1
Année XIV®
PRJX D'ABONNEMEST PAK AN |
Italie . . . . . L. 3
ToW l«d pays rl6 l'TTnloii fie '
^ïTii^rt^ue flu Suii . . * ^ i
On «‘A-boiniB ; i
Auj hiivoivu (VAflmiuiati'ation; |
Oliflz >ÎM. Vos PastRura ; i
(ihez lif. Kfuest Robert ('Pignoroli 1
fit à la 'Tjîbmirif! Ghlautore et |
HiWiîai-’eUi (l’iguerol). i
i/abonpeoieut part du 1- .Janvier
' et se pdîe d’avance. ''
N. il.
NumévoK séparé« dcuiandê.s avant
ie tirage 10 centimes chacun.
Anunnr.f.s : 20 e«ntimcs par ligne
pour une seule fois,—15 ceutirnes rtc 2 à 5 fbi« et 10 oeu
titnôK pour d fois et au dessus.
^'adras.ser pour la KédacUon et
1'4diiifiiistration à M. le Pa.stenr II. IJosiu—^ (fennntn^
Cimvti (^Piuerolo^ Iialie.
Tout fih.augemfjnt d‘ adresso est
payé 0,25 oentimes.
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LE T
ECHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vowif me eerez tfjnoùiif. Actes l, 8.
?^otn maî l'o
L’Eternel règne. — Estât des Eglises de
la Vallée do Pragela - i7U. — Evangélisation. — Missions. —Nouvelles religieuses
— Chronique vaiidoise. — Revue politique.
.L’ETEBNISL BEGNE
Chaque fois qu'un événement
de quelque importance se produit
dans le monde, on voit les liomnies, instruits ou ignorants, se
dumauder avec anxiété quelles
pourront en etro les conséquences
surla marche générale des choses.
Il en est ainsi dans le domaine
roligieux et plus encore dans le
domaine politique. Un jour c’est
Iq mort inattendue de Victor Emanuel, de Thiers ou de Gambetta,
un autre jour ce sera l’assassinat
du Çzar, aujourd’hui c'est la mort
paisible de l’Empereur Guillaume
et l’état de santé inquiétant de
son successeur Frédéric lli. Au
•sejn d’une société inquiète, perpétuellement troublée par des préparatifs et des bruits de guerre.
Vtiimmi In tmtf ’ifse ht fkaritt!, Ei*h, iv, 16.
la disparition d’un vieillard vénérable dont la haute influence
s’exerçait pour le maintien de la
paix, ne peut manquer d’éveiller
des craintes chez les uns, des
espérances chez les antres.
Cette instabilité des hommes et
des choses d’ici-bas doit nous
apprendre à porter avec confiance
nos regards sur Celui qui règne
dans les cieux : que le temps ne
vieillit pas, que la mort n’atteint
point, en qui il n'y a aucune variation ni ombre de changement,
dont les desseins dominent les
agitations humaines et marchent
à leur accomplissement d'une manière aussi sûre que les astres auxquels il a tracé la route à suivre
dans l’espace.
* ¥■
Le cœur et l’intelligence éprouvent un vrai soulagement à la
pensée que notre terre n’est pas
livrée au hazard des combinaisons humaines , mais que l’Eternel
règne. Ue poète avait raison lorsqu’il écrivait cette parole célèbre :
2
.82
«Tu verras, mon fils, combien
il y a peu de sagesse dans le gouvernement du monde ». Mais cette
parole, tristement vraie, a-besoin
d’être complétée par cette autre
du prophète ; « L’Rternel des Armées se montre admirable en conseil et magnifique en sagesse ».
