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Qnqnante-nenvìèttie année.
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PARAISSANT CHA )UE VENDREDI
PRIX D'ABONNE"
Vallées Vaudoises..............-SÎiett. Biblioteca
Italie (en dehors des Vallées) et ' ' . TOm®
Etranger . ...................., . - . . V 15,—“ S,'-^
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 14,—
Etats-Unis d’Amérique.............................. 1 doll. ^ doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.'
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année. ^
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Le Numéro !tO centimes w
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Que toutes les choses vraies, honuêtes, justes, pures, aitnable|.,.., d^ues de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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COMMUNICATION OFFICIELLE.
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F.
;■ Le Corps Pastoral^ est convoqué pour le
Mardi 14 août, à- 9 h., à Ja Maison Vaudoi.se de Torre Pellice.
ORDRE DU JOUR :
1® Examen de foi d’un Candidat an SaintMinistère ;
2° Election des Commissions examinatrices ;
3“ Communications et propositions éventuelles.
Les membres laïques de la prochaine
Assemblée Synodale qui désirent prendre
part à la nomination des Commissions examinatrices, sont priés de se présenter, munis de leur mandat, au moment de l’ouverture de la séance.
Torre Pellice, le 12 juillet 1923.
Pour la Table: B. Léger, modérateur.
La fête da 15 Août
aura lieu, D. V., pour le Val Pélis au Laiis
de Bobi ; pour le Val Pérouse à Lazará
(Pramol). Le culte commencera à 10 heures précises.
Si nous Mlions...
Gageons que nos amis du quartier de
Cacet-Rivoire s’attendaient im peu à voir
souligner leur beau geste que le Pastetir
d’Ayigrogne a rapporté dans i’mi de nos
derniers numéros. Si mus ne ï’avom pas
fait plus tôt, nous allons essayer de réparer nos torts, dans l’espoir que raous arriverons encore à temps.
Vous n’avez certainement pas oublié
qu’û s’agit d’une somme rondelette d’environ 2.300 lires, collectée spontanément auprès des ressortissants d’un seul quartier
d’une de nos plus vastes Paroisses, dans le
but de doter une éede du dimanche stable,
ot, éventuellement, de fournir un petit
subside pour Ifenseigiiement du français.
N’est-ce pas qu’il vaut la peine de soidigner ce fait p>eu banal ? Nos amis ont fait
là quelque chose de très louable qid mérite
d’être relevé et qui pourrait nous suggérer
maintes réflexions.
Constatons, d’abord, que le souci d’avoir
tme école du dimamehe à Cacet-Rivoire (un
quartier excentrique situé à phs d’une
heure de distance — pmir les grandes personnes — du lieu de cidte régtdier le plus
rapproché) témoigne du sérieux de ce
quartier. Le Pasteur dAngrogne nous dirait probablmnent qu’ü y a là aussi, comme partout ailkurs, des indifférents, ainsi
que des gens qui ne sanctifient pas touidiirs le dimanche et qui n’usent pxts outre
mesure les bancs des tempHes du Serre et
de Saint-Laurent. Mais la longue liste de
pères de famifle qui, par leurs dons spxmtanés et généreux démontrent d’apprécier
l’instruciîon religieuse dispensée à leurs
anfants dans une modeste éede du dimanche dont ils veulent se garantir la continuité, est tme preuve éloquente que Vindifférence en matière réigieuse n’est sour
vent qu’à la surface, que nos gens sont
meUhms, plus sérieux qu’^s ne voudraient
le laisser croire. Je me suis dit parfois que
nos Vaudois, en général, loin d’affecter des
sentiments qu’üs n’ont pas et de ne mettre en évidence que leur côté favorable.
font de l’hypocrisie au rebours en gardant
jalousement caché ce qu’il y a de meilleur
en eux.
Mais -voici une deuxième réfhorion, tout
aussi réconfortante. L’exemple de CacetRivoire, venant après ceux du quartier de
l’Arbaud (Bobi) et d’un certain -nombre
de villages et de hameaux des Vallées de
Pérouse et de Saint-Martin, où l’on a pareillement su s’imposer des sacrifices pour
le maintien de petites écries qu’on allait
supprimer, nous dit que notre pe-iqie ne
marchande pas son appui, qu’il sait même
aller au-devant des initiatives officielles,
lorsque les intérêts de Vinstruction — sous
toutes ses formes — sont en jeu.
Notre troisième réflexion est de nature
plus délicate et nous risqtions, en la faisant, d’encourir le blâme de ños amis de
Cacet, de l’Arbaud cm des hameaux du Val
Saint-Martin que nous venons de mentionner^, N’importe, il nous faut la faire quand
-même. Vous avez récolté, tambour battant, ici plus de 2.000 Mres, là un ou d’autres milliers, ailieurs des centaines, avec
l’engagement de renouveler l’effort, si nous
sommes bien infomnés, chaque année ; et
cela sans qu’on vous ait sollicités, simiiememt parce qu’il s’agit d’une bonne œuvre, que -vous reconnaissez poiif^elle et
dont vous allez tirer un profit immédiat.
L’un des vôtres -vous a dit : « Il neits faut
telle somme », et vous vous êtes exécutés
sans vous faire tirer l’oreille. — Mais votre troisième réflexion n’a rien qui puisse
■nous froisser. — Attendez, je n’ai -pas fini.
