1
Année XII®.
fBIX J)’A.BWITBÎPNT 'fliB jW(.
Italie......................il. 3
ïôHii les pays de VUnion rte
poste . . . • > ^
Amérique du §ud . . . » 0
On s'abonne:
Au bureay d'Adjnliiîstration ;
Chea MM.' les Pasteurs .
Chez îl. Ernest liobeft (.Pîgnoroî) et
i la Librairie Ohfautore et
ilascarelU (P^gnerol),
ï-’abonnernen^ part rtu Ir
ci se paie d'arance.
3 Septembre 1886
N. 36
îït)méir.oe eéparéi* rtsp'i'-brtéi a7«mt
le tirage ^0 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes pw Uguo
pèiiï* une seule foin, —16 centimes de 2 à d fois et 10 centimes pour <5 fois ft ^u dessus.
S’adresser pour la KéAftction .0*
l'Admipistrntion A AT. le Pa.stenï H. Bosio — Saint Ü0!rmain~
Cluson (Pinerolo) Italie.
Tout cliangemept d’adresse est
payé 0,35 centimes.
U JU 1 AJ
eCHp DE$ VALLËE$ VAMODtSÇ?
Paraissant chaqi^ie Vendredi
VcPMS 7H6 aérez témoinf-f .Ac.fB? 11 8.- : Snimnt la i)érüé aue la charité. Et*«, iv, 15.
La ceufp'^sipn 'Je foi # l’Eglise Utve
liaLrmn’, — (’onsécratiim misshud^iro au
Synnilft, — L'Espril (>l l’EgHSt', — Do i[Uoi
ont ils tJosoifi? Nouvelles effosimis —
Noorologio. — Chvoniqufi mudoise, — \n
iioncfli. ■! v'-.i
U fiO^FESSIOPi DE m
de l’Eglise Libre lUilieune
Nous aurions dé,siré publier beaucoup plus tôt pfi do,eu Oient impprtaiit. PJ.iîsipgrs ,de nçje leptear^
ont, à plus d’mierepri^e, maiiifesté
le désir de l’avoir sous les yeu5s.
dans le double but ¡de s’assurer,
par 0iix-»émes , de la conformité
de foi existante entre les deux
églises qui traitent de l’union',
et de savoir au juste à quoi s’en
tenir sur le poi#l des confessions
de foi touché dans le Projet.
Nous l’énipruntons au Manoale
DKl DOVERI E DEI DiRJTTI p^r USO
della Chiesa Cristiana Libera in
Italia, qui réunit en un opuscule
de 45 pages, à 10 centimes , ce
que l’on pourrait appeler lés réglements de l’Eglise Libre. Elle
porte pour titre: « Déclaration
des f^rincipes communs aux différentes assemblées qui composent
l’Ep'lise.cbrétieooe libre en Italie ».
t'assemblée de Milan (1870) qui
l'a adoptée, sentant tout ce qu’une
déclaration aussi courte devait
nécessairement avoir d'incomplet,
l'a fait suivre des quelques mpts
ci-après servant à indiquer le
but que l’on s’était proposé en
rédigeant ces artiefes ;
,« L’Assemblée générale des
glises çhrétiennes Libres en Italie
ppnsidère ces articles comme
reypression dq ebristianisme biblique, sans cepentîant préi^jdre
qne oe soient là les seulea ■ donr
trines qpe la Bible offre à notre
foi; ou pourrait meotionner, com«le exemple, le baptême et la
Sainte Cène. Dans les doctrines
qui ne sont pas visées dans cette
■Déclaration des principes, il est
entendu qu'une entière liberté est
laissée à chacun et qu'elles sont
2
^294.
remises aux distributions spéciales
de l’Esprit Saint ;
» Toutefois, cette Assemblée est
d’avis que ces articles contiennent
ce qui est essentiel pour la profession d’un Christianisme purement évangélique.