(Es. 28, 29). Or c’est Lui qui est
le Roi des rois et le Seigneur des
seigneurs. y ■ ■
On aime à voir les hommes qui
sont placés.cV la tâte des peuples,
reconnaître humblement le pouvoir suprême de Dieu. L’empereur
que l’Allemagne pleure aujourd’hui n’était pas du nombre de
ceux pour qui le nom de Dieu est
une vieillerie et la Bible un tissu
de, fables. Chaque jour il en lisait
une portion et il a plus d’une fois
confessé que dans les heures décisives de sa longue carrière,
c’était dans la prière qu’il avait
trouvé le calme et le conseil dont
il avait besoin. Lorsque le pasteur
Koegel lui relisait sur son lit de
mort, la parole du Psalmiste:
Quand je marcherais dans la vallée
de l’ombre Me la mort, je ne craindrais aucun mal, car tn es avec
moi.,., l'empereur I’ interrompit
plus d’une fois, pour s’écrier d’une
voix faible: «Oui, il en est bien
ainsi ». «Dieu veuille, s'écrie,
son tour, son successeur dans
le message adressé k son peuple,
m’accorder sa bénédiction et la
force d'accomplir une œuvre à laquelle ma vie est désormais consacrée.
*
•k -k
Nous avouons avoir été péniblement surpris de ne pas voir, une
seule fois, le nom de Dieu pro»
tfònfel' par les députés et les ministres qui à, la Chambre italienne,
ont prononcé de si belles paroles
pour exprimer dernièrement la
sympathie du peuple italien à
l’occasion de la maladie du prince
impérial, et ensuite, de la mort
de Guillaume I. «Dieu veuille,
à répondu rAllemague, ^aucer
les vœux du Partément l|et dn
peuple italien; cettg l^ponse
devrait servi/ de leçon à ceux
qui affecten'tV dahs' lfeur folle sagesse, de né' point reconnaître le
règne du Dieu personnel et vivant.
Nous souhaitons que les fières
paroles prononcées par Bismark
dans son dernier grand dîscburs.
au Reichstag, soient toujours plus
vraieç de TAllemagna et le deviennent aussi pour notre propre patrie : «Nous allemands, nous craignons Dieu et rien autre au monde
et cette crainte de Dieu nous fait
aimer et cultiver la paix ».
Pour atteindre cé'but, il n’ÿ
a pas de meilleure voie que cellé
indiquée par le nouvel'ernpereiir
allemand lorsC(u’il dit dans le
rescrit adressé au Prince dé Bismark; «Il faut également éviter
que à force de recHéfcher exclusivement l’instruction on n’a'rrivé
à en négliger la mission educatrice. Il n’y a qu’une race élevée
dans les principes sains de la
crainte de Dieu et de la isi'mpii'cité des mœurs qui’ puisse posséder la force suffisante pour
surmonter les périls qu’offre à
la masse l’exemple, donné par
quelques-uns, d’une vie de plaisir.
H. B.
3
.83
Estât des Eglises de la Vallée
de Pragela - 1714'
' La Rua.
'JSiombre des haMtan/s.
139 familles, fai.saiu tics personnes
environ 600. ,,
Nombre des .relaps.
Il y a 56 familles qui sont relournées
à l’hérésie faisant de personnes 230.
'Nomÿre de ceuai 'qui ont été baptisés
à l’Egltàe Çatliol. et l’ont abandminée.
il y en a deux cent quaranle-qnalre,
desquels qu,elqiies7uns ne font profession fl’a.ucnne religion,
Ceuæ qui swit revienns à la Religion
Catliolique.
<11 y a bien 50 chefs de famille qui
ont abjuré l’hérésie et embrassé la
Religiôa Catholique j mais de ceux-là
plusieurs n’osenl pas en faire la profession: publique.
LesRëligionnalres les plus remuants
et les'plus daiigereuoc.
Le sieur Jean Balcet, ci-devant capitaine Vaudois: est bien de ce caractère, aussi bien que le nommé Colorgue étranger venu des Gévennes
se marier içi, esprit remuant et brouillon;"
Le médecin Perron et Jaques Perron
sùn frère, Jacob Turin et Jean Guigas
soutiennent le parti hérétique et enirétiennent un commerce de lettres
avec des ministres de leurs parents
qui sont dans les pays élrangers,
quoique ces deux déimiers aient fait
abjuration depuis <1 mois.
Assemblées.
Ils ne font , plus des Assemblées
publiques depuis six ou sept mois;
nous avon.s des avis qu’ils en font de
secrètes.
Maîtres d’école.
Il n’y a aucun maître d’école de
celte paroisse depuis Pâques Jusqu’à
la fête de tous les saints.
■ Baptême des enfants.
