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^__couranl avec la Poste
S* D'abonnkmknt par an
n Fr
A^“so'-' : ■ '. •
^niagne, Antrichç-Hnngrie,
ÎF‘eique, nnt.sil, Danemark,
J'i^yPie, lîtjllancle, Suède.
, P a
si-ln,
Aii^h ■
d’Adniini«tration;
t.j* ^M, les Pasteurs; et à
'^P. Alpina à Torre Prdlicp
abunTieìncni
r Accord do
Pr.
tltîOâ
^•nemont pari du 1. Janvier
01 se paye d’avanoe.
L
Année XXXIl. N. 20.
Numéras séparés demaoclés avant
le tirage, 10 çoDtiDûes cbafittD.
Annonces: 20 centimes par lig&o
pour une seule fois — 16 centimes de2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Bèdaction et
pour r Administration à M.
Jean Jalla, prof.,Torre Pellice.
Tout changement d’adresse cotile
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O
DES VALLEES VAUlîOiSES
Paraissant chaque Jeudi
n»fc tômoin«. Art,. 1, S, Suivant la vóriló avec la charité. Eph. tV, 15. Que tou règne vienne. Slattb. VI, 10
wS 4» iki siË II i i‘ 4* :
^‘^'lierenco du Val l’i'dis — Synode tie ,Iiihill! Je riig'liso Presbytériomie Unie
il'Kcüssu — Audience royale — Notice
lHl)liDgi'iipliii)ue — IrifoiinaXioiis —
Nouvelles l'eligiouses — Hovne l’olitijut! — Souscriptions — Avis.
éreiK'V dïi Vn! IN‘!is
I.a 39,me eonfci-ence du Val Pulifî
j* «U lieu à Roi'a jeudi deniier '13
"lid, avec le concours ddiu fmhlic
nombreux malgré la neige (¡ui
‘‘ cm[)ôclic plusieurs |)ei'somie.s d’injervenir, Troi.s réunions ont, éiétenues
p. Veille dans les cenlre.s de la Ville,
'lunaei' el Fusines,
l.e sujet à traiter étant la S.le
■ène, M,r W. Meille qui présidait
|d 1 Cor. XI 20 3i et prononça un
discours d’ouverture cur ces paroles
dit Seigneur; Faites ccci en tnê^oire de moi. M.r ,1. i). A. tlugon
dil ensuite un travail soigné sur la
‘qde Cène et donna lieu à une discusinièi’essante et rratenielle sur
six points suivants.
a/ La conférence .s’entrelient
d abord sur les conditions requises
Pour paiiicriper à la S.le Cène et
'loelijues uns de ses membres cons
latenl l’état actuel des choses et sont
à la recherche des moyens d’en sortir. Ici ce sont les foules qui arrivent comme des avalanches pour
communier sans être toujours dams
les conditioms voulues pour le faire,
là ce sont des chrétiens de Pâques
qui ne conununient qu’une fois par
an, ou des catéchumènes dont la
[U'emière communion est aussi la dernière ou à peu prés, ou bien encore
des pei'soimes (|ui ne participent que
Itès rarement à la S.te Géno. Ce
déploral)!e étal de cho.ses est dans
bien des cas dû à la négligence, à
l’indilVérenee et à l’inconduite, mais
il faut aussi en chercher la cause dans
!e travail spirituel des âmes qui
sont en train de se réveiller à salut,
qui i'edoutenl de se trouver dans
la S.le Cène en présence du Seigneur auquel elles ne se sont pas
encore entièrement données.
