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Année XV®
ì>mt d'abon^îmenï^raîe ak.'
Italie . . . •>. . ’ ' •> Îj
Tous les pays ctè rüuion ris
î>©8tÔ ' i ‘
Amérique du Sud . . ^
Ou s’abouue^î'!*''
Au bureau d’AçlmiislBtratîoj>-,
Ohreif RCM.'u'ca Pastours ;
Chqii ïiii Êroest Bobert f'Plgjaerol^l;
et k la Librairie Cbiantore et
»AearMli fPlgûerol )
r/abbnuemeut part du !■ Janvlbj
et. se paie d*ayaiioe.' •
N. 49.
Numéros séparés demaudés avant
le tirage 10 centimes cbabun.
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: S’adresser pour la Redaction à M.
‘ le Past. E- Melile, Torve^-Pèllice
et pour V Administration à M. le
Past. J. P. Pons,. Torre-PtlUce.
6 Décembre 1889
Tout oliangement d’adrésse est
payé 0,26 centimes. , , (»
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ICHO ÜËS' VALLÉES VAUDOISES
Pftraisgant chaque Vendredi
ïj-Yi/ukAm eeréM îmmoehé; Atìttea 1‘, B‘.
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Suivant la UfiVt'fe' avec la charUe. Bph. iv , 15.
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Nommai r*©.
Courage 2' art. — Des Rives du Zambèze
— Le retour de H. Stanley. ^ L’appel de
la Chine et la réponse de la Chrétienté. —
SaHScription pour Aiguilles, dons en mature.
— Evangélisation. — Nouvelles religieuses
— Chronique vaudoise. — Revue politique.
fi.l-; ■ itt'M!'! ' '"f'iwil ■
Courage!
(Suite, voir N°'i8),
A Milan, s’il y a eu l’année passée
reoul, ,,rélaUvemenl lau ¿nombrei des
communianls, cette année, grâce à 23admissians, nous avons de nouveaui
fait un pas en avant. Le,jour du
Vendredi Saint, nous avons eu la joie
de voir parmi les calhécumènes qui
allaient être reçus, des représentants
de quatre dénominations religieuses.
Il y avait un juif, un grec-orthodoxe, plusieurs catholiques, et quatre
jeimesi genfe fils de paretlls évangé
tes».
A Veronè, huit nouveaux membres.
De ce' nombre quelques-uns ont eu
dès luttes pénibles a 's'ôüte’pii.“ Une
Jeune fille est morte tranquille, heu- ,i
rôUae d’aller avèc'le Soigneur■.( tu es’’
urie, s'ainte, Aiflrieiict » lui disaiônl ses
;Khiès'‘ catholiques.j,,Elle ‘ ch'oisit elle
même le te^te pouf-son orâisoil fu
i-i
î‘i
nèbre (Jean xt-23, 24); et de la
sorte, quoique morte, elle continua âu
parler. i,
A Florence (Salviati)', les écolesL
sont si remplies que l’on a dû en re«fuser l’entrée à 60 enfants. 110 de riosécoliers appartiennent à des famillbs'catholiques et y apportentdes passages
dé l’Evangile et des versets de cantique- ]
lÔO enfants de plus que l’année passée
dans nos écoles du dimanche: en tout ,
197. « L’instruction caléchétique a
amené à l’Eglise 14 nouveaux membres, et la vie religieuse alimentée par
la .prière et par de nombreuses visites
pastorales a été encourageante ». Les
conférences sérales ont, elles aussi,
dbnné des fruits réjouissants.
A PisE, à la suite de violentes
accusations lancées contre les Evan- ;
géliques -par Monsignor,; AmalfitanOi
M. Ribet ,s’est trouvé eiJ présence de
très-nombreux auditoires accourus
pour entendre- les conférences qu’il a, t
données dans une salle du Lung’Arno.
A Rome, «le progrès moral que, dlainnée en,, auuêe, l’Eglise Vaudoisè|,fait
dans l’esprit et dans le cœui; du peuple, progrès dont se fai t l’èchola presse-,
libérale, semble être le gage d’un avenir prospère et qui q^iî^rdèra pas.
¡Un grand nombre del,,membres de
l’Eglise montrent la force,de leur vie
spirituelle et l’intérêt actif qu’ils pren-
2
382...
nenl à l’œiivie, en pni trini nntourd’eux
de l’Elvangile el en donnanl liirgemenl
aux pauvres. On ne saurail dire loulefois que l’Eglise, ait pleine conscience
de sa mission et de la responsabilité
qui pèse sur elle, comme église de la
capitale.
