1
Cinquante-troisième année.
^ Février 1917
N. 5.
p^àIrâissant chaqu|;'vîndpe^
T)^
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V^l^&,Vaud(>i3Ça, , . Ft, 2^50 T-Italie-. , , ,, Pr. a.—
lîttanget . . . : . . . . .\ ’ !
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Que toutes ! les-choses vraies^ honnêtes, jastes, pores, aimables. dignes de'looange, occopent vos pensées. fPhil IV, SI.
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SOMMAIRE: Un nouvel essai de paix —
Correspondance de nos Aumôniers -—
Comité d’Assistance de Turin — Fonds
pour (les Ouvriers de l'Eglise et des
Etablissements d’instruction secondaire
— Chronique yandoise. — Nouvelles
politiques.
Un nouvel e^^ai:de pai^.
M. Wilson, le président des EtatsUnis, vient d’adresser au Sénat américain et de porter à la connaissance des
gouvernements en guerre un message retentissant et d’une portée <cdhsSdémble.
Nous ¡regrettons de ne pas ipouvoir le reproduire en entier, mais-noua en déta«
chons cetqulil y a d’essèntieL SelooiWil*
son, les Etats-rUnis ont un ¡rôle; à jouer:
« Il est inconcevable que le peuple des
Etats-Unis ne doive pasi jouer uni rôle
dans cette grande entreprise ». La participation à un pareil service serail’occasîon qu’ili a cherchée lui-même en vertu
des, principes et des ¡buts de sa constitution et de la politique de son gouvernement qu’il a toujours approuvée. Il ¿bit
à Ijii-même et aux autres - nations i du
monde de déclarer les conditions aux-i
quelles il veut se sentir libre de le rendre.
Ce service n’est rien moins que celui d’ajouter son autorité et son pouvoir à l’autorité et à la force des autres nations ppur
garantir une paix de justice dans le monde.
Un pareil réglement ne saurait être
maintenant longuement différé. Il est
juste qu’auparavant ce gouvernement
formule franchement les conditions qu’il
pourrait faire approuver à notre peuple,
son adhésion formelle et solennelle, à une
ligue pour la paix. — Quelle est la pajx
que les p.euples d’Amérique pourraient
garantir ? D’abord, il faut mettre fin à ,
la guerre actuelle. Mais nous devons dire,
par égard pour l’humanité, en ce qui
concerne^ notre participation aux garanties de la paix future, qu’il y a de grandes
divergences dans les façons dont elle doit
finir et dans les conditions auxquelles ,
elle doit être conclue. Les traités et les
aceprds qpi l’amèneront, doivent conter
nir des çonditions qui créeront une paix
qui puisse être approuvée par l’humanité
et non pas seulement une paix qui servira
les intérêts généraux et les buts immédiats des nations engagées. Nous aurons
une^ypiîc pour déterminer quelles seront
ces conditions, mais nous aurons, j’en
suis sûr, une voix pour déterminer sj
ei|P|Seronl durables ou non en vertp (j^es
garanties de la convention universelle
et de notre opinion sur ce qui est fondamental et essentiel pour atteindre ce but,
qui doit être exprimé maintenant et non
pas après, quand il pourrait être trop
tard.
La convention en vue d’une paix coopérative qui ne comprend pas le peuple
du, nouveau monde, ne peuL suffire à,.
assurer l’avenir contre la guerre. Et cependant il n’y a qu’une sorte de paix que
les peuples d’Amérique pourraient garantir, Les éléments de paix doivent être
des éléments qui engagent la confiance
et satisfassent aux principes des gouvernements américains. Ces éléments doivent être compatibles avec, la foi et les
convictions politiques que les peuples
d’Amérique ont adoptées une fois pour
toutes et qu’ils ont entrepris de défendre
Pour que la paix soit durable, des accords seuls ne peuvent pas l’assurer. Il
sera absolument nécessaire qu’une force
soit créée garantissant la permanence de
l’accord, force tellement supérieure à
celle de toute nation actuellement engagée et à celle de toute alliance jusqu’ici
forfnée ou projetée, que pas une nation,
pas une cpmbinai§on prohable de nations
ne puisse l’affronter ou lui résistexi
Pour que la paix à venir soit durable,
il ¡faut qu’elle soit assurée par une force
süpérieu'ie organisée dans l’humanité. La
question dont dépendent la paix et la ‘
politique futures du monde est celle-ci:
La guerre actuelle est-elle une lutte pour ^
une paix juste et durable, ou seulement
pour un nouvel équilibre de puissances ?
Il doit y avoir non pas l’équilibre des
puissances, mais la communauté des
puissances! non pas des rivalités organisées, mais une paix commune organisée.
Selon M. Wilson, dans le cas actuel il
doit y avoir une paix sans victoire, basée
sur l’égalité des droits, les peuples pouvant disposer d’eux-mêmes, les routes
commerciales assurées, les mers libres,
et-une limite aux armements. ■— Je propose, conclut M. Wilson, je propose donc
aux nations, d’un commun accord, qu’elles adoptent comme doctrine mondiale s
la, doctrine de Monrœ, à savoir que nulle
nation, ne doit chercher à étendre sa politique sur toute autre nation ou sur tout
autre peuple, mais qu’on doit laisser à
chaque peuple la liberté de déterminer:
sa propre politique et sa propre manière
de! se développer sans qu’il en soit em-i
pêché, sans qu’il soit menacé, les petits
aussi bien que les grands peuples. Je propose que toutes les nations évitent désormais de contracter des alliances qui les
mettraient en compétition de puissances
et les prendraient dans un nœud d’intrigueÉet de rivalités égoïstes et troublerait
leurs propres affaires et produirait des
influences importunes de cahos. Je propose que les gouvernements agissen-,
d’après le consentement des gouverné.t.