»Elle n’a pas de prétention à
l’infaillibilité. La seule Parole de
Dieu est infaillible et immuableLa Déclaration des principes, dans
l’église, n’est pas la cause du
salut comme elle ne constitue aucun titre à sa possession, mais
elle est le lien extérieur de l’unité
de la foi, elle est le drapeau de
l’Eglise elle-même •,
* ‘
* *
inaîntohant
• 1 . .i ■
les
Cela dit, voici
articles: ’
1. Dieu, Père, Fils et S. Esprit, a
manifesté sa volonté dans la Révélation, qui n’est autre que la Bible,
seule règle parfaite et immuable
de foi et de conduite.
2. Dieu créa l’homme droit, à son
image et à sa ressemblance, mais
Adam, désobéissant à la Parole de
Dieu , pécha, et ainsi par un homme
le péché est entré dans lé'^ monde
et par le péché la mort. Pour cette
raison, la nature humaine, en Adam
^ et par Adam, est devenue corrompue
et pécheresse; et tons nous naissons,
en Adam, avec l’inclination au ma!
et l’incapacité de faire le bien que
Dieu commande; c’est pourquoi, nous
sommes naturellement tous pécheurs
et!sous la condamnation.
3. Dieu ne veut pas la mort du
pécheur, mais qu’ il vienne à la
connaissance de la vérité et soit
sauvé.
4. Le salut vient de l’amour éternel
et gratuit du Père; — il est acquis
par le sacrifice expiatoire, par la
résurrection et par l’intercession du
Fils, qui nous justifie; il est communiqué par l’Esprit Saint, qui,
régénérant le pécheur, l’unit à Christ
par la foi, vient habiter en lui, produit la paix dans son cœur, lui donnant l’assurance de Penlièrq: rémission de ses péchés, .l’afîranÿhil, le
guide et le console ^par,^ la Parole
qu’Ji a lui-même donnée, le scelle
et garde pour le jour de la glorieuse
apparition de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
5. Le chrétien, racheté à un grand
prix, doit glorifié^'Dieii dans son
corps, _dans son ârne et dans son
esprit qui appartiehrient à Dieu, en
marchant dans la sanctification sans
laquelle nul ne peut voir le Seigneur.
Pour cela il trouve la force, nécessaire dans la communion de Celui
qui lui^ditijjla ffâce te^jsuffilé
6. Les croyants, régénérés en Christ,
forment l’Eglisè 'ffui neü; peut périr
ni apostasier, puisqu’elle est le corps
du Seigneur Jésus.
7. Outre le sacerdoce universel,
auquel tous les chrétiens appartiennent, Dieu lui-même a établi
dans l’Eglise, divers ministères particuliers, pour l’assemblage 'parfait
des Saints,! et pour l’édification du
corps de Christ. Ces î ministères doivent être reconnus par l’Eglise eliemême. ■ i
8. Le Seigneur Jésus-Christ viendra
du ciel et transformera notre corps
vil en un corps'glorieux. En ce jour,
les morts, qui sont œn Christ, resëusciteront les premières; et! les vivants qui seront trouvés fidèles,
seront transformés, et ainsi tons
3
■ ensemble nous serons ravis dans les
nuées à la rencontre du Seigneur,
dans îles airs, pour,.être toujours
avec lui et, après son règne , tous
les autres aussi . ressusciteront pour
être jugés.
Gonsécr{i%V^^sion(i!>ir,®
an Spode
A la suité*'d^ine entente établie
entre le Comité des missions de Paris
et la Table, les membres du Synode,
aussi bien'que lé ptiblic vaudois,
auront le privilège d’aèsisler, cette
année,' à une consécration, missionnaire qui aura lieu, D. V. le jeudi,
9 septembre, à 8 heures du soir,
dans le Temple neuf de La Tour.
Lorsque la chose est possible, le
Comité des Missions de Paris a l’habitude de procéder à la consécration
des ouvriers qu’il prépare pour l’œuvre missionnaire, dans leur pays
d’origine; c’est là une occasion favorable de faire connaître et de recommander la grande œuvre des missions
aux diverses églises qui fournissent
un contingent à Parmée qui' marche
à la conquête du monde païen. Ces
églises¡,eHes-méïï’fis,, associées, en
quelque mesure, à l’action sainte.de
mettre à part et d’envoyer au loin
un nouveau, messager de la Bonne
Nouvelle, me se. sentiront-elles pas
comme engagées à soutenir de leurs
prières et de leurs dons celui ou ceux
de leurs: enfants : que le Maître a
choisis pour ses ambassadeurs?