Pour aider à sortir de celte situation anomiaie et dangereuse l’on
conseille de divers côtés de ne rien
brus([ucr, ni briser, surtout de ne pas
se bâter de juger et de condamner,
vu qu’un malade a besoin de soins
[ilulôt que de sentences. U s’agit ensuite de porter des .jets de lumière sur
les idées vagues et mystérieuses (|ue
].ilusieurs se fout de la S, te Gène,
de faii e comprendre que la com
2î
CÎq’
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iTUluion H est pas la porte qui introuiJit dans l’é^dise, mais la (al)ie
autour de laquele le yei"tieur l’éuuit ses enfants, d’engager les communiants a se rendre compte de ce
quils font et des motifs jioiir les(juels ils agissent, à s’examiner eux
memes chacun pour son projire comp •
le, de les aider à ne pas se conlenter d’apparences, d’illusion et de
routine, mais à s’attacher à la réalité
a l'echercher la substance de ta
pieté. N y aurait-il pas avantage à
recevoir les caLéehutnénes après Pâques _ au lieu d’avant pour donner
heu a a réflexion et aux eniretieiis
particuliei's? L’on lecommaiule siiitout de demander avec insistance
au b. Lsprit rie souffler sur les cœurs
etiledomier lui même la communion
a tant de {lersonnes i|ui la demandentaux consistoires, sans bien savoir
encore discerner le corps et le sarm
du Seigneur. "
hj Pouvons-nous procéder à
un Inage entre les personnes qui
paHicipent à la S.te Cène? I! est
désirable sans doute d’avoii' une
eglise ¡mre, sans tache, sans ride.s
niais pouvons-nous atteindre cet
idéal ICI-bas où il n’y a point de
juste, pas un seul? Formerait-on
un corps pur avec des membres qui
lie le sont pas encore? Nous devons
toutefois tendre vers cette perfec bon ((ue nous espérons atteindre un
JOUI (juand nous serons parvenus à
a parfaite mesure de la stature de
Ltirist. Notre rnam maladroite pourlait arracher le Irorneiil ijuand nous I
ne voudrions arracher que l’ivraie |
Les moissonneurs ce sont les amms '
et 11011 nous-mêmes. Ciardoiisoious'’d0
juger nos semblables avec Irop de
sévérité, car nous serions jim-és h
notie tour et nous re-;semhlerions
a ce criliijue aveugle qui ne voyati
que les péchés de ses semlilahles et
qui disait; Je te rends grâces de
ce (pie je ne suis pas comme le
reste des hommes ipii fiQiit ravisseur.s, injustes, adultères, ni même
comme ce péager ni comme ce rom
muiiiaiil qui n’(jse s’approcher parce
qui! sent le poids de son péché.
Mais regarde/! il sc frappe la [loiInvie, il gémit .sur ses fautes. Et (flii
vous dit qu'il ne soit pas repenti
(le ses péchés scandaleux, qu’il ne
lasso pas une bomie coinmuniou en
(pialité de pécheur pardonné
P'ii Celui qui sonde les cœurs elles
t'cms? Et (qui peut vous dire qu’il
ne retourne pas à sa maison ¡u.slifié
preferablemenL à l’autre qui semble
etre irréprochable aux yeux des
hoinmes, mais qui à rintèrieur est
|>lein de souillures (ju’il a soin de
ne pas laisser apercevoir? Que di'
rez-vous de 1 indulgence du" Maître
qui n’a pas repoussé de sa table
meme celui qui le trahis-sail iioiii'
dU pièces d’argent?
Les puritains à l’excès aiiraieid.
quelque^ raison de s’abstenir s’iF
ne voj'aient dans l’église aucun ef'
lori ^pour exercer la discifdine, ou
si^ l’ijii n’y prêchait pas l’Evangile
avec fidélité. Nous sommes tous pour
que ta di.scipüne soit exeicée, mais
avec cluuité et sans em¡iloyer les
moyens (jui éloignent au lieu de rap*
pi'ocher,^ qui ble.ssent au lieu de
guérir. Etablis.soiis les [irincipes sans
fliger nos semblables. Proclamons
que la b.te Cène est pour ceux-lù
seuls qui sont eu état de grâce, pour
les convertis, et un peu à la fois ce
ptiucipe se fraiera un chemin dans
les cœurs. Que les âmes soient ,
■sauvées! c’e.st là l’essentiel.