Je propose la liberté des mers pour la- •
quelle les Etats-Unis ont insisté avant
la guerre. Je propose la modération des
armements, limitation qui fasse des armées et des marines une puissance créée
seulement en vue de l’*<^dre et non un
instrument d’agression ou de violence
égoïste. Ce sont là les principes américains. et ils doivent triompher ».
Ce document historique est de la plus
haute importance; le plan tracé par Wilson est admirable et dicté par un cœur
généreux. M. Wilson souffre de voir le
grand ¡conflit se perpétuer et son peuple
souffre avec,lui. Tous nous pouvons dire
Amen à sa noble et courageuse déclaration, car tous nous désirons la paix, nous
prions pour l’obtenir'le plnsitôt possible;
tous nous sommes d’accord avec le Président ¡des Etats-Unis pour former la
grande ligue, pour respecter les nationalités, limiter les armements, mais l’essentiel, le plus urgent, est Mssé dans l’ombre : comment obtenir la paix maintenant .
Ah ! si Wilson avait le courage de dire
aux agèéSseursr confessez votre faute,'
restituez le bien mal acquis, préparez les
compènsatiôns et ensuite, vite, formons
la sainte ligue, Alors son nom (serait à tou-'
jours béni. ‘
MaiS'quelqü’un parlera; une voi;i se
fera bientôt entendre vênant de la terré
ou du'ciel pour dire; C'est assez, la paix
juste, durable doit régner à son tour.;
■ ■ -î ■■■■ ' C. A: Tron.
Autrefois on en trouve un groupe et
l’officier les fait réunir dans la petite salle
de la « mensa » où l’on célèbre un petit
culte de ¡fam,ille après un bon moment
d’entretien et de causerie, ainsi qu’il est
arrivé au... R. M. Il y avait là les sergents Fernand Goss de Turin, Charles Albert Jourdan d’Angrogne, les cap. majors
Gepmet Paul du Villar et Gardiol Louis de
Prarustin, les soldats Jean Gallian de
St-Germain et Tron César de Pérouse. «
Peu après j’ai aussi rencontré Emile Bou
chard^e Pramol et Ippolyte Mourglia de
Rora.
Du Trentin, Janvier 1917.
Cher Monsieur, ' s- * ■
La neige qui est tombée et qui continue à tombef, la atteintiSUT nés montagnes une hauteur considérable, qui en
maint endroit s’élève jusqu’à 5 et 6 mètreà. Elle rend plus pénible et plus difficile la vigilance que nés lignes avancées
doivent exercer sur l’ennéffli et dònne du
travail à ceux .qui sont plus en’arrière. '
Dés milliers et des dizaines de milliers de '
soldats sont en effet occupés jour après
jour à déblayer les routes, les chemins
et les sentiers pour que l’on puisse faire
parvenir les choses nécessaires à la vie
et à la'lütte jusqu’aux-premières lignes.
Parmi tant de militaires qui montent ou
descendent if y a« aussi'hn officier qui
pofte une large plaque bleue sur sa poitritté. On lé regardé avec doute ét curiosité; mais pour les soldâts protestants il
n’ÿ a pas d’hésitations pbssibles: « Monsietit le chapelain vau dois ?» —^ « Mais
oui; mon garçon ». —'« Je suis Giovanni
Cozzani'ùe l’églisè de Gênes... ». '
Et le chapelain fait sa visité ët un brin
de causette tout bóntìement là sur là
route. Mais il n(en est pas toujours ainsi.
Quand c’est possible on fait les visites à
domicile, c’est à direien cherchant d’une>
baracca à l’autre jusqu’à ce qu’on trouve ¡
celle où il y a le ou ïes vaudois, Parfois ils ^
sont au travail et le, commandant aima-‘i
blement les fait chercher; parfois ils so®t'
avertis et vouS; attendent au tournant
du chemin. Ainsi il est arrivé pour Dû-'
niel Bonjour de Bobi, Levi. Odin de
Prarustin, François Regnaud<de Costabelle, Michelin-Salomon Salomon de la
Com,be des pbarbonnjers. ^ ....
Enfin, il faut aussi loger quelque part
et l’on est heureux de rencontrer un ami
qui vous offre le logis aussi cordialement
que le lieutenant Emile Decker de Turin.
Dans ces visites l’on cause un peu de
tout: du pays, des parents, des amis. On
s’enqiiiert si les soldats reçoivent le journal, s’ils ont besoin de quelque effet de
laine. On encourage ceux auxquels leurs
officiers rendent bon témoignage — et
c’est la majorité — ceux qui sont timides,
ceux qui ont la tentation de se plaindre)
en leur faisant voir qu’ils ont encore quelque raison d’être contents ef reconnaissantSi •
Permettez-moi de saisir cette occasion
pour remercier, au moyen de votre journal, M,mes Pons-Karrer et Trossarelli et
le Comité Civil de La Tour, ainsi que la
Société dé couture des églises vaudoises
de Milan et de Rome, et du Cercle suisse
de Gênes pour les nombreux paquets et
objets de laine envoyés directement ou
par l’entremise du chapelain à nos soldats du Trentin. Je remercie de même
très vivement les dames de l’église vaudoise dé Vérone pour la confection et
l’expédition d’un grand nombre de
paquets.