» ■ ^ ' 1 ■
Nous' espérons que tel sera le ré
sultat de .la consécration au milieu
de nous, de Mr,,Lonis Jaua, élève
missionnaire, ; fils do: l’ancien pasteur
de Villesèche. C’est le zélé Directeur
de la Maison des missions de Paris;
Boegner, qui présidera le service
en suivant le formulaire employé
jusqu’ici dans toutes les; consécrations
missionnaires, et les pasteurs vaudois
seront, sans doute, heureux de se
joindre, en cette occasion, aux représentants de la Société de Paris
pour mettre à part notre jeune frère
et compatriote et le recommander à
la grâce de Dieu. Ils iraient au devant
d’un des désirs de la Société de Paris
et rendraient un service à bien des
amis des missions en faisant connaître
à leurs troupeaux le jour et l’heure du
service missionnaire de la semaine
prochaine. n. b.
L’Esprit et l’Eglise
Si nous n’avions pas le Saint-Esprit,
il vaudrait mieux fermer nos églises,
en clouer les portes, mettre une
croix noire au-dessus, et dire: O
Dieu ! aie pitié de nous! » Si vous,
les pasteurs, vous ne possédez pas
cet Esprit, ne prêchez pas! et vous,
les auditeurs, restez chez vous. Je ne
crois pas m’exprimer trop fortement
en disant qu’une Eglise sans l’Esprit
de Dieu est, dans un pays, plutôt
une malédiction qu’une bénédiction.
Si vous n’avez pas l’Esprit de Dieu,
vous qui travaillez dans l’œuvre,
souvenez-vous que vous tenez la place
d’un autre; vous êtes un arbre planté
là où un arbre productif pourrait
croître. L’œuvre du Maître est une
chose sérieuse; il faut pour la faire
le Saint-Esprit, ou elle n’est rien, ou
pire que rien. La mort et la condamnation pèsent sur une Eglise
qui ne soupire pas après l’Esprit,
4
qui n« teriè pas, qai ne gemil pàs
jusqu^à ce qu’il desiénde aü milieu
d’elle avéc puissance. Il ési sur la
terre, et n’est plus reitionté au cièl
depuis la Pentecôte. Souvent il est
aiifisié et contristé, car il ësf jaloux
et seùsilif et c’est contré lui qué
peut SB commettre le péché irrémissiblë- C’est pourquoi, soyons très
attachés à lui; marchons hurablernenl devant lui, rëchërcbons-lë
avec ardeur ÿ et soyons décidés à
ne rien garder volontairement qui
paisse l’empêcher de demeurér eh
nous à jamais. *
G. H. SPUftGEOW.
De quoi ont-ils besoin?
Les ûëuf dixièmes des chrétiens au
moins ne pensent jamais h parler de
Christ. S’ils voient un homme, peutêtre Un proche parent, marcher vers sa
ruine rapidement, ils n’onl pas assez
d’amour pour lui montrer qu’il est
coupable et pOur ramener à Jésus. Il y
a là certainement quelque chose de
condamnable; et cependant quand vous
causez avec eut, vous voyez qu’ils
ont la fol, et vous ne pouvez dire
qu’ils fie sont pas enfants de Dieu;
ce qui leur manque c’est la puissâhes}
c’est la: Hbërté, c’est rawioiir, quetout vrai diseiplè de Christ doit avoir.
Un grand nombre pensent qu’il nous
faudrait de nouveaux moyens, de nouvelles églises^ de neuvelles orgues;
de nouveaux chœurs; mais ce ii’est
point là ce dont nous avons beSoin
de nos jours ! B nous faut la vieith
puissañee que reçurent les apôtres;
si nous l’avions, nos églises posséderpient une nouvelle vie. Il nous
faut dp; nouveaux pasteurs, les mômes
vieux pàstëUrS pUiséamrtiéht fétiotivëlés , et remplis de l’Esprit.