c7 [,a conférence reconnaît que
ta préparajion pour la céléliration
de la S.te Cène est nécessaire malgré
lopinioii de ceux ([ui se vanlent
debe toujours prêts, qui prennent
ce qui devrait être jiour ce qui est,
idéal pour la situalimi réelle. Que
1 e.xemple de nos pères ne soit pas
oulilié, (pie les dimanches de piépai'ation continuent d’étre observé-s,
'ine la préparation se fasse collecti- '
veinent dans les assemblées, dans
le,s écoles^de ipiartiers et dans les
gioupes d une ou de |dusieiii's familles voisines, et individuellement
3
155
'!ans hi solituile où nous sommes
«eols Cil présence du Seigneur lui
cou|ef5s;uil nos pécViéselle suppliunl
'le les elVacer.
d) L’on consl.at.e ensuite qu’il y
avantage à célébrer la Sic
llène [)lus frcqucmmenl; cela romb''ai|, la routine et ternit disparaître)
';e qu’il y a de trop otiiciel. Quebpics
fisses, tout en conservant les sei''’ices de communions habituels, en
O'd établi d'autres le 31 décembre,
1b jeudi saird, et un dimanche ])ar
et l’on a oliservé quo cesser'’Ices sont liien suivis môme par
'liis persotmes qui ne |)ouvent ]>as
lacilemcut assister [iour des motifs
'livers aux services île commuuioii
le Dinjauche matin. L’on abrège
Slaiis ces cas le ]U'ogramrne baliiluel
Bl l'on a un service de communion
l’>'oprcment dit.
_ En sortant de l'ornière, la rouliue disparait, vient qui veut et
Barnrne règle ne viennent que ceux
qui en sentent, le besoin et 1 on y
^[U'ouve de [U'écieuses bénédictions.
e) Vaut-il mieux que le public
'lui ne communie pas reste ou (pi’il
Sorte*? Il n’est, pas facile d’éfablir
des règles; qu’il y ait la^jdus grande
liberté! Si c’est jusrpi'à la lin, il
^’aut mieux qu’il reste pour coub'ibuer aussi à l'édification, car si
'-'est pénible que de voir tant de
gens sortir à la tois, ce l’est aussi
que de les voir soi'tir un à un et
ti'oulder le rocneillemeid. de ceux
‘[ui cornrmmieid.. Si l’oti croil, bien
laire (l'invoquer la l)énédicüon avant
*ie communier, il vaudra mieux ne
pas se servir de la formule selon
laquelle! on dit; Allez en paix, car
plus d’un pourrait prendre ces pa>'oles pour une invitation à s’en aller.
f) Quebpies membres de la
'’-onférence émettent l’opinion (ju’il
y aurait avantage à s’approclier de
la laide de la communion prar groupes,
^u lieu de deux à deux. Iæs cousistoiies pourraieid. commencer et,
''vec le temj)s, il est possilde que
les autres communianis suivent ce
système qui semble présenter idus
d’intimité et plus de recueillement.
La prochaine conférence aura
lieu Dieu voulant à Torre Pellice
en Noveml)t'e et le pasteur E. Doimel
est cliargé d'y présenter un travail
sur un sujet 'à choisir d’accord avec
les pasleur.s de cotte église.
La réunion habituelle de la miAoût est proposée celle année pour
le lundi 16 Aofil (nous disons le
seizedf à Bobbio Pellice dans une
localité qui sera indiquée plus lard
nar le pasteur de celte église.
' E. B.
Synode de Jubilé
DE
l’Eijlise Prtsliïtérieie, UÉ ÎEcossb
3-10 Mai
lidiiTilioiirg, 11 Mai 1897
Cher M. le Bôdacleur,
11 y a 50 ans que l’Eglise Presbytérienne Unie s’est formée par l’union
des Eglises Sécession et Relief. La
l" datait de 1733, l’autre de 175'2.
