1
Année (ünquiêtne.
19 Décembre Ì879
N, 51
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant cliaqne Vendredi
Voua i-iiwnt+is. Actfs K S.
■Stin-oiii /n fjivc hx rhoyttr.. Kl». J, 15.
' liRi:tl)'Am.ïONNEMEjNTl‘AR AN;' ■
llulifl . . . î>
Tou* J*is ‘1o riTilori
fio pontfl . , . ^
... »
l'iMir VIníérifUA' rhi’ir. MM. Ih.s
I pa-Mom-i- vt Isa litiraires fie
I Torre Te il io-« .
^ j Pour ryi.r/<in>t/r!AU Bureau fVAd
n i mini&uation.
tJn ou plusieurs numéros séparés, ileinamlés avaiit, lo lirni'fî 10 l’ent. rhaoim.
Annonces : -5 centimes par li^’-ne.
Les f’tjuoi.'î d'avfj^ni Sô font par
yficovniffxvd'ée ou par
viaïuiats sur le Bureau de J erom Aff/piUma.
l'iHir In RKDACTION adresser sitisi: A la Direetiuii du ïemui'n , PiimiireUo (Pinerolo) Usile.
Pour l'ADMINISTRATION adresser aili.si : A l'Admiiiistraluiii du Tàmnin, Pomarclto ( Piiieroln Ijlaliiv ^
!*< O i.n mal .
Avis. — li* Décembre. — l.o juur du
Seignmir. — Un désir a« Sfljol de la lecliiro du la Bible dans/fl’Efflise. — Une
liarabolo. — lléperloire de 1« Lillérnturo
vaudi)iseY/iM>. — Aoueelleit vHigicusn^ et
fails diters, rr- -/ifictis polilifjue.
^W I S
— —
Lü “Fémoin doïitiiiuiera' à’ paraître en 1880 aux mêmes conditions quo dans les années précédentes. On s’abonne au Bureau du
jou rhiil . à Pomnrel ; chez |M|ssieurs les Pasteurs des Vallées
qui voudront bien recevoir et nous
transmettre les demandes; à la
Tour-Pélis c\ïëi les libraires Gilles
et Benech ; à Turin chez M‘' B.
Goss, me Pio Quinto, N. j5; à
Pignerol chez M. Ernest Robert,
gérant, et chez MM. Chiani,ore et
Mascarelli injprimeurs du journal.
Le premier numéro sera envoyé
à tous les anciens abonnés et ceux
d’eiitr'eux qui ne le relu seront
pas à la poste seront considérés
comme réabonnés pour l’année
1880.
19 DÉdFJBRR
I Uur. V, 5 ; i Tim, i , Î'I.
Tout comme le tentateur a jiu
dire à Je'sus avec une portion de
vérité, que tous les royaumes du
monde et ieur gloire sont à’ lui
ftt qu'il, les^donnp à qui il veut
(Luc. IV. 5-6), de même est-il
vrai de dire que ‘toutes le^ souffrances physiques et tontes les
angoisses morales auxquelles les
hommes sont soumis, peuvent se
rapporter à une action malfaisante
de ce même ennemi de Dieu et
de sa créature humaine. Misérable
lui-même au delà de toute expression, pareeque nulle espérance ne
lui reste , Satan n’a d’autre occupation que de souiller et de gâter
l’œuvre de Dieu , de troubler toute
paix , de détruire tout bonheur,
dans cette poftion de l’univers que
sa chaîne d'obscurité lui permet
encore de parcourir.
Voué à une éternelle condamnation , trop intelligent pour espérer un adoucissement lointain à
son supplice et trop orgueilleux
pour le demander, il n’aspire à
2
UlO..
d’autre satisfaction qu’à celle de
se trouver en |rès nombreuse compagnie dans cet étang ardent de
feu et de soufre où il sera bientôt
précipité. 11 agit donc avec mie
terrible énergie dans les enfants
rebelles à Dieu, s’efforçant de gagner les élus môme si cela était
possible, et en le faisant avec
une infatigable activité, il est dans
son rôle et fait ses propres affaires. Mais comment se fait-il
que le plus éminent des apôtres
de Jésus-Christ se represente luimême, ou paraisse se représenter
à deux reprises, dans les passages
cités en tête de cet article, comme
coopérant, en quelque sorle, avec
l’ennemi de Dieu pour peupler le
séjour des réprouvés? C'est une
question qu'on nous adfesse et sur
laquelle nous n’avons aucune difficulté à exprimer notri sentiment.
