1
Con^te-courartl avec la Poste
PRIX D’ABONNBMSNT PAB AN
'îf'« .... Fr. 3
^R'anger ... » «
Autiicho-ifongrio,
ï.ir«sil. Dan«niark,
^^ypie, Hoüimde, Saôde,
^'•^»sse, |-i,ir aimmemcmt
yolnii 1'Acî.!ü/\î do
i/'r. ‘,i
'\U^K '
p. bureau d’Ailministratjoe;
MM. les PaHi.ei}rs : er à
Alpina à Torre Pelliiie.
■■'^JontiyfQent part du i. Janvier
et paye li’avanee.
Année XXXil N.
NutaArns separaa demandés avait
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: lt> cantimee par ligna
pour une seule fois — lô ceotimes do 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la KédaettOB et
pour r Administration à M.
Jean Jalla, prof., Torre Pellice*
'Pout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commenceinonl do rannéo.
L.
HO
DES VALLÉES VAUDOÏSES
Pai’aissant chaque Jeudi
*'Vh me «ortjï. icuioins. Act. (.8. .Suivant la vérité avau la ctiarité. Kph. ïV^lb, Que lu« règii» vimtuo. Hatth. VI, lé
^ «
I n ( r :
¡^Vanfiolisaiioi) — Missions — Gon'e.spondanne - (;hroiiii|iie vamloi.sc - Eu
-Ariai'riiü — Oiivj-nges n;r;us — A Mailafia.soiir — Informations — Kevtie politique — ,\ propos des élections —
■- Soii.seription — Avi.s.
'E l/inMliilSAl
(Suite voir N° précôdenlj.
A Carhonara HOO per.soiDies ac‘'nnülireiil, le ]>;t.sl.em' vaiulois en
'''’ituil.: Vira Cellü La salle élaU
*--oinliie, le |iasteiu' monta sur une
*'liai.se et parla longl.eni[is à ces hi'agens. Une pétition jiortant 30
*^’‘ginUiires invitait l’autre jour le
pasteur de Revei'e à se rendre à
^ilUt Ponia pour y donner quel(|ues
conférences sur la rdigion évangénipie. M.'’ Celli y a déjà tenu deux
''cunioüs très nornltreuses, et les siK-nUaires de la pelilion fout le.s frais
la salle et de l’éclairage En voilà
personnes (|ui coin[)i'ennent (|ue
on s’enncinl en donnant, l^e pasteur
" e.st, donc fias seul à la besogne,
''oilà un memlne de l’égli.se tpii pro'^o(|ue le rnonvernent. de Vdla Porna,
00 voilà ‘un autre qui .s’acquitle a'joc zèle de la diarge de concierge
ou temple de Revere, sans loucher
un picaillon, tfui fait pour le même
prix le colfiorteur provisoire pendant
den.x moi.s, et s’emploie pour facililer
le mouvement évangélitjue dans le.s
localités avoisinantes.
C’est encore un menuisier et son
fils qui font cadeau d’une table
toute blanche ¡lour la communion,
pour' signiliei' la pui'elé avec iaifuelle
nous devons nous leuir devant le
Seigneur.
M/ Luzzi donne de bonnes nouvelles sur l’œuvre du Seigneur à
Florence. Les léunions de la première -semaine de l’année ont été
imposantes fiar le nombre, solennelles
par l’e.spriL qui y a régné et édifiantes par la communion fraternelle
qui a pénétré les cœurs. La lirauche
llorentine de l’Alliance Evangélique
travaille avec ardeur pour l’Arménie.
Deux cenbs afiiebes ont paru dans
les rues et sur les places et 12.000
imprimés ont été mis eu circulation
le 9 Janvier pour annoncer que le
jour suivant, dans toutes les églises
évangéliiiues de la ville, l’on parlerait,
l’on prierait et l’on collecterait en
faveur des pauvres Arméniens.