Supposons un instant que votre Pasteur
ou nos autorités ecclésiastiques vous adressent un appel\ spécial poîir subvenir aux
besoins pressants de l’Eglise dans son ensemble ou de nos Institutions de hmifaisance — ce sont des choses qui arrivent
serez-vous disposés à contribuer avec h
même empressement, Id même générosité ?
Et ne nous dites pas que nous déplaçons
la question; que chacun réponde, après
avoir interrogé sa conscience. Nom admettons avec vom que nos besoins immédiats
doivent primer les autres; mais les besoins généraux de l’E^ise, c’est-à-dire de
la collectivité, ne sont pas moins urgents
et doivent nous tenir au cœur à l’égal de
nos besoins partkndiors, si nous voulons
qu’éfie vi-ve et se développe. Et si l’on a
pu co-nsitater, dans chacune de nos Paroisses, im progrès réd à l’endroit des contributions ordinaires, on a dû reconnaître
aussi que nous sommes loin de donner ce
que nous devrions, ce que nous pourrions.
Si nous voulions, nous pourrions faire bien
pim ; voüà un reproche d’une exaspérante
banalité, mais que nous méritons toujours.
Lorsque nous rechignons au moment de tirer notre portefeuille pour donner à l’pncien notre billet de 5 lires ou de 10, en -affirmant que nous ne pouvons pas donner
davantage, sommes-nom toujours sincères?
Non, n’est-ce pas! Nos gens se plaignent
vohntietrs qu’üs ne sont pas riches — ét
ü y ma réellement qui ne le sont pas—;
mais les autres ? Vous voyez que quand ils
se mMerd de donner, ils y vont par billets
de cent lires. Il y a donc de l’argent chez
nous pour les bonnes œuvres, et il y a
aussi des gens qui savent le doniier. Et si
l’on mus demandait pourquoi ils n’en don
f
’* nent pas jius sou-vent et en -plus grande
f quantité pour toutes les œuvres de l’E^glise, nous dirions, pour les excuser,^ qu’ils
fies connaissent imparfaitement et qu’ils ne
tse doutent même pas de la détresse dans
i laquelle elles se trouvent parfois. Est-ce
fbien ça ? , j. c.
^ Une visile
i aüx Colonies Vaudoises d’Allemagne.
'I Par un beau matin du mois de juin,'je
I faisais mon entrée dans la « Forêt Noire »,
i à pied, en compagnie d’un allemand,
M. Traub, de Stuttgart. Au fond du cheune vieille route romaine, on apercevait entre les deux grandes haies sombres
■fde sapins, de petits toits rouges et un pe
clocher neuf, puis de petites maisons
^iant la blanche façade était parfois dessi.«
‘lîîée de lignes noires ou rouges, dans le
•Style coquet de l’architecture souabe. C’é;-tait Pérouse, le but de notre course matiImle. La campagne à l’entour était parfai*t«nent tranquille, ce dimanche matin. '
|Mon compagnon me conduisit chez le pas|teur, M. Meyding ; depuis près d’un siècle
fcées villages vaudois sont piassés à l’Eglise
raffiérlenne SîemantÎe, qui leur envoie des
Pasteurs ; mais la physionomie religieuse
est restée vaudoise.
La petite église se remplit bien vite, et
à neuf heures et demie tous les bancs sont
occupés. Naturellement le culte est en langue aïîemande. On chante en allemand,
mais c’est la mélodie de notre cantique de
communion : T’aimer, Jésus, te commître...
Puis la Chorale nous fait encore entendre
l’air solennel : Comme un cerf altéré brame... J’observe les figures autour de moi.
Ces anciens, assis en demi-cercle autour de
la chaire, me rappellent les Vallées ; ce
sont les mêmes figures de cirez nous ; on
se sent chez nous, même si les branches de
sapin qui garnissent les murs et le portrait d’Arnaud viennent de la Forêt No^rè
et non du vallon de Salse. Après le sennon,
c’est à mon tour de dire quelque chose à
ces frères. On m’a demandé de parler des
Vallées, de leur dire que les noms de Gilles
et Jourdan se trouvent encore aux Vallées
comme chez eux ; je leur lis enfin les salutations du Modérateur, écrites sur du
papier où se trouve imprimé le même
chandelier vaudois qui frappe votre vue à
l’entrée du temple de Pérouse. Oh ! ces petites choses, auxquelles on prête si peu
d’attention chez nous, comme elles font
plaisir quand on les trouve au delà des Alpes et du Rhin !
Le culte fini, le public ne s’en va pas
tout de suite ; le Pasteur est descendu de
la chaire, et nous sommes ent«urés ; pour
eux je suis « le Vaudois qui devait venir »,
et ils regardent dans mes yeux, comme
pour y découvrir les rochers de ces montagnes qu’ils n’ont jamais vues, mais qui
leur sont encore si chères... c’est le pays
des aïeux !
Avant de partir pour visiter un autre
viBage, au nord, nous aïkwis encore fairê
une visite oflftcidle au mornlmfent d’Arnaud, une fontaine, dominée du buste du
grand homme ; puis on part, après-midi,
pouf le Serre de Pinache, oti Serrés, com
me on dit à présent. Trois heures de voiture, tantôt dans l’enfoncement Mes vallées, où les petits villages souabes étalent
leurs maisons^ rayées, tantôt à travers la
sombre forêt qui couvre toujours rhorizort
de tous les côtés:... et on parle des Colonies
Vaud-Oises, on pense à l’arrivée des exilés.