Pour bien comprendre la pens^>
de S‘ Pau! , il est indispensable
de ne pas s’arrêter aux expressions: livrer à Satan, mais de
considérer le but qu’il se propose
dans l’accomplissement de cet acte
redoutable d’autorité apostolique,
11 livre l’incestueux de Corinthe
à Satan pour la destruciion de la
chair, afin que Vesprit soit sauvé
au jour du Seigneur Jésus. Quant
à Hyménéo et Alexandre, ces deux
membres de l'Eglise d’Ephêse qui
ont rejeté la bonne conscience et
fait naufrage quant à la foi , si
Paul les a livrés à' Satan , c’est
afin que par ce châtiment ils apprennent à ne *plus blasphémer.
Ainsi donc, bien loin de se faire,
pour ce qui regarde ces trois pécheurs scandaleux, un complice
de Satan pour les perdre, il se
propose tout au contraire de les
sauver pour le jour du jugement.
Comme le Christ est venu non
pour condamner et pour perdre,
mais pour absoudre et sauver les
pécheurs, ainsi son apôtre se faitil lout-à-tous pour en gagner quelques-uns , et loin de maudire il
consentirait à être lui-même re-'
tranché, si par ce moyen Israël
pouvait être sauvé.
Mais alors que veut dire oetlo
expression de livrer à Satan ?
Elle signifie incontestablement
des souffrances corporelles dont
le méchant était atteint à la parole du serviteur de Jésus-Christ,
et par la puissance même du Seigneur (i Cor. V, 4), un douloureux ■châtiment qui lui était infligé
pour son propre bien et pour celui
de l'église à laquelle il avait été
en scandale. — Ce n’est pas l’ànae
qui est livrée à Satan, — cette
àme pour laquelle Christ est mort
et pour laquelle l’église et l'apôtre
intercéderont par de ferventes
prières , — lesquelles ne seront
pas sans efficace, au moins pour
l’un de ces pécheurs.
Pour dire toute notre pensée,
nous voyons dans ces deux passages
de S* Paul, dans ces deux actes si
considérables de son ministère
apostolique , quelque chose de tout
pareil à ce que nous lisons dans
le prologue du livre de Job. —
Alors déjà, si Dieu à livré successivement au pouvoir de Satan les
richesses et les enfants, puis la
santé de Job, et cela soit pour
éprouver la piété du patriarche,
soit pour le purifier de toute
souillure de justice propre, il a
expressément réservé la vie et
l'âme de cet homme si remarquable parmi ceux de sa généra-
3
üon. L’issue de cette longue et
dure epreuve a parfaitement justifie la sagesse de Dieu. Ainsi
lorsque nous lisons (II. Cok ii ,
7), que les Corinthiens doivent
faire grâce et consoler, ce peeheur
qui avait été si sévèrement repris,
afin qu'il ne soit pas accablé par
une trop grande tristesse, il nous
est bien permis d'admettre que le
châtiment a porté ses fruits, et
que la tristesse que cet homme a
éprouvée a fini par être cette tristesse selon Dieu , dont St Paul dit
qu’elle produit une repentance à
salut dont on ne se repent jamais
(II, Cor. VII, 10 ).
Et pourquoi, si, comme nous
le croyons fermement, le Seigneur
a ratifié la sentence de l’apôtre
contre liyménée et Alexandre ,
n’espérorions-nous pas que son but
à leur égard a également été atteint, et qu’ils ont réellement appris sous la verge du châtiment
non seulement ,â ne plus blasphémer, mais à confesser de nouveau
le Sauveur dont ils s’étaient éloi
Le jour (In Seijrneiir
Les Conferences libres des Vallées
vaudoises ont agité récemment dans
plusieurs de leurs se.ssions rirnpoi tanio
question du repos dominical. Les hases
(i'nne association pour lu sancliiication
du Dimanclie ont été jetées ; mais il
s’agit d'aller en avanl.
