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Cilimnaint»^ftdxiènw année.
8 ^Décembre 4916
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Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pares, aimables... dignes de loaange, occapent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRH;'Méditation — Trop tardl __
Correspondance — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques.
MÉDITATION.
-f.
Souviens-toi du jour du repos
pour le sanctifier. Bx. 20.
Parmi les dons de Dieu, ne passons
I pas sous silence la mémoire, qui rend de
si grands services et qui nous fait passer
de si beaux moments. En la cultivant on
peut facilement la développer, de telle
sorte qu’elle devient.une force pour qui
sait s’en servir dans l’intérêt du public.
Dieu fait appel à cette mémoire en s’adressant à ses créatures et il nous dit aujourd hui, à propos du sabat: « Souvienstoi I ». — C’est la première fois que le
quatrième commandement est grav''
d une manière solennelle sur les tables
de pierre, mais Dieu avait décrété le jour
du repos immédiatement après la création, de telle sorte que dans ce cas-ci, la
loi est un rappel à une chose déjà établie.
L’oubli du quatrième commandement
est une transgression, une révolte aux
tordres de Dieu, un véritable mépris pour
Le
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elui de qui nous avons tout reçu. C’est
une continuation de la révolte qui a eu
lieu d abord dans le ciel de la part d’un
certain nombre d’anges contre Dieu et
ensuite de l’homme dans le jardin d’Eden. Or, vivre dans un état de révolte
contre notre Créateur et Dieu, contre
notre Bienfaiteur est un crime. Vous savez ce que la loi humaine exige contre les
révoltés, surtout en temps de guerre: ils
sont passés au fil de l’épée. Vous savez
ce que vous éprouvez quand un membre
de votre famille secoue le joug paternel,
et nous savons aussi en partie ce que
c’est que d’avoir secoué le joug bien
doux de quelqu’un qui ne demandait
qu’à nous rendre heureux. En présence
de la réalité, dans la solitude, on est malheureux, écrasé, bourrelé de remords, on
voudrait disparaître mais on ne le peut
pas. Le paradis perdu de Milton nous
donne une faible idée de ce qu’est le pécheur loin de Dieu après avoir foulé aux
pieds Sa loi.
La transgression de la loi de Dieu est
la destruction de la famille. Le jour du
repos avait, entre autres, le privilège de
réunir tous ceux qui vivent sous le même
toit, mais qui, appelés à différents travaux, ne se voient que rarement. Ce jour
peut devenir, par contre, la cause d’une
complète désorganisation quand chacun
va son chemin, qui au travail, qui à
1 amusement, qui à une course, qui à .un
voyage. On ne se voit plus, on ne se
comprend plus, et voilà une famille à
peu près détruite. Oh ! quel malheur que
d’oublier le jour du repos ! que de foyers
détruits, que de guerres allumées, que
de ruines I
La transgression du commandement
est un ennemi implacable de l’Eglise de
Christ, qui est le sanctuaire des enfants
de Dieu. Si on sent le besoin de fortement
s organiser quand il s’agit d’une société
quelconque, à combien plus forte raison
les enfants de Dieu ne devraient-ils pas
serrer les rangs pour résister à l’ennemi.
Mais avec la transgression de la loi, la
maison de Dieu se vide ou reste vide. Les
cloches ont beau sonner leurs doux carillons, les calandrier peuvent indiquer
tel jour «c’est dimanche», on préfère
faire ses plans et les exécuter. — Alors le
découragement s’empare même des plus
fidèles, les œuvres de Dieu languissent,'
l’indifférence fait sentir son souffle glacial. Transgresseurs du jour du repos,
vous êtes des enterreurs d’églises; oui,
c’est cela, mais rappelez-vous que celui
qui creuse la fosse y tombe dedans. En
ii6§fi§cant votre sanctuaire vous avez
détruit la forteresse qui pouvait vous
accueillir duns les jours de détresse. —
Où sera votre refuge dans la calamité ?
Le monde vous engloutira en faisant de
vous une victime.
La transgression du commandement
est un suicide volontaire. Si Dieu a cru
bon de donner à sa créature un repos régulier, c’est qu’il était nécessaire. S’il
en est ainsi le transgresseur va à la rencontre du suicide, c’est à dire qu’il travaille à sa propre mort, l’anticipant de
quelques ou de plusieurs années, san:
compter ces maladies qui s’emparent du
corps en le vouant à une torture lente
qui est une véritable agonie. Oh 1 vous
qui tenez à la vie, qui la soignez, qui recourez facilement aux docteurs et aux
pharmaciens, ayez pitié de vous-mêmes
en vous reconnaissant les grands .coupables.
La transgression du commandement
est upe source de misère, de véritable pauvreté. Ou croit, on caicule que le travail
du dimanche est autant de gagné ; on
espère qu un jour de dissipation vous
donnera de 1 élan pour la longue semaine;
on espere que certaines récréations seront profitables pour avoir un peu plus
de variété. Erreur fatale, au contraire,
car on s’enfoncera toujours plus dans les
dettes, on maudira la triste existence
qu’il faut mener, et le corps fatigué ne
pourra plus résister à tous ces surmenages
ce sera la névrasténie, la migraine continuelle, un affaiblissement général, l’anémie. Oui, c’est tout cela, c’est le fruit de
la transgression avec tout son cortège.
