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L’ÉCHO DES VALLÉES
F»araisîsà2v^2 ohàque> VE>j«r>Rja>r>i
Prix d’abonnement par an:
• . T.
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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Ou s’abonne: Au Bureau d’Admiiiistratioii; chez MM. les Pasteurs;
et à l’Imprimerie Besson à Torre Pellice.
L’ abonnement se paye d’avance.
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la 5.® fois, 10 centimes — 6.® fois et au-dessus, 5 centimes.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. Jean Jalla, prof., Torre Pellice,
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
' honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Pha. IV, 8).
SOMMAIRE :
Communication officielle — Communications — Le chant dans l’Eglise —
Mes résolutions à l’égard du culte —
Au bureau de la Société d’Histoire
Vaudoise — Tabac et Paupérisme —
A bas l’Alcool — Chronique — Nouvelles du Zambèze — Le XII Congrès
.Universel de la Paix —- Nouvelles religieuses — Nouvelles et faits divers —
14 bourses d’études — Revue politique.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Alonsieur Jean-Daniel ArmandHugon ayant donné sa démission, le
poste de pasteur de l’Eglise de Rorà
est déclaré vacant.
A teneur des Réglements Organiques
en vigueur, la convocation de l’Assemblée électorale sera annoncée du haut
de la chaire, les deux dimanches, qui
précèdent le jour fixé pour la nomination du pasteur et celle-ci doit être
faite dans le délai de trois mois.
Torre-Pellice, 24 Septembre 1903'.
J.-P. Pons, Modérateur.
" CûlMilICITIÛlS
Poffliiret, — Le i.r Octobre auront
lieu, D. V., à l’Ecole Latine, les examens de réparation et d’admission.
Les leçons seront reprises le 5 Octobre. La Direction.
La Tour. — Etablissements d'instruction secondaire.
Les examens d’admission et de promotion aux différentes classes du Lycée,
du Gymnase et de l’Ecole Supérieure
commenceront D. V. Mardi 6 Octobre
prochain, à huit heures du matin.
La séance dite des promotions est
fixée au Lundi ig Octobre, à 3 heures
de l’après-midi, dans la Salle du Synode.
Prière aux pasteurs de l’annoncer du
haut de la chaire.
David Jahier, directeur.
Le chant dans l’Eglise
Tel est le sujet du Rapport de M.
le pasteur Auguste Fisch, lu à la séance
de la Conférence Pastorale Indépendante de Paris, le i.er Mai de cette
année, rapport publié, d’abord, dans la
Revue du Christianisme Social (N® de
Juin) et, tout dernièrement, en une brochure à part.
H’if est vraj que, comme l’a dit quelqu’un, «le chant est le thermomètre de
la vie d’une Eglise», le sujet traité par
M. Fisch doit intéresser tout chrétien.
Dans cette persuasion, nous nous proposons de résumer pour nos lecteurs
le beau travail du pasteur de Paris.
Comment l'Eglise a-t-elle chanté dans
le passé ? Comment chante-t-elle aujourd hui ? Quels sont les meilleurs moyens
d’améliorer le chant dans notre culte ?
Tels sont les trois points qui font le
sujet de l’étude de M. Fisch et, par
conséquent, de notre résumé, à nous.
Et tout d’abord
Comment l’Eglise a-t-elle chanté dans
le passé ?
De tout temps, dans tous les âges,
le chant a été associé à l’idée du culte
et envisagé comme un auxiliaire indispensable des rites et cérémonies dont
il se compose.
Chez les Grecs, le chant sacré jouait
un role important ; des «chœurs» chantaient dans les fêtes païennes des mélodies aux rhythmes lents et variés.
Chez les Juifs aussi le chant occupait une place considérable. Nous retrouvons dans les cérémonies du culte
d’Israël, la musique religieuse instrumentale et le chant sacré exécuté par
des choristes exercés. — Les Psaumes,
ces admirables cantiques dans lesquels
David et quelques autres auteurs inspirés ont mis toute leur âme et toute
leur foi, étaient entonnés dans le temple
par tous les chantres réunis sous la
direction d’un chef.
Chez les premiers chrétiens, il y a
comme une explosion d’enthousiasme
religieux. Et cette allégresse ne se manifeste pas seulement dans le culte, par
des paroles d’exhortation et des prières
ferventes, il éclate aussi dans des cantiques. Aux Psaumes viennent s’ajouter
des chants d’un nouveau genre, le cantique de Marie, celui de Zacharie, celui
des anges dans la nuit de Noël, et d’autres encore, composés sous l’inspiration
de 1 esprit. C étaient là ces « cantiques
spirituels» et ces «hymnes» par lesquels
Tapôtre Paul invitait les chrétiens d’Ephèse et de Colosses à s’exhorter les
uns les autres, en chantant au Seigneur
«du fond des cœurs et avec reconnaissance». (Col. III, 16).
