1
Seconde Année.
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JToixma-l de l’Eg^lìse ^ Ev»ng*élìq[Ue Vaix>d.ois^
''■ili.iO .
Paraissant chaque {Vendredi
-K.iri- . : •..)'■ - .sh'.; ; ii•.•.)]<?'» -■
You» me serez témoins. Actes I. 8.
Suitanl la vérité avec la charité.
Prix dr l’abonnkment Pììr an On W'abohne: à PigOérol au bufelâ de l'àd-- Í»
Italie I. 3 mihiatration Maison Micol. i Un Numéro séparé : 10 ceritimei.
Tous les pSjrs de l’Union de A La Tour chez M. Uilli libraire, Aunonces Ji la <l.e page 35 cenli-poste (Europe) . » t! A Turin chez ,M. Goss, via Pio âuinto, n. 15. mes par ligne.
Etats-Unis .... . >6 A Pomaretchez Af. Lantabît Paa(. Directeur.
Sommai re i
Que faisons-nons? — Encore du catéchisme. — Le chemin do fer dn ciel. —
Bâtisse de Pra-dol-Torno. — Correspondance. - Chronique taudoise— Revue politique.
OUE FAiS0KS-!\0I]S ?
C’est encore à propos de noire
Collège, pour autant, surtout,
qu’il doit servir à ceux de nos
jeunes gens qui se desiioent à
des carrières universitaires outres
que le ministère, que nous posons cette question.
Peut-être les lecteurs du Témoin n’ont-ils pas oublie' un article, qu’écrivait, sur ce sujet, un
de nos collaborateurs, dans le
numéro du SI janvier de celte
année.
Partant du fait que, d’après
le nouveau règlement sur les cíameos de licence, dans les collèges
de l’Etat, nul ne pouvait être
admis à l’examen de licence lacéale indispensable pour entrer
à l’Université, sans la présentation
d’un diplôme de licence gymnasiale, obtenu trois ans auparavant,
notre collaborateur en montrait
les conséquences fâcheuses, pour
une bonne partie des étudiants
de notre collège , et indiquait le
moyen, selon lui, le plus propre
à les conjurer.
Ce moyen ce n’était pas le pa^
reggiamento, qu’il disait au contraire redouter et que nous redoutons plus que lui encore. C’était
tout simplement, l'obligation imposée à tous nos élèves, quelle
que soit d'ailleurs la carrière à
laquelle ils se destinent, avant
de poursuivre leurs études de
philosophie, d’obtenir, d'un col
lège de l’Etat, moyennant examen,
un diplôme de licence Gymnasiale.
L’auteur de l’article montrait
les avantages de bien des sortes
— en sus encore du principal —*
qui résulteraient, selon lui, de
l’adoption de cette mesure, et il
terminait par un appel pressant
à tous les Vaudois, mais plus particulièrement à la direction et
aux professeurs du collège, ainsi
qu'à l’administration de la bourse
Pellegrin, à faire de celte, question
J’'ôbjêt d'uD prochain et sérieux
exàmèn , dont ils communiqueraient les réisoltàts tCÎTp'àblic.
Dès lors, près de deux mois
se sont écoulés et pas un mot
n’a été dit, pas une ligne n’a été
écrite par qui que ce soit, ni pour
ni contre la solution premièrement proposée !
Vraiment, s’il nous avait manqué la preuve de l’horreur profonde que l’ôn paraît éprouver ,
au sein de notre public vaudois,
pour tout ce qui , de près ou de
loin, ressemble à une discussion
par la voie de la presse , et de
l’apathie glaciale avec laquelle
toute question, même la pins vitale que l’on tente de soulever,
par ce moyeO, est accueillie^ surtout si les personnalités n’y sont
pas en jeü.... cette preuve nous
l’aurions eue aussi complète que
possible en cette circonstance.
En effet est-ce le manque d'importance et d'actualité de la question soulevée; ou bien l’absence,
au sein de notre public et particulièrement du corps enseignant
d’une opinion plus ou moins arrêtée, sur ce sujet, qui pourront
expliquer et surtout justifier l’indifférence, avec la quelle elle a été
accueillie, au moins en apparence ?