C’était l’exil de 1698 ; Victor Amédée
vendait au roi Louis XIV ses sujets protestants français, obligé de quitter les
Vallées sous peine de mort. Voilà donc les
23()0 exilés qui remontent vers la Suisse,
passent en Alsace, et envoient des ambassades aux seigneurs du Württemberg pour
pouvoir obtenir la permission de s’installer dans la Forêt Noire. Cette troupe de
persécutés, n’avait rien à elle que sa foi,
et encore, les théologiens allemands craignaient l’approche de ces hérétiques ! Enfin, la permission vint. Mais quelle misère !
A peine quelques instruments de travail,
pas de provisions pour I<mgtemps, pas de
maisons!
C’est alors que la nature leur tendit les
bras. La grande forêt s’étendait devant
eux. Oh! ïïss la craignaient la forêt, au
commencement ! Ce qu’elle était sauvage,
apparemment ennemie ! Mais la forêt fut
leur salut : elle leur tendit ses bras de sa-,
pin, pour bâtir les maisons qui leur manquaient,, leur donna le bois pour se chauffer, de la venaison pour se nourrir. Elle
entourait des collines les grandes clairières, où les petits villages s’élevaient peu
à peu ; elle les regardait d’un air protecteur comme une alliée, une petite providence.
Et les Vaudois comprirent l’aide de la
forêt ; ils travaillèrent, bâtirent, plantèrent, et à la fin eurent les moissons.
On arrivait à Serrés ; un vieillard vénérable, syndic de la Commune, nous souhaitait la bienvenue en patois ; et c’était
du vrai patois de 1’«autre vallée», quoique un peu durci par le contact avec l’allemand. Ce même patois trouva encore
sa place à l’église, pour répondre de façon
officielle à mon discours français, qu’on
traduisit en allemand pour ceux qui ne
l’entendaient pas. Puis ce fut encore le patois des bonnes « magne » de Serrés, qui
venaient reprendre contact avec les Vallées,
comme si elles ne faisaient qu’en revenir.
Serrés s’est conservé vaudois d’une façon plus complète encore que Pérouse. Ils
n’ont pas de Pasteur à présent ; celui de
Pinache vient pour le cuite chaque dimanche après-midû
Ce fut après le culte que nous allâmes
voir le petit monument aux soldats tombés
pendant la guerre. Que de noms vaudois !
Presque tous. Et je* pensais avec douleur :
« Frères contre frères », et aptour de
moi ce n’étaient ni des casques à pointe ni
des fusils, mais des mains tendues pour
une étreinte affectueuse, des figures fran- i
ches, avec le sourire sur les lèvres. Etait-ce
donc un rêvè l' Ët jfe rêpris à espérer dans
l’avenif de l’humanité.
Quelle bonne hoépitâlité chaude et sympathique dans ces vtUages vaujdDis ! Que
de petits souvenirs, conservés dé cette façon touchante de qui aime simblément
mais fortement, depuis l’aiitographe d’Ar-
2
if
naUS jusqu’à la photographie du Synode
de La Tour l’année du Bicentenaire.
Mais le soleil tournait vers le couchant,
il fallait rentrer à Pérouse, et de là à Stuttgart. Les adieux suivirent notre ‘départ
jusqu’au bout du village, et même plus
loin, le long de la route. Nous revîmes encore Pérouse, où les jeunes gens de l’Union
Chrétienne nous régalèrent d’un cantique
de départ, avec les trompettes de leur fanfare. Tout le petit village regardait des fenêtres, des ruelles, de la grande route vers
notre voiture qui s’éloignait ; tous ces petits mouchoirs agités dans l’air frais du
soir, ...et cette mélodie sacrée à laquelle
l’airain des trompettes donnait quelque
chose de viril, tempéré par la tristesse de
l’adieu. C’est ainsi que je me souviendrai
de Pérouse, comme encadrée des deux
grandes haies sombres des sapins de la
Forêt Noire.
Lecteurs, un mot avant de finir : si jamais vous sentez une ondée de pessimisme
envahir votre cœur, si vous sentez le
doute vous trouWer à propos de l’avenir
de notre Eglise, alez à Pérouse, allez à
Serrés, et vous verrez qu’il y a encore
quelque chose dans ce vieux monde et dans
cette vieille Eglise, quelque chose qu’il fait
bon de vivre, et qui est étemel.
Qu’est-ce que c’est ?
Je ne saurais le dire en un mot; mais
je l’ai senti quand je passais cette journée, si courte mais si heureuse, dans les
petits villages vaudois de la Forêt Noire.
Guido Miegge.
ÉCHOS DÈ L’ÜRÜGUAT.
Dans sa séance du 16 mai, la « Commission exécutive » du V.me District a pris,
entre autres, les décisions suivantes :
1° Elle confie à M. Santiago Dalmas, sur
l’indication des Unions Chrétiennes, la
mission de visiter les Vaudois disséminés.
M. Dalmas compte partir le l.er juillet et
consacrer quatre mois à cette visite.
