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Qùarante-neuvième année.
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26 Septembre 1913
üSHüftËf*”--———
N. 39.
PARAISSANT C H A Q U E. V EN O R EDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vandoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . .‘ Fr. 3,00
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S’airbsSoi-'po'nr la Rédaction à M. Ó.-A. Taon, past., torre PéHiee,
' : et pour l’Administration à M. J. GoïssoNr prof., Torre PeUiàe,
.-J ' *•. . ■
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[ commencement de l’année.
Les changements non accotnpagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses yrates, honnêtes, justes, pures, aimablés..... dignes de louange; oçcupent vos pensées. (Phil.JV, 8)‘
SOMMAÍRK:
Ecole Latine âe Pomaret — La Paix de
Dieu — Nos Vaudois de la Californie
— Une nouvelle campagne — Echo dé
la Convention de^Morges —J’ai rêvé
— Correspondance — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
ECOLE LATINE DE POMARET.
Les examens de réparation auront;
lieu le !'■ octobre prochain dès 8 heures!
Les examens d’admission auront lieu
le 6 à la même heure, et mardi 7
octobre à 8 heures, les cours recommenceront régulièrment.
Prière à MM. les pasteurs des Paroisses plus directement intéressées de
porter cette communication à la connaissance du public.
Pour la Direction:
B. LÉGER.
LA PAIX DE DIEU.
Et la paix de Dieu, laquelle surpasse^
toute intelligence, gardera vos cœurs ¿5!
vos esprits en Jésus-Christ {Pial. IV, 7).
Dans ces temps d’indifférence et de
mondanité où la poursuite des richesses et des positions sociales occupe apparemment toute la pensée du monde,
nous ne pouvons que nous demander
comment il se fait que la promesse de
paix soit encore une réalité dans la vie
des croyants. N’y a-t-il pas un manque
déplorable de vitalité spirituelle dans
l’Eglise même ? Et si les cœurs sont
froids, comment la paix de Dieu peutelle s’y trouver ? « Ils ne connaissent
pas le chemin de la paix et il n’y a point
de justice dans leurs voies; ils prennent des sentiers détournés : quiconque
y marche ne connaît point la paix »
(Esaïe LIX, 8). Ainsi la règle de conduite chrétienne a été abaissée, la différence entre l’Eglise et le monde est devenue moins évidente et l’attachement
à un idéal élevé est appelé étroitesse de
vue, de pensée et de cœur.
Et si nous examinons la condition de
la famille, nous verrons que, comme
dans le temple ancien, l’autel de Dieu
est profané par une idole qtd a pris la
place du Seigneur lui-même. Le culte
domestique, qui était une ancre sûre,
est maintenant négligé si ce n’est aboli,
et les membres de la famille s’en vont
à leurs affaires, à l’école ou à leurs devoirs différents, sans avoir dans leur
cœur une seule pensée pour Dieu. Nous
trouvons dans cet état un accomplissement partial du plan de l’adversaire ;
l’introduction du mal dans le cœur c’est
le bannissement de la paix: « Il n’y a
point de paix pour les méchants, dit
mon Dieu» (Esaïe LVII, 21).
Et toutefois, si on veut bien le voir,
il 7 a encore un brin d’espérance, et le
tableau dévient plus brillant si nous lisons ces paroles de l’Epître aux Romains (XI, 5) : « De même aussi dans
le temps présent il y a un reste, selon
: l’élection de la grâce »; en sorte que le
' feu sacré continue à être alimenté et le
Saint-Esprit poursuit son œuvre de purification des coeurs, « car le mystère
d’iniquité agit déjà; il faut seulement
que celui qui le retient encore ait dis; paru » (2‘‘Thèss. II, 7). Il y a donc un
devoir pour quiconque veut subir l’în: ffuence bénie de l’Esprit de Dieu : « Tu '
aimeras h Eternel ton Dieu de tout ton
cœur » (Matth. XXII, 37). — k Priez
, sans cesse..» (i Thess. V, 17). — « ConI sultez lé livre de l’Eternel et lisez » (Esaïe XXXIV, 16). -— « Souviens-toi du
jour du repos pouf le sanctifier » (Exode XX, 8). — «N’abandonnons pas
. notre assemblée » (Hébr. X, 25). —« Ne
I vous conformez pas au siècle présent »
(Rom. XII, 2). — « Retenons Terrtièment la profession de notre espérancé. î>''
(Hébr. -X;-^3).-‘— « Lmfoi sans les œu-';'
ivres est morte » (Jacq. Il,’20).
Certes une consécration entière à
Dieu suscite l’oStracisme de la parfidu
monde, mais le bon Pasteur « oint riia
tête d’huile, et me conduit dans les pâturages herbeux et le long des eaux
tranquilles » (Ps. XXIII, 5, 2). Ainsi,
nous renonçons toujours plus aux choses terrestres, nous nous attachous aux
célestes et le sentiment de la présence
de Dieu augmente jusqu’à ce que nous
possédions les avant-goûts dé la joie
I éternelle.
Vous semble-t-il qu’il vous faille faire
un sacrifice quand vous laissez pour un
moment votre tâche pour vous recueillir en prière ? Peut-être que oui, momentanément ; mais une nouvelle force,
procédant de votre communion avec le
Père et de la méditation de sa parole,
vous ranime et vous fortifie jusqu’à ce
que vos fardeaux deviennent plus légers
,et même votre force physique semble
en grande mesure restaurée.