—- Non, il y a certainement de
ce fait une cause antre que celles
que nous venons de supposer et
qui d’ailleurs n'existent pas.
Or cette cause, la vraie , quelle
sera-t-elle donc?
! — Dans la crainte d’en indiquer
une qui pourrait sembler peu charitable , nous préférons répondre
I que nous n'en savons rien.
I Mais, que la causé en soit ce
que l’on voudra, l’effet n’en est
pas moins des plus regrettables ;
car la question est urgente, et
ne pas se hâter vers une soin»
tion, ce n’est pas senlemeni faire
! preuve d'une coupable indifférence
^ pour des intérêts de première imI portance, mais c’est encore se
montrer dur et sans pitié envers
des jeunes gens décidés à Se faire
une carrière honorable, ayant ce
qn'il faut pour y parvenir , mais
qui, faute d’avoir été mis sur la
bonne voie pour arriver an but
qu’ils se proposent, ne pourront
pas même se prévaloir des ressources pécuniaires qui leur seraient offertes, à cét effet. Veut"
on la preuve que nous n’exagérons
rien, que nous ne disons que la
pdre vérité, en parlant comme
nous venons de le faire?
Cette preuve, nous l'avons dans
¡’annonce que publiait le dernier
numéro du Témoin des eæamens
de concours pour la bourse Pellegrin, fixés pour le 18 avril prochain à Torre-Pellice.
Qui sont ceux, en effet, qui pourront concourir à cette bourse?
Si nous ouvrons le règlement
adopté, sur ce sujet, par le Synode de 1875, nous y lirons à
l’art. 2, ce qui suit; La Borsa Pellegrino è destinata esclûsivantente
ad allièvi Valdesi aspiranti alla
2
42
LRtT^OW
professione medico■e^furgo^di
farmacista ù di ntitaio, i qualhas^
sumano V iMpigno di ^esentare
la loro pro/issioi^ nelle halli Ÿaldesi, se vi è un posto vacante,
sottoscrivendo una dichiarazione
in proposito.
Or les choses étant ce que nous
venons de dire, la conséquence qui
résulte nécessairement est celleci : que pas un seul des élèves de
notre college ne se trouve dans
les conditions voulues pour concourir efficacement à cette bourse !
Cette conséquence n’est un mystère pour personne. Public, Table,
Corps enseignant, tout ce qu’il y
a parmi nous de gens compétents
pour aviser aux moyens de l'écarter,
la connaissent.. et, malgré cela,
personne ne dit mot, personne ne
bouge! Est-ce bien là l’exemple
que nous devons donner à ceux
qui nous considèrent?
ENCORE DU C4TÊGHI8ME
Nous voudrions pouvoir transcrire en entier l’article de l'Eglise
Libre du 25 février sur l’instruction des Catéchumènes, mais il est
trop grand pour la taille de notre
petit journal. En le signalant à la
sérieuse attention des pasteurs qui
ont à leur portée le journal , dirigé avec un si remarquable talent
par notre collègue, M.' le pasteur
Pilatte , nous lui empruntons les
fragments suivants.
• Supposant, dit l’auteur de cet
» excellent article, que nous avons
» à faire non à des collégiens, ou
- auxélèves d’un pensionnant,mais
» à des enfants de nos campagnes,
. dont les uns savent lire et écrire,
» les autres, lire seulement et les
• autres hélas ! ne savent rien du
■ tout, nous donnons ces quelques
» indications >.
1° Si nous voulons retirer quelques fruits de l’enseignement distribué à nos catéchumènes, tout
d’abord ne leur faisons pas un
Cours de religion et surtout ne
leur dictons pas les paragraphes
de notre cours de dogmatique,
même considérablement réduit....
Nos catéchumènes ne sont pas
des écoliers , et la première communion n’est pas un baccalauréat.
2“ Ne faisons pas de méditations,
surtout ne prêchons pas. La mé
ditati^p édilis. maw'éyi« n’4ii^etijt
bas <||is télsenÿ i^tillbt da mot ''*
it c’^ iH' iMnstrndlton qu’il faut
avant tout à noS catéchumènes.