.Ils portent ordinairement baptiser
leurs enfants aux ministres de la Vallée
de S. Martin; mais comme ilsaltendenl
le samedi de les porter pour,les faire
baptiser le dimanche, il en est mort
sept ou huit sans baptême, étant décédés ou dans leur maison ou pendant
le chemin d’ici au Pomaret. Le nommé
Jean Guigas ayant fait abjuration et
embrassé la religion catholique depuis
4. mois, a néanmoins fait porter un
enfant qu’il a eu depuis sa conversion
au rninistre du dit Pomaret pour être
baptisé, après l’avoir gardé longtemps
dans sa maison sans le vouloir faire
porter à l’église catholique.
Remarque.
11 y a dans celte paroisse 43 chefs
de famille relaps qui Jouissent des
biens valant plus de 60ÓÜ ccus, qu’ils
s’étaient fait adjuger par voie de la
Justice en embrassant la Religion Catholique et à la charge de continuer
d’en faire toujours profession et exercice; cependant ils sont retombés
dans l’hérésie; il semble que par là
ils devraient s’être rendus indignes
de celle grâce
Blanc , Curé de la Rua.
Evangélisatioû
Castrogiovanni (Sicile). — Un évangélique maintenant employé comme
chef d’escadre aux mines de soufre,
après avoir éouifert pour sa foi la
plus grande pauvreté, n'a pas honte
de l’Evangile qu’il a embrassé depuis
un an. Un de ses compagnons ayant
un jour avancé que les évangéliques
étaient incrédules, ignorants etc.,
Arenci se tournant brusquement vers
le diffamateur lui dit: Répété le Credo.
Surpris, noire homme dut confesser
qu’il ne le savait pas. —Hé bien, dis
Notre Père. L’autre dut encore avouer
qu’il ne le pouvait. — Alors récite
lesCommcHîdement.'ï, — Même réponse.
Arenci lui reprocha alors son ignorance et se tourna vers les assistants
pour leur demander s’ils en savaient
plus que leur compagnon. Ils durent
comme lui confesser leur ignorance.
Appelant alors les deux enfants Rampello qui emballaionl du soufre à
quelque distance, ces deux garçons
4
84
de 9 et de ii ans récitèl'ent trèscorrectement ce qà’Arenci avait en
vain demandé aux ouvriers catholiques. L’accusateur avait été réduit
au silence, et le propriétaire de la
mine qui était arrivé à ce moment
fit l’éloge des deux jeunes « protestants ». Les évangéliques qui autrefois étaient déshonorés sont maintenant l’objet de l’estime et du respect,
d’un grand nombre. La femme d’Arenci
est animée du même zèle et travaille
tà détruire bien des erreurs grossières
qui ont cours sur notre compte. N’affirme-t-on pas que nous adorons une
iÉle de cheval?
*
* * , .
Paleume. — Notre InsliliU, écrit
M. Musloii à la Vôice- fnm Ilaly,
nous donne bien du souci, mais aussi
de vraies consolations. Cet établissement scolaire a gagné la confiance
de bien des personnes d’une position
sociale élevée qui nous envoient leurs
enfants, .le cite un professeur de l’Université, un des plus célèbres avocats,
le directeur des établissements de
bienfaisance, divers marchands bien
connus. Tous nos enfants étudient la
Bible et l’apportent à la maison avec
eux... La plupart de ces 60 enfanls
fréquentent récolc du dimanche. A
Noël nous avons un examen public
qui est un vrai moyen d'évangélisation. Non moins de 500 personnes y
assistaient "à la dernière fête.
... Le nombre de ceux qui se donnent au Seigneur dans celle ville est
loin d’être tel que nous le voudrions.
Cependant noms bénis.sons Dieu pour
ceux qu’il nous donne. Une jeune demoiselle, de bonne famille, attirée
par la lecture du Nouveau Testament,
a commencé à fréquenter nos cultes.
Son père incrédule et sa mère catholique n'étaient guère en mesure de
l’encourager dans la recherche de_ la
vérité; mais elle a persévéré. Sa mère
ayant placé un crucifix au dessus de
son lit, elle l’ôta en ajoutant que
Christ doit être dans nos cœurs et
non pas sur nos pai’ois. Sa mère essaya de lui ôter sa Bible, mais elle
lui fit comprendre qu’elle ne pourrait
se passer de la Parole de Dieu et que
si on lui enlevait un eSemiflainei elle
en achèterait un autre...