R arrive parfois aux évêques de
faire une œuvre qui les trompe. Celui
de Guastalla voulait reconduire à
son bercail bien des gens qui l’avaient quitté, et il appela trois pré
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(licateurs qui lancèrent contre les
évangéliques des vilenies de toutes
sortes. Cela ne lit que provoquer
l’indignation des [jabilants de la
ville qui s’en allèrent dans noire
église entendre M.'" Cirillo Barana
qui a été prêtre à Revere et a
jeté le froc aux orties et qui
leur disait ce que sont les évangéliques et ce qu’ils désirent faire
pour le bien de leurs concitoyens.
Ces conférences eurent tant de
succès que même des prêtres allèrent le.s entendre et notre local devint bientôt insuffisant. Le pro[)riétaire du café Victor Emmanuel céda
gratuitement sa plus vaste salle située
dans le palais ducal, l’on y lit une
estrade et M.’’ le pasteur Damiano
Borgia de Milan fut invité à venir y
donner des conférences, f/on eut des
auditoires de 600 personnes attentives l■e,s|)ectueu.ses, et M.^ Borgia
fut applaudi eu parlant dans B con^
férences successives du prêtre el de
la société de Vanliclôrical de Nazaret et du pouvoir des clés. \ràîm\\e
ne faisait qu’augmenter, il venait
même des gens de la campagne qui
faisaient de 4 à-12 kilom. entre aller
et retour et cela avec un très mauvais temps. Même ce local étant devenu trop petit, l'on obtint l’usage
du théâtre qui peut contenir 2500
personnes. Le syndic l’avait d’abord
refusé, mais le conseil réuni en séance plénière décida de l’accorder.
M.“' Damiano Borgia y donna à 8 li.
du soir un aperçu historiipie .sur le
pouvoir temporel; le théâtre était
boudé et les applaudissements bruyants.
Le dimanclie matin M.*' Borgia
donna une prédication ])urement évangéliqne dans le temple vaudois,
dans lequel bon nombre d’ainJiieurs
occasionnels vinrent s’uniraux membres de l’église.
A 3 b. l’on retourna au théâtre
pour entendre mm conférence sur la
voix des martyrs; puis de nouveau
à 8 h. poui' entendre parler du
socialisme chrétien. L’oratour y fut
accueilli avec des applaudissements
par l’immense public accouru. Le
délégué qui, avec le maréchal et
quelques carabiiiier.s, ne perdait [¡as
uti mot, disait aussi. Bravol Trèsbienl
et il vint après ta cotilérence, avec
son coliègue, serrer la main à M.r
Borgia et lui présenter ses comjrli*
ments pour avoir su traiter’ si irien
un sujet si complexe.
Pendant que nous nous réjouissons
de ce rnoirvement anticlérical, nous
faisons des vœux pour qu’il soit duralrle et qu’il comluise à uii réveil
•spirituel des coeurs,
Utt soldat de Tram.onli di sopra,
fait prisonnier en 1866 à la Iralaille
de Sadowa, fut interné dans l’Alletnagiie el y reçut du Roi de Prusse
un Nouveau Testament ([ii’il rapporta
dans son pays natal. L’on raconte
que ce üvi'e saint tomba enire les
mains du [rrêli’e el fut enseveli daits
un jardin. Mais la lumière de l’Evaiigile ne fut point ensevelie. Ett
1875 M."' Lissolo (ut invité à prêcher’
dans ce village, il y fut arrêté pai’
l’autorité locale et conduit à Spilimbergo. Ij6s auloriléssupérieures lireirt
droit aitx évangéliijues etM.“' J. \\
Pons, alors pasteur à Venise, put
aller à Trarnoiiti commencer l’œuvre évangéliijue (jui s’y est maintenue
depuis.
Aussi M.*' le paslcui’ R. Revel qui
écrit ces iléldiU h \ltalia Evanyelica
raconte-t-ii comment l’on vient d’inaugurer .sur ces iiauteurs rrne église qui sera, nous l’es[)éi’otis, «la
vüle située sui’ la montagne et qui
ne peut être cadrée ».