A Naples, dix nouvelles admissions.
Les enfants el jeunes gens des écoles
du dimanche ont donné pour le fonds
central et pour les mi.ssions en Afrique.
A ViTTORlA « qui ne sait ce qui
s’y est passé cette année? Sept pasteurs vaudois nous ont honorés de
leur présence el ont pu constater de
visu, que dans ce coin reculé de l’Italie,
l’Evangile a jeté de profondes racines.
Le papisme ne pourra plus se relever,
il Villoría, du coup que lui a porté
l’inauguration de notre beau temple».
A Riesi, lés ¡eiines gens reçus dfernièrenlenl, à la suite d’une instruction
religieuse, témoignent cou rageusement
de la foi qu’ils ont embrassée,' auprès
de leurs compagnons des mines de
soufre et en dépit du prêtre qui insulte el calomnie les Évangéliques.
ACaltaniSsettà, lesadditoires montent, malgré la guerre acliarnée des
cléricaux qui ont recours à tous les
moyens pourdétruire cellejeuneéglise
qui traverse déjà tant de combats.
Beaucoup, mêmede.s femmes du peuplé,
reçoivent l’appel de fJièu. Dèiix fils
ont eu la joie ineffable de’ voir à côté
d’eax, à la Sainte Cène, leur père
connu pour son bigotisme excessif. Un
de nos frères est tout joyeux .de ce
me sa femme s’eSt aussi convertie.
Uni homme-jeune encore évangélise ses
voisins en faisant chanter ces trois enfants «jolis comme dès amours », elen'
leur faisant réciter des versets de cantiques ou des passages bibliques.
A Palerme, les auditoires ont augmenté, soit dans la chapelle centrale,
soit dans le local des Falde. Le nombre des auditeurs a triplé à la suite
de la construction de la nouvelle façade et de conférences données par le
pasteur sur des sujets d’actualité. L’école internationale se raliachantà notre
œuvre a été fréquentée par 77 élèves.
Résultats généraux. - Il y avait en
Italie, à la fin de celle année ecclésiastique 44 églises, 46 stations, 132
ouvriers, 6287 auditeurs réguliers,
4266 communiants, 280 membres nouvellement admis, 428 catéchurriènès,,
2324 enfants dans les écoles, 2683
enfants dans les écoles du dimanche.
Voilà quelques fleurs cueillies en
courant, en nous courbant à peine.
C’est dire que nous avons négligé celles
que l’on aurait pu trouver, sans chercher beaucoup, dans l’herbe, ou derrière quelque haie. El que de fleur.s
restées dans le souvenir de nos évangélistes, qui n’ont pas jugé à propos
de les exposer à la lumièie de n’importe quel rapport, et que d’autres,
dont eux-mêmes ignorent l’existence,
et qu’ils verront, pour la première fois,
Suand elles seront illuminées des râleuses clartés du ciel !
Maife ce (jlle nous avons recueilli suffil
à nous' prouver que Dieu’ a été aVèc
nous. Comble lé dit bièn notre aini'
Rével de Callanissetta v Dieu noiis a
fait voir quelques nouvelles œuvres de
sa grâce ». Et combien d’autres nous
enfera-1-il voir quand, paramour pour
Lui, nous aurons crucifié en nous tout
élément charnel, toute confiance en
nos talents, toute satisfaction de notre
amour propre, tout ce qui est souillé,
quand, surtout, nous auron.s une foi
plus humble et plus forte. Courage!
« ue t’ai-je pas dit qiië si lu crois, lu
verras la gloire de Dieii?» (Jran xi^40).
Oui, si nous croyons, bèus verrons
une résurrection d'entre les morts.
H, M.
DÉS RtVÉS DU’ ZÀMBÈZE
Sesheké, 29 Juillet. — M. Jeanmairet
est parti mardi passé le 23 pour Razungula avec toutes nos lettres. Depuis
lors nous attendons cliaqué, jour l’arrivée du courrier qui a dû être ap-,
porté à Kazünguta avec les wagons.
Et puis Adolphe ne doit pas être bien
loin; on devine notre impatience! —
Nous attendions d’im jour à l’autre
l’arrivée de M. Coillard, Jeudi vers
3
3»3.
midi, on entend des coups de fusil sur
le fleuve; grand émoi a la station;
sans doute, M. Coillard arrive. Je cours
au bord du fleuve qui coule à 30 mètres
de la maison, et arrive juste à temps
pour voir déboucher dans la baie toute
une flotte de douze canots, Comme
c’était joli et gracieux de voir tous
ces rameurs, debout, ramant en cadence. Bientôt j’aperçus M. Coillard,
et un moment après j'avais le plaisir
de le saluer sur terre ferme. Les bateliers étant bien fatigués, puisque
c'était leur quatorzième jour de voyage seulement depuis Séfuta, M. Coiliard leur dit immédiatement qu’ils
passeraient tous ensemble le Dimanche
à Sesheké, ce qui leur sourit beaucoup.
