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Oinqaante-cìnqaième année
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23 Mai 1919
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Par an
Vallées Vaudoisès ........Fr. 4,—
Italie .......... > 4^0
étranger .A ...... ., » 7,—
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Ponr 6 moia
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Que tontes tes choses vraies, honnêtes, jnstes, pures, aimables... dignes de lonange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: De Traité de Paix — Correspondance — pn cri de détresse des
chrétiens russes — Chronique vaudoise
— Une Bible aux.* enchères — Nouvelles et faits divers.
Le Traité de Paix.
Le traité présenté aux Allemands par
les Alliés a une telle importance que nous
désirons le placer sous les yeux de nos
lecteurs; c’est un document historique
que nous devons pouvoir juger. Rêd.
Les Etats-Unis d’Amérique, l’Empire
Britannique, laFrance, l’Italie et le Japon;
Puissances désignées dans le présent
Traité comme les principales Puissances
alliées et associées;
La Belgique, la Bolivie, le Brésil, 1%.
Chine, Cuba, T Equateur, la Grèce, le Guatemala, Haïti, rHedjaz, le Honduras, le
Liberia,'le Nicaragua, le Panama, le Pérou, la Pologne, le Portugal, la Roumanie,
la Serbie-Croatie-Slovénie, le Siam, la
Tchéco-Slovaquie et V Uruguay,
Constituant avec les principales Puissances ci-dessus, les Puissances alliées et
associées,
D’urie part;
Et VAllemagne,
D'autre part;
Considérant qu’à la demande du Gouvernement Impérial Alleniand, un armistice a été accordé à VAllemagne le 11 novembfe 1918 pat les priricipales Puissances alliées et associées afin qu’un Traité de
paix puisse être conclu avec elle.
Considérant que les Puissances alliées
et associées sont également désireuses que
la guerre, dans laquelle elles ont été successivement entraînées, directement ou indirectement, et qui a son origine dans la déclaration de guerre adressée le 28 juillet
1914 par VAutriche-Hongrie à la Serbie,
dans les déclarations de guerre adressées
par V Allemagne le 1° août 1914 à la Russie et le 3 août 1914 à la France, et dans
l'invasion de la Belgique, jasse place à une
Paix solide, juste et durable.
A cet effet, les hautes parties contractantes représentées comme il suit:
(Suit la liste des Plénipotentiaires).
ont convenu les dispositions suivantes:
A dater de la mise en vigueur du présent
Traité, l’état de guerre prendra fin. Dès ce
moment et souS réserve des dispositions du
présent Traité, les relations officielles des
Puissanôes alliées et associées avec l’Allemagne et chacun des Etats allemands seront reprises. ’
Partie I.
X SOCIÉTÉ DES .NATIONS.
Principes.— Le Pacte de la Société des
Nations, destiné à développer la coopération entre les Nations et à leur garantir '
la paix et la sûreté est basé sur les principes stiivants :’
Acceptation de certaines obligations,
de ne pas recourir à la guerre;
Développement au grand jour des relations internationales fondées sur la justice et l’honneur;
’ *
Observation rigoureuses des prescriptions du droit international, et respect
scrupuleux des traités.
Composition. — Sont membres originaires de la Société dés Nations :
Les Etats signataires du Pacte;
Les Etats suivants, qui sont invités à
adhérer au Pacte, à condition qu’ils y
accèdent sans réserve dans un délai de
deux mois après sa mise en vigueur; Argentine, Chili, Colombie, Danemark, Espagne, Norvège, Paraguay, Pàys-Bas,
Perse, Salyadot, Suède,Suisse, Vénézuela.
En outre, peut devenir membre de la
Société, tout autre Etat, Dominion ou
Colonie qui se gouverne librement, si son
admission est prononcée par les deux
tiers de l’Assemblée, pourvu qu’il donne
des garanties effectives de sa bonne foi.
Il suit de là: • .
1° Que l’Allemagne n’est pas membre
originaire de la Société des Nations;
2° Que pour en devenir membre, elle devra être admise par les deux tiers des membres de rAssemblée, donner des garanties
effectives de son intention sineère d’observer ses engagements internationaux, et accepter le règlement établi par la'Société en
ce qui concerne ses forces et ses armements ■■
militaires et navals.
Tout membre de la Société peut sè retirer après un préavis de deux ans, à condition d’avoir rempli toutes ses obligations internationales.
Des amendements au pacte pourront
être votés par la majorité des membres
de l’Assemblée; tout membre de la Sopité qui ne les accepte pas cesse de faire
partie de la Société. Peut* être exclu de
la Société tout membre qui s’est rendu
coupable de la violation de l’un des engagements résuliantdu pacte. L’exoiusion
est prononcée par le vote de tous les autres membres de la Société représentés
au Conseil.