Au IV siècle, et sous l’inspiration de
l’évêque Ambroise de Milan, le chant
religieux atteint un haut degré de perfection, et s’épanouit dans des cantiques dont les paroles, pleines de sève
évangélique la plus pure, se chantaient
sur des rhythmes empreuntés aux Eglises d’Orient. Ces hymnes, entonnées par
des milliers de voix qui remplissaient
la cathédrale, produisaient une impression profonde sur les âmes. « Combien, écrit Saint Augustin, je versais de pleurs, quelle émotion j’éprouvais, Seigneur, en entendant votre
Eglise chanter des hymnes et des cantiques de votre louange ; en même temps
que ces sons touchants frappaient mes
oreilles, votre vérité coulait par eux
dans mon cœur et excitait en moi le
mouvement de la piété. »
Laissons quelques siècles s’écouler.
Le chant ambrosien a disparu, et a fait
place au mode grégorien, qui depuis
lors est devenu le chant traditionnel
de l’Eglise Romaine. Ce qui le caractérise, c’est le « plain chant », c.-à-d.
le chant « plane », uni, égal. Le chant
grégorien, vivifié par le g'énie créateur
d’un Palcutrina, d’un Carissimi et d’un
Pergolesi, prend des ailes et s’élève à
une prodigieuse hauteur.
Nous voici arrivés au temps de la
Réforme. Avec Luther, une grande révolution s’opère dans le chant religieux.
Jusqu’alors, sauf à l’époque de l’Eglise
primitive et d’Ambroise de Milan, les
fidèles ne participaient au chant que
d’une manière indirecte, en écoutant
chanter un chœur, auquel ils ne mêlaient pas leur voix ; on chantait dans
l’Eglise, mais l’Eglise ne chantait pas.
Luther inaugura le choral, entonné par
toute 1 assemblée reunie. Il remplaça,
en outre, les litanies latines par des
paroles en langue vulgaire, susceptibles
d’être comprises et chantées par tous.
Luther aimait la musique et lui assigna un rôle considérable dans Je cube;
« Je suis d’avis, disait-il, qu’après la
théologie il n’existe pas d’art qui puisse
être comparé à celui-là ». C’est lui qui,
en ouvrant au chant une voie nouvelle,
a orienté dans cette direction les deux
génies qui devaient élever la musique
religieuse à une hauteur incomparable,
je veux parler de Haendel et de Sébastien Bach.
Un fait assez étrange à constater,
c’est que pendant la période des débuts
de la Réforme française, on ne songea
pas à chanter dans les assemblées de
culte. On se bornait, en France, à lire
la Bible, à l’expliquer et à prier. Ce
n est que plus tard que nous voyons le
chant associé au culte, et ce n’est guère
avant le XVIII siècle qu’il en est devenu partie intégrante. Peut-être faut-il
attribuer cette lenteur à introduire dans
le culte un élément d’édification aussi
précieux, au fait que Calvin n’était pas,
comme Luther, épris de musique, quoiqu’il ne la dédaigna point, cependant.
Ce n’est qu’à partir du moment où
r Eglise Réformée eut son Psautier,
cette œuvre admirable de Clément Marot
et de Gotidimel, que le chant prit son
véritable essor et devint un élément
de puissance et de vie.
Il nous est difficile de nous représenter l’effet puissant que devaient produire les Psaumes des Hug-uenots ,
lorsque des milliers de voix les faisaient
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vibrer à l’unisson dans les assemblées
du désert. Chantés à deux temps, ils
avaient une rapidité d’allure et de
rhythme que nous ne connaissons plus
aujourd’hui, et s’envolaient d’un élan
vigoureux vers la voûte du ciel. Qu’ils
devaient être saisissants ces chants de
la persécution , et en particulier ce
Psaume des Batailles (« Que Dieu se
montre seulement») qui, éclatant comme un tonnerre, frappait de stupeur
les dragons de Louis XIV ! A cette
époque héroïque, c’est à pleine voix,
avec -toute son âme, que l’Eglise sous
la croix a chanté ces mélodies entraînantes , qui exprimaient si bien ses
sentiments de foi, de patience, de fermeté indomptable en face des périls
incessants et des épreuves cruelles qui
étaient son lot de chaque jour.
A. J.
Mes résolutions à l’égard du enlte pnWic
I. — Avant le culte.
H Avant de partir pour le culte, je
prierai ardemment pour que Dieu nous
accorde une grande effusion de son
Esprit.
20 Je m’efforcerai d’amener avec moi
un auditeur nouveau choisi parmi més
voisins, mes amis, ma clientèle.
3*^ Je n’oublierai pas d’apporter avec
moi mon livre de cantiques.
4® Je partirai assez tôt de mon domicile pour arriver au culte avant que
l’heure ait sonné.
5° Je saluerai affectueusement les
membres de l’Eglise que je rencontrerai
sur mon chemin.
II. — Pendant le culte.
lO Je renoncerai, dans le lieu de culte,
à toute conversation profane.
2« J’éviterai de me placer dans les
derniers bancs.
3® Je ne me considérerai pas comme
fixé, visse et boulonné à l’extrémité
de mon banc.
4“ Je prêterai mon cantique à mon
voisin.
= 0
Je chanterai de tout mon cœur.
6^’ Non seulement j’écouterai avec
soin le prédicateur, mais je prierai intérieurement pour lui et pour l’assemblée.
III. - Après le culte.
Je renonce, à la sortie, à tout discours futile.