2" On traitera dans les «visites d’Eglise » de l’année en cours, les sujets que
voici : a) sanctification du dimanche ; b)
le culte domestique ; c) nécessité d’insister
pour que les enfants fréquentent l’école du
dimanche et les jeunes gens le catéchisme.
3° La Commission estime qu’il conviendrait au nouvel évangéliste de Belgrano,
M. Amoulet, de passer un mois dans les
églises de l’Uruguay avant de prendre contact avec sa future Paroisse.
Ht *
Sous la présidence du vénéré pasteur
M. Ugon, l’assemblée d’église de San Pedro,
^réunie le 23 mai, prend la décision d’ériger une nouvelle chapelle sur un terrain
offert à des conditions fort avantageuses
par M. Philippe Avondet.
4: H: *
Le 6 mai est décédé, à Colonia Valdense,
M. Pmü', Bonjour, à l’âge de 76 ans, à la
suite d’une longue et douloureuse infirmité. M. Bonjour, originaire de nos Vallées qu’il portait dans son cœur, avait su,
par son travail et sa persévérance, se créer
une position enviable tout en ne s’écartant
jamais de la plus scrapuleuse honnêteté.
On ne fit jamais en vain appel à sa générosité, dont voici une preuve. En 1875,
afin (Péviter à l’Eglise le séquestre de ses
immeubles, M. Bonjour et ses deux frères
anticipèrent au Consistoire la somme nécessaire pour continuer et achever les travaux de construction de la maison paroissiale. Et il ne voulut jamais être remboursé !
PERSONALIA.
Le gbrieux mutilé de guerre, lieutenant
ThéophMe Pons, ex-élève de notre Collège,
vient de subir avec succès son examen de
docteur-ès-lettres, à l’«Accademia sdentifico-letteraria » de Milan. Nos plus chaudes félicitatbns.
CHRONIQUE VAUDOISE. h
LA TOUR. Eooie No^^mah. Aux sept élèves licenciés sans examens, ajoutons cette
deuxième liste de licenciés ou licenciées à
la suite des examens de la première session. MM. et M.Hes : Caroline Hugpn, Jidie
Giacobino, Süvano Poët, Eugène Rostan et
Benedetta Gay. Un certain nombre de candidats n’ayant qu’une ou deux branches à
refaire en automne, auront à leur tour et
sans aucun doute leur licence dans quelques mois... s’ils travaillent ferme.
t-i
Le Corriere Italiuno de Berne a inséré, dans un de ses derniers numéros, un
article nécrologique très sympathique et
très affectueux du docteur Edmond Charbonnier, décédé à Bucigny le 28 juin, ainsi
que notre feuille l’avait .annoncé. Le docteur Charbonnier, fils de l'ancien modérateur M. J. D. Charbonnier, avait quitté
nos Vallées depuis tantôt cinquante ans.
On l’y connaissait donc fort peu; mais, par
contre, il était favorablement connu et
fort appi-écié comme médecin aliéniste en
Suisse, notamment à Bucigny qui l’avait
nommé citoyen honoraire, M. Charbonnier
ayant toujours gardé, avec une légitime
fierté, sa nationalité italienne.
Nous exprimons à ses sœurs et aux
nombreux parents notre vive sympathie.
—' Soirée musicale de bienfaisance. Samedi soir 14 courant, à l’Aula Magna, le ,
prof, de chant et piano M.F;e Viodette- Vinay a présenté à un nombreux public, accouru pour Se délasser... et applaudir un
beau groupe de jeunes artistes — petits
et grands — choisis parmi ses meilleurs
élèves. Inutile d’ajouter qu’ils se sont tous
fait honneur : petites danseuses qui nous
ont charmé par leurs rondes et leurs sa^ vantes évolutions ; actrices et figurantes
de la délicieuse opérette Casa Pierrot qui
ont joué et chanté avec beaucoup d’expression et de naturel; pianistes déjà rompus au métier malgré leur jeune âge* et?'
qui se sont réeïïement distingués.
Nos meilleurs remercîments vont à tous
ces jeunes amis et en particulier à l’organisatrice de la « soirée », l’infatigable M.Ue
Vinay.
La soirée a été répétée dimanche soir
avec le même succès.
— Nous invitons nos amis de La' Tour,
ainsi que les nombreux « vîllégiateurs », à
visiter la CLINIQUE PALTRINIERI de
Cianriomid. Il en vaut la peine. Tout le
monde sait que de la superbe terrasse de
Cianriound, à 650 m. d’altitude, le regard
embrasse le plus beau panorama — plaine
et montagne — dont on puisse jouir dans <
les environs. La Clinique, qui sera aussi,
une « maison de repos » pour convalescents, d’où les poitrinaires et les personnes atteintes de maladies infectieuses seront exclus, occupe toute une aile ensoleillée du vaste bâtiment. Splendide et spacieuse véranda vitrée au midi ; chambres
de malades confortables et d’une méticuleuse propreté avec douze à quinze lits ;
Clinique outillée comme on ne pourrait désirer mieux : rayons X, appareils radiologiques, microscopiques, pour les bains de
soleil artificiel, etc. Confort moderne.