En vérité. Dieu nous récompeuse libéralement pour tous les sacrifices que
nous aurons faits pour lui. «J’écouterai
ce que dit Dieu, l’Eternel; car il parle
de paix à son peuple et à ses fidèles,
pourvu qu’ils ne retournent pas dans la
iolîe » (Ps. LXXXV, 9) ; en sorte qu’une
nouvelle effusion du Saint-Esprit découle de notre communion avec Dieu.
«A celui qui est ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix, parce
qu’il se confie en toi » (Esaïe XXVI, 3).
« Je vous laisse la paix, je vous donne
ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur
ne se trouble point, et ne s’alarme point
(Jean XIV, 27).
{D’après Loula D. M’ Kee).
Nos Yaudois de la (Jalifornie.
Quand on parle de la Califôrüié, chez
nous, on pense tout de suite à ses mines d’ór ët d’argent, et c’eStœn effet
l’or qui'a attiré vers ces lointaines ré! gions, sûr les côtes de l’Océan Pacifiqúe'
j des foulés d’Américains et'd’émigrants
! Européens. t)ë 1850 à r86o on peut
dire qué là grande majorité dés blancs
I habitant la Californie travaillaient dans
les miùeà': on calcule qu’etlés fendaient
: alors à“peü près 275 miîiions'de ffanes'
' chaqûé année. Depuis i860'la prOduc-^
. tion dé l’or est tombée’^èt elle n’ést’
: maintéñánt que de 75 million^ pàr an.
D’aUtrès mines, d’ailleurs, bien plus
riches, oût ‘été tfôuvéés dans le Colorado,'fcè qui fait qu’aujour’d’hui là Ca-‘
lifornie doit sa rîchessè à ragricüÎtufé,
à la cultivation des arbres fruitiers et"
au commerce avec l’Australie'et la
' Chiné."-Lés fruits de là Californié sont
' magnifiqùés, et l’étude Scientifique ap! pliqttêé à r agriculture à développe une
Í quantité dé noUvéllés eâpecés dé fruits.
On à ici par exemple dû raisin' de; tablé
sans pépins, etdes pomrnés ët des"oran;gès qui sont énormes. On à aussi réussi
à avoir une espèce dé « fico d’india »
sans épines, avec lequel on peut nourrir les vaches.
LU Californie est un des Etats-Unis
d’Amérique, et a une extension un peu
supérieure à célie de l’Italie: elle n’a
qu’une population de 22 millions d’habitants, y compris 16.000 Indiéns ét
6o.bbo Chinois et Japonais. Comme l’émigration de ces orientaux menaçait de
couvrir en peu de temps le pays, on a
' voté plusieurs lois qui empêchent main- .
tenant aux Chinois de venir en Californie! et qui ne permettent pas aux Japonais d’acheter des terres. Les Chinois
habitent un quartier à" part daus chaque ville, et il est très amusant de les
voir dans leur costume : les femmêë pòr, tent' de longs pàntalons blancs, bleus
ou noirs: les hommes, depuis la révolution chinoise, ont" tous coupé -letih
tressé.
"Une grande partie de la Californie
estmneore couverte d’immenses forêts
de sapins et de redwood (Sequoia sempervirens). Cet arbre a quelquefois une
hauteur de 120 mètres et il y en a quelques-uns dans les environs de S. Francisco qui sont si gros qu’on a pu tailler
dans leur tronc des tunnels où peuvent
passer des voitures et des automobiles.
C'est surtout le sud de la Californie
qui ést habité. Ses premiers habitants
furent les Indiens. Dans le 16° siècle,
les Espagnols la conquirent en venant
du Méxique, et avec leurs missions convertirent au catholicisme les Indiens.
C’est ainsi qu’aujourd’hui encore la majorité de la population de la Californie
est catholique, 'quoique le nombre des
protestants ' augmente chaque jour à
cause dé l’immigration des Etats-Unis^
Les; deux villes principales sont; Tuné
S. FraVcïsco, catholique; etl’aütre, Los
Angeles,-protestante, et il est à prévoir
qué dans quelques ànnées Los Angeles
sera bien supérieure, pour population',
à S. Francisco.' '
La richesse dé la Californie c'est son
climat. C’est son climat égal, aVec très
peu de'différence entre l’été et Fhivef.
Ici à S. Francisco les mois plus chauds
sont ceux d’octobre et novembre, et
encore'est-ce une chaleur très relative.'
Mênfe éh été où sent toujours le .besoin
de mettre un surtout lé soir. A Noél¿
toüs lés arbres sont en’fleüf, et c’est
pour cela ^ qu’un grand nombre de rentiers viennent s’établir sur ces côtes.
Il né pleut' que six mois pat an : pen-.
dant l’été et l’automne on n’a*pas de
pluie. Toutèfois l’eau pour Firrigafion
ne manque jamáis,' grâce aux hautes
montagnes qui séparent la Cahfbrhlé'
dés autres Etàts. , ,
Rien d’étonnant donc que nous trou-vions ici un grànd nombre d’Italiens:’
dans âUcilné'autre région des EtatsUnis ils ne sont si riches et si respectés.
A S. Francisco il y a plusieurs Italiens
qui occupent d’excellentes positions.
Le surintendant des écoles, par exemple, M. Confalonier!, est italien, et les
propriétaires de qnelques-unes des principales banques sont des Génois et des '
Lombards.
Il y a à S. Francisco, 40.000 Italiens,
qui occupent un des quartiers de fia
ville où l’on n’entend parler qu’italiéh,
et il y en a plusieurs milliers, aussi dans
les campagnes. La. production du vîn,
qui est une des richesses de la Califor- '
nié est toute ;dans les mains des Italiens
et'des Suisses du Canton Tessin.