II. Si, par contre, au lieu de la transgression nous avons la sanctification du
jour du repos, que s’en suivra-t-il ? Nous
nous sentirons nous-mêmes sanctifiés à
Dieu, mis à part pour Son service, bien
décidés à sanctifier Son jour. L’assurance
que nous sommes en règle av#c notre
Dieu et avec notre conscience transforme
noti® vie en joie et en bonheur, car
l’obéissance est une des preuves de notre
amour envers Celui à qui nous^ devons
tout. Pouvoir nous rendre au travail,
vaquer à nos affaires après un jour de
repos, cela nous donne des ailes et de
nouvelles énergies, cela est normal.
Si, par contre, au lieu de la transgression il y a l’obéissance, nous reconstituons nos familles, nous revoyons nos
bien-aimés, nous nous entretenons avec
eux, nous lisons et nous prions avec eux.
C’est là l’idéal chrétien que nous pouvons contempler auprès des^ nations
anglo-saxonnes qui, malgré tous^Î^urs
défauts, tiennent à donner un exemple
de ce qu’est la vraie famille chrétienne.
La maison est alors une oasis, un sanctuaire où l’on se fait du bien, où l’on a
examiné ensemble les plans à adopter
pour résMer au mal et faire le bien.
Si, pajfeontre, au lieu de la transgression noi|s obéissons, l’Eglise de Christ
trouve en nous des soldats prêts au combat, prêts à se donner pour les autres,
prêts à rendre ce témoignage qui vaut
toutes les plus belles déclarations. L’Eglise ne sera plus muette, froide, impuissante, elle redeviendra cette lumière qui
doit briller, ce levain qui doit faire lever
toute la pâte. Les forts soutiéhdroht les
faibles, les riches les pauvres, ce sera de
nouveau cette famille qui a conquis le
monde.
Si, par contre, au lieu de la transgression ih y a l’amour pour l’observation,
bien loin de travailler à notre suicide,
nous nous fortifions, nous jouissons d’une
santé digne d’envie, nous nous rendons
utiles à nous et autour de nous, nous
pouvons arriver à cette blanche vieillesse
qui est'considérée comme une bénédiction spéciale.
Si, par contre, au lieu de transgresser
nous obéissons, nous croyons à une récompense qui nous vient de Dieu qui
bénit nos travaux, qui nous fait prospérer dans toutes nos voies.
En présence d’une telle perspective,
hésiterions-nous ? Réagissons contre le
mal qui s’accentue, prêchons d’exemple,
et nous ne tarderons pas à voir des fruits
qui nous rempliront de joie et de bonheur. Sanctifier le dimanche, c’est sauver l’humanité qui, sans cela, marche à
sa ruine.
Oh 1 sachons monter à la maison de
l’Eternel et habiter dans ses parvis !
< G. A. Tron.
TROP TARD !
To be wise too late, is the
exactest definition of a Fool (*).
Young.
En observant certains efforts des hommes qui sont à la tête des nations belligérantes, je ne peux faire à moins de penser
à l’adage: Si jeunesse savait, si vieillesse
pouvait...
(•) Etre sage trop tard - c’est la plus
juste définition d’un fou.
Devant la crise sanglante que traverse
le monde, les gouvernements ont compris « que les triomphes et les défaites du
dehors traduisent les qualités et les insuffisances du dedans » (P. Bourget), et
les différents ministères sont devenus
des tribunes, je dirais presque des chaires, élevées en présence des peuples pour
donner des leçons de morale pratique.
De vieilles plaies tolérées, encouragées,
exploitées, sont aujourd’hui condamnées
même par l’opinion publique et enrayées,
autant que cela est possible, par des lois
sévères; des vices que l’on chérissait hier
encore sont considérés aujourd’hui comme une menace qu’il faut éloigner.
En voulez-vous des exemples ?
Ils ne manquent pas. Le gouvernement russe, poussé par les nécessités de
la guerre, supprime la vente de l’alcool,
qui, comme nionopole de l’Etat, rapportait deux milliards et demi de francs
annuellement. Les autres nations se hâtent d’en suî-vre l’exemple.
En France le mouvement contre
l’usage de l’alcool s’initie par Paris sous
la menace de l’invasion allemande: c’est
en effet le Préfet de Police de cette ville
qui a le courage de prendre des mesures
répressives que le Ministère de l’Intérieur ne tarde pas à étendre à toute la
nation en appelant l’alcoolisme un vice
« qui met en péril à la fois l’avenir de la
race et la paix du foyer».
L’Angleterre en fait de même parce
que « le maintien d’un tel état de choses
(l’alcoolisme) doit inévitablement avoir
pour conséquence la prolongation des
horreurs et des lourdes obligations de
cette horrible guerre ».
Cette lutte à outrance contre l’alcool
de la part des gouvernements, doit réjouir les moralistes et les amis de l’hygiène: dommage que ces mesures soient
arrivées si tard, trop tard 1
Mais il est d’autres mesures que la
guerre a déterminées et créées.
Le gouvernement anglais s’efforce de
réduire le luxe et les dépenses superflues;
le gouvernement français limite les
jours d’amusements publics;
le gouvernement italien ne cesse de
recommander l’économie et vous prêche
« l’austérité de la vie » ;
le chef de nos armées pense non seulement à ses plans de guerre, mais s’occupe de régler la conduite des officiers et
des soldats en leur conseillant même de
ne pas se montrer en de « faciles compagnies I ».
