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Soixante-troisième année.
27 Mai iW
N* 21
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Sîitil
DËS VALLËË8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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de l'année.
w Le Numéro; 25 centimes <»"<
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. rV,_8^
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« ...cl, ayant lew les mains, il le.s
Ixiiiit. Ilendant qn’il les bénissait, il
ise sépara d’eux et fut enlevé au ciel».
Luc XXIV, 51.
Ta dépouille humaine, sortie du sépulcre
et successivement glorifiée, disparut, accueillie par la nuée resplendissante. Ayant
accompli notre rédemption, il ne t’était
plus possible de t’attarder encore sur cette
terre de souffrance et de péché ; et tu ne
pouvais pas redevenir la victime d’une
mort sur laquelle tu avais triomphé à jamais. Tu fus élevé au ciel, trouvant dans
la gloire la récompense de tes humiliations
et le couronnement de tes travaux et de
ton martyre.
.Et maintenant, tes saints apôtres le proclament, tu es assis à la droite de Dieu,
vif c’est à dire que tu participes de la science
et de la puissance du Père et en son nom
tu gouvernes tes fidèles et ton Eglise. Tu
f es asids à la droite de Dieu où tu régneras
jusqu’à ce que tu aies mis tous tes enne> mis s(nis tes pieds ; tous : la haine, le mal,
la mort.
Tu es assis à la droite de Dieu et tu intercèdes pour nous. Tu implores pour nousj
L
de la divine miséricorde, les grâces qui
nous sont indispensables, et surtout le pardon de nos fautes. Pour nous, repentants,
pour nous, animés d’un ardent désir d'offrir à l’Eternel le sacrifice d’un cœur brisé
et contrit.
Tu es monté au del. Mais avant de monter tu étendis tes mains bénissantes sur
tes disciples. Tu fis une fois encore ce que
tu avais toujours fait.
Ces mains, ô Seigneur, ces mains si douces, bienfaisantes, toute-puissantes ; ces
mains qui ne sont plus les mains transpercées de la victime, mais les: maies qui tiennent le sceptre, les mains du roi glorifié ;
ces mains comblées des biens obtenus par
ton intercession, étendsdes aussi sur nous
qui t’adorons. Et que notre vie devienne,
par ta vertu, une continuelle recherche des
choses d’en-haut et non pas de celies -qui
sont sur la terre; une ascension continuelle de pensées, d’affections, de volontés
qui nous préparent à l’ascension suprême ;
afin que nous puissions, nous aussi, au dernier jour, en nous acheminant vers le Ueu
que tu nous, as préparé, répéter : Je monte
vers mon père. Giov. Rostagno.
Mœurs de chez nous
L’hospitalilé
Voici un sujet d’actualité, à une époque
de l’année où les touristes isolés ou en
groupes et bandes se disposent à parcourir en tous sens nos vallons et nos
montagnes, à escalader nos plus hautes
cimes, sac au dos et bien équipés.
? Jadis, avant la naissance de l’Alpinisme
(avec un A majuscule !), la montagne attirait beaucoup moins de monde que de
nos jours. On ne s’y rendait pas de
bien loin : généralement de la partie basse,
de la commune même, ou, tout au plus,
des communes du voisinage immédiat.
Et l’hospitalité y était presque toujours
non seulement cordiale, mais généreuse
et désintéressée. On aurait dit que . les
vachers et les bergers de nos « AIps »
s’estimaient heureux et honorés de recevoir des visiteurs « d’en bas » et même
les rares «étrangers» qui leur demandaient
l’hospitalité pour une nuit dans leurs
granges minuscules, entre le foin menu
qui vous piquait les jambes et les ardoises toutes proches qui recevaient, sans
broncher, vos inévitables coups de tête.
Et au moment de prendre congé, de grand
matin, lorsque le visiteur parlait de
payer au moins le laitage qu’on Jui avait
abondamment servi, voilà notre hôte se
fâcher et refuser net ; c’est tout au plus
si, les moins fiers finissaient par accepter
le prix de revient de la » leitâ » ou du
« sérai » qu’on avait consommé !
Je songe avec un brin de nostalgie à ces
courses à la montagne de jadis et à la charmante cordialité qu’on trouvait un peu
partout : à la Gianna comme au Vandalin,
à la Sellevielle comme au Lausoun, à
i’Infernet comme au Coulet et ailleurs
.encore. Le temps des excursions est bien
passé pour nous, ce qui fait que nous
àllons parler de celles d’aujourd’hui par
ouï dire. D’après nos informations, il
semblerait que les mœurs d’antan sont
à la montagne.
changées, en celaaussf; changées quant
à la qualité et au nombre des excursionnistes, changées aussi, à l’égard
des personnes qui les hébergent et
leur fournissent moyennant finance -,—
comme de juste — les denrées dont
ils disposent.
Les excursionnistes d’aujourd’hui, bien
plus nombreux que ceux de jadis, se
recrutent assez fréquemment parmi les
gens qui ignorent ou comprennent mal
la mentalité et les besoins des montagnards. De là des procédés fort peu
délicats à leur égard, des propos déplaçés,
des remarques étourdies et blessantes
pour leurs hôtes d’une heure ou d’une
nuit. On prétend qu’il s’en trouve qui
ne respectent pas toujours la propriété
d’autrui. Il paraît que certains touristes
mal élevés se permettent parfois d’ouvrir
les granges abandonnées, dans leurs
excursions du printemps ou de l’automne,
en l’absence des propriétaires ; se servent
de leurs ustensiles sans le moindre scrupule, font des dégâts stupides et partent
sans même se donner la peine de fermer
les portes qu’ils avaient crochetées ! Des
choses qui arrivent rarement, croyonsnous, mais que nos braves gens exagèrent tout naturellement, qui les indisposent
et les rendent méfiants à l’excès. Voilà
qui explique suffisamment l’attitude quelque peu hostile que les touristes rencontrent par-ci par-là.