L’élection des pasteurs se faisait
alors d’après la loi de patronage;
c’est à dire <iu'ils n’étaient [las élus
par les fidèles, mais par un patron,
et plusieurs graves erreurs s’étaient
introduites dans les croyances.^ En
1733, (juatre pasteurs protestèrent
contre cet état de choses. Bâbord
suspendus puis destitués, ils créèrent,
l’Eglise de la .Sécession. En 1751 un
autre fut déposé i)Our la même raison et, après 10 ans, il fonda avec
deux aiities la Relief Chiirch. Les
deux petites rivières coulèrent parallèlement, grossissant toujours,
jusipi’à ce (pi’elles s’unirent en Mai
1847. Elles comptaient alors environ
500 congrégations et 150.000 membres. Quoiqu’elle ait vu, dans ces
50 années, 100 congrégations^ sortir
de son sein pour former l’Eglise
presbytérienne d’Angleterre, cepen-
4
3
r,e
fi an l’Eglise nnére aalleinlle chiffre
de t»80 congrégations et 195,000
membres, avec 900 ouvriei's dans
le champ des Missions, 130 desquels
sont européens. Les collectes atteignent chaque année le chiffre de 10
millions.
Lestroi.s premiers jours du Synode
ont été surtout consacrés au Jubilé.
Le ly Hutchison, d'Edimbourg, fut
élu Modérateur. Le Lundi soir le
Lord Prévôt et le Conseil de la Ville
ollrirent une réception à tous les
membres du synode, dans le Musée
fies Science.s et Arts. 5000 personnes
assistaient à celte brillantecéi'émonie.
Le Mardi, après la céiéhi’ation de
la S. Cène, les délégués des autres
église.s et d’autres pays apportèrent
leur.s félicitations: Le discours de
bienvenue leur fut adressé par le
D’’ André_ 'rhomson, d’Edimbourg,
qui a été pasteur 10 ans avant
union (le 184/. 11 avait à ses c(")tés
un ancien qui avait été membre du
Congrès qui a proclamé runion. Le
llev. A. Muston, de Palerme, porla
ie_ me.ssage d’allection de voti'e égdise. Lui et les délégués d('s autre.s
églises du continent lurent introduits
par le prof. Johnslone, d’Kdimboui'fr
chaud ami des Vaiidois. Le Mardi
soir iut occupé par de.s allocutions
retraçmit les voie.s de la Providence
dams l’origine et les progrès de
Les principaux orateurs lurent
les prof. Orr, et Calderwood le
w,'''®"’’ Alexandre
Whyte, d’Edirnhourg, et le I)’’ Mac
Ewan, de Londres.
Mais le moment culminant fut le
Mercredi .soir, où les rruits de l’œuvre missionnaire parurent en la iierpasteurs indigènes des
dillôrents champs de l’œuvre. Deux
(Jes plus vastes salles de la ville !
pouvant contenir chacune 3.000 perRonne.s, étaient hondée.s de pulilic
longtemps avant l’heure. Outre ces
pasteurs, venu.s de la Jamaïque, du
Vieux Ciilûbai', de la (àilVerje^ de |a
Chine et de l’Inde, l’on entendil le
HecLeur Fairbaim, d’Oxford, h. J)’’
(iiiine.s.s Dogers, de Londres, et 1«
L Smith, d’Eilirnhourg. L’assenr
Idée était enthousiasniée et li.'s c(Ciu'*
lurent touché.*-’, comme le mou Ire P
collecte (|ui rapporta 5.000 francs.
^ Ou avait flussi organisé, au moyen
d’objets [M’ètés pour l’occasion, ' un
musée comprenant les portraits des
fondateui's de l’Eglise, des reliques
histoi'iipies, des manuscrits et de
uomlireiix olpets concernant le culte
et les mœurs des [laïeiis des champs
de mission de l’Eglise.
1.108 opérations du synode pi'O'
prement dit constatèrent les progiès
constants de i’Eglise dans toutes les
hraiiches de sou activité. Le nombre
des membres d’église s’est accru de
"2000, et celui des églises de 3; les
nouvelle.s missiomiaires mai’ipieid
aussi les triom[)hes de l’Evangile.
