1
Année Xll®.
PRIX D’ABONNEMENT PAR AN
Ikaïle^ . ■ , , , . . Ir. 3
T6ub les pays de l'Union do
poste ; ...... 6
Amérique du Sud . . . » 9
On s'abonne'
An bureau d’Administration ;
Chez Müff. les Pasteurs ,
OhoK îlf. Ernest Robert ÎPîgnerol) et 1
à la Librairie Cbîantoro et
îlasearolll ( Pignerol ).
L'abonnement part du Janvier
et se pale d'avance.
21 Mai 1886
N. SM.
Numéros séparés demandés avant
le tirage 10 centimes ctaoun.
Annonces : 20 centimes par ligne
pour une seule fols , —16 centimes de 2 à 5 foie et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S'adresser pour la Kédaetlon et
rAdmlnlstration A Htenr H. Bosio — Saint QermainCiuson (Plnerele) Italie. •
Tout changement d'adresse est
payé 0,25 centimes.
On
ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous me serez témoins. Aoths 1, 8. Suivant la vérité avee la charité. Eph. iv, 15.
'■SU3
fW
SoiTfi ivialr*e.
A fjropus li’élBtiiiBns politicjues. — Un
(Tirafl iJn (iouvornoment. — L'un sera
pris, pl l’aulre laissé. — üu marias;« au
Zambèze. •— Lo (omplo irArvieux. — Il
y a deux crnls ans. — Variété. — Chro
J ! ' ■
nique vaudoise. — ileuue politique. —
Annonuo. .
k propos d’éledions poliliques
Nous avons dirt, dans notre dernier N°, quel est, selon nous,'l’idéal
que doivent poursuivre les vaudois
en fait de députation au Parlement
national. Un homme du type Janavel ou Arnaud jouant au sein
de la Chambre italienne le noble
rôle d'un De Pressensé dans le
Sénat français, voilà qui serait
capable d’exciter tout notre enthousiasme. Qu'un tel homme se
présente, avec la plus entière
franchise, devant les électeurs de
l’arrondissement de Pignerol, et
Qous croyons que les vrais libé
raux ne lui refuseront pas leurs
suffrages.
Que nous sachions, aucun des
candidats vaudois passés du présents ne s’est montré épris dè cet
idéal. Tous les programmes que
bous avons lus, y conipris celui
du doct. Soulier que nous Venons’
de recevoir, nous ont paru*{que
leurs auteurs nous le pardonnent)
assez anodins. Ils manquent de ce
que nous pourrions appeler virililé vaudoise.
Hélas I nous n’osons trop les
blâmer pour ce fait, car, n’est-ce
pas là le caractère général de notre
piété d'aujourd'hui? Où sont lés
fortes convictions qui ont fait les
grands caractères d’autrefois?
¥
* *
La lacune que nous signalons ne
doit cependant pas nous empêcher
de rendre justice aux qualités
éminentes des caüdidats qui se
présentent dans les élections actuelles.
2
174
Seulement, comme il ne nous
paraît pas raisonnable de recommander d'eux candidats vaudois,
nous n’avons porté sur notre liste
que le nom de celui qui nous paraît,'maintenant encore, avoir le
plus de chances de réussite. Nous
n’avons pas la prétention de croire
que notre choix puisse plaire à tout
le mon.dq^s■No^|s déplarons^ la dispèrsiom^ës V(^x (|ûe ii?e mÿpquera
pas d^rbdu|lpe Çbnc|qrfence..
ruineuse qui, au lieu de nous"* assurer la vioÎQirç’.inoue prépireÎüne“
défaite probable, dont nous comptons retirer au moins une leçon
utile que nous indiquerons proch^inepient„r . i.'i j.,!
Il I!
■Il
*
* *
. : l • / i î ' ■ i I■
.QMii,nnouS;;CQm.ptons revenir sur
ce ,qqe çppP:iÇPPsidéiro.n3 ,comme
l’qp dqg intérêits de la famille
yaudpi,sfi;,,Et, .en le faisant, nous
n%„Rensqhs;j pas ;avi;lir,j comme
aejnjblftntdeiiC^’oipo,.quelques-uns,
le, ;imiiPi,stere évangélique [ auquel
nous;,spronies appelé«,;;,,,,(ü ■ ,
BiiOU; au contraire.:!,,,.