L’un des moyens indiqués pai' la
Conférence du Val Pélis, comme devant être essayé pour faire avancer
la question, est la dilVusion de publications populaiies , coui'lcs, à bon
inarclié, rédigée.s dans un langage
simple cl. allant droit au Iml.
l.e bureau de la Conférence est entré
voionliers dans cctle voie en pidiliaiil
~ pour commencer, — un travail de
M. le paslenr D. Gardiol intitulé : Le
jour du Seigneur. M. Gardiol traite le
sujet au point de vue iiralique et met
résolumenl le doigt sur la plaie en
(lisant ce qu'est le dimanche parmi
nous^; mais en bon médecin , il indique aussi le.s remèdes qu’on ponrr.ail
employer pour extirper, ou au moins
amoindrir le mal.
La Conférence nous défend de donner celle brochure ; et cela pour de
très bons motifs. Nous devons la vendre; mais nous le ferons an grand
avantage des adieieiirs.
La brochure ne coûte qn’im smi ;
ce qui veut dire qu’elle est â la portée
de loules les bourses, et peut faire
son entrée dans toutes les familles
vaudoises.
Les pasleurs, les anciens, les régenls, les maîlresses, les monitrices,
et tant d’autres personnes qui ont à
CiBiir le re.specl et la sanclilicalion du
jour dû Seigneur, voudront bien nous
aider ii répandre celle piiblicalion jusque dans les' hameaux tes plus reculés
de nos paroisses. — Pour gagner du
temps, épargner des frais et facililmla diffusion de l’opuscule , nos collègues pourraient s’en procurer bon nombre d’exemplaires, et les l'épaiidrc aulour d’eux. 11 est très imporlanl que
la qiieslion du Limancbe soit posée devanl les masses; c’est là un des moyens
do l’agiter et de contribuer à la résoudre. La saison est favorable.
La broclinre vient de paraitre. Les
demandes ( avec l’argent ) doivent ('Ure
adressées an soussigné qui se hâtera
d’y satisfaire.
G. Bonnet, pasteur à Angrogne.
llii désir ail sujet de la lecluie
(le la Ribic dans l'R&'l
Dans une de nos dernières conféronces l’on a parlé,-pcudanl assez longlem[is, de la nécessilé de suivre un
ordre dans la leclui'e de la Bible.
Celle nécessilé a été génch'idemcnl rcemmue, (û sans doui(; (pic la Commis-
4
„»412»
sion cliargée par le Synode de s’occuper d’un |)i'ojel do üliirgie , a déjà
éludié la queslion. Ne pourrail-elle
¡)as l'aire pari, au public de ses vues
el de son plan dans la leclure de la
Bible, si ce n’csl dans les délails, au
moins dans les points principaux ? Ce
serait du moins noire désir, afin que
nous puissions essayer la mélliode
qu’elle a à nous proposer, el en apprécier les avantages , el s’il y a lieu
aussi, en oliserver les dél'auls on les
inconvénicnls.
Une parabole.
Un iiomme prodigieusement ricbe el
aussi bienfai,sanl (pi’il était riche, possédait dans une province, qui pourrait
éire la nôtre, un noinbi'c considérable
de iermes ou cassines.. d’inégale étendue mais dans le meilleur état. Il n’avait
aucune peine à trouver des fermieis,
car c’était lui qui l'ournissail tout au
commencement du fermage, souvent
r/jême plus tard encore; tout ce qu’il
exigeait de ses fermiers c’était un
travail assidu et une administration
consciencieuse et [irudenle. C’est sur
ce dernier point que le l'iclie dont
nous parlons se distinguait de tous
les propriétaires du même pays.
N'ayant aucun besoin, pour vivre, de
retirer lui-même la part du maître
sur le revenu de ses terres, il exige,ail
de chacun de ses fermiers qu’il employât celte pan selon la volonté du
propriétaire qui d'ailleurs la lui avait
clairement expliquée.