J’ai été dernièrement deux fois dans
des hôpitaux; à la Mirandola pour voir
Paul Long d’Envers-Portes (congelazione ai piedi), et à Nogarè pour visjÿer
Edouard Jourdan de l’Envers de La Tour
(fièvre), À l’heure qu’il est tous deux ont
quitté leur hôpital, soit pour aller en licence, soit pour rentrer au régiment.
Agréez, cher Monsieur, avec vos bienveillants lecteurs,, mes meilleures salutations. Arnaldq Comba.
ÔOHITÉ'D’A^glgTANÔE de TUÇK.
Nouvelles de nos Soldats. — Dalla
lettera 18-1-917 del cappellano Berlalot:
Visto a S,. Artemio (Treviso) l’alpino Pons
Giovanni Augusto di Rodoretto; migliora
gradatamente e si hanno buone speranze
per il suo ristabilimento completo. —
Ho visto il soldato Ruben Berlalot di Angrogna, sta bene, ed il soldato Ghigo Alberto, 3570 Rep. Mitragl., sta pure bene,
— Da una lettera del cappellano A.
Comba: Trovati in buona salute i seguenti
militari: Tenente Decker Fmiffo, soldati
2
Reynaud Francesco, Michelin-Salomon
Salomone, Odin Levi, Bonjour Daniele,
Mourglia Ippolito, sergente Cross Fernando, Jourdan Carlo Alberto, caporali
maggiori Gardiol Louis, Geymet Paolo,
soldati Tron Cesare, Bouchard Emilio et
Gallian Giovanni (24-1-917),
mi trovo discretamente bene; sono stato
*%
, Ai Militari Evangelici del 92®
Fanteria, I Militari Evangelici di cotesto reggimento saranno rimasti stupiti
di non aver ricevuto per le Feste Natalizie il ricordo del Comitato di Assistenza
di Torino ; ciò è dovuto al fatto che i pacchi sono rimasti alcune settimane presso
il Comando del Deposito, il quale fu impossibilitato di farli recapitare in zona
di guerra, come ci aveva promesso.
Il Comitato provvide a farli recapitare
per mezzo della posta ; siamo quindi lieti
di annunciare che sono in viaggio da più
di una settimana.
Fonds pour les Ouvriers de TEolise
et des Etablissements d’instruction secondaire,
XV® LISTA DI SOTTOSCBIZIONL
Riporti della X/V» Lista:
Torino L, 36,265,,-
Roma 2,755,—
Firenze 1,865,—
Genova 5.170,—
Venezia 1,309,—
Milano a) S, Giovanni , "
in Conca 7,020 ^
b) Via Fabbrij 1,010 8.030,—
Biella 50,—
Brescia 1.300,—
Livorno 4,000,—
Verona 192,-^
Napoli 2.000,—
Aosta 150,—
Sampierdarena "" 50,—
Parrocchie Valdesi:
Torre Pellice 4.645
M.lle Marie Monastier 50 4.695,—
Perrero-Maniglia 200,—
ViLLAR Pellice 100,—
Prarostino 200,—
Luserna S. Giovanni 1.290
M.lles Pauline et Susanne Bobert 25 1.315,—
Massello 350,—
Rorà 100,—
Praly 150,—
2.928,—
arie
BLATORi Diversi
49.983,40
Totale della XV® Lista L, 123.157,40
CHRONIQUE VAUOOISE
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Le soldat Breuza Luigi de Prarustin,
Travers Stefano de La Tour, Rostan Arturo, le gendarme Bertalot Edvigi, Richard
Jean Pierre de Praly, remercient cordialement pour l’envoi de VEcho et saluent
avec effusion leurs parents, amis et, ce
dernier, son pasteur M. Micol.
— Zona di guerra, li 4-1-917
, Gentilissimo Sig. Tron,
La ringrazio sentitamente dell’invio
del pregiato giornale L’Echo des Vallées
che da due settimane mi perviene regolarmente e che leggo con piacere, avendo
così il mezzo di apprendere notizie delle
nostre valli e specialmente di Bobbio,
mio paese natio.
La prego anche di ringraziare a nome
mio, a mezzo del pregiato foglio da Lei
diretto, il Comitato per l’assistenza dei
militari evangelici in Torino, per l’invio
di un pacco postale che ho ricevuto per
Natale e di cui sono infinitamente riconoscente. Fra breve spero recarmi in licenza, cosi avrò agio di ringraziarli personalmente. Le invio i più rispettosi saluti ed auguri. Suo dev.
Negri,I, maresciallo.
— Stazione per la Carnia, 6-1-17.
Egre io Sig. C. A. Tron,
Con gra de gioia vengo a darle deile
mie notizie: grazie ai Signore,al presente
in licenza per Natale ed ho trovato iige-’^
nitori assai bene. Spero che quest’ateo'
avremo migliori risultati che l’aiino
scorso; che sarà la nostra liberazione e
il trionfo del nostro sangue sparso. Le
invio i miei più vivi ringraziamenti pel '
caro giornale VEcho, ricevuto sempre regolarmente tutta la campagna scorsa,
che tante belle notizie di conforto ci
porta delle Valli e dei compagni d’armi.
Riceva i miei migliori auguri per tutta'
la sua famìglia e per tutti quelli che s’interessano a 'fare avere il giornale ai soldati. Suo dev. Long Luigi.
— Du front, le 7 janvier 1917.