Depuis quand a-t-on trouvé dans
notrei.hiistpire., que les pasteurs
vaudoii^ se soient.'ijamais contentés
d'|tre .les tranquilles spectateurs
dp,s difficultés l’eti des crises par
lesquelles.:nolre peuple,a,.dû passer? J,anavel, en ..admettait même
dans les conseils de guerre, et
Arnaud a pu s’appeler «pasteur
et colonel des vaudois ».
' Màï'é'’à quoi bon ‘rappèlér des
sôtiVèïiir'e hifetHriquesî lieiix ' qui
voù'dVaië'nt féiéguef les chéétïens
etï èdi’ particulier lés |)asteurs ,
dabs déé’tid^ges, s’iii'qùiotent fort
peu d’histoire vaudoise. Ces habiles mondains sont tout simple-“
ment vexés do ce qu’on ne les
laisse pas manipuler tout seuls,
et k leur guise, les affaires publiques. Nous sommes fâché de
leur déplaire; toutefois nous croyons que notre Seigneur n’a pas
laissé ses disciples dans le monde
pour rp-garder l^uge , mf|is bien
plutôt pour y accc^i^lir tous leurs
dévoirs, au nom^r^esquéls ceux
qui leur incombent comme citoyens. «¿JO H. B.
___' m;'î - .
{]n crime du Gouvernement
C’est VVnità CaUolica qui l’appelle ,
un crime et mêntc le plus grand qu’ait
commis le Gouvernement italien en
entrant’à Rome. ' '
Et en quoi consiste-t-il? Ecoutez
plutôt: « Si ce mauvais gouvernement
n’était pas chargé d’autres crimes,
uh seul suffirait: j’entends \ii liberté
illimitée .laissée aux hérétiques de se
jeter ici (a Rome) pour insulbr 'et déchirer notre foi. Et il en est venu de
toutes les régions et; de toutes les supcrslilions... Ils,,m’ont rien laissé pour
séduire,, cOrropipre ,et trahir les romains, ! et-cela dans J la ville'qui est
le siège même du calholicisme^. aux
portes du Vatica.n. , .
, :«jL’on dit que(V,est iâiJe| la lilperté
bien entendue et qu’mn Gouvernement
ciyilj doit laisser libre cours, iqulps
les ■ opip6ns;j ,jh],ais 'les . ijiérésie§ et
les blasphèmes contre^ la très saTnte
Vierge, Mère, dé i)ieu ', les inv.ectîycs
contre'‘JésusI en $acrèmènt (Vhoslie)
ne sont fias des opînièns' libres, 'ce
sont desffirifarhicsV Permét'trè‘‘qu’on
3
leS^tépafide èquivâüt àdelisser vendre
Iès alimenta nuisibles ou'laisser librO
cours, à la péét'é ». ' ' ■' ' '
Ah ! les beaux teinps de l’inquisition
et des bûchers!' 'Quand révièndi’Ontils9: 1I- T'
L’un
sera
pris,
.1, '
et l'autre laissé
175 -------------------------------------
pour lé'second. ,Eh effet, le’|bfàAe>
cordonnier, une Ibis arrivé cfrézlffî;'
éht■' bâte i de parcourir ' cé ^
petit'’liVre. u''-:'- ■ i, .jci!
'il* le lut avec un ^profond serieux
et y découvrit bientôt ' quelque èllqsq
qui répondait aux besoins de'spn âme,’
Il le lut pendant plus dbi.n| an ap
point de savoir le réciter pré'équë'pûl’
cœur. Pourtant, il lui manquait encore
"pahs_’ le pètît , village dé ; Fuveau;
(Bouches-dh-Rliôpë), deux ouvriers
italiens, 'dont Pu'n' était erhployé aux
mines de hoùillë'et l’autre, exerçait
la profession’ de cordonnier, étaient
en train de 'faire, lé déménagement,
de l’un d’ëüx. ' ■
Tout à coüpVlë'cbrdénnier découvrit
sur une étagère un petit livre tout
couvert de poussière.’ Après l’avoir
examiné il demanda à son ami ce
qu’était ce petit livre.