Bien que tou.« eussent très volontiers
souscrit à celle condition qui n’avait
lien d’onéreux et qui même tlallail
leuramourpropre, puisqu'elle les faisait
dispensateurs de largesses qui ne leur
coûtaient rien, dans la pr.ilique , ta
chose fut beanconp moins facile qu’ils
ne se rélaienl imaginé.
Ils ne s’agissait pas en elîet, lorsqu’ils
avaient le blé dans l’aire, on le vin
dans la enve, d’inviter le premier passant à venir prendre la part du maître
absent; il fallait cberdier el trouver
celui, on ceux qui en avaient le pins
pressant besoin, ou qui en feraient
le meillcni' usage. Cela donnait une
certaine peine et obligeait beancoiqi
de circonspection. Mais la volonté du
maître était positive et il n’y avait
pas lien de contester avec lui. Très
patient et très bon avec .ses dépendants,
il ne permellail pas qne l’on se moquât de Ini, el il ne manquait jamais
d’ôler l’adminislralion lie son bien à
celui qui s’ob.slinail à ne pas so conformer à la règle invarialile et nnifonne
établie pour Ions. Très indnlgenl pour
les failles provenant d’nn manque de
discernement, il était sévère à l’égard
des infidélités volontaires, el inflexible
à régnrd de.s hypocrites.
Voici pour donner une idée de la
manière dont les comples se réglaient
avec le plii.s original de tous les propriélaiie.>;. Il n’y était nalurellernenl
question que des récoltes principales,
l)lé , mais, vin, liiiile, bétail; les oignons, la salade et antres légumes,
même les liaricols cl les pois, Ions les
légumes en un mot étaient abandonnés
au l'ermiei'.
Qiuuil aux denrées princlpaîes, voici,
disail-un des fermiers, quel est l’emploi
■que j’en ai fait.
J’ai fourni pendant piusieiirs mois
du blé el du ma'is à la veuve Madeleine qne son mari a laissée dans
le pins complel dénuement avec ses
quatre enfants dont l’aiué n’a que
liuil ans. Même je suis allé labourer
el semer son champ, mais je ne le
porte pas en compte, car j’ai trouvé
à cela plus de plaisir que de peine.
.lacques le biiclieron accusé à tort,
à ce que l’on dit, et à ce qiijl assure
lui-même, d’avoir volé du bois sur la
propriété du Comte, a été dêlenii pendant six mois en prison préventive ,
puis renvoyé absous. Pour une constitution robuste comme la sienne le pain
el l’eau n’étaient pa.s un régime auquel
il pût longtemps résister. Je n’ai pas
en de peine a obtenir la permission
de le visiter el je lui ai apporté ou
envoyé plusieurs fois un supplément
de nourriluie et de boisson. C’est
grâce à ce secours qu’il a pu reprendre
son travail, le jour même où les portes de sa prison se sont ouvertes. Je
5
-.-.413.....
ne dois pas onlitier de dii'e que sans
les provisions que je leui' l'ournissais ,
sa t'emme el son eni'anl sei'aionl. morís
de l'aim.
L’Iiiver dernier a élé très risfonreiix
el les pauvres yens (pii ahondeiU loiil à
l’entour soulîraient prestpie plus du
froid que de ia l'aiin, aussi leur arrivail-il souvent de demander qiirdqtie
pi(ke d’Iiabillemenl nu peu eliaud philo! que du pain, .l’ai l'ail, ce que j'ai
pu pour soulager un peu celle misère
el n’ayant ni chanvre ni laine, j’ai vendu
pour votre compte une partie de vos
denrées. Même je dois dire que j’ai
été amené à faii'e ce que je n’avais
pas encore fait jusqu’ici ; j’ai payé un
semestre du loyer d’un pauvre cordonnier, hrave iionirnc , travail leur infatigable, mais seul à travailler pour
nourrir cimj peisonnes. Que serait-il
devenu si au cœur de l’Iiivcr il avait élé
mis à la porte de sou pauvre logis?