Cher Monsieur Tron,
Je viens avec la présente pour vous remercier du cher journal l’EcAo qui m’arrive régulièrement chaque semaine m’apportant bien des nouvelles du pays et de
mes compagnons d’armes. Veuillez, par
le moyen du journal, saluer bien mes
chers parents, amis et connaissances, et
remercier de ma part l’Union Chrétienne
et le Comité de Bobi et celui de Turin,
ainsi que l’église de Milan, qui ont bien
voulu me faire parvenir les divers objets
en laine qui me sont' si utiles ici dans les
tranchées où le froid se fait sentir rigoureux. À tous un merci de cœur et salutations sincères. Votre dévoué
Paul Michelin.
— Homs, li 11-1-1917.
Egregio Signor Tron,
Vengo con questa mia per ringraziarla
del suo diletto giornale VEcho; provo una
grande consolazione nel leggere quelle
care scritture, e sono felice di sapere le
buone notizie dei cari fratelli combattenti sull’altro fronte, sul quale, in questo
momento, sì ha una brutta stagione; ma
si spera che la volontà del Signore sia
che presto finisca questa guerra, e venga
la pace vittoriosa.
Con tutto cuore la ringrazio infinitamente del suo buon cuore verso di me;
spero che il Signore la ricompenserà.
La salute mia è ottima, come auguro
di vivo cuore a lei e alla sua signora. Termino mandando i cordiali e affettuosi saluti a lei e all’ottima sig.na Arnoletto e
all’egregia famiglia Trossarelli, ed augurando a lei ed alla cara Chiesa Evangelica i miei cordiali affettuosi saluti, assicurandoli che dove iò mi trovo sto molto
bene; qui non abbiamo più avuto dei
brutti movimenti; in quanto ai ribelli,
si trovano molto lontani e siamo sicuri
che in questi momenti non vengono a disturbarci; l’aria è molto migliore che a
Tripoli e stiamo molto bene...
Spero ch’ella scuserà il mio male scritto.
La ringrazio infinitamente. Suo dev.mo
Soldato Lovera Michele.^
— Albania, 12-1-17. ^
Très-honoré Monsieur Tron,
C’est avec immense plaisir que chaque
semaine je vois arriver ici VEcho me portant, avec les nouvelles du pays, un peu
de vie de nos chères Vallées que je languis bien de revoir; qui sait quand, pourtant, ce bonheur me sera accordé ? Recevez, avec M.me Tron, les meilleurs
vœux et les plus respectueuses salutations de votre dévoué Carlo Ribet.
— Dal fronte, 16 Gennaio 1917.
A mezzo di codesto rispettabile giornale ringrazio vivamente l’instancabile
pastore sig. Tron della gentilezza che di
continuo usa verso di me, nel farmi avere
il suo giornale l’JScAo des Vallées, dal
quale oltre apprendere notizie delle nostre care valli e paesi, molto mi gradisce
nella sua confortante lettura.
Pure ringrazio l’Unione Cristiana
femminile di Bobbio della lieta serata offertami, nella quale i suoi membri dimostrarono tutto il loro grande ' affetto e
Tammirabile slancio col quale accompagnano i soldati destinati ad assicurare le
frontiere della nostra patria. Un ringraziamento speciale vada al Comitato locale di Bobbio il quale, coi suoi indispensabili oggetti in lana, dei quali fa dono,
molto sa cooperare nella missione intrapresa per la grandezza d’Italia. Per ultimo, invio un caldo saluto ai miei parenti, compagni ed amici al fronte, e cosi
pure a quelli che trascorrono la pacifica
■vita nelle valli. A tutti auguro un « presto
ritrovarci ». nei nostri amati paesi. Saluti
vivissimi al sig. e sig.ra Gardiol.
Dev.mo Eliseo Geymonat.
— Zona di guerra, li 20 Gennaio 1917.
Cher Monsieur Tron,
J’espère que ma carte vous trouve en
ìonne santé, ainsi que Madame. Je suis
très bien moi aussi Dieu merci, malgré
les difficultés de ces temps, par suite des
grandes tourmentes de neige. J’ai été
destiné au 8° régiment alpins, j’ai eu le
bonheur de trouver dans ma compagnie,
deux amis, les sous-lieutenants Grill et
Pons, je suis très content. Je vous remercie pour VEcho que j’ai toujours reçu
avec grand plaisir et vous prie de changer
l’adresse. — Bien des salutations à mes
frères et amis qui combattent, ainsi qu’à
tous ceux qui sont à la maison. Recevez,
cher M.r Tron, ainsi que Madame, mes
plus sincères salutations. A. Mourglia.
— Du front, 20-1-17.
Très-honoré M.r Tron,
Nous venons avec la présente pour
vous remercier vivement pour l’envoi de
VEcho que nous recevons régulièrement;
avec plaisir nous le lisons, et il nous
donne des nouvelles de nos compagnons
qui, eux aussi, se trouvent la plupart au
front.
Aujourd’hui même nous avons eu la
visite de notre chapelain M. Comba qui
nous a fait un grand plaisir, et nous le
remercions infiniment.
En même temps, nous vous prions de
transmettre, par votre cher journal, nos
meilleures salutations à tous nos parents
amis et connaissances, en leur assurant
notre parfaite et bonne santé.
Veuillez agréer, M.r Tron, avec Mada
me, nos cordiales salutations. Vos dévoués artilleurs de montagne
Reynaud François de Pramol et
Michelin Salomon de Bobi.