Fonctionnement. — L’action de la
Société, dont le siège est à Genève, s’exerce :
Par une Assemblée des représentants
de tous les membres de la Société (pas
plus de trois représentants par membre,
et une Seule voix);
Par un Conseil de neuf membres (un
Représentant de chacune des principales
Puissances, et des représentants, désignés par l’Assemblée, de quatre autres
Etats) ; les décisions de l’Assemblée et.du
Conseil sont prises, sauf dispositions contraires du Traité, à l’unanimité;
Par' un Secrétariat permanent, établi
au siège de la Société.
Tous les bureaux internationaux antérieurement établis seront placés sous
l’autorité de la Société.
FIÊduction des armements. — Le but
principal de la Société étant le maintien de
la paix, les armements nationaux seront
réduits au minimum compatible avec la sé%
curité nationale, en tenant compte de la situation géographique de chaque Etat. Le
programme de ces réductions est établi par
le Conseil, soumis aux Gouvernements {qui
après avoir adopté une limite des armements ne peuvent la dépasser sans le consentement du Conseil) et sujet à révision
tous les dix ans au moins.
Les membres de la Société s’engagent à
échanger sans restriction tous renseignements relatifs à l’échelle de leurs armementset à leurs programmes militaires et navals.
Une Commission permanente assiste le
Conseil pour toutes les questions militaires
et navales.
Garantie mutuelle. — Les membres
de la Société se garantissent mutuellement,
GOntre toute agression extérieure, le maintien de leur intégrité territoriale et de leur
indépendance politique présente.
J
Réglement des différends. — La
Société, en cas de guerre ou menace de
guerre, doit pi;endre toutes les mesures
propres à sauvegarder la paix d^s nations. Le Secrétaire général convoque immédiatement, en pareil cas, le Conseil,
à la demande de tout membre de la Société.
Tout différend survenant entre les membres de la Société sera soumis, soit à l’arbitrage$ dont les sentences seront exécutées
de bonne foi, soit à l’examen du Conseil.
En aucun cas il ne sera recouru à la guerre
avant l’expiration d’un délai de trois mois
après la sentence des arbitres ou le rapport
du Conseil. Les cas susceptibles de solution arbitrale sont notamment: les différends relatifs à l’interprétation d’un
Traité, à tout point de droit internatio
invités cependant à se soumettre aux obligations de la Société. S’ils acceptent, la
procédure habituelle fonctionne. S’ils refusent, le Conseil peut prendre toutes les
mesures propres à amener la fin du conflit.
Si un membre de la Société recourt à la
guerre contrairement aux engagements
pris, il est ipso facto considéré comme
ayant commis un acte de guerre contre tous
les autres membres de la Société. Ceux-ci
romprent aussitôt avec lui toutes relations
commerciales et financières et contribuent,
dans la mesure recommandée par le Conseil, à la constitution de la force armée qui
doit assurer le respect des engagements de
la Société.
Cour de Justice. — Le Conseil est
chargé de préparer un projet de Cour
permanente de justice internationale et
de le soumettre aux membres de la Société. Cette Cour connaîtra tous les différends d’un caractère international que
les Parties lui soumettraient.
Tout traité doit, pour devenir obligatoire, être enregistré par le Secrétariat
de la Société. •
nal, à la réalité de touUfait qui, s’il
était établi, constituerait la rupture d’un
engagement international, ' ou à l’étendue ou à la nature de la réparation due
pour une telle rupture.
Le Conseil fonctionne à défaut d’arbitrage et rédige un rapport sur le diiîérend. Si le rapport est accepté à l’unanimité, les membres de la Société s’engagent à ne recourir à la guerre contre aucune partie qui se conforme aux conclusions du rapport. A défaut d’unanimité,
chaque membre de la Société reste libre
de son action. Si l’une des Parties prétend et si le Conseil reconnaît que le différend porte sur une question que le droit
international laisse à la compétence exclusive de cette Partie, le Conseil le constatera dans un rapport, mdfs sans recommander aucune solution.
Le ConseiLpeut à son tour porter le
différend devant l’Assemblée qui fonctionne dans les mêmes conditions.
En cas de différend entre deux Etats
dont un seul est membre de la Société,
ou dont aùcun n’en fait partie, ils sont
Engagements iNTERNATiONAyx. —
Tout traité antérieur, incompatible avec
le Pacte, doit être abrogé. Toutefois les
engagemen ts internationaux, tels que les
traités d’arbitrage, et leg ententes régionales, telles que la doctrine de Monroë
ne sont pas incompatibles avec la Pacte.
Régime du Mandat international.