... Un jeune artisan if d’êmandé à
être instruit et à être baptisé, vu
que ses parents ne l’ont pas présenté
au baplèine. Nous espérons le recevoir h PAques et ce sera le prgmier
cas dans notre église, où le baptéine
et la communion aient été'dofin'éi'èh
même temps à une personnel
Les voies ue Dieu. — Le Bollèithw
de mars cite le trait suivant. Un
évangéliste arrive un soir dans une
ville de la Ligurie et se rend k l’hôtel.
Obligé d’y rester tfeuk Semaines avant
d’avoir trouvé un lôéemeni,''il'llii
arrive un malheur: la mort d’un petit
oiseau, souvenir d’un ami. B donne
ha cage avec la petite créature''.au
garçon de service qui l’apporte à la
cuisine. Le lendemain le garçon lui
apprend que le cuisinier désire avoir
un entretien avec lui, — Voionliei’s. —
Tarddans lasoirée lecuisinier„homme
d’un certain âge, à la physionomie pleine de bonté, se présente lel cqrnrtieece
par remercier l’évangéliste du journal
qu’il avait.. envoyé à . la cuisine., ,11
s’agissait, en elTél, d’un ancien numéro de VÉcû délia Umià qui â(V(til
été Iai.ssé sous la cage. Le cuisinipr
l’avait lu et y avait trouvé pe qu’il
cherchait depuis longtemps : le elieinin du salut. Comment cette âfpe
avait-elle été amenée si subitement à
Christ? «— J?en découvris le. secret,
ajoute révangéliste, lorsque ce,l excellent homme qui devint plus lard l’üp
des plus fidèles membres de ipbn
église, rne dit; «J’ai toujours beaucoup prié le Seigneur al n q,u'’il me
fil connaître le vrai chemin, la vraie
religion de Jésus-Christ que les prêtres ont tant gâtée». L’ange n’avdilil pas dit autrefois à Corneille; Tes
prières et tes aumônes sont montées
en mémoire devant Dieu?: e
*' ,■ 1. i - : • •
* *
Synode Wesléyen. — Le Synode général des églises wesléyennes d’Jlalie
s’est ouvert à Rome le 15 février dernier sous la présidence du rev. Olwer
secrétaire général du Comité' d’Ah-
5
8Ó-'
lleLerre.; Elaip.nt présenls les suriniendanls des Dislricls du Nord ei du
Midi avoc 22 ministres,,un seul étant
l’eiemi par une éf’euye, de .(atnille.
On a conslalé, avec joie que la, mon
n’iivalt produit aucun vide ,dans les
rangS;, aes. ouvriers, M. le ,prof, Pilippini ayant demandé à rentrer dans
le ininistère,.,sa demande lui a été
aceordéet a l’nnaniiT),Uè. ;îi. Caressa a
reçu l’imposition de», mains et deux
ouvriers ont, | é.(,é ¡reqonnus coiupie
candidals au ininis|lèref.'Lee rapppris
des églises conslalenJ, que, malgré ,lés
difficultés, les semailles n>nt pas,été
sans donner df*s fruits .réjouissants.
J)iver.s moyens ont,été feçommandés
pour obtenir de plus grand .progrès.