3° Pour faire le catéchisme
prenons un catéchisme » un livre
populaire et élémentaire, par demandes et par réponses, comme
les catéchismes de nos réformateurs. Luther et Calvin étaient
certes des hommes de la Bible ;
et cependant quand il s’est agi
de l’instruction religieuse ils n’ont
pas cru qu’il suffit de mettre
entre les mains des catéchumènes
un exemplaire des Saintes Ecricritures et de leur dire ; Cherchez
et vous trouverez. Ils ont cherché eux mêmes à se rendre compte
des objets de leur foi, et ont mis
dans leurs catéchismes ce qu’ils
avaient trouvé.
4° Mais quels catéchisme choisirons-nous ? Ecartons tout catéchisme aride et sans vie , rationaliste dans sa méthode, sinon
quant aux idées. Prenons un catéchisme biblique et évangélique ,
où la vie soit intimement liée au
dogme, où la moelle des Ecritures
pénètre partout les définitions de
la théologie , où la personne de
notre Sauveur Jésus Christ revive,
pour ainsi dire, de la première
page à la dernière....
Si les principes si clairement
posés dans les longues citations
qui précèdent étaient franchement
et généralement admis parmi nous,
le travail qui nous resterait à faire
pour choisir, revoir et modifier l’un
ou l’autre de nos catéchismes ou
pour en composer un tout nouveau serait singulièrement facilité.
C’est tout d’abord sur ces principes qui sont les nôtres et que
nous avons été heureux de trouver
si nettement exposés , que nous
ouvrons encore une fois la discussion dans nos colonnes.
sement se8.cpimpagDODàde voyage,
mais tous |bi étaient-inconnus.
La pauvre enfant avait l’air fatigué. et. posant soii paquet en
guise d’oreiller, elle allait essayer
de dormir, un peu. Le*conducteur
entra pour examiner les billets,
et la jeune fille lui demanda si
elle pouvait rester où elle était.
Le conducteur répondit affirmativement et la pria da lui montrer
son billet. Elle dit qu’elle n’en
avait point et la conversation suivante fut bientôt engagée.
— Où vas-tu? demanda le conducteur.
— Je vais au ciel.
— Qui te paye le voyage ?
— Veuillez me dire, s’il vous
plait, si ce chemin de fer conduit
au ciel et si Jésus y voyage aussi.
— Je suppose que non. Pourquoi demandes-tu cela?
— Ma mère avait l’habitude de
me parler du chemin de fer qui
conduit au ciel et vous m’avez
semblé si bon et si affable que j’ai
cru me trouver dans un tel chemin.
Ma mère me parlait de Jésus
qui est sur le chemin de fer du
ciel, où il paye le voyage à tout
le monde. Le train s’arrête à toutes les stations pour y recevoir
les voyageurs; mais ma mère ne
m’en parle plus maintenant. Personne ne m’en parle et j’ai cru
qu’il valait mieux pour moi de
mcHiter en voiture et d’aller rejoindre ma mère. Monsieur, parlez
vous à votre fille du chemin de fer
qui conduit au ciel ? Avez-vous
une petite fille à la maison?
— Non, ma chère enfant, répondit-il eu pleurant, je n’ai plus de
petite fille. J’en avais une, mais
elle est morte et s’en est allée
au
est elle allée par ce cheallez vous la voir roain
LË CHE1II!\ DE FER DU CIEL
La train se dirigeait vers l’ouest
et la nuit allait arriver. A une
station l’on vit une jeune tille
portant un paquet sous son bras
entrer dans une voiture de troisième classe où elle s’assit comme
si elle avait été chez elle. Bientôt
après elle examina avec empres
ciel.
— Y
min, et
tenant ?
Tous les voyageurs étaient debout. plusieurs pleuraient, quelques uns disaient; « Que Dieu bénisse la petite fille ! » Ayant entendu
quelqu’un dire qu’elle était un
ange, l’enfant répliqua;
— Oh oui ! ma mère disait que
je serais un jour un ange.,
S’adressant au conducteur, elle
lui dit;
— Aimez-vous Jésus ? Moi je
l’aime; et si vous l’aimez aussi
il vous laissera aller au ciel dans
3
LE TÉltOIN,
43
son chemin |de,,f8r.. Moi, j’j yais
et je voudrais que ¡ vous y vinssiez avec moi. Aimeriez'voas voir
le ciel, et Jésus et votre petite fille?