Et pourquoi tout cela ?
Parce que l’heure est solennelle, parce
que les temps sont sérieux, parce qu’il
faut du respect pour la souffrance et la
misère, parce qu’il est nécessaire de tout
faire concourir à la victoire. Oh ! que
n’avait-on compris avant, que chaque
heure de la vie est solennelle, que tous ^
les temps sont sérieux.
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- ” On lè comprend aujourd’hui et on ne
bafoue plqs les hommes qui, comme les
prophètes de jadis, annonçaient le juge^ment de la terre. La guerre avec ses rudes
■ leçons a amenés toutes les personnes de
bon sens à une conception morale de la
viei et a déterminé une espèce de revirement de l’opinion publique: les gouvernements surtout semblent vouloir incul7
qüer cette grande vérité: Pour vaincre
les ennemis du dehors il faut Vaincre les
ennemis du dedans. Et à cet eiffet ils ne
ménagent pas les lois, mais elles ne peuvent transformer en un instant les moeurs,
les habitudes, le caractère acquis. C’est
tard, trop tard pour ce qui regarde le
passé. Il faut que ce passé, ébranlé par
ses vices, s’écroule, soulagé par unh repentance retardataire, mais mis dans
l’impossibilité d’en être guéri.
Si la sagesse que l’on acquiert devant
le fait accompli suffisait, je suis convaincu
que i’homme le plus ambitieux et le plus
sanguinaire n’aurait pas déchaîné cette
tourmente.
Aussi les mesures prises aujourd’hui,
quoique sages et utiles, n’arrêteront pas
la marche fatale d’un monde rongé par
l’égoïsme, l’ambition, les déréglements;
cette sagesse de la dernière heure nous
dit ce qu’on aurait, dû être par le passé
et elle est bonne, excellente même, mais
elle arrive trop tard. Mais sur les ruines
du passé un avenir s’élève, tous les nobles efforts que nous venons de signaler
appartiennent déjà à cet avenir et pour
cet avenir, que nous saluons avec joie, il
n'est pas trop tard. Louis Migol.
‘i#
BARL Le 29 novembre est décédé à
Bari, à l’âge de 56 ans, le lieutenant de
marine pierre Napoléon Brezzi. Ce frère
CORRESPONDANCE.
Bobbiopelliee, 24/11/16.
Hon. M. le Directeur,
J’ai retrouvé, dans mes anciens cahiers, une poésie qui a été faite en Suisse
en réponse à une Marche guerrière, dédiée au bataillon VI de Neuchâtel.
S’il n’y avait pas d’inconvénients, elle
s’adapterait très bien aux circonstances
actuelles où nous ne voyons que désolation et mort.
Celui qui l’a composée, certes ne pouvait qu’entrevoir une faible portion de
ce que l’humanité souffre de nos jours.
Peut-être que quelqu’un la lirait avec
plaisir.
Sincères salutations. D. Caïrus.
ASSEZ DE GUERRE!
As9e2 de guerre, assez de terribles cambatä
Où la mort vient faucher tant de jeunes soldats;
Assez de sang humain répandu sur la terre:
Assez de guerre !
C*est le cri déchirant qui s’échappe du ccéur
Et de la conscience, au fort de la douleur
Qui produit le blasphème ou se (diange en prière;
C’est le cri du vaincu, c’est le cri du vainqueur,
Qui tous deux sont happés et frémissent d’horreur
Partout où s’accomplit leur œuvre meurtrière.
Assez de guerre !
C'est le cri des blessés et celui des mourants
Dont les soupirs, l’angoisse et les gémissements
S’élèvent jusqu’au Ciel comme une plainte amère;
^est le cri frémissant des fumantes cités,
Des villages détruits, des champs ensanglantés.
Où régnent la terreur, le deuil et la misère.
Assez de guerre I
Cest le cri que répète en lugubres accents,
l,a famille éplorée: épouse, sœurs, eufants
Et jeune lancée, et pauvre vieille mère;
C’est le cri du progrès qui recule d’effroi.
Quand le meilleur canon est la suprême loi,
Et que tout doit crouler au bruit de son tonnerre.
Assez de guerre
C'est le cri de l’amour et de -la charité
! \
Qui dit à tous: pardon, paix et fiutemité
Au nom de Jésus-Christ mourant sur le Calvaire;
C’est le cri de la foi, nous montrant dans les Cieux
I<e Prince de la Paix, le Juge glorieux
Qui doit dire à chacun « gu*as‘tu fait de ton frère î »
Assez de guerre I
Asmb de guerre ô i>leul dans notre obscurité
De péchés et de ittaux, fais briller ta bonté
Notre ftme à toi' sfattend
C’est en toi qu’elle espère
Assez de guerre!
Puisse cette prière avoir son accom
plissement !
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appartenait à l’Eglise évangélique.,
FRONTIÈRE AUSTROrlTALlENNE.
Nous devons déplorer la mort de plusieurs de nos braves soldats tombés au
champ d’honneur: Jean Monnet, l’Angrogne ; Mondon Gustave, de Luserrig StJean, soldat aviateur; Pagetto Nicodème,
de Prarustin. Aux familles affligées nous
adressons nos sincères condoléances.
— Nous recevons les salutations et les
remerciements du sous-lieutenant M.
Charles Ribet, du caporal J. P. Beïn et
de César Barai, de Massel.
-3-11-16.