Celui-ci répondit en haussant leSi
épaules 'en'signe"dé' mépris i'*'« Oh!‘
c’est un livre qiii parle dû bon Dieu
dont je n’ai que faire». «Ah! reprit
l’autre, si ce livre parlé du bon Dieu
je désirei bien le 'lire». 'Là-dessus 'il
mit le petiti'volume'TdanS' sa poche
en se ' prorhettant : bien ,'i aussitôt le
soir arrivé ,! de lé parëburir pour savoir
ce qu’il contenaitji r " < " 'b
Ib s’agissait; d’un exemplaire del
rEvàngilëiselon Saint Luc' que Son
ami avait reçu d’ünicolportëur quelques années auparavant.'It'l’avait’aussi*
parcouru, maïs aivec un esprit léger, '
de sorte quül n’y trouva rien qui
pût satisfaire ses goûts.’ Eh 'conséquence: il avait jeté"le petit volume'
sur l’étagère'où il 'était resté'depuis'
lors.::' ; : '■'> ' ■
Mais si le premier propriétaire de
cet 'Evangile n’y trouva rien qui pût
luiiplairej ?il en fhtuout autrement
7 I i 7 < j
quelquer chose.
commencement du vofunié ’qififHait
fait mention d’auTres parties qui n’étaient pas rënférniéès danS le volütrie.
Il comprit qu’il 'rie possédait qlJ*urië'
partie d’un livie. Son ardent'"di?si'T'
était de pouvoir arriver à së prbc'brëi’
le reste. ' ! : .luTi*
Un jour, il voit entrer da'riS’ Suri*
échoppe un homrne ayarit’ufl''sac'aü'
dOs. Celui-ci lui' offrit aussitôt sà’
marchandise én" Îüi préséfttani liri'é*
belle Bible. Le ëordonriier' prit l'e!
; v'olUrhe, le parcoufritun ‘tnOméfit, puis
s'^écria tout lrè'onÿ>'|'!avec"‘Ün tWri’S^ort'
dé"jdîel «Mais 'é’ë.st’ré 'bbn'Dietf'tpib
vous'çnvbie arijourd’hüi ehèz'hiirt’bi t“.*
Là dessus nos derix ' hommes "ri’eU:!
rent pas de peiriè à’ s’entendre. ‘Ils'
catisèrent foi't longtemps ërisetribléi’
Lé cdlporlëur '(car è’eSt bieri'' d'un
^colporteur qiCrl S’agit)' expliqua 'au
¡cordonnier"'tout ce qiie celui-bî avait
besoin'de savoir pour le'bien dè*sori'
âme. . :
Cétte derriière scèné'i se passailt il
y a deux ans environ.'*DepüiS 'lorS
notre cordonnier est devenu un'enfant
de Dieu, fermé et solide'"dans 'ses
' cdrivictions: Sa nlièré Témirie et deux
de ses erifants ont égaleinent embrassé
; l’Evangile.' De plus notrë' homlue est
j devenu missionnaire à' son tour. '
‘ Il réunit le diriianbhë, dans Sa’
chambre, plusieurs ouvriers, ses corh;-
4
.176^
patrióles, et il leur annonce la tonne
nouvelk.
Quant au premier qui méprisait ce
petit volume, il a terminé sa triste
existence ¡dans l’ivrognerie. Ne peuton pas dire ici ce que le Seigneur
disait: «De deux hommes qui seront
daiik un champ, l’un sera pris et
l’autre laissé » ?
Un mariage au Zambèze
Voici en quels termes M. Coillard
raconte dans le Journal des Missions
le mariage de sa nièce avec le missionnaire Jeanmairet:
«Nous décidâmes d’avoir le mariage
le 4 novembre: nous lui donnâmes
toute la publicité possible. Les chefs
de Séshéké, ravis de cette nouvelle,
nous envoyèrent d’avance quelques
présents de nourri ture pour l’occasion,
Nous espérions même que ce serait
un moyen de rapprocher les deux
partis, et d’amener une réconciliation.
La veille du grand jour, arrivèrent
des messagers de Robosi, qui firent
leur pied-à-terre de la station et
mandèrent les chefs des deux partis.
Tout annonçait une belle fêle. J’abattis
deux bœufs, nous avions décoré de
feuillage et de drapeaux français
la charpente du presbytère en construction.