Le canal du Panamá va être ouvert
dans quelques mois, et nos émigrants ‘
qui s’embarquent à Gênes et à Naples
pourront venir presque sans changer de
bâteaü jusqu’à S. Francisco. Les Autorités américaines sont très préoccupées
et craignent qu’un grand nombre de
nos Italiens ne viennent se jeter .dans
les grandes villes où il y a à peine assez
de travail pour ceux qui y sont maintenant. Le secret de la réussite, pour;
nos Italiens, surtont dans la Californie,
est de se diriger vers la campagne. Ils
n’ont pas besoin de payer tout de suite
les terres; ils peùvent les acheter en ne
les payant qu’un peu à la fois; mais
après quelques années de travail, ils*
pourront. être sûrs de leur avenir. Et
surtout je vqudrais conseiller à nos
Vaudois qui veulent venir en Amérique, '
de se tenir loin des villes. Nous sommes
un peuple d’agriculteurs et nos gens savent cuïtivèr et faire rendre.-J’ai vu
2
,ì..
■ it
beaucoup de misères matérielles et mojral|s chez nos Vj^Jibis IÎ^$ leé^^^nvilles d’Améjij^^e, tandis (^0- je
tt’ai trouvé aucua de nos fr^s l^avâilÎant à la campagne, rhéci^lÉit de son
sort.
“ {^uand je suis venu dans la Californie,
il 5|â deux mois, je n’avais que trois ou
qnltre noms de Vaudois sur mon carnet; à for,fta de, demander à 1’ un et à
1-antre, j’ai pu former une liste presque complète de pos frères de la Calir.,
foraie. J'ai fait mon possible pour en
voir le plus grarid nombre,, inais il y en .
a qui sont vraiment trop éloignés.Quelques-uns dé nos Vaüdois .sont
venus ici directement de l’Italie, mais
la plupart sont vernis de nos colonies
et de Monett, ainsi que de
New-Yorkr-''"""
•Groupe de Santa Ana. Nous avons à
Santa Ana le groupe plus nombreux et
plus compact de Vaudois. Ils sont tous
agriculteurs et habitent une grande
plaine à quelque distance de la ville de
lyos Angeles. C’est une des plaines plus
riches de la Californie, et bien fournie
d’eau. On n’a qu’à creuser un puits artésien et l’eau jaillit d’elle-même, Pendant l’été, quand l’eau diminue, nos
Vaudois appliquent un moteur à benzine aux puits et peuvent ainsi obte
rnimmBmmâÊmmmÊmi
Piit"- X.î-v
miheu des italiens de bos Angeles et a
nir l’eau nécessaire.
bes terres de Santa Ana sont particulièrement bonnes pour la cultivation
de la bette rave : c’est pourquoi.
perte de vue, on ne voit que de ces plantes dans les champs. En Amérique, on
àe pense pas à laisser reposer la terre
en changeant de cultivation d’une année à l’autre ; les terres sont encore
jeunes et elles produisent bien: c’est
pourquoi on ne fait que les labourer et
ÿ planter ou semer chaque année la
même chose.
Dans la saison de la récolte, on arrache toutes ces bettes raves, on en remplit les chars et les automobiles (nos
Vaudois ont aussi des chars automobiles à Santa Ana) et on les porte à la
gare. Des trains entiers partent chaque
jour pour les fabriques de sucre, et nos
gens s’en retournent à la maison avec
de beaux dollars dans leurs poches,
prêts à recommencer l’année suivante.
Ces terres naturellement ont des prix
très hauts. Nos Vaudois ont eu le bonheur de les acheter quand elles n’étaient
pas très chères, mais à présent elles valènt de looo à 1500 francs la journée
(acre américain) et, si peu qu’on aie, il
fàüt eil avoir au moins de 20 à 30 journées. Quelques-uns de nos Vaudois en
Ont jqsqu à 160 journées. Nous avons
a Santa Ana deux familles de Planchón
qui sont venus ici de la Colonie de Monett. M. E. Planchón est le gendre du
vétéran de la colonie, M. Moïce Griset
dès Chenévières, qui malgré son grand
âge, se portait encore bien quand je
l’ai VU et n’a pas oublié un mot de son
patois. Sa belle-fille, M.me bouise Grisât, a une nombreuse famille ; ses enfants travaillent tous ensemble, et font
honneur au nom Vaudois. M. J. Boër
de la Tour travaille comme mécanicien
dans les travaux de drainage. M. F. D.
Plavan de Peumian a aussi très bien
réussi, bes Vaudois ne vivent pas loin
les uns des autres et se voient souvent.
Ils appartiennent à plusieurs Eglises
américaines : les uns sont presbytériens,
les autres méthodistes.
Dorénavant ils auront aussi de temps
en temps la visite de M. H. Rivoir, qui
est pasteur italien à bos Angeles, et qui
m’a accompagné dans ma visite. Il a
tommencé l’aunée passée sou ceuvre au
^jà u^ bon||e petiteÿ|:ongrégatipni;^
i^nt f(^ pa^e les de^K frères RoS-'"
BMÜB8
;tàn, ^e,,'^aintë|econd, 'qui travaillent
viM. A Santa Barbara) ''
pas loin de bos Angeles, vit M. Ulrich
Revel, qui à unê ttfs bonne position,
et à Pomona, M. Edouard Coïsson.
S.. Francisco,’Z septembre 1913.
{A suivre). David Bosig, past.
UNE NOUVELLE CAMPAGNE.