^Stim. Sig. Trou,
La ringrazio infinitamente d’avermi
inviato ì’Echo des Vallées, che ricevetti
due giqrni fa. Il dono è uno dei più graditi che potessi desiderare, poiché i4,caro
giornale ci apporta due cose che in questi
dolorosi momenti sono, direi, indispensabili per un soldato al fronte: Una parola di conforto e di fede e un po’ di pace
delle nostre care Valli.
• Quando la lotta lungo l’Isonzo e sul
Carso, dove mi trovo, sarà un po’ cal
mata, spero di poterla andare a ringraziare a voce, se Iddio mi concederà la
grazia di uscire sano e salvo da questi
luoghi. Pel momento la prego di ricevere
i miei più cordiali e sinceri saluti.
Suo dev.mo E. Besson.
Cette lettre du sous-lieutenant Belson,
tombé au champ d’honneur, est la seule
qui nous soit parvenue. Comme ôn le
voit elle nous montre la foi de notre
cher compatriote et son grand amour
pour ses chères Vallées; que cette lettre
soit une consolation de plus pour la
mère qui avait tout fait pour souviUs.
— 7-11-16. f
Très honoré Monsieur, »
Nous sommes heureux de vous faire
savoir que nous sommes occupés depuis
quelques jours auprès d’une escadrille
d’aviatiop française et que nous nous y
trouvons très bien. Nous Venons de recevoir l’Echo qui nous apporte les nouvelles de nos chères Vallées et de nos
camarades répandus un peu partout. Le
cher Echo est pour nous un vrai ami et
un moyen d’édification. Nous lui souhaitons de cœur les meilleurs et plus
bénis succès. Nous apprenons avec plaisir et... envie que nos amis du front italien iront bientôt passer quelques jours
auprès de leurs familles; hélaâ 1 il n’en
sera pas ainsi pour nous à cause de la
distance et des dangers de la mer !... Dieu
merci nous jouissons présentement d’une
bonne santé. Veuillez, s’il vous plaît,
publier dans l’Echo nos salutations affectueuses à nos chères familles et connaissances. Agréez, cher M.r Tron, nos remerciements et nos meilleures salutations. Bien à vous
Coîsson Ad. et Jalla Augustin, de
Saint-Jean.
— Dal fronte, li 13-11-16.
Preg.mo Sig. Tron,
Rivolgendole i miei più fervidi ringraziamenti per l’invio del caro giornale
l’Echo des Vallées che regolarmente n
cevo su queste elevate cime del Cadore,
che viene da me letto con molta soddisfazione, portatore di tante dolci notizie
delle nostre care valli, ringrazio pure
Iddio per la mia salute che è ottima, come spero e ne desidero di lei e di sua
Signora.
La prego, sig. Tron, per mezzo del suo
pregiato giornale, di salutare la mia cara
famiglia, parenti ed'amici tutti, assicurandoli del mio buono stato di salute.
Riceva i più cordiali saluti. Suo dev.
Enrico Soulier, carabiniere
(Pràmollo).
— Zone de guerre, le 14-11-1916.
Cher M.r Tron,
Je vous suis très reconnaissant pour
l’envoi du cher journal l’Echo, que je
reçois depuis plusieurs mois et que je lis
avec plaisir, car il m’apporte les nouvelles de mes amis au front, et des paroles
d’encouragement, lesquelles nous sont
si nécessaires. — Par ce journal, je vous
prie de saluer parents et amis. A vous,
cher pasteur, mes meilleures salutations.
Votre dévoué ,
I Pierre Pegrot et Ami Barai
— Zona di guerra, il 17-11-16,
Ill.mo Sig. Pastore,
Dopo aver atteso invano, non abbiamo
più visto arrivare quest’ultimo numero
del giornale l’Echo. Non possiamo sapere
se sia andato smarrito 0 se veramente
proviene tutto a causa della nostra negligenza, di non averla avvertita che il
nostro indirizzo ha variato un poco. Ma
non facevamo molto caso perchè la centuria è sempre la medesima, e quantunque
ci fosse qualche variazione, non impediva
finora alla posta di trovarci in qualsiasi
luogo. — Intanto le possiamo dire che ci
è un gran conforto di meno se veniamo
privati di, leggere il suo caro giornale, e
ricorriamo a lei pregandola di farci il
favore d’inviarci il caro Echo al suddetto
indirizzo. — Siamo dolenti di annunziarle che il nostro caro compagno Eli G.
Long ha dovuto lasciarci per recarsi all’ospedale. — Gradisca i nostri cordiali
saluti e ringraziamenti. Devotissimi
Michele Beux, Dalinas Giuseppe,
Bonjour Alberto, Michelin Giovanni.
' auguriamo di cuore di trovarsi contènto
fel sud* ,nuovq campo di attività e di
— Dall’Altipiano, 24-11-16.
Très cher M. Tron,
Je viens par ces quelques mots vous
remercier infiniment de ce que vous m’envoyez encore le cher journal l’Echo des
Vallées. J’aurais dû vous faire suspendre
l’envoi quand j’ai dû laisser le 161°;
mais ne l’ayant pas fait de suite, j’ai cru
que vous saviez que j’étais à l’hôpital,
et après, chaque semaine je changeais
d’adresse.