Pour tout cela, mon vénéré maître,
je panse ne pas m’être éloigné de la
règle que vous m’aveî’. imposée , cai’
j’ai soulagé des misères que j'avais
sous le.s yeux et que j'avais couslalées.
J’ai inenlionué les principales el ceüe.s
qui ont réclamé les secours les plus
abondants. Il me reste à porter en
compte une somme, même assez forte,
que je me suis laissé persuader de
donner pour des besoins qui sont sans
doute reels, mais que j’ai élé dans
l'impossibilité de verilier parmoi-rnêmc
comme Je l’aurais voulu. Voici ce que
c’est. Un homme rpie je connais très
bien el pour lequel j’ai la plus grande
estime, est venu un jour tout exprès
citez moi pour me parler de la misère
extrême dans laquelle sont plongées
des nations entières dans des pays
très éloignés du noire. Une borriiile
famine règne coniiiiucIlemenL dans ces
matbeureux pays, el .si à la rigueur
les hommes y ôm quelques fois assez
de pain ou de riz pour apaiser leur
faim, ils manquent absolument de
consolalion.s dans leurs épreuves ; ils
n’ont pas même l’espérance, celte ressource des plus malheureux parmi nous.
Il s’agit, d’aller au seixmrs de ces pays
lointains, de b.'.«r aller dire qu’il y a
une soni'ce de taiwialion et d'esjié
rances, de paix el de joie pour eux
aussi , comnui pour nous. Mais le
voyage est long el coûteux, le .siijoiir
l’e-st aussi, car il faut .séjourner et ne
pas aller lit comme un facteur de poste
qui consigne sa lettre el puis s’en va.
.'\i-je eu tort de croire que vous
ne rel'useriez pas votre concours pour
raccompli.ssemenl d’une œ.uvre dit miséi'icoiiJe pareille à celle qui m’était
dépeinte beaucoup mieux que je ne
puis moi même en parler? Je serais
extrêmement peiné d’apprendre que
la personne qui m'y a encouragé ne
méritait pas la parfaite coniiance que
j’avais en elle. Vous, mon maître
bienaimé, qui avez vu tous les pay,s
du monde el à qui l’on peut dire que
rien n’échappe, vous saurez me rassurer si j(; n’ai point commis d’erreur,
el m’instriiii e pour l’avenir,si j’ai péclié
par excès de confiance.
Tout va bien, lui dit le maître, avec
son bienveiltanl sourire. J’approuve
pleinement l’emploi que tu as fait, de
ma pari de revenu, et comme un témoignage de mon approbation el de
ma bienveillance , j’ajoute à ta ferme
celle terre attenante qui depuis trois
ans est si mal cultivée qu’elle ne m’a
rien rapporté.
Répertuire de la üllérature Yaudoise
SECTION DIXIÈME. {Suile )
lu.
IJisloire de la création el, du déluge.
Première pièce du T. P marqué
des MS. V. de Cambridge. — Ce sont
pi'obâblemenl des simples exli'ails, avèc
commentaire, des premiers livres de
la Bible.
IV.
Extraits de Vhlsloire de Tobie. Dernière piècejlu T. Ill des MS. V. de C,
V.
Mémoires de Vigneam'j sur les Vaudois. Cité par Perrin, p. .bC.
VI.
Livre de Georges Aforel; sur les rapjiorts des Vaiidbis avec les Béformuteui's, vers 15S0. Dans le T. Il, des
6
,,-íl4
MS. de D. {cl;is. n. lah. 5, n“ 18)
iiililiilé-' Lc-ltres cl docnmmts' réiaUfs
rt la viiaswn de {korga Mord d de
Pierre Mamm, auprès de Bncer et d'Œcolampnde. — Lu desctipliou de ce
MS. el de.s pièces qu’il rord'ei iiie a été
donnée par le docl. Todd , dan.s le
Maçpmn brhanniqm n“ 113 , p. 397.
vit.
Johncliiin Cameraiius,’jn narrniione
iiiüorka de Koclesns fralrum in Bohemia et :1/o)7n.'irt. Seconde pièce du
T. V. des MS. V. de Dublin. ( cla.s.
A. Tab. T), n" 25).
VIII.