2» Si j’ai remarqué un auditeur étranger, je saisirai la première occasion
venue de lui témoigner ma bienveillance.
30 Je ne craindrai pas de dire un
mot d’encouragement et de sympathie
à ceux de mes frères que je saurai dans
l’épreuve.
2
_ 4® ferai uii doux devoir d’aller
partager, l’après midi, avec mes frères
i, , infirmes et malades, les précieuses bé-t
nédictions que j’aurai reçues le matin.
Ch. D. {Messager).
--------------------------------^
AU BUEIAÜ
de la Société d’Histoire Yaudoise
Cédant aux insistantes demandes d’un
ami, je suis aussi maintenant membre
de la Société. Mais que puis-je faire
pour elle, en dehors du payement de
la contribution annuelle ? Pas grand ’
éhose, vu mon manque de temps et
de capacité pour aller fouiller dans les
vieux papiers de nos archives et découvrir qui sait quoi ! Mais non, une
ou deux bonnes idées, du moins je les
crois telles, me roulent par la tête, et je
me permets. Messieurs les membres du
Bqreau de notre Société, de vous les
ppé^enber. publiquement, dans l’espoir
que vous les trouverez bonnes vous
aus.si,
En premier lieu, pourquoi continuer
la. publication d’un sew/ bulletin par an,
soit-il de loo ou de 150 pages, et qui
souvent, si ce n’est toujoui's, arrive
plpsieur^ mois après la date qu’il porte ?
Ne. serajt-il pas plus avantageux, à
tous , égards, de le rendre trimestriel
et seulement de 24 ou. 32 pages par
NO ? Il serait certainement lu avec plus
d’assid,uité; et d’attention par un plus
grand nppibre de personnes, surtout
encore: s’il était, par exemple, publié
comme supplément de VEcho, ou donné
comme prime ou mi-prime et mis en
: vente à un prix réduit.
En outre, paraissant plus souvent, il
pourrait mieux tenir au courant les
sociétaires et le public sur la marche
de la Société, sur l’œuvre des autres
; A$àôciàtion‘s semblables, etc.; il tiendrait,
pour ainsi dire, en éveil la Société et
ses membres pendant toute l’année,
tandisqu’a présent la plus grande partie
des membres se souvient de la Société
seulement, et encore, à l’époque du
Synode ou de l’Assemblée générale.
L’autre idée concerne le 17 Février,
la fête de la reconnaissance du peuple
Vaudois. Pendant plusieurs années, pour
cet heureux anniversaire, deux amis,
anonymes, il est vrai, mais pourtant
bien connus parmi nous, publiaient une
excellente brochure qui était lue avec un
vif intérêt dans toutes nos familles, aux
Vallées et ailleurs. Eh bien! notre Société
ne pourrait-elle pas continuer ce bel
et nohle . exem pie ?
Il ne lui serait pas difficile d’avoir
chaque annee quelques faits historiques
à raconter en formé simple et populaire, compréhensible à tous, et les frais
rentreraient certainement, en grande
partie du moins, car tous les enfants
dépensent volontiers, ce jour-là, cinq ou
dix centimes, s’ils les ont, pour ce petit? ■sôuvénii-.
Et s’il fallait même y remettre une
petite somme, peut-être que la Société
d’Utilité Publique voudrait bien aussi
prendre part a la dépense, surtout si
quelques pages de cette brochure étaient
à .sa dispô iiion, pour qu’elle aussi put
faire connaître davantage au public Vaudois son œuvre, ses as|u-a ions, ses faits.
Messieurs, veuillez étudier ces deux
propositions, et je suis sûr que vous les
trouverez praticables, et si l’année prochaine^ elles seront mises en exécution,
tout en faisant une bonne œuvre, vous
aurez l’approbation du public, des so
cietaire&jet, cela va sans dire, du...
dernier des membres.
IT PltJ'PlIISMI
Il s’agit de constituer notre trésor
de guerre contre le paupérisme, et cela
sans essayer de s’amuser (c’est-à-dire
sans avoir recours aux loteries, aux
tombolas, ou aux fêtes de bienfaisance).
Il est temps de donner, en donnant, au
lieu de donner sans vous en apercevoir,
sans que notre train de vie en soit modifié, sans retrancher un plat à notre
ordinaire, ou un ruban à notre toilette,
ou un kilomètre à nos voyages d’agrément, ou une cigarette à notre nonchalance. J’ai interrogé quelques débitants de tabac à Rouen, pour savoir
ce qu’ils vendaient de leur drogue en
une année, et j’ai recueilli les chiffres
suivants pour cinq débits pris au hasard; 14.400 francs, 35.000 francs, 36.000
francs, 48.000 francs, 70.000 francs.