Du côté des bergers et des vachers,
disons-nous, les choses sont changées
aussi et il ne pburrait guère en être
autrement. Tout a énormément renchéri;
les produits du lait se vendent cinq, six
fois plus cher qu’avant la guerre ; -il n’y
a donc pas lieu de s’étonner si l’on ne
vous offre plus « une écuelle de lait »
à titre gracieux ou pour un sou, et, si
personne ne rechigne plus lorsqu’on lui
Y
pffre aussi « quelque chose » pour le
^coucher. Tout est si cher, pour le monta|[nard comme pour les autres ; il en faut
,'fant pour vivre, qu’il y a lieu de cueillir
toutes les miettes" d’où qu’elles tombent
-êt ne rien négliger pour augmenter les
t maigres ressources.
Seulement, toujours à ce qu’on nous
"^dit, puisque nous ne parlons que par
ouï dire, il paraît qu’on rencontre, à la
montagne aussi, des gens qui abusent
r de la situation, exagérant scandaleusement
des prix et profitant un peu trop de la
nécessité où se trouve l’excursionniste
■ d’avoir recours soit à leurs denrées, soit
à leur hospitalité, soit même à leurs servi'■ tes. Üne cuj>idité tout aussi regrettable et
‘ Condamnable que les vandalismes des
touristes que nous venons de mentionner.
Nous ne faisons pas grand cas de l’opinion
= des mauvais touristes ; mais nous pourrions citer plus d’un fait, de source absolument sûre et honnête, démontrant les
abus et la cupidité que nous venons de
mentionner : des 80 centimes, voire même
une lire, pour une petite écuelie de lait !
des frais de transport de provisions ou
‘(je paille pour le logement sous les
tentes, scandaleux ; des_ tarifs étourdissants pour le logement sur une poignée
de foin — que les vaches vous arrachent
par dessous — comme s’il s’agissait
d’une chambre à l’hôtel ! Et tout cela
pour «profiter de l’occasion». Ce sont
là des exceptions, de rares exceptions,
j’en mettrais la main au feu, mais il
'n’en faiit pas. Le bon sens et l’honnêteté
élémentaire nous disent qu’il faut vivre
et laisser vivre.
Si nous devions nous résumer et
tirer une petite conclusion de cette causerie, nous dirions qu’il y a des plaintes
et des griefs des deux côtés,, tandis, qu’il
serait si facile de s’entendre ! Que les
touristes apprennent à bien traiter le
montagnard, à le respecter, lui et sa
propriété, qu’ils n’affectent jamais de le
traiter avec une stupide supériorité, toujours choquante ; que notre montagnard,
de son côté, tâche d’oublier un peu qu’il
tient la corde, qu’il renonce à exploiter
un hôte qui ne saurait se passer de lui,
et s’applique à garder les belles- traditions
d’hospitalité des montagnards de jadis,
en tant que compatibles avec le changement des temps. Et tout ira pour le
mieux. j- c
f
MissiOBS protestantes et Missions catholiques en Chine.
La Chine est, pour le (part d’heure, à
l’ordre du jour. Les journaux sont pleins
de nouvelles de Chine et de prévisions à
propos de la nouvelle politique chinoise.
Au milieu de ce tohu-bohu lointain qui
s’impose désagréablement à nos oreilles occidentales, notre pensée se porte vers nos
frères chrétiens, les missionnaires de Chine,
qui travaillent au cœur même de ce grand
volcan aux éruptions imprévues. Nous pensons à eux tous, indistinctement, quelle
que soit leur origine ou leur église, leur
crédo et leurs mAthodea... notre sympathie
leur est acquise; et ils en,ont besoin.
A propos des missions en Chine, il est
intéressant d’examiner, en jetant un coup
d’œil sur le vaste champ, aujourd’hui bouleversé, quelles sont les positions respectives de l’œuvre protestante et de la catholique, leurs différences d’aspect et de
métliode.
Examinons ces différences avec un esprit de fraternité chrétienne. Le même
glaive a souvent, là-jbas, frappé A l’aveuglette les uns et. les autres. Serions-nous
plus -étroits que le malheur lui-imêm© ? Du
reste, ces quelques réflexions que je vous
expose aujourd’hui, suivent la ligne qui
m’est tracée par un missionnaire de Chine.
Las compagnons d’œuvre, là-bas, aiRrment
que les uns peuvent prendre beaucoup de
bon des autres. Ils sont animés tcais du
même zèle pour la, cause du Maître, quelle
que soit la façon dont üs Le conçoivent et
Le servent. Tous ont payé de leur personne et rivalisé en esprit de sacrifice lorsque l’heure le réclamait. Sans infidélité
d’aucune sorte à leurs églises, ils ont su
se tendre la main quand,ü le fallait.
Néanmoins, leurs œuvres portent des
empreintes bien différentes. La mission
catholique est viefile de six siècles. (La
tradition ferait de l’apôtre Thomas le premier évangéliste de la Chine). Depuis des
siècles les mêmes problèmes ont continué à
se poser aux nouveaux convertis, notamment, la grande ç[uestion de l’autorité :
Pape ou empereur ? A qui l’obéissance ?
Puis vinrent la tentative d’acclimater la
religion romaine aux exigences chinoises,
les efforts de Ricci et des Jésuites désavoués à la .fin par Rome, le ralentissement
dans le succès et, dernièrement, le nouvel
“essor donné, à l’ceuvre par fies cathoiliqueis
des Etats-Unis d’Amérique.
Les protestants ? Ils sont venus plus
tard ; déjà 200 ou 250.000 Chinois avaient
été baptisés lorsque -Morrison abordait
pour la première fois à un port chinois.
Eit cependant ces cadets n’ont pas perdu
leur temps. Ils ont immédiatement retroussé leurs manches et brassé une large
besogne, remué de grands problèmes, envahi les classes cultivées, presque escaladé
le Couvernement, glissé dans la vie sociale
de la fourmilière géante, parlé dans les
ports et a;ux universités, fait circuler dans
les vieilles artères chinoises un sang jeurie
et généreux. Les catholiques eux-mêmes
disent : « Regardez comme üs savent faire
et comment on s’intéresse, cheiz eux, à leur
travail ! ».