M. Paltrinieri sera assisté par les docteurs Guido Malan et Alberto Jachia.
Il nous resterait à souhaiter à M. Paltrinieri une vaste clientèle ; mais comme
nous désirons que, chez nous, tout le
monde se porte bien, nous lui souhaiterons
beaucoup de clients... venant du dehors,
surtout de l’étranger. Et vous verrez
qu’ils accourront, dès que la maison sera
connue.
LUSERNE SAINT-JEAN. Asëe des Vieillards. tì^ns reçus du 26 janvier au 3Û juin:
Georges Pons, Spezia, L. 10 — Coram. L.
Bounous, 50 — Marie Costabel, 10 —• EjAlie
Roman, 10 — Paul Benech, Angrogne, 2
— Emilie Coïsson, 5 — Malanot Wi-üiam,
à l’occasion du mariage de sa fille, 15 —
Chev. B. Ayassot, 20 — Louise Constantin,
^5 — M.me Bqljli Caudano,, 2i0 — Chev. P.
'ontana-Roux, 100 — Pittavino Virginie,
— Revel iGiulio, 25 — Albert Gay, 10 —
Un ami de l’Asile,
Adèle Revel, Ca
Après une longue et douloureuse
maladie est décédé dans une Clinique de
Pignerol M. Henri Charbonnier, directeur
de la « Stamperia Mazzonis ». Les funéraiJes ont eu lieu à La Tour et furent
présidées par M. C. A. Tron.
Nous exprimons à la famille nos sincères condoléances.
Bianca, 20 — G. MoJ|^v.'^n Charente, Rotterdam, 777,95 — M. etjÆane Casperz,, par
M. B. Gardiol, 100 — Comtesse C. Limburg-Stirum, Arnhem, par (M. J. Bonnet,
200 — Marie Costabel, 5 — Jean Pastre, 5
— U. C. D. G., Rorà, 20 — Suzanne et Pauline Robert, .10 — Marie Robert, N. Y.
City, 20 — A. B., 5 — En souvenir, 5 —
Auguste Coïsson, 20 — Capitaine Gay Ernesto, 5 — Henri Pons, Nice, 15 — Primo
Giuseppina, 50 — André Malan, Paris, en
souvenir de son cher oncle Michel Peyrot,
50 — Veuve Eynard Suzanne, 10 — Bellion Matthieu, 10 — Eliseo Davit, 25 —
Edouard Vola, en souvenir de Joseph Pasquet, 94 — Joseph Besson, 10 — Henriette
Pasquet, Prarustin, 5 —^ F. W. P., par M.
B. Gardiol, 50 — M.me Richard, Lausanne,
10 — M.me veuve Adolphe Decker, 10 —
Union Chrétienne de Jeunes Gens, 200 —■
Carlo Revel, 15 — Emile Armand-Hugon,
Montevideo, 30. .»■
— Les élèves de nos classes bibliques
avaient eu déjà leur fête au Chabas avec
distribution de prix et de brioches. Mais
ceux de l’école du dimanche des petits,
plus privilégiés que leurs aînés, en eurent
une deuxième dimanche dezmier dans le
bois du Saret, surtout grâce aux soins et
à la générosité de M.me Malan-Muston,
leur directrice, dont l’activité persévérante n’a fait que s’accroître comme le
nombre de ses années... et battra peut-être
tous les records.
'Si nous ne craignions pas d’être indiscrets nous ajouterions qu’un peu plus
tard, dans le même quartier, l’Orphelinat
de La Tour fêtait d’une façon poétique et
musicale l’anniversaire de sa vail’ante directrice, M;lle Arnoulet, qui paraissait
agréer la surprise. E. T.
PRARUSTIN. Actes lituigiques du trimestre avril-juin 1923. Bajdêmes : Gay
Guido et Clémentine de Louis (Ruà) —
Avondet Irma de Frédéric (Bamouré) —
Odin ^na et Inès de Jean (Mouere) —
Pastore Giulia de Barthélemy (Pracoustans) — Coïsson Remo de Lévi (Pians).
Mariages: Robert César Alexandre (Coularei) et Bouchard Alexandrine Adè’e
(Mounier), 26 avril —■ Constantin Jacques David (Coularei) et Roman Catherine
Susanne (Briquéras), 26 avrii — Paget
Irouis (Pians) et Pons Adeline (Angrogne), 27 mai — Lapise Jeair David (Angrogne) et Grill Marguerite (Rocheplate),
9 juin.
Enterrements : Brosia Jacques, 81 ans
' (Cardouna de Rochepliate), 30 mars
Pasquet Henri, ex-ancien, 57 ans (Baravaiera),, 15 avril — iForneron Jean, mari
de Simondet Julie, 63 ans (Moulere), 20
avril — Odin Marguerite, femme de Benech Louis, 40 ans (Coularei), 28 avril —
Paget Susanne, veuve de Micheli Bertabt,
75 ans (Peiracoulà), 6 mai — Codino Daniel, mari de Gril Marguerite, 57 ans
(Massera dî bosc), 11 juin. A. J.
RO'ME- Le 4 courant, M. l’ingénieur
Giorgio Girardet et M.lle Letizia Rostagno
célébraient leur mariage, ainsi que l’heureuse nouvelle nous en a été directement
communiquée par un ami. Inutile d’ajouter que nos meilleurs vœux accompagnent
les heureux époux et que nous adressons
les plus chaudes félicitations à leurs parents, notamment à M. le professeur et
Madame Giovanni Rost^no.