Il y aura bientôt deux mois que je suis
à ce régiment, mais je n’ai pas encore eu
la chance de rencontrer un Vaudois;
vous pouvez comprendre le plaisir que
me fait le journal quand il aïrive, le
mardi, m’apportant les nouvelles de mes
chères Vallées. — Avec mes remerciements, recevez mes profondes salutations. Davit Paolo.
— Dal fronte, li 24 Novembre 1916.
Egregio Sig. Tron,
Vengo farle sapere deile mie notizie;
mi trovo in buona salute, sulle alte montagne della Gamia, e la ringrazio tanto
del suo giornale l’Echo che mi dà sempre
notizie dei nostri paesi lontani. Speriamo
che Dio mandi presto la pace per tutti.
I miei rispetti e saluti.
Dev.mo Mourglia Giovanni.
— Racconigi, li 2-12-1916.
Carissimo sig. Tron, pastore.
Vengo con queste poche parole per
darle delle mie notizie: grazie a Dio non
sono tanto male; soltanto sono qui in
mezzo a non valdesi e perciò languisco
di più, specialmente perchè non ho più
notizie dei fratelli che sono al fronte e
delle nostre care Vallate. Perciò, se lei
potesse mandarmi qui il mio giornale che
va a Villar (Sablon) mi farebbe proprio
piacere, perchè languisco molto di leg
gere quel
Vallées
desiderato giornale l’Echo des
Di salute sto bene, grazie a
Dio, come ne spero di lei. e della sua Signora. Dev.mo Bosso Carlo.
GÈNES. M. le prof. Falchi a donné, à
l’Université populaire de Gênes, une conférence sur les causes de la guerre actuelle,
conférence qui, nous dit leLavoro deGênes,
a été accueillie avec de vifs applaudissements. — Nous savons que notre professeur de La Tour s’est aussi adressé aux
jeunes gens des Unions Chrétiennes, en
leur donnant une conférence avec projections lumineuses.
— Du rapport du Conseil à l’Eglise
nous reproduisons ce qui suU:
Cari Fratelli in Gesù Cristo,
Prima di presentarvi il breve cenno
che siamo soliti premettere al resoconto
finanziario, che sottomettiamo al vostro
benevolo ed attento esame, vogliamo
mandare un saluto affettuoso al sig.
Francesco Rostan, che diresse questa
Chiesa durante nove anni e ci lasciò in
ottobre u. s. perchè mandato a Sìenai Gli
|mpiervi un opera importante per la
éìitensione del Regnq¡=ídi Dio in essot,
i . La guerra spietata'e barbara che‘de' vasta la nostra Europa, e possiamo dire
il mondo intiero, e nella quale siamo
stati costretti di entrare da oltre un anno,
non accenna ancora a cessare ! E le prè■ ■ ghiere'ferventi di tutti i veri Cristiani
salgono del continuo al nostro buon Padre celeste, perchè, nella sua compassione.
Egli intervehga per ristabilire la pace
fra gli uomini I. ,
Ventisette dei nostri fratelli sono sotto
le armi, e la maggior parte al'fronte, e
compiono fedelmente e coraggiosamente
il loro dovere. Se la morte, grazie a Dio,
non ha colpito alcuno dei nostri durante
quest’anno, ben tre sono stati feriti piuttosto leggermente, e sono ormai guariti
o in via di guarigione. Essi sono i due sottotenenti Mario'Bolognini e Giorgio Hen■rici ed il soldato Armando Perone. Dobbiamo ricordare pure il primo^ macchinista Giovanni Latona, scampato miracolosamente dal naufragio del Letimbro,
silurato barbaramente mentre se ne ritornava in patria dalla Libia. Li abbiamo
tutti ricordati nelle nostre preghiere, insieme alle loro famiglie, che passarono
per dei momenti di angoscia indicibile.
Due sole volte abbiamo dovuto prendere la via del Cimitero, per accompagnarvi le nostre care sorèlle Sallaz Jenny
e Schenone Virginia Ines, ma numerosi
fratelli e sorelle ci hanno lasciati per trasferirsi • altrove, dove hanno aumentato
le file di altre Chiese sorelle.
I due corsi d’istruzione religiosa sono
stati seguiti da 18 catecumeni, 7 dei quali
sono stati ammessi alla S. Cena il giorno
di Pentecoste; e ne abbiamo già un buon
numero di iscritti p^r ranno "venturo.
La Scuola domenicale coi suoi 62
alunni, è stata ben frequentata dai più
ed essa ha dato non poca soddisfazione a
coloro che se iie occuparono. Il Pastore
è stato coadiuvato da due Monitori e da quattro Monitrici ai quali porgiamo i nostri ringraziamenti più sinceri.
II prof. Enrico Rivoire ha predicato
ogni quindici giorni da ottobre a giugno
e lo assicuriamo che la sua predicazione
è molto apprezzata.
Il cav. Oscar Gcetzlof, con una regolarità ammirabile e con abilità non comune,
ha suonato l’organo e l’armonium ai
culti; C’quando non ha potuto essere presente, è stato sostituito da due sorelle e
da due fratelli. A tutti esprimiamo la nostra riconoscenza più sentita.
Le radunanze mensili di preghiera colle
altre Chiese evangeliche di lingua italiana
sono state continuate pure quest’anno.
Una di esse venne consacrata alla Società
Biblica B. e F. e la colletta fatta a pro
di detta Società ha fruttato L, 58,80.