En un clin d’œil une douzaine de huttes d’herbe étaient élevées devant la
station; on dressa aussi la tente de
M. Coillard. Lilsia, fils héritier de Lewanika était aussi là, et tout se passa
dans un ordre parfait, sans bruit. Quelques minutes après le village entier, les
chefs en tête, étaient déjà là saluant leur
prince en se tenant accroupis* et claquant des mains. Il leur répondit au
moyen des mains, lui aussi. Pas un
seul mol ne fut échangé: c’est l’usage.
Puis vinrent toutes les femmes claquant des mains à leur tour. Lilsia a
un air loul-à-fail gentleman, il est
habillé à l’européenne, et n’a nullement l’air gauche. C’est un jeune
homme de 20 ans environ, joliment
développé déjà; il lit couramment et
écrit très-bien. Certainement c’est un
sujet d’encouragement pour nous de
voir ce jeune prince si instruit, si développé, aimable et respectueux envers
nous tous. Depuis lors, je fus presque
constamment avec M. Coillard, quoiqu’il logeât chez M. ■leanmairel. -l’ai
beaucoup joui de ces quelques jours
passés avec M. Coillard. Hier nous
eûmes une excellenle journée: deux
services présidés parM. Coillard, l'un,
public, en Lessoulo, l’autre pour nous
en fi-ançais; puis nous l’eûmes à dîner.
Il est parti ce matin pour Kazungula
aVec tout son monde; je les voyais
Sartir nvec regret, presque avec envie,
ais nous nous l'elrouverons tou? ensemble ici dans quelques jours.
Voici nos plans d’aujourd’hui: nom
espérons partir vers la fin d’Août pour
la Vallée. Nous passeron.s les premiers
mois à Séfula même, el au commencement de 1890, je pourrai, s’il plaît
à Dieu, planter moi aussi le fondement
de noire nouvelle station, là oû nous
l’aurons jugé convenable après avoir
vu le pay.s de nos propres yeux. Cette
perspective nous va à tous deux beaucoup. Dès la semaine prochaine nous
allons expédier quelque.s caisses par
des bateaux.
i" Août. — Hier enfin quelque.s
canots sont arrivés de Kazungula npporlanl plusieurs cai.sses, dont deux
de pi'ovisions à notre adresse, mais
point de lettres encore. Hl. Coillard
es 11 11 i a U ssi à Ka zu n gu 1 a, e l j’a t le nd ,s n nxieusemenl quelqiienouvelle d’Adolphe
pour parlir moi aussi. Voilà, peut-être
l’avant - dernière occasion que nous
avons celle année d’envoyer un courrier; la dernière sera par le retour des
wagons qui arriveront avec Adolphe.
Que tous nos amis nous écrivent sou vent
malgré le manque d’occasions qu’on
aura à Mangwalo, afin que le premier
courrier qui nous parviendra, nous
compense largement de la longue attente, I! commence à faire joliment
chaud. Au village loul va bien, les
gens sont bien gentils, el veulent nous
faire croire qu’ils nous regrelleront;
ce qui est certain, c’est qu’ils me manqueront bien à la Vallée. .I’aurais surtout aimé continuer à m’occuper de
mes deux élèves Molefi et Nasando qui
ont l’air très-bien disposés. Mais le
Seigneur y pourvoira. Je recommanderai à Adolphe de ne pas les négliger.
Ce M. Wars qui était parti pour la
Vallée, est revenu avec M- Goillard,
content de sa tournée. Le roi n’a pas
voulu entendre parler de monopole
de commerce, mais il lui a concédé
pour 20 ans le di'oil exclusif de la
recherche de l’or à partir de la Makéié (près du Kassaia), jusque chez
les Bàloka.
Nous regrettons qu’il n’ait pas obtenu jusqu’aux Chutes de Ngonye, caicela nous aurait facilité de beaucoup
les communications entre la Vallée et
Sesheké. Mais ce n’est que retardé,
4
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d’auires viendront sans donle, faire
de nouvelles offres, maintenant que
le pays commence à s’ouvrir. M, Wars
compte être de retour en Mai 1890
avec une vingtaine de mineurs blancs,
et commencera alors sérieusement ses
travaux.