RORA’. Le 14 juillet, dans le temple,
M. Gelso Jean et MJle Morel Albina sont
venus consacrer devant Dieu leur union
pour la vie. Nous leur renouvelons les
meilleurs souhaits.
— Dimanche prochain 22 juillet, vers
trois heures de l’après-midi s’ouvrira, dans
les écoles du Centre et à la Cure, le Bazar
des Unions.. Excellente occasion pour faire
une course à Rorà et contribuer agréablement à nos œuvres de bienfaisance. • Les
dons en nature ou en argent seront reçus
avec reconnaissance jusqu’à la dernière
minute... pjf.
IDmiEUIS lELinß ET FIIIIS DIVERS.
L’Eglise luthérienne de Russie comptait,
avant la guerre, à peu près 2 millions de
membres, avec 427 paroisses, groupées autour des deux circonscriptions consistoi’iaIçs de Moscou et de Pétrograd. « Que sont
devenues ces Eglises, se demande le Témoignage, avec le Gouvernement soviétique
qui a accordé la liberté de conscience (en
théorie) ainsi que la jouissance gratuite
des églises, mais s’est emparé des presbytères, des asiles, des hôpitaux, de tous les
immeubles ; qui interdit la vente de tout
livre religieux, y compris la Bible ; qui défend aux parents de parler de Dieu à leurs
enfants (!) ; qui a laissé détruire les écoles ? Et les pauvres Pasteurs sont encore
les plus à plaindre : n’étant pas considérés
comme des travailleurs, ils n’ont pas droit
à la nourriture et ne dépendent que des
fidèles. Or vous savez qu’on ne peut pas
donner ce qu’on n’a pas, et que, lorsqu’il
n’y a pas de pain pour les enfants, on ne
peut ni nourrir, ni habiller, ni loger le
Pasteur et sa famile. Aussi les voit-on
mourant de faim et obligés de s’établir
dans les masures abandonnées ou s’installer tant bien que mal dans l’église même ».
« Et malgré tout ces églises subsistent,
et ces Pasteurs, malgré leurs souffrances,
voient dans tous les malheurs qui s’abattent sur leur pays, une raison de plus de^
rester fidèles et d’annoncer, dans la mesure
du possible, l’Evangile de paix et de consolation, en attendant le jour où la tempête s’apaisera... ».
* * Ss
11 nous faut mentionner, ne fût-ce qu’en
passant, la mort récente de Pierre Loti
(Julien Viaud), et l’on nous pardonnera
de le faire, improprement, sous cette imbrique. Nous disons improprement, car
Pierre Loti, dont les ouvrages ont charmé
maints de nos lecteurs, n’ était pas religieux et n’était plus protestant, ni même
croyant dans la vraie acception du tez-me,
malgré ses origines huguenotes qu’il n'a
jamais reniées. Bien qu’il admirât la foi '
des vieux huguenots et que, dans sa jeunesse, il songeât un moment à devenir ,
pasteur, il se détache peu à peu du chi*is-'y
tianisme, et promène à travers le monde
sa curiosité d’artiste où il sent partout
« peser la fatalité de la mort sur les gestes,
les sentiments et les passions des êtres ».
Pierre Loti fut un écrivain de race,
mais son œuvre, vaste et profonde à certains égards, est réche au fond, et vous
laisse l’âme et le cœur désenchantés. Loti '
pourra vous faire rêver, vous charmer
même, par endroits, mais ne vous apprend
guère à devenir meilleurs.
lÜ $
Mais nous nous élevons dans une sphère
supérieure avec Biaise Pascal, l’homme de
génie, le grand chrétien passionné de vérité et « avide de perfection », dont on a
célébré le mois dernier le troisième centenaire. Notre feuille a mentionné Pascal à
l’occasion d’une commémoration que nous
en avons faite il y a quelques mois, dans
la salle de Sainte-Marguerite, et dont on
nous permettra de citer un fragment de la
conclusion: « ...Pascal est encore, ainsi que
je me suis efforcé de vous le prouver, un
des plus grands penseurs chrétiens, de
tout pays et de tqut âge, et, comme tel,
digne de toute notre admiration. Quoique
le Jansénisme, dont il se fit l’âpre défenseur, se rapproche par plusieurs côtés de
3
la sévère doctrine de Calvin,, Pascal demeura attaché à l’église catholique qu’ il
: estime la seule vraie ; son christianisme, si
. élevé, si consciencieux, si personnel, n’est
pas toujours exempt d’erreurs, témoin sa
croyance au miracle de la Sainte Epine et
à quelques autres superstitions. Mais les
protestants ont des vues larges, et nous
sommes protestants : nous oublions ses
aberrations, nullement inexplicables, vu
l’élue et le milieu où il vécut, pour ne
voir en lui que le grand, le sublime chrétien, à l’âme tourmentée et angoissée, Tardent apôtre qui s’est fait le paladin de « la
religion du cœur et de la volonté », la
seule efficace ».