Ces paroles prononcées avec
tant de candeur et de sentiment
arrachèrent un torrent de larmes
de tous les veux et surtout de
ceux du conducteur. Quelques-uns
d’entre ceux qui avaient donné leur
cœur à Dieu et voyageaient réellement dans le chemin de fer du
ciel, jetèrent même des cris de joie.
— Monsieur, dit-elle au conducteur, puis-je dormir ici et m’y
reposer jusqu’à ce que nous arrivions au ciel ?
— Oui, ma chère, oui.
— Quand nous serons arrivés,
vous aurez la bonté de me réveiller n’est-ce pas? afin queje puisse
voir ma mère, Jésus et votre fille.
Il me larde tant de les voir tous.
La réponse lui fut donnée par
des accents entrecoupés. — Oui,
cher ange. Oui. Que Dieu te bénisse ! — Amen ! disaient les voyageurs au milieu des sanglots.
— Que dirai-je à votre fille
quand je la verrai? continua-telle. Lui dirai-je que j'ai vu son
papa voyageant sur le chemin
de fer de Jésus? Le lui dirai-je.^
Le conducteur s’agenouilla près
de l’enfant, il l’embrassa en pleurant, mais il lui fut impossible
de prononcer un seul mot.
Nous étions arrives à la station
et je regrette d’avoir été obligé
de descendre du train. J’allai chez
moi en bénissant Dieu de m'avoir
permis d’être témoin d’une scène
si touchante.
Quelque temps après, je reçus
une lettre signée par le conducteur. La voici.
Bien cher Monsieur,
Je sens le besoin de vous écrire
pour vous dire que la visite de
cet ange a été pour moi une
vraie bénédiction , bien que je
n’aie pu en jouir dans sa plénitude que quelques heures plus
tard. Que Dieu soit béni ! Je n'en
suis plus à me demander pour- I
quoi les chrétiens sont heureux; !
je sens que j’appartiens à Jésus ;
et une douce paix remplit mon ^
cœur. L’instrument de ma conversion est maintenant auprès de
Dieu. J’avais pris, d’accord avec
ma femme , la détermination de
l’aclpptei^ à place de„ma chère i
enfant! qai est roainieiiant au cieL:
MaisrÛiea lai avait' destiné'une
place ^ infiniment me'illeure; peu
de jours après notre entrevue,
elle s’endormit paisiblement dans
les bras du Seigneur, sans maladie apparente, et s'en alla auprès de sa mère, de Jésus et des
anges du ciel. Elle est là haut
près de ma fille que j’espère aussi
rejoindre bientôt,
traduit du Christian Mission Magasins,/.
BATISSE DE PRA-DEL-TOnHiO
Lorsque la Table publia une
circulaire pour demander le concours des Vaudois pour l’érection
d’une chapelle-monument à Pradel-torno la Société de secours
mutuel parmi les Vaudois établis
à Genève adressa à ses ressortissants un appel dont voici un extrait.
Chers compatriotes !
Au temps du moyen-âge, alors
que la Curie romaine possédait la
toute puissance sur la terre , et
livrait aux flammes et aux galères
tous ceux qui ne se soumettaient
pas à ses nouvelles doctrines antibibliques, un résidu des premiers
disciples du Sauveur se réfugia au
fond de la vallée d’Angrogne, dans
le vallon reculé de Pra-del-torno. Là
ces héros de l’Evangiles’occupaient
à copier la Bible,à l’apprendre en
partie par cœur et allaient ensuite la répandre au loin. Là était
ce que l’histoire appelle VEcole
des Barbes.
Aujourd'hui un monument commémoratif ( consistant en une chapelle et deux écoles indispensables
aux 248 protestants qui habitent
cette localité ) va s’élever sur ce
lieu célèbre, et les Vaudois établis
à Genève sont heureux de pouvoir
concourir, selon leurs moyens, à
la construction de cette bâtisse.