Mentionnons,,,jealrlaulres,,un usage
plus,large de la,prédication itinérante,
l'élablissèment.tle prédioaleurs locaux
selon l’usage ,rnéLbndisle, la formation jde perc'tes pour les, jeunes gens,
le soin deS' éqoles du dimanche^ J,a
dis.sémIoaiion des écrits évang^éliques
une prédication toujours, plus eclaii;éc
et adaptée aux hesoins d'i peuple.,
•U'I 1
Missions
Congo.,— La mission baptisle américainé continue à prospérer sur les
rives'du 'grand' fleuve. Lés missibnnaires Richards et Snfialt baptisèrent
en un .seul dimanche fi la Station de
Bitn^a-Malitek'a (sur le bas' Eongo),
64 personnes, ün aiutre missibnnaire
écrit de Lukunga : « L’idolâtrie et la
magie! perdent bhaquë jqùr dn terrain, et lés'Sauvages siVb'iSsenl toujours d’avantage l’influence de l’Evan
^ î:, : *
¥ -k
Madagasc.ììi. — Les missionnaires
catholiques; romains sont retournés
plus nombreux qu’avant à Madagascar
et ont repris leurs travaux dans les
provinces Betsileo et Imerina. Malgré
cela la Société des Missions de Londres peut déclarer qu’elle n’a .subi
aucnn arrêt dans son œuvre qui n’a
pu ótre entravée ni par les missionnaiies catholiques ni par les agents
franeais d® B' capitale,, Le C|irisiianismé dyangéliqu.e! a^.uii,,, fphf|em^pi
trop solide fi Mada!ga%ar .p,9,iirj,p,dp
voir , êt re (écrasé par l,a¡ pqlîMdft^
eaisje qo. pav| ta inpipn
Afkiqpë ,Ocgi.d,î:?(tapg. Un ygsfe
disiriçi,,an ' sud,,du,,Kiliiw,í^ndfíha;ró,|a
été assigné aux rnissionriaires catholiques ^allemands. Toute la côte, avec
l'es plates Gorntiteroi a les de Dai>esSalam et de Bangaraoyoi fenufaoe de
Zanaibar) est comprise daros! ae dïsiricl qui dépasse eh élendue iaigraùAdeur de l’AÍlemagüie et de la' Suisse
ré un ies. U ne fo nié d’art isa ns : exe ifçan l
'lesimétiers les plus diversiidl jiFis
parmii les' f'rères^deS ordres j laïques
vont tenter lai colonisailioni der ce
pays fertile au nom duiQmiivcrnement
Allemand. Lés missionnaires d’autrés
langues 'sont complètementi exclus.
Un journal des! missions anglais'{le
ühmch Mi$mna.vÿ inteh\igemw}.\{íái
à ce propos des réflexions iquiirious
semblent très-justes J C’est Ifi^ dif*>l;.
un coup fatal .porté fia Tésprit irniBsiofinaire. Les missionnairete deviendront de simples employés de l’état
'fil'seront gênés par lui'üdaos itous
leurs mouvements.- Ce sont )es prêtres
fiançais qui ont donné le mauvais
exemple en mêlant la prédication de
Christ, avec cfelje, de Ja 4^
Ce "Miùièïk^Magmià■’ dé ''’Bafé' ae
tranquillise pourtant en disant: H ne
peut être question pour la„m,is3.ion
catJiolique d’une auistrbqde mission
vraiment spiriLuclIe, et il.n’y a pgs
grand chose fi gâter fi l’esprit, .qui
■’anime; aussi nous ne;ntuiiùnquiétons
as dé! ce que les rusés,, prêtres de
a mission deviendront des .employés
allemands. Ils auront avant lotit les
intérêts de Rome à cœur qjL Jq Gouvernement Allemand reconhítítra.,trop
tard qu’il s’est rais, • îüi-mê£n,ê^nne
épine dans le pied., . ' ,,
Un missionnaire catholique fi;ançais
racontait au Diacre Kaitpinskii comment les. missionnaires papistes s’y
prennent pour baptiser les enfanls
nègres mourants ; Ils pi'éparqnt un
flacon avec de l’eau parfinnée, èl tout
en disant à la mère de l'enfant qu’ils
imi/iii't
r.
6
ne feront que frotter les tempes du
malade avec une médecine , iis le baptisent en cacheité.' “
‘Ce pi'ôcédé ne doit pas nous étonner, il n’est qu’une application de la
maxime, de Loyola: La fin justifie les
moyens, et une conséquence de la
doctrine romaine sur les Sacrements.
f *
iLbssoüto. — La première Ecole de
théologie du Lessouto s’est ouverte
il ly a huit mois dans la station de
Morija, sous la direction du missionnaire Dielerlen. Trois élèves et trois
professeurs dont l’un est une demoi.selle iforment: le modeste personnel
doila nouvelle fondation. C’est là un
petit commencement, mais quel progrès ne tnarque«l-iJi pas dans l’histoire
dei la mission; afi icaine ! '
La crise économique continue au
l,essoiUo, et eepeiidaiit l’essor magnifique que prend révangéiisa.lioo des
païens et le réveil qui se déclare dans
plusieurs stations montre la nécessité
d’ouvrir deI nouvelles annexes. Pour
cola les hommes se trouveraient, mais
ili fitul kle l’ar^ntl Le Comité de Paris
ouvre dans ce but une souscription
spéciale pour le Lessouto. d. p.