— Le Pacte prévoit des mesures d’administration pour les colonies et territoires
qui, à la suite de la guerre, ont cessé d’être sous la souveraineté des Etats qui les
gouvernaient précédemment, et qui sont
habités par des peuples non encore capables de se diriger euy-mêmes.
La tutelle de ces peuples sera confiée
aux Nations les mieux désignées, par leur
"position géographique et leur expérience
pour exercer cette tutelle en qualité de
mandataires lie la Société des Nations.
Le mandataire enverra chaque année au
Conseil un rapport qui sera examiné par
une Commission permanente.
II est bien entebdu que le caractère et
l’étendue du mandat doit différer suivant
le degré de développement de chaque peuple et les conditions particulières.
Questions souIviises à la surveillance DE LA Société des Nations. —
La Société surveillera:
Les conditions du travail, le traitement
des populations indigènes, le trafic de
l’opium et autres drogues nuisibles, le
commerce des aiTnes et munitions, la liberté des communications et du transit,
la lutte contre les maladies, le développement des ôrganisâtions de la CroixRouge.
2
V
CORRESPONDANCE.
Corato (Bari), 8 mai 1919.
Cher Monsieur Tron,
Avec votre permission, je^ésire donner auxjlecteurs de VEcho quelques nouvelles de Tœuvre d’Evangélisation que
nous poursuivons dans les Pouilles.
Ce champ de travail est vaste, il est
immense même, mais, c’est bien le cas
de le dire « il y a peu d’ouvriers ».
Me voici, en effet, seul représentant
de l’Eglise Vaudoise dans les deux pro^nces de Bari et de Foggia où, il y a
quelques années, nous étions 9U ^mBre
de trois et avec du travail suffisant pour
tous. Mais ce n’est pas de cela que je
voulais parler à vos lecteurs. Je voulais
leur dire que, malgré la pénurie d’ouvriers, Dieu merci nous sommes arrivés
à la fin de la guerre sans trop d’encombres et cela grâce à la bonne volonté
de tout le monde. Non seulement nous
^ avons, pendant la guerre, conservé nos
positions, mais nous avons aussi réalisé
des progrès qui seront d’excellents points
de départ pour une action plus intensive et plus agressive dans un prochain
avenir, quand notre administration aura
fourni à nos Eglises d’autres ouvriers.
De tout temps Éari a été un terrain
assez dur pour l’Evangile. St-Nicolas,
le protecteur de la ville, et le scepticisme le plus ignorant se partagent l’irifluence presque totale sur les âmes. Il
n’y a pas cet élément indépendant, qui
plus ou tnoins existe dans toutes les
grandes villes d’Italie, qui sait penser
^ et agir en conséquence. C’est le‘cléricalisme à outrance ou l’esprit du monde
poussé à l’excès qui dominent. Ajoutez
à cela 5 dénominations qui y travaillent pas toujours sans froissements et
vous aurez une idée des difficultés peu
communes qu’on y rencontre.
A Bari on comprend surtout le « cœur
outré » de l’apôtre Paul se promenant
dans les rues d’Athènes, et on souffre
de ne pouvoir faire davantage. Malgré
cela, nous n’avons jamais désespéré et
si nous ne nous trompons pas, des
jours meilleurs semblent se préparer pour
• notre petite église. Bari va devenir, sans
aucun doute, une ville de grande importance comme centre commercial et
comme ville de passage, située sur une
des grandes routes qui uniront l’Occident à l’Orient européen. Il est donc
de grande importance que l’Eglise Vaudoise y ait un ouvrier fixe et une bonne
église qui sache êti^*un point de repère
sur cette route. Suivant ce mouvement,
plusieurs familles évangéliques nous sont
venues du dehors, d’autres annoncent
leur arrivée; ce qui ne manquera pas
de nous renforcer et de nous encourager. Dieu merci, nous pouvons dire aussi
que les liens avec les autres églises de
la ville se sont cordialement resserrés.
C’était une nécessité uçgente.
Pendant la semaine sainte les Pasteurs des Eglises vaudoise, baptiste et
méthodiste se sont échangé leurs chaires
à la grande satisfaction du public qui
est accouru nombreux et recueilli.
Et, malgré l’épidémie de la petite vérole qui a sévi comme elle ne l’avait
jamais fait par le passé —■ dans la seule
ville de Bari il y a eu 2000 morts en
trois mois environ — nous avons eu de
vraies foules qui se sont pressées dans
nos lieux de culte pendant tous les
soirs de la semaine sainte.^ Nous avons
lieu de croire que cette bonne entente
pourra continuer à porter des fruits
précieux.