Le premier coup d’œil n’est cependant
pas favorable ’à l’œuvre des protestants.
Les catholiques présentent un front uni,
les protestants sont diviisés en vingt dénominations différentes. Triste si>ectacle, au
premier abord, que ces vérités divisées,
cherchant à faire leur chemin chacune,
pour son compte ! Mais, si l’on y regarde
de plus près, ü y a, sous la vaste unité
catholique, des dissensions et des dififérénces remarquables ; on ne les laisse presque
jamais percer à jour, mais elles,existent.
Nous avons peut-être besoin, nous protestants, d’apprendre d’eux comment on lave
son linge sale en famille. — « Pas trop n’en
faut... », il est vrai ; mais « un peu s’en
faut», parfois. — D’autre^ part, sorus la
triste division des dénomihations protestantes, circule le réseau des fils de ■ Pentente cordiale.
Six fois, dans cinquante ans, des conférences 'générales ont réuni les délégués
2
de tontes les Missidhs protestantes qui
sont à l’œuvre en Chine. Ciss réunions ont:'
toujours respiré le souffle d’une parfaite,
harmonie spirituelle. Quelle autre organi'
sation dispose-t-elle, comme les protes'tants, ,d’un journal de ralliement tel que
le €hinese Recorder ? Et puis, une organisation centrale, telle que la Délégation
Apostolique implantée en Chine pas plus
tôt que 1922, résoudrait-eUe vraiment,toutes les difficultés provenant de la division
du travail ? La ouestion est trop récente
pour a^mir une réponse décisive ; mai® si
les protestants ont beaucoup à apprendre
de leurs Irères catholiques dans le champ
de 1 unité, ils ne doivent pas croire que
l’unité d’organisation garantisse infailliblement cette entente mutuelle, formée
d’amour et de rosi>ect, qui est la base de
la coopération véritable.
^ $
Une autre différence (et celle-ci aussi,
au premier abord, n’est pas favorable aux
protestants) est le nombre des conveitis.
Les dernières statistiques portaient les
chiffres suivants : un total de presque
trois millions de chrétiens (exactement
2.780.583), dont à peine 536.217 protestants pour 2.244.866 catholiques. Or, nous
avons déjà relevé' le fait que, lorsque le
premier missionnaire protestant aborda
en Chine, les catholiques comptaient de 2C0
a ¿loO.CCO convertis, fruits d’une œuvre qui
datait de plusieurs siècles. 11 nous faut en
relever un autre : la méthode des uns difiere de celle des autres. Les catholiques
ont cherché à attirer les groupes plus que
les f individus (nous verrons plus tard de
quels groupes il s’agit), et se sont efforcés
d avoir sous leur influence directe le grand
nombre, tout de suite. C’est un système
■ qui offre 'de grands avantages quant aux
chiffres ; il faut, du reste, loyalement reconnaître que si, de cette façon, la première
génération attirée à l’église romaine ne
change pas de beaucoup sa manière de vivre à la pa enne, la deuxième et la troisième générations, élevées avec beaucoup
de soins par les missiormaires, peuvent
fournir de très bons éléments. D’autre
part, souvent ces mouvements du nombre
sont provoqués par l’attrait de certains
avantages màtériels dont les missionnaires
piotestants estiment qu’il est rnieux de ne
pas se servir .comme amorce. Ces avantages ont, -naturelleinent, plus d’attrait*
pour les classes populaires que pour les
intellectuelles.
Le protestantisme qui, de par son essence même, s adresse à la conscience individuelle, ne r£i.cÍT; dans son sein que ceux
qui possèdent une expérience rehgieuse
initiale. De cette façon a lieu une espèce
de triage des éléments, ce qui fait que l’on
ixiurrait dire, sans être accusé de partia- ''
hté, que le demi-million de protestants
chinois a une plus forte influence, sur la
vie sociale de la nation, que les dèixx millions de catholiques. •'
Ce fait s’explique peut-être si l’on considère quels sont les moyens d’influence
des deux représentants du christianisme.
Voyez-en la différence dans les institutions
et -dans les bâtisses : chez les catholiquesles dSnstructions ' caractéristiques sont
1 orphelinat et le temple ; chez les protestants ce sont 1 hôpital et l’école, non pas
seulement la « petite école », mais surtout
l’école moyenne et l’université. Les étudiants chinois qui se sont approchés du
christianisme sont, pour la plupart, devenus protestants.
Qni n’a pas suivi avec intérêt les tournées en Chine du docteur John ÎMott, lorsqu’ü était secrétaire de la Fédération Mondiale des ,Etudiants Chrétien® ? Les locaux
étaient toujours trop petits pour contenir
les auditeurs, au point que l’on dut bâtir,
parfois, de fond en comble, des édifices en
bois pouvant abriter les milliers de jeunes
gens qui désiraient entendre et connaître.
différences sensibles comme celles
que nous avons relevées en entraînent d'au3-es encore, dans le champ de l’organisa
tion des églises chinoises, dans la préparation des pasteurs oü des prêtres chinois etj!
dans la façon d’approcher les Chinois nonchrétiens. Cependant, le sujet nous porterait trop loin ; ausgi niÿs arrêterons-nous,
pour aujourd’hui, en renvoyant la suite à
une autre fois, si l’Echo nous offrira encoi'e la même hospitalité courtoise.
'Guido Mikgge.
{Allez-y. - KÉd.).
Reprenons la campagne
du XV août vaudois !
Il est temps — cliers amis — que
nous reprenions dans notre journal —
qui est bien, à nous tons, bons Vaudois et
où le Directeur soutient et défend si
gaillardement, depuis des années, toutes
les nobles causes vaudoises —. il est
temps, dis-je, chers amis, de reprendre
avec entrain notre campagne (ce n’est
pas l’initiative d’iin homme, mais bien
plutôt la manifestation d’un « courant
d’idées » toujours plus conscient et toujours plus résolu) en faveur du XV août
vaudois.
Qac nons proposons-nous ?