Notre petit point noir d’aujourd’hui,
c’est que notre blé louche à sa fin,
et qu’il n’y a pas moyen d’en acheter
celle année à Panda Malengo. La perspective de passer un an sans pain
nous sourit assez peu. Nos Vallées sont
en fête tout ce mois-ci. Je regrette
de ne pouvoir assister à ce centenaire;
le prochain ne trouvera plus qu’un
peu de poussière de ce que nous
sommes aujourd’hui! J’espère que
plusieurs Ames charitables nous raconteront le.s principaux détails de ces
belles fêles. Que le Seigneur bénisse
ce centenaire, et qu’il soit une occasion de réveil et de retour à l’ancienne foi de nos pères.
Louis Jalu.
Le retour de H. Stanley
Tous nos lecteurs connaissent de
réputation ce voyageur célébré pour
avoir porté du secours à Livingstone,
pour avoir tracé le cours entier du
Congo, et tout derniéremeiU pour être
vSnu en aide à Emin-Pacha, officier
du Khédivé, resté, apres la prise du
Charloum, à la tête d’une province
reculée du Soudan. II. Stanley doit
être arrivé, à l’heure qu’il est, avec
Emin et un petite résidu de troupes égyptiennes à la côte orientale de
l’Afrique. Voici sa dépêche à Sir W.
Mackinnon pré.sidenl de la société fondée en Angleterre pour la libération
d’Emin;
« Arrivé à Mpwapwa le 10 novembre.
J’espère partir le 12 novembre pour
la Côte Orientale, via Sirnbamwenni.
Tous les Européens se portent bien.
J’amène avec moi environ 300 Soudanais. Altendez-moi de jour en jour
à la côte ».
L’IlPPEL DE LA CHINE '
et la réponse de la Chrétienté
Les lignes suivantes sont tirées d’un
discours prononcé par le Rev. Q. Ovven
missionnaire à Pékin g;
«Ils sont sans espérance» écrivait
Si. Paul au sujet des Ephésiens. Il aurait pu dire la même chose des Chinois
de nos jours. Pendant les vingt et plus
d’années que j’ai vécu parmi eux,
je n’ai jaraai.s entendu un homme ou
une femme parler d’espérance au delà
de la tombe; et jamais je n’ai lu une
parole d’espoir sur les pierres funéraires. Lorsqu'un Chinois payen se
couche pour mourir, il croil qu’il va
en enfer pour expier ses péchés, et
que, celle expiation une fois accomplie,
il renaîtra dans ce monde ou dans un
autre sous la forme d’un reptile, d’un
oiseau, d’un quadrupède ou d’un
homme.
» La position de la femme, dans tous
les pajs payens, est abjecte; elle l’est
aus.si en Chine. Ses devoirs se résument dans les « trois obéissances ».
Jeune, elle doit obéir à ses parents;
mariée^ à son mari; veuve, à ses enfants. On mutile ses pieds pour qu’elle
reste à la maison comme prisonnière
et comme servante. Rarement on lui
apprend à lire. Il y a partout de.'i
écoles de garçons; celles de filles sont
à peu-près inconnues. On entend dire
partout, dans le pays de Confucius,
que l’absence de capacité est une vertu
chez la femme. Le Boudhisme enseigne
à la femme qu'il ne peut y avoir pour
elle de saint immédiat. Lorsqu’elle
meurt, elle tombe dans le terrible « lac
de sang», non pas à cause de ses
péché.s, mais uniquement parcequ’elle
est femme. Après avoir traverse celte
épreuve, le sort le plus élevé qu’elle
puisse espérer d’atteindre, c’est celui
de renaître dans le monde sous la
forme d’un homme!
L’opium exerce en Chine de véritables ravages. Il y a un siècle, on ên
connaissait à peine l’usage; à présent
chaque village a sa taverne d’opium,
M. du Ross écrivait l’année passée de
5
-..385
Soochow; 11 y a cinquante ans, il y
avait dans la ville cinq ou six fumeurs
d’opium; il y en a maintenant 50,000.
». Oh! quel besoin iespayens n’onl-ils
pas de Christ 1 Leur ténèbres, leur dégradation, leur désespoir appellent au
secours !»
» Mais l’Eglise est sourde. Bien peu
entendent les cris de ces multitudes
qui périssent. On raconte, en Chine, que
Boudha, élanLun tout jeune homme,
était si troublé par la m'isère de ce
monde, qu’il en était poursuivi dans
ses rêves. Il se réveillait en sursaut,
et s’écriait, comme s’il répondait à
quelqu’un: « Mon monde! Oh monde!