Ce (ut le 12 Janvier’ rjue les ha
liitarits de ce village de 700 habitauls virent s’ouvrir leur chapelle, après qu’ils eurent morrli’é leur
ndélité corrstaule au milieu de beaucoup d’hostilités. Ils l’otrl longtemps
désiré ce temple pour l’érection du([iiel iis orrt donrté du travail, du
lem[)s el de l’ar’gent. tm rnauvai.s
temps empêcha les iralrihmts des
pays limitrophes d’irtlervetrir; cependant il y eut un bel auditoire
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et I’nltention lut soutenue jusqu’à
la fin.
Après avoir déposé la Bible sur
la chaire,Ai/ le pasteur Pierre Chaiivie prononça la prière (rinauguration
et un bon discours sur ces paroles
de S. l’aul : A'oms prêchons Christ
crucifié ('1 Cor. I, 2d) 11 lit d’abord
l’bLstorique de l’Eglise, r'a[>pela par
leurs tiotns les pasteurs qui ont.prêché l’Evangile sur ces hauteurs du
Prioiil et pa.ssa ensuite à la tractation
de son texte. M.'’ B. Revel prit aussi
une part active à cette inauguration.
Que cette égtise placée parmi les
nioiitagnes (Tm’ rrionti) projette au
loin la lumièi'e évangélique qui t’ait
sa joie!
E. B.
MISSIONS
De bonnes nouvelles du Zambèze,
datées du 22 Octobre, viennent d’arl'iver le 1 Février.
À cette époque M. Goold Adams
parcourait le pays au nom du gouyernernent britannique, pour fixer,
à travers les possessions de Léoauika, la ligne de (ronliére entre le
prolectoi'at anglais et les possessions
portugaise.s. Ce magistral a promis
uux missionnaires de Caire tous ses
elïbrls pour leur procui'er un service
postal régulier et les Caire enlrer
dans l’Union postale.
Ee bébé Jalla avait eu sa première
îdlaque de fièvre pendant trois jours;
filais an dernier moment la santé
du toutes les l'amille.s missionnaii’es
était bomie*
E’œuvre suivait son cours ordinaire, non sans quelque.s déboires.
Le roi continue à servir deux maîtres.
Que Dieu lui accorde de prêter
1 "reille à la voix de .sa conscience
^l'ant qu’il soit trop tard et que son
endurcissement soit (’evetiu irréparabb'.
Nous lisons dans la Vie Nouvelle.
^rensac-Pessac. M. le mi.ssionnaii'e
'•■illa a donné le 21 Janvier, dans
le Lein])ie de Gensae, une conCérence
inléressante et émouvante sur l’œuvre du Zambèze, l.a collecte en
Caveur de celte mis.sion a produit
131 francs.
fjà Société de mis.sions connue sous
le nom de Church Missionary Society s’esC réunie, il -y a »¡uelques
.semaine.s, à Exeler Hall, à l.ondres,
pour recommander à la grâce de
Dieu une escouade de missionnaires,
dont quelque,s-uns retournaient à
leur poste après leurs vacances, et
dont pa.s moins de 78 parlaient pour
la première Cois, Parmi ces derniers
l’on comptait 32 missionnaires, 5
médecins missioiinaii'es, 12 laïques,
35 darne.s, (dont deux sont docteurs)
et trois femmes de missionnaires. Go
qu’il y a de remarquable dans cet
envoi c’est, outre sa grandeur numérique, te fait que le salaire d’aucun de ces 78 nouveaux mi.ssionnaires
ne sera prélevé sur les Couds ordinaires de la mission. Huit d’entre
eux partent à leurs frai.s; 65 ont été
adoplés par des amis (individus ou
sociétés); les 5 autres ont été recommandés à des amis qui ont maniCesIé le désir d’entretenir un ffiis.sionnaire, de sorte qu’il sera pourvu
à l’entretien de tous. Les dépenses
pour trousseaux, voyage, logement,
restent à la charge de la Société.
53 missionnaires de cette Société
donnent leurs services gratuitement
CORRESPONDANCE
Florence, 3i Janvier 1897.