Y f R® Foyer Wallon de dé
cémbre, nous apporte la nouvelle du dé
— Zone de guerre, 23 janvier 1917.
Bien cher Monsieur Tron,
Etant à Giaveno j’ai toujours reçu régulièrement — et avec grand plaisir, —
trois copies de l’EcAo des Vallées que je
faisais passer aux soldats vaudois du bataillon. Me trouvant maintenant en zone
d’opérations, à ISÔO m. sur le niveau de la
mer, je pense que sans changement d’adresse le cher petit Echo ne me retrouverait plus. Aussi je vous prie — et à
ma prière se joignent les Vaudois de ma
compagnie (caporal major Long de Pramol, soldats Jean Rostan du Pomaret,
Jean Pons de Praly) — de bien vouloir
changer l’adresse pour que nous puissions
de temps à autre, entendre l’écho de nos
chères montagnes qui est tout autre que
celui répété par les rochers de celles qui
nous environnent. À un moment donné,
avant notre départ de Turin, nous espérions que M.r le lieutenant Beriinat, qui
appartient toujours à notre compagnie,
aurait été des nôtres; cela n’est pas et
nous le regrettons, non pas pour lui, mais
pour nous; voyez, cher Monsieur, comme
parfois l’homme est égo'iste ! — Notre
compagnie fournit la corvée pour le ravitaillement des soldats qui sont en tranchée de première ligne. — Mais, pour le
moment, l’ennemi le plus à craindre c’est
e froid, c’est la neige, ce sont les avalan
elles. — Bien des salutations à Madame
Vetr« dévoué L. RosLayno.
cès du pasteur M.r Perk. Après avoir
été pasteur à Breda et à Dordrecht, il
fut appelé à exercer son ministère dans
l’Eglise Wallonne d’Amsterdam quìi
desservit jusqu’en 1900. Dans le Consistoire de cette Eglise il se montra toujours
fidèle aux traditions de tolérance chrétienne des communautés wallonnes. Prédicateur éloquent, il a profondément édifié nombre d’auditeurs. Courageux et
persévérant défenseur du christianisme
libéral, il n’avait nullement l’étroitesse
de quiconque n’est qu’un homme de
parti. Quand en l’année 1900, il prit sa
retraite, il n’abandonna pas pour cela
toute activité. Mais en même temps qu’il
continua à écrire pour diverses revues et
divers journaux, il voulut qu’un lien ou
une occupation le rattachât encore aux
Eglises Wallonnes. Et dans ce but, il
continua comme président d’abord, et
comme président honoraire ensuite, à collaborer avec les autres membres du Comité Wallon pour les affaires des Eglises
Vaudoises du Piémont. Nous nous rappelons T agréable visite que nous fit
ce frère dans les Vallées et nous en gardons un excellent souvenir. — Nous nous
associons de grand cœur et avec reconnaissance à l’hommage rendu au regretté
M.r Perk.
INVERSO PORTE. La sig.ra Paimira
Monnet maritata Brice, in America, ha
mandata una forte somma al suo padre
per spedire due pacchi cadano ai soldati
prigionieri e al fronte per la Parrocchia
di S. Germano Chisone e Inverso Porte;
un pacco di indumenti di lana e uno di
roba mangiativa.
Dal fronte qualche lettera di ringraziamento è giunta alla famiglia, e mi
sento in dovere di ringraziare la generosa
Signora da parte di mio figlio Godin Francesi, prigioniero dal 22 Maggio u. s. —
Speriamo che tutti riceveranno il loro
Godin Daniele.
IVREA, li 5-1-17.
Stim. Sig. Tron,
Mi scuserà se non le ho fatto sapere
prima che mi trovo i osti all’ospedale.
Sono entrato il giorno di Natale, e ringrazio Iddio che la mia salute è molto migliorata. Spero fra breve poterla ringraziare di viva voce di quanto Ella fece
per me.
La prego di voler sospendere per un
po’ di tempo l’invio del giornale.
Ieri ebbi la gradita sorpresa della vìsita del sig. Maurin pastore qui a Ivrea,
il quale mi procurò parecchi giornali e
libri ; frai quali un magnifico Testamento
che leggo giornalmente e con gioia. Ci
trattenemmo a conversare per circa mezz’ora, poi mi lasciò dopo aver rivolto una
preghiera a Dio. I miei sentiti ringraziamenti.
La prego, caro sig. Tron, a mezzo del
pregiato giornale, di salutare i numerosi
parenti ed amici che si trovano al fronte
e alle Valli, come pure il sig. pastore Eug.
Revel e tutta la Corale di Angrogna. I
miei cordiali saluti a Lei e alla sig.ra
Trbn.
Con stima, dev.ttio Sappé Emilio.
LA Tour. Au soldat Verney Jean
Henri, tombé au champ d’honneur le 16
juin dernier, a été accordée une médaille
en bronze.
— Un autre de nos paroissiens, lui
aiissi tombé au champ d’honneur, Làuis
Jourdan, a été décoré de la même médaille en bronze.
— Le soldat Gustave Pasquet, malade
et recouvré à l’hôpital de Lecce, a été
visite deux fois par notre évangéliste de
Taranto, M.r U. Corsùni; nous sommes
3
mÈÈÈÈÈÈfÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÌÈ
heureux d’apprendre qu’il va beaucoup
mieux et est en voie de guérison.«
— Dimanche soir, à Sté-Marguerite,
ï î sujet traité a été le message adressé par
Wilson au Sénat américain.