Ci
)b^été, qui; n’a pas été excessivement
chaud, s’en .est allé aVec une rapidité
e.extraordihaire; déjà l’automne s’annonce avëc les premiers froids et la
neige qui a fait son apparition sur nos
hautes; cimes, bes villégiateurs partent
avec empressement, 'et avec eux tout
Cet'éléiïient éfranger qui' transforme’un
peu nos habitudes et notre vie tranquille. Nos pasteurs évangélistes qui,
cette année, étaient presque au complet à notre Synode, après quelques semaines passées au milieu de iious, après
s’être retrempés, en respirant notre air
si pur et si oxigéné, après avoir visité
un certain nombre de paroisses, ont
aussi repris le. chemin du retour. Cette
année, cependant, plusieurs d’entre
eux ont dû changer d’itinéraire, vu les
nombreux changements délibérés, par
le Comité d’Evangélisation. C’est ainsi
que M. Rinaldo Malan de la Tour ya se
rendre à Catane; M. Fasulo, de Catane
à Paierme; M. Banchetti, de Corato à
Chieti; ÎA. Vittorio Trobia, à Riesi; M..
Henri Corsani, de Grotte à Orsarg, de
; Pouille; M. de Chieti à Rome,
: Via Nazionale; M. Luigi Rostagno, de
, Florence à Rome, Piazza Cavour; M, le
docteur Grilli, de bivourne à Florence,
Via Manzoni; M. Affco/, candidaf, à
Naples, Vomero; M. Silva, de Vérone
à S. Pier d'Arena; M. Arias, de Casale
à Milan, pasteur auxiliaire, S. Giov. in
Conca; M. Messina^ de Savone à Carsale; M. Pierre Chauvie, de Alexandrie
à Aoste; M. J. Marauda, de Cuorgné à
Suse; M.. J. J. Ribet, de la Salle à Cuorgné; M, le colporteur évangéliste Arnoulet, d’Alexandrie d’Egypte à La
Salle; M. le régent Eynard, de Rio Marina à Vittoria.
M. le pasteur Arthur Muston, ex-président du Comité, a six mois de congé.
Ajoutons que M. le pasteur Emile
Tron se prépare à partir pour Valdese,
et que M. Emesto Tron a accepté un
appel des administrations réunies pour
les Eglises de l’Amérique du Sud; tout^
indique que nous sommes à la veille
d’une nouvelle campagne ecclésiastique, que nous souhaitons riche en bénédictions spirituelles. Il se peut que
les postes assignés ne soient pas tous
du goût de ceux qui doivent les occuper, mais quand on a l’assurance que
c’est Dieu qui nous envoie, que c’est
Lui qui indique le poste à occuper, que
partout c’est son œuvre qu’il faut faire,
que c’est Lui qui donne la force et la
santé, que c’est à Lui seul que nous devons rendre compte, alors on peut aller
avec la force qui est en nous, bien décidés à vaincre pour le Maître. Oui, que
cette nouvelle campagne soit bénie
pour les Vallées, où il n’y a pas de changements, et où les pasteurs ont besoin
d’être soutenus par les prières des fidèles, à cause des difficultés qui se dressent
devant nous, dans 1’ Evangélisation, où
1 indifférence religieuse s’accentue, dans
nos colonies, où nos frères sont appelés
à considérer leur avenir religieux, à
cause des difficultés pour repourvoir
les postes de pasteurs laissés vacants.
Oùi, que Dieu bénisse cette nouvelle
campagne, en accordant son Esprit et
én dirigeai Jes administ^tions, et les
ouvriers, afià que n’étànt^‘qu’tì sèul
et qu’ipie seule âme» noiis puissioñs étendre le règne de'^^Cmrist, en travaillant au salut des âmes.
C. A. Tron.
NB. — Nous espérons, dans notre
prochain numéro pouvoir compléter la
liste des changements ou des modifi-,
cations, s’il y a lieu.
EdIio de la Convention de Mopge^.
Cette année, grâce à l’invitation de
l’ex médecin-missionnaire M. biengme,
j’ai pu me rendre d’abord à Vaumarcus
dans la Canton de Neuchâtel. J’ai passé
là quatre journées de recueillement avec
de chers amis^que je ne puis oublier.
M. le docteur, après avoir été quinze
à seize ans en Afrique, particulièrement
au bessouto, y a fondé un hôpital et a
consacré ses talents et son activité mu
service de la Mission romande. Maintenant il a fondé à Vaumarcus une maison ou mieux deux maisons de cure
pour les maladies nerveuses, b’on y soigne là l’âme autant que le corps, car si
notre âme est saine notre corps se portera d’autant mieux. M. le pasteur H.
Besson s’exprime ainsi dans son beau
livre « Joyeux dans VEspérance » (Neuchâtel, Delachaux et Nie^tlé), page ii:
' « Une autre conséquence fatale du pé« ché c’est la souffrance. Dans le regret
« déjà et plus encore dans le remord se
« cache une souffrance physiologique en
« même temps que morale, une perte de
« forces vitales source fréquente de neu« yrasthénie ». En effet, les maladies de
nerfs proviennent souvent des perturbations morales graves, b’extrême joie,
la douleur, les épreuves, les vicissitudes
de la vie agitent les nerfs et il faut d’abord descendre dans les profondeurs de
l’âme pour étudier la cause psychique
de la perturbation.