Cher Directeur,
J’approuve de toutes mes lorces,
de tout mon cœur, le projet de perpétuer parmi nous le souvenir du
bon D.'’ Vola. Un peuple s’honore
soi-même en honorant .ses bienfaiteurs. Mais une simple pierre lomluale est bien peu de chose. Pour
le cimetière cela suffit; son nom
même serait assez. Il faut quelque
chose de plus, quelque chose qui
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ne soit pas enclos entre quaire
murs, mais qui fasse vivre clans elin que famille le bienfaisant souvenir
de cel: arni secourable de Ions les
soulîranLs. Voici ce que je proicose:
1, “ Qu’une de nos meilleut es plumes
retrace eu i]uelc|ues ycages populaires
et vibrantes celte bonne figure, que
nous avons tous connue et aimée.
L’excellent portrait qui en a paiu il
y a quelques armées dans les co
lonnes de notre cher journal, devrait orner le fronlis[)icc de ce petit
volume. Mais il faut baltre le feipendant qu’il est chaud, afin que;
rédilion s’enlève bienvjlo, et donne
même un produit, que je voudrais
consacrer à
2. ’’ J^a fondation d’un lit d’incuj'alde dans la maison si coiiragensement ouverle aux Mussels, ycar le
pasteur de S, Jean, à ceux de nos
malades pauvres à qui les bô|)itaux
ordinaires .sont fermés. Je délie ejui
que ce soit d’indieprer un meilleur
moyen d’bonorer la mémoire d’un
médecin du caraclére du f)/ Vola,
dont le dévouement j)our soulager
les pauvi’es ne connai.ssait d’autres
limites que celles des forces humaines d’un seul homme.
Voilà mon idée. Pui.sse-t-elle rencontrer votre^ approbation d’abord,
et celle de vos lecleurs eiisuile. Je
mettrais la main au feu (¡u'elle aurait celle de celui que nous pleurons,
et que nous avons le devoir d’Iionorer d’une manière conforme à la
noble vie dont il nous a lais,ssé l’exemple. Votre tout dévoué
A. Meiuæ.
P.S. Si chacun de ceux à qui M. Vola
a prodigué ses soins donnait un Iranc,
cela suffirait.
CHRONIQUE VAUDÜISË
LA TOUR. — Lundi soii’, ■P' o.,
devant une assemblée qui remplissait à la lettre la Salle du Synode,
M. E. Giampiccoli a éloijuemment
plaidé la cause des pauvres Arméniens, en expliquant les scènes des
80 projeclioiis iiimineu.ses <pii raccompagnent dans la tourtiée qu’il
vient de faire dans ce Imt en Italie.
La .soirée, qui élait ‘ payante,
produit, saul erreur, 165 t'i’aucs. .
RODOItKT. — En suite de !a *
non acceplatioti île M. Légei' comme
pasteur de celle parois.se, la Table
a délégué provisoiremeni, pour les
mois de Février, Mars et Avril, M.
J.n J. Uibet, ministre du S.t Evangile, pour occuper celle place. Nos
frères ont été, jusi|u’ici, visiles régulièrement par nn pasteur, chaque
quinze jours, mais nous sommes
heureux qu’un pasteur à poste fixe
puisse consacrer ses forces à l’œuvre fiaslorale e! spécialement à i'insti'uclion de.s. catéchumènes.
S. GERMAIN. — Mardi dernier
un long convoi funèbre aciornpagnait au champ du repos le cliev,
J. P. Meyniei’, décédé à l’âge ite 93
ans. Ge Irére, qui a couvert jrlusieurs
charges, enti'’auti'os celles de syndic
et d’ancien, a prouvé une f'oi.s île
phts ([u’rvec riumnêleté, l’énergie
et la pei'sèvéï'ance on [leiit anàver
facilement à une certaine aisance.
G’e.st une carrière, qui a commencé
bien modestement et ijui a été coul'onnée pai’le succès, qui s’est close.