Total : 203.400 francs pour cinq débits,
soit une moyenne de 40.680 francs par
débit. Or, en 1898, il y avait quatrevingts débits de tabaïc à Rouen ; si
chacun d’eux écoulait pour 40.680 francs
de tabac, on arriverait à la somme de
3.256.400 francs, soit plus de 28 francs
par tête, pour une ville cT environ
Il5.000 habitants. Mais la proportion
serait plus forte puisque les femmes et
les enfants ne fument guère, et puisque
les amateurs se font venir directement
des collections de cigares fins ou de •
tabac choisi. Je ne nie certes pas que
les ouvriers soient eux-mêmes d’acharnés fumeurs, mais j’estime que les dirigeants ont un devoir d’aînesse à leur
égard, et leur doivent l’exemple en
matière de dépenses. En conséquence,
je crois pouvoir affirmer, sans injustice,
que toute somme convertie en fumée
est une somme enlevée à l’œuvre sacrée
de la libération sociale (ceci est la simple constatation d’un fait); je ne juge
personne, mais je déclare que, dans
l’état actuel de l’Europe, dépenser 50
centimes en tabac sans mettre de côté
une somme équivalente pour la lutte
contre le paupérisme, c’est témoigner
d’une véritable méconnaissance de la
réalité en Occident. Et si nos moyens
ne nous permettent pas de consacrer à
la fois 50 centimes à l’abolition de la
misère et 50 centimes à. la jouissance,
alors il‘faut changer la destination de
la pièce blanche qui servait à notre
plaisir, et la faire servir à notre devoir.
WiLFRED Monod.
{L’Aoant-üurde).
Le Verdict des Savants sur l’Alcool.
M. Berthelot, membre de l’Académie
des sciences et de l’Académie de médecine : € L'alcool n’est pas un uliineiü, bien
que ce soit un combustible... Atwater
lui-même n’a pas conclu de ses expériences que T alcool fût un véritable
aliment, c’est-à-dire qu’ il fût capable
de s’incorporer à l’organisme. »
Le docteur Charles Richet, de TAcadémie de médecine ; « Si l’on pouvait
supprimer complètement les buissons ulcoolipies, on aurait peut-être supprimé
une parcelle de l’alimeataiion, mais on
aurait rendu un immense service à l’ humanité. »
M. Metchnikoff, chef de service à
l’Institut Pasteur ; « Je suis persuadé,
quant à moi, que l’alcool est un poison. »
Le docteur Lancereaux, de l’Académie de médecine : « U alcool est dangereux, non seulement par les accidents
2 —
qu’il défêniilnè sïir le système nerveux,
mais surtout par la dénutrition qu’ il
produit dans un organisme qui s’y livre
avec excès. »
Le docteur lléricourt, directeur de
la lieoiie scieiüi/i(pte : « L’alcool, même à
la dose que quelques uns veulent qualifier d’hygiénique, peut parfaitement
être cause de mort, en diminuant la résistance de l’organisme aux maladies
infectieuses. »
L’essai de réhabilitation de l’alcool,
qui a été tenté récemment, ne s’appuyait que sur les expériences de laboratoire de l’américain Atwater. —
Or, Atwater dit :
L'usage modéré de l’alcool est rempli
de dangers. L’alcool ne saurait être appelé
un aliment au sens propre du mot. Le résultat net de son usage est un dommage,
et non pas un bien.
M. Roux, de l’Académie de Méde-;
cine, sous-directeur de l’Institut Pasteur:
«Il faut continuer la lutte coidre l’alcoolisme. »
Le docteur Magnan, de l’Académie
de médecine, médecin en chef de Tasile
d’aliénés de Sainte-Anne ; « A mon
avis, Vulcool ne serait, en aucun cas, un
aliment recommandable. Il pousse dans
nos asiles de la Seine presque la moitié des pensionnaires. »
Le docteur Weiss, ingénieur des
Ponts et Chaussées, professeur agrégé
à la Faculté de Médecine : « La vérité,
la voici: Il n’y a pas un fait bien observé qui nous montre qu’ il soit utile
d’introduire l’alcool dans l’alimentation ;
bien des personnes, souvent sans s’en
douter, souffrent pour en avoir fait usage,
je n’en connais pas une seule qui ait
à regretter de s’en être privée. »
Le docteur Legrain, médecin en chef
des a.siles de Ville-Evrard : « Il est
scientifique de proclamer que l’alcool
est un perpétuel danger, que l’alcool, —
quoique aliment chimique, — est p>arfaiternent inutile, et qu’ il est sage de
s’en passer ».
Le docteur Garnier, médecin en chef
de l’Infirmerie spéciale du Dépôt : llalcool cdiment, alimente le crime et la folie ;
le premier est tributaire de cette substance pour 70 op environ, le second
pour 33 o[o.
« L’alcool aliment ! Alors même que
cette formule serait chimiquement exacte, elle ne sera jamais socialement vraie.
« I.’individu qui boit passe à la dose
toxique d’une manière insidieuse, surtout s’il est illusionné par ce mirage : l’alcool aliment ! »
Citoyens I On vous dit : « Notre alcool e.st un aliment. » Nous, nous faisons appel à votre bon sens ; les pièces
du procès sont entre vos mains.
Jugez le coupable 1 Condamnez-le !
Proscrivmz-le I Supprimez-le I
A bas l’alcool !
{Afjic.hr iwti-uïcooliqne — Vais, Abcrien, oO cent.)
t! lî fi O > Ö ff fi
La Tour.