Je me souviens qu’à CHicagô l’cétfvre étaif faite activement, mais te
ehan du Sàlht ne paraissait pâ'S se
mouvoir. Un pasteur poussa un joùr
ce cri des profondeurs de son cœur:
« Seigneur! mets un nouveau pasteur dàhs éHaqhè cfit^iirè! »
Le lundi silivant deux ou trois
hommes se levèrent et dirent:
î Nous avons eu dimanche un nouveau pasteur! »
C’était le même vieux pasteur revêtu d’une nouvelle puissance.
Je suis convaincu qué nous avons
' besoin, en tout pays, de pasteurs renouvelés dans (a chaire, et d’auditeurs
renouvelés sur les bancs. Il fâut que
l’Éspi'il qui viyilie descende du cielj
et prenne possession des enfants de
Biieu pour Îéur communiquer de la
puissance.
Î), L Mooov
(La puissance d'en haut).
Nouvelles e^sions
Dans Actes 4', Sd nous iéottvons
qué rEsprtt est vend ttiiè ëOCondé
fois; que le lieu où' étaiehl alors iëé
disciples a ti'émhlé, et qtf’ils éijffdfé
remplis de puissance.
Dâiïs lé fait nous sommes déS vasèS
percés qui^ ont besoin dé se tenir
cofflstatrtm^t sons la fôfilàibé pOùr
avoir de WôUvéllês OUdééS, et Ôii'é
touj'OWrs remplis de ChidSt. PlUSlëuÇâ
sont trompés péi* Pidée pif ils nOds
faut accomplir l’œu,vre-avec la grâce
que nous avons reçue il y a dix àhs,
et continuer toujonrs avec êette «l'ême
grâce. Mais ncrtis avOfls besoin dé
nouvelles provisions, d’utie onetrdn
5
tôwte fraîehô , d’Wti forcé rettouvèl 06;
Si nôTSà rëchérchoriS ces ehôséS' de
lout noire cœur, nous les aurons.
• Moody.
Nécrologie
MArdi Jiitsëé, 31 août , pâr un térhps
magnifique, Oflé liombreus'e asséWbiéë'dtiin^Osêé de plus de 300 personnes se formait dans la cour d’une
des naaisons du hameau dit Les Marauda ^ sur Lttàêrnèi-Saint-Jeaft; *
Il s’agissait de rendre les derniers
honneurs à la dêpfouillO mortelle d’un
vénérable vieillard décédé le dimanche
29 août dans sa 83““ année, monsieur
Jean Jacques Long.
A’piêS la lecture du Psaume xg et
Id prière j le convoi funèbré se dirigea Vers le cimetière pàroissiai ou
Mous, le pasteur Antoine Gay lut
et médita le Psaume ein qui était
un des psaumes favoris do frère
qui vient d-enlrer dans son repos;
Nods èVoyons fàîCë uhé Chose agréàble polir ftOs Idétëürs, ét etl
mêtiië tênips né poiht cofriméltre d’indiàttt'étibn èliVërs fà famille du défunt,
ëii l'ëprddu'iiant îcî quèf^bes dotiiréès
biogi'âphi'^ireë que nous avons' pu
nous procUt’ër' sUr S'ôn' ëôrfip^të.
Jëû'n Jacques Long nàquif à LkiToitr
le 10 aVHl iè03. Son frëre, Ofigiilairë Oë iPi'atnbl, fût l*un dës pfëm'iérs cètUiiiéfçiantS Vaü'dois qüi oüvril un magasin dans ce que De Amîc’fs
appelle « ta GcfiéVe italîenÜë v.