J’entends, je sai.“:, jé viens !», Plût à
Dieu que ses enfaiits entendissent’le
même cri de détresse! Je me demande
combien l’entendent, combien éprouvent pour ces masses pécheresses et
perdues une compassion si forte que
leur rêves en soient trou blés ?Pa.s beaucoup, si j’en juge par la faiblesse de la
réponse».
» Regardez à la Chine. Il n’y a que
786 missionnaires protestants nommes
et femmes pour cet immen.se empire.
Il y a des provinces où l’on peut vo
yager pendant un mois sans rericontrer une seule station missionnaire.
Dans nos villes anglaises, je vois partout des églises et des chapelles, et
je m’en réjouis. Il n'y a personne ici
qui doive périr par défaut de connaissance; tous peuvent entendre parler
de Christ et être sauvés. Mais lorsque
je pense à la Chine avec ses masses
de dix, quinze, vingt millions d’âmes,
.sans un seul missionnaire parmi elles,
je me mets â pleurer ».
SOUSCKIi'TKini
pour les incendiés dlipillc
(dons en nature).
Turin. — ^ar M. W. Meille.
i draps, 2 flanelles, 5 habits, 1 gilet,
i pantalon, 2 caleçons, 2 tricots colon,
pièces linges, 5 pièces vêlemenis
femmes, 1 jupon tricot, 6 paires chaussures, i couverture crochet, 1 pièce
vêlernenf enfant, 1 tablier, 4 chapeaux
et calotle.s. . | ^
■ M. Proc/iei (St. Charles).j 16 gilel
mailie, neufs. ■ ■ r : / :
St. Jean. — Par M. Á: Güÿ. 6'Cal.
enf., 2 id. homme, 2 gilets trie , 2
palet, femme, 1 id. Homme, 1 habit,
1 trie. homm'e( 1 pèlerine enf ; 1 gil.
flànellè, 1 jupon trie.. 1 tablier', 1
capuchon, Í chéîïi. femme, 1 jup. "'et
mouchoir, 1 p. bâs,' 1 saC'.”'; u"'!.'
De Memames Cougn 'et JaUâ':''i'^pêlei\, 1 capuchon, 1 mant,, 1’'|)aleÍ!.’,
2 gil. dé flanelle.)''De M'.' Bo'UMír'k
fptWiille: 1'flanell) 1 ' fi. dé câleç. ;'l1
rhan't.'Téhimé, 1' côrs'.j l'jupp lainè.
De Veuve Rostan deé'Créce ;A''
1;' pant.,; l'îàÇque't'le,' 1 ^èliem. :ncÜve,
'i' pi 'bas, r'tâbliei'’ laînéi l- mpuclî.
De 'là FamiUé^"'Mussèt""àe^ '^Ay\*cùU:
6 nia il !eV ';et' ' ■éaîé);onk';iieû'fs,; >2 gilérs
tieufs,, ;¡rtoiír' ICj '2' paire«’de calëçoVis
nédfs. ' ■; '
' La Tour. — 'tíe'M. N. TbMm t L'dVKti.
De M.,Decker : 1 Watèrp'rbcljr, Í' lkíet.
femrne, j cors. ¡d-. 1 gjlchein! 1 camiè die, 1 drap. De ¡^i pávíd
Berl: 1 hábil, 1 ruorc.. drap. M"*'
'Meille (Via Viiiia:' ''2 'ÿriips., 1 ¿alet).,
1. gil,, 1 chem. 4 p. ba.s, 1 piâLfémino, 3 tailles ' cors!,, T pet. couvert.,
1 pet. châle. De M. Coür-din: \vdb.
cora piel. De M’v^ Niceolini.. 2 pal.
femme, 1 id. ho.mme, 2 .cors. 2 trie,
femme. De Joseph, Bostàgno ; 2 ha b.,
1 pant., 1 p. soûl.. De M. J.Fomeron:
1 mouch., 2 robes femme, 2 cors,,
1 jupe, 1, pèlit paletot, i cap. fillelle
1. pet.' mouch. ' ‘
PiGNEROL, - DeM. D. Monàçi; 9 hq^-.,
4 pant., 5 gil. De M. BeHaloi~évonâèi:
3 tabl. neufs, .1 pièce,.étoilé neuve.