— Vendredi dernier, i8 c. dans le
temjile des Copiers, orné de fleurs pour
la circonstance, avait lieu la bénédiction niqitiale de M. Emmcr, ancien
de l’Eglise Vaudoise de Milan et de
M.lle Louise Goetzlof. La cérémonie,
égayée par de la bonne musique vocale et instrumentale, et par la présence
de la colonie milanaise en séjour aux
Vallées, était présidée par M. le past.
Henri Rivoirc, qui adressa aux époux
une affectueuse allocution.
Conférence.s. — M.lle Amilfia Pons
a donné dimanche à 4 heures à la Maison Vaudoise, sa conférence sur les Idealità délia Dante Alighieri, qui avait
été annoncée pour le lundi précédent
et avait dû être renvoyée à cause du
mauvais temps. Cette fois, le temps
était passable et l’auditoire nombreux.
La conférencière, avec sa parole facile, claire et persuasive, expose le but
de la société qui porte le nom de notre plus g'rand poète.
La société fait œuvre de défense de
la langue, de la culture et de la nationalité italienne, systématiquement combattue et sérieusement menacée dans
son existence même, dans une grande
partie de la région où elle devrait être
chez elle. La germanisation du versant
méridional des " Alpes du bassin de
l’Adriatique est poursuivie avec une
assiduité et une persévérance que rien
n’arrête. Il s’agit de s’opposer à cette
œuvre de désitalianisation et de faire
tout notre possible pour maintenir dans
ces régions le- sentiment de leur italianité,
la langue et la culture italienne. En
outre, il faut penser à ces millions d’Italiens qui quittent leur patrie soit pour
aller dans les divers pays de l’Europe
chercher du travail partout où Ton a
besoin de leurs • bras forts et habiles,
soit pour aller fonder des colonies agricoles au-delà de l’Océan. Ces émigrés,
généralement parlant, sont perdus pour
la patrie, ejui ne fait rien, ni pour rendre plus facile leur établissement dans
ces régions lointaines ni pour maintenir
des relations suivies entre eux et la
mère patrie. Abandonnés à eux-mêmes,
ils se fondent avec la masse de la population au milieu de laquelle, ils vivent, et finissent par perdre jusqu'au
souvenir de leur nationalité.
Quel vaste champ d’activité pour une
société qui, outre la défense de Vitalidnitê au dedans, se propose dans la mesure du possible, de protéger les Italiens, qui ont dû quitter la patrie èt
de maintenir les liens qui les unissent
à leur pays d’origine. Elle établit des
écoles et s’efforce de conserver la connaissance de la langue italienne pcirmi
nos compatriotes établis à l’étranger.
Mais les ressources dont la Dante Alighieri dispose sont bien petites en face
d’une si grande tâche. Il faut les accroître et, pour cela, augmenter le nom-r
. bre des membres de la société. En
donnant sa conférence, M.lle Pons qui
est un des vingt membres du Conseil
central de la « Dante Alighieri » a eu
pour but de provoquer la fondation
d’un comité local de la société à la
lour, auquel adhéreront les Vaudois
établis dans diverses villes d’Italie ét
même à l’étranger.
Une quarantaine d’adhésions sont recueillies séance tenante, et Ton nomme
un bureau composé de M. le professeur
Comba, président, M. le prof. Jahier,
vice-président, M. le prof. Ribet, se-,
crétaire, M.me Elisa Rollier et M.lle
Elisa Monastier.
— Lundi dernier 21 c., à 3 h. de
Taprès-midi, dans Técole de S.te Marguerite, un auditoire de plus de 40 personnes, presque exclusivement des mères
de famille, avait le privilège d’entendre
M.lle Noerbel, de Milan, parler d’une
manière très intéressante des dangers
que rencontrent les jeunes filles obligées
d’aller gagner leur pain dans les grandes villes et de ce que fait pour elles
l'Union Internationale des Amies de la
Jeune Tille, dont elle est la secrétaire
zélée (branche italienne).
3
— 3
..^.lOiïlLLES BU ZIMBllE
j
L’expédition missionnaire, arrivée à
? ^Séshéké, a pu accomplir assez!vite la
f ' ^traversée et le transport dés bagages,
grâce à la bonne volonté des 150 rameurs envoyés par le roi. Un des deux
l^jghefs qui les commandait a diti â M.
“ Adolphe Jalla que le roi lui avait recommandé de l’amener le plus tôt possible, car il lui tarde de le revoir et
de le papa (dorloter). Le 14 août, tout
U]“ile personnel de la mission quittait Séijiishéké pour monter à Léaluy, oü’ doit
A'‘avoir lieu la conférence. MM. Berger
j,,j et Burnier, M.mes Berger et Béguin
et M.lle Nicole restent à Séshéké, en
attendant les délibérations de la conférence concernant les placements.
Il â.ill
P Ce Congrès vient d’être inauguré
*’'Mardi matin à l’Hôtel de Ville de
Rouen, à la présence, des Autorités
de la ville, des nombreux délégués des
' Sociétés de la Paix et d’un public très
attentif, qui a vivement applaudi les
orateurs de la journée, à savoir M.