Au temps où la vie était réhdÛO
si difficile â nos ancêtres, là chose
est digne de remarque; on parle
encore aujourd*hüi' dU magasin de
drap' des frères Long. I
G’est à l’école latiné de L» TOur qüe
lejeunë homme ooramenpa ses études;
il fut ensuite envoyé à Genève, puis
à Lausanne Où il devait achever
sa préparation ihéolôgiqUe, seloH le
désir de ses parents. Mais muni
d’un earactèrê droite et ne sentant pas
une grande Vooation pour le Saint
Ministère, il em la franchisé, nous
dirons le courage, de résister à la
pression qu’on chércha à feirë sut*
lui pour qu’il contifléât dads c& sens.
Ses capacités iritelJëcluelIës et Une
ihelination particulière le pOussàiëiit
du côté de la dipiouratié; c’est! ¡ là
qü’il crut voir sa vocation; i Un briM
lant avenir sembla s’ouvrir devant
lui sous ce rapport; car il occupa
bientôt la place importante de Secrétaire particulier du comte Capodistria présideait de la Grèce, Par
r assassinat de ce, comté ^ ses espérances croulèrent ; la carrière à la
quelle il avait désiré pouvoir consacrer sa vie fut brisée.
Il passa quelque temps A^Rome,
puis il se rendit en Russie où il fut
pendant une 15® d’années précepteur
chez le comte Bobrinsky,
En 1844 il fut rappelé aux Vallées
par la mort dé' son pèro et dès lors
il hé quitta plus le pays auqutel il
retidii dëè sëi'Vices hob ia&igoifianis;
U fut pértdam ün certain temps
syiidîc de La Tmir et l’un dés memi
bré‘È féndaièurs du Garde liltêrairei
Tout ce qüi se faiàaii pour l’ihàiructibri et l’édüeatiOn aUV Vàlléès et ¡aü
cfèbors i’ftÿtérëSsait aw plus haut degré. — En 1865 il eut le cbàg;ritt
de perdre sa femme; dès lors il se
voua complètement et de- tout cœur
a réducatiom dèiS deài' filles que le
SêîgHëur lui làlssà. fl eût îë bonheur
de les voir tdutés deüx établies avant
de ffltourih'
6
Les derniêrés années'de sa vie furent'passées au milieu des livres et,
des journaux-: sa vieillesse fut calme
et sereine, il marcha d’un pas tranquille, soutenu de toute manière
par sa chère fille cadette restée à la
maison,!et par la fidèle institutrice
de celle-ci > vers le grand moment qui
devait l’introduire- en- la présence de
son Dieu, Ceux qui l’ont , soigné pendant les derniers* 10 mois de sa vie,
lorsqu’il était obligé pdr sa grande
faiblesse à garder le lit, ont été
édifiés de vOir la confiance qü’il
mettait en l’Elernel; jamais le moin-^
dre murmure ou signai, de révolte
sur ses lèvres; pas une plainte ne
sortît de sa bouche.
Sa fin nous fait penser à ces paroles du Psalmiste:
« Prends garde à l’homme intègre,
et considère l’homme droit, car la
fin d’un tel homme est la paix ». —
Ps. XXXTW:‘'37. ' ^ •’ '• lir.v,. Il •:ii- >!«►
D. Peyrot.
Exhortation apostolique
' -, i;.l .1
Je vous exhorte., mes frères, de
prendre garde à ceux qui causent
des divisions et des scandales contre
la doctripe que vous avez apprise et:
de vous .éloigner d’eux. Car ces sortes
de gens;iie servent point notre Seigneur.
Jésus Ghtjst, mais leur propre ventre;
et par de douces paroles et des flatteries ils séduisent Tes cœurs des
simples. . ' *
Ne soyez point emportés ça et là
par des .doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le cœur
soit affermi par la grâce, et non, point,
par les viandes, les quelles n’ont rien
profilé a, ceux qui s’y sont attachés.
‘ - A ■
i Ne,,soyez plus des enfants flottants,
et emportés ça et là à tout vent de
doctrine, par la Irompériedesl
et par leur ruse à séduire artificieusement; mais‘afin qùé suivant la vérité avec la charité, nous croissions
en tpqies choses en ¡celui qui, est;,le
chef, .c’esl-à-rdire Christ. ,,i.