Que M. le docteur biengme et sa vaillante compagne reçoivent ici mes remerciements pour m’avoir permis de
visiter leurs maisons de cure et les bords
enchanteurs du lac de Neuchâtel. J’ai
désiré me rendre jusqu’à Neuchâtel et
contempler la statue de Farel qui est
représentée levant en l’air la Parole de
Dieu vivante et permanente, devant la
grande Eglise ou Collégiale du XII"
siècle, construite par la reine Berthe.
be 2 et le 3 septembre, je les consacrais à la Convention de Morges. Je regrette vivement de n’avoir pu suivre
tout le programme: «Comment l’Eglise de Dieu retrouvera-t-elle sa puissance spirituelle ? Je n’ai pu entendre
que le développement de deux points
1° « Par l’obéissance et le respect à la
Parole écrite », développé par les pasteurs: V. Poux et H. Couvreu. — 2°
« Par la foi dans la prière », par les pasteurs H. Besson et A. Cruvellier.
Je n’ai pu entendre les sujets : 3° «Par
l’union de tous les croyants ». — 4° « Par
le recours suprême au Saint-Esprit ».
J’ai eu le plaisir, le soir, sous la vaste
tente pouvant contenir près de 2000
personnes, d’entendre M. A. Morel, M.
Saillens et M. le colonel de l’armée du
salut Peyron-Roussel, nous parler de la
« repentance envers Dieu » et de « la
foi qui sauve ».
Enfin, j’ai assisté à une réunion dans
la ville de Morges, près de la poste, présidée par le colonel Peyron-Roussel.
Je tâcherai de résumer ce que j’ai vu
et entendu.
Pour ma part, je trouve que la partie la plus importante de l’œuvre de
Chexbres-Morges c’est la réunion de
prière du matin, b’pn y entend des jlrièqui siÉBt les véritables cris de l’âtoe,
dfe actions de grâci suaves et des danfiques ciiantés du fend du cœur, ;qui
sont l’êxpression de îa prière chantée.
Un cher frère nous disait un malin:
N oublions pas la note de la reconnaissance. En effet, si nous savions toujours
'I bénir comme nous serions heureux. Ne
soyons pas comme des enfants quifdemandent toujours, mais qûi né sayent
pas remercier. Comme on est heurçux
de voir la recohnaissance chez les enfants.
Oh ! ces réunions de prières, elles sont
inoubliables ! "
bes réunions sous la tente, sont toujours imposantes, et les [cantiques sublimés surtout lorsque le chœur cliante.
bes appels sont vibrants, directs, irrésistibles comme Une attaque à la baionette; il s’agit de conquérir les âmes
à Jesus-Christ. b enthousiasme éstondispenSable, ainsi qu’une foi puissante?
Plus que jamais nous avons besoin
de nous tenir fermement à la Parole de
rttaquée de toute part.,.
J ai sous les yeux un livre qui est intitulé. ¿a Bible et le protestantisme,
par V. Franque (Paris, Blond & C., éditeurs - 7, Place Saint-Suplice).
Ce livre, écrit par un catholique romain, a pour but de.r faire perdre la foi
aux protestants dans Ja divine inspiration des Saintes Ecritures. Dans sqn
introduction, 1 auteur a soin de dire :
« bes lettres que nous publions spus le
« titre BîWe et protestantisme.'!}, ne sont
«ni une œuvre de polémique, ni une
« œuvre de prosélytisme proprement
« dit. Ecrites dans un esprit de bienveil«Jançe, tpftte .fraternelle, elles répon« dent à une série d’objections présen« tées par une amiè protestante, à l’en« contre de la Doctrine cathôiîqûe. ~
« beur caractéristique est d’invoquer
« le seul témoignage de la Bible, condi« tion imposéë par l’amie protestante ».
J ai rarement lu un livre plus jésuitique; l’auteur soutient que la tradition est la base même de la Bible comme
elle l’est de l’Eglise et de Jésus-Christ.
Il soutient que les catholiques romains
ont un respect intégral (sic) pour le bivre inspiré, tandis que les protestants
prennent et laissent comme il leur plaît.
{A suivre).
■0"0"0"0-0"0"0"0"0"0-00 •Q-<3-0' OO
J’ai rêvé que l’amour m^’avait poussée en bas,
Dans la salle brillante où~|ion sceptre domino
Sur la vierge naïve, ou sur une czarine,
Que la valse légère enlace aux vieux Judas.
Là, sur un lit d’encens, amour me conduisit,
Et les baisers de feu, remplis de lourde ivresse,
Endormaient ma conscience, et j’étais pécheresse,
Sans voir que l’impudeur languissait sur le lit.
Alors un rayon blanc secoua ma torpeur.
Je voulus m’enfuir, mais une lourde pierre
Sur le cœur me pesait, et je tombait par terre,
Presque morte d’effroi, de bonté et de stupeur.
Et là, j’ouvris les yeux. Le cauchemar eut fin.
Oh Dieul se sentir pur et bien loin du perfide
Abime du remord et du vice torride,
Et n’avoir sur le cœur aucun poids de venin 1
Mes sœurs, mes pauvres sœurs, vous qui portez encor,
Quand vous vous réveillez, le poids d'une captive!
Allez donc vous laver à la source d’eau vive
Qui jaillit dune croix sur les cœurs de portori
Rappelez-vous de Lui qui n’a voulu jeter
La pierre sur le coeur, rongé par la gangrène.
Il eut tant de pitié pour chaque tache obscène
Qu' Il a voulu mourir, afin de nous laver.
Frida Maurin.
OO -a-Ô-OO-O ooo-o<^ o-oooo
CORRESPONDANCE.
Milan, 22 Septembre 1913 .