C’est très simple. Nous voulons :
D'abord que notre grande fête nationale vaudoise d’été ait, comme notre
grande fête nationale d’hiver — le XVII
février — une signification historique
qui puisse donner une importance et
une valeur bien déterminée à la fête
elle même.
Le XV août, comme le XVII février,
doit être la commémoration de quelque
chose, doit être le souvenir d’une grande
date de notre histoire.
J’ai proposé que — puisque Arnaud
et les siens sont partis de Praugins le
16 août 1689— il soit décidé que les
Vaudois désirent célébrer chaque année
l’anniversaire de leur Glorieuse Rentrée
dans la patrie comme ils célèbrent chaque année, le XVII février, l’anniversaire
de leur non moins Glorieuse Rentrée dans
la vie nationale...
Ma proposition mériterait bien, n’est-i!
pas vrai ? d’être examinée, discutée,
enfin d’être prise en considération par la
Table, ou par la Société d’Histoire Vaudoise, ou par l’opinion publique de nos
Vallée'S.
Ensuite, nous voulons soustraire, d’une
façon définitive, l’après-midi du XV août
d’un mauvais usage de la fête : mauvais
usage qui peut consister soit à laisser
le terrain libre à n’importe quel bal
public, soit à ne rien faire du tout, ce
qui, tout en étant moins grave, ne vaut
guère mieux.
Cela veut dire que nous voulons, nous.
Peuple vaudois, organiser laïquement
l’après-midi du XV août, comme la matinée est organisée ecclésiastiquement par
l’Eglise Vaudoise. Nous voulons, en un
mot, qu’il soit bien entendu, avec faits à
l’appui, que toute la journée est à nous
bons Vaudois, et que la fête vaudoise ne
termine pas à midi, mais qu’elle dure
vaudoisement toute la journée, jusqu’à
l’heure du départ.
En d’autres termes, nous voulons rendre
notre fête toujours plus attrayante pour
les Vaudois et toujours moins intéressante pour les non Vaudois, de façon à
éliminer toujours plus les éléments hétérogènes qui donnent à la réunion, surtout dans l’après-midi, une note tout a
fait fausse. Ces gens cesseront de considérerleXV août comme une »maggiolata»
quelconque — et ils nous feront le très
. grand plaisir de ne plus y participer —
lorsqu’ils constateront que le XV août
convoqué par les Vaudois est authentiquement vaudois du matin jusqu’au soir.
'Voilà, c’est très simple, c’est pratique.
A nous, toutes les belles et bonnes ■
forces vaudoises. Jean H. Meille.
Nous publierons, dans /’Echo de la
semaine prochaine, un deuxième article
de M. Meille: «'Q’avons-nous fait jusqu’ici ? ». Cet article sera suivi d’un troisième : « Partie gagnée - Ce que nous ferons
au XV août de 1927». N. de la D.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO.
Il diario^degli esami per la sessione estiva
è Jiubbliicato all’albo deH’fotituto.
Èsamo di Maturiià Classica. Le prove
scritte avranno luogo nell’Istituto stesso,
per gli alunni in esso inscritti, nei giorni
22, 23, 24 e 27 giu,gno p. v., alle ore 9.30.
Le prove orali si faranno a Torino, presso
il I/ceo Msissimo D’Azeiglio.
Esame dì amviissiohe al Lkeo. Le prove
scritte avranno luogo nei giorni 13, 14, 15,
20 e 21 Giug-no alle ore 8. Le prove orali
saranno fissate ulteriormente.
Esame di ammissione alla 4'" ginnasiale.
IjC prove scritte avranno luogo nei giorni
Ì7, 18, SO e 21 Giugno, alle*cre 8. Le prove
orali saranno fissate ulteriormente.
Ecame di aramùssione alla, 1“ ginnasiale. _
Le prove s-ritte avranno luogo come se-;
gi]c : 17 Giugno, ore : Dettato — 17 Giugno, ore 9.30 : Disegno — 18 Giugno,
ore ;) : Aritmetica — 18 'Giugno, ore 12 ;
l'rcva inlegrativa. Lo prove orali : in giorni
ed ore da fissarsi idteriormente.
1 doiunicnti da allagarsi, dai candidati
alla 1“ clas.^-'c ginnfsiale, alla domanda (da
farsi nucsta in calta bollata da L. 2 con
la firma, oltre che del candidato, del genitore o chi |ier esso) sono i seguenti : •
1“ Certificato di nascita, in carta legale';
2" Certificato dd rivaccinazione o, di sof-_
l'erto vaiolo, in carta semplice ;
3" Certifìee,to di identità, per chi non è
conosciuto personalmente dal Preside ;
4° Ricevuta tiel pagamento della tassa
di L. 60, rilasciata dal Preside, presso il
quale il pagamento deve eseguirsi.
Per altre informazioni scolastiche, rivolgersi al Preside : Dahde Ja iiieh.
11 en est qui d.csirent pour leursi enfants
une instruction tochnique, plutôt que classique ; et le biuit court, venant de quelque
« interesse », que notre Collège ne répond
pas à leurs besoins et qu’il leur faut envoyer leurs enfants ailleurs. Cela n’est pas
exact,. Notre Gymnase iniférieur peut répondre, et il a déjà répondu maintes fois,
à leur désir, de par le Réglement des examens. Nous renvoyons ceux que cela intéresse à l’article 8, qui dispose'que «la 'promozione O l’idoneità coiiseguita nel Ginnasio inferiore può esse-re ritenuta valida per
l’iscrrizione alla classe corrispondente d’istituto di tipo diverso (lisez ; Institut Technique et Institut Magistral) siibordinatarnente al parere favorevole del Comiglio di
dass'e ». _
Ce qui veut dire que les parents qui désirent garder le plus longtemps possible
leurs enfants au sein de leur famille et
profiter de l’instruction et de l’éducation
du Collège Vaudois, en ont la pleine et entière pcssibilité. .
Car il, est à supposer que les Conseils
de classe de tout Institut seront bien aises
de^ recruter de nouveaux élèves, surtout
s iis sont bien doues pour les études.
