maataue. Direction de t'Artillene
de place. — 16 Mars. Entreprise
pour fourniture de planches de diti’éi'etites dimensions eh chéue, mélèze, frêne, noyer, pour 4941,40 frs.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pelliee —■ Imprimerie Alpinà.