üheure approchait, quand tout
à coup des bruits sinistres se répandent. Les chefs ne viennent pas; on
ne parle que de se battre. La panique
s’empare de tout le monde, même
des envoyés du roi, et, en quelques
instants, nous étions laissés tout seuls.
Nous nous regardions en silence.
Que faire? Notre résolution fut bientôt prise.
J’allais sonner la cloche suspendue
pour l’occasion, quand j’aperçus à'
la lisière du bois des nuages de poussière. C’était Morantsiane et ses gens.
Tous ceux qui s’étaient enfuis revinrent, et la cérémonie eut lieu
devant une grande assemblée.
De la viande crue fut ensuite distribuée aux chefs', ce qui est tOtft à
fait dans les moeurs du pays, et,
pendant que leurs esclaves, accroupis
autour de feux flamboyants, la faisaient cuire ou la rôtissaient, bavardant à tue-tête, et que les chefs causaient au lekhothla, nous, nous avions
notre repas de noce sous la tente.
Aarone était des nôtres. Les speech
de rigueur ne manquèrènt pas.
Middieton et Waddel trouvèrent
chacun une bonne parole pour l’occasion.
Nous étions en famille. Il y avait
peu d’excitation parmi nous, mais
nous jouissions d’une atmosphère de
calme,-de sérénité et de bonheur,
comme celle dont jouirent, sans doute,
les convives de Cana.,
Des jeux, des courses remplirent
agréablement l’après-mldi.i Le soir ce
fut la lanterne magique. Et, quand
on croyait tout fini, il se trouva que
Middieton nous avait ménagé la surprise d’un petit feu d’artifice: une
chandelle romaine , un ou deux feux
de Bengale, une petite roue de Sainte
Catherine (je crois que c’est le nom);
et quand, pour bouquet, il lança une
magnifique fusée il y eut une explosion étourdissante de surprise et
d’enthousiasme. On avait entendu les
vieillards conter^ les exhibitions' de
Livingstone; ces récits légendaires
avaient aiguisé la curiosité. Aussi
reffei produit par cette soirée est-il
q'uelque chose d’indescriptible. « Voilà,
5
-177,
VQÎlà le fusil du bon Dieu!» s’écriaient’
ils, hors d’eux-mêmes, en suivant
dans les airs ¡la fusée et son bouquet
d’étoiles de toutes couleurs. Au milieu
du brouhaha, quelques chefs ivinreot
vers moi, et, ¡d’un ton confidentiel:
«Morouti, firent-ils, tu sais tout;
dis-nous donc qui va vaincre, de
Léwanika ou de Thatira? ,Tu as trop
d’affection pour ton fils Mprantsiane
pour lui, cacher cela. Tu peux compter
sur notre ,discretion».
11 y a deux cents ans
' i ' ' ' ] i f'' ' ’.
24i mai i 686. ^ Célébration d’un
jeûhe accompagné de collectes pour,
les Vaudois' dans les Cantons évangéliques de la Suisse.
26 mai. Victor Amédée signe à
Luserne un Edit déclarant tous les
vaudois coupables ¡dû crime dè'rtebellion èl de lêsb-miijeÈiié et Confisquant
tous leurs biens au;’profit du Fisc.
«Nous avons vu avec douleur, dit-il,
la ruine'de ceux dés Vallées de Luserne, Angrogne, St. Martin, Pérouse,
St. Barthéiemi, Rocheplaté et Prairiislin, rendue nécessaire par leur
opposition obstinée». Ils ne se sont
pas prévalus des facilitations accordées par l’Edit du 31 janvier; lorsque
nous leur avons ouvert les bras de
notre clémence paternelle par l’édit
du 9 avril ils ont répondu par de
nouveaux; actes de, rébellion ; et même
lorsque nous nous sommes rendus à
Briquéras avec notre armée, ils ont
résisté à nos troupes à plusieurs reprises., Ensorte que nous ne pouvons
nous refuser à nous-mêmes, ni au
bien public et à la justice quelque
satisfaction. Nous les déclarons donc
coupables du crime de rebellion et
de lèse-majesté etUùüs‘'leurs biens
sont dévolus au fisc.
Sous la même date, un officier
français écrit, de Pigneroh «Toutes
les Vallées sont exterminées., les habitants tu,és, pendus ou massacrés ».