La benemerita Società di cucito, oltreché ai nostri poveri, all’Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia e all’Orfanotrofio Valdese, si è occupata dei nostri
soldati e ad essi ha mandato un considerevole numero di pacchi. Inoltre, i molti
fratelli e sorelle, iscritti nei vari Comitati cittadini, di assistenza, hanno con^ tinuato la loro attività anche quest’anno
e per il loro mezzo molto bene è stato
fatto.
La colletta straordinària per le varie
opere delle Valli Valdesi è stata fatta anche a Genova ed ha dato un risultato incoraggiante. Si sono incassate L. 5020.
Non riportiamo le altre contribuzioni
per opere varie perchè specificate nei prospetti che seguono, ma vi raccomandiamo
di leggerli e sopratutto di meditare attentamente le « Raccoihandazioni » che si
trovano alla terza pagina. ‘
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La grazia del nostro Signor Gesù Cri
sto sia con tutìÌ’:S0ii | | :
I compomnti iZ Gonsiÿiio; 8. Revel,
pastore; G. Alimonda, anziano; E. EyNARD, id. ; F. Bolognini, diacono ; A. CaNEPA, id.; L. Aman, id. ; A. Decker, id.
■■ LA TOUR. Nôtre réunion'‘de là Jeunesse a été imposante par le nombre et
par la présence de plusieurs soldats. Il a
été décidé .de se souvenir de nos militaires
pour les fêtes de Noël et de Nouvel-An,
en,en’'irQyant à chacun d’eux une lettre
particulière, contenant tous ces détails
qui peuvent les intéresser.
I ■ — Nous apprenons avec plaisir que le
notaire M. Humbert PeVegrini vient d’obtenir de la Préfecture le décret qui l’autorise à être nommé secrétaire communal.
Nous exprimons à notre jeune ami nos
sincères félicitations.
— La Vén. Table Vaudoise s’est réunie
en séance; à,, la Maison Vaudoise, mercredi et jeudi.
— Nos soldats sont arrivés en grand
nombre, pour une permission de quelques
jours. C’est avec un vif plaisir que nous
avons revu ces ' chers défenseurs de la
patrie. Par contre, nous avons vu partir
avec le cœur gros, les recrues des classes
1876-1877. Ce sont à peu près tous des
pères de famille.
— Nous avons eu dimanche soir une
réunion spéciale de prières, particulièrement nombreuse, pour demander ^ à
Dieu son intervention directe dans ces
temps calamiteux. Nous ne pouvons pas
compter sur les hommes; de Dieu seul
nous viendra le secours et la délivrance
si nous savons nous repentir et le lui demander avec foi.
—• Le sous-lieutenant Adolphe Rivoir
vient d’être promu lieutenant. Ce dont
nous le félicitons.
— M. le'soldat Jules RosZan, du Taillaret, élève officier en zone de guerre,
vient d’être promu sous-lieutenant. Ce
jeune frère nous revient des Etats-Unis,
où il s’est très développé au contact de
la vie active de ces populations.
— M. le prof. Falchi a donné deux
soirs consécutifs aux élèves de l’Ecole
Normale et du Collège, un discours avec
projections lumineuses.
LIVOURNE. Le «Bulletin Officiel»
nous apporte la nouvelle que M. Aldo
Muston, fils du „pasteur de Livourne,
déjà décoré de la médaille d’argent vient,
lui aussi, d’être promu au grade de capitaine. Félicitations sincères.
MASSEL. Nous voici en plein hiver 1
La montagne redevenue sévère, vient
nous rappeler pour la seconde fois, avec
ses bises glacées et ses violentes rafales
de neige, que nos chers soldats doivent
lutter contre l’implacable allié de l’en-^
nemi : le froid 1 Nos ressources sont bien
modestes, ici, dans les vallons solitaires,
t mais; nous souvenant que nous sommes
encore des privilégiés, nous voulons bien
faire quelques petits sacrifices pour alléger les souffrances de ceux qui luttent et
versent leur sang pour nous. Poussée par
ce noble sentiment, « l’Union Chrétienne
de Jeunes Filles » a puisé dans sa bien
modeste caisse la somme de L. 61,25 pour
acheter de la laine qui a été bien vite tricotée par nos jeunes filles aidées par les
mères de famille. Mais comme cela paraissait Vraiment trop peu de chose,
l’Union a pris l’initiative d’une collecte
■ qui a donné la jolie petite somme de
L. 70,50. Bas et argent furent envoyés au
Comité de La Tour qui se souviendra de
nos héroïques montagnards au front.
— Nos « Réunions des Mères de famille »
ont été reprises d’une manière plus encourageante que par le passé. A côté de
la partie d’édification figure déjà un pro
. *, -JS „
grapime pratique d’hygiène et dç trfiyail,
qui pourra donner de bons résmljtitV et ^ ?
rendre tes réuniôns plus intéressantes. “
Sî-T Les'^«Ecoles du dimanche »* qui
souffraient de leur éparpillement, et du
nombre toujours plus réduit d’élèves,
___K*
vont être centralisées èt réorganisées. Le
^ésoin en étàvt senti^par toùtèsTes'personnes dé bon sens qui ont à cœur l’éducation morale et spirituelle de ces en
fants qui seront l’église de demain. ,
— Nous sommes heureux dè pouvoir
constater que toutes nos écoles ont été
confiées, cette année, à la direction de/
maîtresses et régents vaudois qui pourront enseigner le français d’une manière
satisfaisante.