Spalikowsky, président de la Commission organisatrice du Congrès, du Prince Albert de Monaco, président d’honneur et du secrétaire général de la
Ipréfecture, qui parla au nom du Gouvernement. Ensuite les délégués, de chaque nation ayant nommé un vice préjSident, le docteur Adolphe Richter
parla au nom des Allemands, Ja baronesse Berthe de Suttner pour l’Autriche, le sénateur Houseau , de Lehaie
pour la Belgique, le docteur .Benjamin Erneblood pour les Etats-Unis,
le général Etienne Türr pour la Hongrie
et. Ernest T. Moneta., pour l’Italie. Le
^notaire Emile Arnaud,.dç Lusarches,
que plusieurs se souviendront d’avoir
Au et entendu à Torre Pellice, en’Sep'teinbre i8g8, a été nommé président;
(lu Congrès, qui a commencé ses traAaux en envoyant des télégrammes de
sympathie à MM. Loubet, Combes et
Roosevelt.
Le comité de Torre Pellice est représenté par son ancien président M.
Edouard Giretti qui, nous espérons,
voudra bien, à son retour, nous donner
une conférence sur ces assemblées.
i___________________________________
No uvelles Religieuses
Alleuiagne. — La Société pour l’évangélisation des juifs de l’Allemagne
occidentale possède trois stations : Cologne , Francfort et Strasbourg, Mr.
Klose, son agent à Strasbourg, écrit
dans son rapport, cité par le Bém4l
d'isi-aël : € C’est un fait, que les juifs
connaissent le Nouveau Testament plus
qu’on ne le pense généralement. Il y
a à Strasbourg un certain nombre de
juifs qui, non seulement l’estiment, mais
le lisent, tout en ne voulant pas devehir chrétiens. La fréqiientation de la
synagogue me fournit l’occasion de faire
la connaissance d’Israélites de différentes
manières de voir. On ne m’évite pas,
au contraire ; ils viennent m’entourer
et me donnent l’occasion de m’entretenir avec eux. »
Les recettes de la Société ont été
de 17,850 marks et les dépenses de
17,772 marks. La Société a ainsi clos
l’exercice avec une enca&Re de 138
marks.
Chine. — En Chine il s’est fondé une
Société pour la diffusion d’écrits scientifi
cjues et chrétkus. Un missionnaire baptiste, le Ré.v- Timothée Richards, a
été invité par le gouverneur de la province de Chuntung, à lui fournir une
liste des nieilleurs ouvrages qui existent en chinois sur les sciences modernes, et ces ouvrages ont presque
tous pour auteurs des missionnaires.
Et, ce qui est plus réjouissant que
tout le reste,, c’est que la- Bible est
placée parmi les livres occidentaux qui
doivent être étudiés dans les écoles supérieures. On parle d’un collège du
gouvernement qui a commandé cinquante
Bibles. D’après le D.r Hykes, de la
Société biblique américaine, plusieurs
magistrats supérieurs et, dit-on, l’empereur lui-même, demanderaient que
la Bible fût révisée de manière à avoir
une forme plus littéraire. Les dépôts
bibliques sont as.saillis. En trois mois,
on a placé autant de livres saints que
jadis en huit années.
;CQï'bé- “ U,,n .missioiinaire, M.r Gerdine, écrit de AVonson, en Corée: «Je
•'doute quai y ait sur la terre un peuple
plus ouvert à. l’Evangile, aujourd’hui,
que les Coréens., Nous rencontrons le
minimum de préjugés auquel on puisse
s’attendre .dans une contréé pa'iennne.
En-fait,- les gens paraissent insensibles
ou .étrangers à ces obstacles mondains
!.¡qui■souvent barrent le route àU’Evangile. Leur vie.. sociale, se réduit à peu
(je chose, et ils n’ont pas de livres à
fa, mode ni de journaux très répandus :
les avenues de leur esprit sont donc
libres. Le danger serait plutôt qu’ils
'acceptassent le christianisme trop aisément, sans bien en comprendre la portée.
Cependant nous en voyons beaucoup
qui étudient l’Ecriture et cherchent
sincèrement à en suivre les préceptes.
Il nous fciudrait plus d’ouvriers. Il n’y
a pas., de champ, de mission qui promette davantage. ».
 4 '
-■ ■ H
■A W
Nouvelles et faits divers
Suisse. — Une nouvelle secte.
. La population du canton de Saint
Gall est vivement intriguée du mystérieux achat des propriétés foncières qui
ont eu lieu ceS temps derniers à Amden,
village perdu au milieu des montagnes.
L’acquéreur paie toujours le prix demandé.
On a cru un instant que derrière le
généreux donateur se cachait une congrégation française. Tel n’est pas le
cas. L’acquéreur, ou plutôt celui qui
achète les fermes et les maisons des
paysans pour le compte des autres, est
un nommé Klein, fondateur d’une nouvelle secte. Ses fidèles, pour la plupart
des Allemands de l’Amérique, veulent
créer avec lui une colonie communiste
religieuse. Leur organisation économique ressemblera quelque peu au phalanstère de Fourier, mais les fidèles
pnt gardé le culte de la vierge et des
^saints. Ils construiront une chapelle
vouée à la sainte A^ierge.
Ils attendent llarrivée du,Christ pour
Pâquefi 1^04; L’homme de Nazareth
doit faire son apparition à Amden, au
milieu de la colonie.