Ln epistida al sercnissinio rey Imhcelau ( llnladislas ). Dernière pièce du
vol. lU'écédcinnionl indiqué.
Celle éplire se trouve en latin rians
Fmcieulus rerum expeteudni-nin el fu~
yiejidimm. Londres iDDO in loi. p.
1fl2-172.
IX.
Epis Ire de Barbe Barlltéleiny Tertian, aux Eyllses du. Praycla. Ilonnéc
par Derrin, p. 73-78.
X.
Pom'suiie.x intentées contre les Van
dais iht. Prayela. — Citées par Dossuel
i Uist. des vnriaiions, L. xi , § ci),
ainsi que par IjoIoii';' et lîonnel d.an.s
leur.s nomenclalnres. — Perrin en
fait mention aux p. 114., 115, 127,
1.32, 1.34 et 1.37. Léiter les cite amssi
( [). 23, n“ VII ). — lili 1485 cos Enipiéles étaient déjà si voliimineuse.s,
qn’elle.s l'ormaienl tonte une cbarpe)
do millet, (l'crrin, p. _141 ). —' Le
ebancelier Adam l''umée, garde rii^s
sceaux en 1492 , exigea de révéqlic
d’iimlirnn (prédécesseni' de lío.stáfng)
qu’elle-s lui l'ussenl envoyées. 'V Au
xvii* s. elles passèrent dans la bibliplb.
du marquis de Seignelay ; celte blliliotbèquo till versée dams la hibliolbcqiic
royale, anjo uiM’liui nationale, où cos
pièces, ne se trouvent niaiuten,anl indiijué’o's sur aucun catalogue ; mais il
est probable qirclles app.araîiront lorsque tous les MS. anroiit été catalogués.
XI.
Histoire de divers martyrs.
(A commencer |utr les Maccabées).
C'esl la cinquième pièce du T. III de.s
MS. de Cambridge.
Transaction,s iniervennes, le 10 inar.s
1405, entre le seigneur iï«ywoJu/d'/lejnuU , résidant à La Toni' d’Aigiies
el lc.s vaudois émigrés des vallées , à
la suite des évèiïcmcnls qui suivirent
la Indie de 1487, sons Cananèe.
C’est en verlii de cos transactionsque les v.audois s’établirent à Cabriêres
dèAignps. — Klles ont été iiujiriniécs.
ONZIEME SECTION
Becneils de maximes
et morceaux détachés.
1.
Une série de sentences morales , se
trouve |ilacée imimidialemeiil aiuès b.'
poème de la Noble Leçon dans le MS.
207 lie la bibl. de Cenéve. — A comparer avec les 8iiatem;c.s momies, qui
so trouvent à la On de la Discipiinc
vaudoise, piildiée par Perrin ( p. 2492,52 ).
11.
Li parlar de li phi losó fe.
Se h'onvc dans le T. Ill des MS. de
D, (das. C. lab. 5 , n“ 22 ) an fol.
158,
III.
Pensiers.
( l’ensées). Comincnceiil an verso dn
liiiiliémo f'enillel dos MS. de 0. n“
209. — A comparer avec De li Vili
pensiers-, dans lo 3'. Ili des MS. dell,
au Idi. ,300.
IV.
DoUor.
( Le Ihclevr A ConlenatU .siirloiii
(Ics cilalioms des Pères de l’Lglisc sur
la repentance. MS. do Cambridge , 1
voi. ,3® pièce.
V. ‘
Pruphélia Ilildcynrdis.
( lin latin). MS. de Genève. Code ;
48. Septième pièce dn voi,
VI.
Trecenas.
(Choses idées, — à ce ipie je présume ). Dans les MS. de Cambridge ,
2* vol. marqué Ij. ) seconde pièce dn
vol.
vu.
J)e U soynu’.
(Des saaijes ). Dans les MS, de DuliOn, T. iU , cm([uicnic pièce du vol.
7
-415
VIH.
De li pcrilh.
{Des dangers). — Même MS. neuvième pièce, — Le MS esl còlè ; cl;is.