Le temple d’Arvieux '
.¡;l ,
VÈgiise Libre du SÎ3 avrif'dernier
publie une liste de dons reçus pour la
reconstruction d’un temple â Arvieux.
En y ajoutant fr’; 90 montant' d’une
liste précédente, M. Té pasteur tiotard
constate avec douleur et à ce qu’il
semble avec un sentiment d’humiliation que les Eglises de France ié’ont
jusqu’ici répondu à son appèl que
par un'concours'i de 402 frs., tandisqüé c’est une somme de 9000 fr.
qui manque pour la construction d’un
humble lieU de culte pour l’tinè des
paroisses'AÙ s’ést eiércée l’aciivité du
biéiíhéuréux Félix Nefi" et'formée des
descendants de ces vaudoisdes HairiesAlpes plus que décimés par'de sanglantes persécutions. m
Quoique l’appel de M, le pasteiir
Liotard ne leur ait pas été adressé
directement, les vaudois d’Italie l’ont
entendu, et Je ïemow touvre dès
aujourd’hui, pour la construction du
temple d’Arvieux, une souscription
qui ,sera close par son dernier numéro
du,,mois de juin. , !,.■,,
( ■ liste.
MM. J. P. Meille pasteur érn. Fr. 20
le prof. B. Tron . . » 20
; le pasteur I. P,-îPôiisi'î.i » ! 20
le pasteur El. Bonnet . » TO
le pasteur, Lantarel. . » 20
H.'B. . , . . . » ,10.
B. Goss, ancien ...» 2
6
-178
®artitc0
La g^uénspn dé^roùf. — Le dbbteur
Delthil A fiit. â’l’Académie de rhédecine utié communication fort importante aü'sujet de la' découverte d’un
remède très efficace, paraît-il, contre
la plus terrible ^maladie de l’enfance:
le croup.
11 spffit, pour guérir le panvi-e
petit malade atteint du croup, d^liLiraer près de son lit un mélangé de
lérébentliine et de goudron; la chambrej
se remplit d’une fumée tellement
noire et épaisse, que les assistants
nè peuvent se voir, mais il n’éprouvent
aiicun malaise.
. ..i ■ ■ U :.l
L’enfant aspjre fortement et ..avec
volupté celle atmosphère de résine,,
en y sentant la vie; bientôt les fausses’
mern.bran,eS| se décollent et^sont, èx-j
peetoréeSj sous forme de crachats de
rhume qui, retenus dans un verre,
continuent à se dissoudre visiblement.
Le docteur Delthil fait en ' même
temps laver la gorge de l’enfaql avec'
du coaltar et de la chaux; le malade
est radicalement guéri , en deux ou
trois jpur&i', ..() ' !
Ces fdmigatioiis ; sont,, en outre,
un excellent désinfectant, et' non
seulement elles guérissent le raakde,
mais elles préservent les personnes
qui l’ontapproché et empêchènt même
les enfants de contracter la maladie:'
Tém. dé' la Vérité
I * ■ 'I ( * f
(Sritroutquc
tee
Pise. — Une lettré'de M. le pasteur
Ribel au Telegrafo de Livûùrnè raconte des scènes d’intolérance dont
. quelques' trop-zélés admirateurs: 'du
; Padre Agostino da Montefeltro sé sonr
i rendus' fcoupables eh ^troublant par
deS’ insultes et-des bruits les éonfê-'
rénces*données par M. R, pourréféier
certainésorreursdn mbinô franciscain,
Même'en pleine rue révàngéliéte a
été menacé, accompagné de coups dé
sifflet, sans' que 'fès ‘agents'de^'la'
police aient crû devoir'interveniri Co'
n’est que lorsqu’un ciloyén de Pise,
M. Zannini, les en à conjurés que
quatre carabiniers ont dispersé la
foule qui suivait M. R. et sa famille.
ii \r II
Villar-Pellice. — Nos lecteurs
auront corrigé d’eux-ràêtnes une faute
d’impression quüa fait donner à Mr. '
IL Trou ISO voîx sur 38 volants. C’est!
138 votants que nousi avions' écrit;!