— Lundi ont eu lieu les obsèques de
François Pellenc, décédé à l’hôpital. Ce
, n’est, que depuis quelques années qu’il
?*"'était au milieu de nous, la plus grande
partie de sa vie ayant été dépensée en
France. »
: — Lundi aussi a eu lieu la sépulture de
.5,, David Pegrot de l’Armâna, appartenant
à la Chambre-Haute. Ce frère a souffert
pendant près de trois ahs, rendant un témoignage fidèle de sa foi.
— Nous apprenons avec plaisir que le
sous-lieutenant M. Joseph Cresto vient
de recevoir un « encomio solenne » avec
$
la motivation suivante: « Nel salvataggio
di un reparto travolto sotto il proprio
baraccamento per l’imperversare della
tormenta, assisteva per circa 5 ore ai lavori, dando continua prova di valore personale e spirito di sacrificio, efficacemente
cooperando al disseppellimento dei militari rimasti travolti ».
Nos compliments à M.r Cresto pour
son courage et sang-froid.
MESSINE. Nous reproduisons du rappori adressé aux membres:
Cari Fratelli e care Sorelle,
L’anno trascorso è stato un anno di
prova e di benedizione; la fine di esso
ci trova tutti al nostro posto e di ciò ringraziamo dal profondo del cuore il Padre
Celeste che ci ha protetti e benedetti ài
di là delle nostre speranze.
Il primo pensiero di gratitudine vada
ai nostri cari soldati. Essi sono: membri
comunicanti: tenente Brezzi Pedro, tenente Opipari Ivo, sergente Opipari Ugo,
volontario di guerra Opipari Aldo, sottotenentè Cardillo Silvio, sergente Pino
Giovanni, guardiamarina Agnese Alfredo,
sergente Cali Antonio, caporale Curasi
Nicolò, marinaio Focà Emanuele, soldati Pirrone Sante, Santamaria Filippo
e Salvatore; catecumeni ed aderenti: capitano Brezzi Elio, sottotenente Brezzi
Napoleone, sottotenente Cardillo Rodolfo, Sottotenente Principato Adolfo,
volontario di guerra Marchese Giovanni.
Altri sei militari evangelici sono stati in
corrispondenza col Pastore. Nessuno è
caduto; solo i fratelli Opipari Ugo e Cardino Silvio sono prigionieri.
Il numero dei merpìri comunicanti è
rimasto invariato: 81. Le 3 perdite per
partenza vennero compensate da 3 ammissioni per certificato.
Assemblea di Chiesa si è riunita tre
volte; nella tornata del 29 Febbraio riconfermava gli anziani Mantica avv.
Alessandro e Trombetta Giuseppe ed il
diacono Opipari capitano Carlo, che erano
scaduti a tenore dei Regolamenti.
Il Consiglio di Chiesa si èriunito 5 volte.
Gli atti liturgici sommarono a 4: 2 battesimi e 2 funerali.
I culti sono stati in generale ben frequentati, se si considerano i tempi. Se è
diminuito l’uditorio dei membri, è aumentato l’uditorio occasionale. E quello
che han perduto in numero hanno guadagnato in qualità. Vi è maggiore raccoglimento, spirito di preghiera, serietà,
unità spirituale. Vi sono però delle lacune, le quali devono venir colmate da
quei fratelli che non sanno conoscere il
loro dovere nè apprezzare il loro privi' legio.
h’Evangelizzazione, date le circostanze
speciali, fu ridotta ai culti del mattino e
a quella personale del Pastore e dei fratelli. Il culto del Mercoledì sera fu sospeso perchè venne a mancare l’elemento
giovanile che ne era l’anima; quello della
Domenica sera non fu ripreso perchè, essendo stato chiamato sotto le ’'armi il
ministro di Reggio, il nostro Pastore
venne incaricato dei culti in quella città
venendo così ad assentarsi ogni Domenica sera.
La vita spirituale è stata in generale
sodisfacente. Non vi sono state nè divisioni nè contese. La pace ha regnato in
seno alla Chiesa. Vi sono purtroppo alenili
fratelli indifferenti per le cose religiose;
ma nella grande maggioranza i membri
di Chiesa dànno buona testimonianza
della loro fede. Ed anche nel campo profano l’opera nostra vieqe apprezzata
sempre più, come lo dimostra il posto che
i nostri occupano nella pubblica beneficenza.
La Scuola domenicale ha annoverato ,
35 alunni con buona frequenza. Questo
numero potrebbe facilmente sabre a 50
se tutti i genitori sentissero il loro dovere
verso i loro figli. È nostra intenzione di
formare una classe biblica degli alunni
più grandi, e lo faremo se qualche monitore 0 monitrice ci aiuterà a far la scuola.
Anche i catecumeni in numero di 13
non poterono venire istruiti regolarmente
per ovvié ragioni.
Una Società di benefìcenia venne fondata dalle signore della Chiesa che conta
circa 200 lire hanno confcanato indumenti di lana e li hanno irandati a 12
militari.
Anche la nostra cassa di beneficenza
è stata toccata più degli anni scorsi e più
lo sarà coll’incrudelire della guerra. Facciamo caldo appello a Voi tutti di porre
un obolo ancor più generoso alle collette
domenicali.
Le nostre relazioni cogli evangelici di
altre chiese sono state ottime. Il nostro
tempio ha continuato ad ospitare i culti
della Comunità Anglicana ed il Pastore
fu chiamato a fare il servizio funebre per
un ufficiale della Marina Inglese e per
una distinta Signora.