!!: * »
Le fait suivant explique non seulement
comment les textes de l’Ancien Testament
ont pu être conservés, mais aussi comment
certains discours étendus des Evangiles
ont pu être retenus et transmis oralement
avant d’être fixés par l’écriture :
Le docteur Hertz, grand rabbin d’Angleterre, dans un discours prononcé à
Manchester la semaine dernière sur « là
Bible comme livre », a prononcé les paroles
suivantes : « H n’y a pas de manuscrits de
l’Ancien Testament qui soient très anciens mais les J,uifs ont su conserver leurs
? écrits sacrés intacts, grâce aux hommes
connus sous le nom de scribes. Ils apprenaient les Ecritures Verbatim, punctmtim
et hteratim. C’était une faute très grave
pour eux de « corriger » le texte. A notre
époque de journaux bon marché et de romans éphémères, on oublie de quels prodiges la mémoire est capable. Il doit y
avoir aujourd’hui, à Londres, un millier
de personnes qui peuvent réciter les Ecritures dans leur entier, non seulement les
mots, mais en conservant l’accent musical,
et deux ou trois douzaines d’hommes qui
savent par cœur toute la littérature talmudique. C’est par des gens de ce genre
que les livres hébraïques ont été préservés
depuis le commencement avec une fidé-lité
parfaite». {The Christian).
« « »
Suisse. Le pasteur Edouard Herzog',i né
\k Vevey en 1848, vient de mourir après
’ avoir occupé plusieurs postes dans l’Eglise
libre du Canton de Vaud, en dernier lieu
à Lausanne (1895-1919). Les quatre dernières années de sa vie furent consacrées
à ï’asile de Saint-Loup, où il a expiré subitement dans son lit, sans aucune lutte.
Il a été membre et piésident de la Commission synodale de l’Eglise libre vaudoise
et a publié des sermons, des études d’édification, de théoJlogie et d’histoire dans des
publications religieuses. (Témoignage).
CRROnilQUe POLlTiailB.
C’est la première fois, depuis que le
fascisme est au pouvoir, que les débats
de la Chambre ont présenté un véritable
intérêt. Le Parlement, toujours passif
ces derniers mois, n’a pas craint d’entrer
en lice contre le projet de la réforme
électorale. La discussion a été très mouvementée et s’est maintenue, la plupart
du temps, dans une atmosphère de sérénité, Des discours remarquables ont été
prononcés contre l’acceptation du projet,
notamment par les hon. Alessio et Amendoi1a qui ont mis en évidence son caractère anti-libéral. Mais M. iMuæolini, en
tacticien très habille, avait eu soin d’éli*niner dès l’abord son principal adver®nire, dom Sturzo, qui, sous la pression
du Vatican — où ils est toujours plus
évident que les fascistes comptent de très
Puissants alliés •— a été obligé de présenter sa démission de secrétaire du parti
populaire. Avec lui, disparaît de la vie
politique italienne un personnage de preplan. La retraite forcée du chef a
à désagréger le groupe populaire,
affaibli aussi par l’attitude d’un de ses
^ombres les plus influents, Tex-ministre
• Meda, qui s’est déclaré au dernier mo*Pont favorable à la réforme pour ne pas
créer de difficultés à l’œuvre du Gouvernement.
Cependant la bataille était encore incertaine à la veille des déclarations de
M. Mussolini qui devaient clore la discussion. Il a parlé devant une assemblée exceptionnellement -nombreuse — plus de
450 députés étaient présents — d’un ton
de maître absolu auquel il n’y a qu’à
obéir. Mais son discours a été aussi plus
calme et un peu moins brutal que d’habitude. Il n’a touché qu’e*f passant à la réforme ,électorale et^-sc préféré exposer
tout un nouveau programme de Gouvernement, manifestant la volonté de respecter
le Parlement et de canaliser le fascisme —
dont il s’est encore proclamé le maître —
dans la légalité, à condition que les adversaires reconnaissent sa victoire et désarment une fois pour toutes ; il a enfin exprimé le désir de se rapprocher, sinon des
socialistes, de la Confédération du travail.
Dans l’ensemble, il a donné, l’impression de
sentir, plus qu’il n’a jamais senti, toute la
responsabilité du pouvoir et d’avoir acquis
une expérience précieuse dont ü se sert
avec intelligence. La Chambre a été subjuguée par son éloquence et lui a confirmé
sa confiance par 303 voix favorables contre
140 contraires ; le principe de la réforme
électorale a aussi été approuvé.
Le Conseil des Ministres a décidé de modifier le réglement en vigueur sur la
presse, accusé de transformer en licence la
liberté dont elle jouit. D’après le nouveau
réglement, la destinée des journaux dépendra des Préfets, qui auront la faculté
de les suspendre et de les supprimer. De
cette façon, il sera facile au Gouvernement
de frapper au cœur ses adversaires. Cette
décision a soulevé» naturellement, des protestations sans fin parmi les journalistes,
qui la considèrent anti-constitutionnelle et
contraire à la liberté de la presse qui date
de 1848.
— D’après les calculs du Ministère de
' l’agriculture la récolte du bié atteindra,
cette année, 54 mMlions de quintaux, dépassant de 10 millions celle de Tannée passée. Une amélioration très sensible est
aussi signalée dans l’industrie qui revient
peu à peu à son activité d’avant-guerre.