Un membre de la paroisse nous fait
observer, ,pn,oulre,! que.si lpt,yoiai.ion
pour le ichoixid’.un no,tnvetiu pasteur;
s’est faite huit jours seulement nprès
l’annonce officielle ,des démissions ;du
vénéré M, Matt..Gay, .il yiavait quelques semaines déjA que les démissions
étaient données officieusement cl que,
du rester rien ¡ne.s’est faitusans le
plein assentiment de l’assemblée paroissiale.^ . , , ,||j I
:.'Î iVji ; : .1 j-i' ■
Boni — Le projet d’unionide l’Eglise i
¡Libre avec l’Eglisè 'Vaudóise après
avoir été étudié et discuté séparément
dans tous i les 'quartiers de la paroisse
pendant les réunions dé cet hiver,
étéirepris à^'nduveau-darts deux as“
semblées générales qui'i ont eu " lieu !
les ditnanches 2 et 16 courant, dans!
le temple. u- ■ i' û >' '■■■ i- '
La première «éance.'consacrée iU(
il’examen du projet dans son ensemble, :
a donné lieu A de nombreux! éclaircissements sûr rorigineil’brganisa lion,
7
.179.^
la doctrine et la force numérique de
l’Eglise Libre telle que la font connaître les .comf)te-rendus de ses assemblées. Quelques membres >fonl observer juiavec quelque :apparenbe de
raison ji qü^I'est ¡à regretter que tandisque rEglisdiYaudoise a rbabitudè
dè' publier du haut de tdùtes les
chaires des Vallées, et pendant dèilx
dimanches consécutifs, le nom des
candidats à la consécration, on ne
sache pas exactement à quoi s’en
tenir sur lé liombre; la persodné^et
les aptitudes dès ‘pasteurs'de l’Église
Libre dont les noms devront être
inscrits à côté de ceux, des pasteurs
vaudois. Malgré cette lacune, le résultat de¡ ce premier entretien fut
l’acceptation presque ^ iirjahime du
■V ^Vrlicîè *du p'/ojét: t’uhíoñ \non Itf
fusion) de l’Eglise Vaudoise avec l’Egliso’Libi'e.'i'- ■ ■ ■ J
— P^nsjla séanpCidu Î6,mai,. on
a reprisjllexamen des autres articles
qui ont étéladoptés, avec les modificatiens'ci-après
ArL, 3 et 4., Qn propose d’unir ces
là articles en un seul sous la forme
suivante: Le synode de l’Eglise Vaudoise ainsi què la Table conserveront
les mêmes attributions et les mêmes
prérogatives que par le passé.
5. L’Eglise Vaudoise ne sé 'sentant
aucune velléité d’abanddnner sôn nom
qui occupe une place si h'Ono'rkble
dans l’Eglise chrétienne toute entière,
et voulant d’un autre^ côté èp-e une
se.ulc; qt „même chose ayéq les Egiisqs,
de la,mission,,; l’ai:t 5 est modifié
comme süitV Unéfois l’union décrétée,
l’Eglise prendíanle nom d’Eglise éVangéliqub' Vaudoise. ' îi" >
9. L’Ecole de théologie de Florence,
tout en ouvrant ses portes aux élèves
de toutes les dénominations évangé-"
liques qui désirent prpfiter de son
enseignement, continuera d*être, confQrmëment au désir de ses fondateurs,
la propriété absolue^de l’Église Vaudoise. ” . .
liâ. Rien n’est innové quant à la
Confession de foi qui,es|^celle de 1655.
' Énviron 80 électeurs étaient présents à (Chacune des deux séances, et
une vingtaine ont pris une part active
à la discussion. Toutes, les décisions
ont été prises, sauf pour ce qui
regarde la première, à l’unanimité
des voix.
Extrait des procès verbaux.
J ^ f, ?'V
B. Gardiol, pasteur.
l; ■ ! ' ;i': ”
,i,Éral et Rodoret, — Du 16 au 18
mai .courant, des réunions d’appel
pJ^‘ésidéps, par MM. R. Tron et Hugon,
ont eu lieu à la Ville de Rodoret et
aux Guigou, aux Pommiers, à la'
yille,j,4e;iRral et dans ,|a, grande école
de RçdoRetj.aux Fontaines,! aux Rimas
et dans 1q temple de Pral., |ilalgré les
travaux pressants, il y a eu partout
de bonnes qçsemblées. Nos' frères de
la montagne ont écouté avec attention
les paroles qui leur ont été adressées,
et plus d’un en a manifesté de la
reconnaissance. Nous leur avons.parlé;
dp péché — de la repentance — du
témoignage que doit rendre le chrétien
— de,la, piété et du culte spivi du
baptême du Saint-Esprit, (Actes x).