A Cerignola (Foggia) notre petite con^ grégation compte 54 membres, 54 fi
dèles témoins, qui font de cette église
une vraie oasis, dans ce vaste désert
spirituel. Ce n’est pas une congrégation
modèle, assurément, mais que de fois
elfe m% édifié, moi qui allais pour l’édifier, que de fois elle m’a consolé et encouragé I — A tour de rôle, les membres les plus capables président les services — trois par semaine — une femme dirige le chant, un homme, un simple paysaq, a la direction de l’école du
dimanche. C’est simple, comme vous
voyez, mais on y respire quelque, chose
d’apostolique qui fait du bien. Comme
fruit de cet esprit, nous avions l’année
.dernière 12 recrues, cette année nous en
avons eu 9.
L’œuvre de Corato n’est guère moins
encourageante. Elle est plus ancienne,
aussi lui manque-t-il parfois l’enthou-.
siasmé de la jeunesse, mais son allure
plus grave ne l’empêche pas de faire
des progrès, L’année qui va finir a été
assez propice; on a évangélisé'avec entrain et non sans fruits.
La guerre et ses conséquences nous
ont fourni de nombreuses occasions dont
nous n’avons pas manqué de profiter et
qui ont contribué, leur bonne part, à
faire tomber les préjugés qui nous entourent.
Le dimanche 4 mai, à un culte extraordinaire du matin, nous admettions 6
catéchumènes à la Sainte-Cène. Il y
avait une veuve qui a toute une his-‘
toire. Pendant les 20 ans qu’elle a vécu
avec son mari, celui-ci lui défendit expressément d’assister à nos cultes et
même de passer dans les alentours de.
nôtre temple.
Eh bien, cette pauvre femme qui„
pendant ces 20 années d’esclavage, tâ-^
chait de soutenir sa foi en lisant en cachette la Bible, a voulu tout de suite
profiter de sa liberté en s’unissant ù»
nous. — Il y avait encore une autre
femme, d’une grande, foi elle aussi.
Quancf je lui demandai, à l’examen de
catéchisme; Que feriez-vous si votre
mari vous obligeait à renoncer à votre
foi ?, elle me répondit, comme les anciens martyrs ; Mon mari peut anéantir
mon corps; il ne pourra jamais faire
plier mon âme.
Cette femme, comme beaucoup cî’autres, ont été attirées dans nos rangs par
le moyen de l’Union Chrétienne.
Le soir de ce même jour nous eûmes
le plaisir d’avoir parmi nops un membre de la Pra del Torno, M,. Pietro Zacearo, qui nous a parlé de l'œuvro du
Lessouto. Le jeune orateur a été écouté
avec vif intérêt et la collecte qui a suivi
a produit frs® 33,15.
* Je termine en formant un s>ouhait.
L’Evangile, dans ces parages a de l’ave?
nir. Que notre chère Eglise Vaudoise
puisse entendre l'appel qui, de maints
endroits divers, monte vers elle comme
un cri de détresse", comme l’appel du
Macédonien à l’apôtre Paul, et qu’elle
sache y répondre avec enthousiasme et
avec fidélité.
Agréez, Monsieur le Direeteur, mes
cordiales salutations.
Henri Tron, pasteur.
Jésus, dit notre écrivain, pâlit devant
les horreurs supportées actuellement par
le clergé et les fidèles de Russie. Suivant un communiqué officiel de l’archevêque Sylvestre, d’Omsk, du mois de
février 1919, plus de 20 archevêques or, thodoxes ont été torturés, plusieurs centaines de prêtres fusillés. D’après des
communiqués plus récents, les prisons
russes sont pleines de prêtres qui meurent de faim. Les Eglises sont |)rofanées de toute façon ; plusieurs d’entre
elles ont été transformées en cinématographes, en salles de bal, en lieux d’or' gie. Ces indignes violences ont été exécutées avec l’aide mercenaire d’éléments
étrangers au peuple russe et, en partie
aussi, à la religion chrétienne. Un communisme dépravé a détruit les liens domestiques et introduit dans les pratiques
sociales une immoralité effrénée, encourageant toutes les tendances vicieuses
de l’homme déchu.