Saint PaftL
;ii:
ÎÎnxroni(|ttc ©aubotôc
Le Synode de Ì886. — Le Synode
Vaudois s’ouvrira à'La Tour, lundi
prochain, 6 septembre, à 2 heures,
de l’après raidi par un service suivi
de la consécration de quatre candidats
et présidé par Mr, le pasteur B.
Cardiol de Bobi. Une fois constitué
;et pourvu d’un bureau définitif,,
il sera appelé à s’occuper successivement de la gestion du Comité
d’Evangélisation ;à laquelle se rattachera, pensons-nous, Texamen,,,fies
articles du ¡projet dfünion; — 4e la
Gestion de. la Table et du, Ûopseii 4®
^ théologie; ^ de la gestion de la Comr
mission des .Hôpitaux:des ra,pports
des commissions spéciales parmi lesquels celui qui; se rapporte à , la représentation laïque des églises de la
mission, elc.j — et enfin, des ¡propositions préalahlemçnt soumises à
l’examen de la commission des propositions. P *1
Puissent,,ses travaux, être dirigés '
; par l’Esprii de sagesse et de vie _et
contribuer à la gloire du SeigneUr.
Rapport de la fable. — Sorti de
presse dès le 24 août, ce rapport a
7
„299.
pu être expédié aux paroisses et aux
membres nés du Synode dès le jour
suivant. Ses'55 pages in'8“ contiennent, comme à l’ordinaire, tin résumé
des rapports des consistoires, une
revue des actes administratifs se rapportant, entr’autres choses, à la demande delà congrégation de Pignerol,
aux idéputations à l’étranger, aux
visites pastorales, aux mutations de
pasteurs, au rôle des ministres, aux
ouvriers en retraité. Le rapport passe,
ensuite, en revue l’état de l’instruction primaire eü secondaire ,aux Vallées,"et les questions qui se rattachent
aux financés ; il ée termine 'par un
tableau comparatif des avis émis par
les paroisses sur,.le projet d’union
avec l’Église Libre, par deux tableaux
statistiques assez détaillés et par une
liste de ^ons et contributions reçus
pour différentes oeuvres de l’église.
Voici quelques chiffres empruntés
aux tableaux statistiques;
Ofli comp^ dans les 17 paroisses
(y compris Colonia-Valdense' avec
son annexe de Cqsmopolita) ;
21 pasteurs;
117 anciens ;
203 maîtrés ou maîtresses d’école;
13205 membres' de l’Eglise;
280i électeurs paroissiaux ;
16 expulsions durant l’année;
9 réadmissions; ;
1041 catéchumènes inslruitSj dont
467 ont été reçus ; i
626*,^baptêmes;
I3l| ,^ariagps; ' '
415 ensevejisserrieots;
82 écoles du dimanche avec
286 moniteurs ou monitrices et
3290 enfants;
198 écoles primaires avec
4986 enfants.
! -.h
f i Les paroisses ont fourni,' en contributions volontaires diverses, une
somme) de frs. 62186,65 donnés par
2787 souscripteurs.
•*
¥ *
COLONIA VaLDENSE.
Nous lisons dans le Rapport de la
Table au § Golonia Valdense:
Les Ecoles du dimanche sont toutes,
actuellement, dirigées par des laïques,
secondés par une vingtaine dé moniteurs. Les 7 écoles sur semaine ont
dû lutter, celte année, contre deux
difficultés: le manque de fonds pro*
venant du paiement irrégulier du
subside gouvernemental et la maladie
des enfants.
Pour aplanir la première difficulté,
les parents sensont vus.obligés d’aUgmenter leur coniribiuioiii La dernière
des écoles bâties 'en terre a disparu
poui’! faire place à ma local vaste et
bien aéré,j construit en. .hriqu.es, et
couvert d’un toit excellent, en sorte
que les rancAo.Mciifes ne sont plus
qu'un souvenir.