Angleterre. — Depuis le ler janvier 1903, une nouvelle loi est en train
de faire quelque bruit dans les tribunaux de toute l’Angleterre, et se révèle comme une arme puissante contre
l’alcoolisme,
Jusqu’à maintenant l’ivresse n’était
fin délit que si l’ivrogne causait du
"
W Cl.,/ f . ■iS- U ■ I •
scandale, On ne pouvait le condamner
s’il se contentait de tituber, même de
zigzaguer. Le cabaretier qui lui avait
versé Ta dernière rasade n’était pas
inquiété.
Désormais, quels que soient les signes de son état, l’ivrogne peut et doit
être arrêté. Homme ou femme, si l’ivrogne a charge d’un enfant de moins de
sept ans, il risque, pour le fait de
simple: ivresse, un mois de prison.
A la troisième condamnation, il passe
sur la liste des «ivrognes chroniques»
et sa photographie est fournie à tous
les cabarets de son quartier. Dès lors,
il est passible d’une amende, puis de
la prison, s’il tente de se procurer de
l’alcool n’importe où. Les cabaretiers
de son quartier sont passibles d’une forte
amende, s’ils lui en vendent: 250 frs.
la preinière fois, 500 la seconde, puis
la prison jusqu’à six mois.
Contre toute personne inscrite sur
la liste des «ivrognes chroniques», la
séparation judiciaire au profit du conjoint peut être immédiatement prononcée. {Eglise Libre.)
Allemagne.
L’Allemagne possède maintenant une
partie 'de la Micronésie où se trouvent
57,000 habitants, dont 14,000 ont été
convertis au christianisme évangélique
par la grande Société congrégationaliste de la Nouvelle-Angleterre, VÂniericuii Board. Cette Société, n’étant pas
très bien vue par l’administration germanique, est disposée a céder son œuvre à une .Société d’Allemagne, mais
deux des institutions missionnaires de
ce pays ont déjà refusé ce cadeau
et la Société luthérienne de Leipzig
vient d’en faire autant. Une des difficultés qui entravent ce transfert est
d’une nature assez curieuse.
Les puritains des Etats Unis ont sou-,
mis leurs disciples de la Micronésie
à une discipline en vertu de laquelle
l’usage du tabac est envisagé comme
un péché entraînant l’excommunication.
Or, on le sait, la plupart des pasteurs
allemands fument comme des tuyaux de
poêle, sans se croire de plus mauvais
chrétiens pour cela. L’ultra-Luthérien
Harms, le père de la Mission de HermanSbourg, n’est-il pas représenté, en
têffilde sa'biographie, une pipe à la
main, et même une à la bouche? D’ailleurs, en,, pays germanique, les réunions familières des amis des missions
ont 'Souvent lieu au milieu d’un nuage
de fumée, le& frères allumant leur cigare' et buvant leur chope de bière
tandis qu(î les- sœurs tricotent bénévolemàit dans cette atmosphère alourdie
les bas (le leur famille. Il en était du
moins ainsi il ÿi a trentecinq ans environ.
Dâns cet étal de choses, il serait difficilè à'Mes missionnaires allemands
de maintenir en Micronésie la discipliné américaine. Et l’abolir d’un jour à
l’autre pourrait être dangereux chez
un peuple encore enfant, auquel on ne
peut expliquer les fluctuations de l’éthique chrétienne sans courir le risque
d’ébranler sa foi religieuse, encore mal
affermie. {Semaine Religieuse).
14 Bourses d’études
L’on vient d’ouvrir un concours pour
six subsides de 210 frîmes l’un en faveur des étudiants de la province de
Turin inscrits à 1’ Ecole Normale de
Pignerol.
Un autre concours de huit bourses
de 200 francs l’une est aussi ouvert
pour les élèves de la province de Turin,
inscrites à l’Ecole Normale d’Aoste.
La demande et tous les documents
nécessaires doivent être envoyés au
président de la Députation provinciale
avant la fin du mois d’Octobre prochain.
Pour notre part, nous espérons que plus
d’un Vaudois et p)lus d’une et Vaudoise
voudront se présenter à ces concours, car
plus que jamais nous avons besoin de
nouveaux maîtres et de nouvelles‘ maîtresses pour nos écoles, si noüs ne
voulons pas que dans peu d’années elles
soient dirigées par des personnes venant du dehors, comme hélas ! nous
l’avons déjà vu plus d’une fois, pendant
ces dernières années, et tout récemment
encore dans une de nos petites communes. E.
FOIRES D’OCTOBRE.
Le 29 septembre à Villefranche, le
i.r octobre à Pragela, le 3 à Crussol,
le 5 au Villar et à Macello, le 12 à
Bobi, le 13 à Pragela, le 14 au Perrier,
le 19 à Bubiane, le 26 à Moncalier, le
28 au Château du Bois, le 29 à la
Pérouse.
Revue Politique
Le 33.me anniversaire de l’entrée des
troupes italiennes à Rome a été célébré
dimanche dernier dans toute la péninsule
et cliez toutes nos colonies à l’étranger
par des banquets patriotiques, des fêtes
populaires, des conférences histdriques
et le pavoisement des édifices publics.