Mercredi, 19 courant, dès neuf
hetires du matin, le temple de *Rodoret était rempli de Vaüdois vehus
de différentes parties de la paroisse
comme aussi de Pral, de Périér-Maneille, de Massel et de Ville Sèche. R
fallut môme aller chercher quelques
bancs pour asseoir tout le monde.
Celle non ! reuse assemblée écouta
pendant iro. heures et demie, les
8
■^180.,
récits se rapportant aux évènements
de 168^ ! ia conférence du Val .Saint
Martin >'ainsi, cotptne c.élle du ValPolis;' célébré le deuxième centen'airè
de celle triste et mémorable .anpée!
Ces fête^l d’un caractère tout religieux, excitent l’esprit et‘émeuvent
le cœur des Vaudois, et nous nous
attendons à ce que l’esprit de Pieu
renoUve|lé la vie selon l’Evangile de
notre Seigneur Jésus, au sein dé nos
églises. . Í), H.
ilctïùe fvoitttque
Mtalie. — L’agitation électorale
est prêS' dé' 'sa, fini Les' éfecléurs ont
polir la plupart jeté leur dévolu sur
les candidats de leur goút¿ Un grand
rionibre dé discours oiil été pdonidncési’
iiiic ‘'foulé '‘db' progrâmmés’-'dhi été
composés, imprimés et répandus a
profusion. Dépréiis aura aussi, à celle'
heure, prononcé son dîséoui's ' au
banquei de VHôtèl du QuMkdl.
Le choléra ne sévit pas, mais il'
continue' à 'faire ‘ quelques viclîtries
dans le Vénitien et â Bai'i. '
‘ Un' ■ 'o u fa gain' ' a ' j e lé I a con s t fe rn a‘( i on '
dans la province dé Brescia, pafiicli'-'
li'érement entre Lonatd’et le'gdl'fé d'e'
Sàlériiô. 'Troi^'maisoiis'se sont éerôuléés cl'‘cinq''personnes ont'élé'tuées."
. iu;:
;n ' Jl,^»«ffffλ«‘!'if-,La,,re,iï\e a mis¡.au'
mppdp uAlgffiT'O" qujjfist.rqi eij ijiidssant:,el, à qui ' on a donné
d’Atipiipnse XDI'
iiUq pypJoneiÇpouv
an table s’es( abattu
siq’jil^aqrid. Qn cqmpte SO^Gadaivi-esi
e l 40p- biessés)., I Ues; m i 11 ! e l’s, ) d’a i;bpos
ont; été déracinés. .
.!(■
n
¥- >*
Ængfieterre. r- Les protestants
d’Irlande prblestenl contre le home
rule dé Gladstone, et surtout ceux
de Belfast. Beaucoup d’industriels et
dé commerçants menacent d’éraigrer
si le bill d’autonomie en faveur de
l’Irlande'est adopté.
Grèce. — La situation est á peu
près toujours la même. ■
A.11I10I100S '' '
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.1 -I
DEMANDES DE, BOURSES
pour, les fealns d’ÀIx ét de , Wer
Les personnes qui seraient dans le
cas d’en faire, rendraient un vrai
service au soussigné (si elles n’y ont
déjà pourvu), en lui faisant parvenir
leurs demandes avant le 1'' juin prochain, à la Ravadera, Tprre-l^ellice,
où il sc trouve.
J. P. MeielÉ p. ém.
, i
torre velljce. '. .
Albergo et pension Pasquet
Ghcimbres à un franc; pension comprise fr. 4,50 par jour. Appartement
rneubléipour famille. );i: r;
MM. MÎiirls et Marauda fabricants
d’élÇrffes à Torre' Pellicé;' reçoivent
cbà’4««“ samedi à Pignerol,' gronde
routé de Feneslfelle, \N- iS ;;:Ies Gommiss;pn.?.iPour fijage des:laines, confection d’étoffes, ieinture,, foulure,
etc. , ,
EnNËST RouEiiT .|tíera«í
Pignerol, Itnpritrii Clliantère ol MasCàfelli