llouDelke reltc|teu0e0
Em hmireme innovation. — VEgliseUbreào 24 févrierannonce, d'après
le. Protestant valentinois, que les
membres de l’Eglise réformée de
Valence ont fondé, au sein de leur
paroisse, ,une société pariiculiére denommée Union fraternelle, et dont
voici les bases:
«' L’Union fraternelle de Valence
se compose de tous les chrétiens qui
veulent se fortifier eux-mêmes dans
la foi et dans la vie chrétienne et
travailler selon leur pouvoir'à l’Oeuvre de Dieu. — Elle a pour but : le
groupement et l’union de tous les
chrétiens', le réveil et la prospérité
de l'Eglise. '
« Pour atteindre le premier but,
rassocialiôn se propose: d’employer
86 ™
d'une manière plus fidèle et plus régulière les moyens de'^râce oroinaives
existants dans l’Eglisej dntre ' autffis
la fréquentation au culte, la 'participation à la sainte cènev ia Visite
des mebibrès isolés Pu malades ' dé
l’association, enfin des réunions spéciales d’édification. ^
«Pour aitei.ndrè le seèdnd, i’assdciation se proposeppâr l’activité personnelle de tous ’ së.s ''membres; de
connaître d'abord toutes les familles
protestantes de l’Eglise; de les visiter
aussi souvent et aussi régulièrement
que possible; de réveiller chez toute®
le sentiment protestant et chrétien ;
de les amener autant que possible à
la fréquenlalion' du culte: de les ifttéresser aux oeuvres chrétiennes ef,
au besoin, de solliciter leur cdncour.s
et leur sympathie pour les œuvres
vitales de notre protestantisme; de
s’occuper d'une manière spéciale des
enfants, des écoles du dimanche et
dit jeudi, et aussi des vieillards, des
malades et des pauvres au point de
vue social, moral et religieux.
«L’association est ouverte à tous
ceux qui en approuvent l’œuvre et
l’esprit et qui veulent lui prêter leur
concours ».
Celte constitution d’une Ecdesiola
in Ecdèsia, à*um petite Eglise volontaire de professants au sein et
dans l’intérêt de la grande Eglise, de
multitude, nous paraît une création
très heureuse. Elle satisfait¡ aux besoins d’inUmilé religieuse et d’aclivile chrétienne auxquels la paroisse
ne répond pas suffîsainment et maintient cependant le levain dans là pâte.
I , (Sem. ñel.y
Un Japonais, qui fait ses éludes à
l’université d’Iéna, vient de se convertir au christianisme. 11 a reçu le
baptême il y a une vingtaine dé jdurs.
D’après le Herald of Gospel liberty,
il y au Japón, en ce moment, 240 missionnaires européens ou américains;
120 prédicateurs indigènes, soit iî3
de plus qu’en 1880, él 11 écoles de
théologie, qui réunissent IVSéludiaHls,
c’est-à-dire 70 de plus qu’en 1886.
7
87
Enfin le nornbre des église? comP|lè*
(■Ptnent .or.gapis^e? .a’étpvè.^ 200, dpnli
ni quart sufiisenl ejles-iïièfiic â,toqles:
*eurs dépenses, ,ei les, écoles du dinianche- réunissent environ ! 10,000
®nfants. I ; ^.(Ëgliso'Librç}.
L’Eglise de H. Spurg.eon ü,Londresj
6 « Metropolitan Tabernacle, » est à
tête de 32 salles d’évangélisation
®ù 4,900 personnes peuvent trouver
place, de 22 écoles du djrnanche avec
580 moniteurs et 7,73Î élèves, et dé
130 évangélistes, Sans compter les
étudiants de son école de inéolegie,
qnÎ consacrent régulièrement une
partie dé leur temps à visiter les
l^amilles des environs. Cette Eglise a
donné naissance A ( plus de quatrevingts Autres, qui étaient jadis des
ceüVrès d’éyangélisatïpn entretenues
par elle, et qui maintenant se subviennent à elles-mêmes.