D J
La [oiimiissiofl des (Eiivres Hospitalières
par l’entremise de M'. A. Sibille, a reçu de
M. J. J,. Micci, Estacion Wilderrnuth, République Arg;entine :
Pour le Refuge L. 5C0,—
Pour les Hôpitaux » 250,—
Pour l’Orphelinat » 250,—
'L. 1000,
Nos vifs remercîmeints au généreux
donateur.
A VENDRE, terrains à bâtir, sur la
colline de La Tour. S’adresser à M. A.
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MAESTRA Evangelica Viennese, pratica
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Scrivere: PlSKORSCH-Fi'/c«ze-Via Giambologna, 4.
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Eynard de Via Oliva ou au Directeur
du journal.
L’AïtocaIo STEFANO PEÏROT
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Ib Torino - Via Manzoni, 2 (Telef. 45878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Pellice ógni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR US C0LLÈ6ES VAUDOIS.
Listes précédentes
Î^.mes et M.rs ;
L. 96.276,80
2.000,
A la mémoire du chev. ing. En-'
rico Fri'zzoni, Eergamo : les
héritiers »
Dccteur Mario Dellavalle, Torre
Pellice » 200,—
H. iBellipn,, Segheria, St-Jean » 50,—
'Un ami » 2.000,—
C. W. » 500,—
Elizabeth L. Hammond, NewYork » 92,50
Cbv. uff. G. Medu;gno, Napali » 50,—
Dctt. VRig. Emanuele Baldocchi,
Merano : in memoria cav. uff,
Domenico Baldocchi ' » 25,-—
Colt. rag. Emanuele Baldocchi,
Merano : in memoria di Paolo
Baldocchi » 25,—
Elisa Sordc'-Villata, Turin » 10,—
(A suivre).
Total L. 101.229 30
BOBI. C’est sur le petit hameau de Malpertus que le deuil s’est abattu cette semaine, par la mort de notre- frère Pai4
Bonjour de feu Etienne, âgé de 32 ans.
Une foule nombreuse, parmi laquelle on remarquait une délégation de la Section locale des Combattants, avec son drapeau,
accompagna au champ du repos les dépouilles mortelles de celui qui avait su
s’attirer la sympathie de tous ceux qui
l’ont connu.
Après de fortes paroles de consolation
du Pasteur et une courte allocution de
M. Sappé, président de la Section des Combattants, qui apporte l’adieu suprême à
l’ancien valeureux frère d’armes, la foule
recueil'ilie et émue quitte le cimetière où
repose celui qui a su se créer icijbas des
trésors d’affection.
A la famille si cruellement éprouvée, et
d’une manière toute spéciale au frère
M. Jean Bonjour, « maresciallo maggiore »
des, carabiniers, et à M.me Annette Bonjour née Catalin, épouse fidèle de celui
que nous pleurons, nos bien sincères
condoléances. J. P.
—■ A. C. D. Capitaine David Mom
dem tient à rendre un témoignage de profonde reconnaissance à la mémoire de celui
qui vient de nous quitter pour la patrie
céleste.
Soldat, pendant la guerre mondiale, dans
nos iglorieu-x bataillons d’alpins, notre frère
Pa'Ul Bonjour sut, par sa valeur et son
courage, se mériter une médaille à la va-'
leur militaire.
En quittant la tranchée, il chang-e d’armes et s’engage dans les humbles files de
notre Union pour combattre le bon combat. 'Soldat valeureux, il fut aussi un:ioniste
exemplaire, travaillant de tout son cœur
au triomphe du Bien, En sa qualité de
vice-président, il s’employa avec un enthousia'sme jamais démenti à réveiller les
consciences, à secouer les traînards, à ranimer ceux qui défaillaient. La mort nous
prive brusquement de son précieux concours. Nous tous, comme lui « soldats du
Christ », nous nous groupons en rendant
hommage à sa mémoire, pour continuer la
lutte que nous avions entreprise ensemble.
Paul Eonjour nous laisse un souvenir
que rien n’effacera.
La « Capitaine David Mondnn».
LA TOUR. Personalia. M. Mario Jahier,
fils du « présidé » de notre Ccilège, M. le
prof. IDavid Jahier, et ex-élève du Collège
même, vient de subir avec succès, à l’Université de Turin, .ses derniers examens de
docteur en droit.
'Nous félicitons .chaudement le jeune docteur, ainsi que les membres de sa famiUe.
— La représentation de la brillante comédie en 4 actes : Peg del mio cuore !, au
bénéfice des Collèges 'Vaudois, aura lieu
samedi soir, 28 courant, 'à l'Aula Magna..
Les billets se trouvent en vente dams les
principaux magasiins.
— Dimanche soir, 29 courant, à 20 h, 3l0,
à l’Aula Magna, aura lieu la conférence'
de clôture de la série organisée par la
Société Dante Aliglmri. M. Attilio Jalla
y parlera de Michelangido Bvxmarroti, le
3
puissant sculpteur, peintre et architecte
de la Renaissance Italienne. La conférence
sera illustrée par de nombreuses projections lumineuses. Le public y est cordiale■ment invité.
^ NEW-YORK. « Mission Vaudoise ». Bonnés assemblées, très bonnes même, le dimauche des Rameaux, le jeudi soir de la
Semaine Sainte et le dimanche après Pâques. En cette dernière occasion c’était
M. le pasteur P. L. Buflfa qui occupait la
■chaire.
Le dimanche de Pâques l’auditoire a dépassé en nombre les prévisions de la plu, part peut-être de nos assidus. «C’était
^ magnifique ! ». Cette remarque, que nous
avons recueillie sur les lèvres de plus d’un
d entre eux, exprime bien aussi nos sentiments à nous quii rédigeons ces notés.
^ Comme déjà au « 17 », nous vîmes un bon
nombre de figures tout à fait nouvelles
pour notre « Mission », quelques-unes venues d’assez loin. A remarquer aussi la
présence de plusieurs de nos amis catholiques-romains mariés à des. Vaudoises.