Cet appel fut pris en considération ; la Société de secours mutuel donna 75 fr. et l’on ouvrit
une souscription qui donna les résultats suivants ;
Long Jean Daviil lie Pramul IV. , Joseph SaloniDii de Vülar a , Madeleine
Ricca d’Angrogoe , M uíame ('.oudard
Mala» lie SI. .lean 1, M. et ,M"" Malau liertalol de. SI. Jean 2. M'"» Bastie de St. Jean
1; I*. Bourne de Praruslin 20. A. Boiter
de Genève 10 , I’. Charboniiot Bastie. 2 ,
M"’® Dufour Bastie 1 , M"® Bnrdayron 1,
Julio Bien 1, M. et .M'”® Uivoir Gay de
Prarustin 4 , Daniel Dunan de VaiuÎ 1 ,
M''® .Monnet de Genève 2 , .M'®'' Motzger
Proçhel % ; J. g, .Njj^derbausçu J,
Bouhous de Bîetàt'et 5,' Matah BaplM Hé '
St. JèéB 2, Beneçh Etléiïué',''ld. 21
Long-’ Bousquet 'He -La Tfti» 1,
quet,.Jgro« .1, MM. LonglDucommun et
Long Jac(»bi 5. Jacques Biuea d'Angrt^ue
2 , Bertou Jacques de Bobi 5, Pasqdet
Paul 1, L. Pavarin de Rorà 5, il. Malan
Plojoux de St. Jean 3 ; J. Claparède die
Genève 3, Pasquet Jacob de Praruslin 1,
Alexis Custabel de S; Jean 1. Pierre Combo
de Prainol 1, Jean Pasquet de Prarustio;;
2. Bouiious Pierre de Rfclarel 1, J. P.
Godiu de Prarustio 1, Henri Buffe d'Angrogue 1, Jacrjues Gardiol do Prarustin
f>. Ch. Malan de Genève 2, M. Olivet do
St Jean 5, Olivet Alexis architecte fd; 5,
Mme veuve Gönnet, do Villar 2 ; Louis
Gönnet id. 3; Bosselet Grand 1, Hauts
Malan 1 ; M'*« Malan de St. Jean 1, Louis
Gonin ingénieur do Lausanne 10, Janavel
Pierre 1, Salomon J. El. J, M“® veuve
Charles née Bastie 8, I). Gardiol et famille
5, Jeanne Monnet 2, Pierre Cay do Prnruslin 5, J. Gardiol id. 10, L. Appia 5, E.
Subilia 5, P. Prochietto 3, J. Dupouy Bounuus 2, J. L. Goss architecte de s't. Jean
10, Julie Gorgerat 1, M. Ammauii 1, A.
Ileyire 1. — En tout fr. 272, dont 200
ont déjà été mentionnés dans le N. 33 du
Témoin, 20 Août 1875.
Nous nous permettons de rappeler que les travaux de construction ne peuvent commencer, jusqu’à ce que nous ayons la somme
nécessaire au moins pour arriver
jusqu'au toit. En regardant autour
de soi. et à son miroir , pins
d’un lecteur de ces lignes pourrait découvrir des personnes ,
voire même des églises, qui n’ont
pas encore fait parvenir leur souscription. Nous savons que des
listes circulent et nous espérons
qu’on voudra bientôt nous mettre à même de commencer une
bâtisse indispensable pour satisfaire les besoins religieux et intellectuels des 53 familles qui
habitent le vallon de Pra del-torno.
E. Bonnet, pasteur.
(ÎTorrceponbance
Rome, le I<) mars ISTfî.
Cher et honoré Monsieur,
La quatrième assemblée générale de
la Société Biblique ilaliennc a eu lieu
lundi soir, 6 courant, dans le temple
mélbodisle épiscopal. Il eût été préférable que celle réunion se fût tenue
clans un local neutre et beaucoup plus
vaste; mais les recherches faites dans
ce but ayant été infructueuses, on
s’esliina heureux de pouvoir profiler
de ce joli temple, mis à disposition de
la société par M. le Docteur Vernon,
chef de la mission méthodiste épiscopale.
L’heure de la réunion n’avait pas
sonné que déjà le temple était comble.