— M. et M.me J. J. R. Tron; pasteur
émérite, viennent de quitter nos montagnes trop sauvages en hiver, pour se rendre dans le climat plus doux de la capit
taie des Vallées. En leur souhaitant un
heureux séjour à la ville jusqu’au retour
des brises printanières, nous renouvelons à M. Tron l’expression de notre vive
reconnaissance pour les services qu’il a
rendus à la Paroisse, par sa prédication
volontaire en maintes circonstances.
Pif
— M. Henri Balme est aussi un des
rappelés; que de vides dans nos rangs,
surtout au moment où il faudrait se donner entièrement à l’instruction ! Oh 1 la
guerre 1
PERRIER. M. le régent Héli Peyronel
est rappelé sous les drapeaux, devant
ainsi quitter famille et école. Il nous semblait avoir vu que la classe des régents
était exonérée, mais c’est une chose à
vérifier.
lï 'PRALY. Visite d’Eglise. Le dimanche
26 novembre a eu lieu la visite d’Eglise,
sous la présidence de M.r Peyronel, pasteur à Massel, qui, au culte du matin, a
prêché un édifiant sermon sur les paroles
de Jean xv, 2b : « Tout sarment qui porte
du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore
plus de fruits ». Après le culte on a procédé à l’examen de différentes questions :
fréquentation des cultes, la Sainte-Cène,
le culte de famille, etc., sans donner lieu
à de grandes discussions.
Dans l’après-midi, avec le renfort de
M. Emile Tron, de Rodoret, on a visité
les familles de la partie haute de la vallée.
Le soir bonne réunion au temple, avec
discours de M. Peyronel et de M. Tron.
Le lundi matin, visite et réunion aux
Adroits et l’après-midi à la Ville.
Que Dieu bénisse pour la Paroisse cette
visite et pousse chacun de ses membres
à tirer parti des bons conseils qui nOus
ont été adressés. Téléphone.
RORÀ. Nous avons dû prendre deux
fois, la semaine passée, le chemin de notre cimetière: pour y apporter d’abord
la dépouille mortelle d’un enfant de 26
'joum en nourrice au Vernej, et ensuite
celle d’un vénérable vieillard, Jacques
Pavarin de la Vernarea, que Dieu a rappelé à Lui après cinq jours seulement de
maladie, à l’âge de 82 ans.
D’une piété simple et sincère, foncièrement honnête, actif et intelligent agriculteur, notre frère, admirablement secondé dans sa tâche par Marie Bastie de
St-Jean, qui fut pendant 50 ans la digne
compagne de sa vie, a su élever une nombreuse famille, dont il ne reste plus
qu’un fils, actuellement sous les armes,
et se faire une position si enviable qu’il
passait pour un des plus riches agricul-,
teurs de Rorà. Le nombreux cortège qui
s’est formé à l’occasion de ses funérailles,
est une preuve éloquente de l’estime dont
ses concitoyens l’entouraient. .
À sa veuve, à son fils, îÆs belles-filles
et petits-fils, notre siùcère sympathie
chrétienne. ,,‘‘
r-/ N^ |-pçfiV(^ mïe bien fa-iste non- ^ ^tenté^^^ui^riae
yeâlè. le|l| ^ la mc^ dç Syndic delà î|si nord, |e |aâta jcitfiàdi»a,|pr^ de GoComniiÂe, MJ Jacgüéit Màüfglîa, décédé rizia,'ma0Î fa vigilance de nos soldats
presque subitement, à l’â|[e irie 74 ans, ^ *%t l’action immédiate de l’artillerie l’ont
probablement à la suite d’nne chute rendue^yai^. m
qu’il fit, il y a quelques semaines. M.
Mourglia^a été un homme intègre dans *
ses fonctions publiques, èt s’est montré
fidèle à,son Eglise’ pif son’dévoùèment
et son »zèle en la servant surtout comme
ancien!^ 11 a été ' ancien pendant près
de 30 ans, et syndic pendant une quinzaine d’années. Nous exprimons à sa‘
L’activité été très viya des
deux côtés. L’mmejmi a lancé desjbqnfbes sur Yicenzà,%ù une église %, été
endoipmagéez^ pôinLlÎè* 'tdctftdesi * Trois
■avions ennemis abattus: un des nôtres
n’est pas revenu. Nos aviateurs ont
bombardé plusieurs gares et des trains
au nord de R6vèreïo’"et sur le Carso;
ils sont arrivés à lancer des
sur
famille notre vive sympathie chrétienne..
la station des hydro-avions dans
SAINT-JEAN. Refuge Roi Charles* v ÀR.»r,,»„4fV ' *•
Albert: Souscription pour lit W, et h» A . ‘’h,--À a % n Meille — 12nie Liste- ~ L’aide de la Russie a permis ai«i
5^__ Roumains d’arrêter en partie la poussée
50,— dès armées bulgaro-allemandes, mais ‘h
5,— ; l'ouest et au su’d »de Bukarest la vide
10, - est s^rée toujours de plus près. La po
lÿjpulation civile a déjà évàcuè la capitale
M. Louis Rostagno, pasteur Frs.
M. le Chev. Emile Eynard, Ing. »
U. G. de S. Second »
Anonyme i »
Mlle Marg. Balmas, S. Germain »
Mme Pauline Balmas-Turin »> »
Mlle Clotilde Revel » »
5,
5,—
5.—
Frs. 85,—
“Listes précédentes » 12.237,—
^ Total Frs. 12.322,—
SIENNE. Nous apprenons avec plaisir
que les deux fils du pasteur M. Rostan
viennent d’être promus au grade de
capitaine. Ces deux jeunes frères qui,
tous deux, ont été blessés, honorent notre
armée par leur bravoure et leur fidélité
envers la patrie.
tVoii^elles politiques.