G. i:ib. 5% n” 22. La pièce precédeme
commence au redo du l'euillel. 91°'",
ceüe-ci au verso du L 14-5
IX.
Angel.
( L’Ane/e ). Dans le même vol. des
MS'. V. de 1-). (T. III ) loi, 170.
X.
Dollar cl Penas.
Pièce.? S el 4. MS. de Gambi idge ,
T, Il ( mar(|iié B. ).
Pin, '
itomiellee treli^tcuoc
et faits divers.
Italik. — Le dix couranl a été
passé, à .Milan, — entre le Repré.sentanl de la immicipalité de celte ville
el le !lév, M. Prochel, en sa quaiilé
de Président de la Commission d’iivangélisalion de l’Eglise Vaudoise, —
le contrat de vente à celle dernière
de l’église ci-devant de S. Giovanni
in Conca. iiour le prix de Cr. 60.232,.30
centimes, prix qui , tenu compte des
réparations projetées et, en partie imposées par la municipalité , atteindra
le chiffre de 105,000. Les travaux de
restauration ont dû commencer le 15.
— Nous apprenons que le lendemain même l’honorable Président parlait pour Naples pour signer là aussi
un contrat de même nature.
Suisse. — Le Grand Conseil de Zurich va être saisi d’un nouveau projet
de loi concernant la police des dimanches. D’après ce projet les dimanches el l'êtes religieuses sont considérés comme jours de repos pidilic
et toute occupation bruyante est interdite, sau! les travaux urgents.
E. L.
EnANCfî. — Le père Didon, de l’oi dro
des dominicains, qui donnait dans une
des églises de Paris, des conférences
très suivies sur le divorce, s’esl vu
contraint par son supérieur ecclésiastique, rarchevêque, d’abandonner la
chaire. Certaines hardiesses jugées par
trop libérale.? du prédicateur, avaient
fait pressentir cette prohibition avant
même qu’elle fût notifiée.
— Les renseignements ci-aprc.s .sur
une tournée de conférences de M. Iléveiliaud, cet avocat libre-penseur devenu ci'oyanl el fervent apôtre de l'Evangile , sont extraites du Signal,
a A Saint-Etienne, où il e.'t allé
d’abord, M. Itéveillaiid a donné, irois
soirs de .suile, des confcrence.s où il
a posé carrément, aux appiaiidissemeiils d’auditoires de 1000 à 1800
personnes, composés, aux quatre cinquième.?, de catholiques, celle question de la nécessité de la réforme religieu.se .sur les bases de l’Evangile de
•iésus Cbrisl. Encouragés par le succès
de ces conférence.?, les chi'éliens proleslanls do Saint-Etienne se sont .sentis
pi'essé.? d’ouvrir, dans celle grande
ville, des réunions populàire.s d’évjmgélisaliun, el M. de Watteville , l’auxiliaire lélé de M, Mac-All à Lyon, a
accepté d’aller prochainement inaugurer ce.s réuiiioiis à Saint-Eliennc.
» Le dimanche 9 novembre,, dans
l’après-midi, M. Réveiilaud donnait à
Lyon une conférence devant un public
de 1200 ])ei‘.sonnes r'éimie.? dans la
salle de l’Alca/.ar au quarlier de (la
Guillolière.
> Lundi, il répétait celte conférence
dans la grande salle de l’bolel de ville
d’Avignon, devant un auditoire appartenant presque tout entier à la bouigeoisie. Le mardi il était à Api, cherlieu de rarrondissemenl ijui a pour
député M. Naqnet , el le théâtre de
celle ville sul1i.sail à peine à contenir
l’affluence des spectateurs: 80 Bible.?
ou Nouveaux ïeslauieiUs étaient vendus
à la sortie.
» Le mercredi, conférence à Cavaillori, dans un vaste casino; auditoire
très mêlé; quelques cléricaux à un
moment donné, quelques maléi ialisies
à un autre, se retirent avec une ceilaine affectation d'iioslilité; mais la
masse des auditeurs suit l’orateur avec
une sympathie qui ne se dément pas
el qui s’exprime à plusieurs reprise.?.