— Dans les importantes déclarations
qu’il vient de faire aux Communes, Lord
Baldwin a voulu donner l’impression d’essayer de tous les moyens pour éviter une
rupture avec la France, tout en défendant
le point de vue anglais. Après avoir insisté
sur le désir qu’avait l’Angleterre d’adresser une réponse collective à la dernière
note allemande et constaté avec regret que
la réponse française à son questionnaire
ne lui a pas permis de le faire, il a annoncé la rédaction prochaine d’un projet
de réponse anglais, qui pourra être préalablement discuté par les alliés. Mais il n’a
pas manqué d’ajouter que T Angleterre
agira, s’il le faut, sans le consentement de
la France, qui demeure fort improbable ;
il semble, par contre, que la collaboration
cordiale de TItàlie lui est assurée. A. S.
BIBLIOGRAPHIES.
James Agüet : La sitimtkm écoiiomi^e
de ITtalie. Une excellente et élégante brochure de 75 pages, grand format, imprimée par la Typographie Alpine, où la situation économique de notre pays est nettement et très clairement exposée à grand
renfort de données statistiques puisées
dans les bilans de l’Etat de ces quatre dernières années. M. Aguet e^ un compétent
en la matière, aussi ses jugements optimistes sur F avenir économique de notre
patrie nous comblent-ils d’aise et sont certainement loin de nuire à notre crédit, en
Italie et surtout à l’étranger où son travail sera lu et apprédé.
M. A^et ne peut pas se dissimuler la
crise économique et financière que nous
traversons, tout comme bon nombre d’autres Etats plus riches que nous. Mais ü a
soin de mettre en relief l’amélioration progressive de la situation; il a confiance dans
le Gouvernement actuel et croit, avec notre Ministre des finances, que nous marchons vers l’équilibre du budget et que la
lire, maintenant si injustement dépréciée,
montera dans un très proche avenir ; et
il conclut en sladressant aux capitalistes
étrangers, surtout Suisses, par ces mots :
« Messieurs, achetez maintenant, aux
cours actuels de la lire, de bonnes valeurs
italiennes ; vous n’aurez pas à le regret^r». Bref, l’ouvrage de cet étranger, qui
-jei(t notre ami depuis toujours, est une
ibônne action dont les Italiens lui sont on
lié peut plus redevables. j. c.
w » *
Abel Alcais : Napoléon et la religion.
(Quaderni di Bilychnis, N. 13-14). Ce beau
fascicule d’environ 120 pages contient une
forte étude sur les sentiments, les idées,
l’attitude de Napoléon à Tégard de la religion, et ime analyse, admirable de clarté
et de précision, de sa politique religieuse,
notamment des causes et des conséquences
du Concordat entre le premier Consul et
le pape Pie VII (1801). Son éducation familiale, le moment historique pendant lequel son intelligence et sa culture se développèrent, ses lectures, en un mot sa formation intellectuelle et morale, rendirent
Napoléon incapable d’un sentiment religieux personnel et sincère. Mais son esprit
réaliste et calculateur lui fit évaluer le
très grand rôle que la religion joue dans
les destinées des peuples ; c’est pourquoi
il travailla de toutes ses forces à asservir
le besoin religieux de l’humanité aux visées de sa politique, à faire de la religion
l’instrument de son despotisme. Mais le
contenu spirituel, la force morale, consolatrice et rédemptrice du christianisme lui
échappèrent presque complètement.
Nous signalons à nos lecteurs cet excellent travail qui éclaire d’un jour nouveau
la personnalité si complexe et attachante
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Pubblichiamo la 2“ Lista (e valga essa di
ringraziamento ai generosi oblatori) delle
Collette fatte nelle Chiese Valdesi, in favore della Società di Storia Valdese, a titolo di incoraggiamento nell’opera di divulgazione della nostra storia. Preghiamo i
ritardatari di affrettarsi a mandare le loro
oblazioni, per la 3“ ed ultima Lista.
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» 0,50 [Estero » 1,—]
It
» 3,— [Estero « 4,—]
» 2,50 [Estero » 3,—]
» 1,50 [Estero • 2,—]
» 3,50 [Estero » 4,50]
» 10,— [Estero » 13,—]
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D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardì.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoui,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: i5. Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ognijdartedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto 1 - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinattl,
13, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;,
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide ReveI, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duor
- - Pastore; B. Celli, 2, Vicolo S. Andtes
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, UHU noce o uso mogano a acalta
.iiMBiA(ir,i'.*,ri‘,«;w
88 8Cb3118Vè nbl nóifró òàVaróSb.
»ER SOL.B: U. SAO
18 Fato mensili (L. 30 al mase)
SpeMre vaglia con la prima rata al Rapprea.
COLUMBIA BRAPHOPHONE Co. Ld.
Via Dante, A A • MILANO
Oràfpjt
COLUM
Non saprete mai che sia una SUOLA oò un TACCO
In «caucciù» finché non avrete adoperato il PALMA.
L’esigenza del momento vuole l’<economia» e PALMA
fabbricato in puro «caucciù » (senza alcuna mescolanza
di cascami 0 sabbia) è quanto si può desiderare di più
morbido, duraturo ed elegante.
Dura almeno tre volte il cuoio!
L’ultima moda americana vuole il tacco pieno di «caucciù», nero o giallo, applicato dal Calzaturificio.
Pretendetelo dal vostro Calzolaio, e vi persuaderete
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