Il fut décidé (le coustiluer m'
Fonds d'Actions de Grâces, à l’occasion dû Jubilé, à appliqmu' à l’extension de l’Eglise au dedans et nU
dehors. Ou espère atteindre 1.250.000
francs; 375.000 francs ont déjà été
sou.scrits.
Un pas important a été fait aü
sujet (le l'union projetée avec l’Eghse Lifu'e. l.,an dei'ni(3r un Comité
avait clé iiommé pour s’aboucher
avec nu (.tomité analogue de l’Eglise
labre, (ies deux (.iomilés se sont
reuni.s fréipiernmeut et eu sont venus
a la conviction (|ue les obstacles,
qui s opposent à l’union, ne sont pas
insurmontables, et le (Jomité de l’Eglise Libre a décidé d’apfinycu' l’union auprès du Synode (ie celte
Eglisi.!. Celte communication fut accueillie avec eulfioiisia.sme, et runion
peut se (lire entrée daii.s la lihase
des ré.sultats pi'atiques.
Ou [jense (jucle Uecueil d’iiymiies,
([ui devait sei’vir à toutes les E<dises d Eco.sso, ne tardera pas à paraître. L amiée dernière, rEgli.8(?
Etaldic a refusé de l’adopter mai.s,
en revanche, l’Kgli.ee Presbytérienne
ü liiaiide a décidó de l’accepter, amssi
ce lecueil p('urra-l-il bien être ap ■
JJcIti Ifï lîijtcljeil (lu i ttiriani8ITÏ
5
IVauli'cs sujííls d’un iiil.úi'nl moins
Sénéi’ul occupci'oni- «ncoie l’Asseml>lée; Lois deux Cils do discorde
dans des églises, où ¡'accord ¡ml
heureiisemenl. éire réiaijii.
Faiiîn, [lier soir, le Alodérateur
prononça un admirable discoui’s de
cliMiirc dans le(|uel, après avoir résumé la physionomie spéciale de
CO synode, il exhorla à être fidèles
à l’esfx'U du Mailre, el zélés pour
les œuvres de l’Eglise; cai' telles
i^onl. les meilleures garanlies ¡loui'
Non avenir et. [)onr hâter l;i cou
(.¡uèLe du monde pour le Sauveur.
Votre tout dévoué
U. M.
■51 *-)
lili
Vendredi, le 14, à 3 h., une délégation lie la Table, composée de
MM. J.-P. l>ons et II. Meille, et les
l>asf.eurs MM. l). l’eyrol, J. lUbet
et .1. Trou de Turin, auxijuels
s’était joint M. J. Weilzeckor qui se
trouvait, ce jour là, dans cette ville,
cnt eu l’honneur d’être reçn.s par
l.eur’.s Majesté.s. 1/entrevue a duré
nue vingtaine de minutes e( a laissé
dans notre e.spril le meilleui' souvenir. Le Roi est revenu pliisieui's
lois sur sa visite d’il y a quatre ans,
n la Tour-, et sur l’accueil si alïécliiüux qu’il y a reçu. Il s’est exprimé,
Niir notre po¡)idaíiou, dans des lerlues que nous ti’a])pellerons pas
llalteurs, car l’accent qu’il mettait
n ses paroles monli'ail bien avec
quelle conviction il les |)i'ononçait;
niais exlrêmemetil bienveiUanls
lai reine daigna nous entretenir,
■'vec le tact et ralTabiSité (jui lui
Nüiit propres, de pbisieiir.s .sujets
qu’elle pensait avoir une importance
í^púciíilu ànos yeux. Elle tmil¡mi'licu'
lièroment enlendu [lailer de l’orphelinat «où l’on l'orrne de.s bonnes )> el
l'vüil, i’of.onu fju’il y une
exquise propreté. Au lormederen; Irevue le Roi nous a l'omerciés, de
j nouveau, d’avoir- [reusé à le voir- el
M. le Modéraleur lui a dit que trous
j rlernaudions à Hieri de cortserver
I longtemps à la patrie et à rions ntre
vie aussi [mécieiise.