Le fonds-écoles s’est aug'menté
d’environ 11000 frs. par la vente des
terrains cédés par le gouvernement,
♦
' ' ■ * *
Par un concours de circonstances
fâcheuses bien connues, il n’a pas
été possible d’obténîr d’appui matériôl
du gouvernement de l’Uruguay, pour
la fondation d’un établissement d’instruction secondaire, dans le genre de
celui dont M. Hugon a entretenu le
dernier Synode. Dès lors ce n’était
plus le cas, pour la Table, défaire,
auprès des églises sœurs, des demarches officielles dans le but de les
intéresser à ce projet. Cependant,
une lettre récente de notre frère
M. Hugon nous informe qu’une école
d’instituteurs-évangélistes va s’ouvrir,
8
n Ai
en aUendant, à la Cotenie, ^ous la
direction de deux professeurs, dont
Pun serait envoyé et salarié pariM. le
surintendant Wood et l’autre serait
M. Hugon lui-raêtne qui ne cesserait
pas de continuer ses fopctiops pastorales, du moins pendapt l’année ISS?.
Vers la Îîp de l’année courante le
pasteur de Colonia-Valdense se propose d’aller, pendant depx mois, au
Rpsario de Sapta Fè, pour dopner
des lepops aux évapgéUstes de l’Eglise
ptéihodiste qui travaillent dans la
République Ârgoptipfi, Cela lut fonppipa rpccasipn 4e visiter à plusieurs
rapiùsps lea groupes d,e vaudois dt'
spersés dans ces lointaines régions.
Torbe-Pellioe. -t* Dimanche, dertnier M. le pasteur A. <Gay de Sainlr
Jean, désigné par la *Fable, a présidé
au service d’installation de M. Henri
Meille, nommé seeond pasteur de
celte paroisse le juin dernier.
prenant pour texte Epbésiens 6:
18-20, M. Gay a traité des devoirs
du pastêur envers le troupeau et
les devoirs du troupeau envers le
pasteur.
La cérémonie de l’installation proprement dite a été suivie d’une courte
allocution de M, Je pasteur H, M,eUle
qui a ému pqpibreuse usBemblèé.
!.. i '
CsUce vruimmüidopufir que..;de prér
levpr. spr son superflu,?
Gén. GpRppN.
îiP.faites jamais faire à un inférieur
ee que vous n’avez pas le courage
d’accomplir vous^mêiiiie.
Gordon.
' ! ^« La sola via di aonversiofle verace ,
sola degna di Dio e delle doti nobilissime, onde ha fornito gli esseri
inteilltgenti, è la grazia che attrae,
e l’intimo convincimento del cuore
che rasseconda.il.
Abate Bernardi.
SOüM »'fllSTOIIIE VlUDOISt
- AVIS
Messieurs les membres de la Société d’ihistoire Vaudoise sont convoqués en assemblés générale pour le
mercredi 8 septembre procflaip à 8
heures du spir,,daps |r salle dite du
Synode attenante au Collège.
Là Société sera heureuse ,'dp voir
s’unir à etlé, en cette rencontre, toutes
les personnes qui prennetil quelque
intérêt à sa prospérité.
ha Tour, le S'S aeût iSa6.
Pour le Bureau
le Président B. TR0N.
LES VAUDOIS EN 1686
B reste un certain nombre d’exemplaires de la brochure publi^ée à l’occasion de la réunion du 16 août et dédiée
aux familles Vaudoises. Gel opuscule
de 70 pages, revêtu d’une. jplie.,dftur
blure en couleur et des armpU’ies
vaudoises,, contient le récit des douloureiik événements de 1686, et il
trouve sa place toute indiquée au
sein de lebaque famille. i
On peut avoir ces livres ru prix de
25 centimes en s’adressaett A MJd-.iles
pasteurs des Vallées. A dpmicîle,-par
la poste, un exemplaire cdûic 30
centimes, à rin'lérieur, et 35 centimes
à l’étranger. En gros22francs le.cent,
Cl par la poste 23 francs.
Ernest Robert . Gérant
Pignerol, Imprim. Chiantore et Masoarelli