Mon cher « Echo »,
bes journaux politiques {Corriere, Secolo, etc.) te donnent des nouvelles détaillées de ce qui se passe d’intéressant
au Congrès autialcoolistique ouvert sq--
3
J
il
knnellement aujourd’htii à Milan. Ce
4u.e probaWement ils ignorent, c’est que
ce soir, de 8-io h..eut lieu dans l’Eglise
protestante .franco-aUemande une réunion, organisée par laXrqix’bleue. Elle
aurait pu être plus nombreuse, si les
7000 protestants de Milan avaient mis
un peu plus d’empressement à venir
goûter une jouissance esthétique de
premier ordre, mais il n’y avait guère
que 250 personnes au pied de cette
chaire où se fireirt entendre quatre orateurs de la plus haute distinction, dans
quatre langues différentes. Un Américain dont j’ignore le nom nous parla
de ce que font les chrétiens dans nos
pays pour combattre le fléau de l’alcoolisme, et comment l’institutionjden
écoles du dimanche est d’une Importance
capitale. Ue pasteur Pestalozzi de StGall raconta, en' allemand, quelques
traits saisissants de la puissance salvatrice de l’Evangile. Ensuite le prof.
Westphal prit la parole en français pour
démontrer avec une éloquence entraînante comment la lutte a lieu entre l’esprit du mal matérialisé dans l’esprif'de
vin ou alcool, et l’Esprit de Dieu. D’un
conduit à la mort du corps et de l’âme
et l’autre au salut, à la vie, à: Dieu. j
De dernier qui parla fut notre cher
Giampiccoli da par suo nous faisant
voir l’insuffisance de tous les moyens
purement scientifiques et humains pour
la régénération de l’individu et de la
société. De grand moyen, vraiemnt efficace, c’est l’Evangile mis en action traduit par les croyants en œuvres de dévouement, de sacrifice, d’amour et de
sauvetage. Ces quatre excellents discours entremêlés de cantiques en quatre langues, firent sur l’assistance une
profonde impression, qui certainement
sera bénie pour l’avancement du Règne
de Dieu, aussi dans cette grande métropole de la Eombardie.
Ce congrès compte aussi beaucoup de
prêtres, qui y prennent un grand intérêt. ‘
Salutations affectueuses. R.
beau-fils M. Margaría, qu’il est décédé
à l’âge de 78 ans; David Base, de l’Envers, décédé à l’âge de 19 ans; ce jeune
homme était miné par la maladie et a
hâté la fin de ses jours.'Nous exprimons
aux trois familles, frappées par le deuil,
notre plus vive sympathie chrétienne.
CHRONIOlffjlAUDOISE
BOBI. C’est M. le pasteur D. Eorneron qui a occupé dimanche dernier la
chaire, et qui dans la réunion de l’après-midi a donné d’intéressants détails
sur la colonie d’iris.
DA TOUR. Nous avons eu le privilège, pendant ces deux derniers mois,
d’entendre plusieurs pasteurs, et c’est
M. B. Revel, de Corne, qui a clos la série, prêchant avec efficace, le dimanche
13 septembre, sur le sarment sec, qui
ne vaut plus qu’à être jeté et qui représente les faux chrétiens, qui n’ont que
l’apparence du christianisme, le pur
formalisme. Nous remercions tous nos
chers collègues qui nous ont fait beaucoup de bien.
— Trois décès en une semaine, c’est
beaucoup; Rivoir Barthélemy, depuis
quelques jours seulement à la Tour, et
décédé chez son beau-fils, M. Tourn, à
l’âge de 83 ans; M. Etienne Richard, originaire de Praly, depuis très longtemps
établi dans cette vallée, où il a travaillé
avec énergie et où il s’est fait connaître
comme homme probe, ami de son prochain et fidèle à son Maître. Pendant
sa longue maladie, il a montré ce qu’est
la force du chrétien. Samedi dernier, un
long cortège a accompagné ses dépouilles terrestres au champ du repos. C’est
auprès de sa fille qui l’a entouré avec
les plus tendres soins et auprès de son
Samedi, le 20 septembre, la Tom
bola en faveur de l’Ecole Normale a eu
un succès assez -satisfaisant.
Ee Comité d’Evangélisation, dans
sa dernière séance, a mis à la disposition
du Consistoire et de l’Eglise de la Tour,
M. le pasteur D. Forner on, qui vient
d arriver il n’y a pas longtemps de notre colonie d’iris. Quoique son séjour
iàu milieu de nous soit de courte durée,
six mois, nous lui souhaitons la plus
cordiale bienvenue, en demandant à
Dieu que son ministère au milieu de
nous soit abondamment béni. — Notre
collègue, avec sa famille, se trouvera
au presbytère des Coppiers à dater du
I" octobre.
— Foyer pour étudiantes. Comme
nous l’avons déjà annoncé, dans le courant d’octobre prochain s’ouvrira à
Torre Pellice, sous les auspices du Comité national des U. C. D. J. E., un
Foyer pour les étudiantes fréquentant
I Ecole Normale ou quelques autres
établissements d’instruction. — Ce
Foyer sera dirigé par une personne distinguée et sérieuse qui certainement
saura donner aux jeunes filles confiées
à ses soins une saine éducation de famille. — De prix fixé pour la pension
mensuelle est de 40 francs. En outre,
pour faciliter la fréquentation de l’Ecole,'il a été établi d’offrir aux élèves
des Communes voisines un abonnement
pour le repas de midi à raison de 20
francs par mois, ou simplement un
abonnement à une soupe à raison de
4 francs par mois. Etant donnés de tels
avantages, il est à espérer que bien des
parents sauront en profiter, donnant
ainsi à leurs enfants le moyen d’acquérir une solide instruction jointe à une
sérieuse éducation.