L’auteur de l’article déplore l’absence,
dans le monde chrétien, d’^me unité véritable et s’étonne du silence des Eglises
catholique et protestante en face du
martyre de l’Eglise orthodoxe, de leur
apparente indifférence en face des procédés barbares de la Terreur rouge. Il
lui semble que les pierres devraient crier
en présence de ces infamies, et que tout
le monde chrétien devrait se ‘dresser
dans une commune prière pour demander
à la Providence divine de briser le pouvoir du mal, aux chefs de tous les Etats
de s’unir dans la lutte contre les bourreaux de la Russie. Les chrétiens de ce
pays ont, paraît-il, le sentiment que
l’Eglise orthodoxe depiepre isolée dans
ses doléances, que les chrétiens dp reste
de l’Europe s’abstiennent intentionnel
lement de prononcer une sentence inexorable contre le bolchévisme antichr étien ;
et ils supposent, à tort, croyons-nops,
que cette attitude peu charitable leur
est dictée par les rivalités nationales ou
confessionnelles. Or, disent-ils, la propagande bolchéviste est dangereuse pour
la chrétienté toute entière, car rien n est
plus contagieux que le vice, et les préceptes immoraux des communistes russes sout également ruineux pour toutes
les croyances chrétiennes. L’intérêt personnel s'unit .dpnc à l’amour fraternel
pour conseiller,’ pour ©rdopner à toutes
les Eglises de venir en aide, par la pa.«wl.e et par l’action, à l’Orient russe qui
s’épuise actuellement dans la lutte contre les ennemis les plus féroces du Christ.
Ainsi parle le correspondant fk la
Qgze^e de Lausanne.
CHRONIQUE VAUDOISE.
remercions M.nxe Ricca, de l’Armaria,
qui a bien voulu' nous accorder l’hospitalité. .J
Onoré*al merito. Abbiamo avuto
l’occasione ed il piacere, in precedente
corrispondenza, di rilevare le benemerenze di un convalligiano nostro, l’architetto-impresario sig. Emilio Chauvie,
al quale è dovuto un grandioso progetto per la ricostruzione della Via Roma
in Torino, oggetto di una esposizione al
Circolo degli Artist^i quella città ed
argomento di alto interesse e di viva
ammirazione da parte dei competenti e
del pubblico torinese.
Siamo ora lieti di annunziare che i
concetti artistici e generali, informativi
del sullodato progetto, sono stati accolti con unanime sanzione dal Consiglio
Comunale di Torino nella recente sua
adunanza, nella quale, con ampio ed
elevato dibattito, fu trattata ed esaurita
l’importante questione. Il Sindaco e la
Giunta che avevano portate'al Consiglio
proposte difformi da quei concetti tendenti a voler la demolizione e ricostruzione parziale di taluni isolati, furono
anzi posti in posizione di evidente soccombenza, così che l’Assessore ai Lavori Pubblici, prima, il Sindaco e gli
altri Assessori poi, dovettero rassegnare
le dimissioni. Queste furono ritirate in
seguito a trattative col Consiglio, nelle
quali però il progetto della ricostruzione
della Via Roma secondo le direttive
tracciate dal nostro convalligiano, ha
avuto piena conferma per l’ulteriore suo
li» tri de dtae des ctif eos m.
D’après un correspondant de la Gazette de LaËSmne (numéro du 18 avril),
l’Eglise orthodoxe russe traverse à cette
heure, par suite du libre déploiement
, des folies bolchévistes, une crise terrible, qui fait courir un danger sérieux
au christianisme lui-même et à la chrétienté tout entière.
Le martyre des premiers disciples djp
ÇATANE. La santé un peu ébranlée
du pasteur p. Malan s’est de beaucoup
améliorée, au point de lui permettre de
reprendre tous ses cultes.
ECOSSE. M. l’aumônier capitaine E.
Bertalot est arrivé à temps pour représenter notre Eglise au Synode de l’Eglise presbytérienne d’Angleterre, qui a
eu lieu cette année dans les environs de
Liverpool. Il a reçu un acceuil enthousiaste etae trouve maintenant en.Ecosse.
LA TOUR. Samedi dernier ont eu
lieu les obsèques de Catherine ArmandBosc née Ricca, décédée au Taillaret à
l’âge de 49 ans. Notre sœur a souffert
longtemps et patiemment au milieu de
ses grandes épreuves, Elle laisse une
nombreuse famille, dont la plus jeune
des enfants, une fillette, n’a que 8 ans.
Î^QUS la recommandons au Père des orphelins.
— Dimanche dernier notre réunion a
eu lieu dans la Chambre Haute, et nous
svolgimento.
Questi importanti risultati ci corifor
tano a sperare nel ^trionfo della bella
attività dell’architetto sig. Chauvie che
Gonfidiamp vorrà trarre, anche dal sentimento di .fervida simpatia, cpn cu) j
suoi amici e ’convalligiani seguono le
esplicazioni del suo operoso ingegno, in?
citamento e forza a lavorare, Com’egli
fa così nobilmente, per Torte e per lì
progresso della Nazione,.
PIGNEROL. Lundi, 19 mai, a eu
lieu le mariage de Mlle M, Facía, la
fille de S. E. le Ministre des Cultes,
avec l’avocat Paolo Sciolla Pusterla, de
Turin. Nous prenons pari à la joie de
la famille du Ministre des Cultes, et
nous faisons les meilleurs vœux pour
les époux.