Dagli specchietti statistici vedrete
quali siano state le finanze in quest’anno
di guerra. Ringraziamo sentitamente
quelli che hanno compiuti veri sacrifici,
e ciò sia di sprone a coloro che niente 0
poco fanno per la loro Chiesa. Il nostro
piccolo fondo di riserva si è ancora aumentato un poco : lo raccomandiamo alla
vostra sollecitudine.
Ringraziando con tutto il cuore il Signore per il Suo benevolo aiuto, imploriamo su di voi le Sue più preziose benedizioni. jli
Vostri in Gesù Cristo ! S
Il Consiglio: Emilio F. Corsani, pastore, presidente; Giuseppe Trombetta,
anziano; Alessandro avv. Mantica, id.
Gaetano Passalacqua, id. ; Carlo capitano Opiperi, diacono,segre/ario;CARLO
ing. Roland, id.; Luigi Alemagna, id.
MILAN. Nous sommes heureux d’apprendre que le Ministre du Commerce
vient d’accorder la Croix d’officier de
la Couronne d'Italie à M. Joseph Hugon,
fils de feu J.-D.'Armand Hugon, pasteur.
Vives félicitations.
SAINT-GERMAIN. Dans la liste des
souscripteurs pour l’Asile des vieillards
deux noms ont été omis: Mme Pauline
Balmas, St-Germain, fr. 10 et Mlle Madeleine Coîsson, Suisse, fr. 5.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L,
Metile — 17“« Liste:
A. et L. Comba, Gènes L. 10,—
Elise Luscher » 50,—
M. le Chev. etMme Louis Turin » 25,—
L. 85,—
Listes précédentes * 12.934,75
Total L. 13.019,75
A la demande de M. Amato J allá, de
Turin, nous publions ce qui suit:
SOUSCRIPTION
pour la dotation d’un lit au Refuge Roi
Charles-Albert intitulé au Major JEAN
BIBET, tombé au champ d’honneur et
décoré de cinq médailles de valeur militaire: une de bronze, trois d’argent
et une d’or.
Aimé Jallà, initiateur de la
souscription L. 1000,—
Henri Tron, associé de M. Jallà » 1000,—
Edouard Jalla, Florencè j » 50,—
M. et Mme J. J. Jourdan » 10,-—
M. le Chev. et Mme Louis Turin » 500,—
Total L. 2560,—
Les souscriptions sont reçues par la
Maison Amato Jallà - Tron «& C., à
Turin, et par M. le prof, Jean Jalla à
Torre Pellico. - ”
VILLAR. r^îmanche dernier cette
église eut l’avantage de recevoir la visite
de M. le misrionnaire Adojphe Jalla, qui
occupa la cliaire au culte principal et présida une réunion'âans raprès-inidi, nods
parlant d’une manière très intéressante
des souffrances et des joies du serviteur
de Jésus-Christ en terre païenne. La collecte faite à ces deux services produisit
là pëtitê'sbmme de 21 francs*que*'nous
eûmes le plaisir de remettre entre les
mains du chçr missionnaire, auquel nous
exprimons, ici encore, notre reconnaissance pour son agréable visite. ^ B. S.
\oiivplles politiques.'
Très peu de nouvelles de notrç front :
nous avons eu des journées presque complètement calmes. Sur plusieurs points,
notamment dans la vallée 'de l’Astico
l’activité de nos détachements a donné
lieu à de petites rencontres. Dans la vallée
du Posina un de nos détachements a
cerné et fait prisonnier un petit poste
ennemi. Nos patrouilles ont ramené quelques prisonniers. Des coups de mains
contre nos lignes au sud-ouest de Gorizia
et sur le Carso ont échoué après des com
bats très courts mais très vifs.
D’abondantes chutes de neige ont restreint les actions d’artillerie à des tirs
intermittents. Sur le Carso un petit hôpital a été atteint par des bombes ennemies: point de victimes.
Des aéroplanes ennemis ont tenté une
incursion sur notre territoire. Ils ont été
chassés par le feu des batteries anti-aériennes.
— Sur la rive gauche de la Meuse, à la
suite d’un violent bombardement, les
Allemands ont attaqué les Français sur
quatre points du front depuis le bois
d’Avaucourt jusqu’à l’est du Mort-Homme. Repoussé en partie avec des pertes
très élevées, l’ennemi a réussi à pénétrer dans quelques éléments de tranchées
dans le secteur de la cote 304. Le 'terrain
occupé a été en grande partie repris par
les Français. Le front n’a pas subi de
changements.
On signale une recrudescence d’activité sur le front d’Alsace.
— Les Anglàis ont obtenu quelques
succès au Transloy sur la route de Pérenne à Bapaume. L’ennemi a perdu plusieurs tranchées, dont certaines lui servaient d’observatoire et laissé sur le terrain pas mal de morts, avec plus de 3^0
prisonniers. Sur d’autres points encore
ils ont pénétré dans les tranchées allemandes, infligeant de nombreuses pertes
à l’ennemi et jetant des grenades dans
les abris. Ces actions de détail semblent
annoncer la prochaine reprise de l’offensive en grand style, semblable à celle
de l’année passée. * '
— En Mésopotamie, près de Kut-elAmara, les Anglais annoncent une sanglante défaite turque. Les tranchées perdues par les Anglais ont été reprises, les
lignes ennemies brisées sur ûne large
étendue.