Ua demande d’admission au Foyer,
accompagnée de références du pasteur
local ou de personne bien connue, doit
être adressée à la présidente du Comité
directeur M.me Trossarelli ou à la secrétaire M.me Augusta Jalla, à Torre
Pellice.
Ee Comité directeur: M.me E. Schalk
présidente honoraire, Turin — M.me,
Trossarelli, présidente, Torre Pellice_
M.me Pons-Karrer, vice-présidente, Id.
— M.me Maggiore, caissière-économe,
Id. — M.me Augusta Jalla, secrétaire,
Id- — M.me C. A. Tron, déléguée auprès des Administrations, Id. — M.me
Weitzecker, déléguée auprès du Comité
national, Id.
ROCHEPEATE. Nous apprenons
avec un vif plaisir que M. le pasteur
Jules Tron, ci-devant pasteur à Palerme, a accepté l’appel des Administrations pour occuper une place dans
nos Eglises de l’Amérique du Sud. Que
Dieu bénisse cette décision et cet appel.
AMERIQUE DU SUD. Bien cher M,
Tron. Nous avons lu sur l’Echo le départ
de votre unique fils ; combien de fois
avez-vous invoqué la bénédiction du
Tout-Puissant sur les parents affligés ?
maintenant c’est à nous d’invoquer la
consolation du Pere céleste sur vous; si
je pleure encore mon frère^ à plus forte
raison, pouvez-vous regretter votre fils.
Je desire renseigner les lecteurs de
I Echo sur la fête du 15 août au Rosario
Tala. Deux ans passés nous avions invité
les familles à venir écouter une partie
de l’histoire des Vaudois; cette année
notre Eglise était bien remplie; on
écouta avec attenticai l’introduction du
pasteur M. Jules Rostan; ensuite en
bon espagnol un discours de Eouis Justet, de Vivian (Envers Pinache), ensuite un âutfe'en mâjivais espaguol,
par moi.
Ees auditeurs furent très contents;
cette année nous eûmes un sermon du
chef de district, le rev. Turner, ayant
rapport aux Vaudois. A la sortie du
culte, presque tous se placèrent autour
de 1 Eglise pour manger leur dîner
et tomer le mat. Après cela j’ai appris à la jeunesse trois jeux vaudois : le
premier, à la poste; ensuite, au capitaine
russe, partez; enfin, invitant les demoiselles de s’unir à nous pour jouer aux
places; 1 on commença par six jeunes
filles et six garçons; pardon, j’étais de
ce nombre devant l’enseigner; d’abord Ion jouait un peu avec gêne,
mais peu à peu l’acceptant et augmentant de couples ils finirent par y
jouer avec grand entrain, aussi c’est à
regret qu ils durent l’abandonner pour
souper, apres quoi nous Tentrâmes à
1 Eghse pour revoir, par le moyen de la
lanterne magique, nos chères Vallées,
ancêtres et parents. Plus de .60 vues
défilèrent devant nos yeux: paysages,
habitations. Eglises, monuments, atrocités des persécutions, personnages illustres, importants ancêtres, contemporains, voire même -deux vues de la
« Róstanla » et deux âutres représentant mes frères sur la neige, à Freibougia, bas du col d’Abriès, sur les lieux
de naissance de la gentîanne Rostani
Ruter. — E’entrée était d’une piastre,
en faveur de l’érection d’un nouveau
temple.
—,Ces'jours-ci nous allons finir de
semer 50 hectares de blé et 3¿*‘de lin.
Ees mois de juin et juillet jtaient très
sec, mais” août très pluvieux; ainsi la
végétation est en bonne condition et
nous espérons une ' boppe moisson.
— Nous remercions *Dieu , de nous
accorder une bonne santé à tous.
Votre tout affeçtiorinê | ^
Théophile Rostan.
GEEVEEAND (u' I.' A.): Nous remercions sincèrement nos amis de Cleveland, MM. Henri Poët, Auguste Noce,
Prospère Hugon et Emma Hugon, qui
ont eu la bonté de nous faire tenir un
dollar chacun, soit 20 francs pour l’Ecole Normale. ■
IVouvelles politiques.
Ee ministre des postes et télégraphes
M. Calissano est mort dimanche à Cessano près d’Alba, foudroyé par une paralysie de cœur. Il avait assisté à une
cérémonie patriotique, et pendant qu’il
parlait au banquet il est tombé et n’a
plus repris connaissance. E'hon. Teobaldo Calissano, né à Alba en 1863,
avait pris à Turin ses titres d’avocat et
parcouru une brillante carrière. Après
avoir couvert plusieurs charges publiques, les électeurs dç Cherasco l’envoyèrent pour la première fois à la
Chambre en 1897. A la mort de l’hon.
Michel Ceppino, il lui succéda comme
député de Alba, toujours réélu. Soussecrétaire d’état en 1909, ministre en
1911, il avait devant lui un brillant
avenir politique. Ee dimanche précédant il avait prononcé un grand discours politique à Cortemilia, mettant
en relief l’œuvre accomplie par le cabinet dont il faisait partie et les titres
du gouvernement de M. Giolitti à la
reconnaissance du pays. Cette œuvre
comprend trois points capitaux: l’expédition de Eybie, le monopole des assurances, le suffrage presque universel.
Ea mort du ministre a jeté un voile
de deuil sur la cérémonie qui a eu lieu
le jour suivant à Coni, l’inauguration
de la nouvelle gare. Ee roi a voulu aussi
intervenir et de là il s’est rendu à Bergame pour l’inauguration d’un monument à Cavour.