 Rome, la commémoration a éu* lieu,
en présence d’une foule nombrëpSe, à
Porta Pia même, sous Îa présid^tfée du
pro-syndic qui, a pronoineé -un beàù discours et lu la dépêche adressée au Roi
et la réponse de ce dernier. Grâce aux
précautions de la police, les socmlistes
ne sont pas arrivés à changer, comme
ils l’auraient désiré, le but« de la fête
patriotique. Turin a rappelé le grand
évènement par la pose de la première
pierre du pont monumental Humbert I.
LL. MM., vivement applaudies, et les
autorités de la ville assistaient à la cérémonie.
M. Zanardelli, toujours un peu souffrant,
reçoit tour à tour dans sà retraite de
Maderno ses collègues du Cabinet. Iinpossible de connaître avec quelque ceftitude tous les sujets de leurs entretieïis
d’hommes d’état ; il est cependant pte
que probable que la question de la crise
ministérielle, (on n’a pas oublié que deux
porte-feuilles sont depuis des mois saars
titulaires), doit revenir souvent sur Te
tapis. Le mal est qu’on ne trouve pas
facilement à remplir les vides le ministère est aussi malade qjie son .chef iA
les ambitieux qui en flairaient déjà lë
cadavre se refusent à servir cle'Wduche*
trous provisoires, téihouî M. Marcùrà à
qui on a offert plusieurs fois en vain le
portefeuille de l’Intérieur, et se réservepL
pour une meilleure occasirm qui ne peul
tarder à sé présenter. La situafiou déjà
suffisamment critique serait encore compliquée par la démission que le sous-secrétaire à l’intérieur, AL Ronchetti, aurait
menacé de donner, si le Cabinet venait
à se représenter, aux Chambres avec les
deux intérims que le monde déplore, j
Il est juste qu’à titre de cariosité nés
lecteurs soient^ informés "comme-’tout le
monde de la maladie de vPie X, Le pape,
d’ailleurs fort robuste, souffre cruellenieât
depuis dimanche de la goutte, à tei>poi|ttt-,
que le doet. LapponT Tlii a pres^i^de
repos le plus absolu. Le bruit court dans
les cercles vaticaus que la charge im-
4
posante do sociótaii'c d’état serait con- ì
fcrée au cardinal (lotti, un des papabili \
du dernier conclave. j
— M. Chamberlain, le tout puissant |
ministre des Colonies du Eoyaume-Uni, j
ayant rencontre une trop forte résistance j
à ses projets de protectionnisme à ou- |
trance, vient de démissionner, au grand I
étonnement de ses adversaires et même i
de ses amis. Ce n’est pas une fuite, mais i
une retraite volontaire que le ministre
opiniâtre va utiliser à la discussion publique passible au Iriomphe do ses idées.
Il ne recule que pour mieux sauter. La
démission de M. Chamberlain a amené
bref délai celle de Lord Balfour ministre pour rjicosse, celle de JVI. Elliott
secrétaire général des tinances, et pourrait préluder à la recomposition totale
du ministère.
La guerre entre la Turquie et la |
Bulgarie ne serait pas imminente comme
on l’a cru d’abord, à défaut do préparation d’une part et dans la crainte de
jouer qui gagne perd, de l’autre, puisque l’Europe no permettrait en aucun
cas à la Turquie d’occuper la Bulgarie.
Elles continueront donc à se montrer
les dents, mais de loin. Bour ne pas
répéter constamment la même antienne,
nous nous bornerons à constater que les
insurgés macédoniens et les Turcs continuent à se tendre des embûches, à
s’entregorger et à démentir les atrocités
qu’ils s’imputent mutuellement. Si la
situation a subi des moditications dans
les derniers huit jours, ce n’est certes
pas en mieux.
Lundi 21 c. ont eu lieu en Serbie
les élections politiques qui, contrairement
à toute prévision, n’ont pas donné lieu
au plus petit incident. Sont élus 72 ra
dicaux modérés, 61 radicaux extrêmes,
14 libéraux, un socialiste et un progressiste. 11 y a en outre une dizaine de ballottages. Ce qui revient à dire qu’il sera
a peu près impossible d’avoir un ministère
homogène. La Skouptehina est convoquée
pour lundi 28 c.
j. c.
Les deux bougies — Les chemins creux
— Conseils d’hygiène — Joël Bulu et
son porc — T.a tragédie du roi, d’après
la ballade de Rossetti — Nettoyage
des foulards — Bons livres ___ R ¿k,
— Questions. ^
L’Ami de lu Jeunesse
Sommaire du numéro de Septembre.
Le vainqueur de Lépante, avec portrait. -- La monette d’Elise - Dépiquage — Serrurier (poésies) -- Souvenirs de MonÔ (tin) — Jeux écrits Petite sœur (poésie) — Philatélie —
Comment est né le parapluie — Chien
de berger infirmier — Souvenir de
voyage en Algérie — Canons d’autrefois Le sifflet — Naufragés (poésie)
Forçats et réfugiés hug'uenots —
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8.30
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8.49
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9.13
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12.15
12.24
12.34
12.44
12.49
12.56
13.16
14.35
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19.16
19.26
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19.45
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