Le cbev. j. P. Meynier se déleclait
spécialement dans la lecture de la
Rible, qui était son livre favori. An.x
yrarenls et au petit-fils, notre collègue 1).'' 11. Meynier, nous exprimons notre sympathie clir'élietme.
La famille Meynier, en souvenir
de son véiiéralrle died, a donné lOO
fr’ancs ponr l’Asile des Vieillards de
S. Germaiir. G. A. Tron.
EN ARMÉNIE
Il y a 5 cellules darts la prison
de Ritfis; chacune peut contenir di'
lÜàl2 pei'soniH s. ürr y rn a renfermé
de 20 à .30, Aucrrne mesure sanitaire n’y existe, la mal[)ropreté eu
est iitconoevahle. L’eau est [rlus que
5
37 —
malsaine. Souvenl. on force les prisoimiers à lioirc l’eau ihms la(jnelle
les musnlniaiis font, leurs ahlnlioiis.
Deux Arméniens lurent hoMus jus ■
<|u’à perdre connais.sonee; l’un fut
inai'ijué au 1er rou|^e en 8 ])laces,
l’autre en '12. Ce dernier sul)il d’autres t.ortui'es iinfìossibles à décrii'e.
Un autre fut battu comme les [>i'écédents puis, au moyen d’un ceinlui'on mis à son cou, on le traîna
dans la chambre des gendarmes où
on le manpia dO fois au 1er ronge.
On le forçii de se tenir debout pendant 5 jours et ,5 nuits sans nourriture, on lui arracha les cheveux
à un à un etc.
Trois autres, âgés de 13, 15 et
45 ans, ont été attachés en anneau,
la tête entre les jambes. Ce n’est
fine la moi't qui les a délivrés de
cet affreux supplice...
Où êtes-vous, chrétiens d’Europe
et d’Améi'ique?
(Signé par quatre prisonnicrti)
Barone Dojiknico C.\ruttî. Sloiia
della cüUi di Pinerolo, riveduta e
coi'i'ella dall’autore. Pinerolo, Chiantore-Mascarelli 1897. Lire 8.
(.le n’est pas le cas de répéler
loutes les a[)préciations i[ui ont été
laites sur cet ouvrage lorsqu'il parut
l'our la première fois, en 1893. ()u’il
lions sullise de rappeler que l’auteur
montre toujours une très haute estime pour ceux qui oui comhaLLu
pour pouvoir liunsmetlre à leurs
descendants la liberté de conscience
du’ils avaient reçue de leurs pères,
du’iS professe hautement que la
loice ne doit pas intervenir dans le
domaine de la conscience.
Les adjonctions pilncipales que
1 auteur a faites à son œuvre sont
placées au commencement du volume, cd.se rapportent à Arnédée d’A*iliaïe, à Jac<]ues d’Acbaïe, et à la
duchesse Yolande. Les autres, pia*^de.s dans le cours du volume, ont
l'i^u d'étendue. Pour ce qui regarde
les Vaudois, l’auteur a ado|ilé l’oliinion de ceux qui placeni en 1484,
et non en 1488, la première graiide
per.sécution en deçà des Alpes ; mais
il semble l'avoir oublié loi’Sfpie, en
parlant des combáis de 1560, il
renvoie le leideur à la descri()tion
de l’assaut du taadiitc.’ur eu 1488,
descriptioti (¡ui n'existe ¡alus dans le
volume actuel.
I.e sujet qui nous louche dé si
jirès, la large et belle part qui est
faite aux Vaudois, les nombreuses
données bisluriqucîs relatives aux localités’cpii nous enviromieut et la
clarté de l’exposition font de cet
ouvrage une lecture agréable en
même temjis qu’une riche mine de
renseignements pour (juicompie s’iiiléresse à l’iiistoire de son pays.
Prof. G. E. Vali.ega Suicidio
d’vn' prete. Mislerio svelalo. Milano,
Bertarelli 1897. Cent. 10.
Unione Cristiana di Torino. Resoconto 1895 1896. lixposé ra[)ide
ile ì’oEuivie de celle société pendant
sa 18® année d’existence.