PQM^RET, M. le candidat Henri
Tron, professeur au Pomaret, yient d’èy
tre réformé avec le grade de capitajne, .
et à son retour de Naples, a subi quel(|ues examens à la Faculté de Théologie de piorenee,
PRAMOL. Dimanche dps Missions,
Dimanche 18 mai a été cpnsacré aux
áíissipns parmi les pa’iens. — Au culte
du matin, le pasteur a parlé de Tuniversalité de l’appel de Dieu en prêchant
.sur Esaïe 45, 22. — Dans l’après-midi
les étudiants de la société « Pra del
Torno » MM.^ Ermanno Genre et Renato
Longo nous ont parlé des IVfissipns au
Lessouto et de la femme missionnaire.
Dans l’un et l’autre culte, des collectes
pnt été faites en faveur de la Société
des Missions d.e Paris*
Nous remercions les conférenciers pour
leur visite et demandons à Djeu de bénir
leur travail et tout ce qui a été fait
pour la grande œuVre de l’évangélisation du monde,
PRARUSTIN. Le pasteur C. Jalla,
avec rautorisation du Consistoire^ s’est
rendu pendant quelques semaines à
Florence oi), tpuf en jouissant du plaisir de se trouver auprès de ses parents,
il a eu le loisir de consulter certains
ouvrages qui lui étaient nécessaires pour
terminer une thèse qu’il se prépare à
's;.vrS
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11'-'
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1!^
soutenir bientôt, dans le but d’obtenir
son diplôme de professeur de lettres.
RORÀ. Monsieur le Pasteur! Nous
avons lu dans l’Echo là mort de notre
beau-frère Pierre Tourri, à Esquina (Amérique du Süd). Gela nous attriste,
et nous prenons une vive part à la douleur de notre sœur Madeleine sa femme,
et de toute sa famille. Nous venons vous
prier de bien vouloir transmettre nos
condoléances, par la voie de XEcho, qui
arriveront beaucoup plus vite à destination que par toute autre lettre. Nous
étions tout-à-fait sans nouvelles de nos
parents de là-bas depuis bien avant la
guerre. La dernière lettre de M. Pierre
Tourn date du mois d’août 1912; elle
termine ainsi: Que la grâce de Dieu,
et l’amour du Seigneur, soient avec vous
tous, c’est mon plus grand désir.
Chrétien zélé, vivant aisément au milieu d’une nombreuse famille, il nous
avait demahdé notre fils Louis. Hélas J
Dieu en a décidé autrement: il devait
donner sa vie pour sa patrie. Que Sa
volonté soit faite !
Dieu veuille soutenir notre sœur et
sa famille dans la cruelle épreuve qp’il
lui a plu de leur envoyer.
C’est le souhait chrétien ardent de
leurs dévoués parents de Rprà.
Jean-Daniel et Gabrielle
Tourn et leur famille.
Colonia Cosmopolita (Ospedali) • L.
Id. (Orfanotrofio) »
Id.- (Rifugio) ,)
Colonia Tdrariras (Orfanotrofio) ,)
Colonia Vaidense (Rifugio) »
Id. (Orfanotrofio) »
135.25
135.25
135.25
124,65
261.90
261.90
Total 46.e Liste L.J 1.139,20
Listes precedentes » 27.399,25
Total L. 28.538,45
NOUVELLES ET FAITS OIÏEBS.
Lit Doct. Chev. Amëdée Rostan.
^ 9.me Liste de Souscription.
Sig. Eli Long, maestro L. 5,Prof. Samuele Tron ' » 20,
constantin César
’ du Colare! de Prarustin
niort pour la patrie, à l’âge de 21 ans.
Total 9.e Liste
Listes précédentes
UNE BIBLE AUX ENCHÈRES.
L. 25,» 6.240.
Total L. 6.265,
SOTTOSCRIZIONE
\
in onore dei nostri cadati j
e per i nostri orfani di guerra
Dans une des pires et des plus sales
tavernes de New-York, étaient réunis
un soir plusieurs ouvriers, pour la plupart des habitués du lieu, q^ui avaient
coutume d’y dépenser la plus grande
partie et perfois la totalité de le.ur gain.
Ce jour-là, l’affluence était considérable, car on avait annoncé qu’une
22^ Lista.
Bible serait mise aux enchères et cha
' I K-. ^
cun pensait qu’up événement aussi inu
SAINT-GÈRMAIN. M. le pasteur J.