DeM. Berton: S hab., 3 trie.,
2 gil., 5 jupes cl cors. De M*« V’*’"
Micoi; 3 jup. trie, neufs. De Madame
Garnier: 2 pièces étoiTe neuve: Lie
Lang: 5 p, bas, 2 fichus laine,
12 chem. neuves, 1 mouch. De MM.
Jean et H. Monnet: 8 couv. laine (4
neuves), 1 cors, femme, 1 pal. homme.
Prarustin. — De M. Romier ex-rég.
2 p, bas, 1 h,ib., 1 gü., 1 flanelle,
1 cors., 1 robe femnae, 2 mouch.. 1
bonnet laine, 1 petit fichu laine, 1 p.
6
“rh fl neh e ties. De et Nelly Fornenn: I robe enf., 1 labi, enf,, S
cors , 3 p. bas, 1 hab. compì, homme,
4 caleç., 4chern. homme. DeMarthe
Gaudin: 2 chem. (emme, 2 p. bas, 1
échev. laine, 1 labi., 2 fichus laine,
2 bonnets, 1 robe. De Marianne Grill:
1 lablier. 1 chem. f-, 2 p. bas, 1 cors ,
1 moiich., 1 sac Une amie des pauvres: 2 jupes, 1 labi., 1 péler., 1
chem. homme, ^ id, femme. De M.
Par ander: i pal., 2 hab. De Caroline
Gaudin: 2 chem. f., J p. bas., 1 iric
De Caroline Cardon: 1 chem. h., 1
chem. f., 1 p. bas. De Susanne Cardon :
1 p. bas, 1 chem. h., 1 mouch. De
P. Bonjour: I. chem. h.
Bobi. — De /. D. Calalin. 1 hab.,
1 gii , 1 drap., 1 maillot, 1 sei'V. De
Mad. Aillaud: 1 hab,, 1 p. bas, 2
chem. h. De Salomon ¡Gönnet: i drap.
De Paul Negrin (HosU): 1 drap. De
Jos. Mondon: 1 drap. De Jlf'”* F**" Geymongl: 2 drap., \ chem. h. Z)ß M""^
Negrin^Chappuis: 2 brassières, 1 pet.
bo,pnpt, i epuverture enf., 1 pièce
d’f(ltache.r. De D. Geymgnal feu Paul
feu lEi: i çhem. flanelle, ■! foulard.
Dß M™ V”' Davit: 1 lablies. J3e D.
Mondon (Mou|in), 1 habit.
ViLLAR. - Madeleine Pontet, \ chem.]
Ynive Susanne A Ilio, i id.; Marianne
Damas, i id.; Cecile Allio, 1 couvert.;
M’"' Jalla Mondon, 1 p. bas, 1 chem.,
1 mouch.; Famille Berlinal Gourdin,
\ drap» el 1 chem. ; David Barolin,
Ichera. Marie Monnet, \ id ; M™® Monnet, i id; C”” Davit Chians, i id.;
Guillaume Allio, 1 drhp.,d. P. Garnier,
4 dritp; Constance Garnier, 4 chem.
David Caîrus feu D., 4 drap, 4 chem. ;
Suscite Bréz, \ chefn.\ Amie Geymonat
veuve, 4' chem.; N. N., 4 chem. Annette Bivóire-Geymonat, 2 çhem., 2
mantelets'3 p. bas, i jupon; Auguste
JaUà père, 1 hab., 4 couvert.; Jeanne
Bein, 1 drap; Etienne Gourdin, 4 id. ;
Diacre Giraudin, 2 ciiem. ; Salomon
Michelin, \ drap; Etienne Berlin, 4 id.
Garnier Timolnée feu Jean; 4 tide.,
2 gii., 4 pant., 4 drap., 4 rnoiich.
Angrogne.,-- Par M. Bonnet p.
4 chem. li,, 4 chem. f,, 4 robe, 1
habit, 4 pani., 2 gii ,.2 cors,, 4 vieux
trie., 1 drap , 1 lablier, 4 p. bas.
M'”‘ Marie Bonnet, 2 robes, 4 easaque.s , 3 gii., 1 hub., 1 p. pam.;
Veuve Anne Malan (Prasuit), \ draf).,
1 gii. trie., 4 robe, 4 p. bas, 1 labi,
eie. Pierre Chnuvie, Albarins, 4 gii ,
1 p. pani.; Joseph Gai don (Naisarot),
1 chem.; Marguerite Benech (Poise),
2 chem.; LéviBivoire (Gacel), 4 chem.
Eyangélisatiou
Milan. — Chiesa Evangelica Valdese.