'J /® rappport biennal de l’Asile
professiowiel de Florence et des
œuvres qui s'y raitachent, par le
lE Comandi. Ì896.
Exposition intéressante des délivrances auxquelles ces œuvres doivent leur existence. Celle partie du
)'a|)port se termine par ces mois ;
« Ce|)endanl le Seigneur continue
à nous éprouver et nous n’avons pu
clore l’exercice sans déficit. Nous
avons cru y voir un signe du Seigneur de faire quelques changements
(pii diminueront notre budget de 3
à 4000 fr. par an. »
Le nombre des enfants maintenus
j dans l’Asile a été en moyenne do
103; les écoles ont compté en outre
44 extenies. Les bonnes éludes de
ceux qui sont passés à l’Institut lechniipie leur ont valu des subsides et
des prix du gouvernement. Dans ces
2 années 4 elève.s ont olitemi leur
brevet d’iiislUiileur ; un autre est
colporleu'r évangéliste en Corse. Ceux
qui sont sorlis des ateliers de métiers
6
38 _
ont été immédiatement placés ; l’im
d’eux enseigtie le dessin dans une
école d’art. Ijerir état spirituel est
aussi réjouissant.
L’école d’agi'icnUui'e ayant été licenciée parce()uo la propriété où
elle était établie fut mi.se en venle,
une grande l'ei'me a pu être achetée
et meublée grâce aux 54.000 Ir.
qu’envoyèrent de généreux donateurs.
Une œuvre d’évangélisation a commencé parmi les paysans du voisinage (le l’école.
Quatre instituteurs ont été envoyés à la Cbriscliona, prés de l'âle,
d’où ils sortent aprè,s 3 ans évangélistes. L’un, M. Gbilosi, est évangéliste à Novaggio, Tessin ; M. Etienne
Hevel évangélise les Italiens de Zurich; les deux autre.s dirigent une
œuvre analogue à llâle et l’eiiggen.
L’œuvre de .Sienne (lompte 8 nouveaux converlis, ce (jui porte à la
40' le nombre des membres d’église.
Nous recevons aussi le rapport poui'
1896 sur l’Asile Evangélique de
Vallecrosia. L’Asile abrite eu ce
moment 39 enfants (25 garçons et
14 filles) dont 7 proviennent de
notre province. 13 sont fils de pa rents évangéliques, 3 fils de père
papiste et de mère évangélique;
les 13 autres fils de père et mère papistes. Le plus fort contingent, 11, est
naturellement fourni par la province
de Porto Maurizio, où se trouve l’Asile.
La misère croissante a l'orcé la
Direclion à admelire un nombre
d’enfants, surtout d’orphelins, supérieur à celui de quelconque exercice
précédent.
Les écoles sont bien vues de la
population environnante et les résultats en ont été Irès-encourageanls.
Mais les dons des amis de l’œuvre arrivent avec peine et M. le
pasteur A. B. Trou, Directeur de
cet Asile qui est la propriété de
notre Eglise, se recommande chaudement pour que le.s chrétiens se
souviennent des misères que celle
belle institution cberciie à soulager.
MADAGASCAR
M. 1/auga rend hommage à la paifaite
correclion des missioimaires anglais i
et, norvégiens, ainsi (ju’à l’altitude t
coot'loise des divers gouverneurs
(,pii se sont succédés à Madagascar,
Cependant il constate avec tristesse
les tentatives de domination et d’intimidation employées par Ic.s jésiiUes
défiais l’avènement du gouvernement j
militaire.
Quelques exemples ¡iris parmi
bcaucon|i d’anlres seront une preove
de ce i.|ue nous avançons.