Beaucoup de pei’sonnes arrivées à l’heure juste durent ou se presser à la porte,
(Ml lâcher d’écouler de la rue, ou
4
44
LE TÉMOIN
s’en retourner, et le pablie qui retn-.,
plissail l’édifice y resta les deux heures
entières que dura la séani». C’esb vous ;
dire que celle-ci AU intéressante ;
je puis ajouter qu’elle fut édifiante èl
révêtue, du commencement à la fin,
du caractère sérieux et solennel qui
convient à une assemblée qui se réunit
Pour s’occuper de la diffusion de la
aróle de Dieu. ‘
Le siège de la présidence était occupé par M. le professeur Geyraonat,
venu expressément de Florence en suite
de l’invitation que lui avait adressée le
Comité de la société. La présence de
M. Geymonat à cette place était à elle
seule une prédication éloquente sur la
victoire qui est assurée à l’Ëvangile —
pour tous ceux qui savaient dans quelles
autres conditions il avait évangélisé à
Rome, pendant quelques semaines, en
1849.
Après le chant d’un cantique et la
prière d’ouverture, M. le président prononça un discours d’une grande élévation dans lequel il s’attacha surtout
à exposer que la Bible est le livre de
la vérité. Je n’essaie pas d’analyser ici
ce discours excellent, de crainte d’être OH incomplet ou trop long.
Après le chant d’un autre cantique
vint la lecture du rapport rédigé d’une
manière très intéressante par le secrétaire de la société M. Théophile Gay.
On chanta une troisième fois; apres
3uoi, étant invité à parler, je lâchai
e démontrer que l’indifférence religieuse dont l’Italie est atteinte la conduira tout droit à la ruine, et que c'est
dans la diffusion de la Bible qu'il faut
chercher le remède à un si grand mal.
On chanta encore; puis M- le Docteur Lanna (Ministre de l’Eglise méthodiste épiscopale, ainsi queM.Théoph.
Gay) trouva moyen d’exciter encore
l'intérêl de Tassemhlée et de soutenir
son attention, en lui exposant dans un
chaleureux discours que la Bible est la
source de lonl vrai progrès.
Vinrent ensuite les résolutions proposées à l’assemblée, un dernier cliant
et la prière de clôture que prononça
M. Piggol, surintendant de la mission
méthodiste wesleyenne.
Voilà, cher et honoré Monsieur, un
exposé au.ssi fidèle que possible, dans
si peu d’espace, de ce qui s’est pas.sé
h la dernière assemblée générale de la
Société biblique italienne. J'espère qu’il
servira à réveiller «lans nos vallées un
peu d’intérêt pour celle société et pour
son œuvre. Parmi les faits dignes de
remarque constatés par le rapport de
cette année, il en est deux que je vous
indique en terminant: l’un c’est que
les trois mille exemplaires du Nouveau
Testament qui restaient encore, il y a
un an, à charge de la société, sont
maintenant placés, de sorte que celle
première édition du Nouveau Testament
publié en 4872 par la société est complètement épuisée. L’autre fait est que
son Excellence le Ministre de l’instruction publique a fait exprimer le désir
¿’avoir pour la bibliothèque Victor
Emaiwrel fondée réeemmenf à Rome,
un exemplaire de'>|;a Bible publiée par
lia Sociém. Naiureilemenli oa s’e^l emipressé dévoyer ce quelJ’on avait de
plus beau.
Ces deux faits laissent tout au moins
entrevoir que lâ Société biblique italienne a sa raison d’être et qu’elle
mérite d’être soutenue par les évangéliques italiens et en particulier par
l'ancien peuple de la Bible en Italie.
Agréez etc.
____J. Weitzecker Pasteur.
(!riiront(|ue
Ce serait de notre part, de la modestie de très mauvais aloi, si, après
beaucoup d’autres journaux d’ailleurs,
nous ne consignions dans nos colonnes
une nouvelle distinction des plus flatteuses que vient de recevoir le directeur de notre feuille, noire ami et
Aère, M. le pasteur Lantarel, nommé
avec huit autres (parmi lesquels le
Chanoine Doellinger), par le Sénat académique de rUniversilé d’Edimbourg,
I Docteur en théologie ».