Circolare annua agli amici e membri
della Chiesa. — « L’année ecclésiastique qui vieni de s’écouler», y lisons,
nous entre autres choses, » nous a
amené plusieurs nouveaux frère.s. L’Kvangile a manifesté sa puissance par
de,' signes certains: Nous avons vu
supporler avec patience de grandes
aiBiclions, pleurer des morts .sans se
livrer au désespoir, être dans l’indigence, sans murmurer». — La fréquentation des cuites du soir laisse
quelque chose à dé.sirer. — Npife
église ne veut pas se concentrer, spr
elle-même; elle veut augmenter .sa
conIribiilion poiir l’œnvre générale pi
faire un pas en avant vers son indépendance; mais pour cela il faut redoubler de libéralité». A l’encaisse de
fr. 73,40, existant le 1' juillet 1888,
se sont ajoutés pendant les douze mais
suivants fr. 5;227, 56, formant un lotal
de fr. 5 300,72. Il a été dépensé francs
5.254,93, dont fr. 2.000 envoyés an
Comité (c’est très-bien!). En caisse, au
4^ juillet 1889, fr. 45,79
Naples. — Chiesa Evangelica Valdese di Napoli. Relazione annua. —
On pleure encore à Naples le départ
du jeune évangéliste Cioni. On voudrait
que tous les membres de l’Eglise contribuassent aux frai.' de culle, el que
les cultes du soir fussent plus assidûmenls fréquentés.
(Celle dernière plainte semble se généraliser dans nos stations missionnaires. Aussi, tout en insistant pour que les
cultes du soir soient mieux suivis, n’y
aurait-il rien à essayer en vue de faire
connaître davantage au public ta culte
de 10 à 11 h., el d’en faire l'imtru-
7
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ment principal de l’évangélisalion ? Lçs
ciilies tenus après la tombée de la
nuit, ne heurtent-ils pas peut-être les
préjugés de la partie Ja plus rangée
et sérieuse de nos populations catholiques ?)
Il a été donné dans l’Eglise de Naples
pendant le dernier exercice, pour les
pauvres ét les nrtalades fr. 435,05,
pour dés oéuvrès spécrales fr. 320;
poilr lés besoifis de l’Eglise (soldo
Evangelico) i'r. 1.,260,94 dontjr. 480
oui été envoyés au Comité d’Evangélisalion.
ilouDeUcs ficlij;cuscô
La Sociéié Gust'ave-Adolpfie. — J-’Assemblée générale GustaveAdolphe sV"'®*réunie, la première semaine de, septembre à Danzig, qui est le boulevard
du protestantisme dans 1a Russie occidentale. Favorisée par un temps magnifique, la fête a altii é un grand conciMirs d’amis du dehors et d’auditeurs
de la localité. Le Ion général des allocutions a été plein de coui'age."
Le rappori annuel conslale que la
Société compte maintenant 1801 branches locales et 446 comités de dames.
Les divei’s comités ont dépensi;, dui'ant
le dernier exércice, 9HOOO nïarcs, ce
qui porte é 22‘1|2 millions de marcs,
le tblai des sommes’ aiï'eclées, depuis
57 ans, an besdihs de l’œuvre. La Société a reçu, l’an passé, 1444 demandes
vcnnnl des communautés nécessiteuses.
Le don colleclifannnel de 19150 marcs
a été accordé à la paroisse de Weisnau,
j'rès Mayence; une parois.se de la
province de Posen et une antre de
Mo'ngi'ie ont reçu cbactine à peu-près
,5500 marcs. On a inaiignré. pendant
l’exercice, 29 églises et dm pelles, 9
écoles et 4.cures bâties avec l’appui
de la Société, et l’on a rnis la main â
la construction de 5 églises, 4 écoles
et 5 cures nouvelles. Des secours ont
été accordés, non’seulement é l’Allemagne et ft l’Autriche, mais aussi à
l’Italie, à l’Espagne, à la France, à
¡’Amérique du Sud et à diverses slalions de rOrienl. An iiombim des lé
légratqmes de salutation reçus nar le
Comité central figurait une dépêche
des Vaudois d’Italie, réunis alors pour
la célébration du Bicentenaire de la
gloriéiî-se rentrée,
Monument commémoratif de la Diète
de Spire. — C’est le 19 août de l’année 15^9 que les représentants dès
Villes et Provinces Evàngéliqties d’AU
leraagne se réunissaient h Spire ei
protestaient en Diète contre toute ingéreiïce des tribunaux humains eh
matière de foi.