J. Ribetti ayant achevé son œuvre à
St-Germain, va reprendre sa place à
Cuorgné. Notre collègue a eu la bonté
d’aller présiiier, dans le courant du mois,
deux cultes à Suse. •
— Le sanîedi 10 et le dimanche U
courant notre paroisse a reçu la visite
de M, B, Léger, chef de district des
Vallées, et de M. le prof. E. Longo, secrétaire de la Commission exécutive.
Plusieurs réunions ont eu lieu dans les
différents quartiers de la paroisse: aux
Garoussins, à la Combiné, aux Balmas,
aux Chenevières. Le culte du dimanche
matin, fréquenté par une bonne assemblée, a été suivi d’un moment d’entretien, pendant lequel plusieurs frères ont
pris la parole sur la marche de l’église,
soit pour constater des sujet de réjouissance, soit pour relever des lacunes et
la nécessité de nouveaux progrès. Une
A ■*
parole de reconnaissance a étç adressée
à le prof. Bpsio et au pasteur M. J.
J. Ribet pour le travail qu’ils ont accompli en l’absence du pasteur titulaire;
et à ce dernier on a donfié une cordiale
bienvenue au sein de sa paroisse.
— D,ans (e épurant du mois d’avril.
Dieu a rappelé à Lui Madeleine Bounous
née Ribet, après dix mois de maladie. La
famille tient'à remercier vivement M,
C. A. Tron et sppur Rina Ilqsab^rusin
pqur les sqins ajifectueux dont leur vieille
maman a été entourée pendant son court
séjour à l’Asile des Vieillards.
^— Le 17 courant a eu lieu la jiénè?
diptiqn du Biarjage de M.lle ¡Ida Long,
fiile du régent paroissial M. B. Long,
avec M. Héli Long, autrefois facteur à
St-Germain et- maintenant epiploy^ des
pqstes à ’purin. C’est dans Cette ville quç
vont s’établir les époux, auxquels nous
souhaitons un avenir béni et heureux.
Somme precedenti L. i
Sottotenente Artui» G^y,‘ 3°
Alpini (76) a
Clelia Banchetti, Firenze (77) »
Rev. Pietro Monetti, Cleveland ».
J. J., Torre Pellice »
* Daniele SouUer, R. C. »
Famiglia Chauvie, Torre Pellice (78) a
Gay-Morglia, San Giovanni »
Prof. Fmanuele Griset a
Parrocchia di Praly (collcttate
dal sig. B. Fontana) »
G. G. Ribetti, San Germano >>
Luigi Eostagno, Luserna S. G. »
Vedova V. Pasquet, Id. a
Introito Serata 22 Febbraio,
Luserna S. Giovanm »
Bounous Federico, Àlagna
Sesia (79) a
Società Pro Molise, per mezzo
di Giuseppe A. Di Staulo »
Margherita e Alberto Costa- \
bel, Milano (80) a
Augusto Long e Signora, Torino (81) a
Olga Chiarini, Roma a
George Crichton, Bordighera »
Bartolomeo Pons, Rodoretto »
Tron Elia, Id. a
E. Pons, segretario, Perrero a
Poét Federico, S. Martino »
Genre Maddalena, Id. a
Canal Pietro, Id. a ’
Menusan G.mo di G.mo, Id. a
Poèt Giovanni Paolo, Cloutès a
Ferrerò Francesco, Faetto a
Poèt Enrico fu Fra.ncesco, I^, ».
Rib'et Griosuè, Maniglia »
Pey^of Giacomo, Cloutès »
38.947-95
IO,—
IO,—
200,—
2,—
IO,—
50,—
25,—
,50,—
426,—
100,—
100,—
5,—
307,
5.
117,15
250,
500,
25.
500,
5,
I,
10,
I,
1,
2,
3-'
2,
3.
3,
3,
2,
Totale L. 141.676,10
(Z6) In memoria del caro amico Remo C^rdlol.
(7T) In memoria ael,la nonna Maddalena BlUonf.
(78) in m^orla del fratello Stefano, segretario comunale.
(79) In memoria del sergente Antonio Paolo Roatagno.
(80) In memoria di Silvio Luzzanl.
(8II Riconoscenti per 11 ritorno del Bgllo.
ff
INSTITUTIONS
UOSPITAUÌRES VAUnoiSES
46.iue Liste de Souscription.
Sig.ra Rachele Pong, Neuchâtel (Rifugio) , L,
Parrocchia di Rorà( Ospedali) »
|d. ( Orfanotrofio) »,
Id. (Rifugio) »
10,
25,
25,
25,
i’aspirant officier EONQ LOUIS
d’Angrogne
étudiant au Lycée Vaudois
tombé au champ d’honneur, en donnant sa
vie pour 4a patrie.
sité prêterait particulièrement à rire
La Bible était très belle, mais 'son propriétaire ne savait qu’en faire et avait
résolu d’en tirer quelque argent.