Si l’intention du Sénat académique
en conférant à un pasteur Vaudois un
titre aussi hautement honorifique n été,
comme nous l’avons lu dans la lettre
du vénérable Doyen de la faculté, annonçant à M. Lanlarel sa nomination,
de «donner à. l’Eglise Vaudoise , »
dans la personne de l’un des siens,
4 un témoignage de la ha\ile estime »
dans laquelle celle Eglise est tenue
par sa sœur d’Ecosse, en même temps
que d’honorer « de longs et hono» râbles tiavaux pour avancer les in» lérêts de la religion , en connexion
» avec celte vénérable Eglise, » le Sénat ne pouvait faire, dans ce double
but, un meilleur choix que celui qu’il
a fait, et pour notre part, c’est du
fond du cœur que nous l’en remercions, en notre nom, et nous croyons
pouvoir dire au nom do notre Eglise
tout entière. J. p. meille.
La paroisse de S‘ Germain, convoquée en assemblée générale, dimanche
dernier, 12 courant, dans le Temple,
dans le but d’y procéder à la nomination d’un pasteur, en remplacement
de M. Pierre Monaslier démissionnaire,
a élu à la rnajoi ilé de 139 voix sur
170 volants, M. Henry Beux, présentement Evangéliste à Gènes. Tout ce
que nous connaissons de ce jeune frère
nous donne lieu de croiie que la paroisse de Germain a été bien in.spirée en le choisissant pour son conducteur spirituel.
Hcoue poüttc|ue
Mtalie. — La Chambre des députés a nommé son bureau. L’honorable
Biancheri ’a été réélu président à une
très forte majorité. Parmi les vice-présidenls, nous citons MM. Piroli et Coppino. — A part une inlerpellalion de
M. Nicoteva-Strt* l’afibire de la Trinacria, fie» tte saillant n’a encore occupé
députés. La^gratide question sera
le reiçhal et Texploitatmn des chemins
de fer italiens ae la part de l’Etat ;
on assure que non seulement jPeruzzi
et les aùtres députés toscans, mais que
M. Lnnia loi-même est contraire à cette
mesure; dans ce cas, le ministèi’e qui
a eu la minorité dans plusieurs votations pour nominations diverses, ne
manquerait pas d’être battu dans l’affaire des chemins de fer. Cependant
d’après les dernières nouvelles Peruzzi
et les députés toscans se seraient entendus avec le Ministère qui leur aurait fait d’importantes concessions.
Jtrmtvm. — Le Ministère républicain modéré est composé de M.M. Dufaure, L. Say, Cis.sey, Tesserenc de
Bon, Waddington, Ricard, qui n’est
pas membre du Parlement, Chrislophie
et Fourrichon. MM. Say cl Waddington
sont protestants.
Les républicains avancés ne sont pas
saiisfâils. Cependant ils expriment l’intention d’attendre les ministres à leur
programme et à leurs actes. La Chambre a élu pour son président M. Grévy
et le Sénat, M. Audiffrel-Pasquier.
ÆêtMgne — Jusqu’ici l’opinion
libérale a prévalu dans les Cortès, et
Casletar a p\i parler librement et aux
applaudissements de presque tous ses
collègues. Madrid, qui jouit déjà, depuis près de deux moi.s, d’un vrai printemps, se prépare à recevoir le roi
Alphonse avec magnificence. Le jeune
Prince sera pfobàblemênl accompagné
d’Ësparlero et de Cabrera.
Annonoos.
Ca—cour» paur la boufte
letprit». — L’examen de concours pour
la bourse Pellegrin est fixé au 18 avril
prochain à l’Hôpital de La Tour.
Les aspirants peuvent se faire inscrire auprès de M’’ D. Pellegrin président de la Commission de l’hôpilal
jtfsqu’au 31 mars courant.
Tous les examens se feront par écrit.
Le programme fixé par la Commission examinatrice est le suivant ;
1) Une traduction du latin en italien;
2) Une iraduclion du grec en français ( Xénophon );
3 ) Un sujet d’histoire moderne ;
4) Un sujet de littérature théorique
(éléments de lillérainre ) ;
5 ) Un sujet de philosophie morale ;
6) Un sujet de sciences physiques.
Luserne Sl. Jean, le 6 Mars 1876.
Pour la Cotmnission
D. Pellegrin Président.
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