Ee général Salsa est mort, dimanche
aussi, dans sa ville natale de Treviso,
après de longues souffrances. Né en
1857, il devint élève de l’école militaire après avoir fait son service comme
simple soldat. Comme capitaine d’état
major il_fut enyoyé en Afrique eaTSgi
êt prit partit tcrutèAÎes campâmes Itjsi
qu’en 1896. Avec le grade dê'Hëùliqijapt
colonel il commanda un batailloù’ ién
Chine. Mais il s’est distingué surtoi^t çn
"Eybie cqjijnie général coinmanda4|ide
la place de Tírípoli,Ua première aamjée
de roccupatibni Rentré en Italie;-4u
commencement de cette année, Idéjà
malade,il partit de nouveau pour Derûa
et rendait de précieux services. Ea maladie impitoyable l’obligeant à rentrer
en Italie, il, y a depf j.mpis* Ee deuil
pour cette inort est général. Aux- funérailles assistait une foule émue qu'pn
évalue à quarante mille personnes«
Un nouveau succès de nos armasen
Cyrénaïque a permis de faire un pàS'én
avant dans la conquête qui, malheureusement est encore bien loin d'ètie
achevée. Ees troupes commandées par
le général Torelli, se sont avaneéfes
mercredi matin pour attaquer et-disperser les rebelles qui avaient abandonné mardi la position de Gsar e| s?’étaient concentrés en forces considérables sur une position eptoUrant la vallée de Teeniz. , ?
Ea marche s'effectua en deux colonnes, dont la première qui devait traverser un terrain très accidenté etitrès
boisé, rencontra une résistance ippiEÛâtre dé la^ part de l’ennemi qui essaya aussi dè prendre l’offensive. Mais
après un feu violentj les rebelles, ay^ht
subi une violente attaque de l'artiUçrie
et des contre-attaques répétées et;i4fnacés par le deuxième échelon, ft|r^ht
contraints de battre précipitammeht'fen
retraite dans la direction au nord|ès|t.
Malheureusement, il faut signale! id^s
pertes très douloureuses. Ee génial S©»
relli, qui se trpuvàiUdn première:. ligàë|
est mort héroïquement ainsT quëid.é&
officiers et 28 hommes, dont six Italiens."Trois officiers-et-yo hommes dont
19 Italiens ont été blessés.
Ees rebelles ont eu, de .leur c^é, des
pertes -.considérables ^|#nt hlÎPlques
cheiks importants.
Ea èonduite('dés trouqÆâ «à-f été' à dm î rabie. Ee générale Torelli était n.è en
1836 et corñmándáíÉ d^ùïÉ^hhiCÎ^ une
brigade à Naples. Il avaitJ fait la catH^
pagne d’Abyssinie en 1887. Il est le
premier général tué en Eybie.
Ee roi Constantin* de &’èce, après
ses pérégrinations en Allemagne et .en.
Angleterre s’est enfin décidé à se rendre
à Paris. E’accueil n’a certes pas été tel
qu’il aurait été si le roi'n’avait pas prononcé à Potsdam ce malheureux toast
dans lequel il attribuait à la tactique allemande tout le mérite des victoires balkaniques. Pourtant les Parisiens ne lui
ont pas fait grise mine et le Président
de la République lui-a adressé un toast
très paternel, exprimant la sympathie
de la France pour la Grèce et ses triomphes récents. Ee roi a remercié la France
pour sa sollicitude. E’incident est clos
mais la presse française ne désarme pas
encore, et les toasts sont à leur tour
l’objet de commentaires innombrables.
— Ee^ traité de paix turco-buigare a
été signé à Constantinople. Eà nouvelle
frontière entre les deux pays partira
de la mer Noire au nord de l’embouchure du fleuve Resvaia, passera immédiatement au nord de la ville de Santo
Stefano et rejoindra la Maritza à Mandra. De là elle suivra le cours de ce
fleuve jusqu’au Delta. Dé cette manière
les villes de Kirkiüess et Andrinople,
conquises par les Bulgares au prix de
tant de sang, restent à la Turquie qui
les a reprises presque sans coup férir.
Ees autres états balkaniques s’occupent de régler leurs frontières «rériproques et semblent procéder,4j,cës opérations dans un ésprit de bùniifé' harmonie. Pour l’Albanie les ' choses re^nt
dans les mêmes condMphs n|u’àtiparavant. Ees frontières mérii^^nales
n’ ont pas encore été délimitéeS,‘^.les
troubles à l’intérieur persistent, des
combats entre Albanais d’un côté et
Serbes et Monténégrins de l’autre arrivent souvent sur les frontières orientales. Il faudra donc que les puissances
interviennent sans plus tarder pour y
mettre bon ordre. E. E
C.-A. Trqn, Di^^çtevçr-responsabkt
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SORPRESA MERRUiGLlOSfi^
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Fra due bimbi era Insorta una questione
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione,
Ma sull’uscio però stava a ridosso.
Diffìcile è il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt'e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba,
Che i bimbi si profumino la faccia.
o7z
Per stupor poi restò senza parole,
Quando vide venir tanto di barba
Sul manto d.eila piccola qua prole.
L'ACQUA'
cHinmn-MiGOME
preparata con Sistema speciale e con materie di primissima qualità, possiede io migliori virtù terapeutiche, le quali
Soltanto sono un possente e tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquida rinhescante e limpida ed
interamente composto di sostanze vegetali.
Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e soddisfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
Si vvntft tanto profumata che Inodora od et petrolio da tutti I Farmacisti, Profurpìcri. Parrucchìerf, OrogHleri. Chincaglieri e Sazar.
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