I Rien liénisso nos Souverains et
' noit.s accorde la .joie de revoir avant
longtem|)s le Roi dans nos Vallées
el (l’y voir avec lui sa noirle c( m
pagne, celle rpi’avec lui nous aimons,
à cause de sa grâce et de sort élévation rl’esprit, sans doute, mais
surtout à cause de sa teiidrcs.'-:e inatenieîle pour les petits, ])oui-les humbles, pour les pauvres et pour tous
ceux (¡ni souffrent,
11. M.
!til»lio(|i‘aj)hiqiic
Prof, E. C01MB.4. ï «ostri protestaiiti. U Diiranle la Riforma. Nel
VeiieU) e neiristria. Tip (llatidiana
(Dépôt chez Gilles à la Tour) Pri.x
fr. 5.
Nous ne voudrions à aucun prix
que i ’ on nous crût injusles el
ingrats, et on aurait tous les droits
do nous croire tels si nous ne consacrions pas qncli[ues colonnes fie
notre jo[.H'tial à un lieau el bon livre
(]ui a été écrit par iiii des nôtres,
qui e.st le fruit de longues, patientes et faliganle.s recberclies, et (pii
nous fait connaîlre des faits du plus
haut intérêt. Nous voulons parler
du 2* volume de I Nostri Prolesimili.
Nous savions, sans doute, f]UO si
la RéCormation n’avait pas triomphé
en Italie, elle y avait eu ses adeptes
et ses martyrs, surtout dans la Vénétie, mais nous ne connaissions
pa.s d’une manière exacte et complète (|uelle extension avait pris
CO mouvoineiit panni nou.s, dans
([uedes villes il s’é,tait le plus fortermmt aricenlué, ([iiellcs direirtions
parlicnIièreà ¡1 avait î^uîvîmîh. Qu’ô-
6
— 158 —
laiotilau Comices i)rotes(.ant,s ilalietis?
M. Coml)e nous éolaifc sur loiis ces
points Pt, à propos (le iléiimninatious
évangéliques, il |)lace sous nos yeux
nu tableau étraiigerueiit sernbial)lo
à celui qui se présente à nous aujourd’hui. Il y avait les laiihérieus,
les Réformés, les ICaptisles orthodoxes, et soi'dalistes par dessus le
rnaiadié, les auahaplistes arititi'itiilaires, et d’autres encore.
Nous savions que les protestants il'ltalie avaient des points d'a|>pui en en
pays étranger; mais <piels étaientils ? M. (lomhe nous les manfre
en rapport actif d’ambassades et de
correspondance, les uns avec Luther
et Mélanchlhon, d’autres avec lîullinger, d’autres avec les Baplistes et
socialistes de Moravie. On passe les
Alpes constamment pour s’inlormer,
pour conférei’, pour chercher un
refuge provisoire, jiour s’établir
d’une manière permanente. On les
impasse pour revoir les siens, ¡lonr
encourager les églises, pour prèriier
l’évangile, pour souffrir, pour mourir,
Nous .savions, enlin, rjue ces (lauvres églises italiennes avaient été
anéanties [lar rimjuisilion. Mais il
faut lire dans le volume de M.
Oornhe les procé.s des victimes; il
faut assister avec lui à ces inteirogatoires, supplice de l'âme, à ces
tortures par la* corde et pai' le feu,
agonie des sens; il faut suivre avec
lui celte liarque qui emmène vers
le Lido le contesseur de Clirist, pour
le laisser tomber sine strepif.u, sans
bruit, au fond de la lagune!
Que d’humbles héi'o.s de la foi
M. Combe n’a t-il |ias Lires de l'oiibli! Kl de combien d’images connues déjà, mais vaguement, n’a t il
pas fait de.s [lortraits vivants, oui
vivants en ce sen.s ipie, si leni's
vei'tus, sont mi.se.s en relief, leurs
défaufs, leurs faible.ssos sont, elles
aussi, lidèlemenl retracées. Figures
lumineuses, .si elles ne sont pas
encore glorieuses !