Combien offrez-vous de la Bible ?
Lorsqu’elle fut adjugée pour quelques sous, une tempête de crîs et de
ricanements éclata:
— A quoi l’imbécile va-t-il l’employer ? :
— Sûr, il va la revendre bien cher
à un mômier.
Cependant,4’acquéreur, i^ui avait déjà
bu quelques verres, ne se laissa pas
décontenancer. Il parut subitement dégrisé, prit la Bible presque avec tendresse, comme s’il se fût agi d’un petit
enfant, et dit au cafetier:
S’il vous plaît. Un peu de papier
propre pour l’envelopper. Je ne voudrais
pas qu’elle sente la goutte...
Puis se tournant vers les consommateurs ahuris: ...
W ^
— Camarades, dit-il, je quitte ce local
pour toujours. Je vais tâcher de rendre
heureuse la meilleu#e de toutes les
femmes.
Et la Bible sous le bras, il traversa
la salle sans se soucier des qi|^libets des
uns ni des applaudissements des autres.
Rapidement, il regagna son pauvre logis
et déposa son paquet sur les genoux de
sa femme.
— Tu reviens de bien bonne heure
aujourd’hui, Jean, dit-elle amicalement.
Mai? que m’apporles-tu donc ? Quand
elle aperçut la Bible, elle saisit la main
de son mari et lui dit, les larmes aux
yeux :
Aujourd hui tout le jour, j’ai peiisé
à toii me demandant si tu pourrais redevenir ce que tu étais autrefois, quand
j’étais si fière de mon mari. Notre petite Agnès elle-même, est venue m’embrasser et me dire : « Pourquoi papa ne
lit-iLpas la Bible et ne prie-t-il pas avec
nous, comme fait grand-papa quand
nous sommes chez lui ? » Je ne savais
que lui répondre. Mais qu’en dis-tu ? Ne
pourrais-tu pas le faire à l’avenir?
Je le ferai, déclara Jean avec résolution.
Et prenant là plume et l’encre, il
écrivit dans la Bilde, sur la page blaoche :
« A ma chère femme, à laquelle, désormais, je ne ferai plus de chagrin »;
puis sa signature.
Ensemble, les époux cherchèrent et
trouvèrent la paix de Dieu, et un bonLeuif' durable pénétra dans leur maison.
{Le Libérateur).
Les Congrégationalistes anglais, sans
vouloir se mêler des grandes fêtes que
1 on prépare pour le 3.me centenaire
des puritains qui émigrèrent aux EtatsUnis, désirent s’affirmer aussi en cette’
occasion par quelque chose de spécial.
AMÉRIQUE. La Société Biblique
d’Amérique a fait imprimer une Bible,
qu elle a offerte à Wilson, pour son
usage à la Conférence de la paix.
Progrès du christianisme aii JAPON.
Lors du couronnement du nouvel
empereur jiu Japon, on a pu constater
que, durant ces dernières années, un
changement notable s’était opéré dans
la situation faite au christianisme au
sein de 1 Etat nippon. Bien que la
fête ait continué à se déployer dans
les vieux cadres du shintoïsme, la Cour
a cherché à témo^ner de toute façon
.sa bienveillance envers les chrétiens.
L empereur a consenti à recevoir, des
Japonais habitant l’Amérique, un exemplaire de la Bible imprimé et relié ayec
luxe et il a accordé un titre posthume,
de noblesse au défunt fondateur de
1 Université chrétienne du Parc impé^
pial de Kioto. Des quatorze pédagogues
qui ont reçu des distinctions à propps
de la fete, la moitié sont*des chrétiens.
A la demande des sociétés féminines
chrétiennes, les professionnelles de la
galanterie ont été, , contrairement à
1 usage antérieur, exclues des 'cortèges
officiels. Un comité d’ouvriers chrétiens
à également obtenu de l’autorité que
d’autres scandales fussent réprimés dans
les attroupements qui se formaient
chaque soir autour du palais impérial.
Eors” de l’exposition organisée à Kioto
à 1 occasion du couronnement, il s’est o
tenu des réunions d’évangélisation qui *
ont attiré,en trois semaines dix milliers
d’auditeurs. •
A LAUSANNE, dans l’église de StFrançois, on vit aussi pour la première
fois une dame avec chapeau à plumes,
occuper la chaire, en parlant sur l’œuvre
de J. Butler. —. Signes des temps.
A la Diete de WEIMAR, on entendit
pour la première fois la voiii de deux
dames avec le mandat officiel, s’affirmant avec une violence peu commune.
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