Queli|ues liàtiments des jésuites
ayant été détruits dans mi district
par la population, le gouvernen''
général accoi'de 5.000 firmes au père
Celui-ci trouvant la somme iu'
sufli.sante frappe, de sa ¡u'opre lUi'
lorilé, les villages de son disîrict
d'une im|)osilion de 20.000 (rancsPer.sonne ne dit rien.— Dans le village
d’A... (jui fit ré.ïemment une bell®
défense contre les Fabavalos, u”
gouverneur ho va, grand ami (le D
France et qui avait dorme des gage®
de sa fidélité eu dénonçant et eH
faisant arrêter plusieurs chefs d®
Fabavalos, demande un poste d®
quelques soldats <|u’i n lui accortIC’
Sur ces enlrelail.es un H. P. jésuit®
va le ti'OLivei' et lui demande d’ab'
jurer le protestantisme, il refus^)
trois jours après il est dénoncé pi*'
le R. 1’. comme donnant asile à d-*“
Fabavalos, calomnie alisolumeiit loeH'
songère, et la coui' martiale le coO'
damne à 20 ans de fers. — Teu
sont les procédés des disciples
Iroyola.
Dans un autre viliage, (piatre boni'
mes sont jetés en prison, le jésuiF
de l’endroit va les voir, a si voiF
vous faites caüioliques, leur dit-io
vous serez immédiatement l'elàciié*’*
si vous restez pi'oleslants vous s(3I’6'^"
fusillés». — [.es quatre pidsonniei'-^
.cèdent et sont remis en liirerlé.
Telle est l’œuvre néiasle que foi*'
j à Madagascar ces hommes q*-'®
7
:îî)
pousse miiquemenl le (ié.sir de do
udnai i(i|,_
(I(^hri'Uriini’).
INFORMATIONS.
■1876
'/es relalions
Puissances
^ ùlt'e des plus (;ordiales, et, les déF'U'alions pac-itiques sont, plus i]ut3
j'Unais à l’ordre du jour, l/amilié
oiijouf.s iiu peu liruyanle enire la
''Once et la Russie n’a d’autre luit
que le
que
Pes nxiUïiens d’Iiahililation à l’en- ■
H®'nUeine?ul des langues étraugéi'es,
sciences naturelles, de la calli5’'^pliie etc, auront lion à paiiir du
^ A,vril.
La '1® catégorie de la olassso
I est aftpelée sous les aniies
*** 4, 6 et 9 Mars pi'ochain.
Pa Junte |)rovinciale, dans sa sé'jUce ,|([ oy Jmivier, a approuvé la
®ul,e de plantes laile par la coru|.'une de Macel, et la convention
|f'lu pai’ la (lommission des liôpivaudois pour les provisions des
."^pilaux de la Tour et du l‘oniaré
Pcuc .ty(j7^
lleviir Polsliqiie
ollicielles entre les
européennes coidinuent
maintien de la l’aix: c’est ce
les lionunes politiques et la
Mes.se des deux pays ne cessent de
Uons (life, et le récent voyage du
jnnistre russe .Murawiew à l’ariset
’*■ l’erlin a fourni l’occasion à de
“‘^uvelles protestalions de paix. Nous
jMon.s donc deux alliances pacifiques
lieu d’une: la triple alliance et
douljle alliance. Que ne s’unissent. en une .seule grande fédération
j^^ur la puis(|u'elles ont le rnê
ont, et i|ue ne se mettent-elles
Q "'pcord poi.ir reinire celle |)aix moins
Ij'iM'^’U.se pour les peuples! Mais
^ 'las! c'est toujours la paix armée,
plutôt la guerre d'armements. Il
g '' l'i cordialité’à la .sui-face, mai.s
|’.j^9d CO sont la jalousie.lamétiaiice,
8'0’istne (jui régnent. Aussi les dé
penses d’armemenls augmentent, toujoni’s, et liiei'senlernetit l’AngleliuTe
volait un ci'éiiil de 130 millions pour
des ('orlifieations dans son île, (jiio
l’on avait cru jusqu’ici a-s.sez protégée par sa position. Le rnililaiisme
n’est pa.s en baisse. An conti'aire.
Nous avons craint un moment
que rilalie ne fût sérieusement engagée dans une nouvelle guerre en
;\friipie. Les derviches, an nombre
d’une dizaine de mille, à ce qu’on
croil, se sont ai)procliés d’Agordat
par une marche rapide et hardie.