Le temps superbe, la profusion de fleurs
décorant l’estrade (gentiment conservées
pour nous par la congrégation américaine),
■ le désir que chacun assurément éprouvait
. d’entendre affirmer ses plus chères espérances, la Sainte-Cène, enfin, à laquelle de
vraies petites phalanges ont, tour à tour,
participé, tout a concouru à rendre cette
iête, déjà si solennelle en elle-même, encore
plus solennelle, plus significative.
■È'. Le mardi après Pâques notre école
du dimanche, au grand complet, était
Ihôte de M.mes Pierre Restan et Pierre
■ Baridon, à Staten Island, à la distance (en
prenant comme point de départ notre
••église) d’environ deux heures de train-.bateau-tram'way.
On nous avait recommandé de ne pas
; iapporter de provisions parce que l’on
P pourvoirait à cela. Et tout a été pourvu,
> en effet, et d’une façon si cordiale, si gé■-néreusè, que nous en sommes encore touI -chés rien qu’à y penser.
^ Dans l’après-midi, après la réfection qui
•eut lieu dans le beau logis, entouré de verdure, des Rostan, nous montâmes sur les
■collines avoisinantes d’où l’on a une vue
(ftrès étendue' de la. baie de 'New-Yoflk. Nous
; ne regardâmes pas toujours au loin ni enhaut : nous tournâmes aussi nos regards
çt vers le sd pour y découvrir, dans les
Tniissons et sous les touffes d’herbe, les
œufs de Pâques ; une autre aimable pen- „
^’sée de nos hôtes.
Enfin, l’on s’est beaucoup amusé et, ce
•qui n’est pas moins important, l’on s’est
•promis qu’à une autre excursion l’on ne
parlerait que le français. p. g.
PRALI. Dimanche 22 courant, un long
-cortège accompa'gnait au champ du repos
les dépouilles mortelles de Grill Antoine
(Malzat), de 76 ans, décédé à la suite d’une
courte mais violente maladie. Notre frère
qui, pendant quelques années, a été à la
tête de l’Administration communale, était
fort connu et apprécié chez nous et dans
les environs, et ses funérailles nous démom ■
trèrent l’unànime sympathie dont il jouissait. Nous remercions MM. Micol et Eynard, pasteurs du ,Pender et de Rodoret,
pour leur participation au service funèbre.
A la famille affligée l’expression renouvelée de notre sincère sympathie chrétienne.
t—^ L’Assemblée d’église du 22 courant
■a nommé comme délégués à la Conférence
de District MM. Pierre Richard, des Jour■dahis, et François Grill, de la Ville. F.
■p RODORET- Le 22 mai a eu lieu la visite
rd’église, présidée par M. le jiasteur L. Mitcol. Après une réunion préparatoire, le samedi soir, au Champ du Qot, M. Micol
«’adressa à une .bonne assemblée réunie
■dans le temple, au culte principal.
■ L’assemblée d’église qui suivit s’occupa
de quelques problèmes qui nous intéressent particulièrement, et termina par
l’election de deux députés à la prochaine
Conférence de District, en la personne de
UM. Henri Pons, diacre, et François Tron.
taines, présidée par le Conducteur de la
paroisse et par MM. les pasteurs Micol. et
Fuhrmann, laissa le souvenir d’un entretien spirituel béni.
Nous souhaitons que cette visite d’église
laisse des traces bénies au sein de notre
paroisse, et nous en remercions nos chers
visiteurs. e. e.
SAINT-JiEAN. Vendredi 20 courant, un
bon nombre de personnes, parents et connaissances, s’étaient donné rendez-vous au
Refuge « Roi Charles-Albert », pour rendre les derniers devoirs à ' ^
Madame Rosine Voile
la veuve du vénéré et toujours regretté
pasteur J. P. Micol.
M.me Micol était née à Saint-Jean, en
1846. Après un court séjour en Angleterre,
elle suivit celui qu’ele venait d’épouser, à
Villesèche, où M. Micol exerça, pendant
trente années, un ministère qui laissa des
traces bénies. Devenu pasteur émérite en
1904, il fut envoyé, par la Table, à Marseille pour y visiter la nombreuse Colonie
Vaudoise de cette 'ville. Mais après quelques mois seulement de travail, il était
soudainemertt rappelé par le Maître. Et
M.me Micol rentra aux Vallées. Elle passa
les dernières années de sa vie au Refuge,
entourée des soins affectueux des Sœurs
de rEtablissement et de ses parents.
Le ¡service funèbre fut présidé, au Refuge, par le chapelain M. B. Gardiol. M. E.
Tron,- pasteur de Saint-Jean et parent de
la défunte, rappela en peu de mots celle
qui nous avait laissés. Au cimetière M. G.
Miegge, pasteur de Villesèche, fit un court
service liturgique.
Nos condoléances au fils de la défunte,
M. Adrien -Micol, et à ses nombreux
parents. G.
TRIESTE. ,Les deux quotidiens de Trieste, du 18 courant, font les plus grands
éloges., du concert que le Quartetto Triestim a donné dernièrement dans notre
temple vaudois de cette ville : un quartetto de [Beethoven et deux morceaux choisis dans les quartetti de Debussy et Ravel. On félicite l’Eglise V^-udoise pour
« avoir offert au public une heure de vraie
spiritualité musicale ».
Le soir, une réunion dans l’école des Fon
VILLESECHE. L’Union Chrétienne mixte
a donné, dimanche 8 mai, une soirée, dans
le but de payer une installation de lumière
électrique dans le temple de Villesèche inférieure. La soirée, qui a eu lieu à Villcr
sèche même, a très bien réussi, et le public était passablement nombreux, malgré
le mauvais temps. Un merci aux acteurs,
qui ont tous vaillamment rempli leur rôle,
et au public, qui a noh moins vaillamment
rempli le sien. (Il est vrai que c’était pour
s’amuser ; ...en aurait-ü été de même pour
venir au temple par un jour de pluie?).
Dimanche, 22 courant, la soirée fut
répétée.