— Dans la mer du Nord des torpilleurs anglais ont attaqué pendant la nuit
des torpilleurs allemands. Les pertes
semblent plus nombreuses du côté des
Allemands qui auraient perdu sept ou
huit unités. Un seul navire anglais a
coulé.
— Les Russes à l’ouest de Riga ont
délogé l’ennemi, capturé des prisonniers
et des mitrailleuses, mais les contre-httaques ennemies les- ont obligés de se replier. Dans la région de Kimpolung près
de là frontière roumaine, une offensive
vigoureuse leur a permis de ramener plus
de mille prisonniers.
— La cérémonie de la réparation du
gouvernement grec aux drapeaux alliés
a eu lieu lundi, sur la place du Zappeion,
à l’endroit même où s’est produite l’at
taqué du l.r décembre. Les troupes de
la garnison'd’Athènes ont rendu les honneurs et présenté les armes aux drapeaux
en, présepçe des ministres et des déléga- ^
tibns et de l’amiral commandant en chef
les fô*rceis de l'Entente, au son des hymnes nationaux des quatre grandes puissances alliées. » Aucun incident ne s’est
produit. .
Le général Callaris, commandant le l.r
corps d’armée grec a été destitué par
^ un décret royal, ' | »
— Les Alliés ont eu à Londres une importante conférence navale pour discuter
les questions politique et navale concernant la flotte alliée de la Méditerranée.
L’Italie était représentée par le ministre
de la marine amiral Corsi.¡Un communiqué officiel dit que les résultats de la
conférence sont entièrement satisfaisants.
<■ • E. L.
COMUNICATO.
La Présidenza della Croce Rossa Italiana intendendo riconoscere la vàlida
spera prestata dal personale postelegrafico della Provincia di Torino nella raccolta di oblazioni prò Omaggio alla Croce
Rossa, ha assegnato a questa Direzione
Superiore delle Poste e Telegrafi la medaglia d’orò. ,
Tutti coloro che a tale opera diedero
la loro attività, saranno certamente lieti
dell’esito ottenuto, essendosi a tntt’oggi
inviato da questa Direzione al Comitato
Centrale la somma di lire 19.598,88.
La Croce Rossa ha portato ai nostri
feriti cosi efficace aiuto che il Comitato
, locale, costituitosi presso questa Direzione Superiore, non dubita sarà continuata per parte del personale tutto la
patriottica azione di propaganda allo
scopo di raccogliere nuove oblazioni a fa, vore della benefica istituzione che ha
tuttora bisogno dell’aiuto della gente di
cuore. _ ;
PETITE POSTE.'
Ravara : Mlle Pavat - reçu.
Moneti: E. Balmas - payé votre abon>
nemènt, que dois-je faire du reste ? '
BorreliO i G. Bert - au prochain numéro.
Gènes .■ Bvodie Mondon - reçu et publié.
Ab. payés et non quittancés.
1916: P. Balmas, past, (merci de tout)H. Villante, New-York.
1916-17: Laurent Rivoir, Prarustin - Ernest Planchon, Monett.
1917: M.me JaUa, Cannes - M.lle C.
Peyronel, Marseille - Ph. Richard, Salisburg
(éch. 31 déc. 18) • Et. Balmas, Monett Ev. Mondon, Gênes - H. Martinat, ManeiUe
- P. Pons (Bessé), Perrero - Avocat Poët,
Traverse - H. Poët, anc. (Grangettes), Faët
- Marie Peyrot, Perrier - Jacq. Pons (Bessé),
Id. - H. élot (Ibrea), Traverse - Abram
Ribet, Chabrans - H. Pons f. Phil. (Bessé),
Perrier - Em. Pons, secret.. Id. - Th. Pons
(Bessé), Id. - Sénateur Soulier, Rome (éch.
31 déc. 1917) - A. Tron, Asmara - AlinariChiesi, Florence - Marie Rivoir, Prarustin V.ve Sus. Ghigo, Pignerol - Carlo Grill,
Pérouse - J. Bertalot, Id. - Adèle Ribet,
New-York - François Peyrot, Perrier - Paul
Baridon, Villâr - Madeleine Mondon-Marin,
Id - Madeleine Caïrus (Combe), Id. - Cath.
H. Ro.stan, New-York - Humbert Revel,
Id. - Elisa del Fabro, Florence - P. Grill f.
Jean (Ville), Pral - P. Griglio, New-York
(merci, bons vœux).
Pour l’f Echo des soldats ».
P. et S. R. St-Jean frs. 3,—
Evodie Mondon, La Tour » 2,—
Alinari-Chiesi, Florence » 2,—
Charles Grill, Pérouse » 2,50
Catherine H. Rostan, New-York » 5,—
Lieut. Carlo Ribet » 5,—
Ç.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Società Circondariale di Patronato
pei Minorenn
I Signori Soci del Patronato sono
invitati ad intervenire all’ assemblea
straordinaria ^fissata per il giorno di
Domenica 18 Febbraio, alle ore 15,
nella sala del Comizio Agrario, Via
Silvio Pellico, N9 14, per deliberare sul
seguente Ordine del giorno : Destinazione
di una rendita annua al costituendo Patronato per gli Orfani dei Contadini del Circondario di Pinerolo morti in guerra.
Pinerolo, 30 Gennaio 1917.
. Il Presidente Avv. Attiuo Ferì
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di Pangi^lO novembre 1909).
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(Parigi) (14 dicembre 1900).
I. -I. L'URODONAL CHATBLAIN
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