■:.-;hl'! —■
La mission parmi les Gbinois habitant New-York compte dans ses
écoles du dimanche de 4,000 à 5,000
élèves.
Parmi les étudiants qui ont réeeméient obtenu leur diplôme dans le
collège médical de femmes de NewYork, Mlle Kin Yamei, une fille chinoise, a occupé le premier rang.
C’est une personne, lisons-nous dans
h Chrétien belge., d’une haute cullure, et capable de parler et écrire
couramment en cinq langues.
En Chine, 26,000 Gbinois, dit-on,
Ont embrassé le christianisme l’année
dernière.
Le missionnaire Richard deRaiatea
n ,eu la joie de voir le jeune roi de
Cette île, Taraalao VI, embrasser le
christianisme. Pai été beaucoup avec
‘ni ces derniers temps, écrit le mis^ipnnairc, et tous ¡ses actes me font
croire que rEspril du Seigneur Jésus
habile en lui. Il est touchant de voir
‘c dimanche ce jeune roi agir en
‘‘rai diacre et tendre lui-même à ses
®njels le pain et le vin de la com•nunion. {Egl. Libre).
L’Ami de la Maison, jadis,j,d’unei
lecture spine„ ,rémplil_|,s,qn nuiinérOi
de mars d’une giorificatioh dp « l’Armée du Salut». Avis à ceiix qui répandaient de confiance cette feuille.
Que la’rédaction de l’Ami > de <la
Maison, toquée deisalutjsiriô,( insère
de pareilles eho$es ,'èela se comprend;
mais que M. Armand Delrlle laisse
pour un autre i numéro sa signature
comme gérant au bas de l’Ami de la
Maison, c’est ce que nous ne comprendrions pas. {Egl- Libre).
(ÎTKroniquç Slau^otse/
‘ ' ' ■'/' i-'' "M
Gbwèvis. — Le Doct. Mo.ritet .n’a
donné qu’une séance sür l’histoire
des Vaudois. Gdtnmé'il' l’a lui-mètué
reconnu, c’était se condamnerud’avance à un aperçu très général. M.
Monlet a étanli comme chose jugée
que JS Cibla læycpon n’a, étéi ferite
qu’au 15*’ siècle, i On se persuade
aisément qu’une opinion qui nous
est chère,, est admise par tout le
monde çom,me, étant hors de discussion, 11, n’a du reatCj i'ien dit qnpide
fort élogieux des anciens vaudoisi.
Pour le .RtCENTENAiitE. -r i L’effli
placement où Mies Vaudois se sont
embarqués en 1689 pour passer sur
la côte de Savoie est indiqué dans
l’histoire sons, Ier.nom de bois de
Frangins près de Nypn. Il serait ice^
pendant intéressant de connaîirei la
localité précise où a eu lieu l’embarquement. ¡Ili exisiCràicet égard chez
les habitants de Nyon une tradition
que tout porte à retenir comme exacte,
et indiquant un endroit situé sous
Je château de Pitangins et ; appartenant actuelleinenl aux frères Moraves
qui y ont iun pensionnat. Dan ce cas,
ajoute M. Ad. Gautierj qui nous
fournit ces intéressants détails, ;je
pense qu’il sera facile d’avoir la.permission d’y placer une> pierre commémorative en 1889. iLa tradition en
question est bien.!connu à Nyon lel
a pu d’autant mieux se propager que
8
Ia'*lbcalitá''(lésigtiéfe,'fel celle' ou 'la
Nvónilaf^tì' Va de'’prèfei'èrictì'
se^bai^n-èvr”’ ”
.88,
1 i I ! - ••'■/■ : ■ ; ; i.