—■ Nous avons^ eu le plaisir d’avoir la
visite de M.lle Meyraer, secrétaire des U. C.
de Jeunes Filles, ainsi que.de M.me et M.lle
Co sson, missionnaires au Zam:bèze. Dimanche 15, rUnion des Mères et des Jeunes
Filles de notre paroisse, ainsi que les
Unions féminines du Romaret et du Perrier, se sont réunies aux Clos pour entendre le message de ces Dames, et n’ont
pas manqfué (quelque agréable qu’il fût
déjà) de l’adoucir encore, au moyen d’une
tasse de thé... et quelque petite chose avec.
Vu que nous avons la plume à la
main ; •vu, aussi, qu’il y a des lecteurs de
YEcho qui nous ont demandé pourquoi Villasêche donne de ses nouvelles seulement
lorsque les rochers croulent au printemps,
nous ajouterons qu’après quelques difficul- '
tés, en novembre dernier, notre paroisse
a décidé, le 3 avrü, d’organiser, en vue de
l’automne prochain, l’ouverture de 4 ou 5
écoles de français. On a décidé, également,
d’ouvrir une collecte, afin de constituer un
petit fonds qui reste et qui garantisse^ autant que possible, une fois pour toutes,
l’existence de ces écoles.
A l’heure actuelle, nous avons le plaisir
de vous annoncer que la collecte marche
de façon encourageante : cependant eUe
est loin d’être close et (puisque nous parlons à JeamPierre pour que Jean-Jacques
entende aussi), si quelque Villasëccin établi hors de la portée de notre voix, avait
l’intention de nous envoyer quelque chose,
nous ne le refuserions pas.
Rien entendu, il s’agit de collecter le
fonds, un mur qui garde le dos, et les écoles, devront vivre, autant que possible, des
petites taxes qui accompagneront les inscriptions, en vertu du vieux principe : Ce
Qui ne coûte rien, ne vaut rien! Malgré
tout, pour beaucoup que cela puisse coûter, ce sera encore peu de chose, en comparaison de l’avantage de posséder deux
lahgues. —-Savez-vous l’histoire du crocodile et de son cousin l’iguane, et du pari
qu’ils firent d’aller, l’un plus vite que l’autre, en nag'eant dans le grand fleuve ?
Ayant choisi un point d’arrivée, chacun
y déposa comme gageure... sa langue. Puis
ils prirent de la distance et au « lâcher
tout! », ils se mirent à nager furieusement vers les enjeux. Le plus débrouillard
dçs deux, fut l’iguane : il arriva le premier
et s’empara, sans compliments, des deux
langues, et... l’as-tu vu, après ? Voilà
pourquoi aujourd’hui l’iguane a deux langues et le crocodile point (ou du moins si
petite qu’il ne vaut pasi la peine d’en parler). A dire la vérité, je n’ai jamais été voir.
Morale : les plus débrouillards ont deux
langues, et ceux qui ont deux langues sont
plus débrouillards, tandis que les patauds
.finissent par jouer et perdre même la -seule
qu’ils possèdent. De là, on pourrait aller
très loin. Mais suffit, ou bien nou.s entendrons dire que, pour une fois que les rochers ont croulé, ils bloquent tout le vallon et que lorsque Villesèche donne de ses
nouvelles, elle élargit trop les coudes.
Le public n’est pas facile à^contenter ;
mais nous avons fait de notre mieux et
l’intention est bonne.
^ Baptêmes : Rostaing Robert de Jean,
né le 4 février 1927,''baptisé le 6, d^édé
le 7 du mêmn m.ois (Villesèche); Giraud
Irma de Charles, née le 20 novembre 1926,
baptisée le 10 avril 1927 (Clos); Rostaing
Rachel de Jean, née le l.er janvier 1927,
baptisée le 17 avril (ViUesèche).
— Mariage : Peyronel Henri de François, avec Pons Eugénie de Charles, le 31
mars 1927.
— Décès : Clôt Jean, facteur, décédé aux
Julbers le 13 décenibre 1926 ; Rostaing Robert, décédé à Villesèche le 7 février 1927 ;
Constantin Louise Henriette mariée Genre,
décédée à Bovil le 9 février 1927.
. . GuIDO MlECiUE.
Au prochain numéro une chronique, de la
dédicace du temple de Palerme, arrivée à
l’heure oü le journal est en papes.
OUVRAGES REÇUS.
V
« Bulletin de la Société d’Histoire Vaur
doise». Ni. 49, avril 1927.
Le deuxième de l’année sociétaire — un
autre ayant paru la semaine du Synode —
'"très intéressant, comme toujours, et contenant Ic'S cinq articles ci-après ;
1“ Senatore D. G,oi?nAN'0 : Discorso per
l’inaugurazione del Monumento ad Enrico
Arnaud. Nous en avons parlé ici même, en
son temps, et n’avons rien à ajouter à nos
appréciations d’alors.
2" Davide Jahier : La Tomba del generale Federico Leutrum nel Tempio del Ciabas. Exposé clair et fidèle des recherches
faites pour retrouver la tombe de l’illustre
général et sa restauration.
3” Général Altonso IPetitti di Roreto :
Commémoration du général .Leutrum. Excellente étude historique comprenant : a)
La famille lycutrum ; b) I^a guerre de suc=
cession d’Autriche ; c) Le siège de Cuneo
(1-744); d) Asti, Alexandrie et Valence;
e) La mort du général, la tradition. Enfin
une bioigraphie complète, soignçusement
documentée. Ces deux derniers articles ont
été lus au « Congresso Storico Subalpino »
d’Alexandrie, septembre 1926.
4” Artprio Pascal : Un’istruzione militare inedita del grande condottiero valdese,
Giosuè Giahavetlo. Il s’agit'd’un document
précieux, rédigé en italien (u'n italien approximatif) par lequel, de son exil de Genève, le grand capitaine, après avoir
exhorté ses frères des Vallées à demeurer
unis, leur fournit ‘ toute une ¡série d’instructions ¡stratégiques en cas d'attaque de
la part des ennemis séculaires et les con
jure de ne plus laisser surprendre leur
bonne foi. Le document est précédé des
instructions (rédigées en français) qu’il
donna en 1688, pour la « rentrée » des
exilés vaudois, instructions que l’historien
Muston nous avait déjà fait connaître.