Mais à ce tableau les ombres ne
mamjuenl pas pourtant. Voici les '
es, les renégats, les Iraîlres,
dont la lumte est mise de nouveau
en évidence après des siècles d’oufdi.
Que lie choses nonvelles dans
ce livre, rpie d’émotions vives mais
saines il (ait éjirouver, quels avertissements à veiller, (pielles oxbnrtalions à être plus zélés, quelles
l'ésohilions il est a[)[>elé à nous
faire premlre, et huit cela par le
sim|de récit des laits, sans que jamais le sei'mon ne perce nulle ¡lai'l!
Nous ne lui connaissons ([ii’un seul
défaut, c’est d’avoir été éciàt en
vue d ’ ntl public qui existe 8
pcdtie en [lalie, nous entendons
[larler d’nn [uiblic sérieux, e’està dire rlonnant de I ’ importance
aux questions religieuses, et cidtive
à la fois. Les classes |)n|ndaires,
nous le craignons, ii’en proliteront
guère, d’abord à cause du ¡irix et
puis à cause ile |a méthode suivie.
I .e D'' Corn ha se préoccupe d’être
exact et complet; il vent que chacun do ses héros trace lui-môme
sa propre image; do là abondance
d’extraits de lettres, d’extraits d’interrogatoires, d’extraits d’œuvres.
Cela risque do tatigner et même
de ’ (iésorienter quelque peu le
commun des mortels. N'importe, ce
vohirne de notre ¡ii’olessenr est une
mine. Aux conférencier,s d'y puiser;
à nos écrivains populaires il’en exIraire dos monographies pouvant
servir, chacune, de matière pour un
traité de quelques |iiiges ([lie l’on
ierait pcnôlrer dans les masses.
Nous sommc.s nous-mêm(as tentés
de servir à nos leeteui’s trois ou
([natte de ces boiuiotti ad mmn
popali. Mais ¡lonr cela i! faut néces.sairoment ([ue l’an leur consente
à se laisser tailler, résumer et extraire [tar nous! Procédé horrilde!
et (¡ui pourrait lui en vouloir s’il ne
s’y soumet [las ? Comme qu’il en
soit, nous désirons remercier encore
Mlle fois notre ¡irofesseur pour son
bel et utile ouvrage et l’assurer que,
eontiar toute a[q>aronc(r, ceux, aux
Vallées, (jui apprécient ses travaux
7
— tñ9
(|iií leiii’ soiiliaiLenl une large dilfusion, sont plus non)l)reux el ¡ilus
eliauils (ju’il n’a motií de le ci’oire.
ürbanvíi.
INFORMATIONS.
Le llullelin militaire du 15 c. annonce (]ue l’olficier Goslahel, du
disiriel do Pignerol, cesse d’appai’Lenir à la milizia di rinerva.
La Junte |>rovinciale, dans sa
Séance du G Mai, a appi'ouvé le règlement poui’ les gardes cliampèti'es
à Pramol, et celui des i)reslalions
en nature à l’Envers-Portes.
M. le td’éf'et annonce (jne M. David Vinçon a demandé la concession
de la minière de gra[)hile de Drula
Gornba et Dalsilles, a S. (lermain,
(|u’il a lui-même découveide.
Nouvelles Religieuses
— l.a Mission de l’Eglise
Motliodistc du Sud com[)te au Drésil
22 mirdstres, 9 prédicateurs locaux,
1571 membi'es, 95 instituteurs, 2G
écoles du Dimancbe, avec 952 élèves,
tluranl l’amiée passée elle a célébré
187 Irojitèmes d’enlant et 311 d’a<lulLes. Se.s 5 collèges comptent 4üi
étudiaids,
Auglctoire.