Leur intention paraît avoir été de
surprendre ce tort, qu’ils croyaient
presque dépourvu de iléreinseurs, cl
de s’en enqtarer, ce qui aurait coupé nos communications avec Gassala
et lai.ssé celte ville loul-à fait isolée.
La [)osili()ii semblait (¡’autant plus
com[U'omise rpie lîaldissera venait
de piarlir pour l’Ilalie, on ne s.iit
pa.s bien ¡tourquoi. Heureusement
le général Viganô a pu exécuter
un rapide mouvement de concetiLralioii de ses li'oupes .sur Agordah,
et les dei'viches, non seulement se
sont ari'ètés, mais ont dû battre
promptement eu retraile.
Pendant, rpie ces laits se ])assaieul
sur la l'roidiére occidentale de la
colonie, deux ras du Tigré, Aiuta
ül Agos, .se ballaieul enire eux et
le second était tué tandis (¡ne le
premier recevait une blessure assez
grave.
Le gouvernement n’a pas encore
manifesté claii'ernent quelles sont
ses intentions an sujet de cette mallieure.use colonie, qui nous crûle si
cher. On piéleiid (]u’il y avait de
graves divergences entre le ministère
et le général Baldi.s.sera, et que c’est
pour cette iaison ipie celui ci a demandé à rcvenii' en Italie. Nous
espérons ip.ie Riidini et ses c(tilégue,s
diront clairement ce qu’ils se [uxiirosciit (le faire à ro(.;casiou des prochaines élections poliU(|ues.
Gar c’est bien décidé, nous allons
avoir iiue nouvelle campagne électorale. La Gbambie des députés,
8
^0
qui devait se réunir le 25 janvier
(après un mois de vacariee) a élé
prorogée, et va être dissoute. Ou
parle du 21 mars comme date probable des nouvelle.s éleclioiis. Pour
abréger la pci'iode aigüe de in lui te,
ou ne publierait le décret de dissolution (|u’au dernier moment.
Il était bien néces.saire que cette
Ghambi'e lût dissoute. Elle s’était
rendue troj) complice de 1a politique
de Crispi et de ses immoralités, pour
que Rudini pût longtemps gouverner
avec elle. Aussi cette décision du
ministère était attendue et n’a surpris personne. C'e.st regrc'üi.lde pour
notre Collège, qui vient dénommer
son député il ii’y a que (juelques
semaines, et <jui va être engagé ilans
une nouvelle lutte. Nous ne ilouloiis
pa.s de la réélection de M. Soulier,
Mais nous r'egrettons que cette nouvelle éleclion suive l’autre de si
prés, et que notre député n’ait pa.s
en le lern[)s de se faire mieux connaître des parties du Collège où sa
candidature avait roucontré tant d’opposition ; parce que nons avons la
conviction ijii ’ il aurait bienlôl
désarmé ces adversaii'es et gagné
leur confiance. Auront-ils la délicatesse de lui en donner le temps
ou renlreroiil-ils en campagne avec
le même acharnement? C’est ce que
nous ne tarderons j>as à savoir. Quant
aux Vaudois nous ne doutons pas
d’eux, et lors même qu’ils se trouveraient à peu près seuls comme
l’autre Cois, ils sauront faire bien leur
devoir avec la même entente. Que.
les impatients qui voudraient solliciter leurs suffrages se le disent bien.
À PROPOS DES ÉLECTIONS
Nous l'ecevons un billet (pie nons
regrettons de ne pas pouvoir fiubüer
parce (]u’il est anonyme.
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Pour 1897: La Tour- M. Troa pr(>f.—
Angrogne. Union (,.S. Laurent; Bertinat,
Pradutour. — Pignerol. Pascal, Bertin,
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Pour 1896: Bonnet, Appiots; Bulrnas^
Pignerol.
Au Nf prée., an lieu do: Ënners l’inache. i'V‘. JahAer pour 1896, lire Ala.i;. Jahicr pour Ì897
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