5“ A. J. : Le manifestazicni valdesi del
Febbraio 1848. Une savoureuse lettre du
prdf. Antoine Mo'iuistier, par lui adressée
à son fils Pierre Amédée, étudiant à la Faculté de Théolcgie de Lausanne, et dans
laquelle sont relatées les manifestations
grandioses qui eurent lieu à La Tour au
moment où l’on apprit que les Vaudois
étaient enfin émancipés. A côté de maintes
choses qu’on savait déjà, on eti trouve de
moins connues. Le tout est raconté en un
langage des plus simples, assaisonné d’une
pointe d’humour et de remarques aussi
sensées qu’original-es. > j. c.
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Jean Coïsson, directeur-responsable
Monsieur et Madame ADRIEN MIOOL
et les parents remercient tous ceux qui
leur témoignèrent de la sympathie à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste de
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VEUVE DU PASTEUR MICOL.
Leur reconnaissance va tout spécialement
à MM. les pasteurs Gardiol et Tron, aux
Sœurs du Refuge, à la fidèle Mathilde, et
à la chère amie Madame Eynard.
Saint-Jean, 24 Mai 1927.
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Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdì.
ÎV'oiivelIps (le la Semaine.
Italie. Le Sénat a repris ses travaux :
et, après le serment prêté pab* l’hon. De
Vecchi, iT a approuvé deux budgets : celui
de l’aviation, à la suite d’un disegurs du
sous-secrétaire d’Etat, l’hon. Italo Bàlbo,
et celui de l’économie nationale, après un
fort discours du ministre Belluzzo, magnifiant les efforts récents de l’Italie pour
son émancipation économique.
.Deux discours de la « manière forte » opt
été tenus par le secrétaire fédéral du parti
fasciste, l’hon. Turati ; à un congrès magistral qui a eu lieu à Brescia, l’un ; à une
« adunata » d’étudiants universitaires à
Gori'zia, l’autre. Il a dit plus d’une ■vérité,
et il a énergiquement invité les uns et les
autres à les réaliser, en affirmant que le
temps des paroles est passé et qu’il noue
faut des œuvres, de grandes œuvres.
La campagne en faveur du rabais continue : mais le,s diminutions sontitrès lentes à venir et très modiques ; insignifiantes même, disent les ménagères ; tellement
que, à Turin, la Fédération Provinciale
Fasciste des Commerçants a dû annoncer
que « ceux qui n’appliqueront pas les rabais délibérés et publiés seront expulsés,
sans autre, de la Fédération ».
La croix a été remise, solennellement,
dans le Cdisée, qui l’avait vue partir en
1871. Espérons ainsi qu’on aura, dorénavant, plus d’égards pour l’endroit et qu’on
ns le souillera plus avec l’organisation des
« corride » sanglantes de quelques années
passées !
Les émules de notre De Pinedo ne se
comptent plus, désormais. Après le commandant Barros sur le FaMs, c’est SaintRoman et Moneyres qui veulent, sur un
appareil Farman-Goliath, voler dît Sénégal au Brésil, sans y réussir; ce sont
ensuite les courageux Nungesser et CoK
qui partent de « Le Bouget » pour la traversée de l’Atlantique, sans relai, et qui
malheureusement, depuis leur départ, n’ont
plus donné signe de 'vje; ce sont encore
deux aviateurs anglais qui sont partis de
l’Angleterre pour atteindre d’un trait
l’Inde lointaine; et c’est enfin un américain audacieux, le capitaine Lindbergh, de
25 ans, qjiâ s'aventure seul, sur un petit
S-j«.
4
appareil, à travers les immenses solitudes
au-dessus de l’Atlantique, de New-York à
Paris... et qui arrive, après 33 h. et demie
de vol ininterrompu, au camp d’atterrissage de « Le Bouget » ; là ime foule immense l’attendait depuis des heures, pour
lui témoigner son enthousiasme sans freins
et son admiration ! Une fois de plus le miracle a été accompli : la volonté hunmine
a su vaincre toutes les difficultés et les obstacles de temps et d’espace.
— Etranger. Le président de la république, Jlf, DoM??ieri/Me, accompagné par
M. Briand, s’est rendu à Londres pour res>tituer à la Famille iRoyalè de l’Angleterre
la visite faite en 1925 au Chef de l’Etat,
en France. L’accueil a été, au dire des
journaux, vraiment triomphal, quoiqu’on
n’attribue à la visite aucun caractère politique, mais de simple courtoisie.
La Conférence Ecmomiqfue de Genève a
presque terminé ses travaux, sans qu’il ait
;été possible, même'. après un si grand nombre de discours, d’en arriver à quelque résultat pratique. Si l’on en excepte ceux qui
auraient été obtenus par les délégués rus'ses qui, -d’après nos quotidiens, seraient
arrivés à convaincre les Américains à relâcher les cordons de leurs bourses bien garnifs aux Soviets et à leur industrie..
La Chambre hongroise a approuvé le
« traité d’amitié et d’arbitrage » conclu, il
y a quelques semaines, entre ritalie et la
Hongrie.
A la Conférence pour le désarmement,
qui aura lieu à Genève, le Gouvernement
italien s’est réservé — à la suite des pressantes invitations du président Coohdge
■— d’envoyer des « observateurs navals ».
Au Reichstag a été approuvé, par 323
voix contre 41, le projet de loi qui proroge de deux ans encore la déifense faite
au Kaiser de rentrer en Allemagne : même les nationalistes ont dû s’exécuter... et
approuver la loi.
Une noie diplomatique très énergique a
été envoyée à Londres par le Gouvernement de Moscou, pour protester contre les
I>erquisitions opérées dans les locaux de la
Société Arcos, qui a cependant déjà repris
'possession de ses locaux. On attend avec
impatience la réponse du Gouvernement
anglais et la justification de sa manière
d^agir envers les bolchévistes de la Russie
qui protestent d’être les plus innocentes
et inoffensives personnes du monde !
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