— La Société bibli(|ue tu'ilanniiiuo
et étrangère vient de publier son
’apport annuel, un gros volnme de
350 pages. Durant le dei'tuer exei'cice, la Société a reçu 5,399,509 li‘.
et en :t dépensé 4,943,900. Elle a
distribué, ou vendu, 3,970,439 Hilries,
Nouveaux Testaments ou livi'os détacbé.s. Ajoutons ipie, aujourd’hui,
la lîiblrt est traduite en 381 langues
<■>” dialectes dilTérenls. 52 de ces
O'aductions oïd, paru dans les cim|
dernières aimées, dont 29 sont dues
à la Société britannique.
lUviie Politique
Les Souver.'tins et les l’rinces sont
repai tis de Tni'in mardi. Les dix
jours (pi’ils ont passé dans la métro[iole })iémontaise ont été une fête
continuelle, et l’accueil (¡u’ils y t)iit
reçu a été marqué au coin d’une
véritable alTection et d’une sincère
enthousiasme. Le Roi en a é|)rouvé
une vive satisiactioti. « l’ai désiré
venir au rtdlieu de,s Turinais comme
au sein tle ma famille, disait-il en
partant au syndic, et l’accueil si
cordial que j’ai reçu m’a pmuvé
chaque jour davantage, (|ue mes sentiments étiiient partagés par la ¡)opulation turinaise. Je laisse Tui'iti
en em|)orlant avec moi le plus agréable et alTeclueux souvetdr des
démonstrations reçues. »
Comme toujours, Sa Majesté a
voulu (¡ue sa visite lut ac.cornpagnée
de deux actes de gciiérosité vraiment
royale. Il a fait parvenir au syndic
40 000 francs pour les pauvres de la
ville, et disposé pour (jue le Prince
liérilier, president honoraire du Comité de l’exposition nationate, concui'ût à la réussite de celte œuvre
par un don de JOO.OOO francs. Il est
à espérer que l’auguste exemple
donnera un nouvel élan à la sonscri ption, toujours languissante.
A la suite il’une ample discussimi
sur le projet d’organisation de l’armée présenté par le ministre Pellnux,
la Chambre a volé par 224 voix
contre 415 un ordre du jour de
confiance au mini.slêre, et décidé de
passer à la seconde leclui'e du projet,
e budjet de la guorie, d'après cette
)i, serait définitiverncul fixé à 240
loi,
7 ndllions pour
millions, y compris
l’Afri(|ue.
Une discussion très importa nie
est engagée sur la p(ditii|ue africaine.'Le parti radical voudrait l’abamloii complot de la colonie, im
gouvernement reconnaît (|u'd est
impossible de continuer roccupation
8
- 160
mililaire telle qu’elle a eu lieu ces
(lemiéfes années; il faudrait poni'
cela 35 millions par an. Il voudrait
qu’on se limilàt à roccupalion de
la còle, mais en s’ni'rangf;ant d’avoii'
sur le |)laieau îles cliel's indij^^ènes
de notre choix. iN’y aui'a t-il pas là
un continuel danger de complication ? Les déclarations du niinistére ne nous paraissent [)as entièrement rassurantes, mais nous espérons y voir plus clair ipiand celle
discu.ssion, f|ui dui'era peut-être
encoi-e [dnsieiirs jours, sera finie.
Après bien des jours de l'etard
la Turquie a répondu à la noie des
l)uissance,s en proposant des conditions de paix extrêmement dui'cs
et que les |iuissances jugeront sans
düule inacceplahles Onire une forte
indcmnilé de guerre, elle demande
le r'établissement des frontièi’e.s telles
qu'elles étaient avant le Irailé de
lierlin. En altendanl le.s hoslililés
ont conlinué, soit en Epire, soit en
Tliessalie, où les Turcs ont infligé
aux grecs une nouvelle défaite "et
occupé Dûniükü. L’armée turque
occupe maintenant |irécisément les
anciüiities frontières, fi’est ce que
le gouvernement voulait, avant de
.^igner l’armistice. Le luit atleini,
il a aussilôt ordonjié la cessation
des hostilités. La tirèce a déclaré
qu’elle s'en remetlait, pour le.s conditioms de paix, aux puis.sance.'^, qui
se chargeront de modéi'er le.s [u'élonlion de Constantinople. .
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