En mémoire de cette protestation,
qui fit donner le nom dè protestüht^
à tout ceux qui ont refeCé et rejettent
tes superstitions et les erreurs catholiques romaines pour n’admettre en
matière de foi que les doctrines contenues dans les Saintes Ecritures, on
s’apprêle à ériger à Spire une belle
Eglise. Un (’.omilé a été fbrmé; des
.dans et des devis ont été dressés. Lé
j^(, numentcôiUera un million de piarcs
( f,._ 1250000) dont 700000 sont déjà
recueil!''®' maire de Spire, M. Huss,
reçoit ioi,’’ PO'"’ objet.
€ K r O h i qC c ® d iièe
Gènks, — Nous ap oi-enons que le
29 Nov. après une maladie,
que n'ont pu ar rêter, ni '
les soins les plus tendres ef..
sidus, M. H. Malan docteur ès -mûres,
pi'ofesseur dans un des gymn,'’®®® oo
Gènes, est mort à l’âge de 2*,
seulemenl. Nous comprenons tou'*•
que cette épreuve doit avoii'de profu
dément douloureux pour la famili,"
qui en a été uUeipie, cl nous la prions
lie recevoir l’expression de notre vive
sympathie.
îRcid ue fpoltt'tquc
itniie. — La Chambre et le Sénat
ont l'épris les travaux ordinaires.
Aprè.s la Commémoration de.sdépulés
que la mort vient il"eniever, et sur-
8
„388
idiu' df riilustre Cairoti, un honorable
artli dii défunt a présenté un article
dd'lbj en vertù duquel l’église de Groppellb^‘où sont déposés les restes mortels des héros de la patrie, dont s’honore cette noble famille, est déclarée
mohqment national.
Le 1’ projet de loi soumis à la discussion de l’Assemblée a été celui de
réforme des (Euvres Pies.
Enlr’autres articles déjà volés le
H"’®, tout en accordant aux femmes
d’être représentées dans les, Comités
d’administration, statue qu’aucun ministre de culte, ayant cure d’âmes,
ne pourra en faire partie, .-r
Le parti clérical est furieux cfontre
le MitïiiSlère â cause ;de ce projet de
loi'qui. le mehaee dans ses phivilègeS j
etun GÔmité tient de s’organiser dans
la capitale ponr empêcher les réformes* radicales que la Chambre semble
dédidée à .voter. ■ ■
D’àprês un discours dirPrésident dh
M'ihisléré il résulterait que ce.^ (Euvres
Pies, àoil institutions de Biehfai.sance,
sont au nombré de 21764. et possèdent
entre loutesun capital de 1.724 000.000
francs, avec une rente annuelle de
135.000. 000 francs, sans compter les
60.000. 000 fcs. que Communes et Provinces doivent débor.rser chaque année
pour venir en aide encore à la misère
publique. Les seules Confréries (religieuses) accusent un patrimoine de
100.000. 000 frs. avec une rente de 5
millions et demi, dont un cinquième
seulement est dévolu à des œuvres de
biéniàidance. Il est facile de voir par
là cohibien la réforme est urgente.
Lfe Ministère a présenté le projet de
loi pour l’abolition des tarifs différentiels entre l’Italie et la France.
Makoennen, le chef de l’ambas.sade
Elhyopienne, avec ses collègues, doit
être parti jeudi de celle semaine pour
l’AIVique.
Le nouveau Négus, Ménéiik, a été
couronné le 29 octobie> à Antotô.
De nouvelles escarmouches ont eu
lieu entre les troupes du Negus et
celles du ras Mangascià.
Célui-ci, uni à Ras-Alula se serait
emparé d’Adua et aurait massàcré une
partie de la garnison,
,/W I S
Nous avertissons les personnes que
cela peut intéresser que l’examen pour
l’obtention du brevet de la Table aura
lieu le l2 cour, à 8 h, du matin dans
une sàilè du Collège à la Tour.
CHANGEMEMTS D’ADRESSE
===
Nous prions les personnes qui nous
demàiident un changement d’adresse,
de se souvenir que cette démande doit
être accompagnée d’iin timbre-poste
de 25 cent.
\AID01S n li, VIEIUE ROEHK
JOSEPH MALAN
acniifi'Nis par
>VIL<1jIARI MîOStLil^E
Un volume in S'* di 190 pages avec
portrait L. 2,50 pour qui le prend
chez Gilles, libraire à Torre Pellice;
ou chez J. Goss, 15, via Pio Quinto,
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à domicile L. 3,25 pour l’étranger,
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