.■tî!nî''-i it l:i'- *
^Pèfc^ElVi À il’ocoaBio» idui dîrtei'
olïèr* ¡ à, Mi,Coudou ide riotrinié liécefri'.
n<e®t,iSyndic. du Périei’i une icoHeclé
a élé failDiert lavom* de la veuve ¡el
dos iovipbelins Jjàt’usi.du Linsaiiîl et a¡
pi'oduil da .sowime de IVs.! 28,90i i
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BOURSE STEWART
MAéfelAë^î ’ ^ il ■;>
V''® Dr. Stewart ... fr, 330
M. Monney,. Pen^^jon ¡Suisse, .,
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Mute pasteur Aril>wriMusion¡, :
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R^l^Siis'iA'de p;'lcliPé*el d'è jours,“Ayant
si/ppohé *en clirét'ién i;i dernièï'e et
dO'lbui'euse épvéuvé de na'phjs pouvoir
ernbVà'sSèr son BIîï biéri aîfnl ' fÈmpereur Giiillanine I' s’est endormi
puisiblemenl.de 9 A ■-Si86 du riiatîn,
douze jours avant le'91® anhivfersaire
de sa flajssanoe. Que ' l’A)ietii'af;ne
enliièrffi'soit ¡en denit, cela 'n’a rien
qüe de ili'ès naturel mais ce qui est
toiilJà-fait cxtraordiriairc c’est l’unanimité (le.s regrets et de la sympathie,
queltoules les nation.s de l’Europe ont
témoignés à la^ramille Hohenzollern
et'àiiJa nation Allemande elle-tnême.
En recevant celte triste' nouvelle,
lc‘Prince imperial décida aussitôt,
contrairement k l’avis de ses médecins, de quiller S, Remo le lendemain t0,ià9 h. dit malfn; SOn eatreiiefi
de 40 minutes avec le roi Humbert,
venu tout'exprès de Rome avec le
président du. Conseil, a eu un caractère particulièrement a iTec lu eux et
louchant. A Milan ^c’est le Prince
Amédéç; frère ¡“du ¡Roi,' qui a passé
plus d’nn qtiart d’heure avec lésPrJnce
impéHal F’rédéric GuilTaüme, devétlii
Ëitipèreiir Erédérjc III. A' Munich la
Reirie *mèt‘é'est vèWué saluer les ad"
gijstes voyageurs. A Leipzig en|in‘lè
Princè ËiSmaAk est érilré dans
vagoh impérial et a fait compagnie
à son nouveau maître jusqu’à Berlin,
d’ofli PErtipereuriest allé en voiture
à son ciialeati 'de’ GbarloUembotn'g,
qui sera s'à résidencè provisoire.
, Í), y a queiqi,ieiçBosè dé merveilleus
daps la constitution .robuste et dans
Tepergie moralç de ce pi’ipçe, qw®
cerlainsjaurnauxiVançpis ontfaîl moprir un ¿on, ndmh.i'P dp fois, qu'’une
longue et doplbt^psé jrapladie a IpjO
singulièretnep^ ' et, qui a ,pu
supporter, Sans ]e' m.oipdre ipconvé''
nient, 40 heures, de chemin de
—]\prés avoir qrq sur íe?, témoignages
sçiiyènl corit.càdiclôires de ses rpe;
decins, que les joprs du Kronpripz
étaient comptés, n'esl-il pas perihis
d’espérer pour lé noiivel Empereur,
nn¡ rétablissement^ au moins partiel,
qui lui permette de réaliser les idées'
généreuses et pacifîques'dont on dit
que son cœur est plein? — Ce 'qui
est certainement permis, c’est de uemandeè pour lui à Celui qui tient
dans ses' mains tes joù'rsé'des petits
et'ides' grands et'pa'r lequel’ les rois
régnent,' qiiMi'ilui plaise de pt'oionger
la vie letiide! bénir I le règne de ce'
sèuveraiiwr.iami de la paix et' qui a
la fermé volonté dé faire, servir au
maintien de la paix ia trés-i grande
puissance dont' il pe'ut disposer.
lies vaudoi.s D’oubliéronl pas’tout Cf,
que, depuis des siècles, ils doivent à
la Prusse et aux autres Etals pi;oteslanls de l’Allemagne'.’ 'NoiVs leur
rappelons en particulier que 6’est au
grand père et au père de l’Empereur
Frédéric 111 que depuis 1833, des
étudiants vaudois ont dû le précieux
privilège de continuer gf de compléter leurs éludes lhéci|ogiquès à l’Université de' Berlin,
:l
Eunest RObeut , iisranf.
Pignerol, Irop. Chiamore * Masc»relli.