8
—4ia
l>yr des applaudissemcnls. — A l’erLiiife, OÙ lii eoriréreiice csl. donnée dans
le ilicâlre, les Idées de l’oraleur laoiivonl un vil' assenlimenl. sur Ions les
bancs el le maire de la ville exprime
le reiirel que M. Réveillaud ne puisse
s’urrêlcr plus longlemps pour donner
d’autres conférences. Nombreux el bon
audiloii'C à Saint-Martin, où M. Rcveillaud est appelé le lendemain ; l’adjoint au niaire catholique d’une commune voisine (la Molle-d’Aigues) le
félicite cil and e me ni et lui déclare qu’il
est entièrement gagné à ses idées et
qu’il les répandra autour de lui.
1) Nombreux auditoire aussi, malgré
le mistral, à Cadenél, important cheflieu de canton de Vaucluse. Le public
applaudit à fréquenls intervalles el
monlre ainsi qu’il est en communion
de pensées avec l’orateur •.
ANGMiïERiiii. — D'après un joiiriial
anglais, le lioulenanl Carey dont il
a été fait si grand bruit à l’occasion
de la mort du prince Louis Napoléon
dans Ja guerre contre les Zoulous, serait à la veille de quitter le service
militaire pour embrasser la carrière
pastorale.
Ectme |ïoltttque
Mlniie. ~ La Cliumbre de.s dépu les
a cotilimié l’examen du budget du
miiiislèi'O de GiAce et Justice; après
l'examen de celui de'la marine et le
vole de l’exercice provisoire, les députés, vers le 20 courant, prendront
leurs vacances jusqu’au 12 janvier,sans
avoir presque rien fait.
Le Sénat a pris connaissance des
variations introduites par le ministre
des finances Magliani aans le budget
général des entrées el des sorlies el
le bureau ceiilral a résolu de repousser la loi de l’abolition de l’impôt de
moûlure.
I.e froid qui continue à se faire
.sentir, la clierté des vivres ont ému it
compassion les riches, en faveur des
pauvres dans les villes surloul. Des
collectes sont initiées à Turin el ail
leurs; des sommes considérables oui
déjà élé vci'séi!.^:. Le gouvcrnemeiil et
le.s conseils communaux ,se |)réoçciipeut de procurer du Iravail à la classe
ouvrière.
Les comJilioius des auli'es iialious
de l’Kuropc ne sont pas meilleures que
celles de l’Ilalie; partout la bienfaisance s’elï’orce d’allénuer les elforls
de la misère et de Ta saison, rîgoureu.'^e.
Mspnane. — Les conditions poli-,
liques de l’Iispague sont inquiétaiiles.
Roaueoup de généraux sont démissiontiaires, el les séances des Gorles sont
irés orageuses.
France. — Le ministre Le Royei'
est démissionnaire. Le cabinet Waddinglon n’est pas bien fortement assi.s.
AUetnagÈte. — Grande misère à
Berlin el surloul dans la Silésie supérieure. — Bismark n’a pas eiicorc
quitté sa campagne de Varzin.
nw»aie. — Les nihilistes n’ont pas
fini leurs lenlalives criminelles. —
Dernièrement le bruit a couru qu’ils
devaient faire sauter avec de la dynamite le palais d’iiivér où réside remperenr el sa cour. —'Le nihilisme a
des adhercnls dans toutes les classes
de la société.
AnoMetewre. — Les Afghans ne se
sont pas soumis et le général Roberts
doit SC batlic pour maintenir scs positions autour de Caboul.
AiïJionoo.
Chez J. Benecli, liJ)raire à La Tour
Relis :
Paroles el textes tirés de 1*Eeritiire Sainte pour chaqiiejoiir
de Faiinée 18H0, 1 vol. cail. 1 IV.
La Sainte Bible, version Segoml.
— Edition de poche, prix fr.|2,G0,; paila poste recommandé franco, 3 fr.
Abonnements ;tu,x Lectures. IlliisIrées de Lausanne, au prix do 1 75
franco par la poste.
EsNKST.RoHiiRT, Gérant elAdminàirateiir.
thgnerol, tinpr. (thianlore el Mascarellî,