La rentrée des Chambres a eu lieu
le 5 courant. Les travaux parlemen
taires ; ont commencé par une commemoration des députés et des sénateurs
morts pendant les vacances. Une ovation chaleureuse a accueilli les paroles
du président de la Chambre des députés, hommage à l’armée, à la flotte,
au roi et aux armé® alliées. M. Boselli
lit ensuite les déclarations! du Gouver
. H ' " j
nement sur les événements politiques
des derniers mois, et l’œuvre accomplie
en vue de la * préparation çiyilp et militaire. Nos droits sur la mer Adriatique
et sur l’autre rive sont nettement affirmés. Valpna nous restera, nos intérêts dans ia Méditerranée orientale seront
sahyegardés. La politique financière et
économique du Gouvernement est aussi
clairement exposée.
i|i. Barzilai commémore Cesare Battisti, Nazario Sauro et les autres victimes de la férocité autrichienne. Il donne
des détails sur l’horrible scène qui a
précédé le supplice de Sauro : la mère
torturée pour l’obliger à avouer l’identité de son fils. Le dernier cri du mar
•' qui probablement ne sera pas^ meme
défenduq. L’armée roumaine,, qui n’a
pas encore été sérieusement éprouvée
portera plus au nord sa ligne de résistance, i:
—- Un discours très important a été
prononcé à la Douma russe par le nouveau président du Conseil M. Trepoff,
Il a révélé l’existence d’un accord avec^
la France et l’Angleterre, ' accepté ensuite par l’Italie, pour établir^ÿd’une
manière définitive Je droit de la Russie*
aux Détroits et à la ville de Cohstantinople. La victoire donnera à la Russie
1a réalisation de sès rêves séculaires
d’avoir un débouché au sud sur la mer
ouverte. Le drapeau roumain jouira des
.mêmes avantages.'®**’" ' i-'
— Les troupes grecques ont attaqué,
le 1 décembre, l’ambassade d’An^leterie
et les troupes alliées qui avaient débarqué à Athènes. La bataille a duré une
journée entière dans les rue de là ville et
sur les collines avoisinantes, avec une centaine entre morts et biessés. Le calme
est enfin rétabli. Le roi Constantin a fait
des excuses èt promis ¡dè consigner hux
Alliés les batteries de montagne qui lui
avaient été dem,andées. Des attaques
isolées se sont répétées lés jours suivants. ■ ^ EÿfL.
Ab. payés et nôn aidttaacés.
1915- 16-17: M. Cayrus, Moneti.
1916- 17: Prof. hCLzzi, Florence. >
1917: Al. Berlin, Coronado — Théodore
Rivoir, -Luserne — V.ve Flisàbeth Poët,
Piralafera ■— V.ve C. Meyron, Bobbio Pellice — MarieSappé, Id. J . P. Revel, Pignerol — F.çois Peyronel, pasteur — Marguerite Codino, S. Secondo — Alexandrine
Bernard, Pomaret.
Pour F «Echo» des soldats.
M. Peyronel,',» pasteur Fr. 2,50
ty<; Mort à l’Autriche 1 Vive l’Italie est
répété par la Chambre entière, à l’èxceptioh du petit groupe des socialistes ofLa séance est levée en signe de
Sous-lieutenant Jules Rostan
M. Gras, soldat
M. Cayrus, Monett
Mme Susanne Pascal (Pral), pour
son nèvéu ’"
M, Louis Vinçon (St-Germain), pour
son fils
Mme Ernest Malan, Turin
» 5—
» 3—
» 5 —
» 2,50
» 3.—
» 3—
. C.-A. Thon, Directeur-Responsabk.
Aucun événement saillant sur notre
front. Des actions d’artillerie assez vives
malgré le mauvais temps. Des mouvemehts de troupes, signalées surtout dans
la Vallée du Sarca, les flancs nord du
Pasubio et le Haut Astico. Une nouvelle attaque contre le village de Sano
a été repoussée. Sur les flancs septentrionaux de Dosso Casina (Rio Caméra)
et Monte Seluggio (torrente Posina),
quelques petites rencontres nous ont été
favorables.
Une tentative d’attaque contre nos
positions de Monte Granuda daûS la
vallée de Fella n’a pas abouti,
L’ artillerie ennemie s’ est montrée
particulièrement active daps la^zohè
de Plava et à l’ouest de Gôririâ;
La nôtre a répondu énergiquement.
Pendant la nuit du 4 courant l’ennemi
Madame BESSON, ’pro/ondémènf
affligée pour la, douloureuse perte qu’elle
vient de faire en la personne de son cher
bien-aimé fils unique
EM1L.E
tombé sur le champ de bataille, remercie les
nombreuses I ^rsonnes, et en particulier
Madame GaJdiol, les Professeurs et les
arriis de ce fils adoré, qui en cette triste cir*
- constance lui ont témoigné tant de sumpa*
-èjASitr, Pellice, lè 5 Décembre 1916.
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